134 Changements de l'information professionelle Sufenta |
-Principe actif: Sufentanili citras.
-Excipients: Natrii chloridum, Aqua ad iniectabilia.
- +Principes actifs
- +Sufentanili citras.
- +Excipients
- +Natrii chloridum, Aqua ad iniectabilia.
-Sufenta solution injectable: 0,0075 mg de citrate de sufentanil (corresp. à 5 µg de sufentanil) pro ml.
-Sufenta forte solution injectable: 0,075 mg de citrate de sufentanil (corresp. à 50 µg de sufentanil) pro ml.
- +Sufenta solution injectable: 0,0075 mg de citrate de sufentanil (corresp. à 5 µg de sufentanil) par ml.
- +Sufenta forte solution injectable: 0,075 mg de citrate de sufentanil (corresp. à 50 µg de sufentanil) par ml.
-La posologie doit être adaptée à chaque cas particulier. Elle dépend de plusieurs facteurs: de l'âge, du poids et de l'état général du patient, de l'administration éventuelle d'autres médicaments, ainsi que de l'affection en cause et du type d'opération et d'anesthésie.
- +La posologie doit être adaptée à chaque cas particulier. Elle dépend de plusieurs facteurs: de l'âge, du poids et de l'état général du patient, de l'administration éventuelle d'autres médicaments ainsi que de l'affection en cause et du type d'opération et d'anesthésie.
-Analgésie postopératoire: En règle générale, une dose initiale de 30–50 µg produit une analgésie adéquate de 4 à 6 heures. Des boli supplémentaires de 25 µg peuvent être administrés s'il apparaît des signes de déclin de l'analgésie.
- +Analgésie postopératoire: en règle générale, une dose initiale de 30-50 µg produit une analgésie adéquate de 4 à 6 heures. Des boli supplémentaires de 25 µg peuvent être administrés s'il apparaît des signes de déclin de l'analgésie.
-Comme analgésique d'appoint pendant les contractions utérines et l'accouchement: L'adjonction de 10 µg de Sufenta/- forte à la bupivacaïne péridurale (0,125–0,25%) fournit une analgésie plus durable et de meilleure qualité. Si nécessaire, cette association peut être répétée à deux reprises. Ne pas dépasser un total de 3× 10 µg de sufentanil par accouchement.
- +Comme analgésique d'appoint pendant les contractions utérines et l'accouchement: l'adjonction de 10 µg de Sufenta/- forte à la bupivacaïne péridurale (0,125-0,25%) fournit une analgésie plus durable et de meilleure qualité. Si nécessaire, cette association peut être répétée à deux reprises. Ne pas dépasser un total de 3× 10 µg de sufentanil par accouchement.
-Réduire les doses chez les patients âgés ou affaiblis. Bien que l'on n'ait pas observé d'allongement de la demi-vie plasmatique du sufentanil chez les patients âgés, les modifications des paramètres cardiovasculaires qu'il peut induire sont plus fréquents chez eux.
- +Réduire les doses chez les patients âgés ou affaiblis. Bien que l'on n'ait pas observé d'allongement de la demi-vie plasmatique du sufentanil chez les patients âgés, les modifications des paramètres cardiovasculaires qu'il peut induire sont plus fréquentes chez eux.
-Les patients pédiatriques doivent être gardés en observation pendant au moins 2 heures après l'administration péridurale de Sufenta/- forte, afin de détecter tout signe de dépression respiratoire. Les données disponibles sur l'administration péridurale de Sufenta/- forte chez des patients pédiatriques sont limitées.
- +Les patients pédiatriques doivent être gardés en observation pendant au moins 2 heures après l'administration péridurale de Sufenta/- forte afin de détecter tout signe de dépression respiratoire. Les données disponibles sur l'administration péridurale de Sufenta/- forte chez des patients pédiatriques sont limitées.
-Aucune donnée n'est disponible sur l'administration péridurale de Sufenta/- forte chez le nouveau-né et le nourrisson de moins de 3 mois et il n'existe que des données limitées sur l'administration péridurale de Sufenta/- forte chez l'enfant âgé de 3 mois à 1 an (voir «Propriétés/Effets»). La sécurité et l'efficacité de Sufenta/- forte chez l'enfant de moins de 1 an n'ont pas été établies (voir «Propriétés/Effets»). Aucune recommandation posologique ne peut donc être formulée pour les enfants de ce groupe d'âge.
- +Aucune donnée n'est disponible sur l'administration péridurale de Sufenta/- forte chez le nouveau-né et le nourrisson de moins de 3 mois, et il n'existe que des données limitées sur l'administration péridurale de Sufenta/- forte chez l'enfant âgé de 3 mois à 1 an (voir «Propriétés/Effets»). La sécurité et l'efficacité de Sufenta/- forte chez l'enfant de moins de 1 an n'ont pas été établies (voir «Propriétés/Effets»). Aucune recommandation posologique ne peut donc être formulée pour les enfants de ce groupe d'âge.
-Utilisation comme analgésique d'appoint: Une dose initiale de 0,5–5 µg/kg de Sufenta/- forte provoque une analgésie profonde chez les patients devant subir une intervention de chirurgie générale. Les réactions sympathiques et hormonales au stress opératoire sont ainsi suffisamment atténuées pour garantir une bonne stabilité cardiovasculaire. La durée de l'effet est fonction de la dose. En règle générale, une dose de 0,5 µg/kg agit pendant 50 min environ. Des doses de 10–25 µg peuvent être réadministrées en fonction des besoins de chaque patient et de la fin présumée de l'opération.
-Utilisation comme seul agent anesthésique général: Aux doses >5 µg/kg, le Sufenta induit la narcose et une analgésie durable de degré dose-dépendant, sans qu'il soit nécessaire de recourir à d'autres anesthésiques. Les réactions sympathiques et hormonales au stimuli chirurgicaux sont en outre diminuées. Des réinjections de 25–50 µg suffisent généralement à maintenir la stabilité cardiovasculaire pendant la narcose.
