76 Changements de l'information professionelle Mercilon |
-OEMéd
-Sur une face ils portent la mention «Organon» et sur l’autre le code «TR/4».
-1 comprimé contient 0,15 mg de désogestrel et 0,02 mg d’éthinylestradiol.
- +Sur une face ils portent la mention «Organon» et sur l'autre le code «TR/4».
- +1 comprimé contient 0,15 mg de désogestrel et 0,02 mg d'éthinylestradiol.
-Contraception orale.
- +Contraception hormonale.
- +La décision de prescrire Mercilon doit être prise en tenant compte des facteurs de risque de la patiente, notamment ses facteurs de risque de thrombo-embolie veineuse (TEV), ainsi que du risque de TEV associé à Mercilon en comparaison aux autres CHC (Contraceptifs Hormonaux Combinés) (voir rubriques «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»).
-Il faut prendre les comprimés dans l’ordre indiqué sur la plaquette, si possible toujours à la même heure, de préférence avec du liquide. Il faut prendre un comprimé par jour pendant 21 jours consécutifs. Ensuite, il faut respecter une phase de 7 jours de suspension du traitement, avant d’entamer la plaquette suivante. Pendant la phase de suspension du traitement, il se produit généralement une hémorragie de privation qui commence habituellement 2 à 3 jours après la prise du dernier comprimé et peut continuer même une fois que la plaquette suivante est entamée.
- +Les CHC tels que Mercilon ne devraient être prescrits que par des médecins ayant l'expérience de ces traitements et qui sont en mesure, d'une part, de fournir aux patientes toutes les explications requises sur les avantages et inconvénients de toutes les méthodes contraceptives disponibles et, d'autre part, de procéder à un examen général et gynécologique.
- +La prescription d'un CHC doit en principe se faire conformément aux dernières recommandations de la Société Suisse de Gynécologie et d'Obstétrique (SSGO).
- +Il faut prendre les comprimés dans l'ordre indiqué sur la plaquette, si possible toujours à la même heure, de préférence avec du liquide. Il faut prendre un comprimé par jour pendant 21 jours consécutifs. Ensuite, il faut respecter une phase de 7 jours de suspension du traitement, avant d'entamer la plaquette suivante. Pendant la phase de suspension du traitement, il se produit généralement une hémorragie de privation qui commence habituellement 2 à 3 jours après la prise du dernier comprimé et peut continuer même une fois que la plaquette suivante est entamée.
-Femmes n’ayant pas pris de contraceptifs hormonaux au cours du mois précédent
-Il faut commencer à prendre les comprimés le premier jour du cycle menstruel normal (c’est-à-dire le premier jour des règles). Il est également possible de commencer entre le deuxième et le cinquième jour mais, dans ce cas, il est recommandé d’utiliser parallèlement des méthodes contraceptives non-hormonales (sauf méthodes telles que celle de Knaus-Ogino ou la méthode de la courbe de température) pendant les 7 premiers jours de la prise des comprimés pendant le premier cycle.
-Utilisation de Mercilon en relais d’un contraceptif oral combiné (COC), d’un anneau vaginal ou d’un patch transdermique
- +Femmes n'ayant pas pris de contraceptifs hormonaux au cours du mois précédent
- +Il faut commencer à prendre les comprimés le premier jour du cycle menstruel normal (c'est-à-dire le premier jour des règles). Il est également possible de commencer entre le deuxième et le cinquième jour, mais, dans ce cas, il est recommandé d'utiliser parallèlement des méthodes contraceptives non hormonales (sauf méthodes telles que celle de Knaus-Ogino ou la méthode de la courbe de température) pendant les 7 premiers jours de la prise des comprimés pendant le premier cycle.
- +Utilisation de Mercilon en relais d'un contraceptif oral combiné (COC), d'un anneau vaginal ou d'un patch transdermique
-Utilisation de Mercilon en relais d’un contraceptif purement progestatif (minipilule, forme injectable, implant, DIU délivrant un progestatif)
-On peut remplacer la minipilule par Mercilon à tout moment. Le remplacement d’un implant ou d’un DIU doit être effectué au plus tôt le jour du retrait du dispositif contraceptif et le remplacement d’un produit injectable à la date prévue de l’injection suivante. Dans tous ces cas, il faut utiliser parallèlement des méthodes contraceptives non-hormonales pendant les 7 premiers jours de la prise des comprimés de Mercilon.
-Après un avortement survenu au cours du premier trimestre
- +Utilisation de Mercilon en relais d'un contraceptif purement progestatif (minipilule, forme injectable, implant, DIU délivrant un progestatif)
- +On peut remplacer la minipilule par Mercilon à tout moment. Le remplacement d'un implant ou d'un DIU doit être effectué au plus tôt le jour du retrait du dispositif contraceptif et le remplacement d'un produit injectable à la date prévue de l'injection suivante. Dans tous ces cas, il faut utiliser parallèlement des méthodes contraceptives non hormonales pendant les 7 premiers jours de la prise des comprimés de Mercilon.
- +Après un avortement au 1ière trimestre de grossesse
-Après un avortement survenu au cours du deuxième trimestre ou après un accouchement
-Après un avortement survenu au cours du deuxième trimestre ou après un accouchement, le risque de maladie thromboembolique est augmenté (voir «Mises en garde et précautions» et «Grossesse/Allaitement»). Il faut donc commencer à prendre Mercilon au plus tôt entre le 21 ème et le 28 ème jour. Si le traitement est entrepris plus tardivement, il est recommandé d’utiliser parallèlement des méthodes contraceptives non-hormonales pendant les 7 premiers jours de la prise de Mercilon. Si des relations sexuelles ont déjà eu lieu entre-temps, il faut exclure l’éventualité d’une grossesse ou attendre les règles suivantes avant de commencer à prendre Mercilon.
-Conduite à tenir en cas d’oubli de la prise des comprimés
-Si l’oubli de la prise d’un comprimé à l’heure habituelle est constaté moins de 12 heures après l’heure prévue, il faut prendre le comprimé immédiatement. Les comprimés suivants seront ensuite pris à l’heure habituelle. Dans ce cas, l’efficacité contraceptive n’est pas compromise.
-Si l’oubli de la prise d’un comprimé est constaté plus de 12 heures après l’heure prévue, la fiabilité contraceptive risque d’être compromise. En cas d’oubli d’une prise, il faut appliquer les deux règles suivantes:
-1. Il ne faut pas interrompre la prise pendant plus de 7 jours.
-2. Une prise régulière pendant au moins 7 jours est nécessaire pour inhiber efficacement l’axe hypothalamo-hypophyso-ovarien.
- +Après un avortement au 2ème trimestre de grossesse ou un accouchement
- +La décision quant à la (re)prise d'un CHC tel que Mercilon après un avortement au 2ème trimestre de grossesse ou un accouchement doit tenir compte du risque accru d'accidents thromboemboliques veineux pendant la période puerpérale (jusqu'à 12 semaines après l'accouchement; cf. «Mises en garde et précautions»).
- +Dans tous les cas, après un accouchement ou un avortement au 2ème trimestre de grossesse, la prise de Mercilon doit débuter au plus tôt entre le 21ème et le 28ème jour. Si le traitement débute plus tard, il est recommandé d'appliquer des méthodes contraceptives supplémentaires non hormonales durant les 7 premiers jours de la prise. Si des rapports sexuels ont eu lieu entre-temps, il convient d'exclure l'éventualité d'une grossesse ou d'attendre les premières règles avant de débuter le traitement.
- +Conduite à tenir en cas d'oubli de la prise des comprimés
- +Si l'oubli de la prise d'un comprimé à l'heure habituelle est constaté moins de 12 heures après l'heure prévue, il faut prendre le comprimé immédiatement. Les comprimés suivants seront ensuite pris à l'heure habituelle. Dans ce cas, l'efficacité contraceptive n'est pas compromise.
- +Si l'oubli de la prise d'un comprimé est constaté plus de 12 heures après l'heure prévue, la fiabilité contraceptive risque d'être compromise. En cas d'oubli d'une prise, il faut appliquer les deux règles suivantes:
- +1.Il ne faut pas interrompre la prise pendant plus de 7 jours.
- +2.Une prise régulière pendant au moins 7 jours est nécessaire pour inhiber efficacement l'axe hypothalamo-hypophyso-ovarien.
-Première semaine de prise
-Il faut prendre le comprimé oublié dès que l’oubli est constaté – même si cela implique de prendre deux comprimés le même jour. Les comprimés suivants seront pris à l’heure habituelle. Pendant les 7 jours suivants il faut utiliser parallèlement une méthode contraceptive non-hormonale. Si des relations sexuelles ont eu lieu au cours des 7 jours précédents, il faut envisager l’éventualité d’une grossesse. Plus le nombre de comprimés omis est grand et plus cet oubli est survenu près de la phase de suspension de la prise, plus le risque de grossesse est élevé.
-Deuxième semaine de prise
-Il faut prendre le comprimé oublié dès que l’oubli est constaté – même si cela implique de prendre deux comprimés le même jour. Les comprimés suivants seront pris à l’heure habituelle. A condition que les comprimés aient été pris régulièrement pendant les 7 jours précédant l’oubli, il n’est pas nécessaire de prendre des mesures contraceptives supplémentaires. Dans le cas contraire ou en cas d’oubli de plus d’un comprimé, il faut utiliser parallèlement des méthodes contraceptives non-hormonales pendant les 7 jours suivants.
-Troisième semaine de prise
-Du fait de la proximité de la phase de suspension de la prise, le risque de grossesse est accru. Si l’une des deux modalités de prise indiquées ci-dessous est adoptée, il est inutile de recourir à des méthodes contraceptives complémentaires, à condition que les comprimés aient été pris régulièrement pendant les 7 jours précédents. Dans le cas contraire, il faut adopter la première des deux modalités de prise décrites ci-après et utiliser parallèlement une méthode contraceptive non-hormonale pendant les 7 jours suivants.
-a) Il faut prendre le comprimé omis dès que l’oubli est constaté – même si cela implique de prendre deux comprimés le même jour. Les comprimés suivants seront pris à l’heure habituelle. Immédiatement après, c’est-à-dire sans phase de suspension du traitement, il faut commencer à prendre les comprimés de la plaquette suivante. La survenue d’une hémorragie de privation est peu probable avant l’épuisement de la deuxième plaquette, mais le spotting et les métrorragies peuvent être plus fréquents.
