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Accueil - Information professionnelle sur Trabar 50 - Changements - 16.05.2018
106 Changements de l'information professionelle Trabar 50
  • -Principe actif: chlorhydrate de tramadol.
  • +Principe actif: Tramadoli hydrochloridum.
  • -Solution injectable: 100 mg de chlorhydrate de tramadol/2 ml, (IV/IM/SC).
  • +Solution injectable 100 mg de chlorhydrate de tramadol / 2 ml, (i.v./i.m./s.c.).
  • -Douleurs aiguës ou prolongées d’intensité moyenne à forte et ainsi qu’effet insuffisant des analgésiques de type non-opioïde.
  • +Douleurs aiguës ou prolongées d’intensité moyenne à forte, respectivement en cas d’efficacité insuffisante des analgésiques de type non-opioïde.
  • -La posologie devrait être adaptée à l’intensité des douleurs et à la sensibilité individuelle du patient. Il faut fondamentalement utiliser la plus faible dose permettant une analgésie efficace. La dose journalière totale de 400 mg de chlorhydrate de tramadol ne doit pas être dépassée, sauf dans des circonstances particulières.
  • +La posologie devrait être adaptée à l’intensité des douleurs et à la sensibilité individuelle des patients. La dose analgésique efficace la plus faible doit généralement être choisie. La dose totale de 400 mg chlorhydrate de tramadol ne doit pas être dépassée, sauf circonstances particulières.
  • -Dose unitaire de 1–2 mg par kg de poids corporel. La dose quotidienne maximale de 8 mg de chlorhydrate de tramadol par kg de poids corporel ou 400 mg de chlorhydrate de tramadol dont on ne dépassera pas la limite inférieure des deux doses.
  • -Utilisation de la solution injectable/dilution: voir la rubrique «Remarques particulières», «Remarques concernant la manipulation».
  • -Trabar capsules 50
  • +Doses unitaires de 1–2 mg par kg de poids corporel. La dose quotidienne maximale de 8 mg de chlorhydrate de tramadol par kg de poids corporel ou 400 mg de chlorhydrate de tramadol sans dépasser la dose la plus faible de ces deux doses.
  • +Voir rubrique «Propriétés/Effets», enfants et adolescents.
  • +Mode d’application
  • +La solution injectable devrait être administrée lentement c’est-à-dire 1 ml de solution injectable Trabar (correspondant à 50 mg de chlorhydrate de tramadol) par minute, ou diluée et perfusée en solution de perfusion. Pour plus d’information sur la dilution de ce médicament avant utilisation, voir rubrique «Remarques particulières», Remarques concernant la manipulation.
  • +Trabar 50, capsules
  • -En raison de leur dosage élevé, les capsules ne doivent pas être utilisées chez les enfants de moins de 12 ans.
  • +En raison de la dose contenue, les capsules ne sont pas appropriées pour les enfants de moins de 12 ans.
  • -Avaler les capsules sans les croquer, avec assez de liquide.
  • -Patients souffrant d'insuffisance rénale ou hépatique
  • -La durée d’action de Trabar peut être prolongée chez les patients souffrant d’insuffisance rénale ou hépatique, étant donné que l'élimination du tramadol est ralentie chez ces patients. Le cas échéant, on augmentera individuellement les intervalles entre les doses en fonction de la réapparition de la douleur.
  • +Avaler les capsules sans les croquer ou les partager, avec assez de liquide.
  • +Patients souffrant d'une insuffisance rénale et hépatique
  • +L’élimination du tramadol est ralentie chez les patients souffrant d’insuffisance rénale et/ou hépatique, donc la durée d’action de Trabar peut être prolongée. Le cas échéant, on augmentera individuellement les intervalles entre les doses en fonction de la réapparition de la douleur.
  • -Jusqu'à un âge de 75 ans, il n’est généralement pas nécessaire d’adapter la dose chez des patients sans insuffisance hépatique ou rénale cliniquement manifeste. L’élimination peut être ralentie chez les patients de plus de 75 ans, même s’ils ne présentent pas d’insuffisance hépatique ou rénale cliniquement manifeste. En conséquence, on augmentera les intervalles entre les doses conformément aux besoins individuels du patient.
  • +Il n’est généralement pas nécessaire d’adapter la dose chez des patients âgés de moins de 75 ans sans insuffisance hépatique ou rénale cliniquement manifeste. L’élimination peut être ralentie chez les patients de plus de 75 ans, même s’ils n’ont pas d’insuffisance hépatique ou rénale cliniquement manifeste. En conséquence, on doit augmenter individuellement les intervalles entre les doses, si nécessaire.
  • -Trabar ne devrait pas être utilisé plus longtemps qu’il n’est absolument nécessaire du point de vue thérapeutique. Si, vu le genre et la gravité de la maladie, un traitement analgésique prolongé par Trabar s’avère nécessaire, il faut contrôler minutieusement et à intervalles rapprochés (au besoin en interrompant le traitement pendant une courte période) si et dans quelle mesure le traitement est encore nécessaire.
  • +Trabar ne devrait pas être utilisé plus longtemps qu’il n’est absolument nécessaire du point de vue thérapeutique. Si, vu le genre et la gravité de la maladie, un traitement analgésique prolongé avec Trabar s’avère nécessaire, il faut contrôler minutieusement et régulièrement (au besoin en interrompant le traitement pendant une courte période) si et dans quelle mesure le traitement est encore nécessaire.
  • -Trabar est contre-indiqué dans les cas suivants:
  • -·hypersensibilité connue au tramadol ou à l’un des excipients,
  • -·intoxications aiguës par l’alcool, les somnifères, les analgésiques, les opioïdes ou les psychotropes
  • -·patients qui prennent ou ont pris dans les 14 jours précédents un inhibiteur de la MAO (monoamine oxydase) sélectif ou non sélectif (sélégiline incluse) (voir rubrique «Interactions»).
  • -·épilepsieinsuffisamment contrôlée par le traitement.
