52 Changements de l'information professionelle Budenofalk 3 mg |
-Principe actif: Budésonide.
-Excipients: Color.: E 127, excip. pro capsula.
-Forme galénique et quantité de principe actif par unité
-Microgranules gastrorésistants en capsules à 3 mg.
-
- +Principes actifs
- +Budésonide.
- +Excipients
- +1 capsule contient:
- +Sphères de sucre (contenant 276 mg de saccharose et d'amidon de maïs), lactose monohydraté (12 mg), povidone K25, acide méthacrylique-méthacrylate de méthyle copolymère (1:2), acide méthacrylique-méthacrylate de méthyle copolymère (1:2), copolymère d'ammonium méthacrylate (type B), copolymère d'ammonium méthacrylate (type A), citrate de triéthyle, talc, dioxyde de titane (E171), gélatine, érythrosine (E127), oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer noir (E172), laurylsulfate de sodium (E 487, correspond à 0,006 mg de sodium par capsule).
- +
- +
-1) Pour l'instauration d'une rémission chez les patients présentant une poussée d'intensité légère à modérée de la maladie de Crohn et affectant l'iléon terminal et le côlon proximal.
-2) Colite collagène.
- +1.Pour l'instauration d'une rémission chez les patients présentant une poussée d'intensité légère à modérée de la maladie de Crohn et affectant l'iléon terminal et le côlon proximal.
- +2.Colite collagène.
-1) Maladie de Crohn
- +Maladie de Crohn
-2) Colite collagène
- +Colite collagène
-Enfants: Budenofalk 3 mg ne doit pas être administré chez l'enfant car l'expérience est insuffisante pour les patients de cette tranche d'âge.
-Mode d'administration correct
-Les capsules, avec leurs microgranules gastrorésistants, doivent se prendre avant les repas, sans être croqués, avec beaucoup de liquide (par ex. 1 verre d'eau).
- +Enfants et adolescents (toutes les indications)
- +Budenofalk 3 mg ne doit pas être administré chez l'enfant car l'expérience est insuffisante pour les patients de cette tranche d'âge.
- +Mode d'administration
- +Les capsules, avec leurs microgranules gastrorésistants, doivent se prendre avant les repas, sans être croqués, avec beaucoup de liquide (par ex. 1 verre d'eau).
-Hypersensibilité au budésonide ou à un autre des constituants du produit; troubles sévères de la fonction hépatique; infections bactériennes, fongiques ou virales.
- +Hypersensibilité au budésonide ou à un autre des constituants du produit; troubles sévères de la fonction hépatique; cirrhose hépatique
-Le traitement par Budenofalk 3 mg peut conduire à des taux systémiques de stéroïdes plus bas que ceux obtenus avec des corticostéroïdes conventionnels par voie orale. Le passage d'un autre traitement par stéroïdes peut provoquer des symptômes comme ceux observés lors de changements des taux systémiques de stéroïdes.
-La prudence est recommandée chez les patients avec hypertension, diabète sucré, ostéoporose, ulcère gastro-intestinal, glaucome, cataracte; diabète et glaucome dans l'anamnèse familiale.
-Un traitement par Budenofalk 3 mg ne semble pas indiqué chez les patients avec crises sévères de la maladie de Crohn ainsi que lorsque le système gastro-intestinal proximal ou le côlon distal sont atteints.
- +Le traitement par Budenofalk 3 mg peut conduire à des taux systémiques de stéroïdes plus bas que ceux obtenus avec des corticostéroïdes conventionnels par voie orale. Le passage d'un autre traitement par stéroïdes peut provoquer une récurrence des symptômes en raison de changements des taux systémiques de stéroïdes.
- +La prudence est recommandée chez les patients avec hypertension, diabète sucré, ostéoporose, ulcère gastro-intestinal, glaucome, cataracte; diabète et glaucome dans l'anamnèse familiale ou d'autres conditions dans lesquelles les glucocorticoïdes peuvent avoir des effets secondaires.
- +En particulier si le médicament est utilisé à plus forte dose sur une période plus longue, il est important de noter que des effets secondaires systémiques des stéroïdes peuvent se produire (voir la section «Effets indésirables»).
- +Un traitement par Budenofalk 3 mg ne semble pas indiqué chez les patients qui souffrent de la maladie de Crohn ainsi que lorsque le système gastro-intestinal proximal est atteint.