-b) Arrêter la prise des comprimés de la plaquette en cours. Après une suspension de traitement de 7 jours (y compris les jours d’oubli de la prise), entamer la plaquette suivante.
-S’il ne survient pas d’hémorragie de privation au cours de la phase suivante de suspension du traitement, il faut envisager l’éventualité d’une grossesse.
- +Première semaine de prise:
- +Il faut prendre le comprimé oublié dès que l'oubli est constaté – même si cela implique de prendre deux comprimés le même jour. Les comprimés suivants seront pris à l'heure habituelle. Pendant les 7 jours suivants il faut utiliser parallèlement une méthode contraceptive non hormonale. Si des relations sexuelles ont eu lieu au cours des 7 jours précédents, il faut envisager l'éventualité d'une grossesse. Plus le nombre de comprimés omis est grand et plus cet oubli est survenu près de la phase de suspension de la prise, plus le risque de grossesse est élevé.
- +Deuxième semaine de prise:
- +Il faut prendre le comprimé oublié dès que l'oubli est constaté - même si cela implique de prendre deux comprimés le même jour. Les comprimés suivants seront pris à l'heure habituelle. A condition que les comprimés aient été pris régulièrement pendant les 7 jours précédant l'oubli, il n'est pas nécessaire de prendre des mesures contraceptives supplémentaires. Dans le cas contraire ou en cas d'oubli de plus d'un comprimé, il faut utiliser parallèlement des méthodes contraceptives non hormonales pendant les 7 jours suivants.
- +Troisième semaine de prise:
- +Du fait de la proximité de la phase de suspension de la prise, le risque de grossesse est accru. Si l'une des deux modalités de prise indiquées ci-dessous est adoptée, il est inutile de recourir à des méthodes contraceptives complémentaires, à condition que les comprimés aient été pris régulièrement pendant les 7 jours précédents. Dans le cas contraire, il faut adopter la première des deux modalités de prise décrites ci-après et utiliser parallèlement une méthode contraceptive non hormonale pendant les 7 jours suivants.
- +a.Il faut prendre le comprimé omis dès que l'oubli est constaté – même si cela implique de prendre deux comprimés le même jour. Les comprimés suivants seront pris à l'heure habituelle. Immédiatement après, c'est-à-dire sans phase de suspension du traitement, il faut commencer à prendre les comprimés de la plaquette suivante. La survenue d'une hémorragie de privation est peu probable avant l'épuisement de la deuxième plaquette, mais le spotting et les métrorragies peuvent être plus fréquents.
- +b.Arrêter la prise des comprimés de la plaquette en cours. Après une suspension de traitement de 7 jours (y compris les jours d'oubli de la prise), entamer la plaquette suivante.
- +S'il ne survient pas d'hémorragie de privation au cours de la phase suivante de suspension du traitement, il faut envisager l'éventualité d'une grossesse.
-En cas de troubles gastro-intestinaux graves, l’absorption risque d’être incomplète et il faut prendre des mesures contraceptives supplémentaires.
-S’il survient des vomissements dans les 3–4 heures suivant la prise du comprimé, il faut respecter les instructions figurant au paragraphe «Conduite à tenir en cas d’oubli de la prise des comprimés».
- +En cas de troubles gastro-intestinaux sévères – quelle que soit leur cause (c.-à-d. aussi en cas de diarrhée d'origine médicamenteuse etc.) – l'absorption peut être incomplète et des méthodes de contraception supplémentaires doivent être utilisées.
- +S'il survient des vomissements dans les 3-4 heures suivant la prise du comprimé, il faut respecter les instructions figurant au paragraphe «Conduite à tenir en cas d'oubli de la prise des comprimés».
-Continuer le traitement en utilisant la plaquette suivante sans respecter la phase de suspension du traitement. Les règles peuvent ainsi être retardées aussi longtemps que la patiente le souhaite (au plus tard jusqu’à l’épuisement de la deuxième plaquette). Au cours de cette période, un spotting et des métrorragies sont possibles. Ensuite, la patiente recommence à prendre régulièrement Mercilon, après la suspension habituelle de 7 jours.
- +Continuer le traitement en utilisant la plaquette suivante sans respecter la phase de suspension du traitement. Les règles peuvent ainsi être retardées aussi longtemps que la patiente le souhaite (au plus tard jusqu'à l'épuisement de la deuxième plaquette). Au cours de cette période, un spotting et des métrorragies sont possibles. Ensuite, la patiente recommence à prendre régulièrement Mercilon, après la suspension habituelle de 7 jours.
-On peut faire commencer les règles un autre jour de la semaine, en raccourcissant à volonté la durée de la phase de suspension du traitement. Plus cette phase est courte, plus la probabilité d’hémorragie de privation diminue et plus la fréquence du spotting et des métrorragies pendant la prise de la plaquette suivante augmente (comme en cas de report des règles).
-Conduite à tenir en cas d’irrégularité des hémorragies
-Avec tous les COC, on peut constater une irrégularité des hémorragies (spotting ou métrorragies), surtout pendant les premiers mois de prise. Il faut donc attendre la fin de la phase d’adaptation, qui dure environ 3 cycles, avant de procéder à un bilan diagnostique pour élucider l’origine de l’irrégularité des hémorragies.
-Si l’irrégularité des saignements génitaux persiste ou si une telle irrégularité apparaît chez une patiente dont les cycles étaient précédemment réguliers, il faut aussi envisager des causes non hormonales. Il faut donc pratiquer des examens à visée diagnostique pour éliminer l’éventualité d’une grossesse ou d’une affection maligne.
-L’hémorragie de privation peut ne pas se produire pendant la phase de suspension de la prise. Si le COC a été pris conformément aux modalités recommandées, une grossesse est peu probable. En revanche, si le COC n’a pas été pris selon les modalités recommandées avant la première absence d’hémorragie de privation ou en cas d’absence d’hémorragie de privation lors de deux cycles, il faut exclure l’éventualité d’une grossesse avant de laisser la patiente poursuivre la prise.
- +On peut faire commencer les règles un autre jour de la semaine, en raccourcissant à volonté la durée de la phase de suspension du traitement. Plus cette phase est courte, plus la probabilité d'hémorragie de privation diminue et plus la fréquence du spotting et des métrorragies pendant la prise de la plaquette suivante augmente (comme en cas de report des règles).
- +Conduite à tenir en cas d'irrégularité des hémorragies
- +Avec tous les CHC, on peut constater une irrégularité des hémorragies (spotting ou métrorragies), surtout pendant les premiers mois de prise. Il faut donc attendre la fin de la phase d'adaptation, qui dure environ 3 cycles, avant de procéder à un bilan diagnostique pour élucider l'origine de l'irrégularité des hémorragies.
- +Si l'irrégularité des saignements génitaux persiste ou si une telle irrégularité apparaît chez une patiente dont les cycles étaient précédemment réguliers, il faut aussi envisager des causes non hormonales. Il faut donc pratiquer des examens à visée diagnostique pour éliminer l'éventualité d'une grossesse ou d'une affection maligne.
- +L'hémorragie de privation peut ne pas se produire pendant la phase de suspension de la prise. Si le CHC a été pris conformément aux modalités recommandées, une grossesse est peu probable. En revanche, si le CHC n'a pas été pris selon les modalités recommandées avant la première absence d'hémorragie de privation ou en cas d'absence d'hémorragie de privation lors de deux cycles, il faut exclure l'éventualité d'une grossesse avant de laisser la patiente poursuivre la prise.
-Insuffisance rénale: Comme Mercilon n’a pas été étudié chez des femmes souffrant d’insuffisance rénale, il est impossible de formuler des recommandations posologiques.
-Insuffisance hépatique: Il ne faut pas utiliser Mercilon chez les femmes souffrant d’insuffisance hépatique.
-Adolescentes: L’efficacité et la sécurité d’emploi de Mercilon ont été étudiées chez des femmes âgées de 18 ans et plus. Si Mercilon est indiqué chez une adolescente, la dose recommandée est la même que chez la femme adulte.
- +Insuffisance rénale: comme Mercilon n'a pas été étudié chez des femmes souffrant d'insuffisance rénale, il est impossible de formuler des recommandations posologiques.
- +Insuffisance hépatique: il ne faut pas utiliser Mercilon chez les femmes souffrant d'insuffisance hépatique.
- +Adolescentes: l'efficacité et la sécurité d'emploi de Mercilon ont été étudiées chez des femmes âgées de 18 ans et plus. Si Mercilon est indiqué chez une adolescente, la dose recommandée est la même que chez la femme adulte.
-Il ne faut pas prendre de COC dans les situations suivantes et il faut immédiatement arrêter de les prendre si l’une des situations/maladies suivantes apparaît pendant la prise:
-– grossesse suspectée ou confirmée;
-– hypersensibilité à l’un des principes actifs ou à un autre composant de Mercilon;
-– présence ou antécédents de maladies thromboemboliques veineuses (par exemple thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire);
-– présence ou antécédents de thrombose artérielle (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral) ou existence d’un état préthrombotique (par exemple épisodes ischémiques transitoires, angine de poitrine);
-– prédisposition héréditaire ou acquise aux maladies thromboemboliques veineuses ou artérielles, par exemple par une résistance à la protéine C activée (RPCa), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S, une hyperhomocystéinémie ou des anticorps antiphospholipides;
-– diabète avec complications vasculaires;
-– la présence d’un facteur de risque majeur ou la coexistence de plusieurs facteurs de risque de thromboses veineuses ou artérielles peuvent également être considérées comme des contre-indications (voir «Mises en garde et précautions»);
-– maladie hépatique grave, présente ou passée, s’accompagnant d’anomalies des paramètres de la fonction hépatique;
-– tumeurs hépatiques bénignes ou malignes, actuelles ou passées;
-– présence formellement prouvée ou suspectée de maladies malignes des organes génitaux ou des seins, si ces maladies sont hormono-dépendantes;
-– hémorragies génitales d’origine indéterminée;
-– antécédents de migraine avec symptômes neurologiques focaux;
-– pancréatite actuelle ou passée, en rapport avec une hypertriglycéridémie sévère.
