100 Changements de l'information professionelle Palladon 1,3 mg |
-Hydromorphoni hydrochloridum.
- +Chlorhydrate d'hydromorphone.
-Palladon capsules: douleurs aiguës et prolongées modérées à fortes ou en cas d'efficacité insuffisante des analgésiques non-opioïdes et/ou des opioïdes faibles.
-Palladon Retard capsules à liberation prolongée: douleurs prolongées moyennement fortes à fortes ou en cas d'efficacité insuffisante des analgésiques non-opioïdes et/ou des opioïdes faibles.
- +Palladon capsules: douleurs aiguës et prolongées modérées à fortes ou en cas d'efficacité insuffisante des analgésiques non opioïdes et/ou des opioïdes faibles.
- +Palladon Retard capsules à libération prolongée: douleurs prolongées moyennement fortes à fortes ou en cas d'efficacité insuffisante des analgésiques non opioïdes et/ou des opioïdes faibles.
-Pour les patients n'ayant pas reçu d'opioïdes au préalable, la posologie initiale est généralement de 1 capsule de Palladon à 1,3 mg ou à 2,6 mg toutes les 4 heures ou de 1 capsule à liberation prolongée de Palladon Retard à 4 mg toutes les 12 heures.
- +Pour les patients n'ayant pas reçu d'opioïdes au préalable, la posologie initiale est généralement de 1 capsule de Palladon à 1,3 mg ou à 2,6 mg toutes les 4 heures ou de 1 capsule à libération prolongée de Palladon Retard à 4 mg toutes les 12 heures.
-1,3 mg de chlorhydrate d'hydromorphone par voie orale correspondent approximativement à l'effet analgésique de 10 mg de sulfate de morphine administré par voie orale.
- +1,3 mg de chlorhydrate d'hydromorphone par voie orale correspond approximativement à l'effet analgésique de 10 mg de sulfate de morphine administré par voie orale.
-Bien que l'on dispose de tableaux utiles afin de déterminer l'équivalence thérapeutique entre d'autres opioïdes administrés par voie orale et parentérale, la puissance relative des différents principes actifs et modes d'administration est sujette à d'importantes variabilités interindividuelles. L'absence d'études cliniques systématiques sur le passage de tous les opioïdes possibles à Palladon empêche également toute recommandation posologique spécifique. Tout changement de principe actif ou de forme galénique nécessite une nouvelle augmentation progressive des doses sous contrôle clinique. D'une manière générale, il est plus sûr d'estimer une dose journalière d'hydromorphone retard basse plutôt que de provoquer des effets indésirables dangereux avec une dose trop élevée. Il convient de débuter avec la moitié de la dose journalière estimée, divisée en deux doses administrées à 12 heures d'intervalle, et de prévoir de l'hydromorphone à libération rapide en tant que médicament de réserve.
- +Bien que l'on dispose de tableaux utiles afin de déterminer l'équivalence thérapeutique d'autres opioïdes administrés par voie orale et parentérale, la puissance relative des différents principes actifs et formes pharmaceutiques est sujette à d'importantes variabilités interindividuelles. L'absence d'études cliniques systématiques sur le passage de tous les opioïdes possibles à Palladon empêche également toute recommandation posologique spécifique. Tout changement de principe actif ou de forme galénique nécessite une nouvelle augmentation progressive des doses sous contrôle clinique. D'une manière générale, il est plus sûr d'estimer une dose journalière d'hydromorphone retard basse plutôt que de provoquer des effets indésirables dangereux avec une dose trop élevée. Il convient généralement de débuter avec la moitié de la dose journalière estimée, divisée en deux doses administrées à 12 heures d'intervalle, et de prévoir de l'hydromorphone à libération rapide en tant que médicament de réserve.
-Palladon Retard capsules à liberation prolongée
-En cas d'effet insuffisant ou d'exacerbation des douleurs, la dose est à augmenter de la quantité nécessaire de la médication de réserve (médication de réserve utilisée par jour divisée par 2), conformément au tableau ci-dessous.
- +Palladon Retard capsules à libération prolongée
- +En cas d'effet insuffisant ou d'exacerbation des douleurs, il convient d'augmenter la dose conformément au tableau ci-dessous ou de la quantité nécessaire de la médication de réserve (médication de réserve utilisée par jour divisée par 2).
-Palladon et Palladon Retard ne doivent pas être administrés plus longtemps qu'absolument nécessaire. Si un traitement prolongé de la douleur est nécessaire, en raison de la nature et de la sévérité de la maladie, une surveillance attentive et régulière doit être mise en place pour déterminer dans quelle mesure il faut poursuivre le traitement. Quand le recours aux opioïdes n'est plus indiqué, le traitement doit être arrêté de manière progressive (voir «Mises en garde et précautions»).
