76 Changements de l'information professionelle Retrovir AZT 250 mg |
-Principe actif: zidovudine (3-azido-3-désoxythymidine).
-Excipients:
- +Principes actifs
- +Zidovudine (3-azido-3-désoxythymidine).
- +Excipients
-Forme galénique et quantité de principe actif par unité
-Capsules à 250 mg de zidovudine.
-Sirop à 10 mg de zidovudine par ml.
-Réduction de la transmission materno-foetale du VIH-1, à partir de la 14e semaine de grossesse.
- +Réduction de la transmission materno-fœtale du VIH-1, à partir de la 14e semaine de grossesse.
-En association avec d'autres antirétroviraux: 250 ou 300 mg 2 fois par jour.
- +En association avec d'autres antirétroviraux: 250 ou 300 mg 2x par jour.
-Enfants pesant au moins 9 kg et moins de 30 kg: en association avec d'autres antirétroviraux, la posologie préconisée de Retrovir AZT est de 0,9 ml/kg (9 mg/kg) 2 fois par jour. Un enfant pesant 15 kg nécessite donc une dose de 13,5 ml 2 fois par jour. La dose maximale ne doit pas dépasser 300 mg (30 ml) 2 fois par jour.
-Enfants pesant au moins 4 kg et moins de 9 kg: En association avec d'autres antirétroviraux, la posologie préconisée de Retrovir AZT est de 1,2 ml/kg (12 mg/kg) 2 fois par jour. Un nouveau-né pesant 5 kg nécessite donc une dose de 6 ml 2 fois par jour.
- +Enfants pesant au moins 9 kg et moins de 30 kg: en association avec d'autres antirétroviraux, la posologie préconisée de Retrovir AZT est de 0,9 ml/kg (9 mg/kg) 2x par jour. Un enfant pesant 15 kg nécessite donc une dose de 13,5 ml 2x par jour. La dose maximale ne doit pas dépasser 300 mg (30 ml) 2x par jour.
- +Enfants pesant au moins 4 kg et moins de 9 kg: En association avec d'autres antirétroviraux, la posologie préconisée de Retrovir AZT est de 1,2 ml/kg (12 mg/kg) 2x par jour. Un nouveau-né pesant 5 kg nécessite donc une dose de 6 ml 2x par jour.
-Instruction posologiques spéciales
- +Instructions posologiques particulières
-La posologie qui s'est révélée efficace chez la femme enceinte afin de réduire le risque de transmission du VIH-1 est de 500 mg par jour per os (5× 100 mg), elle sera administrée de la 14e semaine de grossesse jusqu'au début du travail. Pendant le travail et l'accouchement, Retrovir AZT doit être appliqué par voie intraveineuse, à une posologie de 2 mg/kg pendant la première heure, puis de 1 mg/kg/h en perfusion continue jusqu'à la section du cordon ombilical.
- +La posologie qui s'est révélée efficace chez la femme enceinte afin de réduire le risque de transmission du VIH-1 est de 500 mg par jour per os (5x 100 mg), elle sera administrée de la 14e semaine de grossesse jusqu'au début du travail. Pendant le travail et l'accouchement, Retrovir AZT doit être appliqué par voie intraveineuse, à une posologie de 2 mg/kg pendant la première heure, puis de 1 mg/kg/h en perfusion continue jusqu'à la section du cordon ombilical.
-Insuffisants rénaux
- +Patients présentant des troubles de la fonction rénale
-Insuffisants hépatiques
- +Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
-Une réduction posologique ou la suppression de Retrovir AZT peut se révéler nécessaire chez les patients dont le taux d'hémoglobine atteint des valeurs comprises entre 7,5 g/dl (4,65 mmol/l) et 9 g/dl (5,59 mmol/l) ou dont le nombre de neutrophiles se situe entre 0,75 et 1,0× 109/l (voir «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»).
- +Une réduction posologique ou la suppression de Retrovir AZT peut se révéler nécessaire chez les patients dont le taux d'hémoglobine atteint des valeurs comprises entre 7,5 g/dl (4,65 mmol/l) et 9 g/dl (5,59 mmol/l) ou dont le nombre de neutrophiles se situe entre 0,75 et 1,0 x 109/l (voir «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»).
