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Accueil - Information professionnelle sur Sandostatin 0,05 mg/mL - Changements - 21.09.2021
84 Changements de l'information professionelle Sandostatin 0,05 mg/mL
  • -Principe actif: Octreotidum (ut Octreotidi acetas).
  • -Excipients:
  • -Ampoules (1 ml): Acidum lacticum, Mannitolum, Aqua ad iniectabilia q.s. ad sol. pro 1 ml.
  • -Flacon (5 ml): Acidum lacticum, Mannitolum, Conserv.: Phenolum 5 mg, Aqua ad iniectabilia q.s. ad sol. pro 1 ml.
  • -Forme galénique et quantité de principe actif par unité
  • -Ampoules (1 ml) à 0.05 mg/ml, 0.1 mg/ml et 0.5 mg/ml.
  • -Flacon (5 ml) à 0.2 mg/ml.
  • -Voir aussi sous Sandostatine LAR (traitement à long terme de l'acromégalie).
  • -
  • +Principes actifs
  • +Octreotidum (ut Octreotidi acetas).
  • +Excipients
  • +Ampoules (1 ml): Acidum lacticum, Mannitolum, Natrii hydrogenocarbonas (pour ajuster le pH), Aqua ad iniectabile.
  • +Flacon (5 ml): Acidum lacticum, Mannitolum, Phenolum 5 mg/ml, Natrii hydrogenocarbonas (pour ajuster le pH), Aqua ad iniectabile.
  • +
  • +
  • -Acromégalie
  • +·Acromégalie
  • -Traitement des symptômes lors de tumeurs fonctionnelles du système endocrinien gastroentéropancréatique
  • +·Traitement symptomatique lors de tumeurs fonctionnelles du système endocrinien gastroentéropancréatique
  • -Dans les indications suivantes, Sandostatine s'est révélée efficace dans environ 50% des cas, mais les études n'ont porté que sur un nombre restreint de malades:
  • -·gastrinomes/syndrome de Zollinger-Ellison, généralement en association avec un inhibiteur de la pompe à protons ou antagonistes H2;
  • -·insulinomes (pour le contrôle préopératoire de l'hypoglycémie et pour le traitement d'entretien);
  • +Dans les indications suivantes, Sandostatine s'est révélée efficace dans environ 50% des cas, mais les études n'ont porté que sur un nombre restreint de patients:
  • +·gastrinomes/syndrome de Zollinger-Ellison (généralement en association avec un inhibiteur de la pompe à protons ou antagonistes H2);
  • +·insulinomes, pour le contrôle préopératoire de l'hypoglycémie et pour le traitement d'entretien;
  • -Pour ces pathologies, Sandostatine entraîne souvent une amélioration de la symptomatologie, mais elle ne constitue pas un traitement curatif.
  • +Dans les pathologies précédemment citées, Sandostatine entraîne souvent une amélioration de la symptomatologie, mais elle ne constitue pas un traitement curatif.
  • -La dose initiale est de 0.05-0.1 mg s.c. toutes les 8 h. Cette dose devrait être adaptée en fonction de l'effet-évalué mensuellement-sur les taux de GH et de IGF-1 circulants (but: GH <2.5 ng/ml; IGF-1: à l'intérieur des valeurs normales) et les symptômes cliniques ainsi qu'en fonction de la tolérance. Dans la plupart des cas, la dose journalière optimale est de 0.2–0.3 mg. Chez les patients qui reçoivent de manière inchangée la même dose, la détermination de IGF-1 et/ou des valeurs de GH devrait être établie tous les 6 mois.
  • -Une dose journalière de 1.5 mg est considérée comme maximale et ne devrait pas être dépassée.
  • -Après plusieurs mois de traitement, une diminution des doses peut être envisagée sous contrôle de la concentration plasmatique du GH.
  • -Si après 1 mois de traitement par Sandostatine on ne constate aucune diminution notable de IGF-1 et/ou du taux de GH et des symptômes cliniques, il y a lieu d'envisager l'arrêt de la médication.
  • +La dose initiale est de 0.050.1 mg s.c. toutes les 8 h. Cette dose devrait être adaptée en fonction de l'effet évalué mensuellement sur les taux de GH et de IGF-1 circulants (but: GH < 2.5 ng/ml; IGF-1: à l'intérieur des valeurs normales) et les symptômes cliniques ainsi qu'en fonction de la tolérance. Dans la plupart des cas, la dose journalière optimale est de 0.2–0.3 mg. Chez les patients qui reçoivent de manière inchangée la même dose, la détermination de IGF-1 et/ou des valeurs de GH devrait être établie tous les 6 mois.
