90 Changements de l'information professionelle Sevorane |
-Sevorane devra être administré à l'aide d'un évaporateur spécialement étalonné pour l'utilisation de Sevorane de façon à pouvoir doser la concentration de façon précise. Les MAC (Concentration Alvéolaire Minimale, voir également «Propriétés/Effets, Mécanisme d’action et Pharmacodynamie»; Tableau) de Sevorane diminuent avec l'âge et la quantité ajoutée de protoxyde d'azote.
- +Sevorane devra être administré à l'aide d'un évaporateur spécialement étalonné pour l'utilisation de Sevorane de façon à pouvoir doser la concentration de façon précise. Les MAC (Concentration Alvéolaire Minimale, voir également «Propriétés/Effets, Mécanisme d'action et Pharmacodynamie»; Tableau) de Sevorane diminuent avec l'âge et la quantité ajoutée de protoxyde d'azote.
-Adultes
- +Adultes:
-Enfants
- +Enfants:
-Pour introduire l’anesthésie chez les patients sans prémédication, on peut également utiliser des concentrations allant jusqu’à 8% de sévoflurane.
- +Pour introduire l'anesthésie chez les patients sans prémédication, on peut également utiliser des concentrations allant jusqu'à 8% de sévoflurane.
-Sevorane ne devra pas être utilisé chez les patients qui présentent une hypersensibilité connue ou présumée au sévoflurane ou à d'autres anesthésiques par inhalation halogénés (p.ex. chez les patients, qui, dans leur anamnèse, ont présenté après une anesthésie contenant l’une de ces substances: troubles fonctionnels du foie, ictère, fièvre ou leucocytose [augmentation des globules blancs] ou éosinophilie de cause inconnue).
- +Sevorane ne devra pas être utilisé chez les patients qui présentent une hypersensibilité connue ou présumée au sévoflurane ou à d'autres anesthésiques par inhalation halogénés (p.ex. chez les patients, qui, dans leur anamnèse, ont présenté après une anesthésie contenant l'une de ces substances: troubles fonctionnels du foie, ictère, fièvre ou leucocytose (augmentation des globules blancs) ou éosinophilie de cause inconnue).
-La concentration en sévoflurane libérée par l’évaporateur doit être connue précisément. Les anesthésiques par inhalation se distinguent par leurs propriétés physiques, c'est la raison pour laquelle seuls des évaporateurs calibrés spécialement pour le Sevorane doivent être utilisés. L'utilisation d'anesthésiques généraux doit être adaptée à la réponse individuelle du patient.
- +La concentration en sévoflurane libérée par l'évaporateur doit être connue précisément. Les anesthésiques par inhalation se distinguent par leurs propriétés physiques, c'est la raison pour laquelle seuls des évaporateurs calibrés spécialement pour le Sevorane doivent être utilisés. L'utilisation d'anesthésiques généraux doit être adaptée à la réponse individuelle du patient.
-Sévoflurane prolonge de manière significative l’intervalle QTc. Lors de l’utilisation de sévoflurane, on n’a rapporté que très rarement jusqu’à présent des torsades de pointes, mortelles dans certains cas. Sévoflurane devrait être utilisé avec précaution chez les patients prédisposés à ces réactions, p.ex. ceux qui souffrent d’un syndrome QTc congénital long, ou en cas d’administration simultanée de médicaments susceptibles de prolonger l’intervalle QTc.
- +Sévoflurane prolonge de manière significative l'intervalle QTc. Lors de l'utilisation de sévoflurane, on n'a rapporté que très rarement jusqu'à présent des torsades de pointes, mortelles dans certains cas. Sévoflurane devrait être utilisé avec précaution chez les patients prédisposés à ces réactions, p.ex. ceux qui souffrent d'un syndrome QTc congénital long, ou en cas d'administration simultanée de médicaments susceptibles de prolonger l'intervalle QTc.
-Un cas d’hyperthermie maligne a été rapporté dans les études cliniques. En outre, il existe des rapports post-marketing d’hyperthermie maligne, dont certains d’issue fatale.
-Le traitement de l'hyperthermie maligne comporte l'arrêt du facteur déclenchant (p.ex. sévoflurane), l'administration intraveineuse de dantrolène sodique (pour de plus amples informations relatives au traitement du patient, voir l’information sur le médicament dantrolène sodique par voie IV) et le soutien des fonctions vitales. Ceci comporte des mesures visant à normaliser la température corporelle, des mesures d’assistance respiratoire et circulatoire et la lutte contre les troubles de l’équilibre électrolytique et de l’équilibre acido-basique. Une insuffisance rénale peut apparaître ultérieurement; il convient donc de contrôler la diurèse et de maintenir si possible un débit urinaire approprié.
-De rares cas post-marketing d’insuffisance hépatique ou d’hépatite postopératoire, de nature légère, modérée ou sévère, avec ou sans ictère, ont été rapportés lors de la surveillance post-marketing. En outre, les rapports post-marketing sur l’insuffisance hépatique et la nécrose hépatique sous l’utilisation d’anesthésiques forts et passagers, y compris sévoflurane, sont rares.
-À administrer avec précaution chez les patients déjà atteints de maladie du foie ou ceux qui prennent des médicaments susceptibles d’entraver la fonction hépatique.
