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Accueil - Information professionnelle sur Targocid 200 mg - Changements - 14.11.2017
68 Changements de l'information professionelle Targocid 200 mg
  • -Poudre et solvant pour solution injectable/Perfusion.
  • -
  • +Poudre et solvant pour solution injectable/perfusion ou solution buvable.
  • +Traitement parentéral:
  • +Targocid est indiqué chez les adultes et les enfants dès la naissance pour le traitement parentéral des infections suivantes:
  • +
  • -·endocardite,
  • -·ostéomyélite,
  • -·infections des voies respiratoires,
  • +·endocardite infectieuse,
  • +·infection ostéoarticulaire
  • +·infections des voies respiratoires
  • -·septicémie,
  • +·péritonite associée à une dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA),
  • +·septicémie.
  • -Veuillez consulter les recommandations officielles pour l'emploi approprié des antibiotiques, en particulier les recommandations visant à réduire l'augmentation de la résistance contre les antibiotiques.
  • +Le spectre d'activité antibactérienne de la teicoplanine est étroit (Gram positif) et la Teicoplanine doit le plus souvent être administrée en association à d'autres antibiotiques. Un traitement par teicoplanine en monothérapie n'est pas envisageable, sauf dans certaines infections si le germe est déjà identifié, et s'il est sensible à la teicoplanine ou s'il existe une forte probabilité que le germe soit sensible à la teicoplanine.
  • +Veuillez consulter les recommandations officielles pour l'emploi approprié des antibiotiques, en particulier les recommandations visant à réduire l'augmentation de la résistance contre les antibiotiques. Il est recommandé que le diagnostic et le début du traitement par Targocid aient lieu à l'hôpital sous la supervision d'un spécialiste.
  • -·intraveineuse: injection lente 1 min. ou en perfusion pendant 30 min.;
  • +·intraveineuse: injection lente 1 min. ou en perfusion pendant 30 min;
  • -La posologie doit être determinée individuellement et il faut maintenir des taux plasmatiques de plus de 20 mg/l.
  • +La posologie doit être déterminée individuellement et il faut maintenir des taux plasmatiques de plus de 20 mg/l.
  • -On recommande l'association à un aminoglycoside pour les patients porteurs de prothèse valvulaires cardiaques.
  • +On recommande l'association à un aminoglycoside pour les patients porteurs de prothèse valvulaire cardiaque.
  • -Pendant 10 jours: 2× 100 mg p.o./jour (toutes les 12 heures).
  • -Insuffisance rénale
  • +Pendant 10 jours: 2× 100 mg p.o./jour (toutes les 12 heures)
  • +Insuffisance rénale:
  • -Le traitement oral des entérocolites pseudomembraneuses provoquées par Clostridium. difficile est recommandé pour un minimum de 10 jours.
  • +Le traitement oral des entérocolites pseudomembraneuses provoquées par Clostridium difficile est recommandé pour un minimum de 10 jours.
  • -En l'absence de données cliniques, Targocid ne doit pas être injecté dans l'espace sous-arachnoïdien.
  • +En l'absence de données cliniques, Targocid ne doit pas être injecté dans l'espace sous-arachnoïdien en raison du risque de convulsions.
  • -En cas d'hypersensibilité connue à l'égard de la vancomycine, n'employer Targocid qu'avec prudence; une allergie croisée est possible. Un «Red Man Syndrome» sous vancomycine n'est pas une contre-indication pour Targocid.
  • -En cas d'insuffisancenale une adaptation des doses est nécessaire et le traitement doit être suivi avec prudence (voir «Posologies spéciales»).
  • -En cas de traitement plus long que d'habitude, il s'agira de contrôler de routine la formule sanguine, les fonctions hépatiques, rénales et auditives spécialement en cas d'insuffisance rénale et/ou de traitement simultané ou antérieur par des médicaments neuro- et/ou néphrotoxiques, comme les aminoglycosides, la colistine, l'amphotéricine, la ciclosporine, le cisplatine, le furosémide, ou l'acide étacrynique. (Il n'y a pas de toxicité synergique en cas d'association à Targocid).
  • +Réactions d'hypersensibilité
  • +Des réactions d'hypersensibilité graves, engageant le pronostic vital et parfois fatales ont été rapportées avec la teicoplanine (par ex. choc anaphylactique). En cas de survenue d'une réaction allergique à la teicoplanine, le traitement doit être immédiatement arrêté et des mesures d'urgence adéquates doivent être prises.
  • +La teicoplanine doit être administrée avec prudence chez les patients présentant une hypersensibilité connue à la vancomycine, car des réactions d'hypersensibilité croisée, y compris un choc anaphylactique fatal, peuvent survenir.
  • +Cependant, un antécédent de «syndrome de l'homme rouge» avec la vancomycine n'est pas une contre-indication à l'utilisation de la teicoplanine.
