82 Changements de l'information professionelle Yaldigo 400 mg |
-Mesalazinum (acide 5-aminosalicylique = 5-ASA).
- +Mesalazinum (acide 5-aminosalicylique = 5-ASA)
-Graisses solides.
- +Cellulosum microcristallinum, glyceroli monostearas(40-55), hypromellosum, carboxymethylamylum natricum A (corresp. natrium max. 2.268 mg), silica colloidalis, magnesii stearas, maydis amylum, triethylis citras, acidi methacrylici et methacryclatis polymerisatum (1:2), ferrum oxydatum flavum et rubrum (E 172), macrogolum 6000, polysorbatum 80, kalii dihydrogenophosphas.
-Yaldigo suppositoires 500 mg
-Traitement des poussées aiguës de proctite ulcéreuse (jusqu’à 20 cm de l’anus).
-Peut également être utilisé pour le traitement des poussées aiguës ou la prévention des récidives de colite ulcéreuse dans la zone recto-sigmoïdienne ou en cas de complications inflammatoires douloureuses des hémorroïdes comme anite, cryptite, papillite anale et rhagades.
-Yaldigo suppositoires 1 g
-Traitement des poussées aiguës dans les cas légers à modérés de colite ulcéreuse au niveau du rectum (Proctitis ulcerosa).
- +Traitement des poussées aiguës et prévention des récidives de colite ulcéreuse.
-Colite ulcéreuse (recto-sigmoïdite et proctite).
-Adultes
- +Colite ulcéreuse
- +Adultes et patients âgés (plus de 65 ans)
- +La dose doit être adaptée à la sévérité de la maladie.
-Poussées aiguës: 1 supp. Yaldigo 500 mg 3x par jour (matin, midi et soir) ou 1 supp. Yaldigo 1 g par jour. Le supp. Yaldigo 1 g devrait être introduit de préférence avant le coucher.
- +Poussées aiguës: 2 comprimés gastro-résistants Yaldigo à 1600 mg à prendre à jeun en une seule prise.
- +Dans les tableaux cliniques particulièrement sévères et dans les cas de résistance au traitement, la dose journalière peut être portée à 3 comprimés gastro-résistants à 1600 mg.
- +Lorsque la rémission est atteinte, la dose peut être progressivement réduite à la posologie utilisée pour la prévention des récidives.
-Prévention des récidives: un traitement au long cours est indiqué pendant l’intervalle asymptomatique pour prévenir les récidives, 1 supp. Yaldigo 500 mg 2x par jour (matin et soir).
-Le traitement au long cours par Yaldigo doit être suivi scrupuleusement également dans la phase de prévention des récidives.
-Si une ou plusieurs doses ont été oubliées, le patient doit prendre la dose suivante comme à l’ordinaire.
-Complications inflammatoires douloureuses des hémorroïdes
-1 supp. Yaldigo 500 mg matin et soir pendant la phase aiguë. Une fois les symptômes aigus disparus, continuer les suppositoires pendant au moins 1 semaine.
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- +Prévention des récidives: un traitement à long terme est indiqué pendant l’intervalle asymptomatique pour prévenir les récidives, soit 1-2 comprimés gastrorésistants Yaldigo à 1600 mg à prendre à jeun en une seule prise.
- +Le traitement à long terme par Yaldigo doit être suivi scrupuleusement également dans la phase de prévention des récidives.
-La posologie indiquée pour les adultes peut être administrée, sauf en cas d’altération de la fonction hépatique et rénale sévère (voir «Mises en garde et précautions»). Aucune étude n’a été effectuée auprès de patients âgés.
- +Aucune étude n’a été effectuée auprès de patients âgés.
-L’utilisation et la sécurité de ce médicament n’ont pas été suffisamment étudiées chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans.
- +L’utilisation et la sécurité (d’emploi) de ce médicament n’ont pas été suffisamment étudiées chez l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans.
-Introduire le suppositoire profondément dans l’anus après une défécation.
-Yaldigo 1 g devrait être introduit de préférence avant le coucher.
-Durée du traitement
-Le médecin détermine la durée du traitement.
- +Les comprimés gastro-résistants sont destinés au traitement oral et doivent être avalés entiers. Ils ne doivent en aucun cas être mâchés, divisés ou écrasés et se prennent si possible à jeun, avec un verre de liquide.