-Selon les rapports, une exposition préalable aux anesthésiques à base d’hydrocarbures halogénés peut, surtout pendant un intervalle de ≤3 mois, augmenter les lésions hépatiques.
- +Un cas d'hyperthermie maligne a été rapporté dans les études cliniques. En outre, il existe des rapports post-marketing d'hyperthermie maligne, dont certains d'issue fatale.
- +Le traitement de l'hyperthermie maligne comporte l'arrêt du facteur déclenchant (p.ex. sévoflurane), l'administration intraveineuse de dantrolène sodique (pour de plus amples informations relatives au traitement du patient, voir l'information sur le médicament dantrolène sodique par voie IV) et le soutien des fonctions vitales. Ceci comporte des mesures visant à normaliser la température corporelle, des mesures d'assistance respiratoire et circulatoire et la lutte contre les troubles de l'équilibre électrolytique et de l'équilibre acido-basique. Une insuffisance rénale peut apparaître ultérieurement; il convient donc de contrôler la diurèse et de maintenir si possible un débit urinaire approprié.
- +De rares cas post-marketing d'insuffisance hépatique ou d'hépatite postopératoire, de nature légère, modérée ou sévère, avec ou sans ictère, ont été rapportés lors de la surveillance post-marketing. En outre, les rapports post-marketing sur l'insuffisance hépatique et la nécrose hépatique sous l'utilisation d'anesthésiques forts et passagers, y compris sévoflurane, sont rares.
- +À administrer avec précaution chez les patients déjà atteints de maladie du foie ou ceux qui prennent des médicaments susceptibles d'entraver la fonction hépatique.
- +Selon les rapports, une exposition préalable aux anesthésiques à base d'hydrocarbures halogénés peut, surtout pendant un intervalle de ≤3 mois, augmenter les lésions hépatiques.
-De rares cas de convulsions ont été rapportés en rapport avec l’utilisation de sévoflurane. Beaucoup de ces cas sont survenus chez des enfants à partir de 2 mois et des adolescents, et la majorité d’entre eux ne présentaient pas de facteurs de risque pré-disposants. La prudence est donc recommandée lors de l’utilisation de sévoflurane chez des patients pouvant présenter un risque de convulsions et chez les enfants.
- +De rares cas de convulsions ont été rapportés en rapport avec l'utilisation de sévoflurane. Beaucoup de ces cas sont survenus chez des enfants à partir de 2 mois et des adolescents, et la majorité d'entre eux ne présentaient pas de facteurs de risque pré-disposants. La prudence est donc recommandée lors de l'utilisation de sévoflurane chez des patients pouvant présenter un risque de convulsions et chez les enfants.
-L’utilisation d’anesthésiques par inhalation a été occasionnellement associée à une élévation du potassium sérique ayant entraîné chez des patients pédiatriques des troubles du rythme cardiaque et des décès post-opératoires. Les patients présentant des atteintes neuromusculaires latentes ou manifestes, en particulier une dystrophie de Duchenne, semblent être les plus exposés à ce risque. Dans la plupart de ces cas, de la succinylcholine avait également été administrée. Les patients avaient également présenté une élévation significative de la créatinine kinase et, dans quelques cas, des modifications des tests urinaires correspondant à une myoglobinurie. Malgré la similitude avec une hyperthermie maligne, aucun des patients n’a présenté de signe ni de symptôme de rigidité musculaire ni d’état hypermétabolique. Des mesures précoces et efficaces doivent être prises pour traiter l’hyperkaliémie et les arythmies résistantes et il est également recommandé de rechercher ensuite la présence d’une maladie neuromusculaire latente.
-Après contact avec les absorbeurs de CO2, le sévoflurane entraîne dans le système d’anesthésie la formation d’un produit de dégradation (composé A). Ce composé A peut avoir un effet nocif sur les reins. Les facteurs suivants peuvent se traduire par une augmentation de la concentration du composé A:
-·Techniques d’anesthésie en circuit fermé et faible débit de gaz frais.
-·Utilisation de fortes concentrations d’anesthésiques.
-·Températures plus élevées des absorbeurs.
-·Utilisation de Baralyme plutôt que de Sodalime comme absorbeur de CO2.
-·Déshydratation de l’absorbeur pour Baralyme.
-On ne connaît pas la concentration critique à partir de laquelle il faut s’attendre à des effets toxiques chez l’homme. Par mesure de précaution, il est donc préférable d’éviter les concentrations élevées du composé A. Le sévoflurane ne doit pas être administré en circuit fermé avec un apport d'air ou d'oxygène inférieur à 1 l/min. En cas d'apport faible (1-2 l/min), l'exposition au sévoflurane ne devrait normalement pas dépasser 2 heures à la CAM. La prudence est de rigueur lors de l'administration de sévoflurane à des patients présentant une insuffisance rénale (apport d'air ou d'oxygène supérieur à 2 l/min).