- +Utilisation comme analgésique d'appoint: une dose initiale de 0,5-5 µg/kg de Sufenta/- forte provoque une analgésie profonde chez les patients devant subir une intervention de chirurgie générale. Les réactions sympathiques et hormonales au stress opératoire sont ainsi suffisamment atténuées pour garantir une bonne stabilité cardiovasculaire. La durée de l'effet est fonction de la dose. En règle générale, une dose de 0,5 µg/kg agit pendant 50 min environ. Des doses de 10-25 µg peuvent être réadministrées en fonction des besoins de chaque patient et de la fin présumée de l'opération.
- +Utilisation comme seul agent anesthésique général: aux doses >5 µg/kg, Sufenta induit la narcose et une analgésie durable de degré dépendant de la dose, sans qu'il soit nécessaire de recourir à d'autres anesthésiques. Les réactions sympathiques et hormonales au stimuli chirurgicaux sont en outre diminuées. Des réinjections de 25-50 µg suffisent généralement à maintenir la stabilité cardiovasculaire pendant la narcose.
-Réduire les doses chez les patients âgés ou affaiblis. Bien que l'on n'ait pas observé d'allongement de la demi-vie plasmatique du sufentanil chez les patients âgés, les modifications des paramètres cardiovasculaires qu'il peut induire sont plus fréquents chez eux.
- +Réduire les doses chez les patients âgés ou affaiblis. Bien que l'on n'ait pas observé d'allongement de la demi-vie plasmatique du sufentanil chez les patients âgés, les modifications des paramètres cardiovasculaires qu'il peut induire sont plus fréquentes chez eux.
-Sufenta/- forte peut être administré dans le cadre d'une anesthésie générale balancée. La posologie dépend de la dose des principes actifs anesthésiques administrés simultanément ainsi que du type et de la durée de l'intervention chirurgicale. Une dose initiale de 0,3–2 µg/kg administrée en bolus lent pendant 30 secondes peut, si nécessaire, être suivie de doses répétées de 0,1–1 µg/kg jusqu'à un maximum de 5 µg/kg lors d'interventions cardiaques.
- +Sufenta/- forte peut être administré dans le cadre d'une anesthésie générale balancée. La posologie dépend de la dose des principes actifs anesthésiques administrés simultanément ainsi que du type et de la durée de l'intervention chirurgicale. Une dose initiale de 0,3-2 µg/kg administrée en bolus lent pendant 30 secondes peut, si nécessaire, être suivie de doses répétées de 0,1-1 µg/kg jusqu'à un maximum de 5 µg/kg lors d'interventions cardiaques.
-Sufenta/- forte, comme d'autres opioïdes administrés par voie péridurale, ne devrait pas être utilisé dans les cas suivants: hémorragie importante ou état de choc, septicémie, infection au site d'injection, trouble de l'hémostase comme thrombocytopénie et coagulopathie, traitement anticoagulant, circonstances médicales ou traitement simultané constituant une contre-indication à l'administration péridurale.
- +Sufenta/- forte, comme d'autres opioïdes administrés par voie péridurale, ne devrait pas être utilisé dans les cas suivants: hémorragie importante ou état de choc, septicémie, infections au site d'injection, trouble de l'hémostase comme thrombocytopénie et coagulopathie, traitement anticoagulant, circonstances médicales ou traitement simultané constituant une contre-indication à l'administration péridurale.
-La survenue d'une dépression respiratoire est dose-dépendante et dépend aussi de la durée d'administration. Elle peut être traitée par tout antagoniste spécifique des opioïdes comme la naloxone, par exemple. Il peut être nécessaire de recourir à des administrations répétées de l'antagoniste, car sa durée d'action peut être inférieure à la durée de la dépression respiratoire.
-Comme tous les opioïdes puissants, Sufenta/- forte provoque en i.v. une analgésie profonde, qui s'accompagne d'une dépression respiratoire. Celle-ci peut se poursuivre jusqu'à la phase post-opératoire initiale ou bien resurgir aussi pendant cette phase (voir «Pharmacocinétique – Distribution»). Avant de décharger de la salle de réveil un patient ayant reçu Sufenta en perfusion ou à haute dose, il est indispensable de s'assurer qu'il respire spontanément et de façon suffisante et régulière. Une hyperventilation durant l'anesthésie peut modifier la réaction du patient au CO2 et avoir de ce fait un retentissement sur la respiration postopératoire.
-Il est donc indispensable de tenir prêts l'appareillage de réanimation, de ventilation en particulier, ainsi que des antagonistes des opiacés.
-L'utilisation concomitante de Sufenta/- forte et de dépresseurs du SNC, notamment de benzodiazépines ou de médicaments apparentés, chez des patients respirant spontanément implique un risque accru de dépression respiratoire, de sédation profonde, de coma et de décès. Si l'on décide d'administrer Sufenta/- forte en même temps qu'un dépresseur du SNC, notamment une benzodiazépine ou un médicament apparenté, la dose efficace la plus faible des deux médicaments doit être utilisée et la durée du traitement concomitant doit être aussi courte que possible. Les patients doivent faire l'objet d'une surveillance étroite pour détecter des signes et symptômes de dépression respiratoire et de sédation profonde. À cet égard, il est formellement recommandé d'informer les patients et leurs soignants d'être attentifs à ces symptômes (voir «Interactions»).
-Sufenta/- forte administré en i.v. peut provoquer une rigidité musculaire, principalement dans la région thoracique. Cet effet peut généralement être évité par les mesures suivantes: administration en injection i.v. lente (ceci est généralement suffisant pour de faibles doses), une benzodiazépine en prémédication et l'administration de myorelaxants.
-Des mouvements myocloniques non épileptiques peuvent survenir.
-Une bradycardie (ou parfois un arrêt cardiaque) peut survenir lorsque le patient n'a pas reçu suffisamment d'anticholinergique ou lorsque Sufenta/- forte est associé à un myorelaxant non vagolytique. L'atropine peut traiter la bradycardie.
- +Dépression respiratoire
- +La survenue d'une dépression respiratoire dépend de la dose ainsi que de la durée d'administration, et elle peut être traitée par tout antagoniste spécifique des opioïdes comme la naloxone, par exemple. Il peut être nécessaire de recourir à des administrations répétées de l'antagoniste, car sa durée d'action peut être inférieure à la durée de la dépression respiratoire.