- +Palladon et Palladon Retard ne doivent pas être administrés plus longtemps qu'absolument nécessaire. Si un traitement prolongé est nécessaire en raison de la nature et de la sévérité de la pathologie, une surveillance attentive et régulière doit être mise en place pour déterminer dans quelle mesure il faut poursuivre le traitement. Si le recours aux opioïdes n'est plus indiqué, le traitement doit être arrêté de manière progressive (voir «Mises en garde et précautions»).
-Chez les patients ayant une insuffisance hépatique modérée à sévère (score de Child-Pugh 7-15), la dose doit être réduite, puis augmentée avec une prudence particulière (voir «Pharmacocinétique»).
- +Chez les patients ayant une insuffisance hépatique modérée à sévère (score de Child-Pugh de 7-15), la dose doit être réduite, puis augmentée avec une prudence particulière (voir «Pharmacocinétique»).
-Les capsules et capsules à liberation prolongée de Palladon et Palladon Retard sont destinées à une administration par voie orale.
-Les capsules et capsules à liberation prolongée de Palladon et Palladon Retard peuvent être prises pendant ou entre les repas, avec un volume suffisant de liquide. Elles doivent être avalées entières, sans être croquées ni mâchées.
-En cas de difficultés de déglutition, les capsules peuvent être ouvertes et leur contenu saupoudré sur un aliment semi-solide. Dans ce cas, il convient de veiller à ce que le contenu total de la capsule soit avalé immédiatement, sans mâcher, ni croquer.
- +Les capsules et capsules à libération prolongée de Palladon et Palladon Retard respectivement sont destinées à une administration par voie orale.
- +Les capsules et capsules à libération prolongée de Palladon et Palladon Retard respectivement peuvent être prises pendant ou entre les repas, avec un volume suffisant de liquide. Elles doivent être avalées entières, sans être croquées ni mâchées.
- +En cas de difficultés de déglutition, les capsules peuvent être ouvertes et leur contenu saupoudré sur un aliment mou. Dans ce cas, il convient de veiller à ce que le contenu total de la capsule soit avalé immédiatement, sans mâcher, ni croquer.
-·Hypersensibilité au principe actif et/ou à l'un des excipients conformément à la composition.
-·Dépression respiratoire sévère avec hypoxie et/ou hypercapnie.
-·Maladies obstructives sévères des voies respiratoires.
-·Syndrome abdominal aigu.
-·Iléus paralytique.
- +·Hypersensibilité au principe actif et/ou à l'un des excipients conformément à la composition,
- +·dépression respiratoire sévère avec hypoxie et/ou hypercapnie,
- +·broncho-pneumopathie chronique obstructive sévère,
- +·asthme bronchique sévère,
- +·syndrome abdominal aigu,
- +·iléus paralytique.
-Tout comme pour d'autres médicaments opioïdes, la survenue d'une dépression respiratoire constitue le principal risque en cas de surdosage (voir «Surdosage»).
-·cœur pulmonaire sévère, asthme bronchique sévère, dépression respiratoire,
-·insuffisance hépatique modérée à sévère ou insuffisance rénale sévère,
-·hypothyroïdie,
-
- +·cœur pulmonaire sévère, dépression respiratoire,
- +·apnée du sommeil,
- +·prise concomitante de substances ayant un effet dépresseur sur le système nerveux central (voir «Interactions»),
- +·traitement concomitant par des inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) (voir «Interactions»),
- +·développement d'une tolérance, dépendance physique et symptômes de sevrage,
- +·dépendance psychique (dépendance au médicament), antécédents d'alcoolisme ou d'usage abusif de drogues ou de médicaments,
- +·traumatisme crânien (en raison du risque d'augmentation de la pression intracrânienne), blessures intracrâniennes, troubles de la conscience d'origine indéterminée,
- +·hypothyroïdie, myxœdème,
- +·insuffisance hépatique modérée à sévère,
- +·insuffisance rénale sévère,
-·blessures à la tête (en raison du risque de tension intracrânienne accrue),
-·prise concomitante de substances à effet dépresseur central ou d'inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) (voir «Interactions»),
-·allaitement (voir «Grossesse/Allaitement»).
-L'utilisation concomitante de Palladon ou Palladon Retard et des médicaments sédatifs tels que des benzodiazépines ou des médicaments apparentés peut entraîner une sédation, une dépression respiratoire, un coma et le décès. Du fait de ces risques, la prescription concomitante de Palladon ou Palladon Retard avec ces médicaments sédatifs est uniquement indiquée pour les patients pour lesquels on ne dispose d'aucune autre alternative. Lorsqu'une telle prescription est néanmoins jugée nécessaire, il convient d'utiliser la dose efficace la plus faible et de limiter autant que possible la durée du traitement.
