36 Changements de l'information professionelle Gracial |
-La décision de prescrire Gracial doit être prise en tenant compte des facteurs de risque de la patiente, notamment ses facteurs de risque de thrombo-embolie veineuse (TEV), ainsi que du risque de TEV associé à Gracial en comparaison aux autres CHC (Contraceptifs Hormonaux Combinés) (voir rubriques «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»).
- +La décision de prescrire Gracial doit être prise en tenant compte des facteurs de risque de la patiente, notamment ses facteurs de risque de thrombo-embolie veineuse (TEV), ainsi que du risque de TEV associé à Gracial en comparaison aux autres CHC (Contraceptifs Hormonaux Combinés) (voir rubriques «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»).
-En cas de troubles gastro-intestinaux sévères, – quelle que soit leur cause (c.-à-d. aussi en cas de diarrhée d’origine médicamenteuse etc.) – l’absorption peut être incomplète et des méthodes de contraception supplémentaires doivent être utilisées.
- +En cas de troubles gastro-intestinaux sévères,
- +– quelle que soit leur cause (c.-à-d. aussi en cas de diarrhée d’origine médicamenteuse etc.) – l’absorption peut être incomplète et des méthodes de contraception supplémentaires doivent être utilisées.
-·Présence ou risque de thrombo-embolie veineuse (TEV)
-oThromboembolie veineuse – présence d’une TEV (également sous traitement anticoagulant) ou antécédents de TEV (p. ex. thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire)
-oFacteurs de risque majeurs de thrombo-embolie veineuse tels que:
-−Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, telle qu’une résistance à la protéine C activée (PCa) (y compris une mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S
-oPrésence simultanée de multiples facteurs de risque de thrombo-embolie veineuse, selon tableau sous la rubrique «Mises en garde et précautions».
-·Présence ou risque de thrombo-embolie artérielle (TEA)
-oThrombo-embolie artérielle, antécédents de TEA ou prodromes de TEA (p. ex. angine de poitrine, infarctus du myocarde, accident ischémique transitoire, accident vasculaire cérébral)
-oFacteurs de risque majeurs de TEA comme
-−diabète avec complications vasculaires
-−hypertension artérielle sévère
-−dyslipoprotéinémie sévère
-−antécédents de migraine avec signes neurologiques focaux (également dans l’anamnèse)
-−prédisposition héréditaire ou acquise à la TEA, telle qu’une hyperhomocystéinémie ou la présence d’anticorps anti-phospholipides (anticorps anti-cardiolipine, anticoagulant lupique)
-−présence simultanée de multiples facteurs de risque de TEA, selon tableau à la rubrique «Mises en garde et précautions».
-·Affection hépatique sévère ou antécédent d’affection hépatique sévère, en l’absence de normalisation des tests fonctionnels hépatiques.
-·Tumeur hépatique (bénigne ou maligne) ou antécédent de tumeur hépatique;
- +-Présence ou risque de thrombo-embolie veineuse (TEV)
- +·Thromboembolie veineuse – présence d’une TEV (également sous traitement anticoagulant) ou antécédents de TEV (p. ex. thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire)
- +·Facteurs de risque majeurs de thrombo-embolie veineuse tels que:
- +Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, telle qu’une résistance à la protéine C activée (PCa) (y compris une mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S
- +·Présence simultanée de multiples facteurs de risque de thrombo-embolie veineuse, selon tableau sous la rubrique «Mises en garde et précautions».
- +-Présence ou risque de thrombo-embolie artérielle (TEA)
- +·Thrombo-embolie artérielle, antécédents de TEA ou prodromes de TEA (p. ex. angine de poitrine, infarctus du myocarde, accident ischémique transitoire, accident vasculaire cérébral)
- +·Facteurs de risque majeurs de TEA comme
- +diabète avec complications vasculaires
- +hypertension artérielle sévère
- +dyslipoprotéinémie sévère
- +antécédents de migraine avec signes neurologiques focaux (également dans l’anamnèse)
- +prédisposition héréditaire ou acquise à la TEA, telle qu’une hyperhomocystéinémie ou la présence d’anticorps anti-phospholipides (anticorps anti-cardiolipine, anticoagulant lupique)
- +présence simultanée de multiples facteurs de risque de TEA, selon tableau à la rubrique «Mises en garde et précautions».