- +Comme tous les opioïdes puissants, Sufenta/- forte provoque en i.v. une analgésie profonde, qui s'accompagne d'une dépression respiratoire marquée. Celle-ci peut se poursuivre jusqu'à la phase post-opératoire initiale ou bien resurgir aussi pendant cette phase (voir «Pharmacocinétique – Distribution»). Avant de décharger de la salle de réveil un patient ayant reçu Sufenta en perfusion ou à haute dose, il est indispensable de s'assurer qu'il respire spontanément et de façon suffisante et régulière. Une hyperventilation durant l'anesthésie peut modifier la réaction du patient au CO2 et avoir de ce fait un retentissement sur la respiration postopératoire. Il est donc indispensable de tenir prêts l'appareillage de réanimation, de ventilation en particulier, ainsi que des antagonistes des opiacés
- +Risque lors de l'utilisation concomitante de principes actifs exerçant un effet dépresseur sur le système nerveux central (SNC), notamment les benzodiazépines ou des médicaments apparentés
- +L'utilisation concomitante de Sufenta/- forte et de dépresseurs du SNC, notamment de benzodiazépines ou de médicaments apparentés, chez des patients respirant spontanément implique un risque accru de dépression respiratoire, de sédation profonde, de coma et de décès. Si l'on décide d'administrer Sufenta/- forte en même temps qu'un dépresseur du SNC, notamment une benzodiazépine ou un médicament apparenté, la dose efficace la plus faible des deux médicaments doit être utilisée, et la durée du traitement concomitant doit être aussi courte que possible. Les patients doivent faire l'objet d'une surveillance étroite pour détecter des signes et symptômes de dépression respiratoire et de sédation profonde. À cet égard, il est formellement recommandé d'informer les patients et leurs soignants d'être attentifs à ces symptômes (voir «Interactions»).
- +Dépendance médicamenteuse et potentiel d'abus
- +Une tolérance ainsi qu'une dépendance physique et psychique peuvent apparaître après l'administration répétée d'opioïdes. Les risques sont accrus chez les patients présentant des antécédents personnels ou familiaux d'abus de substances (y compris d'abus de drogue ou d'alcool, ou d'addiction aux drogues/médicaments ou à l'alcool) ou d'affection psychique (p.ex. dépression sévère). Une dose plus élevée de Sufenta/- forte peut donc s'avérer nécessaire pour obtenir le même résultat.
- +Une dépendance physique peut entraîner des symptômes aigus de sevrage après un arrêt subit ou une réduction significative de la dose d'opioïde.
- +Tout comme d'autres agonistes des récepteurs des opioïdes, le sufentanil peut être l'objet d'une utilisation détournée. Un abus et un mésusage intentionnel de Sufenta/- forte peuvent entraîner un surdosage et/ou le décès. Ces personnes à risque accru d'abus d'opioïdes peuvent tout de même être traitées de façon appropriée par Sufenta/- forte
- +Syndrome de sevrage néonatal
- +Lors d'une utilisation chronique d'opioïdes pendant la grossesse, le risque existe qu'un syndrome de sevrage néonatal se manifeste (voir «Grossesse»).
- +Rigidité musculaire
- +Sufenta/- forte administré en i.v. peut provoquer une rigidité musculaire, principalement dans la région thoracique. Cet effet peut généralement être évité par les mesures suivantes: administration en injection i.v. lente (cela est généralement suffisant pour de faibles doses), une benzodiazépine en prémédication et l'administration de myorelaxants.
- +Des mouvements myocloniques non épileptiques peuvent survenir
- +Affections cardiaques
- +Une bradycardie (et parfois un arrêt cardiaque) peuvent survenir lorsque le patient n'a pas reçu suffisamment d'anticholinergique ou lorsque Sufenta/- forte est associé à un myorelaxant non vagolytique. L'atropine peut traiter la bradycardie.
-Eviter l'injection en bolus rapide chez les patients à l'élasticité des vaisseaux cérébraux réduite. Chez ces patients, une diminution transitoire de la pression artérielle entraîne généralement une brève réduction de la pression de perfusion cérébrale.
-En cas de dépendance ou de traitement aux narcotiques (patients déjà sous traitement narcotique, toxicomanie), une posologie accrue peut être nécessaire.
-Il est conseillé de réduire la posologie des patients âgés ou sensibles.
-Chez les patients suivants, la dose doit être augmentée avec prudence: hyperthyroïdie non contrôlée, pneumopathie, réserve respiratoire réduite, alcoolisme, insuffisance hépatique et rénale. Ces patients nécessitent aussi une plus longue surveillance.
- +Posologies particulières
- +Éviter l'injection en bolus rapide chez les patients présentant des troubles de l'irrigation sanguine intracérébrale. On a rapporté occasionnellement que, chez ces patients, une diminution transitoire de la pression artérielle entraîne une brève réduction de la pression de perfusion cérébrale.
- +Les patients qui sont sous traitement chronique d'opioïdes ou qui présentent un abus d'opioïdes nécessitent éventuellement des doses plus élevées.
- +Il est conseillé de réduire la posologie des patients âgés et sensibles.
- +Chez les patients suivants, la dose doit être augmentée avec prudence: hypothyroïdie non contrôlée, pneumopathie, réserve respiratoire réduite, alcoolisme, insuffisance hépatique et rénale. Ces patients nécessitent aussi une plus longue surveillance.
-Étant donné la grande variabilité des paramètres pharmacocinétiques chez le nouveau-né, il existe un risque de surdosage ou de sous-dosage de Sufenta/- forte administré par voie intraveineuse durant la période néonatale (voir «Propriétés/Effets»).
-La sécurité et l'efficacité de Sufenta/- forte administré par voie péridurale chez l'enfant de moins de 1 an n'ont pas été établies (voir «Propriétés/Effets»).
- +Hyperalgésie induite par les opioïdes
- +L'hyperalgésie induite par les opioïdes (HIO) est une réaction paradoxale à un opioïde dans laquelle la sensation de douleur augmente en dépit d'une exposition stable ou augmentée aux opioïdes. Il s'agit là d'un phénomène distinct de la tolérance, qui nécessite des doses plus élevées d'opioïdes pour l'obtention du même effet analgésique ou pour le traitement de douleurs récurrentes.
