60 Changements de l'information professionelle Nisulid 100 mg |
-La durée maximale d'un épisode de traitement avec Nisulid est de 15 jours.
- +La durée maximale d'un épisode de traitement par Nisulid est de 15 jours.
-Sur la base des propriétés pharmacocinétiques du nimésulide, aucun ajustement posologique n'est nécessaire en cas d'insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine: 30–80 ml/min). Néanmoins, Nisulid est contre-indiqué chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <30 ml/min) (voir aussi rubriques «Contre-indications» et «Pharmacocinétique»).
- +Sur la base des propriétés pharmacocinétiques du nimésulide, aucun ajustement posologique n'est nécessaire en cas d'insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine: 30–80 ml/min). Par contre, Nisulid est contre-indiqué chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <30 ml/min) (voir aussi rubriques «Contre-indications» et «Pharmacocinétique»).
-Anamnèse de bronchospasme, d'urticaire ou de symptômes semblables à une manifestation allergique après prise d'acide acétylsalicylique ou d'autres anti-inflammatoires non stéroïdiens.
- +Anamnèse de bronchospasme, d'urticaire ou de symptômes semblables à une manifestation allergique après la prise d'acide acétylsalicylique ou d'autres anti-inflammatoires non stéroïdiens.
-Ulcère gastro-duodénal évolutif, antécédents d'ulcère récurrent ou d'hémorragies gastro-intestinales, de saignements vasculaires cérébraux ou d'autres saignements en cours ou de troubles hémorragiques.
- +Ulcère gastro-duodénal évolutif, antécédents d'ulcère récurrent ou d'hémorragies gastro-intestinales, de saignements vasculaires cérébraux ou d'autres saignements aiguës ou de troubles hémorragiques.
-Traitement de douleurs post-opératoires après un pontage coronarien (ou après utilisation d'une machine coeur-poumon).
- +Traitement de douleurs post-opératoires après un pontage coronarien (ou après utilisation d'une machine cœur-poumon).
-3ème trimestre de la grossesse et allaitement (voir rubriques «Grossesse/Allaitement» et «Données précliniques»).
- +3e trimestre de la grossesse et allaitement (voir rubriques «Grossesse/Allaitement» et «Données précliniques»).
-Les effets rénaux des AINS incluent la rétention hydrique avec oedèmes et/ou hypertension artérielle. Chez les patients présentant des troubles de la fonction cardiaque et d'autres états qui les prédisposent à la rétention hydrique, le nimésulide ne devrait donc être utilisé qu'avec prudence. Celle-ci est également de rigueur chez les patients qui prennent simultanément des diurétiques ou des inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine et en cas de risque élevé d'hypovolémie.
-En l'absence de bénéfice apparent, le traitement doit être interrompu.
-Dans de rares cas, Nisulid a été associé à des réactions hépatiques graves, incluant de très rares cas dont l'issue a été fatale (voir également rubrique «Effets indésirables»). Chez les patients recevant Nisulid et présentant des symptômes compatibles avec une atteinte hépatique (anorexie, nausées, vomissements, douleurs abdominales, fatigue, coloration foncée des urines) ou des anomalies du bilan biologique hépatique, le traitement doit être interrompu.
- +Les effets rénaux des AINS incluent la rétention hydrique avec œdèmes et/ou hypertension artérielle. Chez les patients présentant des troubles de la fonction cardiaque et d'autres états qui les prédisposent à la rétention hydrique, le nimésulide ne devrait donc être utilisé qu'avec prudence. Celle-ci est également de rigueur chez les patients qui prennent simultanément des diurétiques ou des inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine et en cas de risque élevé d'hypovolémie.
- +En l'absence de bénéfice apparent, le traitement par Nisulid doit être interrompu.