- +·Présence ou risque de thrombo-embolie veineuse (TEV)
- +·Thromboembolie veineuse (patiente traitée par des anticoagulants) ou antécédents de TEV (p.ex. thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire)
- +·Facteurs de risque majeurs de thrombo-embolie veineuse tels que
- +·Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, telle qu'une résistance à la protéine C activée (PCa) (y compris une mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S
- +·Présence simultanée de multiples facteurs de risque de thrombo-embolie veineuse, selon tableau sous la rubrique «Mises en garde et précautions»
- +·Présence ou risque de thrombo-embolie artérielle (TEA)
- +·Thrombo-embolie artérielle, antécédents de TEA ou prodromes de TEA (p.ex. angine de poitrine, infarctus du myocarde, accident ischémique transitoire, accident vasculaire cérébral)
- +·Facteurs de risque majeurs de TEA comme
- +·diabète avec complications vasculaires
- +·hypertension artérielle sévère
- +·dyslipoprotéinémie sévère
- +·antécédents de migraine avec signes neurologiques focaux
- +·prédisposition héréditaire ou acquise à la TEA, telle qu'une hyperhomocystéinémie ou la présence d'anticorps anti phospholipides (anticorps anti-cardiolipine, anticoagulant lupique)
- +·Présence simultanée de multiples facteurs de risque de TEA, selon tableau sous la rubrique «Mises en garde et précautions».
- +·Affection hépatique sévère ou antécédent d'affection hépatique sévère, en l'absence de normalisation des tests fonctionnels hépatiques;
- +·Tumeur hépatique (bénigne ou maligne) ou antécédent de tumeur hépatique;
- +·Tumeur maligne hormonodépendante connue ou suspectée (par exemple appareil génital ou seins);
- +·Saignements vaginaux d'origine inconnue;
- +·Présence ou antécédents connus de pancréatite associée à une hypertriglycéridémie sévère;
- +·Grossesse confirmée ou suspicion de grossesse;
- +·Hypersensibilité au principe actif ou à l'un des excipients de Mercilon.
-Il faut mettre en balance le bénéfice escompté d’un traitement par un COC et les risques mentionnés ci-après, en tenant compte du degré de gravité de chacun des facteurs ou de la coexistence de plusieurs facteurs. Il faut discuter de cette question avec chaque patiente avant d’opter pour l’utilisation d’un contraceptif oral (voir aussi «Contre-indications»).
-Avant une première prescription ou une prescription pour la reprise de l’utilisation de Mercilon, la patiente doit être soumise à un examen médical approfondi (avec anamnèse familiale) et une grossesse doit être exclue. On prendra la tension et procédera dans le cas d’une indication clinique à un examen physique avec prise en compte des contre-indications (voir «Contre-indications») et des mises en garde (voir «Mises en garde et précautions»). L’utilisatrice doit aussi être encouragée à étudier très soigneusement l’information destinée aux patientes et à se conformer aux instructions qu’elle contient. La fréquence et la nature d’autres examens réguliers doivent correspondre à la pratique d’examen usuelle, avec adaptation individuelle à l’utilisatrice.
-La patiente doit être informée que les contraceptifs oraux n’offrent aucune protection contre les infections à VIH (sida) ou contre d’autres maladies sexuellement transmissibles.
-Le médecin doit rendre la patiente attentive aux premiers signes des maladies/facteurs de risque énumérés ci-après. Si de tels symptômes surviennent ou si l’une de ces maladies est suspectée, il faut éventuellement arrêter la prise de Mercilon et discuter d’autres méthodes contraceptives avec la patiente.
-Situations imposant l’arrêt immédiat de la prise
-– Episode inaugural ou aggravation de céphalées de type migraineux ou augmentation de la fréquence de maux de tête d’intensité inhabituelle;
-– apparition brutale de troubles de la vision, de l’audition, du langage ou d’autres troubles sensoriels;
-– premiers signes d’événements thromboemboliques (voir «Facteurs de risque et complications vasculaires»);
-– arrêter la prise au moins 4 semaines avant les opérations programmées et en cas d’immobilisation, par exemple après un accident ou une opération;
-– importante augmentation de la pression artérielle (confirmée par des mesures répétées);
-– survenue d’un ictère, d’une hépatite ou d’un prurit généralisé;
-– vives douleurs abdominales dans la région sus-ombilicale ou hépatomégalie;
-– grossesse.
-Facteurs de risque et complications vasculaires
-Les femmes qui utilisent des contraceptifs hormonaux, y compris Mercilon, sont exposées à une légère augmentation du risque de maladies thromboemboliques veineuses et artérielles, telles que thrombose veineuse profonde de la jambe, embolie pulmonaire, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral. Ces événements sont rares.
-Des thromboembolies veineuses (TEV) sont possibles pendant l’utilisation de tous les COC, sous la forme d’une thrombose veineuse profonde ou d’une embolie pulmonaire. Le risque est maximal pendant la première année d’utilisation d’un COC (surtout pendant les 3 premiers mois).
-Une vaste étude prospective de cohortes avec 3 groupes de traitement a montré que l’incidence de thromboembolies veineuses (TEV) sous COC à faible dose d’oestrogène (<0,05 mg d’éthinylestradiol) est de 8 à 10 cas sur 10’000 années-femmes. Les données les plus récentes suggèrent que l’incidence des TEV chez les non-utilisatrices non enceintes est d’environ 4,4 cas sur 10’000 années-femmes. Le risque associé à une grossesse est de 20 à 30 cas sur 10’000 années-femmes.
-Certaines des nombreuses études épidémiologiques menées chez des femmes recevant des contraceptifs oraux faiblement dosés ont montré que le risque de thrombose veineuse profonde était environ 2 fois plus élevé avec les COC faiblement dosés contenant des progestatifs de la troisième génération, y compris du désogestrel, qu’avec les COC faiblement dosés contenant du lévonorgestrel comme progestatif. Toutefois, ce doublement du risque n’a pas été confirmé par toutes les études.
-Exceptionnellement, on a aussi signalé, sous traitement par des COC, des thromboses dans d’autres vaisseaux, par exemple dans les veines et artères hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes, ainsi que des thromboses des sinus veineux. On a également rapporté quelques cas d’hémorragie sous-arachnoïdienne. Le lien de causalité avec la prise de COC n’est toutefois pas démontré.
-Les thromboses veineuses profondes peuvent se manifester par les symptômes suivants:
-– gonflement unilatéral dans une seule jambe ou le long d’une veine de la jambe;
-– sensation de tension ou douleur dans une jambe, même si cette sensation n’est ressentie qu’en station debout ou lors de la marche;
-– chaleur, rougeur ou coloration anormale de la peau de la jambe affectée.
-Les embolies pulmonaires peuvent se manifester par les symptômes suivants:
-– souffle court se manifestant soudainement sans raison, respiration rapide ou détresse respiratoire; intolérance à l’effort;
-– survenue soudaine de toux, éventuellement avec expectorations sanguinolentes;
-– apparition brutale d’une vive douleur thoracique, pouvant s’intensifier lors d’une inspiration profonde;
-– étourdissement massif, vertige ou sensation de peur;
-– tachycardie ou arythmies.
-Les accidents vasculaires cérébraux peuvent se manifester par les symptômes suivants:
-– survenue brutale d’une sensation de faiblesse ou d’un trouble majeur de la sensibilité affectant le visage, un bras ou une jambe, surtout dans une moitié du corps;
-– confusion soudaine;
-– élocution inarticulée ou problèmes de compréhension;
-– survenue brutale de troubles visuels affectant un seul oeil ou les deux yeux (par exemple diplopie, perte partielle ou totale de la vision);
-– trouble soudain de la marche;
-– vertiges;
-– troubles de l’équilibre ou de la coordination;
-– apparition brutale de céphalées sévères ou prolongées, d’origine inconnue;
-– perte de conscience ou évanouissement, avec ou sans crise de convulsions.
-Une augmentation de la fréquence ou de la sévérité d’une migraine sous COC peut être le signe précoce d’un événement cérébrovasculaire. Dans ce cas, la prise du COC doit être arrêtée immédiatement.
-Les infarctus du myocarde peuvent se manifester par les symptômes suivants:
-– douleurs, malaise, sensation de pression, sensation d’alourdissement, sensation d’oppression ou de tension au niveau du thorax, dans un bras ou dans la région rétrosternale;
-– symptômes irradiant dans le dos, la mâchoire, le cou, le bras ou l’estomac;
-– sensation de réplétion, symptômes gastriques ou sensation de devoir vomir;
-– sueurs, nausées, vomissements ou vertige;
-– sensation de faiblesse extrême ou d’anxiété; souffle court;
-– tachycardie ou arythmies.
-Autres symptômes possibles d’une occlusion vasculaire:
-– douleur soudaine, gonflement ou cyanose d’un membre;
-– abdomen aigu.
-Certains de ces symptômes (par exemple le souffle court ou la toux) ne sont pas spécifiques; ils peuvent être confondus avec des affections fréquentes ou moins sérieuses (p.ex. infections respiratoires).
-Les facteurs suivants sont associés à une augmentation du risque d’événements thromboemboliques ou cérébraux, artériels ou veineux:
-– âge croissant;
-– obésité (indice de masse corporelle ≥30 kg/m²);
-– antécédents familiaux (c’est-à-dire survenue de thromboembolies veineuses ou artérielles dans la fratrie ou chez l’un des parents à un jeune âge). En cas de prédisposition héréditaire suspectée ou confirmée, il faut consulter un spécialiste avant l’instauration du traitement par un contraceptif oral;
-– immobilisation prolongée, interventions chirurgicales majeures, toute opération portant sur les membres inférieurs ou traumatismes graves. Dans ces cas, il faut arrêter la prise du COC (au moins 4 semaines avant les interventions chirurgicales programmées) et la reprendre au plus tôt deux semaines après la récupération complète de la mobilité;
-– position assise pendant une période prolongée, p.ex. lors d’un vol long-courrier;
-– tabagisme (le risque augmente d’autant plus en cas d’âge avancé et de tabagisme important, surtout chez les femmes au-delà de 35 ans, et concerne essentiellement des complications artérielles). Par conséquent, le tabagisme doit être vivement déconseillé aux femmes prenant un contraceptif oral, surtout si elles ont plus de 35 ans ou présentent encore d’autres facteurs de risque artériels;
-– dyslipidémies (dyslipoprotéinémies);
-– hypertension;
-– migraine;
-– valvulopathies;
-– fibrillation auriculaire.
-On ignore encore s’il pourrait exister une relation entre les varices ou les thrombophlébites superficielles spontanées, d’une part, et les thromboses veineuses profondes, d’autre part.