- +L'utilisation d'anesthésiques par inhalation a été occasionnellement associée à une élévation du potassium sérique ayant entraîné chez des patients pédiatriques des troubles du rythme cardiaque et des décès post-opératoires. Les patients présentant des atteintes neuromusculaires latentes ou manifestes, en particulier une dystrophie de Duchenne, semblent être les plus exposés à ce risque. Dans la plupart de ces cas, de la succinylcholine avait également été administrée. Les patients avaient également présenté une élévation significative de la créatinine kinase et, dans quelques cas, des modifications des tests urinaires correspondant à une myoglobinurie. Malgré la similitude avec une hyperthermie maligne, aucun des patients n'a présenté de signe ni de symptôme de rigidité musculaire ni d'état hypermétabolique. Des mesures précoces et efficaces doivent être prises pour traiter l'hyperkaliémie et les arythmies résistantes et il est également recommandé de rechercher ensuite la présence d'une maladie neuromusculaire latente.
- +Neurotoxicité pédiatrique
- +Dans les expérimentations animales publiées, l'administration pendant plus de trois heures d'anesthésiques et de sédatifs bloquant les récepteurs NMDA et/ou potentialisant l'activité du GABA augmente de manière avérée l'apoptose neuronale dans le cerveau en développement et provoque des déficits cognitifs à long terme. La signification clinique de cette observation n'est pas claire. D'après des comparaisons entre plusieurs espèces, il semblerait que la période de vulnérabilité à ces modifications corresponde à des expositions durant le troisième trimestre de la grossesse et les premiers mois de la vie, mais puisse aussi s'étendre jusqu'à l'âge de trois ans révolus chez l'être humain (voir «Propriétés/Effets», «Grossesse/Allaitement» et «Données précliniques»).
- +Composé A
- +Après contact avec les absorbeurs de CO2, le sévoflurane entraîne dans le système d'anesthésie la formation d'un produit de dégradation (composé A). Ce composé A peut avoir un effet nocif sur les reins. Les facteurs suivants peuvent se traduire par une augmentation de la concentration du composé A:
- +·Techniques d'anesthésie en circuit fermé et faible débit de gaz frais
- +·Utilisation de fortes concentrations d'anesthésiques
- +·Températures plus élevées des absorbeurs
- +·Utilisation de Baralyme® plutôt que de Sodalime® comme absorbeur de CO2
- +·Déshydratation de l'absorbeur pour Baralyme®
- +On ne connaît pas la concentration critique à partir de laquelle il faut s'attendre à des effets toxiques chez l'homme. Par mesure de précaution, il est donc préférable d'éviter les concentrations élevées du composé A. Le sévoflurane ne doit pas être administré en circuit fermé avec un apport d'air ou d'oxygène inférieur à 1 l/min. En cas d'apport faible (1-2 l/min), l'exposition au sévoflurane ne devrait normalement pas dépasser 2 heures à la CAM. La prudence est de rigueur lors de l'administration de sévoflurane à des patients présentant une insuffisance rénale (apport d'air ou d'oxygène supérieur à 2 l/min).
-La réaction exothermique qui se produit entre le sévoflurane et les absorbeurs de CO2 augmente lorsque l’absorbeur de CO2 commence à se dessécher, par exemple après une période prolongée d’écoulement de gaz sec au travers de l’absorbeur de CO2.
-Des rares cas d’extrême chaleur, de fumée et/ou d’incendie spontané dans l’appareil d’anesthésie ont été rapportés lors de l’utilisation couplée de sévoflurane et d’absorbeurs de CO2 dessiqués (en particulier ceux contenant de l’hydroxyde de potassium, comme p.ex. Baralyme). Dans ces cas, une augmentation anormalement retardée ou une diminution inattendue de la concentration de sévoflurane inspirée par rapport au réglage du vaporisateur peut être associée à un échauffement excessif de l’absorbeur de CO2.
-Une dessiccation de l’absorbeur de CO2 peut entraîner une réaction exothermique, une dégradation plus importante du sévoflurane et la formation de catabolites (voir «Propriétés/Effets»). Ceci peut par exemple avoir lieu lorsqu’un gaz sec s’écoule de manière prolongée dans l’absorbeur de CO2. Les catabolites du sévoflurane (méthanol, formaldéhyde, monoxyde de carbone et composés A, B, C et D) ont été observés dans la circulation respiratoire d’un appareil expérimental d’anesthésie en utilisant un absorbeur de CO2 et une concentration maximale de sévoflurane (8%) pendant une période prolongée (≥2 heures). Les concentrations observées de formaldéhyde dans la circulation respiratoire anesthétique (en utilisant des absorbeurs contenant de l’hydroxyde de sodium) ont été comparables aux concentrations connues pour provoquer des irritations respiratoires légères. La significativité clinique des catabolites observés dans ce modèle expérimental extrême n’est pas connue.
-Si l’on suspecte une dessiccation de l’absorbeur de CO2, celui-ci devrait être remplacé avant administration de sévoflurane.
-L’indicateur coloré de la plupart des absorbeurs de CO2 ne change pas nécessairement suite à la dessiccation. Par conséquent, l’absence de changement de couleur significatif ne doit pas être considéré comme la garantie d’une hydratation suffisante. Les absorbeurs de CO2 doivent être remplacés régulièrement, cela indépendamment de l’état de l’indicateur coloré.
-Dans certaines conditions, les acides de Lewis basés sur des oxydes de métaux tels que le fer ou l’aluminium peuvent dégrader le sévoflurane en hexafluoroisopropanol, en formaldéhyde, en fluorure d'hydrogène et en d’autres produits. Cette dégradation possible du sévoflurane est réduite à un minimum par l’eau contenue dans Sevorane. Celle-ci exerce des fonctions inhibitrices. Sevorane ne doit être utilisé qu’avec un évaporateur compatible, calibré pour le sévoflurane.