-Retrovir AZT capsules ou sirop ne doivent pas être administrés aux patients atteints de granulocytopénie (neutrophiles <0,75× 109/l) ou d'anémie (taux d'hémoglobine <7,5 g/100 ml ou <4,65 mmol/l) (voir «Mises en garde et précautions»).
- +Retrovir AZT capsules ou sirop ne doivent pas être administrés aux patients atteints de granulocytopénie (neutrophiles <0,75 x 109/l) ou d'anémie (taux d'hémoglobine <7,5 g/100 ml ou <4,65 mmol/l) (voir «Mises en garde et précautions»).
-Il doit également être informé que le traitement par Retrovir AZT ne diminue pas le risque d'une transmission du VIH à d'autres personnes lors de rapports sexuels non protégés ou de contacts sanguins. Il faut donc continuer à appliquer les mesures de précaution appropriées.
- +Bien qu'il soit prouvé qu'une suppression virale efficace sous traitement antirétroviral réduit considérablement le risque de transmission par voie sexuelle, un risque résiduel ne peut pas être exclu. Par conséquent, des mesures de précaution conformes aux directives nationales doivent être prises pour prévenir une telle transmission.
-Lorsque le taux d'hémoglobine chute entre 7,5 et 9 g/dl (4,65 à 5,59 mmol/l) ou celui des neutrophiles entre 0,75 et 1,0x109/l, la dose journalière doit être réduite jusqu'à la régénération médullaire. La régénération peut être accélérée par une interruption du traitement par Retrovir AZT de 2 à 4 semaines. D'une manière générale, la régénération médullaire est atteinte au bout de 2 semaines, après quoi l'administration de Retrovir AZT à une posologie réduite peut être reprise. En cas d'anémie sévère, des transfusions sanguines peuvent être requises en dépit d'un ajustement posologique (voir «Contre-indications»“).
- +Lorsque le taux d'hémoglobine chute entre 7,5 et 9 g/dl (4,65 à 5,59 mmol/l) ou celui des neutrophiles entre 0,75 et 1,0x109/l, la dose journalière doit être réduite jusqu'à la régénération médullaire. La régénération peut être accélérée par une interruption du traitement par Retrovir AZT de 2 à 4 semaines. D'une manière générale, la régénération médullaire est atteinte au bout de 2 semaines, après quoi l'administration de Retrovir AZT à une posologie réduite peut être reprise. En cas d'anémie sévère, des transfusions sanguines peuvent être requises en dépit d'un ajustement posologique (voir «Contre-indications»).
-Lipides sériques et glycémie: un traitement antirétroviral peut s'accompagner d'une augmentation des taux de lipides sériques et de la glycémie. Le contrôle de la maladie et des modifications du mode de vie peuvent aussi y contribuer. Il est donc recommandé de vérifier les taux sériques de lipides et la glycémie. Les troubles du métabolisme lipidique doivent être traités en fonction des nécessités cliniques.
- +Lipides sériques et glycémie: un traitement antirétroviral peut s'accompagner d'une augmentation des taux de lipides sériques et de la glycémie. Le contrôle de la maladie et des modifications du mode de vie peut aussi y contribuer. Il est donc recommandé de vérifier les taux sériques de lipides et la glycémie. Les troubles du métabolisme lipidique doivent être traités en fonction des nécessités cliniques.
-Probénécide: Les données limitées permettent de conclure que le probénécide augmente la demi-vie d'élimination moyenne et l'aire sous la courbe des concentrations/temps (ASC) de la zidovudine, ceci par une réduction de la glucuronoconjugaison. L'élimination rénale du glucuronide (et, éventuellement, celle de la zidovudine ellemême) se trouve réduite en présence du probénécide.
- +Probénécide: Les données limitées permettent de conclure que le probénécide augmente la demi-vie d'élimination moyenne et l'aire sous la courbe des concentrations/temps (ASC) de la zidovudine, ceci par une réduction de la glucuronoconjugaison. L'élimination rénale du glucuronide (et, éventuellement, celle de la zidovudine elle-même) se trouve réduite en présence du probénécide.
