29 Changements de l'information professionelle Sufenta |
- +Objectifs thérapeutiques et interruption du traitement
- +Avant le début du traitement avec Sufenta/- forte, on conviendra avec le patient, conformément aux directives pour le traitement de la douleur, d'une stratégie de traitement qui inclut la durée du traitement et les objectifs thérapeutiques.
- +Pendant le traitement, il faudra qu'il y ait un contact régulier entre le médecin et le patient, pour évaluer la nécessité d'une poursuite du traitement, pour envisager un arrêt du médicament et, le cas échéant, pour ajuster la posologie. Si un patient ne nécessite plus la poursuite du traitement avec Sufenta/- forte, il peut s'avérer opportun de réduire progressivement la dose, afin d'éviter des symptômes de sevrage (voir la rubrique «Mises en garde et précautions»). En cas de contrôle insuffisant de la douleur, on envisagera la possibilité d'une accoutumance (tolérance) et d'une progression de la maladie de base (voir la rubrique «Mises en garde et précautions»).
-Chez l'enfant, Sufenta/- forte ne doit être administré par voie péridurale que par des anesthésistes spécialement formés à l'anesthésie péridurale pédiatrique et au traitement des effets dépresseurs respiratoires des opioïdes. Un équipement de réanimation approprié comprenant des appareils permettant de sécuriser les voies aériennes ainsi qu'un antagoniste des opiacés doivent être à portée de main.
- +Chez l'enfant, Sufenta/- forte ne doit être administré par voie péridurale que par des anesthésistes spécialement formés à l'anesthésie péridurale pédiatrique et au traitement des effets dépresseurs respiratoires des opioïdes. Un équipement de réanimation approprié comprenant des appareils permettant de sécuriser les voies aériennes ainsi qu'un antagoniste des opioïdes doivent être à portée de main.
-La survenue d'une dépression respiratoire dépend de la dose ainsi que de la durée d'administration, et elle peut être traitée par tout antagoniste spécifique des opioïdes comme la naloxone, par exemple. Il peut être nécessaire de recourir à des administrations répétées de l'antagoniste, car sa durée d'action peut être inférieure à la durée de la dépression respiratoire.
-Comme tous les opioïdes puissants, Sufenta/- forte provoque en i.v. une analgésie profonde, qui s'accompagne d'une dépression respiratoire marquée. Celle-ci peut se poursuivre jusqu'à la phase post-opératoire initiale ou bien resurgir aussi pendant cette phase (voir «Pharmacocinétique – Distribution»). Avant de décharger de la salle de réveil un patient ayant reçu Sufenta en perfusion ou à haute dose, il est indispensable de s'assurer qu'il respire spontanément et de façon suffisante et régulière. Une hyperventilation durant l'anesthésie peut modifier la réaction du patient au CO2 et avoir de ce fait un retentissement sur la respiration postopératoire. Il est donc indispensable de tenir prêts l'appareillage de réanimation, de ventilation en particulier, ainsi que des antagonistes des opiacés.
- +Comme avec tous les opioïdes, il y a un risque de dépression respiratoire cliniquement significative en lien avec l'utilisation de Sufenta/- forte. Si elle n'est pas immédiatement détectée et traitée, une dépression respiratoire peut entraîner un arrêt respiratoire et la mort. Le traitement de la dépression respiratoire inclut, en fonction de l'état clinique du patient, une étroite surveillance, des mesures de soutien et l'administration d'antagonistes des opioïdes. Une dépression respiratoire sévère, engageant le pronostic vital voire mortelle peut survenir à tout moment du traitement, le risque étant le plus élevé au début du traitement ou après une augmentation de la dose.
- +Dans l'analgésie profonde, la dépression respiratoire peut persister jusqu'à la phase postopératoire ou réapparaître pendant cette phase. Par conséquent, les patients doivent être surveillés en continu et un équipement de réanimation et un antagoniste des opioïdes doivent être disponibles.
