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-Principe actif: tibolonum.
-Excipients: amidon de pomme de terre, stéarate de magnésium, lactose, antioxydant: palmitate d'ascorbyle (E 304).
-Forme galénique et quantité de principe actif par unité
-Comprimés: blancs, ronds, à bords biseautés, de 6 mm de diamètre, portant sur une face la mention «Organon» et sur l'autre face le code «MK» au-dessus du chiffre 2.
-1 comprimé contient 2,5 mg de tibolone.
- +Principes actifs
- +Tibolonum.
- +Excipients
- +Amidon de pomme de terre, stéarate de magnésium, lactose, antioxydant: palmitate d'ascorbyle (E 304)
- +
-Pour prévenir ou retarder l'apparition de l'ostéoporose induite par une carence en œstrogènes chez les femmes ménopausées encourant un risque élevé de fractures, chez lesquelles un traitement par d'autres médicaments autorisés pour la prévention de l'ostéoporose ne peut pas être envisagé ou chez les femmes qui souffrent en même temps de symptômes de carence en œstrogènes qui requièrent un traitement.
-La décision de prescrire Livial doit, chez toutes les femmes, être précédée d'un examen individuel en ce qui concerne le risque global; le risque d'accident vasculaire cérébral doit être pris en considération, notamment chez des femmes de plus de 60 ans (voir aussi sous «Mises en garde et précautions»).
- +Pour prévenir ou retarder l'apparition de l'ostéoporose induite par une carence en œstrogènes chez les femmes postménopausées courant un risque élevé de fractures, chez lesquelles un traitement par d'autres médicaments autorisés pour la prévention de l'ostéoporose ne peut pas être envisagé ou chez les femmes qui souffrent en même temps de symptômes de carence en œstrogènes qui requièrent un traitement.
- +La décision de prescrire Livial doit, chez toutes les femmes, être précédée d'un examen individuel en ce qui concerne le risque global. Le risque d'accident vasculaire cérébral doit être pris en considération, notamment chez des femmes de plus de 60 ans (voir aussi sous «Mises en garde et précautions»).
-Instructions spéciales pour la posologie
-Personnes âgées: aucune adaptation de la dose n'est nécessaire chez les patientes âgées.
- +Instructions posologiques particulières
- +Population gériatrique: aucune adaptation de la dose n'est nécessaire chez les patientes âgées.
-·présence ou suspicion de tumeurs hormono-dépendantes (par exemple, cancers de l'endomètre)
- +·présence ou suspicion de tumeurs hormono-dépendantes (p.ex. cancers de l'endomètre)
-·affections hépatiques (par exemple adénome hépatique) ou biliaires (p.ex. cholélithiase)
- +·affections hépatiques (p.ex. adénome hépatique) ou biliaires (p.ex. cholélithiase)
-Non seulement les études randomisées contrôlées mais aussi les études épidémiologiques ont montré une augmentation du risque de cancer du sein chez les femmes utilisant un THS pendant plusieurs années. C'est pourquoi, chez toutes les femmes, le médecin doit examiner les seins avant le début d'un THS et ensuite tous les ans et les patientes doivent pratiquer des auto-examens mammaires mensuels. Selon l'âge et les facteurs de risque individuels, il faut aussi réaliser le cas échéant une mammographie. Les femmes doivent être informées de la nécessité de signaler immédiatement à leur médecin toute modification de leurs seins.
-Une méta-analyse de 51 études épidémiologiques a montré que le risque de développement d'un cancer du sein augmente en fonction de la durée du THS et diminue après l'arrêt du THS. Chez les femmes qui avaient utilisé un THS pendant 5 ans ou plus, le risque relatif de développement d'un cancer du sein était de 1,35 (IC à 95%: 1,21-1,49).
- +Non seulement les études randomisées contrôlées mais aussi les études épidémiologiques ont montré une augmentation du risque de cancer du sein chez les femmes utilisant un THS pendant plusieurs années. C'est pourquoi, chez toutes les femmes, le médecin doit examiner les seins avant le début d'un THS, et ensuite tous les ans, et les patientes doivent pratiquer des auto-examens mammaires mensuels. Selon l'âge et les facteurs de risque individuels, il faut aussi réaliser le cas échéant une mammographie. Les femmes doivent être informées de la nécessité de signaler immédiatement à leur médecin toute modification de leurs seins.