- +-Affection hépatique sévère ou antécédent d’affection hépatique sévère, en l’absence de normalisation des tests fonctionnels hépatiques.
- +-Tumeur hépatique (bénigne ou maligne) ou antécédent de tumeur hépatique;
- +-Utilisation concomitante avec l’association de principes actifs ombitasvir / paritaprévir / ritonavir, avec ou sans dasabuvir (médicaments utilisés pour le traitement de l’hépatite C), et jusqu’à 2 semaines après l’arrêt de ces médicaments (voir sous « Mises en garde et précautions » et « Interactions »)
- +
-·Tumeur maligne connue ou suspectée des organes génitaux ou des seins si elle est hormonodépendante;
-·Saignements vaginaux d’origine inconnue;
-·Grossesse confirmée ou suspicion de grossesse;
-·Hypersensibilité au principe actif ou à l’un des excipients de Gracial
- +-Tumeur maligne connue ou suspectée des organes génitaux ou des seins si elle est hormonodépendante;
- +-Saignements vaginaux d’origine inconnue;
- +-Grossesse confirmée ou suspicion de grossesse;
- +-Hypersensibilité au principe actif ou à l’un des excipients de Gracial
-La patiente doit être informée que les CHC n’offrent aucune protection contre les infections à VIH (sida) ou contre d’autres maladies sexuellement transmissibles.
-· 4 semaines au moins avant une intervention chirurgicale programmée et pendant une immobilisation (p. ex. à la suite d’un accident ou d’une opération);
-·importante augmentation de la pression artérielle (confirmée par des mesures répétées);
- +·4 semaines au moins avant une intervention chirurgicale programmée et pendant une immobilisation (p. ex. à la suite d’un accident ou d’une opération);
- +·élévation cliniquement significative de la pression artérielle (confirmée par des mesures répétées);
-Immobilisation prolongée, intervention chirurgicale majeure, toute intervention chirurgicale sur les jambes ou la hanche, neurochirurgie ou traumatisme majeur. Dans ces situations, il est conseillé de suspendre l’utilisation du dispositif transdermique/de la pilule/de l’anneau (au moins quatre semaines à l’avance en cas de chirurgie programmée) et de ne reprendre le CHC que deux semaines au moins après la complète remobilisation. Une autre méthode de contraception doit être utilisée afin d’éviter une grossesse non désirée. Un traitement anti-thrombotique devra être envisagée si Gracial n’a pas été interrompu à l’avance.
- +Immobilisation prolongée, intervention chirurgicale majeure, toute intervention chirurgicale sur les jambes ou la hanche, neurochirurgie ou traumatisme majeur. Dans ces situations, il est conseillé de suspendre l’utilisation la pilule (au moins quatre semaines à l’avance en cas de chirurgie programmée) et de ne reprendre le CHC que deux semaines au moins après la complète remobilisation. Une autre méthode de contraception doit être utilisée afin d’éviter une grossesse non désirée. Un traitement anti-thrombotique devra être envisagée si Gracial n’a pas été interrompu à l’avance.
-Autres affections médicales associées à un risque accru de TEV. Lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique, maladies inflammatoires chroniques intestinales (maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique), drépanocytose, cancer.
- +Autres affections médicales associées à un risque accru de TEV Lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique, maladies inflammatoires chroniques intestinales (maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique), drépanocytose, cancer.
-−gonflement unilatéral d’une jambe et/ou d’un pied ou le long d’une veine de la jambe;
-−sensation de tension ou douleurs au niveau d'une jambe, même si ces douleurs apparaissent uniquement en station debout ou à la marche;
-−sensation de chaleur, rougeur ou changement de la coloration cutanée de la jambe affectée.
-·Les symptômes de l’embolie pulmonaire peuvent inclure:
- +gonflement unilatéral d’une jambe et/ou d’un pied ou le long d’une veine de la jambe;
- +sensation de tension ou douleurs au niveau d'une jambe, même si ces douleurs apparaissent uniquement en station debout ou à la marche;
- +sensation de chaleur, rougeur ou changement de la coloration cutanée de la jambe affectée.
- +- Les symptômes de l’embolie pulmonaire peuvent inclure:
-Diabète L’utilisation de CHC est contre-indiquée chez les femmes diabétiques qui présentent déjà des complications vasculaires.