- +L'hyperventilation pendant l'anesthésie peut influencer la ventilation postopératoire.
-Risque lors de l'utilisation concomitante de principes actifs exerçant un effet dépresseur sur le système nerveux central (SNC), notamment les benzodiazépines ou des médicaments apparentés
-L'utilisation concomitante de Sufenta/- forte et de dépresseurs du SNC, notamment de benzodiazépines ou de médicaments apparentés, chez des patients respirant spontanément implique un risque accru de dépression respiratoire, de sédation profonde, de coma et de décès. Si l'on décide d'administrer Sufenta/- forte en même temps qu'un dépresseur du SNC, notamment une benzodiazépine ou un médicament apparenté, la dose efficace la plus faible des deux médicaments doit être utilisée, et la durée du traitement concomitant doit être aussi courte que possible. Les patients doivent faire l'objet d'une surveillance étroite pour détecter des signes et symptômes de dépression respiratoire et de sédation profonde. À cet égard, il est formellement recommandé d'informer les patients et leurs soignants d'être attentifs à ces symptômes (voir «Interactions»).
-Accoutumance et trouble lié à l'utilisation d'opioïdes (abus ou dépendance)
-L'administration répétée d'opioïdes peut développer une tolérance, une dépendance physique et psychologique ainsi qu'un trouble lié à l'utilisation d'opioïdes (TUO).
-L'abus ou le mésusage intentionnel de Sufenta/- forte peut entraîner un surdosage et/ou le décès. Le risque de développer un TUO est accru chez les patients ayant des antécédents personnels ou familiaux (parents ou fratrie) de troubles liés à l'utilisation de substances (y compris ceux liés à la consommation d'alcool), en cas de tabagisme actif ou chez les patients ayant des antécédents personnels d'autres troubles de santé mentale (p.ex. dépression majeure, anxiété et troubles de la personnalité).
-Pour les patients présentant des signes et symptômes de TUO, une consultation auprès d'un addictologue devra être envisagée.
- +Utilisation concomitante de substances ayant un effet dépresseur sur le système nerveux central
- +L'utilisation concomitante d'opioïdes et de benzodiazépines ou d'autres agents dépresseurs du système nerveux central peut entraîner une sédation profonde, une dépression respiratoire, un coma et la mort.
- +En raison de ces risques, des opioïdes et des benzodiazépines ou d'autres agents dépresseurs du système nerveux central ne doivent être administrés simultanément qu'à des patients pour lesquels aucune option thérapeutique alternative n'entre en ligne de compte. S'il est décidé de prescrire Sufenta/- forte en même temps que des benzodiazépines ou d'autres médicaments dépresseurs du SNC, on choisira la dose efficace la plus faible de chaque médicament, que l'on administrera pendant la durée la plus courte possible d'utilisation concomitante. On surveillera étroitement les patients afin de détecter tout signe et symptôme de dépression respiratoire et de sédation (voir la rubrique «Interactions»)
- +Dépendance médicamenteuse et potentiel d'abus
- +L'utilisation répétée d'opioïdes peut entraîner le développement d'une tolérance et d'une dépendance physique et/ou psychologique. Après une utilisation d'opioïdes, une dépendance iatrogène peut se manifester. Sufenta/- forte peut, comme d'autres opioïdes, faire l'objet d'abus et il faut surveiller chez tous les patients qui reçoivent des opioïdes l'apparition de signes d'abus et de dépendance. Les patients qui présentent un risque accru d'abus d'opioïdes peuvent tout de même être traités de façon appropriée avec des opioïdes; on soumettra toutefois ces patients à une surveillance additionnelle afin de détecter d'éventuels signes de mésusage, d'abus ou de dépendance.