- +Si une ou plusieurs doses ont été oubliées, le patient doit prendre la prochaine dose comme à l’ordinaire.
-Troubles sévères de la fonction rénale (DFG <30 ml/min/1,73 m2).
-Enfants de moins de 2 ans.
- +Troubles sévères de la fonction rénale (DFG <30 ml/min/1,73m2).
- +Enfants de moins de 12 ans.
-Des analyses de sang (numération différentielle, paramètres de la fonction hépatique tels qu’ALAT et ASAT, créatinine sérique) et des analyses d’urine (bandelettes) doivent être effectuées avant et pendant le traitement selon l’appréciation du médecin. À titre d’orientation, on recommande des contrôles de suivi 14 jours après le début du traitement ainsi qu’à intervalles de 4 semaines pendant les 12 semaines suivantes. Si les résultats sont normaux, il est recommandé de réaliser des examens de contrôle tous les 3 mois. L’apparition de signes pathologiques supplémentaires exige un examen de contrôle immédiat.
- +Des analyses de sang (numération différentielle, paramètres de la fonction hépatique tels qu’ALAT et ASAT, créatinine sérique) et analyses d’urine (bandelettes) doivent être effectuées avant et pendant le traitement selon l’appréciation du médecin. À titre d’orientation, on recommande des contrôles de suivi 14 jours après le début du traitement ainsi qu’à intervalles de 4 semaines pendant les 12 semaines suivantes. Si les résultats sont normaux, il est recommandé de réaliser des examens de contrôle tous les 3 mois. L’apparition de signes pathologiques supplémentaires exige un examen de contrôle immédiat.
-La prudence est de mise chez les patients présentant une élévation de l’urémie ou de la protéinurie. La possibilité d’une lésion rénale induite par la mésalazine doit être prise en considération chez les patients développant des troubles de la fonction rénale pendant le traitement.
-En cas de survenue de troubles de la fonction rénale, le traitement par Yaldigo doit aussitôt être arrêté et les patients doivent immédiatement consulter un médecin.
- +Yaldigo ne doit pas être utilisé chez des patients présentant des troubles de la fonction rénale. La possibilité d’une lésion rénale induite par la mésalazine doit être prise en considération chez les patients développant des troubles de la fonction rénale pendant le traitement et le traitement par Yaldigo doit aussitôt être arrêté. La fonction rénale doit être surveillée avant et pendant le traitement par Yaldigo.
-Des cas de néphrolithiase ont été signalés à la suite de l’utilisation de la mésalazine, notamment des calculs avec une teneur en mésalazine atteignant 100%. Il est recommandé d’assurer un apport liquidien suffisant pendant le traitement.
- +Des cas de néphrolithiase ont été signalés à la suite de l’utilisation de la mésalazine, notamment des calculs avec une teneur en mésalazine atteignant 100 %. Il est recommandé d’assurer un apport liquidien suffisant pendant le traitement.
-Des réactions d’hypersensibilité cardiaque (myocardite et péricardite) induites par la mésalazine ont rarement été rapportées avec Yaldigo. Yaldigo ne doit pas être administré en cas d’antécédents connus d’hypersensibilité cardiaque induite par la mésalazine. La prudence est de mise chez les patients ayant présenté par le passé une myocardite ou une péricardite d’origine allergique, quelle qu’en soit la cause.
- +Des réactions d’hypersensibilité cardiaque (myocardite et péricardite) induites par la mésalazine ont rarement été rapportées avec Yaldigo. Yaldigo ne doit pas être administré en cas d’antécédents connus d’hypersensibilité cardiaque à la mésalazine. La prudence est de mise chez les patients ayant présenté par le passé une myocardite ou une péricardite d’origine allergique, quelle qu’en soit la cause.
-En cas d’hypersensibilité connue à la sulfasalazine, le traitement par Yaldigo ne doit être entrepris que sous surveillance médicale attentive. En cas de réactions d’intolérance aiguës, p. ex. crampes, douleurs abdominales, fièvre, fortes céphalées ou éruption cutanée, le traitement doit être interrompu immédiatement.
- +En cas d’hypersensibilité connue à la sulfasalazine, le traitement par Yaldigo ne doit être entrepris que sous surveillance médicale attentive. En cas de réactions d’intolérance aiguës, par exemple crampes, douleurs abdominales, fièvre, fortes céphalées ou éruption cutanée, le traitement doit être interrompu immédiatement.
