14 Changements de l'information professionelle Clexane 20 mg/0.2 ml |
-La dose recommandée est de 30 mg d'énoxaparine en un seul bolus IV plus une dose de 1 mg/kg SC, puis une injection de 1 mg/kg SC toutes les 12 heures (maximum 100 mg pour chacune des 2 premières doses SC, puis 1 mg/kg pour les doses SC suivantes). Pour les patients âgés de 75 ans ou plus, voir la section «Posologie spéciale, patients âgés».
- +La dose recommandée est de 30 mg d'énoxaparine en un seul bolus IV plus une dose de 1 mg/kg SC, puis une injection de 1 mg/kg SC toutes les 12 heures (maximum 100 mg pour chacune des 2 premières doses SC, puis 1 mg/kg pour les doses SC suivantes). Pour les patients âgés de 75 ans ou plus, voir la section «Posologie spéciale, patients âgés».
- +Clexane est contre-indiqué dans les cas d’antécédents de thrombocytopénie induite par l'héparine (HIT) à médiation immunitaire au cours des 100 derniers jours ou en présence d'anticorps circulants.
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-Chez les patients ayant des antécédents de thrombocytopénie induite par l'héparine (TIH) avec ou sans thromboses, l'énoxaparine doit être administrée sous précautions particulières.
-Le risque d'une thrombocytopénie ou d'une thrombose persiste chez des patients, qui présentent ou présentaient des thrombocytopénies sous traitement à l'héparine avec une tendance paradoxale éventuelle à une thrombose artérielle; elles apparaissent le plus souvent entre le 5ème et le 21ème jour de traitement. Le risque peut persister durant plusieurs années. Chez ces patients, il est indispensable de procéder à un test d'agrégation des thrombocytes in vitro avant l'administration d'héparine ou de substances similaires. Un résultat positif constitue une contre-indication au traitement par Clexane. Un test négatif n'exclue pas l'apparition d'une thrombocytopénie. Lorsque l'anamnèse révèle certains indices ou en cas de doute, il est indiqué de contrôler le nombre de thrombocytes pendant le traitement.
-La numération thrombocytaire doit être déterminée avant le traitement puis deux fois par semaine durant les trois premières semaines de traitement. En cas de chute significative du nombre de plaquettes (30 à 50% au-dessous de la valeur initiale), le traitement à l'énoxaparine doit être interrompu immédiatement et un autre traitement doit être appliqué au patient.
-Certaines manifestations allergiques (localisées ou généralisées) ont été observées.
-Selon la sévérité du cas il faut entrevoir une thrombolyse.
- +L'utilisation d'énoxaparine sodique chez les patients ayant des antécédents d'HIT à médiation immunitaire au cours des 100 derniers jours ou en présence d'anticorps circulants est contre-indiquée. Les anticorps circulants peuvent persister plusieurs années.
- +L'énoxaparine sodique doit être utilisée avec une extrême prudence chez les patients ayant un historique (plus de 100 jours) de thrombocytopénie induite par l'héparine sans anticorps circulants. La décision d'utiliser de l'énoxaparine sodique dans un tel cas ne doit être prise qu'après une évaluation prudente des risques et après des traitements alternatifs sans héparine
- Clexane Clexane Héparine
- + Clexane Clexane Héparine
-Patients traités 298 (100) 312 (100) 290 (100)
-Total événements thromboemboliques veineux 13 (4.4)* 9 (2.9)* 12 (4.1)*
- +Patients traités 298 (100) 312 (100) 290 (100)
- +Total événements thromboemboliques veineux 13 (4.4)* 9 (2.9)* 12 (4.1)*
-Clexane 1× par jour versus Clexane 2x par jour (-1.5% - +4.5%)
-TVP = Thrombose Veineuse Profonde, EP = Embolie Pulmonaire, SC = Sous-cutané, TCA = Temps de Céphaline Activée, TP = Temps de Prothrombine, INR = International Normalization Ratio
- +Clexane 1× par jour versus Clexane 2x par jour (-1.5% - +4.5%)
- +TVP = Thrombose Veineuse Profonde, EP = Embolie Pulmonaire, SC = Sous-cutané, TCA = Temps de Céphaline Activée, TP = Temps de Prothrombine, INR = International Normalization Ratio
-Dans une vaste étude multicentrique (EXTRACT), 20479 patients souffrant d'infarctus du myocarde aigu avec élévation du segment ST (STEMI) éligible pour une thérapie fibrinolytique ont été randomisés pour recevoir soit de l'énoxaparine (dose unique de 30 mg en bolus IV plus une dose de 1 mg/kg SC suivi d'injections SC de 1.0 mg/kg toutes les 12 heures), soit de l'héparine non fractionnée par IV (dose ajustée sur la base du temps partiel de thromboplastine activée (aPTT) sur 48 heures). Tous les patients ont également été traités avec de l'aspirine pendant un minimum de 30 jours. La dose d'énoxaparine a été ajustée pour les patients souffrant d'insuffisance rénale sévère et pour les patients âgés de 75 ans ou plus. Les injections SC d'énoxaparine ont été administrées jusqu'à la sortie de l'hôpital ou durant un maximum de 8 jours.
