12 Changements de l'information professionelle Litalir |
-Le traitement par Litalir exige une surveillance rigoureuse du patient. Un bilan sanguin complet, englobant aussi un examen de la moelle osseuse, ainsi qu'un test des fonctions rénales et hépatiques devront être faits avant et pendant le traitement, Le taux d'hémoglobine, le nombre total de leucocytes et le nombre de thrombocytes doivent être déterminés au moins une fois par semaine au début, puis toutes les 2 à 4 semaines pendant le traitement de régénération.
- +Le traitement par Litalir exige une surveillance rigoureuse du patient. Un bilan sanguin complet, englobant aussi un examen de la moelle osseuse, ainsi qu'un test des fonctions rénales et hépatiques devront être faits avant et pendant le traitement. Le taux d'hémoglobine, le nombre total de leucocytes et le nombre de thrombocytes doivent être déterminés au moins une fois par semaine au début, puis toutes les 2 à 4 semaines pendant le traitement de régénération.
- +Les patients traités avec Litalir et en état d'immunodépression ne doivent pas être vaccinés avec des vaccins vivants (voir «Interactions»).
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-L'hydroxycarbamide provoque une dépression médullaire. Chez les patients ayant subi une radiothérapie ou une chimiothérapie cytostatique, Litalir doit être utilisé avec prudence.
- +L'hydroxycarbamide peut entraîner une dépression de la moelle osseuse; la leucopénie est en général la première et la plus fréquente des manifestations de cette dépression. La thrombocytopénie et l'anémie sont moins fréquentes et apparaissent rarement sans leucopénie préalable. Une dépression de la moelle osseuse est plus probable pour les patients ayant subi une radiothérapie ou une chimiothérapie cytostatique préalable. Pour ces patients, Litalir doit être employé avec précaution. La myélosuppression réapparaît lorsque le traitement est interrompu.
- +Une anémie sévère préexistante doit être corrigée avant le début du traitement par Litalir (voir «Contre-indications»).
- +Anomalies des érythrocytes: une érythropoïèse mégaloblastique, auto-limitée, est souvent observée au début du traitement par Litalir. La modification morphologique ressemble à l'anémie pernicieuse, mais n'est pas causée par une carence en vitamine B12 ou en acide folique. La macrocytose peut masquer le développement occasionnel d'une carence en acide folique; il est donc recommandé de procéder régulièrement à la détermination du niveau d'acide folique dans le sérum.
- +L'hydroxycarbamide peut réduire la clairance plasmatique ainsi que l'assimilation du fer par les érythrocytes. Cependant, elle ne semble pas modifier la durée de survie des globules rouges.
- +Les patients ayant suivi une radiothérapie dans le passé peuvent subir une exacerbation d'un érythème post-radiothérapie si Litalir est administré.
- +Des cas de pancréatites (fatales ou non-fatales) ont été signalés chez des patients infectés par le VIH lors d'un traitement par hydroxycarbamide et didanosine, associé ou non à de la stavudine. Lors de la phase suivant la mise sur le marché, des cas d'hépatotoxicité et d'insuffisance hépatique fatales ont été signalés chez des patients atteints par le VIH ayant reçu de l'hydroxyurée ainsi qu'un traitement antirétroviral; la plupart des décès ont été observés chez des patients ayant reçu le traitement associant l'hydroxyurée/la didanosine/la stavudine. C'est pourquoi cette association doit être évitée. Des neuropathies périphériques (graves dans certains cas) ont été signalées chez des patients infectés par le VIH simultanément traités par hydroxycarbamide ainsi que par des médicaments antirétroviraux tels que la didanosine, associée ou non à de la stavudine (voir «Effets indésirables»).
- +Des cas de cancers de la peau ont été signalés chez des patients sous traitement de longue durée. Les patients doivent donc être informés qu'ils ne doivent pas exposer leur peau au soleil et qu'ils doivent rechercher activement toute altération. Les consultations médicales de routine doivent être l'occasion d'un dépistage des tumeurs malignes secondaires.
- +Litalir doit être employé avec précaution chez les patients présentant une insuffisance rénale (voir «Posologie/Mode d’emploi, Posologies spéciales, Insuffisance rénale»).
- +Lors de l'utilisation simultanée de Litalir et de vaccins vivants, il existe un risque élevé de maladie vaccinale systémique mortelle. La réaction par anticorps au vaccin du patient peut être diminuée grâce au Litalir. Les vaccins vivants ne sont pas recommandés pour les patients immunodéprimés. L'utilisation de vaccins vivants est à éviter et conseil doit être pris auprès d'un spécialiste.
- +Lors de l'utilisation simultanée d'hydroxycarbamide et d'autres médicaments myélosupresseurs ou une radiothérapie, il existe un risque élevé de dépression de la moelle osseuse ou d'autre effet indésirable.
-Les femmes chez lesquelles une grossesse pourrait survenir au cours du traitement par Litalir doivent appliquer une méthode contraceptive fiable. L'hydroxycarbamide présentant un risque mutagène potentiel, les hommes en âge de procréer doivent eux aussi veiller à prendre des mesures contraceptives adéquates dans le cadre d'un traitement par cette substance.