-Théoriquement, le traitement doit être instauré avec prudence en cas de diagnostic d’ulcères gastriques ou intestinaux.
-Effets cutanés graves
-Des réactions indésirables cutanées graves induites par le médicament (Severe cutaneous adverse reactions, SCAR), dont une réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS), le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et la nécrolyse épidermique toxique (NET), ont été signalées dans le cadre de traitements par la mésalazine.
- +Théoriquement, le traitement doit être instauré avec prudence en cas de diagnostic d’ulcères gastro-intestinaux.
- +Réactions indésirables cutanées graves
- +Des réactions indésirables cutanées graves (SCAR), dont une réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS), le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et la nécrolyse épidermique toxique (NET), ont été signalées dans le cadre de traitements par la mésalazine.
-La sécurité et l’efficacité de Yaldigo n’ont pas été suffisamment étudiées chez les enfants et les adolescents (voir «Posologie/Mode d’emploi»)
- +La sécurité (d’emploi) et l’efficacité de Yaldigo n’ont pas été suffisamment étudiées chez l’enfant et l’adolescent (voir «Posologie/Mode d’emploi»).
- +Excipients revêtant un intérêt particulier
- +Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par unité de prise, c’est-à-dire qu’il est presque «sans sodium».
- +Aucune étude d’interaction n’a été réalisée.
-La mésalazine peut amplifier les effets myélosuppresseurs de l’azathioprine, de la 6-mercaptopurine ou de la thioguanine. Des infections menaçant le pronostic vital peuvent survenir. Les patients doivent être étroitement surveillés à la recherche de signes d’infection et de myélosuppression. Des contrôles de l’hémogramme, notamment des leucocytes, des thrombocytes et des lymphocytes sont indiqués, particulièrement au début de ce genre de traitement associé, ainsi qu’à intervalles réguliers (toutes les semaines).
-Si le taux de leucocytes est stable au bout d’un mois, il semble adéquat de réaliser des analyses de sang tous les mois pendant les trois mois suivants, puis tous les trois mois.
-Mis à part des études d’interactions avec des antimétabolites puriques chez les adultea et les enfants, aucune autre étude d’interaction n’a été réalisée chez les adultes ou les enfants.
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- +La mésalazine peut amplifier les effets myélosuppresseurs de l’azathioprine, de la 6-mercaptopurine ou de la thioguanine. Des infections potentiellement fatales peuvent survenir. Les patients doivent être étroitement surveillés à la recherche de signes d’infection et de myélosuppression. Des contrôles de l’hémogramme, notamment des leucocytes, des thrombocytes et des lymphocytes sont indiqués, particulièrement au début de ce genre de traitement associé, ainsi qu’à intervalles réguliers (toutes les semaines).
- +Si le taux de leucocytes est stable au bout d’un mois, il semble adéquat de réaliser des examens de sang tous les mois pendant les trois mois suivants, puis tous les trois mois.
-Il n’existe pas de données suffisantes concernant l’emploi de Yaldigo chez la femme enceinte. Les observations concernant un nombre limité de femmes enceintes exposées à la mésalazine (627) n’ont cependant révélé aucun effet nuisible sur la grossesse ou la santé du fœtus/nouveau-né. On ne dispose pas d’autres données épidémiologiques pertinentes actuellement. Dans un cas isolé, l’utilisation au long cours d’une dose élevée de mésalazine (2 à 4 g par voie orale) pendant la grossesse a été associée à une défaillance rénale du nouveau-né.
-Les expérimentations animales avec administration orale de mésalazine ne révèlent pas de toxicité directe ou indirecte ayant une incidence sur la grossesse, le développement embryo-fœtal, l’accouchement ou le développement postnatal. Yaldigo doit être utilisé pendant la grossesse uniquement si le bénéfice attendu est supérieur au risque potentiel.
- +Il n’existe pas de données suffisantes concernant l’emploi de Yaldigo chez la femme enceinte. Les observations concernant un nombre limité de femmes enceintes exposées à la mésalazine n’ont cependant révélé aucun effet nuisible sur la grossesse ou la santé du fœtus/nouveau-né. On ne dispose pas d’autres données épidémiologiques pertinentes jusqu’à présent. Dans un cas isolé, l’utilisation prolongée de fortes doses de mésalazine (2 à 4 g par voie orale) pendant la grossesse a été associée à une défaillance rénale du nouveau-né.
