62 Changements de l'information professionelle Dihydergot |
-Son efficacité dans les algies vasculaires de la face (cluster headache) n’a pas été démontrée. Aucune étude clinique prouvant l’efficacité de Dihydergot spray nasal dans les formes rares de migraine (migraine ophtalmoplégique ou migraine basilaire) n’est disponible.
- +Son efficacité dans les algies vasculaires de la face (cluster headache) n'a pas été démontrée. Aucune étude clinique prouvant l'efficacité de Dihydergot spray nasal dans les formes rares de migraine (migraine ophtalmoplégique ou migraine basilaire) n'est disponible.
-Dès les premiers signes de crise migraineuse, administrer 0,5 mg (1 nébulisation) dans chaque narine. Si l’amélioration obtenue n’est pas suffisante, une dose supplémentaire (1 nébulisation) dans une ou les deux narines peut être administrée au plus tôt après 15 min.
-Les limitations d’emploi suivantes doivent être observées (cf. «Mises en garde et précautions»):
-La dose maximale pour le traitement d’une crise est de 2 mg/24 h (4 nébulisations, quantité garantie par un emballage) et de 8 mg (= 16 nébulisations) au maximum par semaine.
-–S’il est nécessaire d’associer à ce traitement un autre antimigraineux, éviter la dihydroergotamine parentérale, les préparations contenant de l’ergotamine, le sumatriptan, ou d’autres agonistes sélectifs des récepteurs 5-HT1 vasculaires (cf. «Contre-indications»).
-–Entre les traitements d’une crise de migraine par Dihydergot spray nasal, un intervalle d’au moins 24 h sans traitement doit être respecté avant de traiter une autre crise de migraine avec Dihydergot spray nasal, Dihydergot injectable, un autre produit à base d’ergotamine, ou bien avec du sumatriptan resp. avec un autre agoniste des récepteurs 5-HT1.
-–Après l’administration de sumatriptan ou d’un autre agoniste des récepteurs 5-HT1 Dihydergot spray nasal ne doit être appliqué que 6 h plus tard.
-Le spray nasal prêt à l’emploi doit être éliminé après le traitement d’une seule crise de migraine.
- +Dès les premiers signes de crise migraineuse, administrer 0,5 mg (1 nébulisation) dans chaque narine. Si l'amélioration obtenue n'est pas suffisante, une dose supplémentaire (1 nébulisation) dans une ou les deux narines peut être administrée au plus tôt après 15 min.
- +Les limitations d'emploi suivantes doivent être observées (cf. «Mises en garde et précautions»):
- +La dose maximale pour le traitement d'une crise est de 2 mg/24 h (4 nébulisations, quantité garantie par un emballage) et de 8 mg (= 16 nébulisations) au maximum par semaine.
- +–S'il est nécessaire d'associer à ce traitement un autre antimigraineux, éviter la dihydroergotamine parentérale, les préparations contenant de l'ergotamine, le sumatriptan, ou d'autres agonistes sélectifs des récepteurs 5-HT1 vasculaires (cf. «Contre-indications»).
- +–Entre les traitements d'une crise de migraine par Dihydergot spray nasal, un intervalle d'au moins 24 h sans traitement doit être respecté avant de traiter une autre crise de migraine avec Dihydergot spray nasal, Dihydergot injectable, un autre produit à base d'ergotamine, ou bien avec du sumatriptan resp. avec un autre agoniste des récepteurs 5-HT1.
- +–Après l'administration de sumatriptan ou d'un autre agoniste des récepteurs 5-HT1 Dihydergot spray nasal ne doit être appliqué que 6 h plus tard.
- +Le spray nasal prêt à l'emploi doit être éliminé après le traitement d'une seule crise de migraine.
-La tolérance et l’efficacité n’ont pas été étudiées chez les enfants de moins de 16 ans et les patients de plus de 65 ans.
-Remarque: Pour les recommandations concernant le maniement du spray nasal, voir l’«information aux patients» et les illustrations correspondantes.
- +La tolérance et l'efficacité n'ont pas été étudiées chez les enfants de moins de 16 ans et les patients de plus de 65 ans.