- +La réaction exothermique qui se produit entre le sévoflurane et les absorbeurs de CO2 augmente lorsque l'absorbeur de CO2 commence à se dessécher, par exemple après une période prolongée d'écoulement de gaz sec au travers de l'absorbeur de CO2.
- +Des rares cas d'extrême chaleur, de fumée et/ou d'incendie spontané dans l'appareil d'anesthésie ont été rapportés lors de l'utilisation couplée de sévoflurane et d'absorbeurs de CO2 dessiqués (en particulier ceux contenant de l'hydroxyde de potassium, comme p.ex. Baralyme®). Dans ces cas, une augmentation anormalement retardée ou une diminution inattendue de la concentration de sévoflurane inspirée par rapport au réglage du vaporisateur peut être associée à un échauffement excessif de l'absorbeur de CO2.
- +Une dessiccation de l'absorbeur de CO2 peut entraîner une réaction exothermique, une dégradation plus importante du sévoflurane et la formation de catabolites (voir «Propriétés/Effets»). Ceci peut par exemple avoir lieu lorsqu'un gaz sec s'écoule de manière prolongée dans l'absorbeur de CO2. Les catabolites du sévoflurane (méthanol, formaldéhyde, monoxyde de carbone et composés A, B, C et D) ont été observés dans la circulation respiratoire d'un appareil expérimental d'anesthésie en utilisant un absorbeur de CO2 et une concentration maximale de sévoflurane (8%) pendant une période prolongée (≥2 heures). Les concentrations observées de formaldéhyde dans la circulation respiratoire anesthétique (en utilisant des absorbeurs contenant de l'hydroxyde de sodium) ont été comparables aux concentrations connues pour provoquer des irritations respiratoires légères. La significativité clinique des catabolites observés dans ce modèle expérimental extrême n'est pas connue.
- +Si l'on suspecte une dessiccation de l'absorbeur de CO2, celui-ci devrait être remplacé avant administration de sévoflurane.
- +L'indicateur coloré de la plupart des absorbeurs de CO2 ne change pas nécessairement suite à la dessiccation. Par conséquent, l'absence de changement de couleur significatif ne doit pas être considéré comme la garantie d'une hydratation suffisante. Les absorbeurs de CO2 doivent être remplacés régulièrement, cela indépendamment de l'état de l'indicateur coloré.
- +Dans certaines conditions, les acides de Lewis basés sur des oxydes de métaux tels que le fer ou l'aluminium peuvent dégrader le sévoflurane en hexafluoroisopropanol, en formaldéhyde, en fluorure d'hydrogène et en d'autres produits. Cette dégradation possible du sévoflurane est réduite à un minimum par l'eau contenue dans Sevorane. Celle-ci exerce des fonctions inhibitrices. Sevorane ne doit être utilisé qu'avec un évaporateur compatible, calibré pour le sévoflurane.
-Inhibiteurs non sélectifs de la MAO
- +Inhibiteurs non sélectifs de la MAO:
-Les médicaments et les substances qui augmentent l’activité de l’isoenzyme CYP2E1 du cytochrome P450, tels que l’isoniazide ou l’alcool, peuvent augmenter le métabolisme du sévoflurane et entraîner une élévation significative de la concentration plasmatique de fluorure.
- +Les médicaments et les substances qui augmentent l'activité de l'isoenzyme CYP2E1 du cytochrome P450, tels que l'isoniazide ou l'alcool, peuvent augmenter le métabolisme du sévoflurane et entraîner une élévation significative de la concentration plasmatique de fluorure.
-Comme pour d'autres anesthésiques halogénés volatils, la MAC de Sevorane est réduite par une association avec le protoxyde d'azote. La MAC s'abaisse ainsi chez l'adulte environ de 50% et chez l'enfant environ de 25% (voir également «Propriétés/Effets, Mécanisme d’action et Pharmacodynamie», Tableau).
- +Comme pour d'autres anesthésiques halogénés volatils, la MAC de Sevorane est réduite par une association avec le protoxyde d'azote. La MAC s'abaisse ainsi chez l'adulte environ de 50% et chez l'enfant environ de 25% (voir également «Propriétés/Effets, Mécanisme d'action et Pharmacodynamie», Tableau).
-Comme d'autres anesthésiques par inhalation, Sevorane agit à la fois sur l'intensité et la durée des blocs neuromusculaires, provoqués par des myorelaxants non dépolarisants tels que le pancuronium, le vécuronium et l'atracurium. L'adaptation de la posologie de ces myorelaxants administrés de façon concomitante avec Sevorane est comparable à celle mise en oeuvre lors de l'administration d'isoflurane. L'effet de Sevorane et la durée du bloc neuromusculaire dépolarisant après administration de succinylcholine n’ont pas fait l'objet d'études.
- +Comme d'autres anesthésiques par inhalation, Sevorane agit à la fois sur l'intensité et la durée des blocs neuromusculaires, provoqués par des myorelaxants non dépolarisants tels que le pancuronium, le vécuronium et l'atracurium. L'adaptation de la posologie de ces myorelaxants administrés de façon concomitante avec Sevorane est comparable à celle mise en oeuvre lors de l'administration d'isoflurane. L'effet de Sevorane et la durée du bloc neuromusculaire dépolarisant après administration de succinylcholine n'ont pas fait l'objet d'études.