- +Les expérimentations animales avec administration orale de mésalazine ne révèlent pas de toxicité directe ou indirecte ayant une incidence sur la grossesse, le développement embryo-foetal, l’accouchement ou le développement postnatal. Yaldigo doit être utilisé pendant la grossesse uniquement si le bénéfice attendu est supérieur au risque potentiel.
-De faibles concentrations de mésalazine et de son métabolite N-acétyle ont été retrouvées dans le lait maternel humain. La significativité clinique est inconnue. Jusqu’à présent, l’expérience concernant l’utilisation chez la femme allaitante est limitée. On ne peut cependant pas exclure la possibilité de réactions d’hypersensibilité telles que des diarrhées chez le nourrisson. Yaldigo doit donc être utilisé pendant l’allaitement uniquement si le bénéfice attendu est supérieur au risque potentiel. L’allaitement doit être arrêté si le nourrisson développe des diarrhées.
- +De faibles concentrations de mésalazine et de son métabolite Nacétyl ont été retrouvées dans le lait maternel humain. La significativité clinique est inconnue. L’expérience concernant l’emploi chez la femme allaitante est limitée. On ne peut cependant pas exclure la possibilité de réactions d’hypersensibilité telles que des diarrhées chez le nourrisson. Yaldigo doit donc être utilisé pendant l’allaitement uniquement si le bénéfice attendu est supérieur au risque potentiel. L’allaitement doit être arrêté si le nourrisson développe des diarrhées.
-Des réactions allergiques touchant le cœur, les poumons, le foie, les reins, le pancréas, la peau et les tissus sous-cutanés ont été rapportées. Chez les patients présentant une hypersensibilité connue à la sulfasalazine, le traitement doit être immédiatement arrêté en cas de survenue de symptômes aigus d’une intolérance, tels que crampes, douleurs abdominales, fièvre, fortes céphalées ou exanthème.
-Dans des études cliniques portant sur 248 participants, env. 3% des participants ont présenté des réactions indésirables après l’utilisation de la mésalazine 1 g en suppositoire. Les EI les plus fréquents ont été des céphalées chez env. 0,8% et des troubles gastro-intestinaux (constipation chez env. 0,8%; nausées, vomissements et douleurs abdominales chez env. 0,4% chacun).
-Des réactions indésirables cutanées graves induites par le médicament (SCAR), dont une réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS), le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et la nécrolyse épidermique toxique (NET), ont été signalées dans le cadre de traitements par la mésalazine (voir «Mises en garde»).
- +Des réactions allergiques touchant le cœur, les poumons, le foie, les reins, le pancréas, la peau et les tissus souscutanés ont été rapportées. Dans le cadre du programme de développement clinique, les effets indésirables les plus fréquemment rapportés étaient les céphalées (1,7 %), l’hématurie (1,7 %), les douleurs abdominales (1,5 %), la colite ulcéreuse (1,5 %) et la protéinurie (1,5 %).
- +Le traitement doit être immédiatement arrêté en cas de survenue de symptômes aigus d’une intolérance, tels que crampes, douleurs abdominales, fièvre, fortes céphalées ou exanthème.
- +Des réactions indésirables cutanées graves (SCAR), dont le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et la nécrolyse épidermique toxique (NET), ont été signalées dans le cadre de traitements par la mésalazine (voir «Mises en garde»).
-Les effets indésirables sont rangés par classe de système d’organes de la classification MedDRA et par fréquence selon la convention suivante:
-très fréquents: ≥1/10, fréquents: ≥1/100 à <1/10, occasionnels: ≥1/1000 à <1/100, rares: ≥1/10 000 à <1/1000, très rares: <1/10 000, fréquence inconnue (ne peut être estimée sur la base des informations disponibles).
- +Les effets indésirables sont rangés par classe de système d’organes de la classification MedDRA et par fréquence selon la convention suivante :
- +très fréquents: ≥1/10, fréquents: ≥1/100 à <1/10, occasionnels: ≥1/1000 à <1/100, rares: ≥1/10°000 à <1/1000, très rares: <1/10°000, fréquence inconnue (ne peut être estimée sur la base des informations disponibles).
-Très rares: réactions d’hypersensibilité telles qu’exanthème allergique, fièvre d’origine médicamenteuse, syndrome du lupus érythémateux, pancolite.
- +Très rares: réactions d’hypersensibilité telles qu’exanthème allergique, fièvre d’origine médicamenteuse, syndrome lupique, pancolite.