  • +Une dose journalière de 1.5 mg est considérée comme maximale et ne devrait pas être dépassée. Après plusieurs mois de traitement, une diminution des doses peut être envisagée sous contrôle de la concentration plasmatique du GH.
  • +Si après un mois de traitement par Sandostatine on ne constate aucune diminution notable de IGF-1 et/ou du taux de GH et des symptômes cliniques, il y a lieu d'envisager l'arrêt de la médication.
  • +Voir aussi Sandostatine LAR (traitement à long terme de l'acromégalie).
  • +
  • -Commencer par 0.05 mg s.c. 1-2×/d. Il est possible d'augmenter progressivement la posologie jusqu'à 0.2 mg 3×/d en fonction de la tolérance et de la réponse clinique (régression de la symptomatologie et baisse des taux excessifs de produits tumoraux circulants). Des doses plus élevées peuvent se révéler nécessaires dans des cas exceptionnels. La dose d'entretien est à ajuster de cas en cas.
  • +Commencer par 0.05 mg s.c. 12×/d. Il est possible d'augmenter progressivement la posologie jusqu'à 0.2 mg 3×/d en fonction de la tolérance et de la réponse clinique (régression de la symptomatologie et baisse des taux excessifs de produits tumoraux circulants). Des doses plus élevées peuvent se révéler nécessaires dans des cas exceptionnels. La dose d'entretien est à ajuster de cas en cas.
  • -Complications après une opération chirurgicale du pancréas
  • -0.1 mg s.c. 3×/d pendant 7 jours consécutifs; commencer le traitement le jour de l'intervention, au moins 1 h avant la laparotomie.
  • +Prévention des complications après une opération chirurgicale du pancréas
  • +0.1 mg s.c. 3×/d pendant 7 jours consécutifs; commencer le traitement le jour de l'intervention, au moins 1 h avant l'opération.
  • -0.025 mg/h pendant au maximum 5 jours, sous forme de perfusion i. v. continue. Sandostatine peut être dilué dans une solution physiologique de NaCl 0.9% (cf. «Remarques particulières»).
  • -Instructions spéciales sur la posologie
  • -Patients âgés: Une petite étude de dose unique chez des volontaires âgés a montré qu'il n'est pas nécessaire d'administrer une posologie spéciale chez les patients âgés au début d'un traitement par Sandostatine.
  • -Enfants: pour ce groupe de patients, l'expérience avec l'octréotide est encore limitée.
  • -Insuffisance hépatique: chez les patients présentant une cirrhose, la demi-vie d'élimination du produit peut être augmentée et nécessiter une adaptation de la posologie d'entretien. Les patients cirrhotiques présentant des varices œsophagiennes hémorragiques et ayant reçu Sandostatine sous forme de perfusion i.v. continuelle à raison de 0.050 mg/h pendant 5 jours l'ont bien toléré.
  • -Insuffisance rénale: l'insuffisance rénale n'a pas influencé l'exposition totale (AUC) de l'octréotide administré par voie s.c.. C'est pourquoi aucune adaptation posologique n'est nécessaire.
  • -Mode d'emploi: voir aussi les indications détaillées concernant le mode d'emploi sous «Remarques particulières».
  • +0.025 mg/h pendant au maximum 5 jours, sous forme de perfusion i. v. continue. Sandostatine peut être dilué dans une solution physiologique de NaCl 0.9% (cf. «Remarques particulières», rubrique «Perfusion intraveineuse»).
  • +Instructions posologiques particulières
  • +Patients âgés: une petite étude de dose unique chez des volontaires âgés a montré qu'il n'est pas nécessaire d'administrer une posologie spéciale chez les patients âgés au début d'un traitement par Sandostatine.
  • +Enfants et adolescents: pour ce groupe de patients, l'expérience avec octréotide est encore limitée.
  • +Troubles de la fonction hépatique: chez les patients présentant une cirrhose, la demi-vie d'élimination du produit peut être augmentée et nécessiter une adaptation de la posologie d'entretien. Les patients cirrhotiques présentant des varices œsophagiennes hémorragiques et ayant reçu Sandostatine sous forme de perfusion i.v. continuelle à raison de 0.050 mg/h pendant 5 jours l'ont bien toléré.