-La seule réaction de dégradation de Sevorane qui se produit dans les conditions cliniques est due à un contact direct avec les absorbeurs de CO2 (chaux sodée et Baralyme).
- +La seule réaction de dégradation de Sevorane qui se produit dans les conditions cliniques est due à un contact direct avec les absorbeurs de CO2 (chaux sodée et Baralyme®).
-Les études expérimentales animales utilisant des doses allant jusqu'à 1 MAC n'ont montré aucun signe en faveur d'une baisse de la fécondité ou d'anomalies chez le fœtus, liées à Sevorane. On ne dispose toutefois pas d'études contrôlées chez les femmes enceintes. Comme aucune étude contrôlée n’a été réalisée pour la femme enceinte, Sevorane ne doit pas être utilisé en cours de grossesse, sauf en cas de nécessité absolue. Une étude clinique a montré l'innocuité du Sevorane pour la mère et l'enfant lors des anesthésies pour césarienne. Il n'existe pas d'informations concernant son emploi lors des accouchements par voie basse ou pendant le travail.
-Comme d’autres anesthésiques par inhalation, le sévoflurane a des effets relaxants sur l’utérus, ce qui augmente le risque potentiel d’hémorragies utérines. La prudence est donc recommandée lors de l’utilisation du sévoflurane pendant une anesthésie en obstétrique.
- +Les études expérimentales animales utilisant des doses allant jusqu'à 1 MAC n'ont montré aucun signe en faveur d'une baisse de la fécondité ou d'anomalies chez le fœtus, liées à Sevorane. On ne dispose toutefois pas d'études contrôlées chez les femmes enceintes. Comme aucune étude contrôlée n'a été réalisée pour la femme enceinte, Sevorane ne doit pas être utilisé en cours de grossesse, sauf en cas de nécessité absolue. Des expérimentations animales publiées portant sur des anesthésiques/médicaments sédatifs rendent compte d'effets indésirables sur le développement du cerveau à un stade précoce (voir la rubrique «Données précliniques»). Une étude clinique a montré l'innocuité du Sevorane pour la mère et l'enfant lors des anesthésies pour césarienne. Il n'existe pas d'informations concernant son emploi lors des accouchements par voie basse ou pendant le travail.
- +Comme d'autres anesthésiques par inhalation, le sévoflurane a des effets relaxants sur l'utérus, ce qui augmente le risque potentiel d'hémorragies utérines. La prudence est donc recommandée lors de l'utilisation du sévoflurane pendant une anesthésie en obstétrique.
-On ignore si Sevorane ou ses métabolites passent dans le lait maternel. En raison de l'absence d'expérience documentée, les femmes ne doivent pas allaiter ou doivent jeter leur lait pendant 48 heures après l'administration de sévoflurane.
- +On ignore si sévoflurane ou ses métabolites passent dans le lait maternel. En raison de l'absence d'expérience documentée, les femmes ne doivent pas allaiter ou doivent jeter leur lait pendant 48 heures après l'administration de sévoflurane.
-Dans les essais cliniques contrôlés, les effets indésirables, rapportés à l'administration de Sevorane et des médicaments de comparaison, sont les suivants:
- +Dans les essais cliniques contrôlés, les effets indésirables, rapportés à l'administration de Sevorane et des médicaments de comparaison, sont mentionnés ci-dessous. Les effets indésirables sont décrits par systèmes d'organes et par fréquence. Les fréquences sont indiquées comme suit: très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100, <1/10), occasionnels (≥1/1'000, <1/100), rares (≥1/10'000, <1/1'000) et très rares (<1/10'000).
-Occasionnels: fluorose; les concentrations maximales de fluor inorganique sont atteintes dans les deux heures qui suivent la fin de l’anesthésie par Sevorane et reviennent au niveau préopératoire en l’espace de 48 heures. En clinique, cette augmentation des niveaux de fluor n’a pas été liée à une altération de la fonction rénale.
-Troubles psychiatriques
-Occasionnels: agitation (très fréquent chez l’enfant: 25%).
-Troubles du système nerveux
- +Occasionnels: fluorose; les concentrations maximales de fluor inorganique sont atteintes dans les deux heures qui suivent la fin de l'anesthésie par Sevorane et reviennent au niveau préopératoire en l'espace de 48 heures. En clinique, cette augmentation des niveaux de fluor n'a pas été liée à une altération de la fonction rénale.
- +Affections psychiatriques
- +Occasionnels: agitation (très fréquent chez l'enfant: 25%).
- +Affections du système nerveux
-Troubles cardiaques
- +Affections cardiaques
-Rare: troubles du rythme cardiaque chez l’enfant (voir «Mises en garde et précautions»).
-Troubles vasculaires
- +Rare: troubles du rythme cardiaque chez l'enfant (voir «Mises en garde et précautions»).
- +Affections vasculaires
-Troubles fonctionnels respiratoires, thoraciques et médiastinaux
-Très fréquent: accès de toux (11%, chez l’enfant: 19%).
- +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
- +Très fréquent: accès de toux (11%, chez l'enfant: 19%).