  • +Réactions liées à la perfusion
  • +Un «syndrome de l'homme rouge» (ensemble de symptômes comportant prurit, urticaire, érythème, œdème de Quincke, tachycardie, hypotension, dyspnée) a été observé dans de rares cas (et ce, dès la première dose).
  • +Le ralentissement ou l'arrêt de la perfusion peut entraîner la disparition de cesactions. Les réactions liées à la perfusion peuvent être limitées si la dose quotidienne n'est pas injectée en bolus mais perfusée sur 30 minutes.
  • +Réactions bulleuses sévères
  • +Des réactions cutanées engageant le pronostic vital voire fatales (syndrome de Stevens-Johnson [SSJ] et nécrolyse épidermique toxique [NET]) ont été rapportées lors de l'utilisation de la teicoplanine. Si des symptômes ou signes de SSJ ou de NET (par ex. éruption cutanée progressive, souvent avec des phlyctènes ou des lésions muqueuses) sont présents, le traitement par teicoplanine doit être arrêté immédiatement.
  • +Spectre d'activité antibactérienne
  • +Le spectre d'activité antibactérienne de la teicoplanine est étroit (Gram positif) et la teicoplanine doit le plus souvent être administrée en association à d'autres antibiotiques. Un traitement par teicoplanine en monothérapie n'est pas envisageable, sauf dans certaines infections si le germe est déjà identifié, et s'il est sensible à la teicoplanine ou s'il existe une forte probabilité que le germe soit sensible à la teicoplanine.
  • +L'utilisation rationnelle de la teicoplanine doit tenir compte du spectre d'activité antibactérien, du profil de sécurité et de la pertinence d'un traitement antibactérien standard pour le patient. Sur cette base, il est attendu que la teicoplanine soit le plus souvent administrée pour le traitement d'infections sévères chez des patients pour lesquels un traitement standard est jugé inadéquat.
  • +Dose de charge
  • +Du fait que les données de sécurité sont limitées, lorsque la teicoplanine est administrée à la dose de 12 mg/kg de poids corporel deux fois par jour, les patients doivent être particulièrement surveillés afin de rechercher d'éventuels effets indésirables. Lors de ce traitement, la créatininémie doit être surveillée, en plus du bilan hématologique périodique recommandé.
  • +La teicoplanine ne doit pas être administrée par voie intraventriculaire, en raison du risque de convulsion;
  • +Thrombopénie
  • +Des cas de thrombopénie ont été rapportés avec la teicoplanine. Des bilans hématologiques périodiques sont recommandés durant le traitement, dont une numération-formule sanguine complète.
  • +Néphrotoxicité
  • +Des cas d'insuffisance rénale ont été rapportés chez des patients traités par teicoplanine (voir rubrique «Effets indésirables»). Les patients insuffisants rénaux et/ou recevant la teicoplanine en association ou séquentiellement avec d'autres médicaments présentant un potentiel néphrotoxique connu (aminosides, colistine, amphotéricine B, ciclosporine et cisplatine) doivent être attentivement surveillés, et des tests de l'audition réalisés.
  • +La teicoplanine est principalement excrétée par voie rénale, la posologie doit donc être adaptée chez les patients insuffisants rénaux (voir rubrique«Posologie/Mode d'emploi»).
  • +Ototoxicité
  • +Comme avec les autres glycopeptides, une ototoxicité (surdité et acouphènes) a été rapportée chez des patients traités par teicoplanine (voir rubrique «Effets indésirables»). Les patients chez qui des signes et symptômes d'altération de l'audition ou des troubles de l'oreille interne apparaissent durant un traitement par teicoplanine doivent être attentivement évalués et surveillés, particulièrement en cas de traitement prolongé et d'insuffisance rénale. Les patients recevant la teicoplanine en association ou séquentiellement avec d'autres médicaments présentant un potentiel neurotoxique/ototoxique connu (aminosides, ciclosporine, cisplatine, furosémide et acide étacrynique) doivent être attentivement surveillés, et le bénéfice de la teicoplanine doit être évalué si l'audition se dégrade.
  • +Des précautions particulières doivent être prises lors de l'administration de la teicoplanine à des patients recevant un traitement concomitant ototoxique et/ou néphrotoxique, pour lequel une surveillance régulière hématologique, hépatique et rénale est recommandée.
  • +Surinfection
  • +Comme avec les autres antibiotiques, un traitement par teicoplanine, particulièrement s'il est prolongé, peut induire la prolifération d'autres micro-organismes non sensibles. Des mesures appropriées doivent être prises en cas de surinfection au cours du traitement.
