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Accueil - Information professionnelle sur Demogripal C - Changements - 19.01.2017
50 Changements de l'information professionelle Demogripal C
  • -La dose maximale quotidienne indiquée ne doit pas être dépassée. Afin d'éviter tout risque de surdose, il faut s'assurer que les médicaments pris simultanément ne contiennent pas de paracétamol.
  • +La dose quotidienne maximale de 4000 mg de paracétamol ne doit pas être dépassée. Afin d'éviter tout risque de surdose, il faut s'assurer que les médicaments pris simultanément ne contiennent pas de paracétamol.
  • -Intervalle habituel entre les prises: 4–8 heures.
  • -Dose journalière max.: 4 g de paracétamol (= 8 sachets).
  • +Intervalle usuel entre chaque prise: 4 à 8 heures.
  • +Dose journalière maximale: 4 g de paracétamol (= 8 sachets).
  • +Le poids minimum des patients >12 ans doit être respecté.
  • +Un surdosage peut entraîner de très graves lésions hépatiques.
  • +La sécurité et l’efficacité pour les enfants âgés de moins de 12 ans ne sont pas établies.
  • +Troubles hépatiques:
  • +Chez les patients ayant une maladie hépatique chronique ou compensée active, en particulier insuffisance hépatocellulaire, alcoolisme chronique, malnutrition chronique (faibles réserves de glutathion hépatique) ou déshydratation, la dose quotidienne pour les adultes ne doit pas dépasser 3 g (cf. aussi «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»).
  • +Troubles de la fonction rénale:
  • +Chez les patients atteints de troubles graves de la fonction rénale, l'intervalle minimal entre les prises doit être adapté conformément au tableau suivant:
  • +Clairance de la créatinine Intervalle posologique
  • +Cl ≥50 ml/min 4 heures
  • +Cl 10–50 ml/min 6 heures
  • +Cl <10 ml/min 8 heures
  • +
  • +
  • -Hypersensibilité au paracétamol et aux substances apparentées.
  • -Troubles fonctionnels hépatiques graves/hépatite aiguë.
  • -Troubles fonctionnels rénaux graves.
  • -Hyperbilirubinémie constitutionnelle héréditaire (maladie de Meulengracht).
  • +Hypersensibilité au paracétamol et aux substances apparentées ou à l'un des excipients selon la composition.
  • +Troubles sévères de la fonction hépatique (cirrhose hépatique et ascite)/hépatite aiguë ou maladie hépatique décompensée active.
  • +Hyperbilirubinémie constitutionnelle héréditaire (maladie de Gilbert).
  • -insuffisance rénale et/ou hépatique.
  • -anémie hémolytique en cas de déficit en glucose-6-phosphate-déshydrogénase.
  • -prise concomitante de médicaments potentiellement hépatotoxiques ou d'inducteurs d'enzymes hépatiques.
  • -La prudence est de rigueur en cas de consommation excessive d'alcool. Celui-ci peut potentialiser l'hépatotoxicité du paracétamol, en particulier en cas de carence alimentaire concomitante. Dans ces cas, une dose thérapeutique peut déjà provoquer une lésion hépatique.
  • +·insuffisance rénale (clairance de la créatinine <50 ml/min)
  • +·insuffisance hépatique
  • +·carence en glucose-6-phosphate-déshydrogénase (peut entraîner une anémie hémolytique).
  • +·prise concomitante de médicaments potentiellement hépatotoxiques ou d'inducteurs d'enzymes hépatiques.
  • +La prudence est de rigueur en cas de consommation excessive d'alcool. Celui-ci peut potentialiser l'hépatotoxicité du paracétamol, en particulier en cas de carence alimentaire concomitante. Dans ces cas, une dose thérapeutique de paracétamol peut déjà provoquer une lésion hépatique.