  • -·en tant que substitut de la drogue. Bien qu’agoniste des opioïdes, le tramadol ne peut pas corriger les symptômes de sevrage de la morphine.
  • +Trabar est contre-indiqué
  • +‒lors d’une hypersensibilité au tramadol ou à l’un des excipients;
  • +‒lors d’intoxications aiguës par l’alcool, les hypnotiques, les analgésiques, les opioïdes ou les psychotropes;
  • +‒chez les patients qui sont traités simultanément ou qui ont été traités dans les 14 jours précédents avec les inhibiteurs de la MAO sélectifs ou non sélectifs (sélégiline incluse) (voir rubrique «Interactions»);
  • +‒chez les patients souffrant d’épilepsie insuffisamment contrôlée par thérapie;
  • +‒comme substitut de la drogue. Bien qu’agoniste des opioïdes, le tramadol ne peut pas corriger les symptômes de sevrage de la morphine.
  • -Trabar devra être utilisé uniquement avec une prudence particulière chez les patients dépendant des opioïdes et chez les patients présentant un traumatisme crânien, un choc, une altération de l’état de conscience sans cause évidente, des troubles du centre ou de la fonction respiratoire ou une élévation de la pression intracrânienne.
  • -Des convulsions ont été rapportées chez des patients recevant du tramadol aux doses recommandées. Le risque de convulsions est accru si les doses de tramadol dépassent la limite supérieure de la dose quotidienne recommandée (400 mg).Ce risque est présent aussi lors d'une prise simultanée d’autres médicaments pouvant abaisser le seuil de convulsion ou causer des effets adrénergiques au niveau du SNC, comme les antidépresseurs tricycliques, les neuroleptiques, les inhibiteurs de la MAO, les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine-noradrénaline (ISRN). Les patients épileptiques ou prédisposés aux crises de convulsions ne doivent être traités par le tramadol que dans des cas exceptionnels de nécessité absolue (voir la rubrique «Effets indésirables», Affections du système nerveux.
  • -Trabar ne convient pas au traitement des enfants âgés de moins d’un an.
  • +Trabar ne devra être utilisé qu’avec une prudence particulière chez les patients dépendant des opioïdes et chez les patients présentant un traumatisme crânien, un état de choc, des troubles de la conscience sans cause évidente, des troubles du centre respiratoire ou de la fonction respiratoire ou au cours d’états accompagnés d’une élévation de la pression intracrânienne.
  • +Des convulsions ont été rapportées chez des patients recevant du tramadol aux doses recommandées. Le risque de convulsions est accru si les doses de tramadol dépassent la limite supérieure de la dose quotidienne recommandée (400 mg). Ce risque existe aussi chez les patients traités par des médicaments abaissant le seuil convulsif ou causant des effets adrénergiques dans le SNC comme les antidépresseurs tricycliques, les neuroleptiques, inhibiteurs de la MAO, des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (ISRS), des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine-noradrénaline (ISRN). Les patients épileptiques ou les patients susceptibles de présenter des convulsions ne devront être traités avec tramadol qu’en cas de nécessité absolue (voir rubrique «Effets indésirables, Troubles du système nerveux».
  • +Trabar n’est pas approprié au traitement des enfants âgés de moins d’une année.
  • -Chez les patients qui présentent une tendance à l'abus de médicaments ou à la dépendance, le traitement par Trabar ne devra être réalisé qu’à court terme sous surveillance médicale stricte (voir aussi la rubrique «Effets indésirables»). Chez les patients sensibles aux opioïdes, le médicament doit être utilisé avec prudence. Trabar ne convient pas au traitement de substitution chez les patients présentant une dépendance aux opioïdes. Bien qu’agoniste des opioïdes, le tramadol ne peut pas corriger les symptômes de sevrage de la morphine (voir la rubrique «Contre-indications»).
  • +Chez les patients qui présentent une tendance à la toxicomanie ou à la dépendance, le traitement avec tramadol doit être limité à une durée brève, sous surveillance médicale stricte (voir aussi rubrique «Effets indésirables»). Ce médicament doit être administré avec une précaution particulière aux patients présentant une hypersensibilité aux opioïdes. Trabar n’est pas approprié au traitement chez les patients présentant une dépendance aux opioïdes. Bien qu’agoniste des opioïdes, le tramadol ne peut pas corriger les symptômes de sevrage de la morphine (voir rubrique «Contre-indications»).
  • -Des signes de sevrage peuvent survenir lors de l'arrêt soudain d'un traitement par Trabar (cf. la rubrique «Effets indésirables»). L'expérience clinique à ce sujet montre que les symptômes de sevrage peuvent être atténués par une réduction progressive de la dose administrée. Trabar doit être injecté lentement par voie intraveineuse.
  • +Des signes de sevrage peuvent survenir lors de l'arrêt soudain d'un traitement avec Trabar (voir rubrique «Effets indésirables»). L'expérience clinique à ce sujet montre que les symptômes de sevrage peuvent être atténués par une réduction progressive de la dose administrée. Par voie intraveineuse, il faut injecter Trabar lentement.
  • -Trabar ne doit pas être administré en même temps que les inhibiteurs de la MAO sélectifs et non sélectifs (sélégiline incluse) (cf. la rubrique «Contre-indications»). Des interactions menaçant la vie, affectant le système nerveux central, la fonction respiratoire et la fonction circulatoire, ont été observées lors d'une prémédication par des inhibiteurs de la MAO dans les deux semaines avant une administration de l'opioïde péthidine. Ces interactions avec les inhibiteurs de la MAO ne peuvent pas être exclues sous Trabar.
  • +Ne pas associer Trabar aux inhibiteurs de la MAO sélectifs ou non sélectifs (sélégiline incluse) (voir aussi rubrique «Contre-indications»). En cas de traitement préalable par un inhibiteur de la monoamine oxydase (MAO) au cours des 14 jours précédant l’administration de péthidine, un opioïde, des interactions potentiellement mortelles ont été observées avec atteinte du système nerveux central, des fonctions respiratoires et circulatoires. Le même type d’interaction médicamenteuse n’est pas exclu lors de l’association d’un inhibiteur de la MAO et de Trabar.