- +L'HIO peut se manifester par de plus fortes douleurs, par des douleurs plus généralisées (moins focales) ou par des douleurs dues à des stimuli usuels (c.-à -d. non douloureux) (allodynie), sans signes d'une progression de la maladie. En cas de suspicion d'HIO, on réduira si possible la dose d'opioïde ou l'on arrêtera progressivement l'opioïde.
- +Population pédiatrique
- +Étant donné la grande variabilité des paramètres pharmacocinétiques chez le nouveau-né, aucune recommandation posologique ne peut être formulée (voir «Mises en garde et précautions», «Propriétés/Effets»).
- +La sécurité et l'efficacité de Sufenta/- forte administré par voie épidurale chez l'enfant de moins de 1 an n'ont pas été établies (voir «Propriétés/Effets»).
-Les médicaments agissant sur le système nerveux central, tels que les barbituriques, les benzodiazépines ou médicaments apparentés, les neuroleptiques, les anesthésiques généraux et d'autres dépresseurs non spécifiques du SNC (comme l'alcool), peuvent renforcer la dépression respiratoire induite par les opioïdes. La dose de Sufenta/- forte requise sera plus basse que d'habitude chez les patients ayant reçu de tels dépresseurs centraux. L'utilisation concomitante de ce type de médicaments et de Sufenta/- forte chez des patients respirant spontanément peut accroître le risque de dépression respiratoire, de sédation profonde, de coma et de décès (voir «Mises en garde et précautions»).
- +Les médicaments agissant sur le système nerveux central, tels que les barbituriques, les benzodiazépines ou médicaments apparentés, les neuroleptiques, les anesthésiques généraux et d'autres dépresseurs non spécifiques du SNC (comme l'alcool) peuvent renforcer la dépression respiratoire induite par les opioïdes. La dose de Sufenta/- forte requise sera plus basse que d'habitude chez les patients ayant reçu de tels dépresseurs centraux. L'utilisation concomitante de ce type de médicaments et de Sufenta/- forte chez des patients respirant spontanément peut accroître le risque de dépression respiratoire, de sédation profonde, de coma et de décès (voir «Mises en garde et précautions»).
-Il convient de réduire la posologie des autres dépresseurs du SNC après l'administration de Sufenta/- forte. Cela est particulièrement important après des interventions chirurgicales car l'analgésie profonde va de pair avec une dépression respiratoire marquée qui peut persister ou réapparaître en phase post-opératoire. L'administration d'un médicament dépresseur du système nerveux central, tel qu'une benzodiazépine ou un médicament apparenté, au cours de cette phase peut accroître le risque de dépression respiratoire de manière disproportionnée (voir «Mises en garde et précautions»).
- +Il convient de réduire la posologie des autres dépresseurs du SNC après l'administration de Sufenta/- forte. Cela est particulièrement important après des interventions chirurgicales, car l'analgésie profonde va de pair avec une dépression respiratoire marquée qui peut persister ou réapparaître en phase post-opératoire. L'administration d'un médicament dépresseur du système nerveux central, tel qu'une benzodiazépine ou un médicament apparenté, au cours de cette phase peut accroître le risque de dépression respiratoire de manière disproportionnée (voir «Mises en garde et précautions»).
-Les patients traités par IMAO (dont la sélégiline), devraient cesser ce traitement deux semaines avant l'intervention chirurgicale.
- +Les patients traités par IMAO (dont la sélégiline), devraient cesser ce traitement deux semaines avant l'intervention chirurgicale ou l'anesthésie.
-Le sufentanil est principalement métabolisé par le cytochrome P450 3A4. Cependant, in vivo, l'érythromycine (qui inhibe également le P450 3A4) n'inhibe pas le métabolisme d'une dose i.v. unique de sufentanil. Bien qu'il n'existe pas de données cliniques à ce sujet, des données in vitro suggèrent que l'érythromycine, ainsi que d'autres inhibiteurs puissants de cet isoenzyme (tel le kétoconazole, l'itraconazole et le ritonavir) peuvent inhiber le métabolisme du sufentanil. Cette inhibition peut accroître le risque de décalage ou de prolongation de la dépression respiratoire. Une surveillance toute particulière des patients est nécessaire en cas d'emploi simultané de Sufenta/- forte et d'inhibiteurs du CYP3A4, comme par exemple les macrolides, les antimycotiques imidazolés ou les inhibiteurs des protéases. En particulier, il peut s'avérer nécessaire de diminuer la posologie de Sufenta/- forte.
- +Le sufentanil est principalement métabolisé par le cytochrome P450 3A4. Cependant, in vivo, l'érythromycine (qui inhibe également le cytochrome P450 3A4) n'inhibe pas le métabolisme d'une dose i.v. unique de sufentanil. Bien qu'il n'existe pas de données cliniques à ce sujet, des données in vitro suggèrent que l'érythromycine, ainsi que d'autres inhibiteurs puissants de cet isoenzyme (tel le kétoconazole, l'itraconazole et le ritonavir) peuvent inhiber le métabolisme du sufentanil. Cette inhibition peut accroître le risque de décalage ou de prolongation de la dépression respiratoire. Une surveillance toute particulière des patients est nécessaire en cas d'emploi simultané de Sufenta/- forte et d'inhibiteurs du CYP3A4, comme par exemple les macrolides, les antimycotiques imidazolés ou les inhibiteurs des protéases. En particulier, il peut s'avérer nécessaire de diminuer la posologie de Sufenta/- forte.
-Des études cliniques contrôlées ont montré que Sufenta/- forte, administré pendant les contractions avec la bupivacaïne en épidurale à des dosages allant jusqu'à 30 µg, n'a aucun effet négatif sur la santé de la mère ni du nouveau-né. On devrait toutefois renoncer à une administration intra-veineuse de Sufenta/- forte pendant les contractions (voir «Contre-indications»). Après administration par voie épidurale d'une dose totale maximale de 30 µg, des concentrations plasmatiques moyennes de 0,016 ng/ml ont été mesurées dans la veine ombilicale. Un antidote pour le traitement de l'enfant devrait toujours être disponible.
