42 Changements de l'information professionelle Emedrin N |
-Principe actif: Dextromethorphanum (ut D. hydrobromidum).
-Excipients: Conserv.: Methylparaben (E 218); Propylparaben (E 216); Edulcorant: Aspartamum; Sorbitolum; Aromatica: Vanillinum et alia; Color.: Caramel (E 150); Excip. ad sirup.
-Remarque pour les diabétiques
-Le sirop Emedrin N est exempt de sucre et convient également aux diabétiques.
-Le sirop Emedrin N ménage les dents.
-Forme galénique et quantité de principe actif par unité
-1 mesurette (5 ml) de sirop contient:
-Dextromethorphanum (ut D. hydrobromidum) 12,5 mg.
- +Principes actifs
- +Dextromethorphanum (ut D. hydrobromidum).
- +Excipients
- +Sorbitolum liquidum non cristallisabile 70% (E 420, corresp. Sorbitolum 2.77 g/5 ml); Glycerolum 85% (E 422); Natrii chloridum (corresp. Natrium 15.75 mg/5 ml), Acidum citricum (E 330); Aspartamum (E 951, 15 mg/5 ml); Hydroxyethylcellulosum; Methylis parahydroxybenzoas (E 218, 3.5 mg/5 ml); Propylis parahydroxybenzoas (1.5 mg/5 ml); Propylenglycolum (E 1520); Arôme crème caramel (contient Propylenglycolum (E 1520)); Aqua purificata; corresp Propylenglycolum 305.25 mg/5 ml.
- +
- +La dose journalière maximale est de 40 ml de sirop contre la toux (correspondant à 100 mg de dextrométhorphane).
-Enfants de 6 à 12 ans: 1 mesurette.
-Enfants de 1 à 6 ans: ½ mesurette.
-Chez les patients âgés ou présentant une insuffisance hépatique ou rénale, il peut être indiqué de commencer le traitement avec la moitié de la dose recommandée puis de l’augmenter ensuite en fonction de la tolérance et du besoin.
- +Enfants de 6 à 12 ans: 1 mesurette, uniquement sur prescription médicale.
- +Enfants de 1 à 6 ans: ½ mesurette, uniquement sur prescription médicale.
- +Instructions posologiques particulières
- +Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
- +Il est conseillé d'être particulièrement prudent chez les patients présentant une insuffisance hépatique grave (voir «Mises en garde et précautions»).
- +Patients présentant des troubles de la fonction rénale
- +Chez les patients présentant des troubles de la fonction rénale, la dose d'entretien doit être réduite ou l'intervalle entre les doses rallongé.
- +Durée du traitement
- +En cas d'automédication, la prise doit être limitée à 4 jours. Même sur prescription médicale, Emedrin N ne doit pas être utilisé pendant plus de 2 à 3 semaines.
-Toute prise d’un antitussif sans recherche des causes de la toux doit être de courte durée.
-Emedrin N doit être utilisé avec prudence en cas d’insuffisance hépatique, d’asthme bronchique, de bronchopneumopathie chronique obstructive ou d’autres états caractérisés par une insuffisance respiratoire ou une hypersécrétion muqueuse bronchique.
-Le dextrométhorphane est un substrat, et le métabolite 3-méthoxymorphinone un inhibiteur du CYP2D6. Il importe donc d’éviter la prise concomitante d’autres inhibiteurs du CYP2D6 ou d’autres médicaments métabolisés par la même isoenzyme. C’est notamment le cas de certains antidépresseurs, anorexigènes, bêta-bloquants et antihistaminiques (voir sous «Contre-indications», «Interactions» et «Surdosage»).
-Le métabolisme et l’élimination du dextrométhorphane sont fortement ralentis chez les patients déficitaires en CYP2D6. En raison d’un polymorphisme génétique, 10 à 15% des individus d’une population font partie des «métaboliseurs lents» (type débrisoquine).
-L’association à d’autres opioïdes doit être évitée.
-Des cas d’abus de dextrométhorphane ont été signalés chez des adolescents ainsi que chez des personnes plus âgées. La prudence est de mise, en particulier chez les adolescents et les jeunes adultes, ainsi que chez les patients ayant des antécédents d’abus de stupéfiants ou de substances psychoactives.