  • -L'absorption prolongée d'analgésiques, surtout en cas de prise concomitante de plusieurs principes actifs analgésiques, peut entraîner une lésion rénale irréversible avec risque d'une insuffisance rénale terminale (néphropathie due aux analgésiques).
  • -Il faudra signaler au patient que l'absorption chronique d'analgésiques peut provoquer des céphalées qui peuvent nécessiter la prise de nouveaux analgésiques à leur tour générateurs de céphalées (céphalées dues aux analgésiques).
  • +La prise prolongée d'analgésiques, en particulier en cas d'association de plusieurs principes actifs analgésiques, peut provoquer des lésions rénales durables impliquant un risque de défaillance rénale (néphropathie due aux analgésiques).
  • +Il faut également signaler au patient que la prise chronique d'analgésiques peut induire l'apparition de maux de tête, qui peuvent entraîner à leur tour une nouvelle prise et contribuer ainsi à l'entretien des maux de tête (céphalées dues aux analgésiques).
  • +Chez les patients présentant un statut de déplétion en glutathion, p. ex. en cas de septicémie, l’administration du paracétamol peux renforcer le risque d’une acidose métabolique.
  • -Les inducteurs enzymatiques, tels le phénobarbital, la phénytoïne, la carbamazépine, l'hydrazide de l'acide isonicotinique (INH) et la rifampicine accroissent l'hépatotoxicité du paracétamol.
  • +Les médicaments inducteurs d'enzymes, comme le phénobarbital, la phénytoïne, la carbamazépine, l'hydrazide de l'acide isonicotinique (isoniazide, HIN) et la rifampicine aggravent l'hépatotoxicité du paracétamol.
  • -Préparations influençant la motilité: Les agents qui ralentissent la vidange gastrique (par ex. la propanthéline), réduisent la vitesse de résorption, tandis que les substances qui accélèrent la vidange gastrique (par ex. le métoclopramide), augmentent la vitesse de résorption.
  • -Chloramphénicol: le paracétamol multiplie par cinq la demi-vie d'élimination du chloramphénicol.
  • -Salicylamide: Le salicylamide prolonge la demi-vie d'élimination du paracétamol et accroît la production de métabolites hépatotoxiques.
  • -Chlorzoxazone: L'administration concomitante de paracétamol et de chlorzoxazone accroît l'hépatotoxicité des deux substances.
  • -Zidovudine: L'administration concomitante de zidovudine et de paracétamol augmente la tendance à la neutropénie.
  • +Les préparations qui ralentissent la vidange gastrique (p.ex. propanthéline) diminuent la vitesse d'absorption
  • +Les préparations qui accélèrent la vidange gastrique (p.ex. métoclopramide), augmentent la vitesse d'absorption.
  • +Chloramphénicol: la demi-vie d'élimination du chloramphénicol est allongée de 5 fois par le paracétamol.
  • +Salicylamide: Le salicylamide allonge la demi-vie d'élimination du paracétamol et accroît la formation de métabolites hépatotoxiques.
  • +Chlorzoxazone: L'administration concomitante de paracétamol et de chlorzoxazone majore l'hépatotoxicité des deux substances.
  • +Zidovudine: Le risque d’une neutropénie se trouve renforcé par une administration simultanée de zidovudine et de paracétamol.
  • +Probénécide: le probénécide inhibe la conjugaison du paracétamol à l’acide glucuronique, d’où une clairance réduite du paracétamol. En cas d’administration concomitante de ces deux produits, la dose de paracétamol doit être diminuée.
  • +Cholestyramine: la cholestyramine réduit l’absorption du paracétamol.
  • +L’effet anticoagulant de la warfarine et des autres coumarines peut être renforcé en cas d’utilisation quotidienne prolongée de paracétamol et ainsi augmenter le risque de saignements. Des prises occasionnelles n’ont pas d’effet significatif. Il n'existe pas de données concernant l'interaction entre le paracétamol et les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran, rivaroxaban, apixaban).