-Il faut tenir compte de l’augmentation du risque thromboembolique pendant les suites de couches (voir «Posologie/Mode d’emploi»).
-Autres maladies qui s’accompagnent d’anomalies circulatoires
-– diabète;
-– lupus érythémateux disséminé;
-– syndrome hémolytique et urémique;
-– maladies inflammatoires chroniques intestinales (entérite régionale de Crohn ou rectocolite hémorragique);
-– drépanocytose;
-S’il y a des facteurs de risque, il peut être nécessaire d’effectuer un bilan global de l’hémostase. Ce bilan de dépistage peut comprendre les éléments suivants: dosages du fibrinogène, de l’antithrombine III, de l’homocystéine, de la protéine C et de la protéine S, recherche d’une résistance à l’APC (mutation Leiden du facteur V) et titre d’anticorps antiphospholipides (y compris anticoagulant lupique et anticorps anticardiolipine).
-Lors de l’évaluation du rapport bénéfice/risque de complications vasculaires, il ne faut pas oublier qu’un traitement adapté des maladies existantes permet de réduire le risque de thrombose qui leur est attaché et qu’une grossesse fait encourir un risque plus important que la prise d’un contraceptif oral.
-Tumeurs
-Des études épidémiologiques indiquent une augmentation du risque de cancer du col utérin après la prise prolongée de COC. Le facteur de risque le plus important pour le cancer du col est l’infection persistante par des papillomavirus humains (HPV). Des études épidémiologiques ont montré que la prise prolongée de COC contribuait aussi à cette augmentation du risque.
-Une méta-analyse de 54 études épidémiologiques montre que le risque relatif (RR) de diagnostic de cancer du sein est légèrement augmenté chez les femmes qui prennent des COC (RR = 1,24). Après l’arrêt de la prise des COC, ce risque, initialement augmenté, ne cesse de diminuer et il n’est plus décelable au bout de 10 ans. Etant donné que les cancers du sein sont rares avant l’âge de 40 ans, l’augmentation de la fréquence du diagnostic de cancer du sein chez les femmes qui prennent un COC ou en ont pris jusqu’à une date récente, est faible par rapport au risque de cancer du sein dans la population générale. Ces études ne prouvent pas de lien de causalité. L’augmentation du risque qui a été observée peut être liée à un dépistage plus précoce du cancer chez les utilisatrices de COC, à des effets biologiques des COC ou encore à la conjugaison de ces deux facteurs. D’une manière générale, les cancers du sein diagnostiqués étaient moins évolués, au moment du diagnostic, chez les femmes ayant pris un COC que chez les femmes n’en ayant jamais pris.
-Pendant l’utilisation de COC, on a observé, rarement, des tumeurs hépatiques bénignes et, plus rarement encore, des tumeurs hépatiques malignes. Exceptionnellement, ces tumeurs ont induit des hémorragies intra-abdominales engageant le pronostic vital. S’il apparaît des douleurs vives dans la partie haute de l’abdomen, une hépatomégalie ou des signes d’hémorragie intra-abdominale, il faut envisager l’éventualité d’une tumeur hépatique lors du diagnostic différentiel.
-Autres précautions à observer
-Les femmes qui prennent un contraceptif hormonal ne doivent pas être traitées en même temps par des préparations de millepertuis (Hypericum), car cela risque de compromettre l’effet contraceptif. On a signalé des métrorragies et quelques cas isolés de grossesse non désirée (voir aussi «Interactions»).
-Chez les femmes qui présentent une hypertriglycéridémie ou qui ont des antécédents familiaux de cette maladie, la prise de COC peut augmenter le risque de pancréatite.
-Bien qu’une légère augmentation de la pression artérielle soit relativement souvent signalée pendant l’utilisation des COC, les augmentations cliniquement notables de la pression artérielle sont rares. Il n’existe pas de rapport démontré entre la prise d’un COC et le développement d’une hypertension. Si la pression artérielle augmente néanmoins de façon cliniquement significative pendant la prise de COC (augmentation confirmée par des mesures répétées), il faut arrêter la prise du COC. Si cela semble indiqué, la contraception par le COC peut être reprise dès que les valeurs de la pression artérielle se sont normalisées (sous traitement).
-Il se peut que les maladies suivantes, qui sont susceptibles de s’aggraver pendant la grossesse, s’aggravent aussi pendant la prise de COC, mais les données disponibles ne permettent pas de conclure formellement à un lien de causalité: ictère cholestatique et/ou prurit; cholélithiase; porphyrie; lupus érythémateux disséminé; syndrome hémolytique et urémique; chorée mineure; herpès gestationnel; perte de l’audition liée à une otospongiose; angio-oedème (héréditaire).
-S’il apparaît des perturbations aiguës ou chroniques de la fonction hépatique pendant la prise de COC, il faut arrêter la prise de ces derniers jusqu’à la normalisation des paramètres hépatiques. En cas de réapparition d’un ictère cholestatique survenu pour la première fois pendant une grossesse antérieure ou pendant un traitement antérieur par des hormones sexuelles stéroïdiennes, il faut arrêter l’administration du COC.
-Bien que la prise de COC puisse modifier la résistance périphérique à l’insuline et la tolérance au glucose, il ne semble pas nécessaire de modifier le schéma thérapeutique chez les femmes diabétiques qui prennent des COC faiblement dosés (moins de 0,05 mg d’EE). Il faut néanmoins étroitement surveiller les femmes diabétiques.
-On a signalé des cas d’entérite régionale (maladie de Crohn) et de rectocolite hémorragique survenus pendant la prise d’un COC.
-Chez les femmes prédisposées, la prise de COC peut parfois provoquer un chloasma (pigmentation du visage) qui est encore accentué par le rayonnement solaire intense. Les femmes prédisposées ne doivent donc pas s’exposer à un rayonnement UV intense.
-Mercilon contient <80 mg de lactose par comprimé. Les patientes qui présentent une intolérance héréditaire rare au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose-galactose et suivent un régime alimentaire sans lactose doivent tenir compte de cette quantité dans leur plan nutritionnel.
- +Le risque de thrombo-embolie veineuse (TEV) et de thrombo-embolie artérielle (TEA) est augmenté chez les femmes utilisant un CHC par rapport à celles qui n'en utilisent pas. Les mises en garde et précautions décrites ci-après doivent être prises en considération avant toute prescription (voir «Risque de thrombo-embolie veineuse [TEV]» et «Risque de thrombo-embolie artérielle [TEA]»). Il est en outre important d'informer la patiente des risques d'accidents thromboemboliques veineux et artériels, des facteurs de risques vasculaires et en particulier des symptômes de TEV et de TEA ainsi que des mesures à prendre en présence de ces symptômes et de suspicion de thrombose (voir «Symptômes de TEV [thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire]» et «Symptômes de TEA»).
- +Avant de prescrire un CHC tel que Mercilon, les bénéfices associés à son utilisation doivent être évalués par rapport aux maladies/risques détaillés ci-dessous. Le degré de gravité de chaque facteur individuel ainsi que la présence concomitante de plusieurs facteurs de risque doivent être pris en compte et discutés avec la patiente (voir également «Contre-indications»). La patiente est en outre invitée à lire attentivement la notice d'emballage et à suivre les conseils qui y figurent.
- +Avant le début ou le renouvellement de la prise d'un CHC tel que Mercilon, il est nécessaire de procéder à une anamnèse personnelle et familiale minutieuse ainsi qu'à un examen général et gynécologique approfondi en prenant en compte les «Contre-indications» et les «Mises en garde et précautions» afin de dépister les affections nécessitant un traitement ainsi que les états à risque, et de pouvoir exclure l'éventualité d'une grossesse. Ces examens comprennent généralement une mesure de la tension artérielle, un examen des seins, de l'abdomen et des organes pelviens avec frottis cytologique du col et examens de laboratoire appropriés.
- +Les examens doivent être répétés à intervalle régulier pendant la durée d'utilisation des CHC. La fréquence et le type d'examen doivent toutefois être déterminés individuellement et se référer aux directives de la Société suisse de gynécologie et d'obstétrique (SSGO). Les contre-indications (p.ex. accident ischémique transitoire) et les facteurs de risque (p.ex. anamnèse familiale de thrombose veineuse ou artérielle; voir «Facteurs de risque de TEV» et «Facteurs de risque de TEA») peuvent apparaître pour la première fois en cours d'utilisation d'un CHC et doivent dès lors être recherchés lors de chaque contrôle.
- +La patiente doit être informée que les contraceptifs oraux n'offrent aucune protection contre les infections à VIH (sida) ou contre d'autres maladies sexuellement transmissibles.
- +Motifs imposant l'arrêt immédiat de la prise du médicament
- +La patiente doit être informée qu'en cas d'apparition de l'une des contre-indications précitées ou de l'une des situations suivantes, il lui faut consulter au plus vite un médecin, qui décidera de la poursuite ou de l'arrêt de la prise du CHC:
- +·Episode inaugural ou aggravation de céphalées de type migraineux ou augmentation de la fréquence de maux de tête d'intensité inhabituelle;
- +·apparition brutale de troubles de la vision, de l'audition, du langage ou d'autres troubles sensoriels;
- +·dès les premiers signes d'événements thromboemboliques (voir «Symptômes de TEV [thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire]» et «Symptômes de TEA»);
- +·4 semaines au moins avant une intervention chirurgicale programmée et pendant une immobilisation p.ex. à la suite d'un accident ou d'une opération;
- +·importante augmentation de la pression artérielle (confirmée par des mesures répétées);
- +·survenue d'un ictère, d'une hépatite ou d'un prurit généralisé.
- +·vives douleurs abdominales dans la région sus-ombilicale ou hépatomégalie;
- +·grossesse.
- +Risque de thrombo-embolie veineuse (TEV)
- +Le risque de TEV est augmenté chez les femmes utilisant un CHC par rapport à celles qui n'en utilisent pas. Les CHC contenant du lévonorgestrel, du norgestimate ou de la noréthistérone sont associés au risque de TEV le plus faible. Le risque de TEV associé aux autres CHC, tels que Mercilon, peut être jusqu'à deux fois plus élevé.
- +La décision d'utiliser le médicament doit être prise uniquement après un entretien approfondi avec la patiente, afin de s'assurer qu'elle comprenne:
- +·Le risque de TEV associé à Mercilon;
- +·Comment ses facteurs de risque personnels influent sur ce risque?