  • -Lors d’association de Trabar avec des barbituriques p. ex., on a observé dans l’expérimentation animale une prolongation de la durée de l’anesthésie. Mais, en même temps, on peut s’attendre à un effet favorable sur la sensibilité à la douleur en associant Trabar avec un tranquillisant par exemple.
  • -Les études pharmacocinétiques, réalisées à ce jour, ont montré que l’administration concomitante ou antérieure de cimétidine (inducteur d’enzymes) est peu susceptible de provoquer des interactions cliniquement significatives.
  • -L’administration concomitante ou antérieure de carbamazépine (inhibiteur enzymatique) peut réduire les effets analgésiques et raccourcir la durée d’action.
  • -Le tramadol peut provoquer des convulsions et accroître le potentiel épileptogène des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine-noradrénaline (ISRN), des antidépresseurs tricycliques, des neuroleptiques et d'autres produits abaissant le seuil de convulsion (par exemple bupropion, mirtazapine et tétrahydrocannabinol).
  • -L'utilisation concomitante du tramadol avec des médicaments sérotoninergiques tels que les ISRS, les ISNR, les IMAO (cf. la rubrique «Contre-indications»), les antidépresseurs tricycliques ou la mirtazapine peut entrainer une toxicité sérotoninergique.
  • -Symptômes possibles d'un syndrome sérotoninergique:
  • -·Myoclonies
  • -·Clonus inductible ou oculaire accompagné d'agitation ou de diaphorèse
  • -·Tremblements et hyperréflexie
  • -·Hypertonie, température corporelle dépassant 38 °C, clonus inductible ou oculaire.
  • -L'arrêt d'administration des substances sérotoninergiques permet habituellement d'obtenir une amélioration rapide. Le traitement médicamenteux dépend de la nature et de la sévérité des symptômes.
  • -Les patients doit être soigneusement surveillés en cas d’utilisation concomitante de tramadol et de dérivés de la coumarine (par exemple, la warfarine), une augmentation de l'INR (International Normalized Ratio) ayant été observée chez quelques patients, associée à des hémorragies et des ecchymoses importantes.
  • -Les substances connues pour inhiber la CYP3A4, tels que le kétoconazole et l’érythromycine, pourraient inhiber le métabolisme du tramadol (Ndéméthylation) et probablement également le métabolisme du métabolite Odéméthylé actif. L’importance clinique d’une telle interaction n’a pas fait l’objet d’études (cf. la rubrique «Effets indésirables».
  • -Des études d'interactions effectuées in vitro sur des microsomes hépatiques humains montrent que l'administration simultanée d'un inhibiteur du CYP2D6 comme la fluoxétine, la paroxétine ou l'amitriptyline peut entraîner une certaine inhibition du métabolisme du tramadol.
  • -Dans un nombre limité d’études, le besoin en tramadol des patients présentant des douleurs postopératoires était augmenté après l’administration préopératoire ou postopératoire de l’antiémétique ondansétron (antagoniste des récepteurs 5-HT3).
  • +Lors de combinaison de Trabar avec des barbituriques p.ex., on a observé dans l’expérimentation animale une prolongation de la durée de l’anesthésie. Mais, en même temps, on peut s’attendre à un effet favorable sur la sensibilité à la douleur en combinant Trabar avec un tranquillisant par exemple.
  • +Les études pharmacocinétiques, réalisées à ce jour, ont montré que l’administration concomitante ou antérieure de cimétidine (inhibiteur d’enzymes) est peu susceptible de provoquer des interactions cliniquement significatives.
  • +L’administration simultanée ou antérieure de carbamazépine (inducteur d’enzymes) peut réduire les effets analgésiques et raccourcir la durée d’action.
  • +Le tramadol peut provoquer des convulsions et accroître le potentiel épileptogène des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), inhibiteurs de la recapture de la sérotonine-noradrénaline (ISRN), des antidépresseurs tricycliques, des antipsychotiques et d'autres produits abaissant le seuil épileptogène (comme le bupropion, mirtazapine et tétrahydrocannabinol).
  • +L'utilisation concomitante du tramadol avec des médicaments sérotoninergiques tels que ISRS, ISRN, IMAO (voir rubrique «Contre-indications»), les antidépresseurs tricycliques et la mirtazapine peut entrainer une toxicité sérotoninergique.
  • +Des symptômes d'un syndrome sérotoninergique peuvent être:
  • +Myoclonies;
  • +Clonus inductible ou oculaire accompagné d'agitation ou de diaphorèse;
  • +Tremblements et hyperréflexie;
  • +Hypertonie et température corporelle >38 °C et clonus inductible ou oculaire.
  • +L'arrêt des substances sérotoninergiques permet habituellement d'obtenir une amélioration rapide. Le traitement dépend du type et de la sévérité des symptômes.
  • +Les patients doivent être soigneusement surveillés en cas d’utilisation simultanée de tramadol et de dérivés de la coumarine (par exemple, la warfarine), une augmentation de l'INR (International Normalised Ratio) ayant été observée chez quelques patients, associée à des hémorragies et des ecchymoses importantes.
  • +D’autres inhibiteurs CYP3A4 tels que le kétoconazole et l’érythromycine, pourraient inhiber le métabolisme du tramadol (Ndéméthylation) et probablement également le métabolisme du métabolite Odéméthylé actif. L’importance clinique d’une telle interaction n’a pas fait l’objet d’études (voir aussi rubrique «Effets indésirables»).
  • +Des études d'interactions effectuées in vitro sur des microsomes hépatiques humains montrent que la prise simultanée d'un inhibiteur du CYP2D6 comme la fluoxétine, la paroxétine et l'amitriptyline peut entraîner une certaine inhibition du métabolisme du tramadol.