- +Dans de rares cas, le nimésulide a été associé à des réactions hépatiques graves, incluant de très rares cas dont l'issue a été fatale (voir également rubrique «Effets indésirables»). Chez les patients recevant Nisulid et présentant des symptômes compatibles avec une atteinte hépatique (anorexie, nausées, vomissements, douleurs abdominales, fatigue, coloration foncée des urines) ou des anomalies du bilan biologique hépatique, le traitement doit être interrompu.
-Le nimésulide étant susceptible d'interférer avec les fonctions plaquettaires, il doit être prescrit avec précaution chez les patients atteints de diathèse hémorragique (voir également rubrique «Contre-indications»). Néanmoins, Nisulid n'est pas un substitut de l'acide acétylsalicylique dans le traitement préventif des accidents cardiovasculaires.
-L'utilisation de Nisulid peut altérer la fertilité féminine et n'est donc pas recommandée chez la femme souhaitant concevoir. Chez les femmes qui présentent des difficultés pour concevoir ou chez lesquelles des investigations sur la fonction de reproduction sont en cours, un arrêt du traitement par Nisulid doit être envisagé (voir rubrique «Grossesse/Allaitement»).
- +Le nimésulide étant susceptible d'interférer avec les fonctions plaquettaires, il doit être prescrit avec précaution chez les patients atteints de diathèse hémorragique (voir également rubrique «Contre-indications»). Néanmoins, Nisulid n'est pas un substitut de l'acide acétylsalicylique dans la prévention cardiovasculaire.
- +L'utilisation de Nisulid peut altérer la fertilité féminine et n'est donc pas recommandée chez la femme souhaitant concevoir. Chez les femmes qui présentent des difficultés pour concevoir ou chez lesquelles des investigations sur la fonction de reproduction sont en cours, un arrêt du traitement par le nimésulide doit être envisagé (voir rubrique «Grossesse/Allaitement»).
-De très rares cas de réactions cutanées graves, dont certaines d’issue fatale, incluant une dermatite exfoliative, un syndrome de Stevens-Johnson, une nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell) et un exanthème médicamenteux avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS), ont été rapportés sous traitement par AINS (voir « Effets indésirables »). Le risque de survenue de réactions de ce type semble être maximal au début du traitement, la majorité de ces réactions se produisant au cours du premier mois de traitement. Dès les premiers signes d’éruption cutanée, d’altérations des muqueuses ou d’autres réactions d’hypersensibilité, le traitement par Nisulid doit être arrêté.
-Des cas d’érythème pigmenté fixe ont été rapportés avec le nimésulide. Le traitement par le nimésulide ne doit pas être réintroduit chez les patients ayant des antécédents d’érythème pigmenté fixe liée au nimésulide (voir rubrique « Effets indésirables »).
- +De très rares cas de réactions cutanées graves, dont certaines d'issue fatale, incluant une dermatite exfoliative, un syndrome de Stevens-Johnson, une nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell) et un exanthème médicamenteux avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS), ont été rapportés sous traitement par AINS (voir rubrique «Effets indésirables »). Le risque de survenue de réactions de ce type semble être maximal au début du traitement, la majorité de ces réactions se produisant au cours du premier mois de traitement. Dès les premiers signes d'éruption cutanée, d'altérations des muqueuses ou d'autres réactions d'hypersensibilité, le traitement par Nisulid doit être arrêté.
- +Des cas d'érythème pigmenté fixe ont été rapportés avec le nimésulide. Le traitement par le nimésulide ne doit pas être réintroduit chez les patients ayant des antécédents d'érythème pigmenté fixe lié au nimésulide (voir rubrique « Effets indésirables »).
- +Syndrome de Kounis
- +Des cas de syndrome de Kounis ont été rapportés chez les patients traités par AINS. Le syndrome de Kounis comprend des symptômes cardiovasculaires à la suite d'une réaction allergique ou d'une réaction d'hypersensibilité avec un rétrécissement des artères coronaires et peut potentiellement mener à un infarctus du myocarde.
- +
-Chez les sujets sains, le nimésulide diminue transitoirement les effets du furosémide sur l'excrétion sodique et, dans une moindre mesure, l'excrétion potassique. Le nimésulide diminue la réponse diurétique.