- +·Le risque plus élevé de développer une TEV pendant la première année d'utilisation (et en particulier pendant les 3 premiers mois);
- +·Le risque accru de TEV aussi bien lors de la première prise d'un CHC que lors de la reprise du même ou d'un autre CHC après une interruption d'au moins 4 semaines ou plus;
- +·Mercilon est un médicament. En cas d'accident ou d'intervention chirurgicale, la patiente doit informer le médecin traitant qu'elle prend Mercilon.
- +Environ 2 femmes sur 10'000 n'utilisant pas de CHC et qui ne sont pas enceintes développeront une TEV au cours d'une année. Le risque peut toutefois être considérablement plus élevé, selon les facteurs de risque individuels (voir ci-dessous).
- +A partir des données épidémiologiques, il est possible d'estimer que 9 à 12 femmes sur 10'000 utilisant un CHC contenant du désogestrel développeront une TEV au cours d'une année. En comparaison, ce nombre est estimé à 5 à 7 par année pour 10'000 femmes utilisant un CHC contenant du lévonorgestrel.
- +Dans les deux cas, le nombre de TEV par année est inférieur à celui attendu pendant la grossesse ou en période post-partum.
- +La TEV peut être fatale dans 1 à 2% des cas.
- +(image)
- +Très rarement, chez des utilisatrices de CHC, des cas de thrombose veineuse ont été signalés en dehors des membres (p.ex. thromboses des veines sinusales ou thromboses des veines hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes).
- +Facteurs de risque de TEV
- +Le risque de complications thrombo-emboliques veineuses chez les utilisatrices de CHC peut être considérablement accru si d'autres facteurs de risque sont présents, en particulier s'ils sont multiples (voir le tableau ci-dessous). Lors de l'évaluation du rapport bénéfices/risques, il est important de prendre en considération l'augmentation particulière du risque d'accident thrombo-embolique en présence de plusieurs facteurs de risques concomitants, augmentation qui peut être supérieure à la seule somme des risques pris individuellement. Dans ce cas, le risque global de TEV doit être pris en compte. Mercilon est contre-indiqué chez les femmes présentant simultanément de multiples facteurs de risque qui les exposent globalement à un risque élevé de thrombose veineuse.
- +Tableau: Facteurs de risque de TEV
- +Facteur de risque Commentaire
- +Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m²). L'augmentation de l'IMC accroît considérablement le risque. Il est particulièrement important d'en prendre compte si d'autres facteurs de risque sont présents.
- +Immobilisation prolongée, intervention chirurgicale majeure, toute intervention chirurgicale sur les jambes ou le bassin, neurochirurgie ou traumatisme majeur. Dans ces situations, il est conseillé de suspendre l'utilisation de la pilule (au moins quatre semaines à l'avance en cas de chirurgie programmée) et de ne reprendre le CHC que deux semaines au moins après la complète remobilisation. Une autre méthode de contraception doit être utilisée afin d'éviter une grossesse non désirée.Un traitement anti-thrombotique devra être envisagé si Mercilon n'a pas été interrompu à l'avance.
- +Antécédents familiaux (thrombo-embolie veineuse survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant 50 ans). En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l'utilisation de Mercilon.Si une thrombophilie est détectée, l'utilisation de Mercilon est contre- indiquée.
- +Autres affections médicales associées à un risque accru de TEV. Lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique, maladies inflammatoires chroniques intestinales (maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique), drépanocytose, cancer.
- +Âge En particulier au-delà de 35 ans
- +
- +Remarque: l'immobilisation temporaire, y compris les trajets aériens >4 heures, peut également constituer un facteur de risque de TEV, en particulier chez les femmes présentant d'autres facteurs de risque.
- +Il n'existe aucun consensus quant au rôle éventuel joué par les varices et les thrombophlébites superficielles dans l'apparition ou la progression d'une thrombose veineuse.
- +Le risque accru de thrombo-embolie pendant la période puerpérale doit être pris en compte. Certaines données indiquent en effet que le risque peut être encore augmenté jusqu'à 12 semaines après l'accouchement.
- +Symptômes de TEV (thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire)
- +La patiente doit être informée qu'en cas d'apparition d'un ou de plusieurs de ces symptômes, elle doit consulter un médecin en urgence et indiquer au personnel médical qu'elle utilise Mercilon.
- +·Les symptômes de thrombose veineuse profonde des membres inférieurs peuvent inclure:
- +·gonflement unilatéral d'une jambe et/ou d'un pied ou le long d'une veine de la jambe;
- +·douleur ou sensibilité dans une jambe, pouvant n'être ressentie qu'en position debout ou lors de la marche;
- +·sensation de chaleur, rougeur ou changement de la coloration cutanée de la jambe affectée.
- +·Les symptômes de l'embolie pulmonaire peuvent inclure
- +·difficulté respiratoire subite et inexpliquée, respiration rapide ou détresse respiratoire, intolérance à l'effort;
- +·toux d'apparition soudaine, éventuellement accompagnée d'expectorations sanglantes;
- +·douleur aiguë et soudaine dans la poitrine pouvant s'amplifier à la respiration profonde;
- +·obnubilation sévère, vertiges ou sensation d'angoisse;
- +·tachycardie ou arythmie.
- +Certains de ces symptômes (p.ex. essoufflement, toux) ne sont pas spécifiques et peuvent être interprétés à tort comme des signes d'événements plus fréquents ou moins sévères (infections respiratoires, p.ex.).
- +Risque de thrombo-embolie artérielle (TEA)
- +Des études épidémiologiques ont montré une association entre l'utilisation de CHC et l'augmentation du risque de thrombo-embolie artérielle (infarctus du myocarde, accident cérébrovasculaire ou accident ischémique transitoire). Avant de décider de prescrire Mercilon, la patiente doit être informée de ce risque et, surtout, du fait que des facteurs de risque individuels préexistants sont susceptibles d'aggraver ce risque.
- +De très rares cas de thromboses dans d'autres vaisseaux sanguins (tels que les artères hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes) ont été observés.
- +Facteurs de risque de TEA
- +Le risque de complications thrombo-emboliques artérielles ou d'accident cérébrovasculaire chez les utilisatrices de CHC augmente avec la présence de facteurs de risque (voir tableau). Lors de l'évaluation du rapport bénéfices/risques, il est important de prendre en considération l'augmentation particulière du risque d'accident thrombo-embolique en présence de plusieurs facteurs de risques concomitants, augmentation qui peut être supérieure à la seule somme des risques pris individuellement. Dans ce cas, le risque global de TEA doit être pris en compte. Mercilon est contre-indiqué chez les femmes présentant un facteur de risque sévère ou de multiples facteurs de risque de TEA qui les exposent à un risque élevé de thrombose artérielle.
- +Tableau: Facteurs de risque de TEA
- +Facteur de risque Commentaire
- +Âge En particulier au-delà de 35 ans
- +Tabagisme Il doit être conseillé aux femmes de ne pas fumer si elles souhaitent utiliser un CHC comme Mercilon. Une méthode de contraception différente doit être fortement conseillée aux femmes de plus de 35 ans qui continuent de fumer.
- +Hypertension artérielle
- +Diabète L'utilisation de CHC est contre-indiquée chez les femmes diabétiques qui présentent déjà des complications vasculaires.
- +Dyslipoprotéinémie
- +Valvulopathie cardiaque
- +Fibrillation auriculaire
- +Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2) L'augmentation de l'IMC accroit considérablement le risque.Il est particulièrement important d'en prendre compte si d'autres facteurs de risque sont présents.
- +Antécédents familiaux (thrombo-embolie artérielle survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant 50 ans). En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l'utilisation de Mercilon.Si une thrombophilie est détectée, l'utilisation de CHC comme Mercilon est contre- indiquée.
- +Migraine L'accroissement de la fréquence ou de la sévérité des migraines lors de l'utilisation de Mercilon (qui peut être le prodrome d'un événement cérébrovasculaire) peut constituer un motif d'arrêt immédiat de Mercilon.
- +Autres affections médicales associées à un risque accru de TEA. Hyperhomocystéinémie, Lupus érythémateux disséminé, drépanocytose, cancer.
- +
- +Symptômes de TEA
- +Les femmes doivent être informées qu'en cas d'apparition d'un ou de plusieurs de ces symptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et indiquer au personnel médical qu'elles utilisent Mercilon.
- +·Les symptômes d'un accident cérébrovasculaire peuvent inclure
- +·perte soudaine de sensibilité ou de force au niveau du visage, d'un bras ou d'une jambe, touchant une moitié du corps;
- +·confusion soudaine;
- +·élocution incompréhensible ou difficulté de compréhension;
- +·troubles subits de la vision d'un ou des deux yeux;
- +·troubles subits de la marche;
- +·vertiges;
- +·troubles de l'équilibre ou de la coordination;
- +·céphalées soudaines et sévères, ou de durée inhabituelle, de cause inconnue;
- +·perte de connaissance ou évanouissement avec ou sans épisode convulsif.
- +·Les symptômes de l'infarctus du myocarde peuvent inclure
- +·douleurs, malaise, sensation de pression, sensation de pesanteur, sensation de serrement ou de tension dans la poitrine, le bras ou derrière le sternum;
- +·douleurs irradiant dans le dos, la mâchoire, le cou, le bras ou l'estomac;
- +·sensation de réplétion, troubles gastriques ou effort de vomissement;
- +·sueurs, nausées, vomissements ou vertiges;
- +·sensation de grande faiblesse, d'angoisse ou essoufflement;
- +·tachycardie ou arythmies.
- +·L'occlusion d'un vaisseau peut engendrer d'autres symptômes
- +·douleur soudaine, tuméfaction ou cyanose discrète d'une extrémité;
- +·abdomen aigu.
- +Suspicion de prédisposition héréditaire ou acquise aux complications thrombo-emboliques
- +En cas de suspicion de prédisposition héréditaire ou acquise aux complications thrombo-emboliques, un examen de la coagulation sanguine doit être effectué par un spécialiste, qui peut le cas échéant demander une analyse de certains paramètres hémostatiques.
- +Maladies tumorales
- +Un risque augmenté de cancer du col a été rapporté lors d'une utilisation au long cours des CHC (>5 ans) dans quelques études épidémiologiques. Néanmoins, ceci est toujours en discussion de façon controversée dans la mesure où ce résultat est influencé par d'autres facteurs, comme une infection par des papillomavirus humains (HPV) (facteur de risque le plus puissant), par la fréquence de la participation au screening du col de l'utérus ou par le comportement sexuel.