- +·constipation,
- +·allaitement (voir «Grossesse, Allaitement»).
- +Dépression respiratoire
- +Tout comme pour d'autres médicaments opioïdes, la survenue d'une dépression respiratoire constitue le principal risque en cas de surdosage (voir «Surdosage»).
- +Troubles respiratoires associés au sommeil
- +Les opioïdes peuvent provoquer des troubles respiratoires associés au sommeil, y compris une apnée centrale du sommeil (ACS) et une hypoxémie liée au sommeil. L'utilisation d'opioïdes peut augmenter le risque d'ACS en fonction de la dose ou renforcer une apnée du sommeil préexistante (voir «Effets indésirables»). Par conséquent, il convient d'envisager de réduire la dose totale d'opioïdes chez les patients souffrant d'ACS.
- +Utilisation concomitante de médicaments sédatifs
- +L'utilisation concomitante d'hydromorphone et de médicaments sédatifs tels que des benzodiazépines ou des médicaments apparentés peut entraîner une sédation, une dépression respiratoire, un coma et le décès. Du fait de ces risques, la prescription concomitante de Palladon ou Palladon Retard avec ces médicaments sédatifs est uniquement indiquée pour les patients pour lesquels on ne dispose d'aucune autre alternative. Lorsqu'une telle prescription est néanmoins jugée nécessaire, il convient d'utiliser la dose efficace la plus faible et de limiter autant que possible la durée du traitement.
-L'utilisation prolongée de Palladon ou de Palladon Retard peut conduire au développement d'une tolérance pouvant rendre nécessaire une augmentation des doses pour parvenir à l'effet analgésique souhaité. L'utilisation chronique de Palladon ou de Palladon Retard peut conduire à une dépendance physique, et l'apparition d'un syndrome de sevrage est possible à l'arrêt abrupt du traitement. Lorsque le traitement par l'hydromorphone n'est plus nécessaire, il est conseillé de réduire progressivement la dose journalière pour éviter l'apparition de symptômes d'un syndrome de sevrage.
-L'hydromorphone présente un potentiel d'abus semblable aux autres agonistes opioïdes forts. Une dépendance psychique (toxicomanie médicamenteuse) peut apparaître suite à l'administration d'analgésiques opioïdes comme Palladon et Palladon Retard. Une prudence particulière est de rigueur lors de la prescription de Palladon et de Palladon Retard chez les patients présentant des antécédents d'alcoolisme ou d'abus de drogues ou de médicaments.
-En cas d'hyperalgésie, un phénomène pouvant survenir notamment à une posologie élevée, une poursuite de l'augmentation des doses de Palladon et Palladon Retard ne permet plus d'atténuer les douleurs. Une réduction de la dose ou le passage à un autre opioïde peut s'avérer nécessaire.
-Palladon et Palladon Retard ne doivent pas être administrés en cas de risque d'iléus paralytique. Si l'on soupçonne un iléus paralytique ou si celui-ci apparaît en cours de traitement, le traitement par Palladon ou Palladon Retard doit être interrompu immédiatement.
-Il n'est pas recommandé d'utiliser Palladon ou Palladon Retard dans les premières 24 heures suivant une intervention chirurgicale ou avant le rétablissement d'une fonction intestinale normale. Les patients devant se soumettre à un traitement analgésique supplémentaire (par ex. intervention chirurgicale, bloc du plexus) ne doivent plus recevoir Palladon pendant les 4 heures précédant l'intervention ou Palladon Retard dans les 24 heures précédant l'intervention. Si la poursuite du traitement par Palladon ou Palladon Retard est indiquée, la posologie doit être adaptée aux nouveaux besoins après l'intervention.
-La prudence est de mise en cas de changement de traitement vers une autre forme pharmaceutique et/ou un autre médicament contenant le même principe actif. Le patient doit alors faire l'objet d'une surveillance adaptée (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
- +Développement d'une tolérance, dépendance physique et symptômes de sevrage, hyperalgésie
- +L'utilisation prolongée de Palladon ou de Palladon Retard peut conduire au développement d'une tolérance pouvant rendre nécessaire une augmentation de la posologie pour parvenir à l'effet analgésique souhaité. L'utilisation chronique de Palladon ou de Palladon Retard peut conduire à une dépendance physique, et l'apparition d'un syndrome de sevrage est possible en cas d'arrêt abrupt du traitement. Lorsque le traitement par l'hydromorphone n'est plus nécessaire, il est conseillé de réduire progressivement la dose journalière pour éviter l'apparition de symptômes d'un syndrome de sevrage.