-Troubles gastro-intestinaux
-Très fréquent: nausées (29%, chez les patients âgés: 17%, chez l’enfant 14%), vomissements (15%, chez l’enfant 27%).
- +Affections gastro-intestinales
- +Très fréquent: nausées (29%, chez les patients âgés: 17%, chez l'enfant 14%), vomissements (15%, chez l'enfant 27%).
-Troubles généraux et accidents liés au site d’administration
- +Troubles généraux et anomalies au site d'administration
-Troubles du système immunitaire
- +Affections du système immunitaire
-En rapport avec une exposition de longue durée à des anesthésiques par inhalation, y compris sévoflurane, pour des raisons professionnelles, les rapports sur l’hypersensibilité sont rares (y compris dermite de contact, éruption cutanée transitoire, difficultés respiratoires, respiration bruyante, douleurs de poitrine, enflures du visage ou réaction anaphylactique/anaphylactoïde et même risque de choc). De telles réactions ont été également confirmées par les essais cliniques (p.ex. le test à la méthacholine).
-Troubles du système nerveux
-Convulsions (épisodes similaires à des crises épileptiques, notamment chez l’enfant et l’adolescent, voir «Mises en garde et précautions»), dystonie
-Troubles cardiaques
-Fréquent: prolongation de l’intervalle QTc.
- +En rapport avec une exposition de longue durée à des anesthésiques par inhalation, y compris sévoflurane, pour des raisons professionnelles, les rapports sur l'hypersensibilité sont rares (y compris dermite de contact, éruption cutanée transitoire, difficultés respiratoires, respiration bruyante, douleurs de poitrine, enflures du visage ou réaction anaphylactique/anaphylactoïde et même risque de choc). De telles réactions ont été également confirmées par les essais cliniques (p.ex. le test à la méthacholine).
- +Affections du système nerveux
- +Convulsions (épisodes similaires à des crises épileptiques, notamment chez l'enfant et l'adolescent, voir «Mises en garde et précautions»), dystonie.
- +Affections cardiaques
- +Fréquent: prolongation de l'intervalle QTc.
-Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux
- +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
-Troubles hépato-biliaires
-De rares cas d’insuffisance hépatique ou d’hépatite postopératoire, de nature légère, modérée ou sévère, avec ou sans ictère, ont été rapportés. De plus, des cas rares d’insuffisance hépatique et de nécrose hépatique ont été rapportés dans le cadre de la pharmacovigilance, en cas d’utilisation d’anesthésiques volatils forts, sévoflurane inclus.
-Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés
- +Affections hépatobiliaires
- +De rares cas d'insuffisance hépatique ou d'hépatite postopératoire, de nature légère, modérée ou sévère, avec ou sans ictère, ont été rapportés. De plus, des cas rares d'insuffisance hépatique et de nécrose hépatique ont été rapportés dans le cadre de la pharmacovigilance, en cas d'utilisation d'anesthésiques volatils forts, sévoflurane inclus.
- +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
-Troubles généraux et accidents liés au site d’administration
- +Troubles généraux et anomalies au site d'administration
-La dégradation chimique des anesthésiques inhalés peut être provoquée par le contact avec des absorbeurs de CO2 dans les appareils d’anesthésie. Lorsque l’utilisation se fait conformément aux instructions et avec des absorbeurs frais, la dégradation du sévoflurane est minimale et ses catabolites ne sont ni détectables ni toxiques. La dégradation du sévoflurane et la formation de catabolites qui en résulte sont favorisées par l’augmentation de la température de l’absorbeur, les absorbeurs de CO2 dessiqués (en particulier ceux contenant de l’hydroxyde de potassium, comme p.ex. Baralyme), une concentration plus forte de sévoflurane, et un apport accru en gaz frais. La dégradation alcaline du sévoflurane peut suivre deux voies. La première voie est le résultat de la scission du fluorure d’hydrogène, qui forme du pentafluoroisopropényl-fluorométhyléther (PIFE, composé A). L’autre voie de dégradation n’est suivie qu’en présence d’absorbeurs de CO2 dessiqués et entraîne la dissociation du sévoflurane en hexafluoroisopropanol (HFIP) et en formaldéhyde. Le composé HFIP est inactif et non génotoxique; il est rapidement glucuronisé et excrété. La toxicité du composé HFIP est comparable à celle du sévoflurane. Le formaldéhyde est présent au cours du processus métabolique normal. En cas de contact avec un absorbeur de CO2 très dessiqué, le formaldéhyde peut être dégradé en méthanol et en formiate. Le formiate, à des températures très élevées, peut entraîner la formation de monoxyde de carbone. La réaction du méthanol avec le composé A peut entraîner la formation du produit d’addition méthoxy, le composé B. Le composé B peut être transformé par poursuite de la scission du fluorure d’hydrogène en composés C, D et E. Avec des absorbeurs de CO2 très dessiqués, principalement ceux qui contiennent de l’hydroxyde de potassium (p.ex. Baralyme), on peut observer la formation de formaldéhyde, de méthanol, de monoxyde de carbone, de composé A et éventuellement de ses catabolites, les composés B, C et D.