- +Chez les sujets sains, le nimésulide diminue transitoirement les effets du furosémide sur l'excrétion sodique et, dans une moindre mesure, l'excrétion potassique.
-La co-administration de furosémide et de Nisulid doit se faire avec prudence chez les insuffisants rénaux et cardiaques, comme indiqué à la rubrique «Mises en garde et précautions».
- +La co-administration de furosémide et de Nisulid doit se faire avec prudence chez les insuffisants rénaux ou cardiaques, comme indiqué à la rubrique «Mises en garde et précautions».
-Des interactions pharmacocinétiques potentielles avec le glibenclamide, la théophylline, la warfarine, la digoxine, la cimétidine et une spécialité à visée anti-acide (association d'hydroxydes d'aluminium et de magnésium) ont également fait l'objet d'études in vivo. Aucune interaction cliniquement significative n'a été enregistrée.
-Le nimésulide inhibe l'isoenzyme CYP2C9. L'administration concomitante de Nisulid et de substrats de cette enzyme peut majorer les concentrations plasmatiques de ces derniers.
- +Des interactions pharmacocinétiques potentielles avec le glibenclamide, la théophylline, la warfarine, la digoxine, la cimétidine et une spécialité à visée anti-acide (p.ex. association d'hydroxydes d'aluminium et de magnésium) ont également fait l'objet d'études in vivo. Aucune interaction cliniquement significative n'a été enregistrée.
- +Le nimésulide inhibe l'isoenzyme CYP2C9 du cytochrome P450. L'administration concomitante de Nisulid et de substrats de cette enzyme peut majorer les concentrations plasmatiques de ces derniers.
-En raison de leur effet sur les prostaglandines rénales, les inhibiteurs de la cyclooxygénase, tels que le nimésulide, peuvent augmenter la néphrotoxicité des ciclosporines.
- +En raison de leur effet sur les prostaglandines rénales, les inhibiteurs de la synthèse de la prostaglandine, tels que le nimésulide, peuvent augmenter la néphrotoxicité des ciclosporines.
-Grossesse, Allaitement
- +Grossesse, allaitement
-L'inhibition de la synthèse de la prostaglandine peut avoir une incidence négative sur la grossesse ainsi que sur le développement embryonnaire et foetal. Selon certaines données tirées d'études épidémiologiques, l'administration d'inhibiteurs de la synthèse de la prostaglandine au début de la grossesse accroît en effet le risque de fausses couches, de malformations cardiaques et de gastroschisis. L'on présume que ce risque est proportionnel à la dose administrée et à la durée du traitement.
-Chez les animaux, il est prouvé que l'administration d'inhibiteurs de la synthèse de la prostaglandine entraîne une augmentation des pertes pré- et post-implantatoires ainsi que de la létalité embryo-foetale. En outre, une incidence accrue de différentes malformations, cardiovasculaires notamment, a été rapportée chez les animaux qui avaient reçu un inhibiteur de la synthèse de la prostaglandine pendant la phase de l'organogenèse.
- +L'inhibition de la synthèse de la prostaglandine peut avoir une incidence négative sur la grossesse et/ou sur le développement embryonnaire et foetal. Selon certaines données tirées d'études épidémiologiques, l'administration d'inhibiteurs de la synthèse de la prostaglandine au début de la grossesse accroît en effet le risque de fausses couches, de malformations cardiaques et de gastroschisis. L'on présume que ce risque est proportionnel à la dose administrée et à la durée du traitement.
- +Chez les animaux, il est prouvé que l'administration d'inhibiteurs de la synthèse de la prostaglandine entraîne une augmentation des pertes pré- et post-implantatoires ainsi que de la létalité embryo-fœtale. En outre, une incidence accrue de différentes malformations, cardiovasculaires notamment, a été rapportée chez les animaux qui avaient reçu un inhibiteur de la synthèse de la prostaglandine pendant la phase de l'organogenèse.