  • +Troubles de la fonction rénale: une insuffisance rénale n'a pas influencé l'exposition totale (AUC) de l'octréotide administré par voie s.c.. C'est pourquoi aucune adaptation posologique n'est nécessaire.
  • +Administration: voir «Remarques particulières», rubrique «Remarques concernant la manipulation».
  • +Les effets secondaires gastro-intestinaux peuvent être réduits si les injections sont effectuées si possible à distance des repas, à savoir entre les repas ou le soir avant le coucher.
  • -Étant donné que les tumeurs hypophysaires GH-sécrétantes sont parfois expansives et qu'elles peuvent de ce fait causer des complications graves (p.ex. rétrécissement du champ visuel), il est impératif de surveiller le patient de près. Dès les premiers signes d'expansion tumorale, il convient d'envisager l'application d'autres méthodes thérapeutiques.
  • -Le bénéfice thérapeutique d'une baisse du taux de GH («Growth hormone») et la normalisation de la concentration de l'IGF-1 («Insulin-like growth factor») peuvent éventuellement rétablir la fertilité chez les patientes atteintes d'acromégalie. En cas d'indication, il faut recommander aux patientes en âge de procréer d'utiliser des méthodes contraceptives appropriées pendant un traitement par l'octréotide (voir «Grossesse/Allaitement»).
  • -La fonction thyroïdienne devra être surveillée chez les patients traités à long terme par l'octréotide.
  • -Evénements cardio-vasculaires
  • -Des cas de bradycardie ont été observés. Un ajustement de la dose de médicaments tels que les bêtabloquants, les antagonistes du calcium ou médicaments destinés au contrôle du bilan hydro-électrolytique peut s'avérer nécessaire.
  • -Vésicule biliaire et évènements touchant la vésicule biliaire
  • -Lors du traitement par Sandostatine, il peut y avoir très souvent formation d'une lithiase biliaire (cholélithiase). Celle-ci peut également survenir en relation avec une inflammation de la vésicule biliaire (cholécystite) et une dilatation des voies biliaires (voir «Effets indésirables»). C'est pourquoi il est recommandé de procéder à une échographie vésiculaire avant l'instauration du traitement ainsi que tous les 6-12 mois environ durant le traitement par Sandostatine.
  • -Tumeurs endocrines GEP
  • -Pendant le traitement de tumeurs endocrines gastroentéropancréatiques (GEP), on a observé, dans de rares cas, une disparition soudaine de l'amélioration des symptômes obtenue avec Sandostatine et la réapparition de symptômes sévères.
  • -
  • +Étant donné que les tumeurs hypophysaires GHsécrétantes sont parfois expansives et qu'elles peuvent de ce fait causer des complications graves (p.ex. rétrécissement du champ visuel), il est impératif de surveiller le patient de près. Dès les premiers signes d'expansion tumorale, il convient d'envisager l'application d'autres méthodes thérapeutiques.
  • -Varices œsophagiennes
  • -Après des épisodes hémorragiques en présence de varices œsophagiennes, il existe un risque accru de développement d'un diabète de type I ou de modification des besoins en insuline chez les patients ayant un diabète de type I préexistant. C'est pourquoi une surveillance adéquate de la glycémie s'impose chez ces patients.
  • -Alimentation
  • -L'octréotide peut modifier l'absorption des graisses alimentaires chez certains patients.
  • -Des taux sanguins de vitamine B12 plus faibles et des taux anormaux lors du test de Schilling ont été observés chez certains patients traités par l'octréotide. Il est recommandé pendant le traitement par Sandostatine de surveiller les taux sanguins de vitamine B12 chez les patients présentant des antécédents de carence en vitamine B12.
  • +Après des épisodes hémorragiques en présence de varices œsophagiennes, il existe un risque accru de développement d'un diabète de type I ou de modification des besoins en insuline chez les patients ayant un diabète de type I préexistant. C'est pourquoi une surveillance adéquate de la glycémie est particulièrement importante chez ces patients.
  • +Affections des voies biliaires
  • +Les analogues de la somatostatine inhibent la contractilité de la vésicule biliaire et réduisent la sécrétion biliaire, ce qui peut entraîner des anomalies de la vésicule biliaire, la formation de boue biliaire (sludge) ou la formation de calculs biliaires. L'incidence d'une cholélithiase lors d'un traitement par Sandostatine est estimée à 15–30%, alors que dans la population générale, elle est de 5–20%. Une cholélithiase lors du traitement par Sandostatine est généralement asymptomatique.