- +Une hyperalgésie, au cours de laquelle une augmentation supplémentaire de la dose de Palladon ou de Palladon Retard ne permet pas de réduire davantage la douleur, peut survenir, en particulier à une posologie élevée. Une diminution de la dose d'hydromorphone ou le passage à un autre opioïde peut alors être nécessaire.
- +Dépendance psychique (dépendance au médicament) et antécédents d'alcoolisme ou d'usage abusif de drogues ou de médicaments
- +L'hydromorphone présente un potentiel d'abus semblable aux autres agonistes opioïdes puissants. Une dépendance psychique (dépendance médicamenteuse) peut apparaître suite à l'administration d'analgésiques opioïdes comme Palladon et Palladon Retard. Une prudence particulière est de rigueur lors de la prescription de Palladon et de Palladon Retard chez les patients présentant des antécédents d'alcoolisme ou d'abus de drogues ou de médicaments ou des troubles psychiques.
- +Tractus gastro-intestinal
- +En cas d'apparition ou de suspicion d'un iléus paralytique, l'administration de Palladon ou de Palladon Retard doit immédiatement être arrêtée.
- +L'emploi préopératoire de Palladon n'est pas recommandé. La prudence est de rigueur lors de l'utilisation de Palladon pendant les premières 12 à 24 heures suivant l'opération. L'utilisation de Palladon Retard n'est pas recommandée avant une opération et pendant les 12 à 24 heures suivant une intervention chirurgicale. Le moment de la première prise de Palladon ou de Palladon Retard après l'intervention chirurgicale est déterminé à partir d'une évaluation approfondie des bénéfices et des risques pour chaque patient et dépend du type et de l'étendue de l'intervention chirurgicale, des moyens anesthésiques utilisés, des traitements concomitants et de l'état général du patient.
- +Modifications hormonales
-Les capsules et les capsules à liberation prolongée de Palladon et Palladon Retard sont destinées à une administration par voie orale. L'utilisation détournée par voie parentérale peut entraîner des effets indésirables graves pouvant être fatals.
-Afin de ne pas altérer les caractéristiques de libération prolongée des granules contenues dans les capsules à liberation prolongée de Palladon Retard, il ne faut ni les casser, ni les mâcher, ni les écraser. Casser, mâcher ou écraser les granules conduit à la libération rapide et à l'absorption d'une dose potentiellement fatale d'hydromorphone (voir aussi «Surdosage»).
- +Mode d'administration
- +La prudence est de mise en cas de changement de traitement vers une autre forme pharmaceutique et/ou un autre médicament contenant le même principe actif. Le patient doit alors faire l'objet d'une surveillance adaptée (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
- +Les capsules et les capsules à libération prolongée de Palladon et Palladon Retard respectivement sont destinées à une administration par voie orale. L'utilisation détournée par voie parentérale peut entraîner des effets indésirables graves pouvant être fatals.
- +Afin de ne pas altérer les caractéristiques de libération prolongée des granules contenues dans les capsules à libération prolongée de Palladon Retard, il ne faut ni les casser, ni les mâcher, ni les écraser. Casser, mâcher ou écraser les granules conduit à la libération rapide et à l'absorption d'une dose potentiellement fatale d'hydromorphone (voir aussi «Surdosage»).
-Palladon et Palladon Retard contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par capsule, c.-à -d. qu'il est essentiellement «sans sodium».
- +Palladon et Palladon Retard contiennent moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par capsule, c.-à -d. qu'ils sont essentiellement «sans sodium».
-L'utilisation concomitante d'opioïdes avec des médicaments sédatifs tels que des benzodiazépines ou médicaments apparentés augmente le risque de sédation, dépression respiratoire, coma et décès en raison d'un effet dépresseur supplémentaire sur le SNC. Les substances ayant un effet dépresseur sur le SNC sont notamment les autres opioïdes, l'alcool, les antipsychotiques, les neuroleptiques (phénothiazines), les antidépresseurs tricycliques, les antihistaminiques H1 avec effet sédatif, les antiémétiques avec action centrale, les gabapentinoïdes (gabapentine, prégabaline), les anesthésiques (p.ex. barbituriques), les sédatifs (y compris benzodiazépines), les hypnotiques ou les anxiolytiques.
- +L'utilisation concomitante d'opioïdes avec des médicaments sédatifs tels que des benzodiazépines ou médicaments apparentés augmente le risque de sédation, dépression respiratoire, coma et décès en raison d'un effet dépresseur supplémentaire sur le SNC.