  • -Au cours d'études cliniques, de nombreux patients ont reçu Targocid en même temps que d'autres antibiotiques, antihypertenseurs, traitements à visée cardiaque, antidiabétiques et anesthésiques sans aucun indice en faveur d'interactions. En particulier, il n'y pas eu d'indice d'un synergisme oto- ou néphrotoxique chez les patients qui ont reçu simultanément un aminoglycoside.
  • -Dans des études chez l'animal, aucune interaction avec le diazépam, le thiopental, la morphine, l'halothane ou des substances agissant comme blocs neuromusculaires.
  • +Au cours d'études cliniques, de nombreux patients ont reçu Targocid en même temps que d'autres antibiotiques, antihypertenseurs, traitements à visée cardiaque, antidiabétiques et anesthésiques sans aucun indice en faveur d'interactions.
  • +Les solutions de teicoplanine et d'aminoglycoside sont incompatibles et ne doivent pas être mélangées pour injection. Cependant, ils sont compatibles dans le liquide de dialyse et peuvent être utilisés librement dans le traitement de la péritonite liée à une dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA).La teicoplanine doit être utilisée avec précaution lorsqu'elle est utilisée en même temps que ou séquentiellement avec des médicaments connus pour leurs effets néphrotoxique ou ototoxique. Par exemple les aminoglycosides, colistine, amphotéricine B, ciclosporine, cisplatine, furosémide et acide étacrynique.
  • +Il n'y pas eu d'indice d'un synergisme oto- ou néphrotoxique chez les patients qui ont reçu simultanément un aminoglycoside.
  • +Dans des études chez l'animal, aucune interaction avec le diazépam, le thiopental, la morphine, l'halothane ou des substances agissant comme blocs neuromusculaires n'a été observée.
  • -On ne dispose pas de données cliniques chez la femme enceinte.
  • -Dans les études de reproduction chez l'animal, Targocid n'a eu aucune répercussion sur la fertilité, et ne s'est avéré ni tératogène ni embryotoxique.
  • -En cas de grossesse certaine ou probable, de même qu'en période d'allaitement, il ne faut malgré tout pas avoir recours à Targocid, sauf en cas de nécessité claire.
  • -On ignore encore s'il passe le placenta ou dans le lait maternel.
  • +Grossesse
  • +Il existe des données limitées sur l'utilisation de la teicoplanine chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction à fortes doses (voir section «Données précliniques»). Le risque potentiel pour l'Homme est inconnu.
  • +La teicoplanine ne doit donc pas être utilisée au cours de la grossesse sauf en cas de nécessité absolue. Un risque potentiel de lésions de l'oreille interne et de lésions rénales chez le fœtus ne peut être exclu (voir sections «Mises en garde et précautions» et «Données précliniques»).
  • +Allaitement
  • +On ne sait pas si la teicoplanine est excrétée dans le lait maternel. Il n'existe pas de données suffisantes sur l'excrétion de la teicoplanine dans le lait animal. La décision de continuer/interrompre l'allaitement ou de continuer/interrompre le traitement par teicoplanine doit être prise en prenant en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme.
  • -Des vertiges et de l'obnubilation doivent être prises en considération.
  • +Targocid a une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
  • +La teicoplanine peut provoquer des sensations vertigineuses et des céphalées. L'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines peut être affectée. Les patients ressentant ces effets indésirables ne doivent pas conduire de véhicule ni utiliser de machine.
  • -Pour la classification de la fréquence des effets indésirables, les definitions suivantes sont utilisées: «très fréquents» (≥10%), «fréquents» (≥1,0%, <10%), «occasionnels» (≥0,1%, <1,0%), «rares» (≥0,01%, <0,1%), «très rares» (<0,01%).
  • -Les effets indésirables suivants, ou effets secondaires, sont apparus au cours d'un traitement par Targocid (les pourcentages se réfèrent à 1'431 patients):
  • +Pour la classification de la fréquence des effets indésirables, les définitions suivantes sont utilisées: «très fréquents» (≥1/10), «fréquents» (<1/10, ≥1/100), «occasionnels» (<1/100, ≥1/1000), «rares» (<1/1000, ≥1/10'000), «très rares» (<1/10'000), «cas isolés»: (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
  • -Troubles de la circulation sanguine et lymphatique:
  • +Rare: abcès.
  • +Affections hématologiques et du système lymphatique
  • -Troubles du système immunitaire:
  • -Voir «Peau et annexe».
  • -Cas isolés de rigidité, de bronchospasme, d'angioœdème et de réactions anaphylactiques/choc anaphylactique.
  • -Toubles du système nerveux:
  • +Affections du système immunitaire:
  • +Cas isolés de rigidité, de bronchospasme, d'angio-œdème et de réactions anaphylactiques/choc anaphylactique (voir «Affections de la peau et du tissu sous-cutané») Drug reaction avec symptome systémique et éosinophilie (DRESS),
  • +Affections du système nerveux:
  • -Inconnu: convulsions
  • -Troubles de l'oreille et du conduit auditif:
  • -Occasionnel: hypoacousie peu prononcée, bourdonnements d'oreille ou altération de la fonction vestibulaire 0,4%.