  • +Par ailleurs, une dilatation des voies biliaires ainsi que des cas de cholécystite ou de cholangite (comme complication de la cholélithiase) ont été rapportés lors de l'utilisation de Sandostatine. Par conséquent, il est recommandé de procéder à un examen sonographique de la vésicule biliaire avant le début du traitement ainsi que tous les 6 à 12 mois pendant le traitement par Sandostatine.
  • +Pancréatite
  • +Dans de très rares cas, une pancréatite aiguë a été rapportée dans les premières heures ou jours d'un traitement par Sandostatine; celle-ci a régressé à l'arrêt du médicament. En outre, une pancréatite «induite par une cholélithiase» a été rapportée chez des patients sous traitement de longue durée avec Sandostatine.
  • +Effets cardiovasculaires indésirables
  • +Une bradycardie est un effet indésirable fréquent lors du traitement par des analogues de la somastatine. Un ajustement de la dose de médicaments tels que les bêtabloquants, les antagonistes du calcium ou médicaments destinés au contrôle du bilan hydro-électrolytique peut s'avérer nécessaire.
  • +Chez les patients ayant reçu de l'octréotide par bolus intraveineux (50 µg par bolus suivi par une perfusion de 50 µg/h) ou sous forme d'une perfusion continue fortement dosée (100 µg/h), des cas de blocs AV (y compris blocs AV complets) ont été rapportés. Les patients qui reçoivent une forte dose d'octréotide par voie i.v. doivent par conséquent être suivis de près. Un débit de perfusion de 50 µg/h ne doit pas être dépassé.
  • +Chez les patients atteints d'acromégalie et de tumeurs carcinoïdes, des modifications de l'ECG telles qu'un allongement de QT, une déviation de l'axe, une repolarisation précoce, un faible voltage, une transition R/S, une propagation précoce de l'onde R et des modifications non spécifiques des ondes ST-T, ont également été observées. Le lien entre ces événements et l'octréotide n'a pas été clairement démontré, car beaucoup de ces patients souffraient d'une cardiopathie sous-jacente.
  • +Tumeurs endocrines GEP
  • +Pendant le traitement de tumeurs endocrines gastro-entéro-pancréatiques (GEP), on a observé, dans de rares cas, une disparition soudaine de l'amélioration des symptômes obtenue avec Sandostatine et la réapparition de symptômes sévères.
  • +Réactions d'hypersensibilité
  • +Suite à la commercialisation, une hypersensibilité et des réactions allergiques ont été rapportées. Celles-ci étaient essentiellement accompagnées de réactions cutanées, la bouche et les voies respiratoires étaient rarement touchées. Des cas isolés de choc anaphylactique ont été rapportés.
  • +Précautions particulières
  • +Des taux sanguins de vitamine B12 plus faibles et des taux anormaux lors du test de Schilling ont été observés chez certains patients traités par l'octréotide. Chez les patients présentant des antécédents de carence en vitamine B12, il est recommandé pendant le traitement par Sandostatine de surveiller les taux de vitamine B12.
  • +La fonction thyroïdienne devra être surveillée chez les patients traités à long terme par l'octréotide.
  • +L'octréotide peut modifier l'absorption des graisses alimentaires chez certains patients. On peut notamment enregistrer une augmentation de l'excrétion de graisses dans les selles, mais rien n'indique à ce jour que le traitement par l'octréotide, même à long terme, entraîne une carence nutritionnelle due à une malabsorption.
  • +Le bénéfice thérapeutique d'une baisse du taux de GH («Growth hormone») et la normalisation de la concentration de l'IGF-1 («Insulin-like growth factor») peuvent éventuellement rétablir la fertilité chez les patientes atteintes d'acromégalie. En cas d'indication, il faut recommander aux patientes en âge de procréer d'utiliser des méthodes contraceptives appropriées pendant un traitement par l'octréotide (voir «Grossesse, Allaitement»).
  • +Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par volume de dose, c'est-à-dire qu'il est pratiquement «sans sodium».
  • -Il a été constaté que l'octréotide réduisait la résorption intestinale de ciclosporine et ralentissait celle de cimétidine.