- +L'administration chronique d'un opioïde pendant la grossesse peut provoquer chez le nouveau-né une dépendance qui peut entraîner un syndrome de sevrage néonatal. Si un opioïde est utilisé sur une période prolongée chez une femme enceinte, la patiente doit être informée du risque de syndrome de sevrage néonatal.
- +Des études cliniques contrôlées ont montré que Sufenta/- forte, administré pendant les contractions avec la bupivacaïne en épidurale à des dosages allant jusqu'à 30 µg, n'a aucun effet négatif sur la santé de la mère ni du nouveau-né. On devrait toutefois renoncer à une administration intra-veineuse de Sufenta/- forte pendant les contractions (voir «Contre-indications»). Après administration par voie épidurale d'une dose totale maximale de 30 µg, des concentrations plasmatiques moyennes de 0,016 ng/ml ont été mesurées dans la veine ombilicale. Des appareils d'assistance respiratoire pour la mère et le nouveau-né doivent être immédiatement disponibles en cas de besoin. Un antidote pour le traitement du nouveau-né devrait toujours être disponible.
-La conduite automobile ou l'utilisation d'une machine ne peut entrer en ligne de compte que lorsqu'un délai suffisant s'est écoulé depuis l'administration de Sufenta/- forte.
- +La conduite automobile ou l'utilisation d'une machine ne peut entrer en ligne de compte que lorsqu'un délai suffisant s'est écoulé depuis l'administration de Sufenta/- forte
-Comme tous les analgésiques de type opioïdes, Sufenta/- forte provoque un myosis et une dépression respiratoire dose-dépendante (y compris avec issue mortelle). La dépression respiratoire peut réapparaître pendant la phase postopératoire. Sufenta/- forte peut provoquer une rigidité musculaire (et aussi une rigidité thoracique) et des mouvements myocloniques.
- +Comme tous les analgésiques de type opioïdes, Sufenta/- forte provoque un myosis et une dépression respiratoire dépendante de la dose (y compris avec issue mortelle). La dépression respiratoire peut réapparaître pendant la phase postopératoire. Sufenta/- forte peut provoquer une rigidité musculaire (et aussi une rigidité thoracique) et des mouvements myocloniques.
-Très fréquent: ≥1/10; fréquent: ≥1/100 et <1/10; occasionnel: ≥1/1000 et <1/100; rare: ≥1/10'000 et <1/1000; très rare: ≥1/10'000, y compris les rapports de cas isolés.
- +Très fréquent: ≥1/10; fréquent: ≥1/100 et <1/10; occasionnel: ≥1/1000 et <1/100; rare: ≥1/10 000 et <1/1000; très rare: ≥1/10 000, y compris les rapports de cas isolés.
-Occasionnels rhinite.
- +Occasionnels: rhinite.
-Occasionnels hypersensibilité.
- +Occasionnels: hypersensibilité.
-Occasionnels apathie, nervosité.
- +Occasionnels: apathie, nervosité.
-Très fréquents sédation 19,5%.
-Fréquents tremblement néonatal, obnubilation, céphalées.
-Occasionnels ataxie, dyskinésie néonatale, dystonie, hyperréflexie, hypertension, hypokinésie néonatale, somnolence.
- +Très fréquents: sédation 19,5%.
- +Fréquents: tremblement néonatal, obnubilation, céphalées.
- +Occasionnels: ataxie, dyskinésie néonatale, dystonie, hyperréflexie, hypertension, hypokinésie néonatale, somnolence.
-Occasionnels troubles visuels.
-Affections cardiaques
-Fréquents tachycardie.
-Occasionnels bloc auriculoventriculaire, cyanose, bradycardie, arythmie*, anomalies à l'électrocardiogramme.
- +Occasionnels: troubles visuels.
- +Affections cardiaques:
- +Fréquents: tachycardie.
- +Occasionnels: bloc auriculoventriculaire, cyanose, bradycardie, arythmie*, anomalies à l'électrocardiogramme.
-Fréquents hypertension, hypotension, pâleur.
- +Fréquents: hypertension, hypotension, pâleur.
-Fréquents cyanose néonatale.
-Occasionnels bronchospasme, hypoventilation, dysphonie, toux, hoquet, maladies des voies respiratoires.
- +Fréquents: cyanose néonatale.
- +Occasionnels: bronchospasme, hypoventilation, dysphonie, toux, hoquet, maladies des voies respiratoires.
-Fréquents nausées, vomissements.
- +Fréquents: nausées, vomissements.
-Très fréquents prurit 15,2%.
-Fréquents coloration cutanée.
-Occasionnels dermatite allergique, sécheresse cutanée, hyperhidrose, éruption cutanée, éruption néonatale.
- +Très fréquents: prurit 15,2%.
- +Fréquents: coloration cutanée.
- +Occasionnels: dermatite allergique, sécheresse cutanée, hyperhidrose, éruption cutanée, éruption néonatale.
-Fréquents myoclonies.
-Occasionnels dorsalgie, hypotension néonatale.
- +Fréquents: myoclonies.
- +Occasionnels: dorsalgie, hypotension néonatale.
-Fréquents rétention urinaire, incontinence urinaire.
- +Fréquents: rétention urinaire, incontinence urinaire.
-Fréquents pyrexie.
-Occasionnels hypothermie, température corporelle basse, température corporelle élevée, frissons, douleurs au site d'injection*, réaction au site d'injection, douleur.
- +Fréquents: pyrexie.
- +Occasionnels: hypothermie, température corporelle basse, température corporelle élevée, frissons, douleurs au site d'injection*, réaction au site d'injection, douleur.
-Données post-marketing
- +Effets indésirables après la mise sur le marché
-Les fréquences obtenues par ces notifications spontanées ne correspondent pas à la véritable incidence ou la fréquence comme c'est le cas à partir des données provenant d'études cliniques ou épidémiologiques (en raison d'un under-reporting).
- +Les fréquences obtenues par ces notifications spontanées ne correspondent pas à la véritable incidence ou la fréquence comme c'est le cas à partir des données provenant d'études cliniques ou épidémiologiques (en raison d'un underreporting).
-Très rares choc anaphylactique, réaction anaphylactique, réaction anaphylactoïde.
- +Très rares: choc anaphylactique, réaction anaphylactique, réaction anaphylactoïde.