-La suppression des réactions inflammatoires et du système immunitaire augmente le risque d'infection ainsi que leur degré de sévérité. Le tableau clinique peut souvent être atypique et des infections sévères comme septicémie ou tuberculose peuvent être masquées, et atteindre un stade avancé avant d'être reconnues.
- +La suppression des réactions inflammatoires et du système immunitaire augmente le risque d'infection ainsi que leur degré de sévérité. Il convient de prêter une attention particulière au risque d'aggravation des infections bactériennes, fongiques et virales pendant une corticothérapie. Le tableau clinique peut souvent être atypique et des infections sévères comme septicémie ou tuberculose peuvent être masquées, et atteindre un stade avancé avant d'être reconnues.
-La varicelle doit être spécialement surveillée, car cette maladie normalement sans danger peut avoir des conséquences fatales chez les patients immunodéprimés. Les patients sans antécédents de varicelle doivent éviter tout contact avec des patients atteints de varicelle ou de Herpès zoster et doivent immédiatement consulter le médecin en cas d'exposition.
-Chez l'enfant, les parents doivent être informés de ces mesures à observer. Une vaccination passive avec des immunoglobulines contre Varicella Zoster (VZIG) est nécessaire chez les patients exposés, non immunisés s'ils prennent des corticostéroïdes par voie systémique ou en ont pris dans les 3 mois précédents; l'administration doit avoir lieu dans les 10 jours suivant l'exposition à la varicelle. Si le diagnostic de la varicelle est confirmé, un traitement immédiat par un spécialiste est obligatoire. L'administration des corticostéroïdes ne doit pas être interrompue et la dose doit éventuellement être augmentée.
-Vaccins vivants
-Les vaccins vivants ne doivent pas être administrés aux personnes ayant une réponse immunitaire insuffisante. La réaction des anticorps à d'autres vaccins peut être atténuée. Les corticostéroïdes peuvent supprimer l'axe hypophyso-surrénalien et réduire une réponse au stress.
- +La varicelle doit être spécialement surveillée, car cette maladie normalement sans danger peut avoir des conséquences fatales chez les patients immunodéprimés. Les patients sans antécédents de varicelle doivent éviter tout contact avec des patients atteints de varicelle ou de Herpès zoster et doivent immédiatement consulter le médecin en cas d'exposition. Chez l'enfant, les parents doivent être informés de ces mesures à observer. Une vaccination passive avec des immunoglobulines contre Varicella Zoster (VZIG) est nécessaire chez les patients exposés, non immunisés s'ils prennent des corticostéroïdes par voie systémique ou en ont pris dans les 3 mois précédents; l'administration doit avoir lieu dans les 10 jours suivant l'exposition à la varicelle. Si le diagnostic de la varicelle est confirmé, un traitement immédiat par un spécialiste est obligatoire. L'administration des corticostéroïdes ne doit pas être interrompue et la dose doit éventuellement être augmentée.
- +Rougeole
- +Les patients traités par Budenofalk 3 mg dont le système immunitaire est affaibli doivent recevoir de l'immunoglobuline normale le plus rapidement possible après avoir été exposés à la rougeole.
- +Vaccins
- +Les vaccins vivants ne doivent pas être administrés aux personnes ayant une réponse immunitaire insuffisante. La réaction des anticorps à d'autres vaccins peut être atténuée. Les corticostéroïdes peuvent supprimer l'axe hypophysosurrénalien et réduire une réponse au stress.
-Chez les patients avec troubles de la fonction hépatique, les taux sanguins de glucocorticoïdes peuvent être accrus.
- +Patients avec troubles de la fonction hépatique
- +L'expérience chez les patients atteints d'une cholangite biliaire primitive (CBP) à un stade avancé, accompagnée d'une cirrhose hépatique, a démontré que pour l'ensemble des patients atteints d'un grave trouble de la fonction hépatique, une disponibilité systémique accrue du budésonide était à prévoir.
- +Chez les patients atteints de maladies hépatiques sans cirrhose hépatique, une dose journalière de 9 mg de budésonide orale s'est toutefois avérée sûre et bien tolérée. En conséquence, il n'est pas nécessaire d'émettre une recommandation posologique particulière pour les patients souffrant de maladies hépatiques sans cirrhose ou dont la fonction hépatique n'est que légèrement altérée.