  • +L'octréotide réduit la résorption intestinale de ciclosporine et ralentit celle de cimétidine.
  • -Un nombre limité de cas publiés font penser que les analogues de la somatostatine pourraient diminuer la clairance métabolique de substances métabolisées par les enzymes du cytochrome CYP3A4. Ceci est attribué à la suppression de l'hormone de croissance. Étant donné qu'on ne peut exclure un effet semblable avec l'octréotide, d'autres substances également métabolisées principalement par le système P450 et ayant une marge thérapeutique réduite (telle que quinidine, terfénadine) doivent être administrées avec une grande prudence.
  • +Un nombre limité de cas publiés font penser que les analogues de la somatostatine pourraient diminuer la clairance métabolique de substances métabolisées par les enzymes du cytochrome P450. Ceci est attribué à la suppression de l'hormone de croissance. Étant donné qu'on ne peut exclure un effet semblable avec l'octréotide, d'autres substances également métabolisées principalement par le CYP3A4 et présentant une marge thérapeutique réduite (telle que quinidine, terfénadine) doivent être administrées avec une grande prudence.
  • -Grossesse/Allaitement
  • +Utilisation concomitante d'agents radiothérapeutiques couplés à des analogues de la somastatine (ce que l'on appelle les radionucléides thérapeutiques par récepteurs peptidiques, PRRT)
  • +La somastatine et ses analogues tels que l'octréotide, par exemple, se lie de manière compétitive aux récepteurs de la somastatine et peuvent affecter l'efficacité d'agents radiothérapeutiques correspondants (comme par exemple le (177Lu) oxodotréotide. Par conséquent, il ne faut pas administrer Sandostatine au cours des 24 heures précédant l'application d'un PRRT.
  • +Grossesse, allaitement
  • -On ignore si l'octréotide a des effets sur la fertilité. Chez les rats mâles et femelles, l'octréotide en dose de 1 mg/kg/jour n'a eu aucun impact sur la fertilité (voir «Données précliniques»).
  • +On ignore si l'octréotide a des effets sur la fertilité humaine. Chez les rats mâles et femelles, l'octréotide en dose de 1 mg/kg/jour n'a eu aucun impact sur la fertilité (voir «Données précliniques»).
  • -Aucune expérience n'a été rapportée quant à l'influence de Sandostatine sur l'aptitude à la conduite et à la commande de machines.
  • +Aucune expérience n'a été rapportée quant à l'influence de Sandostatine sur l'aptitude à la conduite ou l'utilisation de machines.
  • -On peut enregistrer une augmentation de l'excrétion de graisses dans les selles, mais rien n'indique à ce jour que le traitement par l'octréotide, même à long terme, entraîne une carence nutritionnelle due à une malabsorption.
  • -Les effets indésirables gastro-intestinaux peuvent être réduits en pratiquant les injections dans la mesure du possible à distance des repas, c.-à-d. entre les repas ou le soir avant le coucher.
  • -Vésicule biliaire et évènements touchant la vésicule biliaire
  • -Les analogues de la somatostatine inhibent la contractilité de la vésicule biliaire et réduisent la sécrétion de bile, ce qui peut conduire à des anomalies de la vésicule biliaire ou à la formation de boue biliaire (sludge). L'incidence de la formation d'une lithiase biliaire lors d'un traitement par Sandostatine est estimée à 15-30%. Dans la population générale, cette valeur est d'environ 5-20%. La survenue d'une lithiase biliaire chez des patients sous Sandostatine est généralement asymptomatique; une lithiase biliaire symptomatique doit être traitée par litholyse à base d'acides biliaires ou être éliminée par intervention chirurgicale.
  • -Pancréatite
  • -Dans de très rares cas, une pancréatite aiguë a été rapportée dans les premières heures ou jours d'un traitement par Sandostatine et a régressé à l'arrêt du médicament. En outre, une pancréatite induite par une cholélithiase a été rapportée chez des patients sous traitement de longue durée avec Sandostatine.