  • +La prudence est de mise en cas d’utilisation de Demogripal C durant la grossesse et l’allaitement.
  • -Des études de reproduction chez l'animal n'ont démontré de risque fÅ“tal ni pour le paracétamol ni pour l'acide ascorbique. On ne dispose toutefois pas d'études contrôlées avec l'association fixe paracétamol/acide ascorbique chez la femme enceinte, et l'expérience avec Demogripal C chez celle-ci est insuffisante. Par principe, il ne faut dès lors utiliser Demogripal C pendant la grossesse, en particulier au cours du premier trimestre, qu'avec circonspection et seulement pendant une courte durée.
  • +Les études de reproduction chez l'animal n'ont pas mis en évidence de risque fÅ“tal ni pour le paracétamol ni pour l'acide ascorbique. On ne dispose toutefois pas d'études contrôlées avec l'association fixe paracétamol/acide ascorbique chez la femme enceinte, et l'expérience avec Demogripal C chez celle-ci est insuffisante. Par principe, il ne faut dès lors utiliser Demogripal C pendant la grossesse, en particulier au cours du premier trimestre, qu'avec circonspection et seulement pendant une courte durée.
  • +Le risque lié à une prise de paracétamol à la dose correcte au cours de la grossesse est actuellement considéré comme minime en termes de troubles fonctionnels et de lésions organiques, de malformations et de troubles de l’adaptation.
  • +
  • -Le paracétamol passe dans le lait maternel. La concentration dans le lait maternel est à peu près équivalente à la concentration momentanée dans le plasma de la mère. Cependant, il n'y a pas d'évidence suggérant un risque pour le nourrisson.
  • +Le paracétamol passe dans le lait maternel. La concentration dans le lait maternel est à peu près équivalente à la concentration momentanée dans le plasma de la mère. Des cas de rashs cutanés chez les nourrissons allaités ont été rapportés. Cependant, il n'y a pas d'indices suggérant un risque pour le nourrisson.
  • -En usage depuis de longues années, les principes actifs et l'association médicamenteuse correspondante n'ont encore jamais donné lieu à des effets négatifs sur les réactions, compte tenu de la dose recommandée.
  • +En usage depuis de longues années, les principes actifs et l'association médicamenteuse correspondante n'ont encore jamais donné lieu à des effets négatifs sur les capacités de réaction, s'il est pris à la dose recommandée.
  • -Circulation sanguine et lymphatique
  • -Rarement: thrombocytopénie d'origine allergique (parfois avec formation d'épanchements sanguins et d'hémorragies), leucopénie, agranulocytose, pancytopénie, neutropénie, anémie hémolytique.
  • -Système immunitaire
  • -Rarement: anaphylaxie, réactions allergiques comme l'Å“dème de Quincke.
  • -Une petite proportion (5 à 10%) des patients souffrant d'asthme dû à l'acide acétylsalicylique ou d'autres manifestations de ce que l'on appelle une intolérance à l'acide acétylsalicylique peuvent également présenter une réaction similaire au paracétamol (asthme par analgésiques).
  • -Troubles cardiaques
  • -Rarement: chute de tension d'origine allergique, jusqu'au choc.
  • -Troubles vasculaires
  • -Rarement: Sudation.
  • -Organes respiratoires
  • -Rarement: réactions d'hypersensibilité telles que dyspnée, bronchospasme.
  • -Troubles gastro-intestinaux
  • -Rarement: nausées.
  • -Troubles hépato-biliaires
  • +Très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100, <1/10), occasionnel (≥1/1000, <1/100), rare (≥1/10'000, <1/1000), très rare (<1/10'000).
  • +Affections hématologiques et du système lymphatique
  • +Rarement: thrombopénie de nature allergique (parfois avec formation d'épanchements sanguins et d'hémorragies), leucopénie, agranulocytose, pancytopénie, neutropénie, anémie hémolytique.