- +Les substances ayant un effet dépresseur sur le SNC sont notamment les autres opioïdes, l'alcool, les antipsychotiques, les neuroleptiques (phénothiazines), les antidépresseurs tricycliques, les antihistaminiques H1 avec effet sédatif, les antiémétiques avec action centrale, les gabapentinoïdes (gabapentine, prégabaline), les anesthésiques (p.ex. barbituriques), les sédatifs (y compris benzodiazépines), les hypnotiques ou les anxiolytiques.
-Après la prise concomitante de péthidine et d'un inhibiteur de la monoamine oxydase (IMAO), des cas sévères d'interactions affectant le système nerveux central et les fonctions respiratoire et circulatoire ont été observés. On ne peut exclure un potentiel d'interaction semblable avec Palladon ou Palladon Retard. Palladon et Palladon Retard ne sont pas indiqués en association avec des IMAO ou dans un intervalle de 14 jours après l'arrêt d'un tel traitement (voir également «Mises en garde et précautions»).
-L'administration concomitante d'hydromorphone et d'anticholinergiques ou de médicaments ayant une action anticholinergique (ex.: antidépresseurs tricycliques, antihistaminiques, antipsychotiques, myorelaxants, médicaments contre la maladie de Parkinson) peut renforcer les effets indésirables anticholinergiques.
- +Après la prise concomitante de péthidine et d'un inhibiteur de la monoamine oxydase (IMAO), des cas sévères d'interactions affectant le système nerveux central et les fonctions respiratoire et circulatoire ont été observés. On ne peut exclure un potentiel d'interaction semblable avec Palladon ou Palladon Retard. Palladon et Palladon Retard ne sont pas indiqués en association concomitante avec des IMAO ou dans un intervalle de 14 jours après l'arrêt d'un tel traitement (voir également «Mises en garde et précautions»).
- +L'administration concomitante d'hydromorphone et d'anticholinergiques ou de médicaments ayant une action anticholinergique (p.ex. antidépresseurs tricycliques, antihistaminiques, antipsychotiques, myorelaxants, médicaments contre la maladie de Parkinson) peut renforcer les effets indésirables anticholinergiques.
-L'utilisation prolongée de Palladon et de Palladon Retard chez la femme enceinte peut provoquer un syndrome de sevrage chez le nouveau-né. En cas d'utilisation pendant la grossesse, Palladon et Palladon Retard peuvent limiter la contractilité utérine et entraîner une détresse respiratoire chez le nouveau-né.
- +L'utilisation prolongée de Palladon et de Palladon Retard chez la femme enceinte peut provoquer un syndrome de sevrage chez le nouveau-né. En cas d'utilisation pendant l'accouchement, Palladon et Palladon Retard peuvent limiter la contractilité utérine et entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.
- +Fertilité
- +On ne dispose d'aucune donnée concernant la fertilité. Dans le cadre des expérimentations animales, le traitement par l'hydromorphone n'a montré aucune répercussion sur la fertilité (voir «Données précliniques»).
- +
-Palladon et Palladon Retard peuvent influencer l'aptitude à la conduite ou l'utilisation de machines, particulièrement en début de traitement, après ajustement posologique ou passage à Palladon ou Palladon Retard, ou en cas d'association de l'hydromorphone avec l'alcool ou des substances à effet dépresseur central. La mise en place de restrictions n'est pas obligatoire avec un traitement stable. De ce fait, les patients doivent discuter avec leur médecin pour savoir s'ils ont le droit de conduire ou d'utiliser des machines.
- +Palladon et Palladon Retard peuvent influencer l'aptitude à la conduite ou à l'utilisation de machines, particulièrement en début de traitement, après ajustement posologique ou passage à Palladon ou Palladon Retard, ou en cas d'association de l'hydromorphone avec de l'alcool ou des substances à effet dépresseur central. La mise en place de restrictions n'est pas obligatoire avec un traitement stable. De ce fait, les patients doivent discuter avec leur médecin traitant pour savoir s'ils ont le droit de conduire ou d'utiliser des machines.
-Les fréquences sont définies comme suit: «très fréquent» (≥1/10), «fréquent» (≥1/100, <1/10), «occasionnel» (≥1/1000, <1/100), «rare» (≥1/10'000, <1/1000), «très rare» (<1/10'000), «fréquence indéterminée» (ne pouvant pas être évaluée à partir des données disponibles).
- +Les fréquences sont définies comme suit: «très fréquent» (≥1/10), «fréquent» (≥1/100, <1/10), «occasionnel» (≥1/1000, <1/100), «rare» (≥1/10'000, <1/1000), «très rare» (<1/10'000), «fréquence inconnue» (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
-Fréquence indéterminée: réactions d'hypersensibilité (y compris gonflement oropharyngé), réactions anaphylactiques.