- +Une méta-analyse de 51 études épidémiologiques a montré que le risque de développement d'un cancer du sein augmente en fonction de la durée du THS et diminue après l'arrêt du THS. Chez les femmes qui avaient utilisé un THS pendant 5 ans ou plus, le risque relatif de développement d'un cancer du sein était de 1,35 (IC à 95%: 1,21–1,49).
-L'étude Million Women Study (MWS), une étude de cohortes non randomisée (âge moyen des femmes au moment de l'inclusion dans l'étude de 55,9 ans) a mis en évidence une augmentation significative du risque de cancer du sein à la posologie de 2,5 mg de tibolone. Dans cette étude, la moitié des femmes recevait un THS avant et/ou au moment de l'inclusion dans l'étude, tandis que l'autre moitié n'avait jamais reçu de THS. Avec tous les types de THS, le risque augmentait avec la durée d'utilisation. Après l'arrêt du traitement, le risque diminuait. Le risque maximal a été observé sous le traitement combiné œstrogéno-progestatif (2,00 [IC à 95%: 1,88-2,12]). Pour la monothérapie par œstrogènes, le risque relatif se situait à 1,30 (IC à 95%: 1,21-1,40) et pour la tibolone à 1,45 (IC à 95%: 1,25-1,68). Une étude épidémiologique utilisant la General Practice Research Database (GPRD) n'a pas pu confirmer ces résultats.
-Chez les utilisatrices de tibolone, il faut s'attendre à 3 cas supplémentaires (IC à 95%: 0-6) pour 1000 femmes.
-Dans une étude contrôlée menée comparativement à un placebo (étude LIBERATE) réalisée auprès de n=3148 femmes (âge moyen de 52,7 ans) ayant des antécédents de cancer du sein, le risque de récidives de cancer du sein était significativement accru sous tibolone (2,5 mg par jour) par rapport au placebo au bout d'une période d'observation de trois ans (HR 1,40, IC à 95%: 1,14-1,70). La tibolone est donc contre-indiquée chez les patientes ayant un antécédent de cancer du sein.
- +L'étude Million Women Study (MWS), une étude de cohortes non randomisée (âge moyen des femmes au moment de l'inclusion dans l'étude de 55,9 ans) a mis en évidence une augmentation significative du risque de cancer du sein à la posologie de 2,5 mg de tibolone. Dans cette étude, la moitié des femmes recevait un THS avant et/ou au moment de l'inclusion dans l'étude, tandis que l'autre moitié n'avait jamais reçu de THS. Avec tous les types de THS, le risque augmentait avec la durée d'utilisation. Après l'arrêt du traitement, le risque diminuait. Le risque maximal a été observé sous le traitement combiné œstrogéno-progestatif (2,00 [IC à 95%: 1,88-2,12]). Pour la monothérapie par œstrogènes, le risque relatif se situait à 1,30 (IC à 95%: 1,21-1,40) et, pour la tibolone, à 1,45 (IC à 95%: 1,25-1,68). Une étude épidémiologique utilisant la General Practice Research Database (GPRD) n'a pas pu confirmer ces résultats.
- +Chez les utilisatrices de tibolone, il faut s'attendre à 3 cas supplémentaires (IC à 95%: 0-6) pour 1000 femmes pour une durée de traitement de 5 ans.
- +Dans une étude contrôlée menée comparativement à un placebo (étude LIBERATE), réalisée auprès de n=3148 femmes (âge moyen de 52,7 ans) ayant des antécédents de cancer du sein, le risque de récidives de cancer du sein était significativement accru sous tibolone (2,5 mg par jour) par rapport au placebo au bout d'une période d'observation de trois ans (HR 1,40, IC à 95%: 1,14-1,70). La tibolone est donc contre-indiquée chez les patientes ayant un antécédent de cancer du sein.
-Chez les femmes à utérus intact, le risque de cancer de l'endomètre est plus élevé sous traitement par des œstrogènes en monothérapie que chez les femmes non traitées et ce risque semble dépendre de la durée du traitement et de la dose d'œstrogènes. Le risque semble être maximal en cas d'utilisation prolongée. Il a été établi que l'adjonction d'un progestatif au traitement œstrogénique permet de réduire le risque d'hyperplasie de l'endomètre, laquelle est considérée comme un stade précurseur du cancer de l'endomètre.