- +Une méta-analyse de 54 études épidémiologiques montre que le risque relatif (RR) de diagnostic de cancer du sein est légèrement augmenté chez les femmes qui prennent des CHC (RR = 1,24). Après l'arrêt de la prise des CHC, ce risque, initialement augmenté, ne cesse de diminuer et il n'est plus décelable au bout de 10 ans. Etant donné que les cancers du sein sont rares avant l'âge de 40 ans, l'augmentation de la fréquence du diagnostic de cancer du sein chez les femmes qui prennent un CHC ou en ont pris jusqu'à une date récente, est faible par rapport au risque de cancer du sein dans la population générale. Ces études ne prouvent pas de lien de causalité. L'augmentation du risque qui a été observée peut être liée à un dépistage plus précoce du cancer chez les utilisatrices de CHC, à des effets biologiques des CHC ou encore à la conjugaison de ces deux facteurs. D'une manière générale, les cancers du sein diagnostiqués étaient moins évolués, au moment du diagnostic, chez les femmes ayant pris un CHC que chez les femmes n'en ayant jamais pris.
- +Pendant l'utilisation de CHC, on a observé, rarement, des tumeurs hépatiques bénignes et, plus rarement encore, des tumeurs hépatiques malignes. Exceptionnellement, ces tumeurs ont induit des hémorragies intra-abdominales engageant le pronostic vital. S'il apparaît des douleurs vives dans la partie haute de l'abdomen, une hépatomégalie ou des signes d'hémorragie intra-abdominale, il faut envisager l'éventualité d'une tumeur hépatique lors du diagnostic différentiel.
- +Autres précautions
- +Les femmes prenant un contraceptif hormonal ne doivent pas être traitées simultanément par des préparations à base de millepertuis (Hypericum), car celui-ci peut diminuer l'action contraceptive. Des saignements intermenstruels et des cas isolés de grossesses non désirées ont été rapportés (voir aussi «Interactions»).
- +Chez les femmes atteintes d'hypertriglycéridémie ou ayant des antécédents familiaux d'hypertriglycéridémie, l'utilisation de CHC peut augmenter le risque de pancréatite.
- +Bien qu'une légère augmentation de la tension artérielle pendant la prise de CHC ait été assez fréquemment rapportée, des valeurs élevées cliniquement significatives sont rares. Si la prise du CHC conduit à une augmentation cliniquement significative de la tension artérielle (confirmée par des mesures répétées), la prise du CHC devra être arrêtée. Dans les cas où l'indication semble justifiée, on pourra envisager la reprise d'un CHC, pour autant que la tension artérielle se soit normalisée (sous traitement).
- +Bien qu'une prise de CHC puisse être associée à des effets sur la résistance périphérique à l'insuline et sur la tolérance au glucose, une modification du schéma thérapeutique ne semble pas nécessaire chez les femmes diabétiques prenant des CHC faiblement dosés (contenant <0,05 mg d'éthinylestradiol). Les femmes diabétiques prenant un CHC doivent cependant être surveillées attentivement, surtout pendant les premiers mois de prise.
- +Des troubles aigus ou chroniques de la fonction hépatique peuvent imposer un arrêt du CHC, jusqu'à ce que les valeurs hépatiques se soient normalisées. La récidive d'un ictère cholestatique apparu pour la première fois pendant une grossesse ou lors d'une prise antérieure d'hormones stéroïdiennes sexuelles, doit faire arrêter la prise du CHC.
- +Chez les femmes atteintes d'un angio-œdème héréditaire et/ou acquis, des estrogènes exogènes peuvent induire ou aggraver les symptômes.
- +Les affections suivantes peuvent survenir ou être aggravées pendant la grossesse ou l'utilisation d'un CHC, même si les données actuellement disponibles ne permettent pas d'imputer une relation de causalité claire avec l'utilisation d'un CHC: ictère et/ou prurit cholestatique; cholélithiase; porphyrie; lupus érythémateux disséminé; syndrome hémolytique et urémique; chorée mineure; herpes gestationis; surdité due à une otosclérose. La prise de CHC a en outre été associée à des cas de maladie de Crohn et de colite ulcéreuse.
- +Chez les femmes prédisposées, l'utilisation de CHC peut occasionnellement provoquer un chloasma, qui est encore renforcé par une exposition intense aux rayons solaires. Les femmes présentant une tendance au chloasma ne devraient donc pas s'exposer à des rayonnements UV importants.
- +Mercilon contient <80 mg de lactose par comprimé. Les patientes souffrant d'une intolérance au galactose, maladie héréditaire rare, d'un déficit en lactase de Lapp ou d'une malabsorption du glucose et du galactose, et qui suivent un régime sans lactose, doivent tenir compte de cette quantité.
-Des interactions entre les contraceptifs oraux et d’autres médicaments peuvent conduire à des métrorragies et/ou à l’échec de la contraception. Les interactions décrites dans la littérature sont les suivantes:
-Métabolisme hépatique: Il peut survenir des interactions avec des médicaments qui induisent les enzymes microsomiales hépatiques telles que notamment l’iso-enzyme CYP 3A4 (par exemple hydantoytoïnes, barbituriques, primidone, carbamazépine, rifampicine et peut-être aussi oxcarbazépine, topiramate, felbamate, ritonavir, griséofulvine et produits à base de millepertuis [Hypericum]), ce qui peut aboutir à une augmentation de la clairance des hormones sexuelles. L’induction enzymatique est généralement maximale au bout de 2 à 3 semaines et elle peut persister pendant au moins 4 semaines après l’arrêt de l’administration de ces médicaments.
-Un échec de la contraception a été rapporté lors d’une administration de certains antibiotiques (p.ex. ampicilline, tétracycline). Le mécanisme de cet effet n’est pas encore élucidé.
-En cas de traitement concomitant par des médicaments inducteurs des enzymes microsomiales, il faut utiliser, parallèlement, une méthode contraceptive non hormonale, pendant la prise du traitement concomitant et pendant 28 jours après son arrêt. Dans le cas d’un traitement au long cours avec des médicaments inducteurs d’enzymes microsomiales, on envisagera l’utilisation d’autres méthodes de contraception.
-Chez les femmes traitées avec des antibiotiques (à l’exception de la rifampicine et de la griséofulvine) qui sont aussi des médicaments inducteurs d’enzymes microsomiales, il faut utiliser parallèlement une méthode contraceptive non hormonale pendant la prise du traitement concomitant et pendant 7 jours après son arrêt.
-Si la méthode non hormonale complémentaire est utilisée au-delà de la fin de la plaquette de COC en cours, il ne faut pas respecter l’intervalle habituel de suspension de la prise mais entamer immédiatement la plaquette suivante du COC.
-Les femmes qui prennent un contraceptif hormonal ne doivent pas être traitées en même temps par des préparations de millepertuis (Hypericum), car cela risque de compromettre l’effet contraceptif. On a signalé des métrorragies et quelques cas de grossesse non désirée.
-Les contraceptifs oraux peuvent inhiber les enzymes microsomiales hépatiques ou induire la conjugaison hépatique, essentiellement la glucuronidation. En conséquence, les concentrations plasmatiques et tissulaires d’autres médicaments peuvent soit augmenter (par exemple ciclosporine), soit diminuer (par exemple lamotrigine). De plus, les contraceptifs oraux peuvent modifier l’effet pharmacologique des médicaments suivants: analgésiques, antidépresseurs, antidiabétiques, antipaludéens, benzodiazépines, β-bloquants, corticostéroïdes, anticoagulants oraux et théophylline.
-Remarque: Pour pouvoir déceler les interactions potentielles, il faut lire l’information professionnelle concernant les traitements concomitants.
- +Des interactions entre les contraceptifs hormonaux et d'autres médicaments peuvent conduire à des métrorragies et/ou à l'échec de la contraception. Les interactions décrites dans la littérature sont les suivantes:
- +Influence d'autres substances sur la pharmacocinétique des contraceptifs hormonaux
- +Inducteurs enzymatiques
- +Des interactions peuvent survenir entre contraceptifs hormonaux et médicaments induisant les enzymes microsomales, ce qui peut conduire à une augmentation de la clairance des hormones sexuelles, à une diminution de l'effet contraceptif et à des saignements intermenstruels. Ceci vaut par exemple pour les barbituriques, le bosentan, la carbamazépine, le felbamate, le modafinil, l'oxcarbazépine, la phénytoïne, la primidone, la rifabutine, la rifampicine et le topiramate ainsi que pour les médicaments contenant du millepertuis (Hypericum perforatum).
- +L'induction enzymatique maximale est en général observée après 2 à 3 semaines et peut persister pendant au moins 4 semaines ou plus après l'arrêt de ces médicaments. Les femmes traitées sur une courte période par un de ces médicaments doivent provisoirement utiliser une méthode de contraception non hormonale en complément au Mercilon ou choisir une autre méthode contraceptive. Une méthode de contraception non hormonale doit être poursuivie pendant toute la prise concomitante des médicaments et encore pendant 28 jours après l'arrêt du traitement. Lorsque la prise concomitante d'un inducteur enzymatique dure au-delà de la fin de l'emballage du CHC, il faut passer immédiatement à l'emballage suivant, donc sauter l'intervalle habituel sans prise de comprimés. Dans ce cas, il ne faut pas s'attendre à des règles avant la fin du deuxième emballage. En l'absence de règles pendant l'intervalle sans prise de comprimés à la fin du deuxième emballage, il est impératif d'exclure toute grossesse avant de poursuivre avec un nouvel emballage.
- +En cas de traitement de longue durée avec des médicaments qui entraînent une induction enzymatique hépatique, il convient d'utiliser des méthodes contraceptives non hormonales fiables.
- +On sait en outre que différents inhibiteurs de la protéase du VIH/VHC et inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse peuvent entraîner une baisse ou une augmentation des concentrations plasmatiques en estrogènes et progestatifs. Ces modifications peuvent être cliniquement significatives dans certains cas.
- +Les inhibiteurs des protéases en particulier, tels que le ritonavir ou le nelfinavir (y compris leurs associations) sont connus comme étant des inhibiteurs puissants du CYP3A4, mais en cas de co-administration avec des hormones stéroïdiennes, ils peuvent entraîner une induction enzymatique et provoquer une baisse des concentrations plasmatiques en estrogènes et progestatifs.