  • +Dans un nombre limité d’études, le besoin en tramadol des patients présentant des douleurs postopératoires était augmenté après l’administration pré- ou postopératoire de l’antiémétique ondansétron (antagoniste des récepteurs 5-HT3).
  • -Le tramadol traverse la barrière placentaire. On ne dispose pas de preuves suffisantes de l’innocuité du tramadol pendant la grossesse chez l’humain. Les expérimentations animales ont révélé des effets toxiques sur la reproduction, mais aucun effet tératogène, aux doses materno-toxiques très élevées (voir la rubrique «Données précliniques»).
  • -Administré avant ou pendant l’accouchement, le tramadol ne modifie pas la contractilité utérine. Le tramadol peut provoquer des modifications de la fréquence respiratoire chez le nouveau-né, qui sont généralement sans conséquences cliniques préjudiciables.
  • -Une utilisation prolongée de tramadol pendant la grossesse peut entraîner des symptômes de sevrage chez le nouveau-né.
  • -Trabar ne doit pas être utilisé chez les femmes enceintes, sauf en cas de nécessité absolue.
  • +Le tramadol traverse la barrière placentaire. Il n'existe pas de données suffisamment pertinentes pour évaluer la sécurité d’emploi chez la femme enceinte.
  • +Les études sur animaux ont mis en évidence, à des doses très élevées materno-toxiques, des effets toxicologiques dans la reproduction, mais pas des effets tératogènes (voir rubrique «Données précliniques»).
  • +Administré avant ou pendant l’accouchement, le tramadol ne modifie pas la contractilité utérine. Il peut provoquer des modifications de la fréquence respiratoire chez les nouveau-nés, qui sont généralement sans conséquences cliniques préjudiciables.
  • +Une prise de Trabar pendant une période prolongée pendant la grossesse peut provoquer un état de manque chez le nouveau-né.
  • +Trabar ne doit donc pas être utilisé chez les femmes enceintes sauf si cela est absolument nécessaire.
  • -Le tramadol est sécrété dans le lait à environ 0,1 % de la concentration sérique maternelle. L'administration/utilisation de Trabar n’est pas recommandé pendant l’allaitement. Il n’est généralement pas nécessaire d’arrêter l’allaitement après une seule administration.
  • +Le tramadol est sécrété à environ 0,1% de la concentration du sérum maternel dans le lait. Trabar ne doit pas être administré à ou utilisé par des femmes qui allaitent. Il n’est généralement pas nécessaire d’arrêter l’allaitement après une seule administration de tramadol.
  • -Un faible nombre de cas d'anomalies des spermatozoïdes et d'hypogonadismes ont été signalés dans le cadre de la surveillance post-commercialisation. Cependant, aucune relation de causalité n'a pu être établie. Les expérimentations animales n'ont révélé aucun effet du tramadol sur la fertilité.
  • +Dans la surveillance post-marketing quelques cas d'anomalies des spermatozoïdes et dhypogonadismes ont été signalés. Cependant, aucune relation de causalité na pu être établie. Les études animales n'ont montré aucun effet du tramadol sur la fertilité.
  • -Même pris en respectant les recommandations, Trabar peut diminuer les réactions (p. ex. par somnolence et vertiges) des conducteurs de véhicules et des utilisateurs de machines. Cette considération s’applique en particulier en cas d’association avec de l’alcool ou d’autres psychotropes.
  • +Même pris en respectant les recommandations, Trabar peut diminuer les réactions (p.ex. par somnolence et vertiges) des conducteurs de véhicules et des utilisateurs de machines. Cette considération s’applique en particulier en cas d’association avec de l’alcool ou d’autres psychotropes.
  • -Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont des nausées et des vertiges qui sont observés chez plus de 10 % des patients.
  • +Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont des nausées et des vertiges qui sont observés chez plus de 10% des patients.
  • -Très fréquents (>10 %): vertiges (14 %).
  • -Fréquents (1–10 %): céphalées, confusion.
  • -Rares (0,01–0,1 %): troubles de la parole, paresthésie, tremblements, crises de convulsions, contractions musculaires involontaires, troubles de la coordination, syncope.
  • -Des crises de convulsions sont survenues principalement après l’administration de doses élevées de tramadol ou après un traitement concomitant par des médicaments qui peuvent abaisser le seuil convulsivant (voir les rubriques «Mises en garde et précautions» et «Interactions»).
  • +Très fréquents (>10%): vertiges (14%).
  • +Fréquents (1–10%): céphalées, confusion.
  • +Rares (0,01–0,1%): paresthésie, tremblements, troubles de la parole, convulsions, tressaillements musculaires involontaires, troubles de la coordination, syncope.
  • +Des convulsions sont survenues principalement après l’administration de doses élevées de tramadol ou après un traitement concomitant par des médicaments qui peuvent abaisser le seuil convulsivant (voir rubrique «Mises en garde et précautions» et rubrique «Interactions»).
  • -Rares (0,01–0,1 %): hallucinations, état confusionnel, troubles du sommeil, délire, angoisse et cauchemars.
  • -Après l’administration de Trabar, on peut également observer différents effets secondaires psychiques dont l’intensité et la nature varient d’un patient à l’autre (en fonction de la réactivité individuelle et de la durée du traitement). On peut aussi observer des troubles de l’humeur (habituellement une exaltation, occasionnellement une dysphorie), des modifications de l’activité (habituellement une diminution de l’activité, occasionnellement un accroissement) et des modifications des capacités cognitive et sensorielle (par exemple la capacité décisionnelle, des troubles de la perception).
  • +Rares (0,01–0,1%): hallucinations, état de confusion, troubles du sommeil, délire, angoisse et cauchemars.
  • +Après l’administration de Trabar, on peut également observer différents effets secondaires psychiques dont l’intensité et la nature varient d’un patient à l’autre (en fonction de la réactivité individuelle et de la durée du traitement). On peut aussi observer des troubles de l’humeur (habituellement une exaltation, occasionnellement une dysphorie), des modifications de l’activité (habituellement une diminution de l’activité, occasionnellement un accroissement) et des modifications des capacités cognitive et sensorielle (p.ex. la capacité décisionnelle, des troubles de la perception).