- +Troubles de la vue
- +Des troubles de la vue peuvent se manifester en cas d'utilisation systémique et topique de corticostéroïdes. Si un patient présente des symptômes tels qu'une vision floue ou d'autre troubles de la vue, il convient de l'adresser à un ophtalmologue afin d'évaluer les causes possibles; figurent notamment parmi celles-ci des troubles tels que la cataracte, le glaucome ou des maladies rares comme la choriorétinopathie séreuse centrale (CSC), qui ont été rapportées après l'administration systémique ou topique de corticostéroïdes.
- +Le Budenfalk 3mg contient du saccharose
- +Les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
- +Le Budenofalk 3 mg contient du lactose:
- +Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne devraient pas prendre ce médicament.
- +Le Budenofalk 3 mg contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par capsule de Budenofalk 3 mg, c'est-à-dire qu'il est pratiquement «sans sodium».
-Interactions pharmacodynamiques
-Glucosides cardiaques: L'effet des glucosides peut être potentialisé par l'hypokaliémie.
-Salidiurétiques: L'excrétion urinaire de potassium peut être potentialisée.
-Cytochrome P450, inhibiteurs du CYP3A4:
-Les corticostéroïdes (y compris le budésonide) sont métabolisés par le CYP3A4. L'administration concomitante de puissants inhibiteurs du CYP3A4 (par ex. kétoconazole, itraconazole, clarythromycine, ritonavir, produits qui contiennent du cobicistat) peut entraîner une augmentation de l'exposition aux corticostéroïdes et, de ce fait, un risque accru d'effets secondaires systémiques des corticostéroïdes. Le bénéfice d'une administration concomitante doit être soigneusement pesé au regard du risque potentiel d'effets systémiques des corticostéroïdes; le cas échéant, on surveillera les patients pour détecter la survenue d'éventuels effets secondaires systémiques des corticostéroïdes.
-Le kétoconazole dosé à 200 mg 2×/jour par voie orale induit une augmentation de la concentration plasmatique de budésonide (3 mg en dose unique) d'un facteur d'environ 6 lors d'administration concomitante. L'administration du kétoconazole 12 heures après celle du budésonide induit une augmentation de la concentration plasmatique d'un facteur d'environ 3. Parce que les données sur les recommandations posologiques sont insuffisantes, une administration simultanée est à éviter.. De plus, renoncer à la prise simultanée de jus de pamplemousse.
-Inducteurs du CYP3A4 comme par ex. rifampicine, phénytoïne: Les produits comme la carbamazépine peuvent diminuer la disponibilité systémique et locale du budésonide au niveau de la muqueuse intestinale. Une adaptation posologique de la dose de budésonide peut s'avérer nécessaire.
-Substrats du CYP3A4: Les substances métabolisées par le CYP3A4 peuvent entrer en concurrence avec le budésonide et conduire à un taux plasmatique accru de budésonide, pour autant que l'affinité de la substance concurrente au CYP3A4 soit plus élevée. Inversement, la liaison du budésonide au CYP3A4 peut être plus forte et provoquer une élévation du taux plasmatique de la substance concurrente et de ce fait rendre nécessaire une adaptation/réduction posologique de cette substance.
-Une élévation des concentrations plasmatiques de corticostéroïdes ainsi qu'une entrée en action retardée ont été observées chez les femmes sous estrogènes ou contraceptifs oraux. Cet effet n'a pas été observé chez les femmes prenant des contraceptifs oraux faiblement dosés.
- +Cytochrome P450, inhibiteurs du CYP3A4
- +Il est à prévoir que l'administration concomitante d'inhibiteurs du CYP3A, y compris de produits contenant du cobicistat, augmente le risque d'effets secondaires systémiques. L'association doit être évitée, sauf si les bénéfices sont supérieurs au risque accru d'effets secondaires systémiques des corticostéroïdes; dans ce cas, les patients doivent être surveillés en vue de détecter les éventuels effets secondaires systémiques des corticostéroïdes.Le kétoconazole dosé à 200 mg 1×/jour par voie orale induit une augmentation de la concentration plasmatique de budésonide (3 mg en dose unique) d'un facteur d'environ 6 lors d'administration concomitante. L'administration du kétoconazole 12 heures après celle du budésonide induit une augmentation de la concentration plasmatique d'un facteur d'environ 3. Parce que les données sur les recommandations posologiques sont insuffisantes, une administration simultanée est à éviter. D'autres puissants inhibiteurs du CYP3A4 (par exemple le ritonavir, l'itraconazole, la clarithromycine) peuvent également augmenter les concentrations plasmatiques de budésonide. De plus, renoncer à la prise simultanée de jus de pamplemousse.