-Fréquence inconnue: Hypertension intracrânienne idiopathique (voir la rubrique «Mises en garde et précautions»)
- +Fréquence inconnue: Hypertension intracrânienne idiopathique (voir «Mises en garde et précautions»)
-Rares: photosensibilité: des réactions plus sévères ont été signalées chez des patients ayant des affections cutanées préexistantes telles qu’une dermatite atopique et un eczéma atopique.
- +Rares: photosensibilité. Des réactions plus sévères ont été signalées chez des patients ayant des affections cutanées préexistantes telles qu’une dermatite atopique et un eczéma atopique.
-Très rares: trouble de la fonction rénale, y compris néphrite interstitielle aiguë et chronique et insuffisance rénale, syndrome néphrotique, défaillance rénale éventuellement réversible si le traitement est interrompu rapidement.
-Fréquence inconnue: néphrolithiase*
-*Pour de plus amples informations, voir la rubrique «Mises en garde et précautions».
- +Très rares: troubles de la fonction rénale, y compris néphrite interstitielle aiguë et chronique, insuffisance rénale, syndrome néphrotique, défaillance rénale éventuellement réversible si le traitement est interrompu rapidement.
- +Fréquence inconnue : néphrolithiase*
- +*Voir la rubrique «Mises en garde et précautions».
-Fréquents: fièvre.
-Occasionnels: douleurs thoraciques.
-Fréquence inconnue: intolérance à la mésalazine, avec taux accru de protéine C-réactive et/ou exacerbation de la maladie. Réaction locale.
- +Occasionnels: fièvre, douleurs thoraciques.
- +Fréquence inconnue: intolérance à la mésalazine, avec taux accru de protéine C-réactive et/ou exacerbation de la maladie.
-Un taux indéterminé des effets secondaires susmentionnés est probablement dû plutôt à l’affection inflammatoire chronique de l’intestin sous-jacente qu’au traitement par Yaldigo. Cela vaut particulièrement pour les effets indésirables gastro-intestinaux et l’arthralgie.
-Chez les patients développant un trouble de la fonction rénale au cours du traitement, il faut penser à une néphrotoxicité induite par la mésalazine, susceptible d’être réversible à l’arrêt du traitement.
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- +Un taux indéterminé des effets indésirables susmentionnés est probablement dû plutôt à l’affection inflammatoire chronique de l’intestin sous-jacente qu’au traitement par Yaldigo. Cela vaut particulièrement pour les effets indésirables gastro-intestinaux et l’arthralgie.
-L’administration concomitante d’azathioprine, de 6-MP ou de thioguanine peut renforcer l’effet myélosuppresseur et provoquer ainsi une leucopénie.
- +L’administration simultanée d’azathioprine, de 6-MP ou de thioguanine peut renforcer l’effet myélosuppresseur et provoquer ainsi une leucopénie.
- +d) Population pédiatrique
- +L’expérience acquise concernant la sécurité de l’utilisation de Yaldigo chez l’enfant et l’adolescent est limitée. On suppose que les organes cibles affectés par les effets indésirables potentiels chez l’enfant et l’adolescent sont les mêmes que chez l’adulte (cœur, poumons, foie, reins, pancréas, peau, tissu sous-cutané).
- +
-Il existe peu de données concernant le surdosage (p. ex. tentative de suicide avec une forte dose orale de mésalazine). Elles ne suggèrent aucune toxicité rénale ou hépatique. On ne connaît pas d’antidote spécifique. Il convient de procéder à un traitement symptomatique et de soutien.
- +Signes et symptômes
- +La mésalazine est un aminosalicylate. Les signes d’une toxicité aux salicylates comprennent acouphènes, vertiges, céphalées, confusion, somnolence, œdème pulmonaire, déshydratation consécutive à une sudation, diarrhée et vomissements, hypoglycémie, hyperventilation, trouble électrolytique et du pH sanguin et de l’hyperthermie.
- +Traitement
- +Un traitement conventionnel de la toxicité aux salicylates peut être bénéfique en cas de surdosage aigu. L’hypoglycémie et les troubles hydroélectrolytiques doivent être corrigés en administrant un traitement adapté. Une fonction rénale adéquate doit être maintenue.