- +Remarque: Pour les recommandations concernant le maniement du spray nasal, voir l'«information aux patients» et les illustrations correspondantes.
-Hypersensibilité connue aux alcaloïdes de l’ergot de seigle ou à l’un des composants; grossesse et allaitement (voir «Grossesse/Allaitement»); migraine hémiplégique ou basilaire; troubles sévères de la fonction hépatique, états prédisposant aux réactions vasospastiques: maladies coronariennes (en particulier angor instable et angor de repos), artérite temporale, hypertension insuffisamment contrôlée, septicémie, choc, maladies vasculaires oblitérantes tels de syndrome de Raynaud, antécédent d’infarctus ischémique transitoire ou lésion cérébrale.
-Traitement concomitant avec des principes actifs vasoconstricteurs (y compris les alcaloïdes de l’ergot, sumatriptan ou d’autres agonistes des récepteurs 5-HT1 [cf. «Interactions»]).
- +Hypersensibilité connue aux alcaloïdes de l'ergot de seigle ou à l'un des composants; grossesse et allaitement (voir «Grossesse/Allaitement»); migraine hémiplégique ou basilaire; troubles sévères de la fonction hépatique, états prédisposant aux réactions vasospastiques: maladies coronariennes (en particulier angor instable et angor de repos), artérite temporale, hypertension insuffisamment contrôlée, septicémie, choc, maladies vasculaires oblitérantes tels de syndrome de Raynaud, antécédent d'infarctus ischémique transitoire ou lésion cérébrale.
- +Traitement concomitant avec des principes actifs vasoconstricteurs (y compris les alcaloïdes de l'ergot, sumatriptan ou d'autres agonistes des récepteurs 5-HT1 [cf. «Interactions»]).
-La solution contenue dans les flacons-ampoules a été spécialement développée pour l’application intranasale et ne doit pas être injectée.
- +La solution contenue dans les flacons-ampoules a été spécialement développée pour l'application intranasale et ne doit pas être injectée.
-L’application quotidienne continue de Dihydergot spray nasal ou le dépassement de la posologie recommandée doivent être évités en raison du risque de spasmes vasculaires. Informer les patients traités par le spray nasal des doses maximales autorisées et des premières manifestations d’un surdosage: paresthésies (p.ex. perte de sensibilité, fourmillements) dans les doigts et les orteils, nausées et vomissements sans rapport avec la migraine, symptômes d’ischémie myocardiale (p.ex. des douleurs précordiales). Interrompre le traitement aux premiers signes de surdosage et consulter immédiatement le médecin traitant.
- +L'application quotidienne continue de Dihydergot spray nasal ou le dépassement de la posologie recommandée doivent être évités en raison du risque de spasmes vasculaires. Informer les patients traités par le spray nasal des doses maximales autorisées et des premières manifestations d'un surdosage: paresthésies (p.ex. perte de sensibilité, fourmillements) dans les doigts et les orteils, nausées et vomissements sans rapport avec la migraine, symptômes d'ischémie myocardiale (p.ex. des douleurs précordiales). Interrompre le traitement aux premiers signes de surdosage et consulter immédiatement le médecin traitant.
-Les patients qui souffrent d’une hépatite légère à modérée doivent être surveillés d’une manière adéquate, surtout en cas de troubles cholestatiques.
-Dihydergot spray nasal ne doit pas être associé à certains inhibiteurs du cytochrome P450 (risque d’ergotisme, cf. «Interactions»).
- +Les patients qui souffrent d'une hépatite légère à modérée doivent être surveillés d'une manière adéquate, surtout en cas de troubles cholestatiques.
- +Dihydergot spray nasal ne doit pas être associé à certains inhibiteurs du cytochrome P450 (risque d'ergotisme, cf. «Interactions»).