  • -Affections cardiaques
  • -La bradycardie est un effet secondaire fréquent lors du traitement avec des analogues de la somatostatine. Chez les patients atteints d'acromégalie et de tumeurs carcinoïdes, des modifications de l'ECG telles qu'un allongement de QT, une déviation de l'axe, une repolarisation précoce, un faible voltage, une transition R/S, une propagation précoce de l'onde R et des modifications non spécifiques des ondes ST-T, ont été observées. Le lien entre ces événements et l'octréotide n'a pas été clairement démontré, car beaucoup de ces patients souffraient d'une cardiopathie sous-jacente (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -Hypersensibilité et réactions anaphylactiques
  • -Suite à la commercialisation, une hypersensibilité et des réactions allergiques ont été rapportées. Celles-ci étaient essentiellement accompagnées de réactions cutanées, la bouche et les voies respiratoires étaient rarement touchées. Des cas isolés de choc anaphylactique ont été rapportés.
  • -Ci-après, les effets indésirables observés dans les études cliniques ou l'observation du marché sur l'utilisation de l'octréotide, ont été répertoriés selon le système de classification organique MedDRA et leur fréquence. Les fréquences sont régies par la convention suivante: très fréquents (≥1/10); fréquents (≥1/100, <1/10); occasionnels (≥1/1000, <1/100); rares (≥1/10'000, <1/1000); très rares (<1/10'000); non connus (basé essentiellement sur des signalements spontanés lors de la surveillance du marché, la fréquence précise ne peut pas être estimée).
  • +Ci-après, les effets indésirables observés dans les études cliniques ou l'observation du marché sur l'utilisation de l'octréotide, ont été répertoriés selon le système de classification organique MedDRA et leur fréquence. Les fréquences sont régies par la convention suivante: très fréquents (≥1/10); fréquents (≥1/100 à < 1/10); occasionnels (≥1/1000 à < 1/100); rares (≥1/10 000 à < 1/1000); très rares (< 1/10 000); fréquence inconnue (basé essentiellement sur des signalements spontanés lors de la surveillance du marché, la fréquence précise ne peut pas être estimée).
  • -Non connues: Thrombopénie.
  • +Fréquence inconnue: Thrombopénie.
  • -Non connues: Réactions d'hypersensibilité y compris les réactions anaphylactiques.
  • +Fréquence inconnue: Réactions d'hypersensibilité y compris les réactions anaphylactiques.
  • -Très fréquents: Hyperglycémie (10,8%).
  • +Très fréquents: Hyperglycémie (10.8%).
  • -Très fréquentes: Céphalées (12,4%).
  • +Très fréquentes: Céphalées (12.4%).
  • -Non connues: Arythmies.
  • +Fréquence inconnue: Arythmies.
  • -Très fréquentes: Diarrhée (26,1%), douleurs abdominales (24,2%), nausées (14,3%), flatulences (14,2%), constipation (12,7%).
  • +Très fréquentes: Diarrhée (26.1%), douleurs abdominales (24.2%), nausées (14.3%), flatulences (14.2%), constipation (12.7%).
  • -Non connues: Pancréatite aiguë.
  • +Fréquence inconnue: Pancréatite aiguë.
  • -Très fréquentes: Cholélithiase (12,0%).
  • +Très fréquentes: Cholélithiase (12.0%).
  • -Non connues: Phosphatase alcaline élevée dans le sang, gamma-glutamyltranspeptidase élevée, ictére, cholestase, ictère cholestatique, hépatite cholestatique, hépatite aigue sans cholestase.
  • +Fréquence inconnue: Phosphatase alcaline élevée dans le sang, gamma-glutamyltranspeptidase élevée, ictére, choléstase, ictère cholestatique, hépatite cholestatique, hépatite aigue sans cholestase.
  • -Non connues: Urticaire.
  • +Fréquence inconnue: Urticaire.
  • +L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
  • +
  • -Un nombre limité de cas de surdosages accidentels de Sandostatine chez l'adulte et l'enfant a été rapporté. Chez l'adulte, les doses allaient de 2'400 à 6'000 µg/jour, administrés en perfusion continue (100-250 µg/h) ou par voie sous-cutanée (1'500 µg/3×d). Les symptômes annoncés ont été: arythmie, hypotension, arrêt cardiaque, hypoxie cérébrale, pancréatite, stéatose hépatique, diarrhée, faiblesse, léthargie, amaigrissement, hépatomégalie, acidose lactique.
  • -Chez l'enfant, les doses allaient de 50 à 3'000 µg/jour, administrés en perfusion continue (2.1-500 µg/h) ou par voie sous-cutanée (50-100 µg).Le seul effet indésirable déclaré a été une hyperglycémie légère.