-La mésalazine inhibe la migration des macrophages intestinaux stimulée par les LTB4. En raison de la migration limitée des macrophages dans les zones enflammées, la mésalazine peut réduire l’inflammation intestinale. La production de leucotriènes pro-inflammatoires (LTB4, 5-HETE) est ainsi inhibée dans les macrophages de la paroi intestinale. L’activation du récepteur PPAR-γ provoquée par la mésalazine a récemment été démontrée et celle-ci s’oppose à une activation nucléaire de réactions inflammatoires de l’intestin.
- +La mésalazine inhibe la migration des macrophages intestinaux stimulée par les LTB4. En raison de la migration limitée des macrophages dans les zones enflammées, la mésalazine peut réduire l’inflammation intestinale. La production de leucotriènes pro-inflammatoires (LTB4, 5-HETE) est ainsi inhibée dans les macrophages de la paroi intestinale. L’activation du récepteur PPAR-γ provoquée par la mésalazine a récemment été montrée et celle-ci s’oppose à une activation nucléaire de réactions inflammatoires de l’intestin.
-L’efficacité clinique et la sécurité de la mésalazine 1 g en suppositoire ont été évaluées dans une étude multicentrique de phase III. Cette étude a inclus 403 patients présentant une proctite ulcéreuse légère à modérée confirmée par endoscopie et histologie. Au début, l’indice moyen d’activité de la maladie (DAI) était de 6,2 ± 1,5 (fourchette: 3-10). Les patients ont été randomisés dans l’un des groupes de traitement suivants: traitement avec un suppositoire de mésalazine de 1 g (1 g une fois par jour (OD)) ou traitement avec 3 suppositoires de 0,5 g de mésalazine (trois fois 0,5 g par jour). La durée du traitement était de 6 semaines. Le critère d’évaluation principal de l’étude était la rémission clinique définie comme un DAI < 4 à la dernière visite de l’étude ou à la sortie de l’étude. Lors de la dernière analyse per protocole, 87,9% des patients du groupe mésalazine 1 g suppositoire OD et 90,7% des patients ayant reçu trois suppositoires de 0,5 g de mésalazine ont obtenu une rémission clinique (analyse en intention de traiter: groupe mésalazine 1 g suppositoire OD: 84,0%; groupe ayant reçu trois suppositoires de 0,5 g de mésalazine: 84,7%). La diminution moyenne du DAI au cours de l’étude a été de 4,7 dans les deux groupes de traitement. Aucun effet secondaire grave n’a été associé au médicament à l’étude..
- +Le traitement aigu de la colite ulcéreuse (score Mayo ≥ 5) a été évalué dans le cadre d’une étude de non-infériorité, randomisée, multicentrique, réalisée en double aveugle et contrôlée contre traitement actif incluant 817 patients qui avaient reçu pendant 8 semaines 3,2 g de mésalazine par jour. À la semaine 8, 22,4 % des patients traités par Yaldigo 1600 mg conformément au protocole et 24,6 % des patients traités par Yaldigo ont obtenu une rémission à la fois clinique et endoscopique (critère de jugement principal). La différence entre les deux groupes était de 2,2 % (intervalle de confiance à 95 %: - 8,1 % à 3,8 %). Sur la base d’une limite de non-infériorité prédéfinie de – 10 %, Yaldigo 1600 mg administré une fois par jour est considéré comme non inférieur concernant l’obtention de la rémission clinique et endoscopique en comparaison avec Yaldigo 400 mg administré deux fois par jour. Une partie des critères d’évaluation secondaires était en dehors de la limite de non-infériorité prédéfinie.
- +Globalement 10,3 % des patients traités par Yaldigo 1600 mg et 9,8 % des patients traités par Yaldigo 400 mg ont présenté des effets indésirables. L’incidence des effets indésirables graves (EIG) dans les deux groupes de traitement était de 2,0 % versus 1,7 %. La prévention des récidives de la colite ulcéreuse a été étudiée chez 727 patients dans le cadre d’une étude d’extension en ouvert de l’étude portant sur le traitement des poussées aiguës. Une dose journalière de 4,8 g a été administrée à 243 patients au total, chez lesquels aucun effet du traitement n’avait été observé à la semaine 8, pendant 8 semaines supplémentaires dans le cadre de l’étude d’extension en ouvert. La durée de l’étude d’extension en ouvert était de 26 semaines.