  • +Affections du système immunitaire
  • +Rarement: anaphylaxie, réactions allergiques telles que l'Å“dème de Quincke (angioedème), difficultés respiratoires, bronchospasme, accès de sueur, nausées, chute de tension jusqu'à l'état de choc.
  • +Rarement: Une petite partie (5 à 10%) des patients souffrant d'asthme induit par l'acide acétylsalicylique ou d'autres manifestations d'une intolérance à l'acide acétylsalicylique peuvent réagir de même au paracétamol (asthme analgésique).
  • +Affections hépato-biliaires
  • -Troubles cutanés
  • -Occasionnellement: réactions d'hypersensibilité (érythèmes, urticaire, rubéfaction).
  • -Très rarement: syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell.
  • +Rarement: Augmentation des transaminases hépatiques.
  • +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
  • +Occasionnellement: Réactions cutanées érythémateuses et urticariennes et rougeurs cutanées.
  • +Très rarement: Pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), nécrolyse épidermique toxique (NET, syndrome de Lyell), syndrome de Stevens Johnson (SJS).
  • -L'administration orale de 7,5 à 10 g de paracétamol chez l'adulte et de 150 à 200 mg/kg chez l'enfant (en particulier chez des patients prédisposés, tels ceux dont la consommation d'alcool est accrue ou dont les réserves de glutathion sont réduites, déjà à des doses plus faibles en cas de carence alimentaire) entraîne des phénomènes d'intoxication aiguë des cellules du foie et du tubule rénal, prenant la forme d'une nécrose cellulaire menaçant l'existence.
  • -Des concentrations plasmatiques de >200 µg/ml après 4 heures, de >100 µg/ml après 8 heures, de >50 µg/ml après 12 heures et de >30 µg/ml après 15 heures provoquent des lésions hépatiques présentant une évolution mortelle en coma hépatique. L'hépatotoxicité est directement proportionnelle à la concentration plasmatique.
  • +En cas de surdosage, une prise en charge médicale immédiate est nécessaire, même en l’absence de symptômes.
  • +Après la prise orale de 7,5 à 10 g de paracétamol chez l'adulte et de 140 à 200 mg/kg de poids corporel chez l'enfant (déjà à faible doses chez les patients prédisposés, tels ceux dont la consommation d'alcool est excessive ou dont la réserve de glutathion est réduite du fait d'une carence alimentaire), des symptômes d'intoxication aiguë des cellules du foie et des tubules rénaux se manifestent sous la forme de nécroses cellulaires menaçant le pronostic vital.
  • +Des concentrations plasmatiques de >200 µg/ml après 4 heures, de >100 µg/ml après 8 heures, de >50 µg/ml après 12 heures et de >30 µg/ml après 15 heures entraînent des lésions hépatiques à issue fatale par coma hépatique. L'hépatotoxicité dépend directement de la concentration plasmatique.
  • +Les premiers signes de symptômes cliniques d'une lésion hépatique surviennent généralement après 1 à 2 jours, atteignant leur maximum en 3 à 4 jours.
  • -1ère phase (= 1er jour): nausées, vomissements, douleurs abdominales, manque d'appétit, sensation de malaise général.
  • -2e phase (= 2e jour): amélioration subjective, augmentation de volume du foie (hépatomégalie), élévation des valeurs de transaminases, élévation des valeurs de la bilirubine, allongement du temps de thromboplastine.
  • -3e phase (= 3e jour): des valeurs transaminases fortement élevées, ictère, hypoglycémie, coma hépatique.
  • +1ère phase (= 1er jour): nausées, vomissements, douleurs abdominales, manque d'appétit, sentiment général de malaise, pâleur, transpiration.
  • +2e phase (= 2e jour): amélioration subjective, augmentation de volume du foie, taux des transaminases (AST, ALT) et de la bilirubine élevés, allongement du temps de thromboplastine, augmentation de la lactate déshydrogénase.
  • +3e phase (= 3e jour): Taux des transaminases (AST, ALT) fortement augmentés, ictère, hypoglycémie, coma hépatique.