-Jusqu'à présent, il n'est pas établi avec certitude si l'augmentation du risque de cancer de l'endomètre s'applique aussi à la tibolone. Les données disponibles émanant des études cliniques sont contradictoires. Des études épidémiologiques suggèrent cependant que le risque de cancer de l'endomètre pourrait également être accru sous tibolone. Le risque d'altérations malignes de l'endomètre augmente avec la durée d'utilisation.
- +Chez les femmes à utérus intact, le risque de cancer de l'endomètre est plus élevé sous traitement par des œstrogènes en monothérapie que chez les femmes non traitées et ce risque semble dépendre de la durée du traitement et de la dose d'œstrogènes. Le risque semble maximal en cas d'utilisation prolongée. Il a été établi que l'adjonction d'un progestatif au traitement œstrogénique permettait de réduire le risque d'hyperplasie de l'endomètre, laquelle est considérée comme un stade précurseur du cancer de l'endomètre.
- +Jusqu'à présent, il n'est pas établi avec certitude que l'augmentation du risque de cancer de l'endomètre s'applique aussi à la tibolone. Les données disponibles émanant des études cliniques sont contradictoires. Des études épidémiologiques suggèrent cependant que le risque de cancer de l'endomètre pourrait également être accru sous tibolone. Le risque d'altérations malignes de l'endomètre augmente avec la durée d'utilisation.
-A l'échographie transvaginale, la tibolone augmente la densité endométriale.
- +À l'échographie transvaginale, la tibolone augmente la densité endométriale.
-Plusieurs études épidémiologiques indiquent qu’un THS pourrait être associé à un risque accru de développement d’un cancer épithélial de l’ovaire. Une augmentation du risque a été observée aussi bien pour la monothérapie par œstrogènes que pour un THS combiné. Tandis que la plupart des études faisaient apparaître une augmentation du risque uniquement lors d’une utilisation prolongée (c’est-à-dire pendant au moins 5 ans), une méta-analyse publiée en 2015 (prenant en compte 17 études prospectives et 35 études rétrospectives) n’a pas montré un tel lien avec la durée d’utilisation. Dans la Million Women Study, le risque de cancer de l’ovaire sous tibolone était comparable à celui observé sous d’autres THS.
-Dans l’étude prospective randomisée WHI, contrôlée contre placebo (dans laquelle aucune patiente sous tibolone n’avait été incluse), une augmentation statistiquement non significative du risque (HR 1,41; IC à 95%: 0,75-2,66) a été observée.
-Les cancers de l’ovaire étant beaucoup plus rares que les cancers du sein, l’augmentation absolue du risque chez les femmes qui reçoivent ou qui ont reçu jusqu’à récemment un THS est faible.
- +Plusieurs études épidémiologiques indiquent qu'un THS pourrait être associé à un risque accru de développement d'un cancer épithélial de l'ovaire. Une augmentation du risque a été observée aussi bien pour la monothérapie par œstrogènes que pour un THS combiné. Tandis que la plupart des études faisaient apparaître une augmentation du risque uniquement lors d'une utilisation prolongée (c'est-à-dire pendant au moins 5 ans), une méta-analyse publiée en 2015 (prenant en compte 17 études prospectives et 35 études rétrospectives) n'a pas montré un tel lien avec la durée d'utilisation. Dans la Million Women Study, le risque de cancer de l'ovaire sous tibolone était comparable à celui observé sous d'autres THS.
- +Dans l'étude prospective randomisée WHI, contrôlée contre placebo (dans laquelle aucune patiente sous tibolone n'avait été incluse), une augmentation statistiquement non significative du risque (HR 1,41; IC à 95%: 0,75-2,66) a été observée.
- +Les cancers de l'ovaire étant beaucoup plus rares que les cancers du sein, l'augmentation absolue du risque chez les femmes qui reçoivent ou qui ont reçu jusqu'à récemment un THS est faible.