- +Les femmes chez lesquelles une grossesse pourrait survenir doivent appliquer une méthode contraceptive fiable pendant le traitement par Litalir. Étant donné que l'hydroxycarbamide pourrait être potentiellement mutagène, dans le cadre d'un traitement par cette substance, les hommes en âge de procréer doivent également appliquer des méthodes contraceptives sûres, et ce, pendant et au moins un an après la thérapie.
- +Fertilité: Des cas d'azoospermie ou d'oligospermie partiellement réversibles ont été observés chez les hommes. Les patients masculins doivent être informés des possibilités de conservation des gamètes avant le début du traitement.
-Néoplasmes
-Leucémie secondaire et cancer de la peau sous traitement à long terme.
-Sang
-Fréquents: leucopénie, anémie macrocytaire.
-Occasionnels: thrombocytopénie, vitesse de sédimentation sanguine anormale.
-Système nerveux
-Rare: fatigue lors d'un dosage élevé.
-Très rares: céphalées, vertige, somnolence, confusion, hallucination, convulsions.
-Système respiratoire, système immunitaire
-Rares: alvéolite allergique.
-Troubles gastro-intestinaux
-Fréquents: stomatites, anorexie, nausées, vomissements, diarrhée, constipation. Ces effets indésirables n'exigent que très rarement un arrêt du traitement.
-Foie
-Occasionnels: concentrations accrues des enzymes hépatiques.
-Peau
-Fréquents: chute des cheveux, lésions de la peau et des muqueuses (par exemple ulcères, exanthème maculo-papuleux, érythème périphérique et érythème de la face) n'exigeant que très rarement un arrêt du traitement.
-Très rares: modifications de la peau rappelant une dermatomyosite, hyperpigmentation, atrophie de la peau et des ongles, desquamation, ulcérations vasculaires, gangrène.
-Reins et voies urinaires
-Fréquents: troubles mictionnels n'exigeant que très rarement un arrêt du traitement.
-Occasionnels: trouble passager de la fonction rénale tubulaire, avec augmentation des taux sanguins d'acide urique, d'urée et de créatinine.
-Rare: dysurie.
-Troubles généraux
-Occasionnels: fièvre, frissons, malaise, asthénie.
- +On appliquera les définitions de fréquence suivantes:
- +Très fréquent >1/10; fréquent >1/100, <1/10; occasionnel >1/1000, <1/100; rare >1/10'000, <1/1000; très rare <1/10'000.
- +Infections et maladies parasitaires
- +Rare: Gangrène.
- +Néoplasmes bénins, malins et non-spécifiques (incluant kystes et polypes)
- +Fréquent: Cancer de la peau lors d'un traitement de longue durée.
- +Fréquence non estimable à partir des données disponibles: Leucémie secondaire.
- +Affections hématologiques et du système lymphatique
- +Très fréquent: Leucopénie (36%), thrombocytopénie (17%), anémie (22%).
- +Fréquent: Insuffisance médullaire.
- +Rare: Réduction du nombre de lymphocytes CD4.
- +Troubles du métabolisme et de la nutrition
- +Très fréquent: Anorexie (33%).
- +Rare: Syndrome de lyse tumorale.
- +Affections psychiatriques
- +Fréquent: Hallucinations, confusion.
- +Affections du système nerveux
- +Fréquent: Convulsions, vertiges, neuropathies périphériques, somnolences, céphalées.
- +Affection des voies respiratoires, de la cage thoracique et du médiastin
- +Fréquent: Fibrose pulmonaire, infiltration pulmonaire, dyspnée.
- +Affections gastro-intestinales
- +Très fréquent: Stomatites (23%), nausées (32%), vomissements (36%), diarrhées (22%), constipations (16%), maux d'estomac (24%), mucosites (49%), dyspepsies (25%).
- +Fréquent: Pancréatite1.
- +Affections hépatiques et de la vésicule biliaire
- +Fréquent: Hépatotoxicité1, concentrations accrues des enzymes hépatiques, cholestase, hépatite.
- +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
- +Très fréquent: Alopécie (23%) et hyperpigmentation (12%).
- +Fréquent: éruption maculo-papuleuse, ulcères cutanés, érythème et affection des ongles.
- +Rare: Inflammation des vaisseaux cutanés, dermatomyosite, éruption papuleuse, décollement de la peau, atrophie de la peau et des ongles.
- +Affections rénales et des voies urinaires
- +Très fréquent: Augmentation des taux sanguins de créatinine (13%) et d'acide urique (34%).
- +Fréquent: Augmentation des taux sanguins d'urée.
- +Rare: Dysurie.
- +Affections courantes
- +Très fréquent: Fièvre (19%), frissons (10%), malaises (30%), asthénies (37%).
- +Affections des organes sexuels et des glandes mammaires
- +Très fréquent: Oligospermie (12%).
- +Fréquent: Azoospermie.
- +1 Signalements de pancréatite et d'hépatotoxicité chez des patients infectés par le VIH ayant reçu de l'hydroxycarbamide associée à des médicaments antirétroviraux, notamment didanosine et stavudine.
-Gélules de 500 mg: 100 A
- +Gélules de 500 mg: 100 (A)
-Avril 2014.
- +Octobre 2015.
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