-La prise d’AINS à partir de la 20e semaine de grossesse peut entraîner, chez le fœtus, des troubles de la fonction rénale susceptibles de provoquer un oligohydramnios et, dans certains cas, une insuffisance rénale néonatale. Ces effets indésirables apparaissent en général au bout de quelques jours ou quelques semaines après l’instauration du traitement, mais de rares cas d’oligohydramnios ont été rapportés dès 48 heures après le début du traitement par AINS. Bien que souvent réversible, un oligohydramnios ne l’est pas toujours à I’arrêt du traitement. Lorsqu’il se prolonge, un oligohydramnios peut entraîner des complications comme des contractures des membres et une maturation pulmonaire retardée. Quelques cas d’insuffisance rénale néonatale rapportés après mise sur le marché ont nécessité des procédures invasives telles qu’une transfusion d’échange ou une dialyse.
-Un rétrécissement du canal artériel après traitement au cours du 2e trimestre de grossesse a également été rapporté. La plupart des cas se sont résorbés après I’arrêt du traitement.
-II faut envisager une surveillance échographique du liquide amniotique et du coeur du foetus si le traitement par Nisulid se prolonge au-delà de 48 heures. Arrêtez le traitement par Nisulid en cas d’apparition d’un oligohydramnios ou d’un rétrécissement du canal artériel et procédez à un nouvel examen selon la pratique clinique.
- +La prise d'AINS à partir de la 20e semaine de grossesse peut entraîner, chez le fœtus, des troubles de la fonction rénale susceptibles de provoquer un oligohydramnios et, dans certains cas, une insuffisance rénale néonatale. Ces effets indésirables apparaissent en général au bout de quelques jours ou quelques semaines après l'instauration du traitement, mais de rares cas d'oligohydramnios ont été rapportés dès 48 heures après le début du traitement par AINS. Bien que souvent réversible, un oligohydramnios ne l'est pas toujours à I'arrêt du traitement. Lorsqu'il se prolonge, un oligohydramnios peut entraîner des complications comme des contractures des membres et une maturation pulmonaire retardée. Quelques cas d'insuffisance rénale néonatale rapportés après la mise sur le marché ont nécessité des procédures invasives telles qu'une transfusion d'échange ou une dialyse.
- +Un rétrécissement du canal artériel après traitement au cours du 2e trimestre de grossesse a également été rapporté. La plupart des cas se sont résorbés après I'arrêt du traitement.
- +II faut envisager une surveillance échographique du liquide amniotique et du cœur du fœtus si le traitement par Nisulid se prolonge au-delà de 48 heures. Arrêtez le traitement par Nisulid en cas d'apparition d'un oligohydramnios ou d'un rétrécissement du canal artériel et procédez à un nouvel examen selon la pratique clinique.
-Tous les inhibiteurs de la synthèse de la prostaglandine peuvent exposer le foetus aux risques suivants:
- +Tous les inhibiteurs de la synthèse de la prostaglandine peuvent exposer le fœtus aux risques suivants:
-Toutefois, les patients ressentant des sensations d'ébriété, de vertiges ou de somnolence après avoir pris de Nisulid devront s'abstenir de conduire des véhicules ou d'utiliser des machines.
- +Toutefois, les patients ressentant des sensations d'ébriété, de vertiges ou de somnolence après avoir la prise de Nisulid devront s'abstenir de conduire des véhicules ou d'utiliser des machines.
-La liste d'effets indésirables ci-dessous a été établie sur la base des rapports des études cliniques contrôlées* (environ 7800 patients) et des études de pharmacovigilance post-commercialisation. Les effets sont classés comme suit: très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 et <1/10), occasionnels (≥1/1000 et <1/100), rares (≥1/10'000 et <1/1000), très rares (<1/10'000) y compris des cas isolés.