- +L'utilisation répétée de Sufenta/- forte peut entraîner un trouble de la consommation des opioïdes. L'abus ou le mésusage intentionnel de Sufenta/- forte peuvent entraîner un surdosage et/ou la mort. Le risque de développer un trouble de la consommation d'opioïdes est élevé chez les patients ayant des antécédents personnels ou familiaux (parents ou fratrie) d'abus de substance (y compris l'alcoolisme), chez les consommateurs de tabac ou chez les patients ayant des antécédents d'autres troubles psychiques (p.ex. dépressions sévères, troubles anxieux et troubles de la personnalité). On surveillera chez ces patients l'apparition de signes de comportement addictif (drug-seeking behaviour) (p.ex. une demande prématurée de renouvellement d'ordonnances). Cette surveillance inclut également la vérification d'opioïdes et de médicaments psychoactifs (tels que des benzodiazépines) utilisés de façon concomitante. Chez les patients qui présentent des signes de trouble de la consommation d'opioïdes, on envisagera une consultation auprès d'un spécialiste des addictions.
-Syndrome de sevrage néonatal
-Lors d'une utilisation chronique d'opioïdes pendant la grossesse, le risque existe qu'un syndrome de sevrage néonatal se manifeste (voir «Grossesse, allaitement»).
- +Exposition accidentelle
- +Les patients et leurs soignants doivent être informés du fait que Sufenta/- forte contient une quantité d'un principe actif qui peut être mortelle, ceci s'applique en particulier pour les enfants. Les patients et leurs soignants doivent être instruits de conserver toutes les unités de dose hors de la portée des enfants et d'éliminer les unités de dose entamées ou non utilisées conformément à la réglementation.
- +Syndrome de sevrage des opioïdes chez le nouveau-né
- +L'utilisation prolongée de Sufenta/- forte pendant la grossesse peut provoquer un syndrome de sevrage des opioïdes chez le nouveau-né qui peut engager le pronostic vital s'il n'est pas identifié et traité à temps. Le traitement doit se faire selon des protocoles qui ont été développés par des experts en néonatologie. S'il est nécessaire d'utiliser des opioïdes chez une femme enceinte sur une période prolongée, il faut informer la patiente du risque de syndrome de sevrage des opioïdes et s'assurer que le traitement approprié est disponible, le cas échéant.
- +Insuffisance surrénalienne
- +Les opioïdes peuvent induire une insuffisance surrénalienne réversible qui exige une surveillance et un traitement de substitution des glucocorticoïdes. Les symptômes de l'insuffisance surrénalienne englobent notamment des nausées, des vomissements, une perte d'appétit, de la fatigue, une faiblesse, des vertiges ou une tension artérielle basse.
- +Baisse des hormones sexuelles et élévation de la prolactine
- +L'utilisation à long terme d'opioïdes peut s'accompagner d'une baisse des taux d'hormones sexuelles et d'une élévation du taux de prolactine. Au nombre des symptômes figurent une baisse de la libido, une impuissance ou une aménorrhée.
-L'hyperalgésie induite par les opioïdes (HIO) est une réaction paradoxale à un opioïde dans laquelle la sensation de douleur augmente en dépit d'une exposition stable ou augmentée aux opioïdes. Il s'agit là d'un phénomène distinct de la tolérance, qui nécessite des doses plus élevées d'opioïdes pour l'obtention du même effet analgésique ou pour le traitement de douleurs récurrentes.
-L'HIO peut se manifester par de plus fortes douleurs, par des douleurs plus généralisées (moins focales) ou par des douleurs dues à des stimuli usuels (c.-à-d. non douloureux) (allodynie), sans signes d'une progression de la maladie.
-Comme avec les autres opioïdes, en cas de contrôle insuffisant de la douleur en réponse à une dose plus élevée de sufentanil, la possibilité d'une hyperalgésie induite par les opioïdes doit être envisagée. Une réduction de la dose de sufentanil, l'arrêt du traitement par le sufentanil ou une réévaluation du traitement peuvent être indiqués.