-L'étude Women's Health Initiative (WHI), vaste étude prospective, randomisée, menée comparativement à un placebo, a porté sur plus de 8000 femmes assez âgées (âge au début de l'étude compris entre 50 et 79 ans, âge moyen de 63 ans), qui ont reçu un traitement hormonal substitutif (THS) oral comportant des œstrogènes conjugués et de l'acétate de médroxyprogestérone pendant une durée moyenne de 5,2 ans. Cette étude a montré une augmentation du risque d'événements cardiovasculaires, comparativement au placebo (risque relatif de 1,24 [IC à 95%: 1,00-1,54], une augmentation absolue du risque de 6 cas pour 10'000 années-femmes). Le risque était maximal pendant la première année suivant le début du THS (risque relatif de 1,81 [IC à 95%: 1,09-3,01]). Plus la ménopause était ancienne, plus le risque augmentait (ménopause datant de moins de 10 ans: risque relatif de 0,89; ménopause datant de 10 à 19 ans: risque relatif de 1,22; ménopause datant de 20 ans ou plus: risque relatif de 1,71). Dans le bras ayant reçu les œstrogènes en monothérapie, aucun effet significatif sur le risque cardio-vasculaire n'a été observé (risque relatif de 0,91 [IC à 95%: 0,75-1,12]).
-L'étude Heart and Estrogen/Progestin Replacement Study (HERS et HERS II) est une étude prospective, randomisée, menée comparativement à un placebo chez plus de 1300 femmes ménopausées présentant déjà une maladie coronarienne (âge moyen au moment de l'inclusion dans l'étude de 67 ans). Ces patientes ont reçu un THS oral comportant des œstrogènes conjugués et de l'acétate de médroxyprogestérone, pendant une durée moyenne de 4,1 ans (étude HERS) et de 2,7 ans (étude HERS II). Ces études n'ont pas montré de réduction du risque cardiovasculaire. Le risque relatif était de 0,99 (IC à 95%: 0,84-1,17). Le risque était maximal pendant la première année suivant le début du THS (risque relatif de 1,52 [IC à 95%: 1,01-2,29]).
- +L'étude Women's Health Initiative (WHI), vaste étude prospective, randomisée, menée comparativement à un placebo, a porté sur plus de 8000 femmes âgées (âge au début de l'étude compris entre 50 et 79 ans, âge moyen de 63 ans), qui ont reçu un traitement hormonal substitutif (THS) oral comportant des œstrogènes conjugués et de l'acétate de médroxyprogestérone pendant une durée moyenne de 5,2 ans. Cette étude a montré une augmentation du risque d'événements cardiovasculaires comparativement au placebo (risque relatif de 1,24 [IC à 95%: 1,00-1,54], une augmentation absolue du risque de 6 cas pour 10 000 années-femmes). Le risque était maximal pendant la première année suivant le début du THS (risque relatif de 1,81 [IC à 95%: 1,09-3,01]). Plus la ménopause était ancienne, plus le risque augmentait (ménopause datant de moins de 10 ans: risque relatif de 0,89; ménopause datant de 10 à 19 ans: risque relatif de 1,22; ménopause datant de 20 ans ou plus: risque relatif de 1,71). Dans le bras ayant reçu les œstrogènes en monothérapie, aucun effet significatif sur le risque cardiovasculaire n'a été observé (risque relatif de 0,91 [IC à 95%: 0,75-1,12]).
- +L'étude Heart and Estrogen/Progestin Replacement (HERS et HERS II) est une étude prospective, randomisée, menée comparativement à un placebo chez plus de 1300 femmes postménopausées présentant déjà une maladie coronarienne (âge moyen au moment de l'inclusion dans l'étude de 67 ans). Ces patientes ont reçu un THS oral comportant des œstrogènes conjugués et de l'acétate de médroxyprogestérone, pendant une durée moyenne de 4,1 ans (étude HERS) et de 2,7 ans (étude HERS II). Ces études n'ont pas montré de réduction du risque cardiovasculaire. Le risque relatif était de 0,99 (IC à 95%: 0,84-1,17). Le risque était maximal pendant la première année suivant le début du THS (risque relatif de 1,52 [IC à 95%: 1,01-2,29]).
-Une étude randomisée, contrôlée, portant sur n=4506 femmes (âge moyen de 68 ans) a mis en évidence au bout de 2,9 ans un risque d'accident vasculaire cérébral 2,2 fois plus élevé chez les femmes traitées par 1,25 mg de tibolone (28/2249) que chez les femmes sous placebo (13/2257). Dans la grande majorité des cas (80%), il s'agissait d'événements ischémiques. La dose de 2,5 mg de Livial n'a pas été examinée au cours de cette étude.