- +Les patients en rémission clinique et endoscopique (202) avaient reçu 1,6 g/jour alors que les patients ayant répondu au traitement (274), continuaient de recevoir 3,2 g/jour. Les patients qui après 8 semaines n’avaient pas répondu au traitement et qui après 8 semaines supplémentaires avaient répondu à une dose journalière de 4,8 g de Yaldigo 1600 mg (199) ont poursuivi le traitement pendant 22 semaines supplémentaires à une posologie de 4,8 g. À la semaine 38, 70,3 % (142/202) traités à la posologie de 1,6 g/jour sont restés en rémission. 33,9 % (93/274) et 30,7 % (61/199) des patients dans les groupes posologiques 3,2 g/jour et 4,8 g/jour ont obtenu un peu plus tard une rémission clinique. La survenue d’effets indésirables graves (EIG) dans le cadre de l’étude d’extension en ouvert était peu importante et sans lien avec la posologie journalière, uniquement 5,0 % (10/202), 4,4 % (12/274) et 1,5 % (3/199) des patients traités aux posologies 1,6, 3,2 et 4,8 g/jour présentaient des effets indésirables.
-Informations générales sur la mésalazine:
-La résorption de la mésalazine est maximale au niveau des régions intestinales proximales et la plus faible au niveau des régions distales. Administré sous forme de suppositoires, l’acide 5-aminosalicylique est libéré dans le côlon distal et dans le rectum, où il déploie une action locale au site de l’affection. Seule une faible proportion du principe actif contenu dans les suppositoires – environ 10 à 15%, selon la vitesse du passage et le degré de l'inflammation de la muqueuse – est résorbée. La plus grande partie du principe actif non résorbé est éliminée directement dans les selles.
- +Les comprimés Yaldigo 1600 mg sont des comprimés à libération modifiée de mésalazine. Le principe actif est libéré seulement à partir d’un pH 7, à savoir dans l’iléon terminal et le côlon. Sur la base des données de détection dans l’urine pendant 60 h, environ 31 % d’une dose orale (administrée à jeun) sont absorbés.
- +L’administration unique à jeun d’un comprimé Yaldigo à 1600 mg à des volontaires sains s’est traduite par une augmentation d’un facteur de 1,5 de la Cmax de mésalazine et de l’ASC en comparaison avec des sujets après une prise de nourriture.
-La distribution de la mésalazine dans le corps humain n’est pas entièrement élucidée. Chez l’animal, la mésalazine administrée par voie orale ou par voie IV passe dans les reins. Lorsqu’une suspension de mésalazine est administrée à un adulte par voie rectale, la substance passe du rectum dans le côlon. Le volume de distribution (Vd) de la mésalazine chez l’adulte est de 0,2 l/kg environ. In vitro, 42% de la mésalazine et 78% de son métabolite acétylé sont liés aux protéines plasmatiques. Lors d’une administration orale de sulfasalazine (un précurseur de la mésalazine), aussi bien la mésalazine que l’acide N-acétyl-5-aminosalicylique passent la barrière placentaire. Toutefois, les concentrations de mésalazine dans le cordon ombilical et dans le liquide amniotique sont très faibles. On ignore si la mésalazine administrée par voie rectale passe la barrière placentaire.
-De faibles concentrations de mésalazine se retrouvent dans le lait maternel après administration de mésalazine ou de sulfasalazine; toutefois, un métabolite acétylé y est présent en concentrations plus élevées.
- +Environ 43 % de la mésalazine et environ 79 % de ses métabolites Nacétyl sont liés aux protéines plasmatiques. Environ 75 % de la dose administrée restent dans la lumière intestinale et dans la muqueuse intestinale. Le volume de distribution apparent moyen (Vdw) est de 12,1 L/kg. Dans le lait maternel humain, de faibles concentrations de mésalazine et de ses métabolites Nacétyl ont été détectées. La portée clinique de ce phénomène est inconnue.
-Une transformation de la mésalazine en son dérivé pharmacologiquement inactif, l’acide N-acétyl-5-aminosalicylique (N-Ac-5-ASA), s’effectue de façon présystémique dans la muqueuse intestinale ainsi que dans le foie. L’acétylation semble indépendante du phénotype acétylateur du patient. Une certaine proportion de mésalazine est également acétylée par les bactéries du côlon. La liaison aux protéines de la mésalazine est de 42%, celle du N-Ac-5-ASA de 78%.