-Atovaquone: La zidovudine ne semble pas influencer la pharmacocinétique de l'atovaquone. En revanche, l'atovaquone diminue la transformation de la zidovudine en son métabolite glucuronide. Les études pharmacocinétiques ont montré que l'ASC à l'état d'équilibre de la zidovudine augmentait de 33% et la concentration plasmatique maximale du métabolite glucuronide diminuait de 19%. Il apparaît, lors de prises quotidiennes de 500-600 mg de zidovudine, qu'il est improbable qu'un traitement de 3 semaines d'une pneumopathie à Pneumocystis jiroveci (P. carinii) avec l'atovaquone, conduise à une augmentation du nombre d'effets indésirables qui seraient imputables à une élévation de la concentration plasmatique de zidovudine. Une attention particulière doit être portée aux patients en traitement de longue durée avec l'atovaquone.
- +Atovaquone: La zidovudine ne semble pas influencer la pharmacocinétique de l'atovaquone. En revanche, l'atovaquone diminue la transformation de la zidovudine en son métabolite glucuronide. Les études pharmacocinétiques ont montré que l'ASC à l'état d'équilibre de la zidovudine augmentait de 33% et la concentration plasmatique maximale du métabolite glucuronide diminuait de 19%. Il apparaît, lors de prises quotidiennes de 500-600 mg de zidovudine, qu'il est improbable qu'un traitement de 3 semaines d'une pneumopathie à Pneumocystis jiroveci (P. carinii) avec l'atovaquone, conduise à une augmentation du nombre d'effets indésirables qui seraient imputables à une élévation de la concentration plasmatique de zidovudine. Une attention particulière doit être portée aux patients en traitement de longue durée avec l'atovaquone.
-Grossesse/Allaitement
- +Grossesse, allaitement
-La zidovudine a été étudiée dans le cadre du registre de grossesse Antiretroviral Pregnancy Registry (APR) chez respectivement plus de 13'000 femmes pendant la grossesse et durant la phase postpartale. Les données disponibles pour l'être humain dans le registre APR ne montrent pas de risque accru d'anomalies congénitales graves sous zidovudine par rapport à l'incidence de base (voir «Études cliniques»).
- +La zidovudine a été étudiée dans le cadre du registre de grossesse Antiretroviral Pregnancy Registry (APR) chez respectivement plus de 13 000 femmes pendant la grossesse et durant la phase postpartale. Les données disponibles pour l'être humain dans le registre APR ne montrent pas de risque accru d'anomalies congénitales graves sous zidovudine par rapport à l'incidence de base (voir «Études cliniques»).
-En raison de leur fréquence d'apparition, les effets indésirables ont été classés de la manière suivante: très fréquents (>1/10), fréquents (>1/100, <1/10), occasionnels (>1/1'000, <1/100), rares (>1/10'000, <1/1'000), très rares (<1/10'000).
- +En raison de leur fréquence d'apparition, les effets indésirables ont été classés de la manière suivante: très fréquents (> 1/10), fréquents (> 1/100, < 1/10), occasionnels (>1/1'000, < 1/100), rares (>1/10'000, < 1/1'000), très rares (< 1/10'000).
-Peau et tissu sous-cutanés
- +Peau et tissu sous-cutané
- +L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
-Les cas de surdosage aigu ont été rares chez l'adulte comme chez l'enfant et aucune issue fatale n'a été rapportée. Le taux de zidovudine maximal mis en évidence a été de 185 µmol/l (49,4 µg/ml). Aucun symptôme spécifique n'a été relevé. Deux patients ont absorbé 1250 mg de Retrovir AZT par voie orale toutes les 4 heures pendant 4 semaines. Cette absorption a induit une anémie et une neutropénie dans un cas, alors qu'aucune manifestation toxique n'a été relevée dans l'autre cas.
- +Après un surdosage aigu, aucun symptôme spécifique autre que ceux figurant sous «Effets indésirables» n'est survenu.
-Code ATC: J05AF01 – Analogue nucléosidique
- +Code ATC
- +J05AF01
-Virologie
- +Pharmacodynamique
-Études cliniques
-Des rapports sur plus de 13'000 grossesses exposées à la zidovudine ayant mené à des naissances vivantes ont été portés au registre sur le traitement antirétroviral pendant la grossesse (APR). Ces rapports concernent plus de 4'100 expositions pendant le 1er trimestre dont 133 étaient associées à des anomalies congénitales, et plus de 9'300 expositions pendant le 2e et le 3e trimestres dont 264 étaient associées à des anomalies congénitales. La prévalence (IC à 95%) des malformations au cours du premier trimestre était de 3,2% (2,7, 3,8%) et de 2,8% (2,5, 3,2%) au cours des 2e et 3e trimestres.