-L’administration simultanée d’inhibiteurs du cytochrome P450 3A (CYP3A) tels que les antibiotiques du groupe des macrolides (p.ex. érythromycine, troléandomycine, claritromycine, télithromycine), les antimycosiques azolés (p.ex. kétoconazole, itraconazole, voriconazole), la quinupristine-dalfopristine, la néfazodone, les inhibiteurs de la protéase du VIH ou de la transcriptase inverse (p.ex. ritronavir, indinavir, nelfinavir, delavirdine) ou éfavirenz avec Dihydergot spray nasal sont contre-indiqués (cf. «Contre-indications») car une augmentation de l’exposition à la dihydroergotamine s’ensuit et peut par là mener à une ergotoxicité (vasospasmes, ischémie des extrémités et d’autres tissus). L’administration concomitante d’inhibiteurs de CYP3A tels que la cimétidine ou du jus de pamplemousse et de Dihydergot spray nasal doit être évité (cf. «Mises en garde et précautions»).
-La dihydroergotamine s’est révélée être un inhibiteur du CYP3A. D’autres interactions pharmacocinétiques avec les autres isoenzymes P450 ne sont pas connues.
-L’utilisation simultanée de substances vasoconstrictrices y compris les alcaloïdes de l’ergot, les triptanes (p.ex. sumatripan, naratriptan, zolmitriptan, életritan, almotripan et frovatriptan), les agonistes des récepteurs 5-HT1 et la nicotine (p.ex. tabagisme important) est contre-indiquée étant donné que cela peut induire plus fréquemment une vasoconstriction (cf. «Contre-indications»).
- +L'administration simultanée d'inhibiteurs du cytochrome P450 3A (CYP3A) tels que les antibiotiques du groupe des macrolides (p.ex. érythromycine, troléandomycine, claritromycine, télithromycine), les antimycosiques azolés (p.ex. kétoconazole, itraconazole, voriconazole), la quinupristine-dalfopristine, la néfazodone, les inhibiteurs de la protéase du VIH ou de la transcriptase inverse (p.ex. ritronavir, indinavir, nelfinavir, delavirdine) ou éfavirenz avec Dihydergot spray nasal sont contre-indiqués (cf. «Contre-indications») car une augmentation de l'exposition à la dihydroergotamine s'ensuit et peut par là mener à une ergotoxicité (vasospasmes, ischémie des extrémités et d'autres tissus). L'administration concomitante d'inhibiteurs de CYP3A tels que la cimétidine ou du jus de pamplemousse et de Dihydergot spray nasal doit être évité (cf. «Mises en garde et précautions»).
- +La dihydroergotamine s'est révélée être un inhibiteur du CYP3A. D'autres interactions pharmacocinétiques avec les autres isoenzymes P450 ne sont pas connues.
- +L'utilisation simultanée de substances vasoconstrictrices y compris les alcaloïdes de l'ergot, les triptanes (p.ex. sumatripan, naratriptan, zolmitriptan, életritan, almotripan et frovatriptan), les agonistes des récepteurs 5-HT1 et la nicotine (p.ex. tabagisme important) est contre-indiquée étant donné que cela peut induire plus fréquemment une vasoconstriction (cf. «Contre-indications»).
-La dihydroergotamine diminue l’effet du trinitrate de glycéryle.
- +La dihydroergotamine diminue l'effet du trinitrate de glycéryle.
-À hautes doses surtout, Dihydergot peut altérer les capacités de réaction, p.ex. lors de la conduite d’un véhicule ou de l’utilisation d’une machine, cela en raison de ses effets sur la circulation sanguine (p.ex. la tachycardie) et sur le système nerveux central (p.ex. l’agitation).
- +À hautes doses surtout, Dihydergot peut altérer les capacités de réaction, p.ex. lors de la conduite d'un véhicule ou de l'utilisation d'une machine, cela en raison de ses effets sur la circulation sanguine (p.ex. la tachycardie) et sur le système nerveux central (p.ex. l'agitation).
-Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont rhinite, nausées, vomissements et douleurs abdominales, sens du goût altéré, pharyngite, réactions doses-dépendantes au lieu d’application tels que rhinorrhée ou nez bouché, diarrhées, vertiges et sensation de chaleur.
- +Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont rhinite, nausées, vomissements et douleurs abdominales, sens du goût altéré, pharyngite, réactions doses-dépendantes au lieu d'application tels que rhinorrhée ou nez bouché, diarrhées, vertiges et sensation de chaleur.