- +Fréquence inconnue: réactions d'hypersensibilité (y compris gonflement oropharyngé), réactions anaphylactiques.
-Fréquence indéterminée: dépendance médicamenteuse, dysphorie.
- +Fréquence inconnue: dépendance médicamenteuse, dysphorie.
-Fréquence indéterminée: convulsions (en particulier chez les patients épileptiques ou prédisposés aux convulsions), dyskinésie, hyperalgésie.
- +Fréquence inconnue: convulsions (en particulier chez les patients épileptiques ou prédisposés aux convulsions), dyskinésie, hyperalgésie, syndrome d'apnées du sommeil.
-Fréquence indéterminée: myosis.
- +Fréquence inconnue: myosis.
-Fréquence indéterminée: bradycardie, palpitations.
- +Fréquence inconnue: bradycardie, palpitations.
-Fréquence indéterminée: rougeurs au visage.
- +Fréquence inconnue: rougeurs au visage.
-Fréquence indéterminée: bronchospasmes.
- +Fréquence inconnue: bronchospasmes.
-Fréquence indéterminée: iléus paralytique, dyspepsie.
- +Fréquence inconnue: iléus paralytique, dyspepsie.
-Fréquence indéterminée: urticaire.
- +Fréquence inconnue: urticaire.
-Fréquence indéterminée: baisse de la libido.
- +Fréquence inconnue: baisse de la libido.
-Fréquence indéterminée: développement d'une tolérance, syndrome de sevrage néonatal.
-* Un syndrome de sevrage peut se manifester par divers symptômes, p. ex.: agitation, anxiété, nervosité, insomnie, hyperkinésie, tremblements et symptômes gastro-intestinaux.
- +Fréquence inconnue: développement d'une tolérance, syndrome de sevrage néonatal.
- +* Un syndrome de sevrage peut se manifester par divers symptômes, p.ex.: agitation, anxiété, nervosité, insomnie, hyperkinésie, tremblements et symptômes gastro-intestinaux.
-Des mesures concomitantes diététiques et/ou prophylactiques médicamenteuses (laxatifs) sont recommandées contre la constipation dès le début du traitement par Palladon resp. Palladon Retard.
- +Des mesures concomitantes diététiques et/ou prophylactiques médicamenteuses (laxatifs) sont recommandées contre la constipation dès le début du traitement par Palladon ou Palladon Retard.
-Les symptômes aigus sont: myosis, dépression respiratoire, somnolence pouvant évoluer vers un état de stupeur ou de coma. D'autres symptômes possibles sont: nausées, vomissements, hypotension, bradycardie, diminution du tonus musculaire, atonie intestinale et pneumonie par aspiration. Les cas de surdosage sévère peuvent entraîner un arrêt respiratoire, un œdème pulmonaire non cardiogénique, une insuffisance circulatoire, voire le décès.
- +Les symptômes aigus sont notamment: myosis, dépression respiratoire, somnolence pouvant évoluer vers un état de stupeur ou de coma. D'autres symptômes possibles sont: nausées, vomissements, hypotension, bradycardie, diminution du tonus musculaire, atonie intestinale et pneumonie par aspiration. Les cas de surdosage sévère peuvent entraîner un arrêt respiratoire, un œdème pulmonaire non cardiogénique, une insuffisance circulatoire, voire le décès.
-Il convient de surveiller la respiration et l'état de conscience. En cas de dépression respiratoire ou du SNC cliniquement significative, pratiquer la respiration artificielle, stabiliser la circulation et administrer la naloxone.
- +Il convient de surveiller la respiration et l'état de conscience. En cas de dépression respiratoire ou du SNC cliniquement significative, pratiquer la respiration artificielle, stabiliser la circulation et administrer de la naloxone.
-Les capsules de Palladon libèrent normalement le principe actif et ont une durée d'action de 3-4 heures.
-Les capsules à liberation prolongée de Palladon Retard sont une forme retard à libération contrôlée avec une durée d'action d'environ 9-12 heures.
- +Les capsules de Palladon sont associées à une libération normale du principe actif et ont une durée d'action de 3-4 heures.
- +Les capsules à libération prolongée de Palladon Retard sont une forme retard à libération contrôlée avec une durée d'action d'environ 9-12 heures.
-Après une prise orale, l'hydromorphone est rapidement absorbée à partir du tractus gastro-intestinal et est soumise à un important effet de premier passage, conduisant à une biodisponibilité orale moyenne d'environ 32% (17-62%).