- +L'hyperalgésie induite par les opioïdes (HIO) survient lorsqu'un analgésique opioïde induit paradoxalement une augmentation des douleurs ou une augmentation de la sensibilité à la douleur. Cet état se distingue de la tolérance, lors de laquelle des doses plus élevées d'opioïdes sont nécessaires pour l'obtention d'un certain effet. Au nombre des symptômes de l'HIO figurent notamment une augmentation des douleurs lorsque la dose d'opioïde est augmentée, une diminution des douleurs lorsque la dose d'opioïde est réduite ou l'apparition de douleurs lors de stimulations normalement indolores (allodynie). Si l'on soupçonne une HIO chez un patient, on testera la réponse à une diminution de la dose d'opioïde ou à une rotation des opioïdes.
- +Spasme du sphincter d'Oddi/pancréatite
- +Les opioïdes peuvent provoquer un trouble fonctionnel et un spasme du sphincter d'Oddi, ce qui élève la pression intrabiliaire et accroît le risque de symptômes des voies biliaires et de pancréatite.
-Les médicaments agissant sur le système nerveux central, tels que les barbituriques, les benzodiazépines ou médicaments apparentés, les neuroleptiques, les anesthésiques généraux et d'autres dépresseurs non spécifiques du SNC (comme l'alcool) peuvent renforcer la dépression respiratoire induite par les opioïdes. La dose de Sufenta/- forte requise sera plus basse que d'habitude chez les patients ayant reçu de tels dépresseurs centraux. L'utilisation concomitante de ce type de médicaments et de Sufenta/- forte chez des patients respirant spontanément peut accroître le risque de dépression respiratoire, de sédation profonde, de coma et de décès (voir «Mises en garde et précautions»).
-Effets de Sufenta/- forte sur d'autres médicaments
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- +L'utilisation concomitante d'autres médicaments qui exercent une influence sur le système nerveux central tels que d'autres opioïdes, des sédatifs tels que des benzodiazépines ou des hypnotiques, des anesthésiques généraux, des phénothiazines, des tranquillisants, des myorelaxants, des antihistaminiques sédatifs, des gabapentinoïdes (gabapentine et prégabaline) et l'alcool peut entraîner des effets dépresseurs additionnels qui peuvent induire une dépression respiratoire, une hypotension, une profonde sédation ou un coma et parfois aboutir à une issue fatale (voir la rubrique «Mises en garde et précautions»).
-Inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO)
-Les patients traités par IMAO (dont la sélégiline), devraient cesser ce traitement deux semaines avant l'intervention chirurgicale ou l'anesthésie.
-Le sufentanil est principalement métabolisé par le cytochrome P450 3A4. Cependant, in vivo, l'érythromycine (qui inhibe également le cytochrome P450 3A4) n'inhibe pas le métabolisme d'une dose i.v. unique de sufentanil. Bien qu'il n'existe pas de données cliniques à ce sujet, des données in vitro suggèrent que l'érythromycine, ainsi que d'autres inhibiteurs puissants de cet isoenzyme (tel le kétoconazole, l'itraconazole et le ritonavir) peuvent inhiber le métabolisme du sufentanil. Cette inhibition peut accroître le risque de décalage ou de prolongation de la dépression respiratoire. Une surveillance toute particulière des patients est nécessaire en cas d'emploi simultané de Sufenta/- forte et d'inhibiteurs du CYP3A4, comme par exemple les macrolides, les antimycotiques imidazolés ou les inhibiteurs des protéases. En particulier, il peut s'avérer nécessaire de diminuer la posologie de Sufenta/- forte.
-Substances sérotoninergiques
-L'utilisation simultanée de sufentanil et d'une substance sérotoninergique, telle qu'un inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS), un inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) ou un IMAO peut accroître le risque de syndrome sérotoninergique, un état potentiellement fatal.