-«Très fréquent» (>1/10), «fréquent» (>1/100, <1/10), «occasionnel» (>1/1000, <1/100), «rares» (>1/10’000, <1/1000), «très rares» (<1/10’000).
- +«Très fréquent» (>1/10), «fréquent» (>1/100, <1/10), «occasionnel» (>1/1000, <1/100), «rares» (>1/10'000, <1/1000), «très rares» (<1/10'000).
-Rare: réactions d’hypersensibilité telles que exanthème, oedème du visage, urticaire, dyspnée.
- +Rare: réactions d'hypersensibilité telles que exanthème, oedème du visage, urticaire, dyspnée.
-En particulier lors de doses élevées, de l’angine de poitrine et des troubles du rythme cardiaque (tachycardies ou bradycardies) peuvent se produirent.
-Rare: symptômes d’ischémies myocardiales.
- +En particulier lors de doses élevées, de l'angine de poitrine et des troubles du rythme cardiaque (tachycardies ou bradycardies) peuvent se produirent.
- +Rare: symptômes d'ischémies myocardiales.
-Si des signes de spasmes vasculaires sont observés, interrompre immédiatement l’administration de Dihydergot spray nasal et débuter un traitement par un vasodilatateur périphérique (cf. «Surdosage»).
-Quelques patients ayant pris de la dihydroergotamine per os pendant des années et de manière suivie ont développé une fibrose, surtout au niveau de la plèvre (avec des signes cliniques tels que toux irritative liée à une détresse respiratoire) et de l’espace rétropéritonéal (p.ex. avec douleurs dorsales et troubles de la miction), ainsi qu’un épaississement des valvules cardiaques (cliniquement similaire aux modifications valvulaires d’origine rhumatismale et chronique). Il n’existe à ce jour aucune observation de ce type concernant l’utilisation du spray nasal.
- +Si des signes de spasmes vasculaires sont observés, interrompre immédiatement l'administration de Dihydergot spray nasal et débuter un traitement par un vasodilatateur périphérique (cf. «Surdosage»).
- +Quelques patients ayant pris de la dihydroergotamine per os pendant des années et de manière suivie ont développé une fibrose, surtout au niveau de la plèvre (avec des signes cliniques tels que toux irritative liée à une détresse respiratoire) et de l'espace rétropéritonéal (p.ex. avec douleurs dorsales et troubles de la miction), ainsi qu'un épaississement des valvules cardiaques (cliniquement similaire aux modifications valvulaires d'origine rhumatismale et chronique). Il n'existe à ce jour aucune observation de ce type concernant l'utilisation du spray nasal.
-Occasionnel: rhinite, réactions dépendantes de la dose à l’endroit d’application telles qu’une rhinorrhée ou le nez bouché, saignements de nez, sensation de chaleur.
- +Occasionnel: rhinite, réactions dépendantes de la dose à l'endroit d'application telles qu'une rhinorrhée ou le nez bouché, saignements de nez, sensation de chaleur.
-Troubles au lieu d’application et réactions générales
-Occasionnel: réactions au lieu d’application.
- +Troubles au lieu d'application et réactions générales
- +Occasionnel: réactions au lieu d'application.
-On ne connaît aucun cas de surdosage dû à Dihydergot spray nasal. On peut cependant admettre que les symptômes seraient similaires à ceux observés après une dose orale trop élevée, c’est à dire nausées, vomissements, céphalées, tachycardie, vertiges, manifestations périphériques et symptômes de spasmes vasculaires (par ex. perte de sensibilité, fourmillements et douleurs au niveau des extrémités), symptômes d’ischémies myocardiales, coma.
-Il faut prêter attention au fait que les symptômes de vasospasmes peuvent apparaître après un délai pouvant aller jusqu’à 24 h après l’application.
- +On ne connaît aucun cas de surdosage dû à Dihydergot spray nasal. On peut cependant admettre que les symptômes seraient similaires à ceux observés après une dose orale trop élevée, c'est à dire nausées, vomissements, céphalées, tachycardie, vertiges, manifestations périphériques et symptômes de spasmes vasculaires (par ex. perte de sensibilité, fourmillements et douleurs au niveau des extrémités), symptômes d'ischémies myocardiales, coma.