-L'absorption de l'hydromorphone après l'administration des capsules et des capsules à liberation prolongée de Palladon ou de Palladon Retard n'est pas influencée de manière cliniquement pertinente par la prise de nourriture.
-Les concentrations maximales sont atteintes après environ 1 heure avec les capsules à liberation prolongée de Palladon et, à l'état d'équilibre, après 3 heures en moyenne avec les capsules de Palladon Retard.
-Les capsules à liberation prolongée de Palladon Retard présentent les caractéristiques typiques d'une libération retardée (persistance prolongée de taux plasmatiques thérapeutiques efficaces, tmax différé pour une Cmax plus faible).
-Une fois l'état d'équilibre atteint, une relation linéaire significative entre la dose d'hydromorphone et l'AUC a été mesurée sur la totalité de l'intervalle posologique (de 6 à 216 mg/jour) utilisé dans l'étude.
- +Après une prise orale, l'hydromorphone est rapidement résorbée à partir du tractus gastro-intestinal et est soumise à un important effet de premier passage, conduisant à une biodisponibilité orale moyenne d'environ 32% (fourchette: 17-62%).
- +La résorption de l'hydromorphone après l'administration des capsules de Palladon et des capsules à libération prolongée de Palladon Retard n'est pas influencée de manière cliniquement pertinente par la prise de nourriture.
- +Les concentrations maximales sont atteintes après environ 1 heure avec les capsules de Palladon et, à l'état d'équilibre, après 3 heures en moyenne avec les capsules à libération prolongée de Palladon Retard.
- +Les capsules à libération prolongée de Palladon Retard présentent les caractéristiques typiques d'une libération contrôlée (persistance prolongée de taux plasmatiques thérapeutiques efficaces, tmax différé pour une Cmax plus faible).
- +Une fois l'état d'équilibre atteint, une relation linéaire significative entre la dose d'hydromorphone et l'ASC a été mesurée sur toute la fourchette posologique (de 6 à 216 mg/jour) utilisée dans l'étude.
-La liaison aux protéines plasmatiques est faible (7-19%).
- +La liaison de l'hydromorphone aux protéines plasmatiques est faible (< 10%). Ce taux reste constant jusqu'à des concentrations plasmatiques très élevées d'environ 80 ng/ml qui sont atteintes dans de rares cas avec des doses très élevées d'hydromorphone.
-L'hydromorphone est principalement métabolisée dans le foie par l'UGT2B7 en hydromorphone-3-glucuronide (métabolite principal). D'autres métabolites sont la dihydromorphine, la dihydroisomorphine et leurs glucuronides.
- +L'hydromorphone est principalement métabolisée dans le foie par l'UGT2B7 en hydromorphone-3-glucuronide (métabolite principal). D'autres métabolites sont la dihydromorphine, la dihydro-isomorphine et leurs glucuronides.
-Le tracé des courbes de la concentration plasmatique en fonction du temps après administration unique de 2 mg de chlorhydrate d'hydromorphone i.v. ou de 4 mg par voie orale à 6 volontaires sains lors d'un essai croisé randomisé a mis en évidence un temps de demi-vie d'élimination relativement court de 2,64 ± 0,88 heures (1,68-3,87 heures).
- +Le tracé des courbes de la concentration plasmatique en fonction du temps après administration unique de 2 mg de chlorhydrate d'hydromorphone i.v. ou de 4 mg par voie orale à 6 sujets sains lors d'un essai croisé randomisé a mis en évidence un temps de demi-vie d'élimination relativement court de 2,64 ± 0,88 heures (1,68-3,87 heures).
-Dans une étude pharmacocinétique menée avec une formulation à libération rapide de l'hydromorphone administrée chez des patients présentant une insuffisance hépatique modérée (score de Child-Pugh de 7-9), l'AUCINF et la Cmax de l'hydromorphone ont quadruplé, probablement en raison d'une réduction de l'effet de premier passage. Les patients ayant une insuffisance hépatique sévère n'ont pas été étudiés.
- +Dans une étude pharmacocinétique menée avec une formulation à libération rapide de l'hydromorphone administrée chez des patients présentant une insuffisance hépatique modérée (score de Child-Pugh de 7-9), l'ASCINF et la Cmax de l'hydromorphone ont quadruplé, probablement en raison d'une réduction de l'effet de premier passage. Les patients ayant une insuffisance hépatique sévère n'ont pas été étudiés.
-Les patients ayant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) présentent une augmentation de l'AUC de l'hydromorphone allant du double au quadruple. Par rapport aux personnes ayant une fonction rénale normale, les patients atteints d'insuffisance rénale sévère peuvent présenter des concentrations plasmatiques significativement accrues d'hydromorphone-3-glucuronide.