-Parmi ces 20479 patients, 4716 ont subi une intervention coronaire percutanée (PCI) sous traitement antithrombotique, avec la même molécule qu'après randomisation. Ainsi, pour les patients sous énoxaparine, l'intervention coronaire percutanée (PCI) devait être effectuée sous énoxaparine (pas de changement), selon la posologie établie dans les études précédentes: pas de dose supplémentaire si la dernière injection sous-cutanée a été administrée moins de 8 heures avant le gonflement du ballon ou injection de 0,3 mg/kg d'énoxaparine par bolus IV si la dernière injection sous-cutanée a été administrée plus de 8 heures avant le gonflement du ballon.
-L'énoxaparine comparée à l'héparine non fractionnée a réduit significativement l'incidence du critère d'évaluation primaire, un taux combiné de décès (toute cause confondue) et de ré-infarctus du myocarde dans les 30 premiers jours suivant la randomisation [9,9% dans le groupe énoxaparine contre 12.0% dans le groupe héparine non-fractionnée] avec une réduction du risque de 17% par rapport à l'héparine non fractionnée (p <0,001).
-Une analyse de sous-groupe pour le même critère d'efficacité combiné décès/réinfarctus n'a pas montré de différences statistiquement significative entre les patients ayant subi une PCI ou reçu un traitement conservateur au sein du groupe énoxaparine ou au sein du groupe UFH. Les patients ayant subi une PCI ne montraient pas un risque d'hémorragies majeures plus important sous énoxaparine que sous UFH.
-Les avantages du traitement à l'énoxaparine sont évidents pour un certain nombre de résultats d'efficacité. A 48 heures, la réduction du risque de ré-infarctus du myocarde est de 35%, en comparaison avec un traitement à l'héparine non-fractionnée (p <0,001).
-L'effet positif de l'énoxaparine sur le critère d'évaluation primaire était cohérent à travers les sous-groupes clés incluant l'âge, le sexe, la localisation de l'infarctus, le diabète, les antécédents d'infarctus du myocarde, le type de fibrinolytique administré et le délai entre les premiers signes cliniques et l'initiation du traitement.
- +Dans une vaste étude multicentrique (EXTRACT), 20479 patients souffrant d'infarctus du myocarde aigu avec élévation du segment ST (STEMI) éligible pour une thérapie fibrinolytique ont été randomisés pour recevoir soit de l'énoxaparine (dose unique de 30 mg en bolus IV plus une dose de 1 mg/kg SC suivi d'injections SC de 1.0 mg/kg toutes les 12 heures), soit de l'héparine non fractionnée par IV (dose ajustée sur la base du temps partiel de thromboplastine activée (aPTT) sur 48 heures). Tous les patients ont également été traités avec de l'aspirine pendant un minimum de 30 jours. La dose d'énoxaparine a été ajustée pour les patients souffrant d'insuffisance rénale sévère et pour les patients âgés de 75 ans ou plus. Les injections SC d'énoxaparine ont été administrées jusqu'à la sortie de l'hôpital ou durant un maximum de 8 jours.
- +Parmi ces 20479 patients, 4716 ont subi une intervention coronaire percutanée (PCI) sous traitement antithrombotique, avec la même molécule qu'après randomisation. Ainsi, pour les patients sous énoxaparine, l'intervention coronaire percutanée (PCI) devait être effectuée sous énoxaparine (pas de changement), selon la posologie établie dans les études précédentes: pas de dose supplémentaire si la dernière injection sous-cutanée a été administrée moins de 8 heures avant le gonflement du ballon ou injection de 0,3 mg/kg d'énoxaparine par bolus IV si la dernière injection sous-cutanée a été administrée plus de 8 heures avant le gonflement du ballon.
- +L'énoxaparine comparée à l'héparine non fractionnée a réduit significativement l'incidence du critère d'évaluation primaire, un taux combiné de décès (toute cause confondue) et de ré-infarctus du myocarde dans les 30 premiers jours suivant la randomisation [9,9% dans le groupe énoxaparine contre 12.0% dans le groupe héparine non-fractionnée] avec une réduction du risque de 17% par rapport à l'héparine non fractionnée (p <0,001).
- +Une analyse de sous-groupe pour le même critère d'efficacité combiné décès/réinfarctus n'a pas montré de différences statistiquement significative entre les patients ayant subi une PCI ou reçu un traitement conservateur au sein du groupe énoxaparine ou au sein du groupe UFH. Les patients ayant subi une PCI ne montraient pas un risque d'hémorragies majeures plus important sous énoxaparine que sous UFH.
- +Les avantages du traitement à l'énoxaparine sont évidents pour un certain nombre de résultats d'efficacité. A 48 heures, la réduction du risque de ré-infarctus du myocarde est de 35%, en comparaison avec un traitement à l'héparine non-fractionnée (p <0,001).
- +L'effet positif de l'énoxaparine sur le critère d'évaluation primaire était cohérent à travers les sous-groupes clés incluant l'âge, le sexe, la localisation de l'infarctus, le diabète, les antécédents d'infarctus du myocarde, le type de fibrinolytique administré et le délai entre les premiers signes cliniques et l'initiation du traitement.
-Juillet 2015.
- +Juillet 2017.
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