  • -Troubles gastro-instinaux:
  • +Cas isolés: convulsions.
  • +Affections de l'oreille et du conduit auditif:
  • +Occasionnel: hypoacousie peu prononcée, surdité, bourdonnements d'oreille ou altération de la fonction vestibulaire 0,4%.
  • +Affections gastro-intestinales:
  • -Troubles hépato-billiaires:
  • +Affections hépatobilliaires:
  • -Occasionnel: hépatite choléstatique 0,1%.
  • -Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés:
  • +Occasionnel: hépatite cholestatique 0,1%.
  • +Affections de la peau et du tissu souscutané:
  • -Rares: les accidents sous perfusion, tels qu'érythème ou flush tronculaire, chez des patients jamais encore traités par la teicoplanine. Lors d'une réexposition avec un débit de perfusion et/ou une concentration en teicoplanine inférieurs, ces accidents ne se sont pas reproduits. Ils n'ont pas été spécifiques d'une concentration ni d'un débit de perfusion quelqonques.
  • -Cas isolés: dermatite exfoliatrice, de nécrolyse épidermique toxique et d'érythème polymorphe ainsi que de syndrome de Stevens-Johnson.
  • -Troubles rénaux et urinaires:
  • +Rares: les accidents liés à la perfusion, tels qu'érythème ou flush tronculaire appelés syndrome de l'homme rouge («Red man syndrome»), chez des patients jamais encore traités par la teicoplanine. Lors d'une réexposition avec un débit de perfusion et/ou une concentration en teicoplanine inférieurs, ces accidents ne se sont pas reproduits. Ils n'ont pas été spécifiques d'une concentration ni d'un débit de perfusion quelconques.
  • +Cas isolés: dermatite exfoliatrice, nécrolyse épidermique toxique et érythème polymorphe ainsi que syndrome de Stevens-Johnson.
  • +Affections du rein et des voies urinaires:
  • -Fréquents: douleur 1,5%.
  • -Occasionnel: phlébite 0,9%, érythème 0.3%, abcès au site d'injection après administration i.m.
  • +Fréquents: douleur 1,5%, fièvre.
  • +Occasionnel: thrombophlébite 0,9%, érythème 0.3%, abcès au site d'injection après administration i.m.
  • +Cas isolés: frissons.
  • +
  • -Le traitement d'un surdosage est symptomatique. Targocid n'est pas dialysable.
  • -Deux enfants de quatre et huit ans en agranulocytose ont reçu par mégarde plusieurs doses de 100 mg/kg/jour. Malgré de très hautes concentrations plasmatiques (jusqu'à 300 mg/l), aucun symptôme ni examen de laboratoire pathologiques ne sont apparus.
  • +Symptômes:
  • +Deux enfants de quatre et huit ans en agranulocytose ont reçu par mégarde plusieurs doses de 100 mg/kg/jour. Malgré de très hautes concentrations plasmatiques (jusqu'à 300 mg/l), aucun symptôme ni examen de laboratoire pathologiques ne sont apparus. Dans un cas, une agitation est apparue chez un nouveau-né âgé de 29 jours qui avait reçu 400 mg par voie intraveineuse (95 mg/kg).
  • +Prise en charge:
  • +Le traitement d'un surdosage de teicoplanine doit être symptomatique.
  • +La teicoplanine n'est pas éliminée par hémodialyse et ne l'est que lentement par dialyse péritonéale.
  • -Targocid est un glycopeptide dont le spectre d'action est représenté par les bactéries à gram positif aérobies et anaérobies.
  • -L'activité antibactérienne procède de l'inhibition de la synthèse de la paroi cellulaire.
  • +La teicoplanine est un glycopeptide qui inhibe la croissance des bactéries sensibles (à gram positif aérobies et anaérobies) en interférant avec la synthèse de leur paroi cellulaire au niveau d'un site différent de celui qui est affecté par les bêta-lactamines. La synthèse du peptidoglycane est bloquée par une liaison spécifique à des résidus D-alanyl-D-alanine.
  • -En général, l'activité de la teicoplanine est celle d'un bactéricide. Dans certains cas exceptionnels, (entérocoques, listeria monocytogènes et staphylocoques à coagulase négatif isolés), la teicoplanine a une action bactériostatique.
  • +En général, l'activité de la teicoplanine est celle d'un bactéricide. Dans certains cas exceptionnels (entérocoques, listeria monocytogènes et staphylocoques à coagulase négatif isolés), la teicoplanine a une action bactériostatique.