- +Il faut prêter attention au fait que les symptômes de vasospasmes peuvent apparaître après un délai pouvant aller jusqu'à 24 h après l'application.
-En présence de réactions vasospastiques graves, il est recommandé d’administrer par voie intraveineuse un vasodilatateur tel que le nitroprussiate, la phentolamine ou la dihydralazine; application de chaleur sur la zone concernée et soins infirmiers pour la prévention des lésions tissulaires. La prise de médicaments appropriés, p.ex. nitroglycérine, est recommandée en cas de constriction des vaisseaux cardiaques.
- +En présence de réactions vasospastiques graves, il est recommandé d'administrer par voie intraveineuse un vasodilatateur tel que le nitroprussiate, la phentolamine ou la dihydralazine; application de chaleur sur la zone concernée et soins infirmiers pour la prévention des lésions tissulaires. La prise de médicaments appropriés, p.ex. nitroglycérine, est recommandée en cas de constriction des vaisseaux cardiaques.
-Mécanisme d’action
-La dihydroergotamine possède une affinité modérée à forte pour différents sous-types de récepteurs à la sérotonine. Elle développe une activité agoniste puissante sur les récepteurs 5-HT1D sur laquelle repose vraisemblablement son effet antimigraineux. Cette action agoniste provoque une diminution de la fonctionnalité des neurones 5-HT et influence ainsi certains éléments du système circulatoire crânien et/ou inhibe l’inflammation neurogène et la stimulation des nocicepteurs qui en résulte. Le blocage des récepteurs alpha-adrénergiques provoqué par la dihydroergotamine est supérieur à celui qu’engendre l’ergotamine; la vasoconstriction systémique médiée par les récepteurs 5-HT2A est par contre inférieure à celle que produit l’ergotamine.
-Dihydergot agit rapidement après son administration intranasale. En cas de crises aiguës de migraine d’intensité faible à forte, Dihydergot spray nasal soulage les céphalées et leurs symptômes tels que phonophobie et/ou photophobie.
- +Mécanisme d'action
- +La dihydroergotamine possède une affinité modérée à forte pour différents sous-types de récepteurs à la sérotonine. Elle développe une activité agoniste puissante sur les récepteurs 5-HT1D sur laquelle repose vraisemblablement son effet antimigraineux. Cette action agoniste provoque une diminution de la fonctionnalité des neurones 5-HT et influence ainsi certains éléments du système circulatoire crânien et/ou inhibe l'inflammation neurogène et la stimulation des nocicepteurs qui en résulte. Le blocage des récepteurs alpha-adrénergiques provoqué par la dihydroergotamine est supérieur à celui qu'engendre l'ergotamine; la vasoconstriction systémique médiée par les récepteurs 5-HT2A est par contre inférieure à celle que produit l'ergotamine.
- +Dihydergot agit rapidement après son administration intranasale. En cas de crises aiguës de migraine d'intensité faible à forte, Dihydergot spray nasal soulage les céphalées et leurs symptômes tels que phonophobie et/ou photophobie.
-L’absorption de la dihydroergotamine administrée par voie intranasale est rapide (tmax = environ 45 min). La caféine contenue dans le spray nasal améliore uniquement la solubilité et la stabilité de la substance active; elle n’a toutefois aucune influence sur son absorption. À titre de comparaison, une tasse à café de grandeur moyenne contient entre 40 et 50 mg de caféine.
- +L'absorption de la dihydroergotamine administrée par voie intranasale est rapide (tmax = environ 45 min). La caféine contenue dans le spray nasal améliore uniquement la solubilité et la stabilité de la substance active; elle n'a toutefois aucune influence sur son absorption. À titre de comparaison, une tasse à café de grandeur moyenne contient entre 40 et 50 mg de caféine.
-La dihydroergotamine se lie à 93% aux protéines plasmatiques. Son volume de distribution apparent est d’environ 800 l à l’état d’équilibre.
- +La dihydroergotamine se lie à 93% aux protéines plasmatiques. Son volume de distribution apparent est d'environ 800 l à l'état d'équilibre.