- +Diabète L’utilisation de CHC est contre-indiquée chez les femmes diabétiques qui présentent déjà des complications vasculaires
-Si la prise du CHC conduit à une augmentation cliniquement significative de la tension artérielle (confirmée par des mesures répétées), la prise du CHC devra être arrêtée. Dans les cas où l’indication semble justifiée, on pourra envisager la reprise d’un CHC, pour autant que la tension artérielle se soit normalisée (sous traitement).
-Chez les femmes avec un angio-œdème héréditaire et/ou acquis, un apport exogène d'estrogènes peut déclencher ou péjorer des symptômes d'angio-œdème.
- +Bien qu’une influence sur la résistance périphérique à l’insuline et sur la tolérance au glucose puisse se manifester lors de l’utilisation de CHC, une modification du schéma thérapeutique ne paraît pas nécessaire chez les sujettes diabétiques qui prennent des CHC faiblement dosés (contenant <0,05 mg EE). Les femmes diabétiques seront néanmoins étroitement surveillées, tout particulièrement pendant les premiers mois.
- +Des troubles aigus ou chroniques de la fonction hépatique peuvent imposer un arrêt du CHC jusqu’à la normalisation des valeurs hépatiques. En cas de réapparition d’un ictère cholestatique survenu pour la première fois pendant une grossesse ou au début de la prise d’hormones sexuelles, la prise de CHC doit être arrêtée.
- +Chez des patientes atteintes d’hépatite C qui prenaient simultanément un CHC à base d’éthinylestradiol, on a observé significativement plus fréquemment une élévation de l’ALAT (y compris des cas d’élévation supérieure à cinq fois la limite supérieure de la normale) lors de la prise de l’association de principes actifs ombitasvir / paritaprévir / ritonavir, avec ou sans dasabuvir, que chez les patientes traitées exclusivement avec les principes actifs antiviraux (voir sous « Interactions »). La prise de Gracial doit donc être arrêtée avant le début d’un traitement avec cette association de principes actifs.
- +À condition que les valeurs hépatiques soient normales, il est possible de recommencer à prendre Gracial au plus tôt 2 semaines mais de préférence 4 semaines après l’arrêt de Viekirax. Ce faisant, on tiendra néanmoins compte du fait que, si l’intervalle est inférieur à 4 semaines, l’efficacité du CHC peut encore être altérée en raison des propriétés d’induction enzymatique du ritonavir et l’on utilisera par conséquent en outre une méthode de barrière (voir ci-dessous sous « Inducteurs d’enzymes »).
-Des troubles aigus ou chroniques de la fonction hépatique peuvent imposer un arrêt du CHC, jusqu’à ce que les valeurs hépatiques se soient normalisées. La récidive d’un ictère cholestatique apparu pour la première fois pendant une grossesse ou lors d’une prise antérieure d’hormones stéroïdiennes sexuelles, doit faire arrêter la prise du CHC.
-Bien qu’une prise de CHC puisse être associée à des effets sur la résistance périphérique à l’insuline et sur la tolérance au glucose, une modification du schéma thérapeutique ne semble pas nécessaire chez les femmes diabétiques prenant des CHC faiblement dosés (contenant <0,05 mg d’éthinylestradiol). Les femmes diabétiques prenant un CHC doivent cependant être surveillées attentivement, surtout pendant les premiers mois de prise.
-Chez les femmes prédisposées, l’utilisation de CHC peut occasionnellement provoquer un chloasma (pigmentation du visage), qui est encore renforcé par une exposition intense aux rayons solaires. Les femmes présentant une tendance au chloasma ne devraient donc pas s’exposer à des rayonnements UV importants
- +Chez les femmes avec un angio-œdème héréditaire et/ou acquis, un apport exogène d'estrogènes peut déclencher ou péjorer des symptômes d'angio-œdème.
- +Chez les femmes prédisposées, l’utilisation de CHC peut occasionnellement provoquer un chloasma, qui est encore renforcé par une exposition intense aux rayons solaires. Les femmes présentant une tendance au chloasma ne devraient donc pas s’exposer à des rayonnements UV importants.
- +Les patientes seront informées du fait que les CHC n’offrent aucune protection contre les infections par le VIH (SIDA) et d’autres maladies sexuellement transmissibles.
- +Remarque: Afin d’être en mesure de constater des interactions potentielles, on consultera en outre l’information professionnelle des médicaments associés.