-Très rares coma, convulsions, contractions musculaires involontaires.
- +Très rares: coma, convulsions, contractions musculaires involontaires.
-Très rares myosis.
- +Très rares: myosis.
-Très rares arrêt cardiaque (voir aussi à la rubrique «Mises en garde et précautions»).
- +Très rares: arrêt cardiaque (voir aussi à la rubrique «Mises en garde et précautions»).
-Très rares choc.
- +Très rares: choc.
-Très rares arrêt respiratoire, apnée, dépression respiratoire, œdème pulmonaire, laryngospasme (voir aussi aux rubriques «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»).
- +Très rares: arrêt respiratoire, apnée, dépression respiratoire, œdème pulmonaire, laryngospasme (voir aussi aux rubriques «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»).
-Très rares érythème.
- +Très rares: érythème.
-Très rares spasmes musculaires (voir aussi à la rubrique «Mises en garde et précautions»).
- +Très rares: spasmes musculaires (voir aussi sous la rubrique «Mises en garde et précautions»).
-Il est probable que la fréquence, le type et le degré de sévérité des effets indésirables chez les patients pédiatriques correspondent à ceux observés chez les adultes.
- +Il est probable que la fréquence, le type et le degré de sévérité des effets indésirables chez les patients pédiatriques correspondent à ceux observés chez les adultes
- +L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
-En cas d'hypoventilation ou d'apnée, procéder à une oxygénation avec ventilation contrôlée. Administrer un antagoniste spécifique comme la naloxone et tenir compte du fait que la dépression respiratoire peut durer plus longtemps que l'effet de l'antagoniste. Il peut donc être nécessaire d'administrer plusieurs doses successives de l'antagoniste.
- +En cas d'hypoventilation ou d'apnée, procéder à une oxygénation avec ventilation contrôlée. Administrer un antagoniste spécifique des opiacés comme la naloxone. La dépression respiratoire peut durer plus longtemps que l'effet de l'antagoniste, et Il peut donc être nécessaire d'administrer plusieurs doses successives de l'antagoniste.
-Code ATC: N01AH03
- +Code ATC
- +N01AH03
-Le sufentanil est un analgésique narcotique très puissant (environ 10 fois plus puissant que le Fentanyl®), utilisé en injection péridurale et intraveineuse. Chez le rat, sa marge thérapeutique est élevée: le rapport DL50/DE50 minimale est de 25 211 (Fentanyl: 277; morphine: 69,5).
- +Le sufentanil est un opioïde synthétique ayant le mode d'action pharmacologique d'un agoniste µ.
- +Pharmacodynamique
- +Le sufentanil est un analgésique opioïde très puissant (environ 10 fois plus puissant que le Fentanyl®), utilisé en injection péridurale et intraveineuse. Chez le rat, sa marge thérapeutique est élevée: le rapport DL50/DE50 minimale est de 25 211 (Fentanyl: 277; morphine: 69,5).
-L'action du sufentanil administré en i.v. intervient rapidement. Il est vite éliminé en administration de courte durée et permet ainsi un réveil rapide. Le degré d'analgésie est dose-dépendant et dépend aussi de la durée d'administration. Il peut être ajusté au degré de douleur de l'intervention chirurgicale.
- +L'action du sufentanil administré en i.v. intervient rapidement. Il est vite éliminé en administration de courte durée et permet ainsi un réveil rapide. Le degré d'analgésie dépend de la dose et de la durée d'administration. Il peut être ajusté au degré de douleur de l'intervention chirurgicale.
-Les études ont montré que Sufenta/- forte ne provoque pas de sécrétion manifeste d'histamine.
- +Les études ont montré que Sufenta/- forte ne provoque pas de sécrétion cliniquement manifeste d'histamine.
-En administration péridurale, Sufenta/- forte est utilisé pour le traitement des douleurs post-opératoires et comme analgésique d'appoint. Il entraîne en l'espace de 5–10 min une rachianesthésie profonde et de durée moyenne (4–6 heures en général).
- +En administration péridurale, Sufenta/- forte est utilisé pour le traitement des douleurs post-opératoires et comme analgésique d'appoint. Il entraîne en l'espace de 5-10 min une rachianesthésie profonde et de durée moyenne (4-6 heures en général).
-Après administration péridurale de 0,75 µg/kg de sufentanil chez 15 enfants âgés de 4 à 12 ans, le délai moyen d'apparition de l'analgésie a été de 3,0 ± 0,3 minutes et la durée moyenne de l'analgésie a été de 198 ± 19 minutes.
- +Après administration péridurale de 0,75 µg/kg de sufentanil chez 15 enfants âgés de 4 à 12 ans, le délai moyen d'apparition de l'analgésie a été de 3,0 ± 0,3 minutes, et la durée moyenne de l'analgésie a été de 198 ± 19 minutes.
-Chez les enfants de plus de 3 mois, une dose bolus de 0,1 μg/kg de sufentanil par voie péridurale, suivie d'une perfusion péridurale de 0,03-0,3 μg/kg/h en association avec un anesthésique local de type amide a entraîné une analgésie postopératoire efficace durant jusqu'à 72 heures chez des patients ayant subi une intervention sous-ombilicale.
- +Chez les enfants de plus de 3 mois, une dose bolus de 0,1 μg/kg de sufentanil par voie péridurale, suivie d'une perfusion péridurale de 0,03-0,3 μg/kg/h en association avec un anesthésique local de type amide a entraîné une analgésie postopératoire efficace durant une période allant jusqu'à 72 heures chez des patients ayant subi une intervention sous-ombilicale.
- +Efficacité clinique
- +Aucune donnée.
- +
-Le sufentanil est un opioïde de synthèse agissant pharmacologiquement comme un agoniste µ.
- +Absorption
- +En administration péridurale, les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes dans les 10 min qui suivent l'injection. Celles-ci sont 4 à 6 fois plus basses qu'après une injection intraveineuse. L'absorption initiale est rapide, mais elle peut être réduite de 25 à 50% par l'administration d'adrénaline (50-75 µg).