-Dans le plasma, la substance active est présente dans une proportion de 70–80% sous forme inchangée, ce qui suggère qu’il est moins fortement métabolisé que par voie orale.
- +Dans le plasma, la substance active est présente dans une proportion de 70–80% sous forme inchangée, ce qui suggère qu'il est moins fortement métabolisé que par voie orale.
-La clairance corporelle totale est de près de 1,5 l/min et est due essentiellement à la clairance hépatique. L’élimination plasmatique est biphasique, avec une phase alpha de 1,5 h et une phase bêta de 15 h.
-L’excrétion se fait essentiellement dans les selles par la vésicule biliaire. L’excrétion urinaire de la substance active inchangée et des métabolites s’élève à environ 3% après administration intranasale.
- +La clairance corporelle totale est de près de 1,5 l/min et est due essentiellement à la clairance hépatique. L'élimination plasmatique est biphasique, avec une phase alpha de 1,5 h et une phase bêta de 15 h.
- +L'excrétion se fait essentiellement dans les selles par la vésicule biliaire. L'excrétion urinaire de la substance active inchangée et des métabolites s'élève à environ 3% après administration intranasale.
-Le potentiel carcinogène du mésilate de dihydroergotamine n’a pas été évalué.
- +Le potentiel carcinogène du mésilate de dihydroergotamine n'a pas été évalué.
-Le mésylate de dihydroergotamine s’est avérée clastogénique dans deux études in vitro sur les aberrations chromosomiques. Il s’agissait d’un essai sur des cellules de hamster chinois V79 avec activation métabolique (par ajout de foie de rat S9-Mix au milieu de culture cellulaire on peut évaluer la possibilité si la substance-test est mutagène après activation métabolique) et d’un essai sur des cultures de lymphocytes de sang humain périphérique. Aucun potentiel mutagène n’a été mis en évidence au cours de ces deux essais de mutation génétique ayant testé le mésylate de dihydroergotamine en présence ou en absence d’activation métabolique (test d’Ames et étude in vitro sur des cellules de mammifères du hamster chinois V79/HGPRT), ni lors d’un essai de lésion de l’ADN (test non programmé de synthèse de l’ADN dans les hépatocytes de rat). La dihydroergotamine n’a pas été clastogénique dans les tests de micronucleus de la souris et du hamster in vivo.
- +Le mésylate de dihydroergotamine s'est avérée clastogénique dans deux études in vitro sur les aberrations chromosomiques. Il s'agissait d'un essai sur des cellules de hamster chinois V79 avec activation métabolique (par ajout de foie de rat S9-Mix au milieu de culture cellulaire on peut évaluer la possibilité si la substance-test est mutagène après activation métabolique) et d'un essai sur des cultures de lymphocytes de sang humain périphérique. Aucun potentiel mutagène n'a été mis en évidence au cours de ces deux essais de mutation génétique ayant testé le mésylate de dihydroergotamine en présence ou en absence d'activation métabolique (test d'Ames et étude in vitro sur des cellules de mammifères du hamster chinois V79/HGPRT), ni lors d'un essai de lésion de l'ADN (test non programmé de synthèse de l'ADN dans les hépatocytes de rat). La dihydroergotamine n'a pas été clastogénique dans les tests de micronucleus de la souris et du hamster in vivo.
-L’inhibition de la fertilité du produit injectable D.H.E. 45® USP (mésilate de dihydroergotamine) n’a pas été évaluée. Chez les rates, à qui des doses jusqu’à 1,6 mg/d de Dihydergot spray nasal ont été administrées (correspondant à une concentration moyenne de mésilate de dihydroergotamine [AUC] de 9–11× plus élevée que celle observée chez l’homme après l’administration de 4 mg de MRDD), aucun signe de réduction de la fertilité n’a été observé.
- +L'inhibition de la fertilité du produit injectable D.H.E. 45® USP (mésilate de dihydroergotamine) n'a pas été évaluée. Chez les rates, à qui des doses jusqu'à 1,6 mg/d de Dihydergot spray nasal ont été administrées (correspondant à une concentration moyenne de mésilate de dihydroergotamine [AUC] de 9–11× plus élevée que celle observée chez l'homme après l'administration de 4 mg de MRDD), aucun signe de réduction de la fertilité n'a été observé.