-Gabapentinoïdes
-L'utilisation concomitante d'opioïdes et de gabapentinoïdes (gabapentine et prégabaline) augmente le risque de surdosage d'opioïdes, de dépression respiratoire et de décès.
- +Le sufentanil est principalement métabolisé par le cytochrome P450 3A4. Cependant, in vivo, l'érythromycine (qui inhibe également le cytochrome P450 3A4) n'inhibe pas le métabolisme d'une dose i.v. unique de sufentanil. Bien qu'il n'existe pas de données cliniques à ce sujet, des données in vitro suggèrent que l'érythromycine, ainsi que d'autres inhibiteurs puissants de cet isoenzyme (tel le kétoconazole, l'itraconazole et le ritonavir) peuvent inhiber le métabolisme du sufentanil. Cette inhibition peut accroître le risque de décalage ou de prolongation de la dépression respiratoire. Une surveillance toute particulière des patients est nécessaire en cas d'emploi simultané de Sufenta/- forte et d'inhibiteurs du CYP3A4, comme par exemple les macrolides, les antimycotiques imidazolés ou les inhibiteurs des protéases. En particulier, il peut s'avérer nécessaire de diminuer la dose de Sufenta/- forte.
- +Inhibiteurs de la monoamine oxydase et substances sérotoninergiques
- +Un syndrome sérotoninergique peut se manifester lors de l'administration concomitante d'opioïdes avec des inhibiteurs de la monoamine oxydase (inhibiteurs de la MAO) et des substances sérotoninergiques telles que des inhibiteurs sélectifs de la recapture de sérotonine (ISRS), des inhibiteurs de la recapture de sérotonine norépinéphrine (IRSN) et d'antidépresseurs tricycliques (ATC). Au nombre des symptômes d'un syndrome sérotoninergique peuvent figurer des altérations de l'état de conscience, une instabilité autonome, des anomalies neuromusculaires et/ou des symptômes gastro-intestinaux.
- +Chez les patients traités par un inhibiteur de la MAO (dont la sélégiline), il est habituellement recommandé de cesser ce traitement 2 semaines avant toute intervention chirurgicale ou anesthésique.
-L'administration chronique d'un opioïde pendant la grossesse peut provoquer chez le nouveau-né une dépendance qui peut entraîner un syndrome de sevrage néonatal. Si un opioïde est utilisé sur une période prolongée chez une femme enceinte, la patiente doit être informée du risque de syndrome de sevrage néonatal.
- +L'utilisation prolongée de Sufenta/- forte pendant la grossesse peut provoquer un syndrome de sevrage des opioïdes chez le nouveau-né qui peut engager le pronostic vital s'il n'est pas identifié et traité à temps. Le traitement doit se faire selon des protocoles qui ont été développés par des experts en néonatologie. S'il est nécessaire d'utiliser des opioïdes sur une période prolongée chez une femme enceinte, il faut informer la patiente du risque de syndrome de sevrage des opioïdes et s'assurer que le traitement approprié est disponible, le cas échéant (voir aussi la rubrique «Mises en garde et précautions»).
-La conduite automobile ou l'utilisation d'une machine ne peut entrer en ligne de compte que lorsqu'un délai suffisant s'est écoulé depuis l'administration de Sufenta/- forte
- +La conduite automobile ou l'utilisation d'une machine ne peut entrer en ligne de compte que lorsqu'un délai suffisant s'est écoulé depuis l'administration de Sufenta/- forte.