  • -Concentrations minimales inhibitrices des bactéries sensibles:
  • -Espèce CMI 90 mg/l
  • -Staphylococcus aureus 0,39-3,12
  • -Staphylococcus epidermis 1,50-12,50
  • -Streptococcus pyogenes 0,03-0,2
  • -Streptococcus groupes B, C, E, F, G 0,12-0,2
  • -Streptococcus groupe D 0,20-3,10
  • -Streptococcus pneumoniae 0,10-0,20
  • -Corynebacterium JK 0,80-1,60
  • -Clostridium difficile 0,12-0,80
  • -Listeria monocytogenes 0,80
  • -
  • -Les tests de sensibilité sont effectués par la méthode Kirby-Bauer avec des disques de 6 mm (avec une charge de 30 µg de teicoplanine).
  • -Les zones d'inhibition suivantes représentent les valeurs normales (Valeurs CLSI):
  • -zone d'inhibition ≥14 mm: souche sensible
  • -zone d'inhibition >10-<14 mm: souche relativement sensible
  • -zone d'inhibition ≤10 mm: souche résistante
  • -La teicoplanine n'a aucune action sur les bactéries à gram négatif.
  • -Une synergie en bactéricidie a été démontrée in vitro avec les aminoglycosides et l'imipénem, un effet additif avec la rifampicine et la ceftazidime.
  • -In vitro, il n'a pas été possible d'obtenir de résistance «one-step», et une résistance «multi-step» seulement après 11-14 passages successifs en culture cellulaire. Donc unveloppement d'une résistance pendant le traitement est peu probable.
  • -Pas de résistance croisée avec d'autres classes antibiotiques (les bêta-lactamines, aminoglycosides, tétracyclines, la rifampicine ou le chloramphénicol).
  • +Pour la Suisse, les concentrations critiques peuvent être extrapolées à l'aune des données d' EUCAST (European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing). Les valeurs seuils des CMI selon l'EUCAST, version 3.1, 11 février 2013 (www.eucast.org), sont présentées dans le tableau suivant:
  • +Microorganismes Sensible Résistant
  • +Staphylococcus aureusa ≤2 mg/l >2 mg/ml
  • +Staphylocoques à coagulase-negativea ≤4 mg/l >4 mg/ml
  • +Enterococcus spp. ≤2 mg/l >2 mg/ml
  • +Streptococcus spp. (A, B, C, G)b ≤2 mg/l >2 mg/ml
  • +Streptococcus pneumoniaeb ≤2 mg/l >2 mg/ml
  • +Streptocoques du groupe viridansb ≤2 mg/l >2 mg/ml
  • +Anaérobies à Gram positif sauf Clostridium difficile DI DI
  • +Seuils PK/PD (non liés à l'espèce)c,d DI DI
  • +aLes CMI des glycopeptides dépendent de la méthode et elles doivent être déterminées par microdilution en bouillon (référence ISO 20776). Les souches de S. aureus ayant une CMI pour la vancomycine de 2 mg/ml sont à la limite de la distribution des CMI pour les souches de phénotype sauvage ce qui peut aboutir à une réponse clinique altérée. Le seuil de résistance pour S. aureus a été abaissé à 2 mg/ml afin d'éviter le classement de souches GISA en intermédiaires, car les infections graves dues aux souches GISA ne peuvent être traitées par des doses accrues de vancomycine ou de teicoplanine. b Les souches ayant des CMI supérieures au seuil de sensibilité ci-dessus sont très rares ou non encore signalées. Les tests d'identification de sensibilité antimicrobienne de ces isolats doivent être répétés, et, si le résultat est confirmé, l'isolat doit être adressé à un laboratoire de référence. Jusqu'à la confirmation de la réponse clinique pour les isolats identifiés avec une CMI supérieure à l'actuelle concentration critique R, ils doivent être considérés comme résistants. c DI indique que les données sont insuffisantes pour montrer que l'espèce en question est une cible adéquate pour le traitement par le médicament. d Une CMI avec un commentaire, mais sans classement S, I ou R associé, peut être signalée.
  • +
  • +Espèces habituellement sensibles Espèces inconstamment sensibles (Résistance acquise >10%) Bactéries naturellement résistantes
  • +Bactéries aérobies à Gram positif Corynebacterium jeikeiuma Enterococcus faecalis Staphylococcus aureus (dont souches résistantes à la méticilline) Streptococcus agalactiae Streptococcus dysgalactiae subsp. equisimilisa (streptocoques des groupes C & G) Streptococcus pneumoniae Streptococcus pyogenes Streptocoques du groupe viridansa b Bactéries anaérobies à Gram positif Clostridium difficilea Peptostreptococcus spp.a Bactéries aérobies à Gram positif: Enterococcus faecium Staphylococcus epidermidis Staphylococcus haemolyticus Staphylococcus hominis Toutes les bactéries à Gram négatif Autres bactéries: Chlamydia spp. Chlamydophila spp. Legionella pneumophila Mycoplasma spp.