-De plus, le dextrométhorphane peut générer une dépendance. En cas d’utilisation prolongée, une tolérance avec surdosage ainsi qu'une dépendance psychologique et physique peuvent se développer.
- +Toute prise d'un antitussif sans recherche des causes de la toux doit être de courte durée (voir aussi «Durée du traitement»).
- +Emedrin N doit être utilisé avec prudence en cas d'asthme bronchique, de bronchopneumopathie chronique obstructive ou d'autres états caractérisés par une insuffisance respiratoire ou une hypersécrétion muqueuse bronchique.
- +Emedrin N ne doit être utilisé chez les patients présentant des troubles de la fonction hépatique ou rénale qu'après une évaluation stricte du rapport bénéfice/risque. En cas de troubles graves de la fonction rénale ou de la fonction hépatique, la dose par prise doit être réduite ou l'intervalle entre les doses augmenté. Une surveillance médicale est nécessaire chez les patients présentant des troubles de la fonction hépatique ou rénale, car plusieurs effets indésirables attribués au propylène glycol ont été rapportés, tels que le dysfonctionnement rénal (nécrose tubulaire aiguë), l'insuffisance rénale aiguë et le dysfonctionnement hépatique.
- +Chez les enfants de 1 à 12 ans, Emedrin N ne peut être utilisé que sur prescription médicale. L'utilisation simultanée avec un substrat de l'alcool déshydrogénase (éthanol) peut provoquer des effets indésirables chez les enfants de moins de 5 ans.
- +Le dextrométhorphane est un substrat, et le métabolite 3-méthoxymorphinone un inhibiteur du CYP2D6. Il importe donc d'éviter la prise concomitante d'autres inhibiteurs du CYP2D6 ou d'autres médicaments métabolisés par la même isoenzyme. C'est notamment le cas de certains antidépresseurs, anorexigènes, bêta-bloquants et antihistaminiques (voir sous «Contre-indications», «Interactions» et «Surdosage»).
- +Le métabolisme et l'élimination du dextrométhorphane sont fortement ralentis chez les patients déficitaires en CYP2D6. En raison d'un polymorphisme génétique, 10 à 15% des individus d'une population font partie des «métaboliseurs lents» (type débrisoquine).
- +L'association à d'autres opioïdes doit être évitée.
- +Des cas d'abus de dextrométhorphane ont été signalés chez des adolescents ainsi que chez des personnes plus âgées. La prudence est de mise, en particulier chez les adolescents et les jeunes adultes, ainsi que chez les patients ayant des antécédents d'abus de stupéfiants ou de substances psychoactives.
- +De plus, le dextrométhorphane peut générer une dépendance. En cas d'utilisation prolongée, une tolérance avec surdosage ainsi qu'une dépendance psychologique et physique peuvent se développer.
-Des effets sérotoninergiques, y compris le développement d’un syndrome sérotoninergique potentiellement mortel, ont été rapportés avec le dextrométhorphane lors d’administration concomitante d’agents sérotoninergiques tels que des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), des médicaments qui altèrent le métabolisme de la sérotonine (y compris les inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO)) et des inhibiteurs du CYP2D6.
-Le syndrome sérotoninergique peut inclure des modifications de l’état mental, une instabilité du système nerveux autonome, des anomalies neuromusculaires et/ou des symptômes gastro-intestinaux.
- +Des effets sérotoninergiques, y compris le développement d'un syndrome sérotoninergique potentiellement mortel, ont été rapportés avec le dextrométhorphane lors d'administration concomitante d'agents sérotoninergiques tels que des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), des médicaments qui altèrent le métabolisme de la sérotonine (y compris les inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO)) et des inhibiteurs du CYP2D6.
- +Le syndrome sérotoninergique peut inclure des modifications de l'état mental, une instabilité du système nerveux autonome, des anomalies neuromusculaires et/ou des symptômes gastro-intestinaux.