  • -Des symptômes d’un syndrome de sevrage, identiques à ceux observés avec les opioïdes, peuvent survenir. Ces symptômes sont: agitation, angoisse, nervosité, troubles du sommeil, hyperkinésie/hyperactivité, tremblements et symptômes gastro-intestinaux.
  • -Les symptômes observés qui peuvent survenir à l’arrêt du traitement par le tramadol dans de très rares cas (<0,01 %) sont les suivants: crise d’attaques de panique, forte angoisse profonde, hallucinations, paresthésies, acouphènes et symptômes du système nerveux central inhabituels (par exemple confusion, délire, troubles de la personnalité, déréalisation, paranoïa).
  • +Les symptômes d’une réaction de sevrage identiques à ceux observés avec les opioïdes peuvent survenir. Ces symptômes sont: agitation, angoisse, nervosité, troubles du sommeil, hyperkinésie/hyperactivité, tremblements et symptômes gastro-intestinaux.
  • +Les symptômes observés qui peuvent survenir à l’arrêt du traitement avec le tramadol dans de très rares cas (<0,01%) sont les suivants: crise d’attaques de panique, forte anxiété/angoisse, hallucinations, paresthésies, acouphènes et symptômes du système nerveux central inhabituels (par exemple confusion, délire, troubles de la personnalité, déréalisation, paranoïa).
  • -Rares (0,01–0,1 %): myosis, mydriase, vue trouble.
  • +Rares (0,01–0,1%): myosis, mydriase, vision floue.
  • -Occasionnels (0,1–1 %): effets sur la régulation cardiovasculaire (palpitations, tachycardie). Ces effets indésirables peuvent survenir en particulier après une administration intraveineuse et chez les patients soumis à un stress physique.
  • -Rares (0,01–0,1 %): bradycardie.
  • +Occasionnels (0,1–1%): effets sur la régulation cardiovasculaire (palpitations, tachycardie). Ces effets indésirables peuvent survenir en particulier après une administration intraveineuse et chez les patients soumis à un stress physique.
  • +Rares (0,01–0,1%): bradycardie.
  • -Rares (0,01–0,1 %): augmentation de la pression artérielle.
  • +Rares (0,01–0,1%): augmentation de la pression artérielle.
  • -Occasionnels (0,1–1 %): anomalie de la régulation cardiovasculaire (hypotension orthostatique ou collapsus cardiovasculaire). Ces effets indésirables peuvent en particulier survenir lors d’une administration intraveineuse et chez des patients soumis à un stress physique.
  • +Occasionnels (0,1–1%): anomalie de la régulation cardiovasculaire (hypotension orthostatique ou collapsus cardiovasculaire). Ces effets indésirables peuvent en particulier survenir lors d’une administration intraveineuse et chez des patients atteints de comorbidités.
  • -Rares (0,01–0,1 %): modifications de l’appétit.
  • +Rares (0,01–0,1%): modifications de l’appétit.
  • -Rares (0,01–0,1 %): dépression respiratoire, dyspnée.
  • -Une dépression respiratoire peut survenir lors d’un dépassement considérable de la dose recommandée et d’une utilisation concomitante d’autres substances à effet dépresseur central (voir la rubrique «Interactions»).
  • +Rares (0,01–0,1%): dépression respiratoire, dyspnée.
  • +Une dépression respiratoire peut survenir lors d’un dépassement considérable de la dose recommandée et utilisation simultanée d’autres substances à effet dépresseur central (voir rubrique «Interactions»).
  • -Très fréquents (>10 %): nausées (15 %).
  • -Fréquents (1–10 %): vomissements (9 %), constipation, sécheresse buccale.
  • -Occasionnels (0,1–1 %): nausées, gêne gastro-intestinale (p. ex. sensation de pesanteur gastrique, flatulences), diarrhée.
  • +Très fréquents (>10%): nausées (15%).
  • +Fréquents (1–10%): vomissements (9%), constipation, sécheresse de la bouche.
  • +Occasionnels (0,1–1%): nausée, malaise (p.ex. sensation de pesanteur gastrique, flatulences), diarrhée.
  • -Dans quelques cas isolés, une augmentation des taux d'enzymes hépatiques a été rapportée lors de l’utilisation thérapeutique du tramadol.
  • +Dans quelques cas isolés, une augmentation des enzymes hépatiques a été rapportée lors de l’utilisation thérapeutique du tramadol.
  • -Fréquents (1–10 %): hyperhidrose.
  • -Occasionnels (0,1–1 %): réactions cutanées (p. ex. prurit, éruption cutanée, urticaire).
  • +Fréquents (1–10%): hyperhidrosis.
  • +Occasionnels (0,1–1%): réactions cutanées (p. ex. prurit, éruption cutanée, urticaire).
  • -Rares (0,01–0,1 %): faiblesse motrice.
  • +Rares (0,01–0,1%): faiblesse musculaire.
  • -Rares (0,01–0,1 %): troubles mictionnels (dysurie et rétention urinaire).
  • +Rares (0,01–0,1%): troubles mictionnels (dysurie et rétention urinaire).
  • -Rares (0,01–0,1 %): réactions allergiques (par exemple dyspnée, bronchospasme, sibilants/ronchus, œdème angioneurotique) et anaphylaxie.
  • +Rares (0,01–0,1%): réactions allergiques (par exemple dyspnée, bronchospasme, sibilants/ronchus, œdème angioneurotique) et choc anaphylactique.
  • -Fréquents (1–10 %): épuisement.
  • +Fréquents (1–10%): épuisement.