- +Inducteurs du CYP3A4
- +Des produits comme la carbamazépine et la rifampicine peuvent diminuer la disponibilité systémique et locale du budésonide au niveau de la muqueuse intestinale. Une adaptation posologique de la dose de budésonide peut s'avérer nécessaire.
- +Substrats du CYP3A4
- +Les substances métabolisées par le CYP3A4 peuvent entrer en concurrence avec le budésonide et conduire à un taux plasmatique accru de budésonide, pour autant que l'affinité de la substance concurrente au CYP3A4 soit plus élevée. Inversement, la liaison du budésonide au CYP3A4 peut être plus forte et provoquer une élévation du taux plasmatique de la substance concurrente et de ce fait rendre nécessaire une adaptation/réduction posologique de cette substance.
- +Une élévation des concentrations plasmatiques de glucocorticoïdes ainsi qu'un effet plus marqué ont été observées chez les femmes sous estrogènes ou contraceptifs oraux. Cet effet n'a pas été observé chez les femmes prenant des contraceptifs oraux faiblement dosés.
-Dérivés coumariniques: L'effet anticoagulant peut être atténué.
-Anti-inflammatoires/anti-rhumatismaux non stéroïdiens: Le risque d'ulcères et d'hémorragies gastro-intestinaux peut être augmenté.
-Grossesse/Allaitement
-Aucune étude contrôlée chez l'animal ni chez la femme enceinte n'est disponible. Comme tous les glucocorticoïdes, le budésonide traverse la barrière placentaire. C'est pourquoi un trouble de croissance intra-utérine ne peut être exclu lors d'un traitement prolongé pendant la grossesse. En cas de traitement vers la fin de la grossesse, le foetus court le risque d'une atrophie de la corticosurrénale. C'est pourquoi Budenofalk 3 mg, comme tous les corticostéroïdes, ne doit pas être administré pendant la grossesse, principalement durant les trois premiers mois, sauf en cas de nécessité absolue.
-On ignore si le budésonide passe dans le lait maternel. C'est pourquoi l'allaitement est contre-indiqué pendant un traitement par Budenofalk 3 mg.
- +Dérivés coumariniques:
- +L'effet anticoagulant peut être atténué.
- +Anti-inflammatoires/anti-rhumatismaux non stéroïdiens:
- +Le risque d'ulcères et d'hémorragies gastro-intestinaux peut être augmenté.
- +Autres interactions
- +Etant donné que le traitement au budésonide peut diminuer la fonction du cortex surrénalien, le test de stimulation à l'ACTH pour diagnostiquer l'insuffisance hypophysaire peut donner des résultats incorrects (faibles valeurs).
- +Interactions pharmacodynamiques
- +Glucosides cardiaques: L'effet des glucosides peut être potentialisé par l'hypokaliémie.
- +Salidiurétiques:
- +L'excrétion urinaire de potassium peut être potentialisée.
- +Grossesse, allaitement
- +Grossesse
- +Il existe peu de données sur l'issue de la grossesse chez des femmes traitées au budésonide par voie orale. Bien que les données sur l'utilisation du budésonide par inhalation chez un grand nombre de femmes enceintes n'aient révélé aucun effet indésirable, la concentration plasmatique maximale du budésonide pendant un traitement au Budenofalk 3 mg pourrait être plus élevée qu'après une prise de budésonide par inhalation. Dans des études chez l'animal, le budésonide, comme d'autre glucocorticoïdes, a provoqué des anomalies dans le développement fœtal (voir le paragraphe «Donnés précliniques»). La pertinence clinique de ces tests pour l'humain n'est pas claire.
- +Pendant la grossesse, l'administration de Budenofalk 3 mg doit être évitée sauf en présence d'arguments solides pouvant justifier un traitement.
- +Allaitement
- +Le budésonide passe dans le lait maternel (des données sur l'excrétion après inhalation sont disponibles).
- +Par conséquent, l'allaitement ne doit pas être pratiqué pendant le traitement au Budenofalk, sauf en cas de nécessité absolue.
- +Fertilité
- +Aucune donnée n'est disponible sur l'effet du budésonide sur la fertilité chez l'homme. Dans les études animales, la fertilité n'a pas été affectée après l'administration du budésonide (voir «Données précliniques»).