-Le risque relatif est indépendant de l'âge ou du délai écoulé depuis la ménopause. Comme le risque de base d'accident vasculaire cérébral dépend toutefois fortement de l'âge, le risque global augmente avec l'âge chez les femmes qui prennent la tibolone (ou un autre THS). Chez les femmes qui utilisent la tibolone durant 5 ans, on estime qu'il faut s'attendre à 4 cas supplémentaires pour 1000 utilisatrices dans la tranche d'âge des 50-59 ans et à 13 cas supplémentaires pour 1000 utilisatrices dans la tranche d'âge des 60-69 ans.
- +Une étude randomisée, contrôlée, portant sur n=4506 femmes (âge moyen de 68 ans) a mis en évidence, au bout de 2,9 ans, un risque d'accident vasculaire cérébral 2,2 fois plus élevé chez les femmes traitées par 1,25 mg de tibolone (28/2249) que chez les femmes sous placebo (13/2257). Dans la grande majorité des cas (80%), il s'agissait d'événements ischémiques. La dose de 2,5 mg de Livial n'a pas été examinée au cours de cette étude.
- +Le risque relatif est indépendant de l'âge ou du délai écoulé depuis la ménopause. Comme le risque de base d'accident vasculaire cérébral dépend toutefois fortement de l'âge, le risque global augmente avec l'âge chez les femmes qui prennent de la tibolone (ou un autre THS). Chez les femmes qui utilisent de la tibolone durant 5 ans, on estime qu'il faut s'attendre à 4 cas supplémentaires pour 1000 utilisatrices dans la tranche d'âge des 50-59 ans et à 13 cas supplémentaires pour 1000 utilisatrices dans la tranche d'âge des 60-69 ans.
-S'il apparaît des symptômes évocateurs (par exemple, gonflement douloureux d'une jambe, douleurs soudaines dans la poitrine, détresse respiratoire) ou en cas de suspicion de maladie thromboembolique, il faut immédiatement arrêter le produit et consulter le médecin. Il faut étroitement surveiller les patientes qui présentent des facteurs de risque d'événements thromboemboliques. Chez ces femmes, le rapport bénéfice/risque doit être soigneusement évalué et, dans la mesure du possible, il faut envisager d'autres traitements.
- +S'il apparaît des symptômes évocateurs (p.ex. gonflement douloureux d'une jambe, douleurs soudaines dans la poitrine, détresse respiratoire) ou en cas de suspicion de maladie thromboembolique, il faut immédiatement arrêter le produit et consulter le médecin. Il faut étroitement surveiller les patientes qui présentent des facteurs de risque d'événements thromboemboliques. Chez ces femmes, le rapport bénéfice/risque doit être soigneusement évalué et, dans la mesure du possible, il faut envisager d'autres traitements.
-Le risque de thromboembolies veineuses peut être temporairement augmenté en cas d'immobilisation prolongée, d'interventions chirurgicales majeures ou après un traumatisme sévère. Chez les femmes recevant un THS, il convient d'accorder une grande attention aux mesures prophylactiques pour éviter les thromboembolies veineuses postopératoires. Suivant la nature de l'intervention et la durée de l'immobilisation, il faut envisager une suspension temporaire du THS, 4 à 6 semaines avant l'intervention lors d'opérations programmées. Il ne faut reprendre le traitement qu'une fois que la femme a parfaitement retrouvé sa mobilité.
- +Le risque de thromboembolies veineuses peut être temporairement augmenté en cas d'immobilisation prolongée, d'interventions chirurgicales majeures ou après un traumatisme sévère. Chez les femmes recevant un THS, il convient d'accorder une grande attention aux mesures prophylactiques pour éviter les thromboembolies veineuses postopératoires. Suivant la nature de l'intervention et la durée de l'immobilisation, il faut envisager une suspension temporaire du THS 4 à 6 semaines avant l'intervention lors d'opérations programmées. Il ne faut reprendre le traitement qu'une fois que la femme a parfaitement retrouvé sa mobilité.