  • -En principe, lors d’une intoxication par le Trabar, des symptômes analogues à ceux provoqués par d’autres substances opioïdes sont attendus. Il s’agit en particulier d’un myosis, de vomissements, d’un collapsus cardiovasculaire, d’obnubilation allant jusqu’au coma, de convulsions et d’une dépression respiratoire allant jusqu’à la paralysie respiratoire.
  • +En principe, lors d’une intoxication par le Trabar, des symptômes analogues à ceux provoqués par d’autres substances opioïdes sont attendus. Il s’agit en particulier d’un myosis, de vomissements, d’un collapsus cardiovasculaire, de troubles de la conscience allant jusqu’au coma, de convulsions et d’une dépression respiratoire allant jusqu’à l’arrêt respiratoire.
  • -Prendre les mesures d’urgence générales habituelles. Assurer la liberté des voies respiratoires (aspiration), maintenir la ventilation et la circulation en fonction des symptômes. L’antidote en cas de dépression respiratoire est la naloxone. En expérimentation animale, la naloxone n’a exercé aucun effet sur les convulsions. Dans de tels cas, du diazépam devra être administré par voie intraveineuse. L’interaction opioïdes/benzodiazépines doit être considérée (risque d’une dépression respiratoire).
  • -Lors d’une intoxication par les formes orales du tramadol, l’élimination gastro-intestinale par administration de charbon actif ou par lavage gastrique est uniquement recommandée dans les 2 heures après la prise de tramadol. Passé ce délai, l’élimination gastro-intestinale du tramadol n’est utile qu’en cas d’intoxication par des quantités exceptionnellement importantes de tramadol ou par une forme à libération prolongée.
  • -Le tramadol n’est que très faiblement éliminé par dialyse. Le traitement d’une intoxication aiguë au Trabar par hémodialyse ou hémofiltration seule n’est donc pas efficace.
  • +Prendre les mesures d’urgence générales habituelles. Assurer la liberté des voies respiratoires (aspiration), maintenir la ventilation et la circulation en fonction des symptômes. L’antidote en cas de dépression respiratoire est la naloxone. En expérimentation animale, la naloxone n’a exercé aucun effet sur les convulsions. Dans de tels cas, du diazépam devra être administré par voie intraveineuse. L’interaction opioïdes/benzodiazépine doit être considérée (risque d’une dépression respiratoire).
  • +Lors d’une intoxication par les formes orales, l’élimination gastro-intestinale par administration de charbon actif ou par lavage gastrique est uniquement recommandée dans les 2 heures après la prise de tramadol. Passé ce délai, de telles mesures ne sont utiles qu’en cas d’intoxication par des quantités exceptionnellement importantes de tramadol ou par une forme à libération prolongée.
  • +Le tramadol n’est que très faiblement éliminé du sérum par hémodialyse ou par hémofiltration. Le traitement d’une intoxication aiguë au Trabar par hémodialyse ou hémofiltration seul n’est donc pas efficace.
  • -Le tramadol est un analgésique opioïde à action centrale. Il s’agit d’un agoniste pur et non sélectif des récepteurs opïoides µ, δ et κ présentant une affinité plus élevée pour les récepteurs µ. D’autres mécanismes qui contribuent aux effets analgésiques du produit sont l’inhibition de la recapture neuronale de noradrénaline et l’augmentation de la libération de sérotonine.
  • -Le tramadol a un effet antitussif. A l’inverse de la morphine, une large gamme de doses analgésiques de tramadol ne présente pas d’effet dépresseur respiratoire. De même, la motilité gastro-intestinale est peu modifiée. Les effets sur le système cardiovasculaire sont plutôt faibles. La puissance analgésique du tramadol serait de 1/10 à 1/6 de celle de la morphine.
  • -L’effet analgésique du tramadol apparaît rapidement et dure plusieurs heures (4–6 h).
  • +Le tramadol est un analgésique opioïde à action centrale. Il s’agit d’un agoniste pur et non sélectif des récepteurs opioïdes µ, δ et κ avec une affinité plus élevée pour les récepteurs µ. D’autres mécanismes qui contribuent aux effets analgésiques du produit sont l’inhibition de la recapture neuronale de noradrénaline et l’augmentation de la libération de sérotonine.
  • +Le tramadol a un effet antitussif. A l’inverse de la morphine, une large gamme de doses analgésiques de tramadol ne présente pas d’effet dépresseur respiratoire. De même, la motricité gastro-intestinale est peu modifiée. Les effets sur le système cardiovasculaire sont plutôt faibles. La puissance du tramadol serait de 1/10 à 1/6 de celle de la morphine. L’effet analgésique du tramadol apparaît rapidement et dure plusieurs heures (4–6 h).
  • +Enfants et adolescents
  • +Les effets d’une administration entérale ou parentérale du tramadol ont été étudiés dans des essais cliniques ayant inclus plus de 2000 patients âgés de 0 (nouveau-né) à 17 ans. Les indications étudiées dans ces essais comprenaient le traitement des douleurs post-opératoires (principalement abdominales), des douleurs suite à extractions dentaires chirurgicales, des fractures, des brûlures ou des traumatismes ainsi que d'autres conditions douloureuses pouvant nécessiter un traitement antalgique pendant au moins 7 jours.
  • +A des doses allant jusqu'à 2 mg / kg en dose unique ou 8 mg / kg par jour en doses multiples (sans dépasser 400 mg par jour), l'efficacité du tramadol a été jugée supérieure au placebo, et supérieure ou égale au paracétamol, à la nalbuphine, à la péthidine ou à la morphine à faible dose. Les essais conduits ont confirmé l'efficacité du tramadol. Le profil de sécurité du tramadol était similaire chez les patients adultes et les patients pédiatriques âgés de plus de 1 an (voir rubrique «Posologie et mode d'administration»).
  • +
  • -Plus de 90 % du tramadol sont résorbés après administration orale. La biodisponibilité absolue est d’environ 68 % (utilisation orale), respectivement de 79 % (utilisation rectale), et donc très favorable comparée à d’autres analgésiques. Elle est indépendante de la prise concomitante d’aliments. L’effet de premier passage après administration orale est au maximum de 30 % et après utilisation rectale de 20 %.