  • -Lavage d'estomac (utile uniquement dans les 1 à 2 premières heures), puis administration de charbon actif.
  • -Administration orale de N-acétylcystéine. Lorsque l'administration orale de l'antidote n'est pas possible ou qu'elle n'est pas aisée (p.ex. en cas de vomissements violents ou de troubles de la conscience), celui-ci peut être administré par voie intraveineuse.
  • -Déterminer la concentration plasmatique de paracétamol (pas avant 4 heures après la prise).
  • +Lavage gastrique (utile seulement dans les 1 à 2 premières heures), puis administration de charbon actif.
  • +Administration orale de N-acétylcystéine ou de méthionine. Lorsque l'administration orale de l'antidote n'est pas réalisable ou difficile (p.ex. en raison de vomissements violents ou de troubles de la conscience), celui-ci peut avoir lieu par voie intraveineuse, si possible en l'espace de 8 heures. La N-acétylcystéine peut encore apporter une certaine protection après 16 heures.
  • +Détermination de la concentration plasmatique de paracétamol (pas plus tôt que 4 heures après l'administration).
  • +Les tests hépatiques doivent être réalisés au début du traitement et répétés toutes les 24 h. Dans la plupart des cas, les transaminases hépatiques se normalisent en 1 à 2 semaines, la fonction hépatique étant entièrement rétablie. Toutefois, dans les cas très graves, une transplantation hépatique peut être nécessaire.
  • +L'hémodialyse ou la dialyse péritonéale ne présentent pas d'utilité significative pour l'élimination du paracétamol.
  • +Pour de plus amples informations sur le traitement, vous pouvez contacter Tox Info Suisse.
  • -Le mécanisme d'action du paracétamol n'est pas entièrement clair.
  • -Pour l'effet analgésique, il a été établi que l'inhibition de la synthèse des prostaglandines est plus forte au niveau central que périphérique.
  • +Le paracétamol est un analgésique et un antipyrétique agissant aux niveaux central et périphérique. Son mécanisme d’action n’est pas complètement élucidé.
  • +Pour l'effet analgésique, il a été démontré que l'inhibition de la synthèse des prostaglandines était plus forte au niveau central que périphérique.
  • -Le paracétamol n'a pas d'effet antiphlogistique marqué et influe ni sur l'hémostase, ni sur la muqueuse gastrique.
  • +Le paracétamol n'a pas d'effet antiphlogistique marqué et n'influe ni sur l'hémostase, ni sur la muqueuse gastrique.
  • -Cinétique pour certains groupes de patients
  • +Cinétique dans des situations cliniques particulières
  • +Des études cliniques avec le paracétamol oral, en raison de concentrations plasmatiques accrues de paracétamol et d'une demi-vie d'élimination prolongée chez les patients atteints de maladies hépatiques chroniques, notamment cirrhoses hépatiques d'origine alcoolique, ont mis en évidence un métabolisme modérément altéré du paracétamol. Toutefois, aucune accumulation significative de paracétamol n'a été observée. La demi-vie plasmatique accrue du paracétamol a été liée à une réduction de la capacité métabolique hépatique. Pour cette raison, le paracétamol doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints de maladie hépatique, la dose quotidienne maximale étant limitée à 3 g. Le paracétamol est contre-indiqué en cas de maladie hépatique active décompensée, notamment d'hépatite due à l'abus d'alcool (à cause de l'induction de CYP2E1, qui augmente la formation des métabolites hépatotoxiques du paracétamol).
  • -On ne dispose que de peu de données concernant les patients qui souffrent d'une insuffisance rénale et d'aucune référence suggérant une durée de demi-vie prolongée. Une adaptation de la posologie est toutefois recommandée.