  • +aAucune donnée actuelle n'était disponible au moment de la publication des tableaux. Les principales données de la littérature, les documents de base et les recommandations thérapeutiques présument d'une sensibilité. b Terme collectif pour un groupe hétérogène d'espèces streptococciques. Le taux de résistance peut varier selon l'espèce streptococcique en cause.
  • +
  • +Mécanisme de résistance
  • +Une résistance à la teicoplanine peut être basée sur les mécanismes suivants:
  • +·Modification de la structure cible: cette forme de résistance est particulièrement apparue chez Enterococcus faecium. La modification concerne le remplacement de la fonction de la chaîne terminale d'acides aminés D-alanyl-D-alanine par un précurseur de muréine D-Ala-D-lactate, ce qui réduit l'affinité pour la vancomycine. Les enzymes responsables sont une D-lactateshydrogénase ou ligase nouvellement synthétisées.
  • +·La réduction de la sensibilité ou la résistance des staphylocoques à la teicoplanine repose sur la surproduction des précurseurs de muréine auxquels la teicoplanine se lie.
  • +Une résistance croisée entre la teicoplanine et la vancomycine peut apparaître. Certains entérocoques résistants à la vancomycine sont sensibles à la teicoplanine (phénotype Van-B).
  • +La prévalence de la résistance peut varier de manière géographique et au fil du temps pour les souches sélectionnées. Les informations locales peuvent s'avérer très utiles notamment pour traiter des infections sévères où un diagnostic microbiologique avec isolation du pathogène et démonstration de la sensibilité est recommandé. L'avis d'un spécialiste est conseillé, surtout si, du fait d'un niveau de résistance locale élevé, l'utilisation de Targocid est discutable dans certaines indications.
  • -Administrée par voie orale, la teicoplanine n'est pas absorbée. 40% de la dose administrée par voie orale se retrouve sous une forme active dans les fèces. L'administration de la teicoplanine doit se faire par voie parentérale pour la thérapie systémique et par voie orale pour le traitement d'une entérocolite pseudomembraneuse.
  • -Après une seule injection intramusculaire (3-6 mg/kg), la biodisponibilité est supérieure à 90% de la valeur obtenue après une injection intraveineuse.
  • +La teicoplanine est administrée par voie parentérale (intraveineuse ou intramusculaire). Après une administration intramusculaire, la biodisponibilité de la teicoplanine (comparativement à une administration intraveineuse) est quasi-totale (90%). Après six administrations journalières intramusculaires de 200 mg, la concentration maximale moyenne (écart type) de teicoplanine (Cmax) est de 12,1 (0,9) mg/l et est obtenue 2 heures après administration.
  • +Après une dose de charge de 6 mg/kg administrée par voie intraveineuse toutes les 12 heures pour 3 à 5 administrations, les valeurs de la Cmax sont comprises entre 60 et 70 mg/l et celles de la concentration résiduelle sont habituellement supérieures à 10 mg/l. Après une dose de charge intraveineuse de 12 mg/kg administrée toutes les 12 heures pour 3 administrations, les valeurs moyennes de la Cmax et de la concentration résiduelle sont respectivement estimées à environ 100 mg/l et 20 mg/l.
  • +Après une dose d'entretien de 6 mg/kg administrée une fois par jour, les valeurs de la Cmax et de la concentration résiduelle sont respectivement d'environ 70 mg/l et 15 mg/l. Après une dose d'entretien de 12 mg administrée une fois par jour, les concentrations résiduelles vont de 18 à 30 ml/l.
  • +La teicoplanine administrée par voie orale n'est pas absorbée dans le tractus digestif. À la suite de l'administration par voie orale d'une dose unique de 250 ou 500 mg chez des sujets sains, la teicoplanine n'a pas été détectée dans le sérum ni dans l'urine, mais a été retrouvée uniquement dans les fèces (environ 45% de la dose administrée) sous forme inchangée.
  • -Courbe biphasique de la concentration plasmatique après administration intraveineuse chez l'homme (3-6 mg/kg) avec:
  • -demi-vies de distribution: 0,6 h et 22 h
  • -demi-vie d'élimination: 70-150 h
  • -clairance plasmatique totale: 13,6 ml/h/kg
  • -clairance rénale: 10,9 ml/h/kg
  • -volume de distribution au «steady-state»: 1,2 l/kg
  • -concentration plasmatique au «steady-state»: 14 mg/l
  • -Liaison aux protéines: 90-95%
  • -
  • -Avec une dose d'attaque de 6 mg/kg/12 heures, les concentrations sériques maximales et minimales atteintes sont dans la gamme de 46 à 16 mg/l après la 4ème dose.