- +Affections du système immunitaire
- +Fréquents: augmentation du risque d'infection.
- +Occasionnels: Le passage des glucocorticostéroïdes à effet systémique à Budenofalk 3 mg d'action locale peut conduire à une augmentation ou une réapparition des manifestations extra-intestinales (principalement au niveau de la peau et des articulations).
-Très rares: oedèmes aux jambes, syndrome de Cushing.
-Système nerveux
-Très rares: pseudotumeur cérébrale (hypertension intracrânienne bénigne) chez les adolescents.
-Troubles gastro-intestinaux
-Très rare: constipation.
-Troubles musculosquelettiques
-Très rares: douleurs et faiblesse musculaires diffuses, ostéoporose.
-Troubles généraux
-Très rares: fatigue, malaise.
-Certains effets indésirables se sont manifestés après une exposition à long terme.
-Des effets indésirables typiques pour les glucocorticostéroïdes à effet systémique peuvent occasionnellement se manifester. Ils dépendent de la posologie, de la durée du traitement, d'un traitement simultané ou antérieur par des glucocorticostéroïdes et de la sensibilité individuelle.
-Système immunitaire
-Occasionnels: le passage des glucocorticostéroïdes à effet systémique à Budenofalk 3 mg d'action locale peut conduire à une augmentation ou une réapparition des manifestations extra-intestinales (principalement au niveau de la peau et des articulations).
-Troubles du métabolisme et de la nutrition:
-Occasionnels: syndrome de Cushing: visage lunaire, obésité tronculaire; diminution de la tolérance au glucose, diabète, rétention saline avec apparition d'oedèmes, kaliurie augmentée, inactivité ou atrophie de la corticosurrénale, retard de la croissance chez l'enfant, perturbation de la sécrétion des hormones sexuelles (par ex. aménorrhée, hirsutisme, impuissance).
-Système nerveux
-Occasionnels: dépressions, irritabilité, euphorie.
-Troubles oculaires
-Occasionnels: glaucome, cataracte.
-Troubles vasculaires
-Occasionnels: hypertension, risque accru de thrombose, vasculite (syndrome de sevrage après traitement de longue durée).
-Troubles gastro-intestinaux
-Occasionnels: douleurs gastriques, ulcère duodénal, pancréatite.
-Troubles cutanés
-Occasionnels: exanthème allergique, vergetures pourpres, pétéchies, ecchymoses, acné stéroïdien, retard de cicatrisation des plaies, dermite de contact.
-Troubles musculosquelettiques
-Occasionnels: nécroses osseuses aseptiques (têtes du fémur et de l'humérus).
- +Fréquents: syndrome de Cushing: visage lunaire, obésité tronculaire; diminution de la tolérance au glucose, diabète sucré, rétention sodée avec formation d'oedèmes, kaliurie augmentée, inactivité ou atrophie de la corticosurrénale, retard de la croissance chez l'enfant, perturbation de la sécrétion des hormones sexuelles (p.ex. aménorrhée, hirsutisme, impuissance).
- +Affections psychiatriques
- +Fréquents: dépression, irritabilité, euphorie.
- +Occasionnels: hyperactivité psychomotrice, anxiété.
- +Rares: Agressivité.
- +Affections du système nerveux
- +Fréquents: Maux de tête.
- +Très rare: Pseudotumeur cérébrale (hypertension intracrânienne bénigne) y compris l'oedème papillaire chez les adolescents.
- +Affections oculaires
- +Rare: glaucome, cataracte, vision floue (voir la section «Mises en garde et précautions»).
- +Affections vasculaires
- +Fréquente: Hypertension.
- +Très rare: risque accru de thrombose, vasculite (syndrome de sevrage après traitement de longue durée).
- +Affections gastro-intestinales
- +Fréquents: dyspepsie, douleurs abdominales.
- +Occasionnels: ulcère gastrique ou duodénal.
- +Rare: Pancréatite.
- +Très rare: Constipation.
- +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
- +Fréquents: exanthème allergique, vergetures pourpres, pétéchies, acné stéroïdienne, retard de cicatrisation des plaies, dermatite de contact.
- +Rares: Ecchymoses.
- +Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif
- +Fréquents: douleurs et faiblesses musculaires contractions musculaires, douleurs articulaires, ostéoporose.
- +Rares: Ostéonécrose.
- +Troubles généraux et anomalies au site d'administration
- +Très rare: Fatigue, malaise.