- +Inhibiteurs enzymatiques
- +Inhibiteurs forts et modérés du CYP3A comme les antifongiques azolés (p.ex. itraconazole, voriconazole, fluconazole), les macrolides (clarithromycine, erythromycine), diltiazem, vérapamil et le jus de pamplemousse peuvent augmenter les taux plasmatiques des estrogènes et/ou des progestatifs et entraîner des effets indésirables plus nombreux.
- +Interférence avec le métabolisme entéro-hépatique
- +En cas de prise simultanée et sur une courte durée (jusqu'à 10 jours) d'antibiotiques qui n'interagissent pas avec le système enzymatique du CYP3A4, aucune interaction pharmacocinétique n'est à prévoir. Il est cependant nécessaire d'avertir la patiente que dans certains cas, la maladie (p.ex. maladie vénérienne) contre laquelle l'antibiotique est utilisé peut nécessiter en complément l'utilisation d'une méthode de contraception non hormonale.
- +En cas de co-médication de longue durée avec des antibiotiques (p.ex. en cas d'ostéomyélite ou de borréliose), les données d'interaction actuellement disponibles sont insuffisantes. Pour exclure avec certitude toute grossesse, il est dans de tels cas recommandé d'utiliser en complément une méthode de contraception non hormonale pendant la durée de l'antibiothérapie et pendant les 7 jours qui suivent la fin de ce traitement.
- +En cas d'apparition de diarrhées et/ou de vomissements sous traitement antibiotique, se référer aux indications dans le paragraphe «Comportement lors de troubles gastro-intestinaux» dans la rubrique «Posologie/Mode d'emploi».
- +Influence des contraceptifs hormonaux sur la pharmacocinétique d'autres médicaments
- +Les contraceptifs hormonaux peuvent, par différents mécanismes d'interaction, influer également sur la pharmacocinétique de certains autres médicaments: ils peuvent inhiber les enzymes hépatiques microsomaux ou induire la conjugaison hépatique, en particulier la glucuroconjugaison. Les concentrations plasmatiques ou tissulaires d'autres médicaments peuvent par conséquent être soit augmentées (p.ex. la cyclosporine) soit diminuées (p.ex. la lamotrigine, voir ci-dessous). Par ailleurs, l'effet pharmacologique des groupes médicamenteux suivants peut également être influencé: analgésiques, antidépresseurs, antidiabétiques, antimalariques, certaines benzodiazépines, certains béta-bloquants, corticostéroïdes, anticoagulants oraux et théophylline. Les modifications des taux plasmatiques résultant de ces interactions ne sont pas toujours cliniquement pertinentes.
- +Lamotrigine
- +Une étude sur l'interaction avec la lamotrigine, un antiépileptique, et un contraceptif oral combiné (30 µg d'éthinylestradiol/150 µg de lévonorgestrel) a montré une hausse significative de la clairance de la lamotrigine et une diminution significative des taux plasmatiques de lamotrigine lorsque ces médicaments sont administrés en même temps. Une telle diminution des concentrations plasmatiques peut s'accompagner d'une réduction du contrôle des crises. On ignore cependant dans quelle mesure ces résultats sont transposables à d'autres contraceptifs combinés contenant un autre composant progestatif et/ou une autre dose d'estrogène. Mais on peut partir du principe que ces préparations présentent un profil d'interactions comparable.
- +Lorsqu'un traitement par Mercilon est nouvellement instauré chez une patiente prenant de la lamotrigine, une adaptation de la dose de lamotrigine peut donc être nécessaire, et les concentrations de lamotrigine devraient être surveillées étroitement au début du traitement. En l'occurrence, il peut y avoir une hausse significative du taux de lamotrigine (selon les cas jusqu'à un niveau toxique) lors de l'arrêt de la prise du contraceptif hormonal (ainsi dans certains cas pendant la période de 7 jours sans prise).
- +Afin de connaître les éventuelles interactions, il est recommandé de consulter également l'information professionnelle des médicaments co-administrés.
-La prise de Mercilon est contre-indiquée pendant la grossesse. Il faut exclure l’éventualité d’une grossesse avant le début de l’utilisation du médicament. Si une grossesse débute ou est suspectée pendant l’utilisation de Mercilon, il faut immédiatement arrêter de prendre le médicament et consulter le médecin.
-Les expérimentations animales indiquent l’existence de risques pour le foetus. Cependant, la majorité des études épidémiologiques n’ont pas montré d’augmentation du risque de malformations chez les enfants dont la mère avait pris des COC avant la grossesse ou accidentellement au début de la grossesse.
-Il ne faut pas utiliser ce médicament pendant l’allaitement car il risque de réduire la production de lait et d’altérer la qualité du lait. Il ne faut donc pas utiliser de COC jusqu’au sevrage complet de l’enfant. Les principes actifs passent dans le lait en faible quantité mais rien n’indique que cela ait un effet néfaste sur la santé du nouveau-né.
- +La prise de Mercilon est contre-indiquée pendant la grossesse. Il faut donc exclure toute grossesse avant le début du traitement. Si une grossesse survient ou est suspectée lors de l'utilisation de Mercilon, la prise du médicament doit être arrêtée immédiatement et le médecin consulté.
- +Des études expérimentales animales suggèrent des risques pour le fœtus (voir aussi «Données précliniques»). La plupart des études épidémiologiques réalisées jusqu'ici n'ont toutefois montré aucun indice en faveur d'un effet embryotoxique ou tératogène lors de la prise accidentelle d'associations d'estrogènes et de progestatifs pendant la grossesse.
- +Le médicament ne doit pas être pris pendant l'allaitement, car il peut réduire la production de lait et modifier sa qualité; d'autre part, de faibles concentrations du principe actif peuvent être mesurées dans le lait. Des méthodes de contraception non hormonales devront si possible être utilisées jusqu'à ce que la mère ait complètement cessé d'allaiter.
- +Concernant le risque d'événements thrombo-emboliques chez la mère pendant la période puerpérale, voir la rubrique «Mises en garde et précautions».
-On n’a jamais observé d’effets sur l’aptitude à la conduite automobile ou à l’utilisation de machines.
- +On n'a jamais observé d'effets sur l'aptitude à la conduite automobile ou à l'utilisation de machines.
-Les effets indésirables les plus graves sont déjà mentionnés au chapitre «Mises en garde et précautions».
-Les autres effets indésirables possibles pendant la prise de COC sont les suivants (fréquents <1/10, ≥1/100; occasionnels <1/100, ≥1/1000; rares <1/1000, ≥1/10’000):
- +Les effets indésirables les plus graves en rapport avec la prise de CHC sont décrits dans la rubrique «Mises en garde et précautions» (voir ci-dessus). Les effets indésirables sérieux incluent en particulier des thrombo-embolies artérielles et veineuses.
- +Les autres effets indésirables possibles pendant l'utilisation de CHC sont les suivants (fréquents <1/10, ≥1/100; occasionnels <1/100, ≥1/1000; rares <1/1000, ≥1/10'000):
-Rares: Réactions d’hypersensibilité.
- +Rares: Réactions d'hypersensibilité.
-Fréquents: Humeur dépressive, modification de l’humeur.
- +Fréquents: Humeur dépressive, modification de l'humeur.
-Troubles de l’oreille et du conduit auditif
- +Troubles de l'oreille et du conduit auditif
-Rares: Infarctus du myocarde, thrombose veineuse, embolie pulmonaire.
- +Rares: thrombo-embolie veineuse (p.ex. thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire), thrombo-embolie artérielle (p.ex. accident ischémique transitoire, accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde).
-Chez les utilisatrices de contraceptifs oraux combinés, on a rapporté en outre les effets indésirables suivants: cancer du sein, mastopathie fibrokystique, dysplasie du col utérin, myomes utérins, kystes ovariens, tumeurs hépatiques, chloasma, acné, alopécie et augmentation des taux d’enzymes hépatiques.
- +Chez les utilisatrices de contraceptifs oraux combinés, on a rapporté en outre les effets indésirables suivants: cancer du sein, mastopathie fibrokystique, dysplasie du col utérin, myomes utérins, kystes ovariens, tumeurs hépatiques, chloasma, acné, alopécie et augmentation des taux d'enzymes hépatiques.
-On n’a jamais signalé de conséquences graves d’un surdosage. Les symptômes de surdosage sont les suivants: nausées, vomissements et, chez les jeunes filles, légères hémorragies vaginales. Au besoin, instaurer un traitement symptomatique.
- +On n'a jamais signalé de conséquences graves d'un surdosage. Les symptômes de surdosage sont les suivants: nausées, vomissements et, chez les jeunes filles, légères hémorragies vaginales. Au besoin, instaurer un traitement symptomatique.
-Mécanisme d’action/pharmacodynamie/efficacité clinique
-Comme pour tous les contraceptifs oraux combinés (COC), l’effet contraceptif de Mercilon repose sur divers mécanismes, dont les principaux sont l’inhibition de l’ovulation et la modification de la sécrétion cervicale. En outre, le traitement provoque des modifications morphologiques et enzymatiques de l’endomètre qui ne sont pas propices à la nidation.
-En dehors de leur effet contraceptif, les COC offrent diverses propriétés favorables qu’il faut mettre en balance avec les éventuels effets indésirables (voir «Mises en garde et précautions» et «Effets indésirables») lors du choix de la méthode contraceptive. Les cycles deviennent plus réguliers, les règles deviennent souvent moins douloureuses et la déperdition sanguine diminue. Ce dernier facteur réduit la fréquence de la carence en fer.
-On a en outre observé sous traitement par des contraceptifs oraux combinés à forte dose (0,050 mg d’éthinylestradiol) une diminution de la fréquence des tumeurs fibrokystiques du sein, des kystes de l’ovaire, des infections pelviennes (salpingites), des grossesses ectopiques et des carcinomes de l’endomètre et de l’ovaire.
-Il reste à démontrer s’il en va de même avec les COC faiblement dosés.
- +Mécanisme d'action/pharmacodynamie/efficacité clinique
- +Comme pour tous les contraceptifs hormonaux combinés (CHC), l'action contraceptive de Mercilon repose sur différents facteurs dont les plus importants sont le blocage de l'ovulation et la modification de la glaire cervicale. En outre, l'endomètre offre des conditions défavorables à une nidation en raison des altérations morphologiques et enzymatiques qu'il subit. Enfin, du fait des modifications hormonales induites par le CHC, les cycles deviennent plus réguliers et les saignements moins abondants.