  • -Diffusion rapide dans la peau, l'exsudat contenu dans les vésicules, le myocarde, le tissu pulmonaire, le liquide pleural, les os, le liquide synovial et les leucocytes.
  • -Elle ne diffuse pas dans les hématies et à peine dans le L.C.R.
  • +La liaison aux protéines plasmatiques humaines varie de 87,6 à 90,8% indépendamment des concentrations de teicoplanine. La teicoplanine est principalement liée à la sérum-albumine humaine. La teicoplanine ne diffuse pas dans les érythrocytes.
  • +Le volume de distribution à l'état d'équilibre (Vss) varie de 0,7 à 1,4 ml/kg. Les valeurs les plus élevées du Vss ont été observées lors d'études récentes, dans lesquelles la durée de la période de prélèvements était supérieure à 8 jours.
  • +La teicoplanine diffuse principalement dans les poumons, le myocarde et les tissus osseux avec des rapports concentration tissulaire/concentration sérique supérieurs à 1. Ces rapports variaient de 0,5 à 1 dans le liquide de phlyctène, le liquide synovial et le liquide péritonéal. Le taux d'élimination de la teicoplanine du liquide péritonéal est identique à celui de son élimination du sérum. Dans le liquide pleural et les tissus adipeux sous-cutanés, les rapports concentration tissulaire/concentration sérique sont compris entre 0,2 et 0,5. La teicoplanine ne pénètre pas facilement dans le liquide céphalorachidien (LCR).
  • -Aucun métabolite n'a été identifié; 80% env. d'une dose administrée sont éliminés sous forme inchangée dans l'urine.
  • -Clairance rénale: 10.9 ml/h/kg.
  • -La demi-vie d'élimination prolongée permet une administration une fois par jour (exception: dose d'attaque).
  • -Cinétique pour certains groupes de patients
  • -·Chez les enfants de moins de 12 ans, l'excrétion de la teicoplanine est plus rapide.
  • -·Toxicomanie due à des drogues injectables:Clairance rénale: 15,4 ml/h/kg (9,3-21,7)Demi-vie d'élimination: 29,7-183 h
  • -·Chez les insuffisants rénaux: voir «Posologies spéciales».
  • +La teicoplanine est principalement excrétée sous forme inchangée par voie urinaire (80% en 16 jours), tandis que 2,7% de la dose administrée sont récupérés dans les fèces (à la suite d'une excrétion biliaire) au cours des 8 jours suivant l'administration.
  • +La demi-vie d'élimination de la teicoplanine a varié de 100 à 170 heures lors des études les plus récentes au cours desquelles la durée des périodes de prélèvements était d'environ 8 à 35 jours.
  • +La clairance totale de la teicoplanine est faible, de 10 à 14 ml/h/kg, et sa clairance rénale est de 8 à 12 ml/h/kg, ce qui indique qu'elle est principalement excrétée par des mécanismes rénaux.
  • +La demi-vie d'élimination prolongée permet une administration une fois par jour (exception: dose de charge).
  • +Linéarité
  • +La pharmacocinétique de la teicoplanine est linéaire pour des doses de 2 à 25 mg/kg.
  • +Cinétique pour certains groupes de patients:
  • +Patients insuffisants rénaux:
  • +La teicoplanine est éliminée par voie rénale, et son élimination diminue donc selon le degré d'insuffisance rénale. Les clairances totale et rénale de la teicoplanine dépendent de la clairance de la créatinine.
  • +Patients âgés:
  • +Les paramètres pharmacocinétiques de la teicoplanine ne sont pas modifiés chez les patients âgés, sauf en cas d'insuffisance rénale.
  • +Population pédiatrique
  • +Comparativement à l'adulte, la clairance totale est plus élevée chez l'enfant (15,8 ml/h/kg pour des nouveau-nés, 14,8 ml/h/kg pour un âge moyen de 8 ans) et la demi-vie d'élimination plus courte (40 heures pour les nouveau-nés; 58 heures pour 8 ans).
  • -Lors de l'administration durant le développement embryonnaire, un nombre accru de mort-nés a été constaté chez le rat à des posologies très élevées. On ne dispose pas d'expériences chez l'être humain.
  • -Les études de reproduction effectuées n'ont mis en évidence aucun indice d'effet tératogène ou fœtotoxique de la teicoplanine. Une atteinte de la fertilité n'a pas éconstatée.
  • -Comme il a pu être démontré au moyen des systèmes procaryotiques et eukaryotiques dans le cadre des études de mutagénicité, la teicoplanine ne possède pas d'effet mutagène.
  • -
  • +Des effets sur le rein ont été observés à la suite d'administrations parentérales répétées chez le rat et le chien, et ils se sont avérés dose-dépendants et réversibles. Des études visant à explorer le potentiel d'ototoxicité chez le cobaye ont indiqué qu'une légère altération de la fonction cochléaire et vestibulaire était possible en l'absence de lésions morphologiques.