  • -La demi-vie de la distribution t½α est d’environ 0,8 h. Après administration de 100 mg de Trabar, des concentrations plasmatiques maximales Cmax de 309 ± 90 ng/ml (forme liquide) ou de 280 ± 49 ng/ml (forme comprimé) sont atteintes au bout de 1,2, resp. de 2 heures. Des concentrations plasmatiques maximales Cmax de 613 ± 221 ng/ml sont atteintes 15 minutes après une injection IV de 100 mg.
  • -Il existe une corrélation entre les concentrations sériques et les effets analgésiques, mais varie considérablement dans des cas particuliers. Une concentration sérique de 100 ng/ml à 300 ng/ml est habituellement efficace.
  • +Plus de 90% du tramadol est absorbé après administration orale. La biodisponibilité absolue est d’environ 68% (orale), respectivement de 79% (utilisation rectale) et donc très favorable comparée à d’autres analgésiques. Elle est indépendante de la prise concomitante d’aliments. L’effet de premier passage après administration orale est au maximum de 30% et après utilisation rectale de 20%.
  • +La demi-vie de la distribution t½α est d’environ 0,8 h. Après administration de 100 mg de Trabar, des concentrations plasmatiques maximales Cmax de 309 ± 90 ng/ml (forme liquide) ou de 280 ± 49 ng/ml (forme comprimé) sont atteintes au bout de 1,2, resp. de 2 heures. Des concentrations plasmatiques maximales Cmax de 613 ± 221 ng/ml sont atteintes 15 minutes après une injection i.v. de 100 mg.
  • +La relation entre les concentrations sériques et les effets analgésiques est dose-dépendante, mais varie considérablement dans des cas particuliers. Une concentration sérique de 100 ng/ml à 300 ng/ml est habituellement efficace.
  • -Le tramadol a une haute affinité tissulaire. Le volume de distribution est de 203 ± 40 l. Le taux de liaison aux protéines plasmatiques est d’environ 20 %.
  • -Le tramadol traverse la barrière hémato-encéphalique et le placenta. De très faibles quantités du principe actif et de son dérivé Odesméthylé sont retrouvées dans le lait maternel (respectivement 0,1 % et 0,02 % de la dose administrée).
  • +Le tramadol a une haute affinité tissulaire. Le volume de distribution est de 203 ± 40 l. Le taux de liaison aux protéines plasmatiques est d’environ 20%.
  • +Le tramadol traverse la barrière hémato-encéphalique et le placenta. De très faibles quantités du principe actif et de son dérivé Odesméthylé sont retrouvées dans le lait maternel (respectivement 0,1% et 0,02% de la dose administrée).
  • -La demi-vie d’élimination t½β du tramadol est d’environ 6 heures, indépendamment des modalités d’administration.
  • -Chez l’homme, le tramadol est métabolisé principalement par une Ndéméthylation et une Odéméthylation et une conjugaison des produits de l’Odéméthylation avec l’acide glucuronique. Seul l’Odesméthyltramadol est actif sur le plan pharmacologique. Il est cependant présent dans le sang en moindre concentration que le tramadol. Les expérimentations animales ont montré que l’Odesméthyltramadol est plus puissant que la molécule-mère d’un facteur de 2 à 4. Sa demi-vie d’élimination t½β est de 7,9 heures et approximativement identique à celle du tramadol.
  • +La demi-vie d’élimination t½β est d’environ 6 heures, indépendamment des modalités d’administration.
  • +Chez l’homme, le tramadol est métabolisé principalement par une N- et une Odéméthylation et une conjugaison des produits de l’Odéméthylation avec l’acide glucuronique. Seul l’Odesméthyltramadol est actif sur le plan pharmacologique mais se retrouve dans le sang à des concentrations plus faibles que le tramadol même. Les expérimentations animales ont montré que l’Odesméthyltramadol est plus puissant que la molécule-mère d’un facteur de 2 à 4. Sa demi-vie d’élimination t½β est de 7,9 heures et approximativement identique à celle du tramadol.
  • -Le tramadol et ses métabolites sont excrétés pratiquement complètement (90 %) par voie rénale. 1/4 à 1/3 du principe actif est excrété sous forme inchangée par voie urinaire.
  • +Le tramadol et ses métabolites sont excrétés pratiquement complètement (90%) par voie rénale. 1/4 à 1/3 de la forme active est excrétée inchangée par voie urinaire.
  • -Lors de douleurs aiguës, Trabar n’est appliqué qu’une seule fois ou en nombre de fois restreint de telle manière qu’un changement de posologie n’est pas nécessaire. Chez des patients âgés de moins de 75 ans sans insuffisance hépatique ou rénale cliniquement manifeste et traités pour des douleurs chroniques, une adaptation de la posologie n’est normalement pas nécessaire. Chez les patients âgés de plus de 75 ans, le temps d’élimination peut être prolongé. En conséquence, l’intervalle entre les prises devrait être allongé individuellement, si nécessaire.
  • +Lors de douleurs aiguës, Trabar n’est appliqué qu’un nombre de fois très restreint de telle manière qu’un changement de posologie n’est pas nécessaire. Chez des patients âgés de moins de 75 ans sans insuffisance hépatique ou rénale traités pour des douleurs chroniques, une adaptation de la posologie n’est normalement pas nécessaire. Chez les patients âgés de plus de 75 ans, le temps d’élimination peut être prolongé. En conséquence, l’intervalle entre les prises devrait être allongé individuellement, si nécessaire.
  • -Chez les insuffisants rénaux (clairance de la créatinine <5 ml/min.), la demi-vie d’élimination était d’environ 11 heures, dans un cas extrême d’environ 20 heures.
  • +Chez les insuffisants rénaux (clairance de la créatinine <5 ml/min), la demi-vie d’élimination était d’environ 11 heures, dans un cas extrême d’environ 20 heures.