  • +En cas d'insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine de 10 à 30 ml/min), l'élimination du paracétamol est peu ralentie, la demi-vie d'élimination se situant entre 2 et 5,3 heures. La vitesse d'élimination des glucuronides et des conjugués sulfates est 3 fois plus faible chez les patients atteints d'insuffisance rénale grave que chez les sujets sains. Cependant, il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie dans cette population, les glucuronides et conjugués sulfates n'étant pas toxiques. Il est toutefois recommandé de prolonger l'intervalle minimal entre les administrations conformément aux recommandations de dosage si le paracétamol est utilisé chez des patients atteints d'insuffisance rénale modérée à grave (clairance de la créatinine ≤50 ml/min) (cf. «Posologie/Mode d'emploi»).
  • -Enfants
  • -Comparativement aux adultes, aucune modification significative de la durée de demi-vie n'est décrite pour les nouveau-nés ou pour les enfants.
  • +Normalement aucune adaptation de posologie n'est nécessaire pour ce groupe.
  • +Nouveau-nés, nourrissons et enfants
  • +Les paramètres pharmacocinétiques observés chez les nourrissons et les enfants sont très similaires à ceux des adultes, hormis la demi-vie plasmatique qui est raccourcie (env. 2 heures) par rapport à celle des adultes. La demi-vie plasmatique du médicament chez les nouveau-nés est plus longue que celle chez les nourrissons (env. 3,5 heures). Les nouveau-nés, les nourrissons et les enfants jusqu'à 10 ans éliminent significativement moins de glucuronides et plus de conjugués sulfates que les adultes. La sécrétion totale de paracétamol et de ses métabolites reste inchangée à tout âge.
  • -Les études toxicologiques n'ont montré aucun effet sur la reproduction ni aucun effet tératogène chez les animaux traités par le paracétamol.
  • -Par ailleurs, diverses études ont mis en évidence un potentiel génotoxique. Mais, étant donné les mécanismes susceptibles de déclencher ces effets, on peut partir du principe qu'aucun effet génotoxique n'apparaît si la dose est inférieure à certaines valeurs limites. Toutefois, si les réserves de glutathion sont réduites, les valeurs-seuil peuvent être encore plus basses.
  • +Les doses aiguës très élevées de paracétamol sont hépatotoxiques.
  • +Au cours des différentes études sur la génotoxicité, un potentiel mutagène a été constaté. Ce potentiel doit toutefois être relativisé car il est dose-dépendant. Etant donné les mécanismes susceptibles de déclencher ces effets, on peut partir du principe qu'aucun effet génotoxique n'apparaît si la dose est inférieure à certaines valeurs limites. Toutefois, si les réserves de glutathion sont réduites, les valeurs-seuil peuvent être plus basses.
  • +Les études toxicologiques n'ont montré aucun effet sur la reproduction ni aucun effet tératogène chez les animaux traités par le paracétamol.
  • +L'administration multiple de doses élevées (hépatotoxiques) de paracétamol a abouti à une atrophie testiculaire chez les souris et les rats. L'administration répétée à des rats mâle de doses très élevées de paracétamol (≥500 mg/kg) a entraîné une fertilité réduite (perte de la libido et de la performance sexuelle ainsi que de la motilité des spermatozoïdes).
  • -Le paracétamol peut produire des résultats faussement positifs pour le test de l'acide 5-hydroxyindolacétique urinaire.
  • +Le paracétamol peut induire des perturbations dans la mesure de la glycémie par la méthode dite à la glucose oxydase. Il peut également être responsable d'une élévation apparente de l'uricémie lorsqu'elle est dosée par la méthode de réduction du phosphotungstate.
  • -Respecter la date de validité (EXP) figurant sur l'emballage et sur les sachets.
  • +Ce médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date imprimée sur l’emballage avec la mention «EXP».
  • -Hors de portée des enfants, à température ambiante (15–25 °C).
  • +A conserver à température ambiante (15–25 °C), hors de portée des enfants.
  • -Juin 2014.
  • +Juillet 2016.
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