- +Excipients revêtant un intérêt particulier
- +Sorbitol
- +Ce médicament contient 2.77 mg de sorbitol par cuillère-mesure (= 5 ml) correspondant à 553 mg par ml de sirop. Il faut tenir compte de l'effet additif des médicaments contenant du sorbitol (ou du fructose) utilisés simultanément et de la prise de sorbitol (ou de fructose) par voie alimentaire. La teneur en sorbitol des médicaments administrés par voie orale peut influencer la biodisponibilité d'autres médicaments administrés simultanément par voie orale. Les patients souffrant d'une intolérance au fructose héréditaire (HFI) ne doivent pas prendre ce médicament.
- +Sodium
- +Ce médicament contient 15.75 mg de sodium par cuillère-mesure (= 5 ml) de sirop, correspondant à 0,79% de l'apport alimentaire quotidien maximal en sodium recommandé de 2 g pour un adulte.
- +Aspartame
- +Ce médicament contient 15 mg d'aspartame par cuillère-mesure (= 5 ml) correspondant à 3 mg par ml de sirop. Chez les patients souffrant de phénylcétonurie, il faut tenir compte de la présence d'aspartame, source de phénylalanine.
- +Parahydroxybenzoate
- +Ce médicament contient du parahydroxybenzoate qui peut provoquer des réactions allergiques, éventuellement retardées.
- +Propylène glycol
- +Ce médicament contient 305.25 mg de propylène glycol par cuillère-mesure correspondant à 61.05 mg par ml.
- +
-Le dextrométhorphane étant un substrat, et le métabolite 3-méthoxymorphinone un inhibiteur de l’isoenzyme CYP2D6, la prise simultanée d’inhibiteurs du CYP2D6 ou d’autres médicaments métabolisés par la même isoenzyme peut entraîner une élévation mutuelle des taux des médicaments et ralentir leur élimination.
-Ceci concerne notamment certains antidépresseurs (inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, IMAO, antidépresseurs tricycliques, lithium), bêta-bloquants (p.ex. métoprolol, timolol), antagonistes des récepteurs H2 (cimétidine et ranitidine) ainsi que les antihistaminiques dits «non sédatifs» (en particulier l’astémizole et la terfénadine). (Voir aussi sous «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions».)
-L’alcool pourrait renforcé des éventuels effets indésirables du dextrométhorphane.
- +Le dextrométhorphane étant un substrat, et le métabolite 3-méthoxymorphinone un inhibiteur de l'isoenzyme CYP2D6, la prise simultanée d'inhibiteurs du CYP2D6 ou d'autres médicaments métabolisés par la même isoenzyme peut entraîner une élévation mutuelle des taux des médicaments et ralentir leur élimination.
- +Ceci concerne notamment certains antidépresseurs (inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, IMAO, antidépresseurs tricycliques, lithium), bêta-bloquants (p.ex. métoprolol, timolol), antagonistes des récepteurs H2 (cimétidine et ranitidine) ainsi que les antihistaminiques dits «non sédatifs» (en particulier l'astémizole et la terfénadine). (Voir aussi sous «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions».)
- +L'alcool pourrait renforcé des éventuels effets indésirables du dextrométhorphane.
-On ne dispose d’aucune étude contrôlée chez la femme enceinte et aucun effet tératogène n’a été signalé pour le dextrométhorphane, mais on sait que d’autres substances de type dextrométhorphane peuvent inhiber le développement cérébral du foetus. En cas d’administration prénatale de dextrométhorphane, une dépression respiratoire chez le nouveau-né ne peut être exclue. Emedrin N ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, sauf nécessité absolue.
-Bien que le dextrométhorphane et son métabolite, le dextrorphane, ne passent qu’en quantités très faibles dans le lait maternel, Emedrin N ne doit pas être utilisé pendant l’allaitement.
- +On ne dispose d'aucune étude contrôlée chez la femme enceinte et aucun effet tératogène n'a été signalé pour le dextrométhorphane, mais on sait que d'autres substances de type dextrométhorphane peuvent inhiber le développement cérébral du foetus. En cas d'administration prénatale de dextrométhorphane, une dépression respiratoire chez le nouveau-né ne peut être exclue. Emedrin N ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, sauf nécessité absolue.