- +Dès son passage dans la muqueuse intestinale, la mésalazine est métabolisée en Nacétylmésalazine de façon présystémique. Une partie de la mésalazine libre est N-acétylée dans le foie ainsi que par des bactéries intestinales. Sur la base des données concernant l’élimination urinaire, la dose absorbée est éliminée à > 95 % sous forme de métabolites.
-Après administration orale ou rectale, les demi-vies d'élimination (t½) de la mésalazine et de son métabolite principal l’acide N-acétyl-5-aminosalicylique sont de 0,5 à 1,5 h pour la mésalazine et de 5 à 10 h pour son métabolite. Après administration orale, env. 20% de la dose administrée sont excrétés dans les urines, principalement sous forme d’acide N-acétyl-5-aminosalicylique. Lors de l’administration rectale d’une suspension de mésalazine, le principe actif et son métabolite l’acide N-acétyl-5-aminosalicylique sont principalement excrétés dans les selles. Le métabolite acétylé résorbé est rapidement éliminé par les reins dans l’urine (90% en 24 h). La fraction non résorbée, qui représente la majeure partie du principe actif, est excrétée dans les selles. On ne dispose pas de données sur la clairance rénale de la mésalazine. En cas d’administration orale de mésalazine à des patients en bon état de santé, la clairance rénale de l’acide N-acétyl-5-aminosalicylique est d’env. 2,8 à 4,3 ml/min par kg (valeurs limites: entre 1 et 6,5 ml/min par kg). La clairance rénale de ce métabolite peut être diminuée en présence de colite ulcéreuse ou de maladie de Crohn.
-Informations spécifiques sur les suppositoires de 1 g de mésalazine
-Absorption
-Après administration unique de 1 g de mésalazine sous la forme de suppositoires de 1 g de mésalazine, les concentrations plasmatiques maximales de 5-ASA étaient de 192 ± 125 ng/ml (entre 19 et 557 ng/ml) et celles du métabolite principal N-Ac-5-ASA de 400 ± 211 ng/ml (entre 57 et 1070 ng/ml). Les concentrations plasmatiques maximales de 5-ASA étaient atteintes au bout de 7,1 ± 4,9 heures (entre 0,3 et 24 heures).
-Distribution
-Des essais scintigraphiques avec des suppositoires de 500 mg de mésalazine radiomarqués au technétium ont révélé que la distribution maximale des suppositoires fondus à la température du corps est atteinte au bout de 2 à 3 heures et se limite essentiellement au rectum et au rectosigmoïde. Les suppositoires de 1 g de mésalazine sont donc exclusivement appropriés pour le traitement d’une proctite (colite ulcéreuse au niveau du rectum).
-Élimination
-Après administration unique de suppositoires de 1 g de mésalazine, env. 14% de la dose de 5-ASA ont été retrouvés (en l’espace de 48 heures) dans les urines.
-Cinétique pour certains groupes de patients
-La cinétique pour certains groupes de patients (p. ex. insuffisance hépatique et rénale, polymorphismes génétiques) n’a pas été étudiée.
- +La mésalazine est éliminée principalement par voie rénale et par les fèces sous forme de mésalazine et de N-acétyl-5-aminosalicylique. En l’espace de 60 heures, environ 23 % (après une prise de nourriture) et 31 % (état à jeun) de la dose administrée (administration unique d’un comprimé à 1600 mg) sont détectés. La demi-vie d’élimination moyenne est de 20 h (fourchette de valeurs situées entre 5 et 77 heures).
-Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
- +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l’emballage.
-Conserver Yaldigo 500 mg supp. à température ambiante (15–25°C).
-Ne pas conserver Yaldigo 1 g supp. au-dessus de 30°C).
-Conserver dans l’emballage d’origine pour le protéger de la lumière.
- +Conserver dans l’emballage d’origine et ne pas conserver au-dessus de 30°C.
-55497 (Swissmedic).
- +53108 (Swissmedic).
-Yaldigo supp 500 mg: 20 pcs. (B)
-Yaldigo supp 500 mg: 50 pcs. (B)
-Yaldigo supp 1 g: 10 pcs. (B)
-Yaldigo supp 1 g: 30 pcs. (B)
-Yaldigo supp 1 g: 60 pcs. (B)
- +Yaldigo cpr gastro-résistants 1600 mg: 30, 60 ou 90. (B)
-Tillotts Pharma AG, 4310 Rheinfelden, Suisse.
- +Tillotts Pharma AG, CH - 4310 Rheinfelden.
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