- +Efficacité clinique
- +Des rapports sur plus de 13 000 grossesses exposées à la zidovudine ayant mené à des naissances vivantes ont été portés au registre sur le traitement antirétroviral pendant la grossesse (APR). Ces rapports concernent plus de 4 100 expositions pendant le 1er trimestre dont 133 étaient associées à des anomalies congénitales, et plus de 9 300 expositions pendant le 2e et le 3e trimestres dont 264 étaient associées à des anomalies congénitales. La prévalence (IC à 95%) des malformations au cours du premier trimestre était de 3,2% (2,7, 3,8%) et de 2,8% (2,5, 3,2%) au cours des 2e et 3e trimestres.
-La zidovudine est bien résorbée dans l'intestin. Aux doses étudiées, la biodisponibilité absolue a été de 60 à 70%. Après administration orale de 5 mg/kg en solution toutes les 4 heures, la concentration plasmatique maximale moyenne en steady-state (Cssmax) etait 7,1 µM (ou 1,9 µg/ml). La concentration plasmatique minimale moyenne (Cssmin) etait 0,4 µM (ou 0,1 µg/ml). Les données d'une étude de bioéquivalence sur les capsules de Retrovir AZT montrent que des doses de 200 mg, administrées toutes les 4 heures, déterminent une Cmax de 4,5 µM (1,2 µg/ml) et une Cmin de 0,4 µM (0,1 µg/ml).
- +La zidovudine est bien résorbée dans l'intestin. Aux doses étudiées, la biodisponibilité absolue a été de 60 à 70%. Après administration orale de 5 mg/kg en solution toutes les 4 heures, la concentration plasmatique maximale moyenne en steady-state (Cssmax) était 7,1 µM (ou 1,9 µg/ml). La concentration plasmatique minimale moyenne (Cssmin) était 0,4 µM (ou 0,1 µg/ml). Les données d'une étude de bioéquivalence sur les capsules de Retrovir AZT montrent que des doses de 200 mg, administrées toutes les 4 heures, déterminent une Cmax de 4,5 µM (1,2 µg/ml) et une Cmin de 0,4 µM (0,1 µg/ml).
-Chez l'homme, près de 74% d'une dose orale sont éliminés dans les urines sous forme de métabolite (glucuronide), le 3'-azido-3'-désoxy-5'-O-b-D-glucopyranuronosylthymidine (GZDV) et 14% sous forme de zidovudine (ZDV), c'est-à-dire qu'on y retrouve un taux correspondant à environ 90% de la dose administrée. Deux autres métabolites de zidovudine, moins importants sur le plan quantitatif, à savoir le 3'-amino-3'-désoxythymidine (AMT) et son 5'-O-glucuronide (GAMT) ont également été identifiés. Il est supposé que la transformation de la ZDV en AMT s'effectue par le biais d'une biotransformation réductrice (non oxydative) faisant appel au système de cytochrome P450 (CYP450). Bien que l'inhibition ou la stimulation de cette biotransformation réductrice, réalisée par l'intermédiaire du système CYP450, soient encore mal connues, une induction de ce système permet d'augmenter la transformation en métabolite AMT. Cependant, étant donné que la formation de l'AMT représente une voie métabolique moins importante, une augmentation de sa quantité, significative sur le plan clinique, suite à l'administration de la dose préconisée de 300 mg de zidovudine 2 fois par jour, est peu probable.
- +Chez l’homme, près de 74% d’une dose orale sont éliminés dans les urines sous forme de métabolite (glucuronide), le 3’-azido-3’-désoxy-5’-O-b-D-glucopyranuronosylthymidine (GZDV) et 14% sous forme de zidovudine (ZDV), c’est-à-dire qu’on y retrouve un taux correspondant à environ 90% de la dose administrée. Deux autres métabolites de zidovudine, moins importants sur le plan quantitatif, à savoir le 3’-amino-3’-désoxythymidine (AMT) et son 5’-O-glucuronide (GAMT) ont également été identifiés. Il est supposé que la transformation de la ZDV en AMT s’effectue par le biais d’une biotransformation réductrice (non oxydative) faisant appel au système de cytochrome P450 (CYP450). Bien que l’inhibition ou la stimulation de cette biotransformation réductrice, réalisée par l’intermédiaire du système CYP450, soient encore mal connues, une induction de ce système permet d’augmenter la transformation en métabolite AMT. Cependant, étant donné que la formation de l’AMT représente une voie métabolique moins importante, une augmentation de sa quantité, significative sur le plan clinique, suite à l’administration de la dose préconisée de 300 mg de zidovudine 2 fois par jour, est peu probable.