- +Après injection i.v. de 5 µg/kg PC, les taux plasmatiques sont de l'ordre de 28 ng/ml. Le sufentanil est largement distribué dans les tissus. En raison de sa forte lipophilie, il traverse rapidement la membrane cellulaire et pénètre la barrière hémato-encéphalique.
-Des études sur des doses intraveineuses de 250–1500 µg de sufentanil, au cours desquelles des mesures des concentrations sériques ont été effectuées sur une longue durée, ont livré les résultats suivants: les demi-vies séquentielles de la phase de redistribution s'élevaient à 2,3–4,5 minutes et à 35–73 minutes. Le volume de distribution du compartiment central est de 14,2 l, le volume de distribution à l'état d'équilibre est de 344 l.
-Ce sont les demi-vies séquentielles de la phase de redistribution, et non la demi-vie terminale (4,1 h après 250 µg et jusqu'à 10–16 h après 500–1500 µg), qui déterminent le déclin de son taux plasmatique depuis le taux thérapeutique jusqu'à la phase de réveil. La pharmacocinétique du sufentanil évolue de manière linéaire dans le domaine posologique étudié.
-En administration péridurale, les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes dans les 10 min qui suivent l'injection; celles-ci sont 4–6 fois plus basses qu'après injection intraveineuse. L'absorption initiale est rapide, mais elle peut être réduite de 25–50% par l'administration d'adrénaline (50–75 µg).
-Après injection i.v. de 5 µg/kg/PC, les taux plasmatiques sont de l'ordre de 28 ng/ml. Le sufentanil est largement distribué dans les tissus. En raison de sa forte lipophilie, il traverse rapidement la membrane cellulaire et pénètre la barrière hémato-encéphalique.
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- +Des études sur des doses intraveineuses de 250-1500 µg de sufentanil, au cours desquelles des mesures des concentrations sériques ont été effectuées sur une longue durée, ont livré les résultats suivants: les demi-vies séquentielles de la phase de redistribution s'élevaient à 2,3-4,5 minutes et à 35-73 minutes. Le volume de distribution du compartiment central est de 14,2 l, le volume de distribution à l'état d'équilibre est de 344 l.
- +Ce sont les demi-vies séquentielles de la phase de redistribution, et non la demi-vie terminale (4,1 h après 250 µg et jusqu'à 10-16 h après 500-1500 µg), qui déterminent le déclin de son taux plasmatique depuis le taux thérapeutique jusqu'à la phase de réveil. La pharmacocinétique du sufentanil évolue de manière linéaire dans le domaine posologique étudié.
-Elimination
-La durée moyenne de demi-vie d'élimination du sufentanil est de 784 (656–938) minutes. En raison de la limite de détection du test, la durée de demi-vie d'élimination du sufentanil après administration de la dose de 250 µg était significativement plus courte (240 min) qu'après administration de la dose de 1500 µg. La clairance plasmatique est de 917 ml/min. Près de 80% de la dose administrée est éliminée au cours des 24 heures qui suivent, et seulement 2% de la dose de médicament administrée est éliminée sous forme inchangée.
- +Élimination
- +La durée moyenne de demi-vie d'élimination du sufentanil est de 784 (656-938) minutes. En raison de la limite de détection du test, la durée de demi-vie d'élimination du sufentanil après administration de la dose de 250 µg était significativement plus courte (240 min) qu'après administration de la dose de 1500 µg. La clairance plasmatique est de 917 ml/min. Près de 80% de la dose administrée est éliminée au cours des 24 heures qui suivent, et seulement 2% de la dose de médicament administrée est éliminée sous forme inchangée.
-Patients avec perturbation de la fonction hépatique
-Chez les patients cirrhotiques et par rapport aux sujets témoins, le volume de distribution est légèrement augmenté et la clairance globale est légèrement diminuée. Il s'ensuit un allongement significatif de près de 30% de la durée de demi-vie, ce qui impose une surveillance postopératoire plus longue (voir «Mises en garde et précautions»).
-Patients avec perturbation de la fonction rénale
- +Troubles de la fonction hépatique
- +Chez les patients cirrhotiques et par rapport aux sujets témoins, le volume de distribution est légèrement augmenté, et la clairance globale est légèrement diminuée. Il s'ensuit un allongement significatif de près de 30% de la durée de demi-vie, ce qui impose une surveillance postopératoire plus longue (voir «Mises en garde et précautions»).
- +Troubles de la fonction rénale
-Patients pédiatriques
- +Enfants et adolescents
-Après l'administration d'un bolus intraveineux de 10-15 µg/kg de sufentanil à des patients pédiatriques ayant subi une intervention chirurgicale cardiaque, la pharmacocinétique du sufentanil décrit, comme chez l'adulte, une courbe triexponentielle. La clairance normalisée en fonction du poids corporel s'est révélée plus élevée chez l'enfant en bas âge et l'enfant que chez l'adolescent, chez qui la clairance était comparable à celle de l'adulte. Les nouveau-nés ont présenté une clairance significativement plus faible avec une grande variabilité (intervalle de 1,2 à 8,8 ml/min/kg et une valeur divergente unique de 21,4 ml/min/kg). Les nouveau-nés ont présenté un volume de distribution plus grand à l'état d'équilibre et une demi-vie d'élimination plus longue. Les différences pharmacodynamiques dues aux différences des paramètres pharmacocinétiques peuvent être encore plus grandes lorsque l'on prend en considération la fraction non liée.
- +Après l'administration d'un bolus intraveineux de 10-15 µg/kg de sufentanil à des patients pédiatriques ayant subi une intervention chirurgicale cardiaque, la pharmacocinétique du sufentanil décrit, comme chez l'adulte, une courbe tri-exponentielle. La clairance normalisée en fonction du poids corporel s'est révélée plus élevée chez l'enfant en bas âge et l'enfant que chez l'adolescent, chez qui la clairance était comparable à celle de l'adulte. Les nouveau-nés ont présenté une clairance significativement plus faible avec une grande variabilité (intervalle de 1,2 à 8,8 ml/min/kg et une valeur divergente unique de 21,4 ml/min/kg). Les nouveau-nés ont présenté un volume de distribution plus grand à l'état d'équilibre et une demi-vie d'élimination plus longue. Les différences pharmacodynamiques dues aux différences des paramètres pharmacocinétiques peuvent être encore plus grandes lorsque l'on prend en considération la fraction non liée.