  • -Aucun effet indésirable inattendu n'a été déclaré chez les patients cancéreux qui avaient reçu Sandostatine à des doses de 3'000-30'000 µg/d par voie sous-cutanée, administrés en doses partielles.
  • +Symptômes
  • +Un nombre limité de cas de surdosages accidentels de Sandostatine chez l'adulte et l'enfant a été rapporté. Chez l'adulte, les doses allaient de 2 400 à 6 000 µg/jour, administrés en perfusion continue (100250 µg/h), par bolus (50 µg suivi d'une perfusion continue) ou par voie sous-cutanée (1 500 µg/3×d). Les symptômes annoncés ont été: bloc AV (y compris des cas de blocs AV complets), arythmies, hypotension, arrêt cardiaque, hypoxie cérébrale, pancréatite, stéatohépatite, diarrhée, faiblesse, léthargie, amaigrissement, hépatomégalie et acidose lactique.
  • +Chez l'enfant, les doses allaient de 50 à 3 000 µg/jour, administrés en perfusion continue (2.1500 µg/h) ou par voie sous-cutanée (50100 µg).Le seul effet indésirable déclaré a été une hyperglycémie légère.
  • +Aucun effet indésirable inattendu n'a été déclaré chez les patients cancéreux qui avaient reçu Sandostatine à des doses de 3 000–30 000 µg/d par voie sous-cutanée, administrés en doses partielles.
  • -Le traitement du surdosage de Sandostatine est symptomatique.
  • +Le traitement du surdosage de Sandostatine est symptomatique. En cas d'administration intraveineuse de l'octréotide, une surveillance d'ECG étroite est nécessaire.
  • -Code ATC: H01CB02
  • -Mécanisme d'action/Pharmacodynamique
  • +Code ATC
  • +H01CB02
  • +Mécanisme d'action
  • -Chez les patients acromégaliques, Sandostatine diminue les taux plasmatiques de GH et de IGF-1. Une diminution d'au moins 50% des taux sériques, et dans la moitié des cas une réduction jusqu'à <5 ng/ml des taux sériques de GH, ont été observés chez jusqu'à 90% des patients.
  • +Chez les patients acromégaliques, Sandostatine diminue les taux plasmatiques de GH et de IGF-1. Une diminution d'au moins 50% des taux sériques, et dans la moitié des cas une réduction jusqu'à < 5 ng/ml des taux sériques de GH, ont été observés chez jusqu'à 90% des patients.
  • -En raison de ses divers effets endocriniens, Sandostatine modifie plusieurs paramètres cliniques chez les patients porteurs de tumeurs fonctionnelles du système endocrinien gastroentéropancréatique. Une amélioration considérable a été observée chez les patients présentant des symptômes graves dus à leurs tumeurs, et ce en dépit de traitements antérieurs (chirurgie, embolisation de l'artère hépatique et diverses chimiothérapies telles que la streptozocine et le 5-fluoro-uracile).
  • +En raison de ses divers effets endocriniens, Sandostatine modifie plusieurs paramètres cliniques chez les patients porteurs de tumeurs fonctionnelles du système endocrinien gastroentéropancréatique. Une amélioration considérable est possible chez les patients présentant des symptômes graves dus à leurs tumeurs, et ce en dépit de traitements antérieurs (chirurgie, embolisation de l'artère hépatique et diverses chimiothérapies telles que la streptozocine et le 5fluorouracile).
  • +Pharmacodynamique
  • +Efficacité clinique
  • +
  • -Sandostatine peut entraîner une amélioration des symptômes, notamment du flush et de la diarrhée, accompagnée dans certains cas d'une baisse du taux plasmatique de sérotonine et d'une réduction de l'excrétion urinaire d'acide 5-hydroxy-indolacétique. Si ce traitement reste inefficace, il est recommandé de ne pas le poursuivre au-delà d'une semaine.
  • +Sandostatine peut entraîner une amélioration des symptômes, notamment du flush et de la diarrhée, accompagnée dans certains cas d'une baisse du taux plasmatique de sérotonine et d'une réduction de l'excrétion urinaire d'acide 5hydroxyindolacétique. Si ce traitement reste inefficace, il est recommandé de ne pas le poursuivre audelà d'une semaine.
  • -Le volume de distribution est de 0.27 l/kg et la clairance totale de 160 ml/min. La fixation aux protéines plasmatiques s'élève à 65%. L'octréotide ne se lie que dans une faible proportion aux cellules sanguines.