-La tibolone influe sur les lipides sériques. Sur la base des résultats de 18 études au total, les effets suivants ont été observés: le traitement par la tibolone a entraîné une nette diminution dépendante de la dose du cholestérol HDL. Au bout de deux ans de traitement, le taux de HDL a baissé de 14,5% sous 0,625 mg, de 16,7% sous 1,25 mg et de 21,8% sous 2,5 mg. En même temps, le cholestérol total, le cholestérol VLDL, les triglycérides et la lipoprotéine (a) ont diminué également, bien que l'on n'ait pas pu clairement identifier ici de dépendance de la dose. En revanche, le cholestérol LDL est resté inchangé. Jusqu'à présent, l'importance clinique de ces résultats n'est pas connue.
-Pendant la prise de produits contenant des œstrogènes ou d'autres préparations de THS, il faut étroitement surveiller les femmes qui présentent une hypertriglycéridémie préexistante (en particulier des formes familiales), étant donné qu'en présence de cette affection, on a signalé dans de rares cas une très forte augmentation du taux de triglycérides pendant une œstrogénothérapie, qui a conduit à une pancréatite.
- +La tibolone influe sur les lipides sériques. Sur la base des résultats de 18 études au total, les effets suivants ont été observés: le traitement par la tibolone a entraîné une nette diminution dépendante de la dose du cholestérol HDL. Au bout de deux ans de traitement, le taux de HDL a baissé de 14,5% sous 0,625 mg, de 16,7% sous 1,25 mg et de 21,8% sous 2,5 mg. En même temps, le cholestérol total, le cholestérol VLDL, les triglycérides et la lipoprotéine (a) ont diminué également, bien que l'on n'ait pas pu clairement identifier ici de dépendance à la dose. En revanche, le cholestérol LDL est resté inchangé. Jusqu'à présent, l'importance clinique de ces résultats n'est pas connue.
- +Pendant la prise de produits contenant des œstrogènes ou d'autres préparations de THS, il faut étroitement surveiller les femmes qui présentent une hypertriglycéridémie préexistante (en particulier des formes familiales), étant donné qu'en présence de cette affection, on a signalé, dans de rares cas, une très forte augmentation du taux de triglycérides pendant une œstrogénothérapie, qui a conduit à une pancréatite.
-Sous l’association de principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir, une hausse cliniquement significative des ALAT (y compris des cas d’augmentation de plus de 5 fois la limite supérieure à la normale) a été observée significativement plus souvent chez les patientes atteintes d’hépatite C qui utilisaient simultanément un contraceptif à l’éthinylestradiol (EE) que chez les patientes traitées exclusivement par des substances antivirales. À l’inverse, chez les patientes utilisant d’autres œstrogènes (estradiol et valérate d’estradiol, en particulier), l’incidence d’une augmentation des transaminases n’était pas supérieure à celle des patientes sans œstrogénothérapie. Le nombre limité de cas ne permet cependant pas d’exclure un risque similaire à celui de l’EE. On ne dispose d’aucune donnée correspondante pour la tibolone. Le mécanisme de cette interaction étant complètement inconnu, il n’est actuellement pas possible de déterminer si la tibolone pourrait également être concernée par cette interaction en raison de son effet de type œstrogénique. La prudence est donc de rigueur lors de l’administration concomitante de Livial avec l’association de principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir.
- +Sous l'association des principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir, une hausse cliniquement significative des ALAT (y compris des cas d'augmentation de plus de 5 fois la limite supérieure à la normale) a été observée significativement plus souvent chez les patientes atteintes d'hépatite C qui utilisaient simultanément un contraceptif à l'éthinylestradiol (EE) que chez les patientes traitées exclusivement par des substances antivirales. À l'inverse, chez les patientes utilisant d'autres œstrogènes (estradiol et valérate d'estradiol, en particulier), l'incidence d'une augmentation des transaminases n'était pas supérieure à celle des patientes sans œstrogénothérapie. Le nombre limité de cas ne permet cependant pas d'exclure un risque similaire à celui de l'EE. On ne dispose d'aucune donnée correspondante pour la tibolone. Le mécanisme de cette interaction étant complètement inconnu, il n'est actuellement pas possible de déterminer si la tibolone pourrait également être concernée par cette interaction en raison de son effet de type œstrogénique. La prudence est donc de rigueur lors de l'administration concomitante de Livial avec l'association de principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir.