  • +L'administration sous-cutanée de teicoplanine jusqu'à 40 mg/kg/jour n'a pas affecté la fertilité des mâles et des femelles chez le rat. Lors d'études sur le développement embryofœtal, aucune malformation n'a été observée à la suite de l'administration sous-cutanée de doses allant jusqu'à 200 mg/kg/jour chez le rat et de l'administration intramusculaire de doses allant jusqu'à 15 mg/kg/jour chez le lapin. Cependant, chez le rat, l'incidence de la mortinatalité a augmenté aux doses supérieures ou égales à 100 mg/kg/jour, et celle de la mortalinéonatale a augmenté à 200 mg/kg/jour. Cet effet n'a pas été rapporté à 50 mg/kg/jour. Une étude péri- et postnatale chez le rat n'a révélé aucun effet sur la fertilité de la génération F1 ni sur la survie et le développement de la génération F2 à la suite de l'administration sous-cutanée de doses allant jusqu'à 40 mg/kg/jour.
  • +La teicoplanine n'a présenté aucun potentiel d'antigénicité (chez la souris, le cobaye et le lapin), de génotoxicité ou d'irritation locale.
  • +Poudre et solvant pour solution injectable:
  • +
  • -Sous l'angle microbiologique, les solutions doivent être utilisées aussitôt après leur préparation (durée de conservation maximale de 24 heures à 2-8 °C), à moins que la reconstitution se soit faite dans des conditions d'asepsie contrôlées et validées. Faute de quoi c'est à l'utilisateur d'assumer la responsabilité du délai et des conditions de conservation. «In-use»; stabilité chimique et physique a été démontrée pour 48 heures à température ambiante et pour 7 jours à 2-8 °C.
  • +Solution reconstituée:
  • +Sous l'angle microbiologique, les solutions doivent être utilisées aussitôt après leur préparation (durée de conservation maximale de 24 heures à 2-8 °C), à moins que la reconstitution se soit faite dans des conditions d'asepsie contrôlées et validées. Faute de quoi c'est à l'utilisateur d'assumer la responsabilité du délai et des conditions de conservation. «In-use»; la stabilité chimique et physique a été démontrée pour 48 heures à température ambiante et pour 7 jours à 2-8 °C.
  • -Injecter lentement tout le contenu de l'ampoule de solvant dans le flacon de teicoplanine et l'agiter doucement jusqu'à dissolution complète de la poudre. Eviter la formation de mousse. Mais s'il y a malgré tout de la mousse, laisser reposer le flacon 15 min. environ.
  • -La solution préparée est isotonique avec le plasma et présente un pH de 7,5. Concentrations: 200 mg ou 400 mg/3 ml (ampoules de 200 mg ou 400 mg).
  • +Injecter lentement la totalité du solvant fourni dans le flacon de poudre.
  • +Faire délicatement tourner le flacon entre les mains jusqu'à la dissolution complète de la poudre. Si la solution devient mousseuse, elle doit être laissée au repos pendant environ 15 minutes. Utiliser uniquement les solutions limpides et jaunâtres.
  • +Les solutions reconstituées contiennent 200 mg dans 3,0 ml et 400 mg dans 3,0 ml.
  • +Quantité nominale de teicoplanine dans le flacon 200 mg 400 mg
  • +Volume du flacon de poudre 10 ml 22 ml
  • +Volume prélevable dans l'ampoule de solvant pour reconstitution 3,14 ml 3,14 ml
  • +Volume contenant une dose nominale de teicoplanine (extrait au moyen d'une seringue de 5 ml et d'une aiguille 23 G) 3,0 ml 3,0 ml
  • +
  • +La solution reconstituée peut être injectée directement ou diluée de façon additionnelle, ou encore administrée par voie orale.
  • -Diluer la solution pour injection dans l'une ou l'autre des solutions suivantes:
  • -Solution saline 0,9%, solution de Ringer-lactate, solution Hartmann, solution de glucose 5%, solution de chlorure de sodium 0,18% et glucose 4% (ne pas conserver plus de 24 heures).
  • +Targocid peut être administré dans les solutions pour perfusion suivantes:
  • +·solution de chlorure de sodium 9 mg/ml (0,9%)
  • +·solution de Ringer
  • +·solution de Ringer-lactate
  • +·solution injectable de dextrose à 5%
  • +·solution injectable de dextrose à 10%
  • +·solution de chlorure de sodium à 0,18% et de glucose à 4%
  • +·solution de chlorure de sodium à 0,45% et de glucose à 5%
  • +·solution pour dialyse péritonéale contenant 1,36% ou 3,86% de solution de glucose.
  • +Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur (ne pas conserver plus de 24 heures).
  • -Janvier 2015.
  • +Juillet 2017.
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