- +Bien que le dextrométhorphane et son métabolite, le dextrorphane, ne passent qu'en quantités très faibles dans le lait maternel, Emedrin N ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement.
- +Pour la reproduction ou le développement chez l'animal ou l'homme, aucune toxicité n'a été démontrée pour le propylène glycol, mais il peut atteindre le fœtus et a été détecté dans le lait. En conséquence, l'utilisation du propylène glycol chez les patientes enceintes ou allaitantes doit être évaluée au cas par cas.
- +
-Même utilisé conformément aux prescriptions, Emedrin N peut altérer les réflexes au point de diminuer la capacité de conduire des véhicules ou d’utiliser des machines. Un tel effet est encore renforcé par une prise prolongée du médicament ou la consommation simultanée de boissons alcoolisées.
- +Même utilisé conformément aux prescriptions, Emedrin N peut altérer les réflexes au point de diminuer la capacité de conduire des véhicules ou d'utiliser des machines. Un tel effet est encore renforcé par une prise prolongée du médicament ou la consommation simultanée de boissons alcoolisées.
-La fréquence et la sévérité des effets indésirables dépendent en partie de la posologie et de la durée d’utilisation (voir sous «Pharmacocinétique» et «Surdosage»).
- +La fréquence et la sévérité des effets indésirables dépendent en partie de la posologie et de la durée d'utilisation (voir sous «Pharmacocinétique» et «Surdosage»).
- +Les effets indésirables sont rangés par classe de système d'organes de la classification MedDRA et par fréquence selon la convention suivante:
- +«très fréquents» (≥1/10)
- +«fréquents» (≥1/100 à <1/10)
- +«occasionnels» (≥1/1000 à <1/100)
- +«rares» (≥1/10 000 à <1/1000)
- +«très rares» (<1/10 000)
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-Rare: Réactions allergiques comme réactions cutanées, oedème facial, dyspnée, bronchospasme, sueurs, chute de tension artérielle pouvant aller jusqu’au choc.
-Dans de rares cas, réactions d’hypersensibilité également aux excipients E 218 et E 216 (allergie aux substances du groupe para). Ces réactions pouvant, dans des cas isolés, aller jusqu’au choc anaphylactique et nécessiter une assistance médicale d’urgence.
- +Rare: Réactions allergiques comme réactions cutanées, oedème facial, dyspnée, bronchospasme, sueurs, chute de tension artérielle pouvant aller jusqu'au choc.
- +Dans de rares cas, réactions d'hypersensibilité également aux excipients E 218 et E 216 (allergie aux substances du groupe para). Ces réactions pouvant, dans des cas isolés, aller jusqu'au choc anaphylactique et nécessiter une assistance médicale d'urgence.
-Rarement: Perte d’appétit, diarrhée.
- +Rarement: Perte d'appétit, diarrhée.
- +L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
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-Les manifestations d’un surdosage peuvent être immédiates (surdosage aigu) ou liées à une prise de doses élevées durant plus de 3-4 jours ainsi que survenir en cas d’élimination retardée.
- +Les manifestations d'un surdosage peuvent être immédiates (surdosage aigu) ou liées à une prise de doses élevées durant plus de 3-4 jours ainsi que survenir en cas d'élimination retardée.
-Un surdosage de dextrométhorphane peut être associé à des nausées, des vomissements, une dystonie, de l’agitation, une confusion, de la somnolence, une torpeur, du nystagmus, de la cardiotoxicité (tachycardie, ECG anormal, dont allongement de l’intervalle QTc), de l’ataxie, une psychose toxique avec hallucinations visuelles et une surexcitation.
- +Un surdosage de dextrométhorphane peut être associé à des nausées, des vomissements, une dystonie, de l'agitation, une confusion, de la somnolence, une torpeur, du nystagmus, de la cardiotoxicité (tachycardie, ECG anormal, dont allongement de l'intervalle QTc), de l'ataxie, une psychose toxique avec hallucinations visuelles et une surexcitation.
-·Du charbon actif peut être administré aux patients asymptomatiques ayant ingéré un surdosage de dextrométhorphane dans l’heure précédente.