-Les risques susmentionnés du THS ont été décrits essentiellement lors du traitement de femmes âgées de ≥50 ans. On ne dispose d'aucune donnée sur la possibilité d'extrapolation de ces données à des patientes qui présentent une ménopause précoce (c.-à-d. arrêt de la fonction ovarienne avant l'âge de 40 ans révolus à la suite de maladies endocriniennes/génétiques, d'une ovariectomie, d'un traitement anticancéreux, etc.) jusqu'à ce qu'elles arrivent à l'âge normal de la ménopause. Dans ce groupe d'âge, une évaluation minutieuse du rapport bénéfice/risque doit être effectuée, en tenant également compte de l'étiologie de la ménopause précoce (chirurgie versus autres causes).
- +Les risques susmentionnés du THS ont été décrits essentiellement lors du traitement de femmes âgées de ≥50 ans. On ne dispose d'aucune donnée sur la possibilité d'extrapolation de ces données à des patientes qui présentent une ménopause précoce (c.-à-d. arrêt de la fonction ovarienne avant l'âge de 40 ans révolus à la suite de maladies endocriniennes / génétiques, d'une ovariectomie, d'un traitement anticancéreux, etc.) jusqu'à ce qu'elles arrivent à l'âge normal de la ménopause. Dans ce groupe d'âge, une évaluation minutieuse du rapport bénéfice/risque doit être effectuée, en tenant également compte de l'étiologie de la ménopause précoce (chirurgie versus autres causes).
-Les inducteurs du CYP3A4 tels que barbituriques, carbamazépine, hydantoïne et rifampicine ainsi que les médicaments phytothérapeutiques contenant du millepertuis (Hypericum perforatum) peuvent augmenter le métabolisme de la tibolone et ainsi modifier son effet thérapeutique. Cliniquement, ceci peut entraîner une diminution de l'efficacité et/ou des changements du profil de saignements.
- +Les inducteurs du CYP3A4 tels que barbituriques, carbamazépine, hydantoïne et rifampicine, ainsi que les médicaments phytothérapeutiques contenant du millepertuis (Hypericum perforatum), peuvent augmenter le métabolisme de la tibolone et ainsi modifier son effet thérapeutique. Cliniquement, ceci peut entraîner une diminution de l'efficacité et/ou des changements du profil de saignements.
- +Les hormones sexuelles peuvent abaisser la concentration plasmatique d'autres principes actifs. Ainsi, à la suite d'une induction de la glucuronidation, une augmentation cliniquement pertinente de la clairance de la lamotrigine associée une diminution significative correspondante de la concentration plasmatique de lamotrigine a été observée après une administration simultanée de lamotrigine et d'un contraceptif hormonal combiné contenant de l'éthinylestradiol. Une telle diminution des concentrations plasmatiques peut être associée à une réduction du contrôle des crises. Aucune étude d'interactions avec la tibolone n'a été menée. Le risque d'interactions est probablement limité du fait de la faible activité œstrogénique des métabolites de la tibolone, mais ne peut pas être totalement exclu.
- +
-Il n'existe pas de données concernant l'emploi de la tibolone chez la femme enceinte. Des données recueillies chez l'animal indiquent un risque fœtal. Etant donné que le risque pour l'être humain est inconnu, l'usage de Livial est contre-indiqué pendant la grossesse.
-Il ne faut pas prendre ce médicament pendant l'allaitement car il peut réduire la production du lait et en modifier la qualité.
- +Il n'existe pas de données concernant l'emploi de la tibolone chez la femme enceinte. Des données recueillies chez l'animal indiquent un risque fœtal. Étant donné que le risque pour l'être humain est inconnu, l'usage de Livial est contre-indiqué pendant la grossesse.
- +Il ne faut pas prendre ce médicament pendant l'allaitement, car il peut réduire la production du lait et en modifier la qualité.
-Etudes contrôlées
- +Études contrôlées
-Les fréquences des effets indésirables sont définies comme suit:
-Fréquents (≥1%; <10%); occasionnels (≥0,1%; <1%); rares (≥0,01%; <0,1%); fréquence inconnue (basée essentiellement sur des rapports spontanés issus de la surveillance post-commercialisation (PMS), la fréquence exacte ne peut donc pas être estimée).