-Dans des études sur le développement embryo-foetal avec le mésilate de dihydroergotamine en spray nasal, l’administration nasale pendant la phase d’organogenèse de doses de 0,16 mg/d (en relation avec des concentrations plasmatiques maternelles [AUC] environ 0,4–1,2× plus élevées que celles mesurées chez l’être humain suite à l’administration de 4 mg de MRDD) ou plus, a conduit à une diminution du poids squelettique foetal et/ou à une diminution de l’ostéogenèse foetale. La concentration plasmatique de non toxicité embryo-foetale n’a pas été déterminée. Un retard de l’ostéogenèse chez le foetus de lapin a aussi été observée suite à l’administration intra nasale de 3,6 mg/d pendant l’organogenèse (concentrations plasmatiques maternelles environ 7× plus élevées que celle mesurée chez l’être humain suite à l’administration de MRDD). Aucun effet n’a été constaté à une concentration plasmatique de 1,2 mg/d (concentrations plasmatiques maternelles environ 2,5× plus élevée que celle observée suite à l’administration de MRDD). Suite à l’administration de mésilate de dihydroergotamine spray nasal de doses de 0,16 mg/d ou plus, une diminution pondérale et une diminution de la fonction de reproduction (diminution des indices de copulation) a été constatée chez les descendants. La concentration plasmatique de non-effet n’a pas été déterminée. Dans ces études, des effets sur le développement ont été observés à des doses plus faibles qui étaient significativement toxiques pour la mère. Le retard de la croissance intra-utérine provoqué par la dihydroergotamine a été attribué à une diminution de la perfusion sanguine utéro-placentaire. Celle-ci est une conséquence d’une vasoconstriction prolongée des vaisseaux utérins et/ou d’une augmentation du tonus myométrique.
- +Dans des études sur le développement embryo-foetal avec le mésilate de dihydroergotamine en spray nasal, l'administration nasale pendant la phase d'organogenèse de doses de 0,16 mg/d (en relation avec des concentrations plasmatiques maternelles [AUC] environ 0,4–1,2× plus élevées que celles mesurées chez l'être humain suite à l'administration de 4 mg de MRDD) ou plus, a conduit à une diminution du poids squelettique foetal et/ou à une diminution de l'ostéogenèse foetale. La concentration plasmatique de non toxicité embryo-foetale n'a pas été déterminée. Un retard de l'ostéogenèse chez le foetus de lapin a aussi été observée suite à l'administration intra nasale de 3,6 mg/d pendant l'organogenèse (concentrations plasmatiques maternelles environ 7× plus élevées que celle mesurée chez l'être humain suite à l'administration de MRDD). Aucun effet n'a été constaté à une concentration plasmatique de 1,2 mg/d (concentrations plasmatiques maternelles environ 2,5× plus élevée que celle observée suite à l'administration de MRDD). Suite à l'administration de mésilate de dihydroergotamine spray nasal de doses de 0,16 mg/d ou plus, une diminution pondérale et une diminution de la fonction de reproduction (diminution des indices de copulation) a été constatée chez les descendants. La concentration plasmatique de non-effet n'a pas été déterminée. Dans ces études, des effets sur le développement ont été observés à des doses plus faibles qui étaient significativement toxiques pour la mère. Le retard de la croissance intra-utérine provoqué par la dihydroergotamine a été attribué à une diminution de la perfusion sanguine utéro-placentaire. Celle-ci est une conséquence d'une vasoconstriction prolongée des vaisseaux utérins et/ou d'une augmentation du tonus myométrique.
-Remarques concernant l’entreposage
- +Remarques concernant l'entreposage
-L’ampoule ouverte ne doit pas être utilisée au-delà de 8 h.
- +L'ampoule ouverte ne doit pas être utilisée au-delà de 8 h.
-Pro Farma AG, Baar.
- +Recordati AG, 6340 Baar.
|
|