-Cinétique dans des situations cliniques particulières
-Enfant
- +Cinétique pour certains groupes de patients
- +Enfants
-Insuffisants rénaux
- +Troubles de la fonction rénale
-Insuffisants hépatiques
- +Troubles de la fonction hépatique
-Mutagenèse
-La zidovudine n’a provoqué aucun effet mutagène dans des tests bactériens. Comme nombre d’autres analogues nucléosidiques elle a déployé une action in vitro dans des tests effectués chez certains mammifères, le test sur les cellules lymphomateuses chez la souris, par exemple.
-Après administration orale de doses répétées, des effets clastogènes ont été observés pour la zidovudine dans le test du micronucleus chez la souris et chez le rat. Dans une étude sur des lymphocytes, provenant du sang périphérique de patients sidéens traités par la zidovudine, un nombre élevé de cassures chromosomiques a été constaté. L’intérêt clinique de ces résultats est incertain.
-Carcinogenèse
-Dans les études de carcinogenèse, effectuées sur la souris et le rat, des tumeurs vaginales d’apparition tardive ont été observées après administration orale de zidovudine. Aucune autre tumeur, pouvant être imputée à la substance, n’a été retrouvée quel que soit le sexe, chez ces 2 espèces.
-Une étude consécutive portant sur la carcinogenèse intravaginale a corroboré l’hypothèse postulant que les tumeurs vaginales résultent d’une action locale prolongée de la zidovudine, non métabolisée et fortement concentrée dans les urines, sur l’épithélium vaginal de ces rongeurs. La valeur prédictive des études de carcinogenèse sur les rongeurs est incertaine pour l’homme; la portée clinique de ces résultats est donc encore incertaine.
-Deux études de carcinogenèse transplacentaire ont en outre été effectuées sur la souris. Dans la première d’entre elles, réalisée par le US National Cancer Institute, la zidovudine a été administrée aux doses maximales tolérées à des souris gestantes entre le 12e et le 18e jour de la gestation. Chez la progéniture ayant été exposée à la dose maximale (420 mg/kg de poids corporel), une augmentation de l’incidence de tumeurs au niveau des poumons, du foie et des organes génitaux femelles a été établie un an après la naissance.
-Dans la deuxième étude, la zidovudine a été administrée, pendant 24 mois, à des doses allant jusqu’à 40 mg/kg à des souris, l’administration ayant débuté le 10e jour de la gestation. Les effets observés, imputables au traitement, sont restés limités à des tumeurs vaginales d’apparition tardive. Ces dernières ont été identifiées avec une fréquence et à un moment comparables comme dans l’étude de carcinogenèse standard portant sur l’administration orale. Ainsi la deuxième étude n’a fourni aucun indice suggérant que la zidovudine présente une action carcinogène lors de son passage transplacentaire.
-Les données obtenues à partir de la première étude de carcinogenèse transplacentaire permettent de conclure à un risque théorique, alors qu’il a été démontré que l’administration de la zidovudine au cours de la grossesse réduit le risque d’une transmission du VIH de la mère à l’enfant.
- +Mutagénicité
- +La zidovudine n'a provoqué aucun effet mutagène dans des tests bactériens. Comme nombre d'autres analogues nucléosidiques elle a déployé une action in vitro dans des tests effectués chez certains mammifères, le test sur les cellules lymphomateuses chez la souris, par exemple.
- +Après administration orale de doses répétées, des effets clastogènes ont été observés pour la zidovudine dans le test du micronucleus chez la souris et chez le rat. Dans une étude sur des lymphocytes, provenant du sang périphérique de patients sidéens traités par la zidovudine, un nombre élevé de cassures chromosomiques a été constaté. L'intérêt clinique de ces résultats est incertain.
- +Carcinogénicité
- +Dans les études de carcinogenèse, effectuées sur la souris et le rat, des tumeurs vaginales d'apparition tardive ont été observées après administration orale de zidovudine. Aucune autre tumeur, pouvant être imputée à la substance, n'a été retrouvée quel que soit le sexe, chez ces 2 espèces.