- +Les effets indésirables sont rangés par classe de système d'organes de la classification MedDRA et par fréquence selon la convention suivante:
- +«fréquents» (≥1/100 à <1/10),
- +«occasionnels» (≥1/1000 à <1/100),
- +«rares» (≥1/10'000 à <1/1000),
- +«fréquence inconnue» (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
-Système nerveux
- +Affections du système nerveux
-Troubles oculaires:
- +Affections oculaires
-Troubles vasculaires
- +Affections vasculaires
-Troubles gastro-intestinaux
- +Affections gastro-intestinales
-Troubles hépato-biliaires:
- +Affections hépatobiliaires
-Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés
- +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
-Troubles musculo-squelettiques
- +Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif
-Organes de reproduction et seins
- +Affections des organes de reproduction et du sein
-Troubles généraux
- +Troubles généraux et anomalies au site d'administration
-Parmi les effets indésirables susmentionnés, les hémorragies vaginales ou du spotting, les douleurs abdominales, les sensations de tensions dans les seins surviennent principalement durant les premiers mois du traitement et disparaissent ensuite.
- +Parmi les effets indésirables susmentionnés, les hémorragies vaginales ou le spotting, les douleurs abdominales et les sensations de tensions dans les seins surviennent principalement durant les premiers mois du traitement et disparaissent ensuite.
- +L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
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-Code ATC: G03CX01
- +Code ATC
- +G03CX01
-Après administration orale, la tibolone est rapidement transformée en trois métabolites différents qui contribuent au profil pharmacologique de Livial. Deux de ces métabolites (3α-OH-tibolone et 3β-OH-tibolone) exercent un effet œstrogénique, tandis que le troisième métabolite (isomère Δ4 de la tibolone) possède des effets progestatifs et androgéniques. Chez les femmes ménopausées, Livial compense la disparition de la production d'œstrogènes et soulage les symptômes de la ménopause. Livial prévient la déperdition osseuse due à la ménopause ou à une ovariectomie.
- +Après administration orale, la tibolone est rapidement transformée en trois métabolites différents qui contribuent au profil pharmacologique de Livial. Deux de ces métabolites (3α-OH-tibolone et 3β-OH-tibolone) exercent un effet œstrogénique, tandis que le troisième métabolite (isomère Δ4 de la tibolone) possède des effets progestatifs et androgéniques. Chez les femmes postménopausées, Livial compense la disparition de la production d'œstrogènes et soulage les symptômes de la ménopause. Livial prévient la déperdition osseuse due à la ménopause ou à une ovariectomie.
-DU DM DU DM DU DM DU DM
- + DU DM DU DM DU DM DU DM
-C moyenne -- -- -- 1,88 -- -- -- --
- +Cmoyenne -- -- -- 1,88 -- -- -- --
-Elimination
- +Élimination
-Patientes âgées: la pharmacocinétique d'une dose unique de tibolone chez des femmes ménopausées n'a indiqué aucune influence cliniquement significative de l'âge (45 à 55 ans versus 65 à 75 ans).
-Insuffisance rénale: les paramètres pharmacocinétiques de la tibolone et de ses métabolites sont indépendants de la fonction rénale.
-Insuffisance hépatique: la pharmacocinétique de la tibolone n'a pas été étudiée chez des patients atteints d'insuffisance hépatique grave.
- +Patientes âgées: la pharmacocinétique d'une dose unique de tibolone chez des femmes postménopausées n'a indiqué aucune influence cliniquement significative de l'âge (45 à 55 ans versus 65 à 75 ans).
- +Troubles de la fonction rénale: les paramètres pharmacocinétiques de la tibolone et de ses métabolites sont indépendants de la fonction rénale.
- +Troubles de la fonction hépatique: la pharmacocinétique de la tibolone n'a pas été étudiée chez des patients atteints d'insuffisance hépatique grave.
-Remarques concernant le stockage
- +Remarques particulières concernant le stockage
-Conserver les comprimés de Livial à une température comprise entre 2 et 25 °C dans l'emballage original, à l'abri de la lumière et de l'humidité.
- +Conserver à 2-25°C. Conserver le récipient dans son carton pour le protéger de la lumière et de l'humidité.
-49504 (Swissmedic).
- +49504 (Swissmedic)
-Comprimés (plaquette calendrier): 1× 28 et 3× 28 [B]
- +Comprimés (plaquette calendrier): 1 x 28 et 3 x 28 [B]
-Mai 2017.
-S-900471-TBL-ALL-CCDS-1a/MK-8471-CHE-2017-016204
- +Mai 2024
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