-Les effets pré cliniques n'ont été observés que lors d'expositions, celles-ci sont éloignées des doses maximales humaines et par conséquent ne sont pas très pertinentes pour l'utilisation clinique.
-Le sufentanil a été étudié dans une série d'études non clinique de sécurité, y compris: toxicité après une administration unique en i.v. Bolus, perfusion i.v.; administration intra-artérielle et épidurale; toxicité après plusieurs doses jusqu'à un mois (chiens et cobayes) et jusqu'à six mois (rats), toxicité de la reproduction par administration i.v., tératogénicité et embryotoxicité. La mutagénicité a été étudiée lors d'études in vitro et in vivo. Les données issues des études toxicologiques montrent que le sufentanil a une large marge de sécurité. Comme il fallait s'y attendre chez un analgésique opioïde, la cause de mort est la dépression respiratoire lors de la détermination de la DL50, d'autres variations pathologiques spécifiques aux médicaments n'ont pas été observées. L'administration épidurale était bioéquivalente avec d'autres voies d'administration systémique comme les injections i.v. et s.c.
-La toxicité subchronique chez les rats et les chiens a montré, que la plupart des effets, qui ont été observés sous sufentanil, sont en rapport avec une analgésie journalière répétée et un mauvais état physique, ce qui est un résultat connu lors d'un surdosage en analgésiques opioïdes. Aucun organe ou tissus ne semble être concerné en premier. Les études de reproductions chez les rats et les lapins à des doses comprises entre 80 et 100 µg/kg/jour montrent, que le sufentanil n'est ni tératogène, ni anti-fertile primaire, ni embryotoxique ou fœtotoxique. L'effet embryolétal est qualifié comme un effet secondaire à la toxicité maternelle. Les études de mutagénicité ne donnent pas de renseignements quant à un effet mutagène.
- +Les effets précliniques n'ont été observés que lors d'expositions, celles-ci sont éloignées des doses maximales humaines et par conséquent ne sont pas très pertinentes pour l'utilisation clinique.
- +Le sufentanil a été étudié dans une série d'études non cliniques de sécurité, y compris: toxicité après une administration unique en bolus i.v., perfusion i.v.; administration intra-artérielle et épidurale; toxicité après plusieurs doses jusqu'à un mois (chiens et cobayes) et jusqu'à six mois (rats), toxicité de la reproduction par administration i.v., tératogénicité et embryotoxicité. La mutagénicité a été étudiée lors d'études in vitro et in vivo. Les données issues des études toxicologiques montrent que le sufentanil a une large marge de sécurité. Comme il fallait s'y attendre chez un analgésique opioïde, la cause de mort est la dépression respiratoire lors de la détermination de la DL50, d'autres variations pathologiques spécifiques aux médicaments n'ont pas été observées. L'administration épidurale était bioéquivalente avec d'autres voies d'administration systémique comme les injections i.v. et les injections s.c.
- +Des études de toxicité subchronique chez les rats et les chiens ont montré que la plupart des effets, qui ont été observés sous sufentanil, sont en rapport avec une analgésie journalière répétée et un mauvais état physique, ce qui est un résultat connu lors d'un surdosage en analgésiques opioïdes. Aucun organe ou tissu ne semble être concerné en premier. Les études de reproduction chez les rats et les lapins à des doses comprises entre 80 et 100 µg/kg/jour montrent que le sufentanil n'est ni tératogène, ni anti-fertile primaire, ni embryotoxique ou fœtotoxique. L'effet embryolétal est qualifié comme un effet secondaire à la toxicité maternelle. Les études de mutagénicité ne donnent pas de renseignements quant à un effet mutagène.
-Conservation
-Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date mentionnée sur l'emballage après «Exp.».
-La solution pour injections ne contient pas d'agents de conservation. Par conséquent, la solution est à utiliser immédiatement après ouverture. Jetez tout reste.
- +Stabilité
- +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
- +La solution pour injections ne contient pas d'agents de conservation. Par conséquent, la solution est à utiliser immédiatement après ouverture. Les restes éventuels doivent être jetés.
-Conserver à l'abri de la lumière et à température ambiante (15–25 °C). Tenir hors de portée des enfants. Conserver les ampoules dans leur emballage original afin de les protéger de la lumière.
- +Conserver à l'abri de la lumière et à température ambiante (15-25 °C). Tenir hors de portée des enfants. Conserver les ampoules dans leur emballage original afin de les protéger de la lumière.
-Au besoin, Sufenta/- forte peut être mélangé aux solutions de perfusion suivantes: solution saline, solution de glucose, Ringer-lactate. La dilution pour injections ne contient pas d'agents de conservation. Une «in-use» stabilité physicochimique de 24 heures a été démontrée. Pour raisons microbiologiques, la solution doit être utilisée immédiatement après dilution. Les dilutions sont compatibles avec les poches et flacons de perfusion en plastique.
- +Au besoin, Sufenta/- forte peut être mélangé aux solutions de perfusion suivantes: solution saline, solution de glucose, solution Ringer-lactate. La dilution pour injections ne contient pas d'agents de conservation. Une stabilité physicochimique «in-use» de 24 heures a été démontrée. Pour des raisons microbiologiques, la solution doit être utilisée immédiatement après dilution. Les dilutions sont compatibles avec les poches et flacons de perfusion en plastique.
-Sufenta sol inj amp 5× 2 ml (A)
-Sufenta sol inj amp 5× 10 ml (A)
-Sufenta forte sol inj amp 5× 1 ml (A)
-Sufenta forte sol inj amp 5× 5 ml (A)
- +Sufenta solution injectable: ampoules 5× 2 ml (A)
- +Sufenta solution injectable: ampoules 5× 10 ml (A)
- +Sufenta forte solution injectable: ampoules 5× 1 ml (A)
- +Sufenta forte solution injectable: ampoules 5× 5 ml (A)
-Piramal Critical Care Limited, London, Rüschlikon Branch, 8803 Rüschlikon
- +Piramal Critical Care Limited, London, Rüschlikon Branch
- +8803 Rüschlikon
-Décembre 2018.
- +Décembre 2020.
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