-·Pour les patients ayant ingéré du dextrométhorphane et qui sont sous sédation ou comateux, l’administration de naloxone peut être envisagée aux dosages habituels pour le traitement d’une overdose d’opioïdes. Des benzodiazépines peuvent être utilisées en cas de convulsions et des mesures de refroidissement externes sont préconisées en cas d’hyperthermie.
- +·Du charbon actif peut être administré aux patients asymptomatiques ayant ingéré un surdosage de dextrométhorphane dans l'heure précédente.
- +·Pour les patients ayant ingéré du dextrométhorphane et qui sont sous sédation ou comateux, l'administration de naloxone peut être envisagée aux dosages habituels pour le traitement d'une overdose d'opioïdes. Des benzodiazépines peuvent être utilisées en cas de convulsions et des mesures de refroidissement externes sont préconisées en cas d'hyperthermie.
-Code ATC: R05DA09
-Le dextrométhorphane, principe actif unique d’Emedrin N, est un antitussif et un dérivé morphinique. Le dextrométhorphane et le dextrorphane, son métabolite actif, calment le réflexe tussigène en élevant le seuil d’excitation du centre de la toux.
- +Code ATC
- +R05DA09
- +Mécanisme d'action
- +Le dextrométhorphane, principe actif unique d'Emedrin N, est un antitussif et un dérivé morphinique. Le dextrométhorphane et le dextrorphane, son métabolite actif, calment le réflexe tussigène en élevant le seuil d'excitation du centre de la toux.
- +Pharmacodynamique
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-Le dextrométhorphane et le dextrorphane peuvent s’accumuler au niveau du SNC, en particulier chez des personnes déficitaires en CYP2D6, lors d’une utilisation continue sur plusieurs jours ou à des doses plus fortes que recommandées. C’est pourquoi la durée d’action dépend aussi bien de la dose que de la durée d’utilisation (voir sous «Pharmacocinétique»).
-L’accumulation du médicament au niveau central peut entraîner un renforcement excessif de ses effets indésirables lors d’une prise sur une longue durée.
-L’effet antitussif d’une prise unique de dextrométhorphane dure habituellement environ 6 heures.
- +Le dextrométhorphane et le dextrorphane peuvent s'accumuler au niveau du SNC, en particulier chez des personnes déficitaires en CYP2D6, lors d'une utilisation continue sur plusieurs jours ou à des doses plus fortes que recommandées. C'est pourquoi la durée d'action dépend aussi bien de la dose que de la durée d'utilisation (voir sous «Pharmacocinétique»).
- +L'accumulation du médicament au niveau central peut entraîner un renforcement excessif de ses effets indésirables lors d'une prise sur une longue durée.
- +L'effet antitussif d'une prise unique de dextrométhorphane dure habituellement environ 6 heures.
- +Efficacité clinique
- +Sans Information.
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-Après la prise orale, l’absorption du dextrométhorphane est rapide et pratiquement totale. Le dextrométhorphane atteint son pic plasmatique après 2–3 heures.
- +Après la prise orale, l'absorption du dextrométhorphane est rapide et pratiquement totale. Le dextrométhorphane atteint son pic plasmatique après 2–3 heures.
-Bien que l’on ne dispose d’aucunes données quantitatives sur la distribution du dextrométhorphane et du dextrorphane dans l’organisme, on sait que les deux substances sont absorbées par le SNC. Une liaison aux protéines plasmatiques n’a pas encore été démontrée. Le dextrométhorphane et ses métabolites passent en quantités très faibles dans le lait maternel; on ignore en revanche s’ils traversent la barrière placentaire.
- +Bien que l'on ne dispose d'aucunes données quantitatives sur la distribution du dextrométhorphane et du dextrorphane dans l'organisme, on sait que les deux substances sont absorbées par le SNC. Une liaison aux protéines plasmatiques n'a pas encore été démontrée. Le dextrométhorphane et ses métabolites passent en quantités très faibles dans le lait maternel; on ignore en revanche s'ils traversent la barrière placentaire.