-Après administration orale, le DSG est rapidement et complètement absorbé et transformé en étonogestrel (ENG, 3-céto-désogestrel), le métabolite doté de l’effet biologique. Des concentrations plasmatiques maximales sont atteintes environ 1,5 heure après l’administration. La biodisponibilité de l’ENG est de 62–81%.
- +Après administration orale, le DSG est rapidement et complètement absorbé et transformé en étonogestrel (ENG, 3-céto-désogestrel), le métabolite doté de l'effet biologique. Des concentrations plasmatiques maximales sont atteintes environ 1,5 heure après l'administration. La biodisponibilité de l'ENG est de 62-81%.
-L’ENG est lié aussi bien à l’albumine qu’à la globuline liant les hormones sexuelles (SHBG). Seulement 2–4% de la concentration sérique totale se trouvent sous forme de stéroïde libre, tandis que 40–70% sont spécifiquement liés à la SHBG, avec une haute affinité. L’éthinylestradiol induit une augmentation de la concentration de SHBG, ce qui modifie la liaison relative aux protéines sériques: le taux de liaison à la SHBG augmente tandis que la fraction liée à l’albumine et la fraction libre diminuent. Le volume (apparent) de distribution de l’ENG est de 1,5 l/kg.
-Conditions à l’état stationnaire
-La pharmacocinétique de l’ENG est influencée par les taux de SHBG, qui sont triplés par l’EE. En cas de prise quotidienne, les taux sériques d’ENG sont multipliés par 2 à 3 environ et l’état stationnaire est atteint dans la deuxième moitié du cycle d’administration.
- +L'ENG est lié aussi bien à l'albumine qu'à la globuline liant les hormones sexuelles (SHBG). Seulement 2-4% de la concentration sérique totale se trouvent sous forme de stéroïde libre, tandis que 40-70% sont spécifiquement liés à la SHBG, avec une haute affinité. L'éthinylestradiol induit une augmentation de la concentration de SHBG, ce qui modifie la liaison relative aux protéines sériques: le taux de liaison à la SHBG augmente tandis que la fraction liée à l'albumine et la fraction libre diminuent. Le volume (apparent) de distribution de l'ENG est de 1,5 l/kg.
- +Conditions à l'état stationnaire
- +La pharmacocinétique de l'ENG est influencée par les taux de SHBG, qui sont triplés par l'EE. En cas de prise quotidienne, les taux sériques d'ENG sont multipliés par 2 à 3 environ et l'état stationnaire est atteint dans la deuxième moitié du cycle d'administration.
-Dans la muqueuse intestinale et lors du premier passage hépatique, le DSG est rapidement et complètement métabolisé en ENG actif, par des réactions d’hydroxylation et de réduction. Il se forme aussi d’autres métabolites, mais ceux-ci sont inactifs; ils se conjuguent à l’acide glucuronique et au sulfate. L’administration concomitante d’éthinylestradiol ne provoque aucune interaction métabolique.
- +Dans la muqueuse intestinale et lors du premier passage hépatique, le DSG est rapidement et complètement métabolisé en ENG actif, par des réactions d'hydroxylation et de réduction. Il se forme aussi d'autres métabolites, mais ceux-ci sont inactifs; ils se conjuguent à l'acide glucuronique et au sulfate. L'administration concomitante d'éthinylestradiol (EE) ne provoque aucune interaction métabolique.
-Les taux sériques d’ENG diminuent selon un processus biphasique, avec une demi-vie terminale d’environ 30 heures. La clairance est de 2 ml/min/kg. Le DSG est éliminé sous la forme de ses métabolites dans les urines et dans la bile, dans une proportion d’environ 6:4.
-Ethinylestradiol (EE)
- +Les taux sériques d'ENG diminuent selon un processus biphasique, avec une demi-vie terminale d'environ 30 heures. La clairance est de 2 ml/min/kg. Le DSG est éliminé sous la forme de ses métabolites dans les urines et dans la bile, dans une proportion d'environ 6:4.
- +Ethinylestradiol (EE):
-Après administration orale, l’EE est rapidement et complètement absorbé. Des concentrations sériques maximales sont atteintes 1–2 heures après la prise. La biodisponibilité absolue est d’environ 60% en raison d’un métabolisme présystémique (effet de premier passage).
- +Après administration orale, l'EE est rapidement et complètement absorbé. Des concentrations sériques maximales sont atteintes 1-2 heures après la prise. La biodisponibilité absolue est d'environ 60% en raison d'un métabolisme présystémique (effet de premier passage).
-L’EE est très fortement lié à la sérumalbumine (à hauteur d’environ 98,5%), mais cette liaison n’est pas spécifique. L’EE provoque une augmentation des concentrations sériques de SHBG. Le volume de distribution est d’environ 5 l/kg.
-Conditions à l’état stationnaire
-En raison de la variabilité de la demi-vie terminale, l’état stationnaire des concentrations sériques d’éthinylestradiol est atteint au bout d’environ une semaine.
- +L'EE est très fortement lié à la sérumalbumine (à hauteur d'environ 98,5%), mais cette liaison n'est pas spécifique. L'EE provoque une augmentation des concentrations sériques de SHBG. Le volume de distribution est d'environ 5 l/kg.
- +Conditions à l'état stationnaire
- +En raison de la variabilité de la demi-vie terminale, l'état stationnaire des concentrations sériques d'éthinylestradiol est atteint au bout d'environ une semaine.
-L’EE est métabolisé lors de la phase présystémique, aussi bien dans la muqueuse de l’intestin grêle que dans le foie. Il est conjugué dans la muqueuse de l’intestin grêle tandis que dans le foie il est soumis à un métabolisme de phase I (principaux métabolites: 2-hydroxyéthinylestradiol et 2-méthoxyéthinyl-estradiol) et conjugué. Les dérivés glucuroconjugués et sulfoconjugués de l’éthinylestradiol ainsi que les métabolites de phase I sont soumis à un cycle entéro-hépatique. Le cytochrome 3A4 joue un rôle important dans le métabolisme de l’EE.
- +L'EE est métabolisé lors de la phase présystémique, aussi bien dans la muqueuse de l'intestin grêle que dans le foie. Il est conjugué dans la muqueuse de l'intestin grêle tandis que dans le foie il est soumis à un métabolisme de phase I (principaux métabolites: 2-hydroxyéthinylestradiol et 2-méthoxyéthinyl-estradiol) et conjugué. Les dérivés glucuroconjugués et sulfoconjugués de l'éthinylestradiol ainsi que les métabolites de phase I sont soumis à un cycle entéro-hépatique. Le cytochrome 3A4 joue un rôle important dans le métabolisme de l'EE.
-Les taux sériques d’EE diminuent selon un processus biphasique avec une demi-vie terminale d’environ 24 heures. La clairance totale est d’environ 5 ml/min/kg.
-L’EE est totalement métabolisé, ses métabolites sont éliminés dans les urines et dans la bile dans la proportion de 4:6, avec une demi-vie d’environ 24 heures.
- +Les taux sériques d'EE diminuent selon un processus biphasique avec une demi-vie terminale d'environ 24 heures. La clairance totale est d'environ 5 ml/min/kg.
- +L'EE est totalement métabolisé, ses métabolites sont éliminés dans les urines et dans la bile dans la proportion de 4:6, avec une demi-vie d'environ 24 heures.
-Il n’existe pas de données concernant la pharmacocinétique chez les femmes souffrant d’insuffisance hépatique ou rénale.
- +Il n'existe pas de données concernant la pharmacocinétique chez les femmes souffrant d'insuffisance hépatique ou rénale.
-Les études précliniques menées avec des contraceptifs oraux combinés (COC) pour évaluer leur toxicité après administration répétée, leur génotoxicité et leur potentiel cancérogène n’ont montré aucun signe clair de dangers particuliers pour l’être humain lors d’une utilisation correcte des COC. Il faut cependant considérer que les hormones sexuelles stéroïdiennes peuvent favoriser la croissance de certains tissus et tumeurs hormonodépendants.
-Chez l’animal, des doses relativement faibles d’éthinylestradiol ont déjà un effet embryolétal, qui est considéré comme spécifique des espèces animales; on a observé des malformations urogénitales et une féminisation des foetus mâles. Chez l’animal, des substances de type progestatif ont induit un effet embryolétal et, à fortes doses, une virilisation des foetus femelles. Les études menées chez le rat, la souris et le lapin pour évaluer la toxicité sur la reproduction n’ont montré aucun signe d’effet tératogène. Pour ce qui est des risques chez l’être humain, voir le paragraphe «Grossesse/Allaitement».
- +Les études précliniques menées avec des contraceptifs oraux combinés (COC) pour évaluer leur toxicité après administration répétée, leur génotoxicité et leur potentiel cancérogène n'ont montré aucun signe clair de dangers particuliers pour l'être humain lors d'une utilisation correcte des CHC. Il faut cependant considérer que les hormones sexuelles stéroïdiennes peuvent favoriser la croissance de certains tissus et tumeurs hormonodépendants.
- +Chez l'animal, des doses relativement faibles d'éthinylestradiol ont déjà un effet embryolétal, qui est considéré comme spécifique des espèces animales; on a observé des malformations urogénitales et une féminisation des fœtus mâles. Chez l'animal, des substances de type progestatif ont induit un effet embryolétal et, à fortes doses, une virilisation des fœtus femelles. Les études menées chez le rat, la souris et le lapin pour évaluer la toxicité sur la reproduction n'ont montré aucun signe d'effet tératogène. Pour ce qui est des risques chez l'être humain, voir le paragraphe «Grossesse/Allaitement».
-Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l’emballage.
-Ne pas l’utiliser au delà de la date de péremption.
- +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage. Ne pas l'utiliser au-delà de la date de péremption.
-A conserver dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière et de l’humidité, à une température comprise entre 15 et 25 °C. Ne pas congeler.
- +A conserver dans l'emballage d'origine, à l'abri de la lumière et de l'humidité, à une température comprise entre 15 et 25 °C. Ne pas congeler.
-Présentations
- Quantité CHF SM Catégories de remb.
-MERCILON cpr 21 pce B
-3 x 21 pce B
-6 x 21 pce B
-
- +Présentation
- +Comprimés (plaquettes calendrier): 1× 21, 3× 21, 6× 21 (B)
-Octobre 2011.
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- +Septembre 2015.
- +S-CCDS-MK8276A-MRV21-TB-042014/8276A-CHE-2015-011723
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