-·Inducteurs enzymatiques
- +-Inducteurs enzymatiques
-L’induction enzymatique maximale est en général observée après 2 à 3 semaines et peut persister pendant au moins 4 semaines ou plus après l’arrêt de ces médicaments.
- +Une induction d’enzymes peut déjà survenir après quelques jours de traitement. L’induction enzymatique maximale est généralement observée au bout de 2 à 3 semaines et elle peut se maintenir encore pendant quatre semaines ou davantage après l’arrêt du médicament inducteur.
-On sait en outre que différents inhibiteurs de la protéase du VIH/VHC et inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse peuvent entraîner une baisse ou une augmentation des concentrations plasmatiques en estrogènes et progestatifs. Ces modifications peuvent être cliniquement significatives dans certains cas.
- +On sait en outre que différents inhibiteurs de la protéase du VIH/VHC (nelfinavir, boceprevir, telaprevir) et inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (nevirapin) peuvent entraîner une baisse ou une augmentation des concentrations plasmatiques en estrogènes et progestatifs. Ces modifications peuvent être cliniquement significatives dans certains cas.
-·Inhibiteurs enzymatiques
-Inhibiteurs forts et modérés du CYP3A comme les antifongiques azolés (p. ex. itraconazole, voriconazole, fluconazole), les macrolides (clarithromycine, érythromycine), diltiazem, vérapamil et le jus de pamplemousse peuvent augmenter les taux plasmatiques des estrogènes et ou des progestatifs et entraîner des effets indésirables plus nombreux.
- +Dans une étude publiée, menée avec un implant contenant de l’étonogestrel, l’effet d’un traitement antirétroviral sur la pharmacocinétique de l’étonogestrel, le métabolite actif du désogestrel, a été examiné. L’étude a comparé 15 patientes recevant un traitement à base de lopinavir avec boosting de ritonavir et 15 patientes recevant un traitement d’éfavirenz avec 15 patientes positives pour le VIH qui ne recevaient pas de „highly active antiretroviral therapy“ (HAART).
- +Sous le schéma thérapeutique à base de lopinavir, la Cmax et l’AUC de l’étonogestrel étaient respectivement supérieures de 61% et de 52% aux valeurs mesurées chez les patientes ne recevant pas de HAART.
- +À l’inverse, la prise concomitante du schéma thérapeutique à base d’éfavirenz a entraîné une réduction de l’exposition par rapport aux patientes ne recevant pas de HAART. La Cmax était inférieure de 54 %, l’AUC inférieure de 63 % par rapport aux patientes sans HAART. Une réduction de l’efficacité contraceptive de Gracial ne peut donc pas être exclue en cas d’utilisation concomitante d’un schéma thérapeutique à base d’éfavirenz et des méthodes contraceptives alternatives (c.-à-d. non hormonales) doivent être envisagées.
- +-Inhibiteurs enzymatiques
- +Inhibiteurs forts et modérés du CYP3A comme les antifongiques azolés (p. ex. itraconazole, voriconazole, posaconale, fluconazole), les macrolides (clarithromycine, érythromycine), diltiazem, vérapamil et le jus de pamplemousse peuvent augmenter les taux plasmatiques des estrogènes et ou des progestatifs et entraîner des effets indésirables plus nombreux.
-Remarque: Afin de connaître les éventuelles interactions, il est recommandé de consulter également l’information professionnelle des médicaments co-administrés.
- +Interactions dont le mécanisme n’est pas connu
- +Dans des études cliniques, on a observé significativement plus fréquemment une élévation de l’ALAT (y compris des cas d’élévation supérieure à cinq fois la limite supérieure de la normale [Upper Limit of Normal, ULN]) lors de l’administration concomitante de CHC à base d’éthinylestradiol et de l’association de principes actifs ombitasvir / paritaprévir / ritonavir, avec ou sans dasabuvir, utilisée lors d’infections par le VHC, en comparaison avec des patientes traitées exclusivement avec les principes actifs antiviraux. La prise de Gracial doit donc être arrêtée avant le début d’un traitement avec cette association de principes actifs (voir sous « Mises en garde et précautions »).
-Rares: accident vasculaire cérébral
-Ne pas l’utiliser audelà de la date de péremption.
- +Ne pas l’utiliser au-delà de la date de péremption.
-Décembre 2016
- +Mai 2017
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