-Le dextrométhorphane subit un effet de premier passage hépatique important. La détection du métabolite actif dextrorphane dans le plasma est déjà possible 15 minutes après la prise orale du dextrométhorphane. Le dextrorphane atteint son pic plasmatique après 1–2 heures (380–690 ng/ml après la prise de 25 mg de dextrométhorphane). Le dextrométhorphane est métabolisé suivant une cinétique de saturation par l’isoenzyme CYP2D6 du cytochrome P450. Les métabolites principaux après O-déméthylation et N-déméthylation sont le dextrorphane, pharmacologiquement actif, et ses dérivés inactifs glucuronidé et sulfaté. D’autres métabolites sont le méthoxyméthorphane et l’hydroxyméthorphane.
-Elimination
-Le dextrométhorphane et ses métabolites sont éliminés principalement par les reins. Les demi-vies d’élimination du dextrométhorphane et, partant, du dextrorphane dépendent de la dose administrée et du phénotype CYP2D6 du patient (voir ci-après); elles augmentent en outre avec la durée d’utilisation. Ceci explique que la demi-vie d’élimination du dextrométhorphane varie fortement: dans une étude, elle n’était pas mesurable chez des métaboliseurs rapides (pas d’inhibition métabolique), et dans une autre, elle s’élevait à 40 heures et plus. La demi-vie du dextrorphane est de 2,5–3,5 heures.
-Cinétique dans des situations cliniques particulières
-Le métabolisme et l’élimination sont fortement ralentis chez les patients déficitaires en CYP2D6. En raison d’un polymorphisme génétique, 10 à 15% des individus d’une population font partie des «métaboliseurs lents» (type débrisoquine).
-Il faut également compter avec un ralentissement de l’élimination lors de troubles de la fonction hépatique ou rénale.
- +Le dextrométhorphane subit un effet de premier passage hépatique important. La détection du métabolite actif dextrorphane dans le plasma est déjà possible 15 minutes après la prise orale du dextrométhorphane. Le dextrorphane atteint son pic plasmatique après 1–2 heures (380–690 ng/ml après la prise de 25 mg de dextrométhorphane). Le dextrométhorphane est métabolisé suivant une cinétique de saturation par l'isoenzyme CYP2D6 du cytochrome P450. Les métabolites principaux après O-déméthylation et N-déméthylation sont le dextrorphane, pharmacologiquement actif, et ses dérivés inactifs glucuronidé et sulfaté. D'autres métabolites sont le méthoxyméthorphane et l'hydroxyméthorphane.
- +Élimination
- +Le dextrométhorphane et ses métabolites sont éliminés principalement par les reins. Les demi-vies d'élimination du dextrométhorphane et, partant, du dextrorphane dépendent de la dose administrée et du phénotype CYP2D6 du patient (voir ci-après); elles augmentent en outre avec la durée d'utilisation. Ceci explique que la demi-vie d'élimination du dextrométhorphane varie fortement: dans une étude, elle n'était pas mesurable chez des métaboliseurs rapides (pas d'inhibition métabolique), et dans une autre, elle s'élevait à 40 heures et plus. La demi-vie du dextrorphane est de 2,5–3,5 heures.
- +Cinétique pour certains groupes de patients
- +Le métabolisme et l'élimination sont fortement ralentis chez les patients déficitaires en CYP2D6. En raison d'un polymorphisme génétique, 10 à 15% des individus d'une population font partie des «métaboliseurs lents» (type débrisoquine).
- +Il faut également compter avec un ralentissement de l'élimination lors de troubles de la fonction hépatique ou rénale.
-Les études menées chez le rat sur l’embryotoxicité, sur la toxicité périnatale et postnatale ainsi que sur la fertilité n’ont révélé aucun indice parlant pour des effets de toxicité sur la reproduction jusqu’à la dose de 50 mg/kg/jour.
- +Les études menées chez le rat sur l'embryotoxicité, sur la toxicité périnatale et postnatale ainsi que sur la fertilité n'ont révélé aucun indice parlant pour des effets de toxicité sur la reproduction jusqu'à la dose de 50 mg/kg/jour.
-Remarques concernant le stockage
- +Remarques particulières concernant le stockage
-Novembre 2021.
- +Septembre 2022.
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