- +Des effets secondaires typiques des glucocorticoïdes systémiques et des corticostéroïdes peuvent occasionnellement se produire. Ces effets secondaires dépendent de la dose, de la durée du traitement, de la durée de la thérapie, d'un traitement simultané ou antérieur avec des glucocorticoïdes et de la sensibilité individuelle
- +L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
-Aucun cas de surdosage au budésonide n'a été signalé jusqu'ici. Par les propriétés de Budenofalk 3 mg et de son principe actif budésonide, un surdosage avec conséquences toxiques est hautement improbable.
- +Aucun cas de surdosage au budésonide n'a été signalé jusqu'ici.
-Code ATC: A07EA06
- +Code ATC
- +A07EA06
-Le mécanisme d'action exact du budésonide dans le traitement de la maladie de Crohn est inconnu. Les données issues des études cliniques contrôlées et pharmacologiques indiquent que l'effet de Budenofalk 3 mg capsules est principalement local au niveau de la muqueuse intestinale.
-Pharmacodynamie
-Le budésonide est un glucocorticostéroïde doté d'un effet local anti-inflammatoire puissant. Comparé aux doses cliniques équivalentes de glucocorticostéroïdes à effet systémique, le budésonide provoque une suppression de l'axe hypophyso-surrénalien significativement plus faible et influence moins les marqueurs de l'inflammation.
- +Le mécanisme d'action exact du budésonide dans le traitement de maladies inflammatoires de l'intestin est inconnu. Les données issues des études cliniques contrôlées et pharmacologiques indiquent que l'effet du budésonide est principalement local au niveau de la muqueuse intestinale.
- +Pharmacodynamique
- +Le budésonide est un glucocorticostéroïde doté d'un effet local anti-inflammatoire puissant. Comparé aux doses cliniques équivalentes de glucocorticoïdes à effet systémique, le budésonide provoque une suppression de l'axe hypophyso-surrénalien significativement plus faible et influence moins les marqueurs de l'inflammation.
-Une étude de titration de la dose randomisée, en double aveugle et multicentrique, a été menée avec Budenofalk 3 mg chez un total de 104 patients pendant 6 semaines. Les doses journalières étaient de 6, 9 et 18 mg de Budenofalk 3 mg. Il s'est avéré que la dose de 9 mg de Budenofalk 3 mg (3× 3 mg) par jour, avec un taux de rémissions de 55% et une incidence d'effets indésirables de 21%, présentait le meilleur rapport bénéfice/risque pour les patients ayant une activité discrète à modérée de leur maladie.
- +Une étude de titration de la dose randomisée, en double aveugle et multicentrique, a été menée avec Budenofalk 3 mg chez un total de 104 patients pendant 6 semaines. Les doses journalières étaient de 6, 9 et 18 mg de Budenofalk 3 mg. Il s'est avéré que la dose de 9 mg de Budenofalk 3 mg (3 fois 3 mg) par jour, avec un taux de rémissions de 55% et une incidence d'effets indésirables de 21%, présentait le meilleur rapport bénéfice/risque pour les patients ayant une activité discrète à modérée de leur maladie.
-L'efficacité d'une dose de 9 mg de budésonide administrée en une seule prise par jour (9 mg 1×/j) versus 3 doses partielles de 3 mg (3 mg 3×/j) a été évaluée dans une étude randomisée, en double aveugle, à double placebo, chez des patients atteints d'une forme modérément sévère de la maladie de Crohn (200< CDAI <400) au niveau de l'iléon terminal et/ou de côlon ascendant.
- +L'efficacité d'une dose de 9 mg de budésonide administrée en une seule prise par jour (9 mg 1 fois par jour) versus 3 doses partielles de 3 mg (3 mg 3 fois par jour) a été évaluée dans une étude randomisée, en double aveugle, à double placebo, chez des patients atteints d'une forme modérément sévère de la maladie de Crohn (200< CDAI <400) au niveau de l'iléon terminal et/ou de côlon ascendant.
-Les microgranules gastrorésistants Budenofalk ont une libération retardée de 2–3 h. Chez les volontaires sains et les patients atteints de la maladie de Crohn, des taux plasmatiques de 1–2 ng/ml ont été mesurés environ 5 h après la prise d'une capsule de Budenofalk 3 mg avant le repas. La libération maximale a lieu dans l'iléon terminal et le caecum, soit les endroits où l'inflammation est la plus grande dans la maladie de Crohn.