- +Une étude consécutive portant sur la carcinogenèse intravaginale a corroboré l'hypothèse postulant que les tumeurs vaginales résultent d'une action locale prolongée de la zidovudine, non métabolisée et fortement concentrée dans les urines, sur l'épithélium vaginal de ces rongeurs. La valeur prédictive des études de carcinogenèse sur les rongeurs est incertaine pour l'homme; la portée clinique de ces résultats est donc encore incertaine.
- +Deux études de carcinogenèse transplacentaire ont en outre été effectuées sur la souris. Dans la première d'entre elles, réalisée par le US National Cancer Institute, la zidovudine a été administrée aux doses maximales tolérées à des souris gestantes entre le 12e et le 18e jour de la gestation. Chez la progéniture ayant été exposée à la dose maximale (420 mg/kg de poids corporel), une augmentation de l'incidence de tumeurs au niveau des poumons, du foie et des organes génitaux femelles a été établie un an après la naissance.
- +Dans la deuxième étude, la zidovudine a été administrée, pendant 24 mois, à des doses allant jusqu'à 40 mg/kg à des souris, l'administration ayant débuté le 10e jour de la gestation. Les effets observés, imputables au traitement, sont restés limités à des tumeurs vaginales d'apparition tardive. Ces dernières ont été identifiées avec une fréquence et à un moment comparables comme dans l'étude de carcinogenèse standard portant sur l'administration orale. Ainsi la deuxième étude n'a fourni aucun indice suggérant que la zidovudine présente une action carcinogène lors de son passage transplacentaire.
- +Les données obtenues à partir de la première étude de carcinogenèse transplacentaire permettent de conclure à un risque théorique, alors qu'il a été démontré que l'administration de la zidovudine au cours de la grossesse réduit le risque d'une transmission du VIH de la mère à l'enfant.
-Les études portant sur l’emploi de la zidovudine chez la rate et la lapine gestantes ont révélé une augmentation du taux de létalité embryonnaire précoce. Dans une étude effectuée séparément chez la rate, le recours à des posologies voisines de la dose létale orale moyenne a provoqué un accroissement de l’incidence de malformations fœtales. Aucun effet tératogène n’a été observé à des doses plus faibles.
- +Les études portant sur l'emploi de la zidovudine chez la rate et la lapine gestantes ont révélé une augmentation du taux de létalité embryonnaire précoce. Dans une étude effectuée séparément chez la rate, le recours à des posologies voisines de la dose létale orale moyenne a provoqué un accroissement de l'incidence de malformations fœtales. Aucun effet tératogène n'a été observé à des doses plus faibles.
-La zidovudine n’a pas modifié la fertilité chez le rat mâle ou femelle. Il n’existe aucune donnée relative aux effets de Retrovir AZT sur la fertilité de la femme. Retrovir AZT n’a eu aucun impact sur le nombre, la morphologie ou la motilité des spermatozoïdes chez l’homme.
- +La zidovudine n'a pas modifié la fertilité chez le rat mâle ou femelle. Il n'existe aucune donnée relative aux effets de Retrovir AZT sur la fertilité de la femme. Retrovir AZT n'a eu aucun impact sur le nombre, la morphologie ou la motilité des spermatozoïdes chez l'homme.
-Conservation
-Retrovir AZT capsules: conserver à moins de 30 °C, à l'abri de l'humidité et de la lumière.
- +Stabilité
- +Remarques particulières concernant le stockage
- +Retrovir AZT capsules: conserver à moins de 30°C, à l'abri de l'humidité et de la lumière.
-Retrovir AZT sirop: Conserver à moins de 30 °C et à l'abri de la lumière. Ne pas utiliser au-delà de la date de péremption indiquée sur l'emballage. Tenir hors de portée des enfants.
- +Retrovir AZT sirop: Conserver à moins de 30°C et à l'abri de la lumière. Ne pas utiliser au-delà de la date de péremption indiquée sur l'emballage. Tenir hors de portée des enfants.
-48942, 51588 (Swissmedic).
- +48942, 51588 (Swissmedic)
-Sirop (5 ml contiennent 50 mg): 200 ml, A
- +Sirop (5 ml contiennent 50 mg): 200 ml, A
-ViiV Healthcare GmbH, 3053 Münchenbuchsee.
- +ViiV Healthcare GmbH, 3053 Münchenbuchsee
-Août 2018.
- +Juin 2021
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