- +La liste d'effets indésirables ci-dessous a été établie sur la base des rapports des études cliniques contrôlées* (environ 7800 patients) et des études de pharmacovigilance post-commercialisation. Les effets sont classés comme suit: très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 et <1/10), occasionnels (≥1/1000 et <1/100), rares (≥1/10'000 et <1/1000), très rares (<1/10'000) , fréquence inconnue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
-Très rares: Céphalées, somnolence, encéphalopathie (syndrome de Reye).
- +Très rares: Céphalées, fatigue, encéphalopathie (syndrome de Reye).
- +Fréquence inconnue: Syndrome de Kounis.
- +
-Occasionnels: Constipation*, flatulence*, gastrite*, hémorragie gastro-intestinale, ulcère duodénal et perforation duodénale, ulcère et perforation gastriques.
-Très rares: Douleurs abdominales, dyspepsie, stomatite, melaena (ou méléna).
- +Occasionnels: Constipation*, flatulences*, gastrite*, hémorragies gastro-intestinales, ulcère duodénal et perforation duodénale, ulcère et perforation gastriques.
- +Très rares: Douleurs abdominales, dyspepsie, stomatite, melæna (ou méléna).
-Très rares: Urticaire, oedème angioneurotique, oedème du visage, erythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell (nécrose épidermique toxique).
- +Très rares: Urticaire, œdème angioneurotique, œdème du visage, érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell (nécrose épidermique toxique).
-Occasionnels: Oedèmes*.
- +Occasionnels: Œdèmes*.
-A la suite d'un surdosage aigu en AINS, les symptômes se limitent généralement aux phénomènes suivants: léthargie, somnolence, nausées, vomissements et douleur épigastrique, qui disparaissent usuellement avec un traitement symptomatique. Une hémorragie digestive peut survenir. De rares cas d'hypertension, d'insuffisance rénale aiguë, de dépression respiratoire et de coma ont été signalés. Des réactions anaphylactiques ont été décrites après la prise de doses thérapeutiques d'AINS et peuvent également survenir à la suite d'un surdosage.
-A la suite d'un surdosage aigu en AINS, les patients doivent recevoir un traitement symptomatique adapté. Il n'existe aucun antidote spécifique. Aucune information n'est disponible quant à l'élimination du nimésulide par hémodialyse, mais il est peu probable que cette méthode soit utile en cas de surdosage en raison d'une forte fixation du nimésulide aux protéines plasmatiques (97,5%). Des vomissements provoqués et/ou du charbon actif (60 à 100 g chez l'adulte) et/ou un laxatif osmotique peuvent être indiqués si le patient présentant des symptômes est vu dans les quatre heures suivant l'ingestion ou en cas de surdosage massif. La diurèse forcée, l'alcalinisation des urines, l'hémodialyse et l'hémoperfusion ne sont pas plus utiles en raison de la forte fixation aux protéines plasmatiques. Les fonctions rénales et hépatiques doivent être surveillées.
- +A la suite d'un surdosage aigu en AINS, les symptômes se limitent généralement aux phénomènes suivants: léthargie, somnolence, nausées, vomissements et douleurs épigastriques, qui disparaissent usuellement avec un traitement symptomatique. Une hémorragie digestive peut survenir. De rares cas d'hypertension, d'insuffisance rénale aiguë, de dépression respiratoire et de coma ont été signalés. Des réactions anaphylactiques ont été décrites après la prise de doses thérapeutiques d'AINS et peuvent également survenir à la suite d'un surdosage.
- +A la suite d'un surdosage aigu en AINS, les patients doivent recevoir un traitement symptomatique adapté. Il n'existe aucun antidote spécifique. Aucune information n'est disponible quant à l'élimination du nimésulide par hémodialyse, mais il est peu probable que cette méthode soit utile en cas de surdosage en raison d'une forte fixation du nimésulide aux protéines plasmatiques (jusqu'à 97,5%). Les mesures suivantes peuvent être prises: des vomissements provoqués et/ou du charbon actif (60 à 100 g chez l'adulte) et/ou un laxatif osmotique peuvent être indiqués si le patient présentant des symptômes est vu dans les quatre heures suivant l'ingestion ou en cas de surdosage massif. La diurèse forcée, l'alcalinisation des urines, l'hémodialyse et l'hémoperfusion ne sont pas plus utiles en raison de la forte fixation aux protéines plasmatiques. Les fonctions rénales et hépatiques doivent être surveillées.