-La sécurité d'emploi de Sufenta/- forte a été évaluée dans 6 études cliniques auprès de 650 patients traités par du sufentanil. Parmi ces 650 patients, 78 ont participé à 2 études sur le sufentanil: dans celles-ci, le sufentanil a été administré par voie intraveineuse comme anesthésique d'induction et d'entretien de l'anesthésie chez des patients devant subir une intervention lourde (by-pass coronarien ou opération à cœur ouvert). Les 572 patients restants ont participé à 4 études au cours desquelles le sufentanil a été administré par voie épidurale en tant qu'analgésique postopératoire ou en tant qu'analgésique d'appoint lors d'une anesthésie épidurale par la bupivacaïne pendant le travail et l'accouchement par voie vaginale. Tous ces patients ont reçu au moins une dose de sufentanil et des données concernant la sécurité d'emploi ont été collectées. En se fondant sur les données regroupées de ces études cliniques, les effets indésirables suivants ont été le plus fréquemment (>5%) notifiés: sédation (19,5%), prurit (15,2%), nausées (9,8%) et vomissements (5,7%). Le tableau 1 cidessous présente les effets indésirables (EI) survenus sous sufentanil dans ces études et signalés.
- +La sécurité d'emploi de Sufenta/- forte a été évaluée dans 6 études cliniques auprès de 650 patients traités par du sufentanil. Parmi ces 650 patients, 78 ont participé à 2 études sur le sufentanil: dans celles-ci, le sufentanil a été administré par voie intraveineuse comme anesthésique d'induction et d'entretien de l'anesthésie chez des patients devant subir une intervention lourde (by-pass coronarien ou opération à cœur ouvert). Les 572 patients restants ont participé à 4 études au cours desquelles le sufentanil a été administré par voie épidurale en tant qu'analgésique postopératoire ou en tant qu'analgésique d'appoint lors d'une anesthésie épidurale par la bupivacaïne pendant le travail et l'accouchement par voie vaginale. Tous ces patients ont reçu au moins une dose de sufentanil et des données concernant la sécurité d'emploi ont été collectées. En se fondant sur les données regroupées de ces études cliniques, les effets indésirables suivants ont été le plus fréquemment (>5%) notifiés: sédation (19,5%), prurit (15,2%), nausées (9,8%) et vomissements (5,7%). Le tableau 1 ci-dessous présente les effets indésirables (EI) survenus sous sufentanil dans ces études et signalés.
-Les fréquences obtenues par ces notifications spontanées ne correspondent pas à la véritable incidence ou la fréquence comme c'est le cas à partir des données provenant d'études cliniques ou épidémiologiques (en raison d'un underreporting).
- +Les fréquences obtenues par ces notifications spontanées ne correspondent pas à la véritable incidence ou la fréquence comme c'est le cas à partir des données provenant d'études cliniques ou épidémiologiques (en raison d'un under-reporting).
- +Affections psychiatriques
- +Fréquence inconnue Dépendance.
- +Fréquence inconnue Syndrome d'apnée centrale du sommeil.
- +Affections gastro-intestinales
- +Fréquence inconnue Pancréatite.
- +Affections hépatobiliaires
- +Fréquence inconnue Spasme du sphincter d'Oddi.
- +Une leucoencéphalopathie toxique a été observée en lien avec un surdosage d'opioïdes.
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-En cas d'hypoventilation ou d'apnée, procéder à une oxygénation avec ventilation contrôlée. Administrer un antagoniste spécifique des opiacés comme la naloxone. La dépression respiratoire peut durer plus longtemps que l'effet de l'antagoniste, et Il peut donc être nécessaire d'administrer plusieurs doses successives de l'antagoniste.
- +En cas d'hypoventilation ou d'apnée, procéder à une oxygénation avec ventilation contrôlée. Administrer un antagoniste spécifique des opioïdes comme la naloxone. La dépression respiratoire peut durer plus longtemps que l'effet de l'antagoniste, et Il peut donc être nécessaire d'administrer plusieurs doses successives de l'antagoniste.
-Tous les effets du sufentanil peuvent être supprimés par un antagoniste des opiacés spécifique (comme la naloxone).
- +Tous les effets du sufentanil peuvent être supprimés par un antagoniste des opioïdes spécifique (comme la naloxone).
-Avril 2023.
- +Mai 2024.
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