  • +Enfants et adolescents
  • +La pharmacocinétique du tramadol et de l’Odesméthyltramadol après administration orale d’une dose unique et de doses multiples à des patients âgés de 1 à 16 ans sont généralement similaires à ceux observés chez l’adulte lorsque la dose était ajustée au poids corporel, mais avec une variabilité interindividuelle plus élevée chez les patients âgés de 8 ans et moins.
  • +Chez les enfants de moins de 1 an, la pharmacocinétique du tramadol et de l’Odesméthyltramadol n'a pas été entièrement caractérisée. Les données pour ce groupe d'âge issues des études cliniques indiquent que le taux de formation de l’Odesméthyltramadol par le cytochrome CYP2D6 augmente de manière continue chez le nouveau-né, et les niveaux d'activité du CYP2D6 de l’adulte seraient atteints à environ 1 an. En outre, les systèmes immatures de glucuronidation ainsi que la fonction rénale immature peuvent entraîner élimination lente et l'accumulation de l’Odesméthyltramadol chez les enfants de moins de 1 an, et par conséquent, le tramadol ne doit pas être administrée dans ce groupe d’âge.
  • +
  • -Les résultats des études effectuées n'ont fourni aucun indice suggérant un risque génotoxique potentiel.
  • -Une étude chez le rat n’a montré aucun signe plaidant en faveur d’un accroissement de la fréquence des tumeurs lié au principe actif. Dans létude chez la souris, on a noté un accroissement de la fréquence des adénomes hépatocellulaires chez les animaux mâles (accroissement dosedépendant non significatif à partir de 15 mg/kg) et un accroissement des tumeurs pulmonaires chez les femelles pour toutes les posologies (accroissement significatif, mais non dose- dépendant). Des essais sur des souris, des rats et des lapins ont révélé des effets sur le développement des organes, l'ossification et la mortalité embryo-fœtale à des doses materno-toxiques élevées de chlorhydrate de tramadol (correspondant à 3–15 fois la dose maximale utilisée chez l'homme). La fertilité et le développement de la descendance n'étaient pas affectés.
  • -Aucune perturbation de la fertilité des animaux mâles ou femelles n'a été observée.
  • +Les résultats des études ne montrent aucun indice en faveur d’un risque potentiellement génotoxique du tramadol. Une étude chez le rat n’a montré aucun indice en faveur d’une incidence accrue de la survenue de tumeurs liée au principe actif. Dans l'étude chez la souris, une incidence accrue d’adénome hépatocellulaires chez les mâles a été observée (à partir de 15 mg/kg de façon dose dépendante, mais l’augmentation n’était pas significative) et une augmentation des tumeurs du poumon chez les animaux femelles de tous les autres groupes de dose (augmentation significative mais pas dose-dépendante). Les études chez la souris, le rat et le lapin ont montré à très haute doses materno-toxiques de chlorhydrate de tramadol (correspondant à 3–15 fois la dose humaine maximum correspondante) des effets sur le développement des organes, l'ossification ainsi que la mortalité embryonnaire et fœtal. Fertilité et développement des jeunes n’ont pas été affectés. On n’a pas observé d’altération de la fertilité mâle ou femelle des animaux adultes.
  • -Les solutions injectables de Trabar se sont avérées incompatibles (non mélangeables) avec les solutions injectables suivantes:
  • -·diazépam,
  • -·diclofénac,
  • -·flunitrazépam,
  • -·trinitrate de glycérol,
  • -·indométacine,
  • -·midazolam,
  • -·phénylbutazone.
  • +La solution injectable de tramadol présente des incompatibilités physicochimiques avec les solutions injectables suivantes:
  • +diazépam,
  • +diclofénac,
  • +flunitrazépam,
  • +trinitrate de glycérol,
  • +indométacine,
  • +midazolam,
  • +phénylbutazone.
  • -Il ne faut pas dépasser la date de péremption inscrite sur l’emballage (EXP).
  • +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l’emballage.
  • -1) Calcul de la dose totale nécessaire de chlorhydrate de tramadol (mg): poids corporel (kg) × dose (mg/kg).
  • -2) Calcul du volume (ml) de la solution diluée à injecter: partie de la dose totale (mg) par une concentration adéquate de la solution diluée (mg/ml; cf. tableau).
  • -Tableau: dilution de Trabar solution injectable
  • -Trabar 100 mg/2 ml + solvant à ajouter Concentration de la solution diluée pour l‘injection (mg chlorhydrate de tramadol/ml)
  • +1.Calcul de la dose totale nécessaire de chlorhydrate de tramadol (mg).
  • +Poids corporel (kg) x dose (mg/kg).
  • +2.Calcul du volume (ml) de la solution diluée à administrer.
  • +Partie de la dose totale (mg) par une concentration convenable de la solution diluée (mg/ml; cf. tableau).
  • +Tableau dilution de Trabar solution injectable
  • +Trabar 100 mg/2 ml + solvant à ajouter Concentration de la solution diluée pour l‘injection (mg chlorhydrate de tramadol/ml)
  • -En fonction du calcul, il faut diluer une ampoule de tramadol en ajoutant un solvant approprié, puis mélanger le tout. Le volume de dilution calculé peut être utilisé sans tenir compte de l‘extension volumique.
  • +En fonction du calcul, il faut diluer une ampoule de tramadol en ajoutant un solvant approprié puis mélanger le tout. Le volume de dilution calculé peut être utilisé sans tenir compte de l‘extension volumique.
  • -52'787, 52788 (Swissmedic).
  • +52787, 52788 (Swissmedic).
  • -Trabar 50 capsules: boîtes de 10, 20, 60 capsules [A]
  • -Trabar 100 solution injectable: 5 ampoules de 2 ml [A]
  • +Trabar 50 capsules: boîtes de 10, 20, 60 capsules. [A]
  • +Trabar 100 solution injectable: 5 ampoules de 2 ml. [A]
  • -Octobre 2015
  • +Septembre 2017
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