-Mécanisme d’action
- +Mécanisme d'action
-Le nimésulide est bien absorbé après une administration orale. Après une dose unique de 100 mg de nimésulide la concentration plasmatique chez l'adulte atteint une valeur maximale de 3–4 mg/l après deux à trois heures et la surface sous la courbe (AUC) est de 20–35 mg h/l. Aucune différence statistiquement significative n'a été observée entre ces valeurs et celles déterminées après l'administration de 100 mg deux fois par jour pendant 7 jours.
- +Le nimésulide est bien absorbé après une administration orale. Après une dose unique de 100 mg de nimésulide la concentration plasmatique maximale (Cmax) chez l'adulte atteint une valeur de 3–4 mg/l après deux à trois heures et la surface sous la courbe (AUC) est de 20–35 mg h/l. Aucune différence statistiquement significative n'a été observée entre ces valeurs et celles déterminées après l'administration de 100 mg deux fois par jour pendant 7 jours.
-Le nimésulide subit un métabolisme hépatique intensif par de nombreuses voies, dont celle des isoenzymes 2C9 du système du cytochrome P450 (CYP). De ce fait, des interactions potentielles avec des médicaments également métabolisés par les CYP2C9 ne peuvent être exclues (voir rubrique «Interactions»). Le métabolite principal est le dérivé para-hydroxy, qui est également pharmacologiquement actif. Le délai d'apparition de ce métabolite dans la circulation est court (environ 0,8 heure), mais sa constante de formation n'est pas élevée et est considérablement plus basse que la constante d'absorption du nimésulide.
- +Le nimésulide subit un métabolisme hépatique intensif par de nombreuses voies, dont celle des isoenzymes CYP2C9 du système du cytochrome P450. De ce fait, des interactions potentielles avec des médicaments également métabolisés par les CYP2C9 ne peuvent être exclues (voir rubrique «Interactions»). Le métabolite principal du nimésulide est le dérivé para-hydroxy, qui est également pharmacologiquement actif. Le délai d'apparition de ce métabolite dans la circulation est court (environ 0,8 heure), mais sa constante de formation n'est pas élevée et est considérablement plus basse que la constante d'absorption du nimésulide.
-Lors d'une étude d'administration aiguë ayant comparé des patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine 30–80 ml/min) à des sujets sains, les concentrations plasmatiques maximales du nimésulide et de son métabolite n'ont pas différé entre les deux groupes. La surface sous la courbe (AUC) et la demi-vie ont été plus élevées de 50% chez les insuffisants rénaux, mais sont demeurées dans les limites des valeurs cinétiques observées chez les volontaires sains. Des administrations réitérées n'ont pas induit d'accumulation.
- +Lors d'une étude ayant comparé des patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine 30–80 ml/min) à des sujets sains, les concentrations plasmatiques maximales du nimésulide et de son métabolite n'ont pas différé entre les deux groupes. La surface sous la courbe (AUC) et la demi-vie ont été plus élevées de 50% chez les insuffisants rénaux, mais sont demeurées dans les limites des valeurs cinétiques observées chez les volontaires sains. Des administrations réitérées n'ont pas induit d'accumulation.
-Les données précliniques (études pharmacologiques conventionnelles de sécurité, toxicité par administration répétée, génotoxicité, potentiel cancérogène) n'ont pas mis en évidence de danger particulier pour l'homme.
- +Les données précliniques (études pharmacologiques conventionnelles de sécurité, toxicité par administration répétée, génotoxicité, potentiel cancérogène) n'ont pas mis en évidence de danger particulier pour l'humain.
-Janvier 2023.
- +Septembre 2024.
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