- +La dégradation chimique des anesthésiques inhalés peut être provoquée par le contact avec des absorbeurs de CO2 dans les appareils d'anesthésie. Lorsque l'utilisation se fait conformément aux instructions et avec des absorbeurs frais, la dégradation du sévoflurane est minimale et ses catabolites ne sont ni détectables ni toxiques. La dégradation du sévoflurane et la formation de catabolites qui en résulte sont favorisées par l'augmentation de la température de l'absorbeur, les absorbeurs de CO2 dessiqués (en particulier ceux contenant de l'hydroxyde de potassium, comme p.ex. Baralyme®), une concentration plus forte de sévoflurane, et un apport accru en gaz frais. La dégradation alcaline du sévoflurane peut suivre deux voies. La première voie est le résultat de la scission du fluorure d'hydrogène, qui forme du pentafluoroisopropényl-fluorométhyléther (PIFE, composé A). L'autre voie de dégradation n'est suivie qu'en présence d'absorbeurs de CO2 dessiqués et entraîne la dissociation du sévoflurane en hexafluoroisopropanol (HFIP) et en formaldéhyde. Le composé HFIP est inactif et non génotoxique; il est rapidement glucuronisé et excrété. La toxicité du composé HFIP est comparable à celle du sévoflurane. Le formaldéhyde est présent au cours du processus métabolique normal. En cas de contact avec un absorbeur de CO2 très dessiqué, le formaldéhyde peut être dégradé en méthanol et en formiate. Le formiate, à des températures très élevées, peut entraîner la formation de monoxyde de carbone. La réaction du méthanol avec le composé A peut entraîner la formation du produit d'addition méthoxy, le composé B. Le composé B peut être transformé par poursuite de la scission du fluorure d'hydrogène en composés C, D et E. Avec des absorbeurs de CO2 très dessiqués, principalement ceux qui contiennent de l'hydroxyde de potassium (p.ex. Baralyme®), on peut observer la formation de formaldéhyde, de méthanol, de monoxyde de carbone, de composé A et éventuellement de ses catabolites, les composés B, C et D.
-Pression de vapeur (calculée) en mmHg** 157 mmHg à 20 °C
-197 mmHg à 25 °C
-317 mmHg à 36 °C
- +Pression de vapeur (calculée) en mmHg** 157 mmHg à 20 °C 197 mmHg à 25 °C 317 mmHg à 36 °C
-(image)
- +log10 Pvap = A + B/T
-B = -1726,68
-T = °C + 273,16 (Kelvin)
- + B = -1726,68
- + T = °C + 273,16 (Kelvin)
-Mécanisme d’action et pharmacodynamie
- +Mécanisme d'action et pharmacodynamie
- +Données d'études pédiatriques
- +Dans plusieurs études publiées réalisées chez l'enfant, des déficits cognitifs ont été observés à un stade précoce suite à une exposition répétée ou prolongée à des anesthésiques. Ces études présentent des limites majeures, et on ne sait pas en particulier si les répercussions observées sont dues à l'utilisation d'anesthésiques/de médicaments sédatifs ou si elles sont imputables à d'autres causes comme des interventions chirurgicales ou la maladie sous-jacente. En outre, des études de registre récemment publiées n'ont pas confirmé ces observations.
- +Des expérimentations animales publiées portant sur des anesthésiques/médicaments sédatifs rendent compte d'effets indésirables sur le développement du cerveau à un stade précoce (voir la rubrique «Données précliniques»).
- +
-Influence de l’âge sur la MAC de Sevorane
-Age des patients (ans) Sevorane dans l’oxygène Sevorane dans un mélange de 65% N2O/35% O2
- +Influence de l'âge sur la MAC de Sevorane
- +Age des patients (ans) Sevorane dans l'oxygène Sevorane dans un mélange de 65% N2O/35% O2
-Du fait de l’élimination pulmonaire rapide de Sevorane, seule une quantité minime d’anesthésique reste disponible pour la transformation métabolique. Moins de 5% du sévoflurane absorbé sont métabolisés chez l’homme. Sevorane est défluoré en hexafluoroisopropanol (HFIP) par le cytochrome P450 (essentiellement l’isoenzyme CYP2E1), avec libération de fluorure inorganique et de CO2 (ou d’un fragment contenant un atome de carbone). La concentration de fluorure dépend de la durée de l'anesthésie, de la concentration de sévoflurane utilisée et de la composition du mélange anesthésique (voir aussi «Interactions», «Inducteurs de CYP2E1»). Le HFIP une fois formé est glucuroconjugué rapidement et éliminé. On ne connaît pas d'autres voies de dégradation de Sevorane. Il s'agit du seul anesthésique fluoré qui ne soit pas métabolisé en acide trifluoroacétique (potentiellement hépatotoxique).
- +Du fait de l'élimination pulmonaire rapide de Sevorane, seule une quantité minime d'anesthésique reste disponible pour la transformation métabolique. Moins de 5% du sévoflurane absorbé sont métabolisés chez l'homme. Sevorane est défluoré en hexafluoroisopropanol (HFIP) par le cytochrome P450 (essentiellement l'isoenzyme CYP2E1), avec libération de fluorure inorganique et de CO2 (ou d'un fragment contenant un atome de carbone). La concentration de fluorure dépend de la durée de l'anesthésie, de la concentration de sévoflurane utilisée et de la composition du mélange anesthésique (voir aussi «Interactions» «Inducteurs de CYP2E1»). Le HFIP une fois formé est glucuroconjugué rapidement et éliminé. On ne connaît pas d'autres voies de dégradation de Sevorane. Il s'agit du seul anesthésique fluoré qui ne soit pas métabolisé en acide trifluoroacétique (potentiellement hépatotoxique).