- +Les patients ayant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) présentent une augmentation de l'ASC de l'hydromorphone allant du double au quadruple. Par rapport aux personnes ayant une fonction rénale normale, les patients atteints d'insuffisance rénale sévère peuvent également présenter des concentrations plasmatiques significativement accrues d'hydromorphone-3-glucuronide.
-Après administration unique d'une formulation d'hydromorphone à libération rapide, l'exposition à l'hydromorphone (AUC0-24h) chez les patients âgés en bonne santé n'est accrue que de 11% en moyenne par rapport aux patients plus jeunes.
- +Après administration unique d'une formulation d'hydromorphone à libération rapide, l'exposition à l'hydromorphone (ASC0-24h) chez les patients âgés en bonne santé n'est accrue que de 11% en moyenne par rapport aux sujets plus jeunes.
-Par ailleurs, l'hydromorphone ne s'est pas non plus révélée mutagène dans le test du lymphome de souris sans activation métabolique exogène (S9). Dans les conditions d'une activation métabolique exogène, l'hydromorphone n'était pas mutagène aux concentrations ≤ 100 µg/ml. Des propriétés mutagènes ont pu être observées aux concentrations ≥ 200 µg/ml, concentrations significativement plus élevées que la moyenne des pics de concentration plasmatique attendus chez l'être humain.
- +Par ailleurs, l'hydromorphone ne s'est pas non plus révélée mutagène dans le test du lymphome de souris sans activation métabolique exogène (S9). Dans les conditions d'une activation métabolique exogène, l'hydromorphone n'était pas mutagène aux concentrations ≤100 µg/ml. Des propriétés mutagènes ont pu être observées aux concentrations ≥200 µg/ml, concentrations significativement plus élevées que la moyenne des pics de concentration plasmatique attendus chez l'être humain.
-Chez le rat et le lapin, l'hydromorphone n'a pas été tératogène à des doses ayant entraîné une toxicité maternelle. Une diminution du développement fœtal a été observée chez le lapin aux doses de 50 mg/kg (la dose sans effet sur le développement a été établie à 25 mg/kg ou 380 mg/m2 à une exposition à la substance active (ASC) près de quatre fois supérieure à celle attendue chez l'homme). Aucun signe de toxicité fœtale n'a été observé chez des rats traités par l'hydromorphone orale à des doses de 10 mg/kg (308 mg/m2, avec une ASC représentant environ 1,8 fois celle attendue chez l'homme).
- +Chez le rat et le lapin, l'hydromorphone n'a pas été tératogène à des doses ayant entraîné une toxicité maternelle. Une altération du développement fœtal a été observée chez le lapin aux doses de 50 mg/kg (la dose sans effet sur le développement a été établie à 25 mg/kg ou 380 mg/m2 avec une exposition à la substance active [ASC] près de quatre fois supérieure à celle attendue chez l'homme). Aucun signe de toxicité fœtale n'a été observé chez des rats traités par l'hydromorphone orale à des doses de 10 mg/kg (308 mg/m2, avec une ASC représentant environ 1,8 fois celle attendue chez l'homme).
-La mortalité périnatale et post-partum des ratons (F1) a augmenté aux doses de 2 mg/kg/jour et 5 mg/kg/jour et le poids corporel a été réduit pendant la période d'allaitement.
- +La mortalité périnatale et post-partum des ratons (F1) a augmenté aux doses de 2 mg/kg/jour et de 5 mg/kg/jour et le poids corporel est resté réduit pendant la période d'allaitement.
-Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
- +Ce médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
-Conserver à température ambiante (15-25 °C). Préserver de l'humidité dans l'emballage original (blister). Conserver hors de portée des enfants.
- +Conserver à température ambiante (15-25°C). Préserver de l'humidité dans l'emballage original (blister). Tenir hors de portée des enfants.
-53222, 53223 (Swissmedic).
- +53222, 53223 (Swissmedic)
-Palladon Retard 4 mg, 30 et 60 capsules à liberation prolongée [A+]
-Palladon Retard 8 mg, 30 et 60 capsules à liberation prolongée [A+]
-Palladon Retard 16 mg, 30 et 60 capsules à liberation prolongée [A+]
-Palladon Retard 24 mg, 30 et 60 capsules à liberation prolongée [A+]
- +Palladon Retard 4 mg, 30 et 60 capsules à libération prolongée [A+]
- +Palladon Retard 8 mg, 30 et 60 capsules à libération prolongée [A+]
- +Palladon Retard 16 mg, 30 et 60 capsules à libération prolongée [A+]
- +Palladon Retard 24 mg, 30 et 60 capsules à libération prolongée [A+]
-Mai 2020.
- +Novembre 2020
|
|