  • +Le volume de distribution est de 0.27 l/kg, la clairance totale de 160 ml/min. La fixation aux protéines plasmatiques s'élève à 65%. L'octréotide ne se lie que dans une faible proportion aux cellules sanguines.
  • +Métabolisme
  • +La métabolisation se déroule selon le métabolisme général des protéines.
  • +
  • -L'octréotide et ses métabolites n'ont montré aucun potentiel mutagène in-vitro.
  • -In-vivo, les recherches n'ont montré aucune activité clastogène sur la moelle osseuse de souris qui ont été traitées avec l'octréotide par voie i.v. (Test micronucleus) ni d'évidence de génotoxicité chez les souris mâles (Test ADN).
  • -Carcinognicité/toxicité chronique
  • +L'octréotide et ses métabolites n'ont montré aucun potentiel mutagène in vitro.
  • +In vivo, les recherches n'ont montré aucune activité clastogène sur la moelle osseuse de souris qui ont été traitées avec l'octréotide par voie i.v. (Test micronucleus) ni d'évidence de génotoxicité chez les souris mâles (Test ADN).
  • +Carcinogénicité/toxicité en cas d'administration répétée
  • -Remarque
  • -Les médicaments doivent être tenus hors de la portée des enfants.
  • -Remarques sur la conservation
  • +Stabilité
  • -Remarques concernant le stockage
  • -Le médicament doit être conservé au réfrigérateur (2-8 °C) et à l'abri du gel et de la lumière.
  • +Remarques particulières concernant le stockage
  • +Conserver au réfrigérateur (28 °C) et à l'abri du gel et de la lumière.
  • -Remarques sur la manipulation
  • -Administration sous-cutanée: Les patients qui doivent procéder eux-mêmes à l'injection s.c. du médicament recevront des instructions précises de la part du médecin ou du/de la spécialiste médicale.
  • +Les médicaments doivent être conservés hors de portée des enfants.
  • +Remarques concernant la manipulation
  • +Administration sous-cutanée: les patients qui doivent procéder eux-mêmes à l'injection s.c. du médicament recevront des instructions précises de la part du médecin ou du/de la spécialiste médicale.
  • -Sandostatine (acétate d'octréotide) dilué dans une solution physiologique stérile de NaCl 0.9% ou de glucose 5% glucose est physiquement et chimiquement stable pendant 24 h. Comme Sandostatine peut influencer l'homéostasie du glucose, il est préférable d'utiliser une solution de NaCl 0.9% plutôt qu'une solution de glucose. Les solutions diluées sont physiquement et chimiquement stables pendant 24 h à une température au-dessous de 25 °C, cependant, pour des raisons de pureté microbienne, il est recommandé de les utiliser immédiatement. Au cas où la solution ne serait pas utilisée immédiatement, l'utilisateur est tenu de la conserver à 2-8 °C. Avant l'administration il faut à nouveau amener la solution à température ambiante. La durée entre la reconstitution, dilution avec solution de perfusion, entreposage au réfrigérateur et finalisation de l'administration ne doit pas dépasser 24 h.
  • +Sandostatine (acétate d'octréotide) dilué dans une solution physiologique stérile de NaCl 0.9% ou de glucose 5% glucose est physiquement et chimiquement stable pendant 24 h. Comme Sandostatine peut influencer l'homéostasie du glucose, il est préférable d'utiliser une solution de NaCl 0.9% plutôt qu'une solution de glucose. Les solutions diluées sont physiquement et chimiquement stables pendant 24 h à une température au-dessous de 25 °C, cependant, pour des raisons de pureté microbienne, il est recommandé de les utiliser immédiatement. Au cas où la solution ne serait pas utilisée immédiatement, l'utilisateur est tenu de la conserver à 28 °C. Avant l'administration il faut à nouveau amener la solution à température ambiante. La durée entre la reconstitution, dilution avec solution de perfusion, entreposage au réfrigérateur et finalisation de l'administration ne doit pas dépasser 24 h.
  • -49137 (Swissmedic).
  • +49 137 (Swissmedic)
  • -Novartis Pharma Schweiz AG, Risch; Domicile: 6343 Rotkreuz.
  • +Novartis Pharma Schweiz AG, Risch; Domicile: 6343 Rotkreuz
  • -Décembre 2017.
  • +Juillet 2021
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