-La posologie pour les différentes tranches d'âge est définie par les différentes MAC de chaque groupe (voir «Propriétés/Effets, Mécanisme d’action et Pharmacodynamie»).
- +La posologie pour les différentes tranches d'âge est définie par les différentes MAC de chaque groupe (voir «Propriétés/Effets, Mécanisme d'action et Pharmacodynamie»).
-Les données précliniques sur la toxicité aiguë et subchronique du sévoflurane montrent qu’il déclenche de façon dose-dépendante une dépression respiratoire et circulatoire. Le sévoflurane n’a pas développé de toxicité particulière pour un organe. Chez des singes, l’administration répétée a provoqué une légère augmentation réversible des enzymes hépatiques. Les signes d’une néphrotoxicité des catabolites du sévoflurane ont été étudiés au cours d’études spécifiques réalisées sur des rats. La valeur seuil du composé A (PIFE) pour des modifications réversibles des paramètres de la fonction rénale (urée sanguine, créatinine, glucose) est de 114 ppm. Toutes les modifications histomorphologiques ont été réversibles. Il convient de rappeler que l’absorption des substances inhalées est plus importante chez les rongeurs que chez l’homme. On s’attend à des concentrations plus fortes de sévoflurane et en particulier de ses catabolites car l’activité de la bêta-lyase, enzyme clé de la toxicité rénale des haloalkènes chez le rongeur, est dix fois plus élevée que chez l’homme.
- +Les données précliniques sur la toxicité aiguë et subchronique du sévoflurane montrent qu'il déclenche de façon dose-dépendante une dépression respiratoire et circulatoire. Le sévoflurane n'a pas développé de toxicité particulière pour un organe. Chez des singes, l'administration répétée a provoqué une légère augmentation réversible des enzymes hépatiques. Les signes d'une néphrotoxicité des catabolites du sévoflurane ont été étudiés au cours d'études spécifiques réalisées sur des rats. La valeur seuil du composé A (PIFE) pour des modifications réversibles des paramètres de la fonction rénale (urée sanguine, créatinine, glucose) est de 114 ppm. Toutes les modifications histomorphologiques ont été réversibles. Il convient de rappeler que l'absorption des substances inhalées est plus importante chez les rongeurs que chez l'homme. On s'attend à des concentrations plus fortes de sévoflurane et en particulier de ses catabolites car l'activité de la bêta-lyase, enzyme clé de la toxicité rénale des haloalkènes chez le rongeur, est dix fois plus élevée que chez l'homme.
-On ne dispose d’aucune étude sur le potentiel cancérigène.
- +On ne dispose d'aucune étude sur le potentiel cancérigène.
-Des études de la fertilité réalisées sur des rats ont montré des signes d’une diminution du taux de gravidité et d’implantation après administration répétée de doses anesthésiques. Au cours d’études de toxicité sur le développement, réalisées sur des rats et des lapins, aucun effet tératogène n’a été observé. Les rates traitées en périnatal à des concentrations subanesthésiques ont présenté un allongement de la gestation.
- +Des études de la fertilité réalisées sur des rats ont montré des signes d'une diminution du taux de gravidité et d'implantation après administration répétée de doses anesthésiques. Au cours d'études de toxicité sur le développement, réalisées sur des rats et des lapins, aucun effet tératogène n'a été observé. Les rates traitées en périnatal à des concentrations subanesthésiques ont présenté un allongement de la gestation.
- +Des études publiées portant sur des animaux en gestation et jeunes suggèrent qu'une durée d'utilisation prolongée (plus de 3 heures) d'anesthésiques et de médicaments sédatifs bloquant les récepteurs NMDA et/ou potentialisant l'activité du GABA pendant la période de forte croissance du cerveau ou la synaptogenèse peut entraîner une perte de cellules dans les tissus neuronaux et oligodendrocytaires du cerveau en développement, ainsi que des changements dans la morphologie synaptique et la neurogenèse. Ces études ont inclus des anesthésiques de différents groupes d'agents actifs. La signification clinique de ces observations précliniques reste à déterminer (voir la rubrique «Propriétés/Effets»). Des études portant sur des animaux juvéniles suggèrent que la neuro-apoptose est corrélée à des déficits cognitifs à long terme.
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-Contact avec des absorbeurs de CO2 (chaux sodée et Baralyme, voir «Mises en garde et précautions»).
- +Contact avec des absorbeurs de CO2 (chaux sodée et Baralyme®, voir «Mises en garde et précautions»).
-N’utiliser Sevorane que jusqu’à la date de péremption figurant sur la boîte sous la mention «EXP».
- +N'utiliser Sevorane que jusqu'à la date de péremption figurant sur la boîte sous la mention «EXP».
-Sevorane ne doit être utilisé qu’avec un évaporateur compatible, calibré pour le sévoflurane.
- +Sevorane ne doit être utilisé qu'avec un évaporateur compatible, calibré pour le sévoflurane.
-Août 2014.
- +Juin 2018.
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