- +Les microgranules gastrorésistants Budenofalk ont une libération retardée de 2–3 heures. Chez les volontaires sains et les patients atteints de la maladie de Crohn, des taux plasmatiques de 1–2 ng/ml ont été mesurés environ 5 heures après la prise d'une capsule de Budenofalk 3 mg avant le repas. La libération maximale a lieu dans l'iléon terminal et le caecum, soit les endroits où l'inflammation est la plus grande dans la maladie de Crohn.
-La prise avec un repas peut retarder le passage des microgranules dans l'estomac de 2–3 h et retarder la libération du principe actif de 4–6 h, sans toutefois modifier le taux de résorption.
- +La prise avec un repas peut retarder le passage des microgranules dans l'estomac de 2–3 heures et retarder la libération du principe actif de 4–6 h, sans toutefois modifier le taux de résorption.
-Elimination
-La demi-vie d'élimination s'élève en moyenne à 3–4 h. La disponibilité systémique chez les volontaires sains ainsi que chez les patients à jeun atteints de la maladie de Crohn s'élève à 9–13%. La clairance est de 10–15 l/min pour budésonide lors d'une mesure par HPLC.
- +Élimination
- +La demi-vie d'élimination s'élève en moyenne à 3–4 heures. La disponibilité systémique chez les volontaires sains ainsi que chez les patients à jeun atteints de la maladie de Crohn s'élève à 9–13%. La clairance est de 10–15 l/min pour budésonide lors d'une mesure par HPLC.
-Le budésonide n'a montré aucun effet mutagène dans une série de tests in vitro et in vivo.
- +Ces effets ont été moins prononcés ou aussi prononcés qu'avec d'autres glucocorticoïdes.
- +Comme pour d'autres glucocorticoïdes, ces effets des stéroïdes pourraient s'avérer significatifs également chez l'humain selon la posologie, la durée d'administration et la maladie.
- +Toxicité à long terme (ou toxicité en cas d'administration répétée)
-Les études de cancérogénicité ont montré une incidence accrue de néoplasies hépatocellulaires primaires, d'astrocytomes (chez le rat mâle) et de tumeurs mammaires (chez le rat femelle). Ces tumeurs sont dues vraisemblablement à une surcharge métabolite accrue du foie et à des effets anaboliques. Ces résultats sont également connus d'études menées avec d'autres glucocorticostéroïdes chez le rat et représentent un effet de classe. Des effets similaires n'ont pas été observés ni dans les études cliniques ni dans les rapports spontanés.
-Chez l'animal gravide, le budésonide, comme d'autres glucocorticostéroïdes, a provoqué des anomalies du développement foetal. La pertinence de ces résultats pour l'homme n'a pas fait l'objet d'études (voir également «Grossesse/Allaitement»).
- +Mutagénicité
- +Le budésonide n'a montré aucun effet mutagène dans une série de tests in vitro et in vivo.
- +Carcinogénicité
- +Les études de cancérogénicité ont montré une incidence accrue de néoplasies hépatocellulaires primaires, d'astrocytomes (chez le rat mâle) et de tumeurs mammaires (chez le rat femelle). Ces tumeurs sont dues vraisemblablement à une surcharge métabolite accrue du foie et à des effets anaboliques. Ces résultats sont également connus d'études menées avec d'autres glucocorticostéroïdes chez le rat et représentent un effet de classe dans cette espèce.
- +Toxicité sur la reproduction
- +Le budésonide n'a pas eu d'effet sur la fertilité des rats. Chez l'animal gravide, le budésonide, comme d'autres glucocorticoïdes, a causé la mort du fœtus et provoqué des anomalies du développement fœtal (portée plus petite, retard de croissance intrautérin des fœtus et anomalies osseuses). Il a été rapporté que certains glucocorticoïdes dans les essais chez l'animal avaient causé des fente palatines. A ce jour, l'importance clinique de ces résultats n'est pas clarifiée (voir section «Grossesse/Allaitement»).
-Aucune connue.
- +Non pertinent.
- +Influence sur les méthodes de diagnostic
- +Aucune donnée disponible.
-Remarques concernant le stockage
-Conserver à température ambiante (15–25 °C).
- +Remarques particulières concernant le stockage
- +Conserver à température ambiante (15–25 °C). Conserver hors de la portée des enfants.
- +Remarques concernant la manipulation
- +Aucune donnée disponible.
-Avril 2019.
- +Juillet 2020.
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