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Accueil - Information professionnelle sur Harmonet - Changements - 07.09.2021
160 Changements de l'information professionelle Harmonet
  • -Principes actifs: Gestodenum et Ethinylestradiolum.
  • -Excipients:
  • -Noyau du comprimé: Lactosum monohydricum, Maydis amylum, Povidonum, Magnesii stearas.
  • -Enrobage: Saccharum, Povidonum, Polyethylenglycolum, Calcii carbonas, Talcum.
  • -Forme galénique et quantité de principe actif par unité
  • -Dragées à 0.075 mg de Gestodenum + 0.02 mg d'Ethinylestradiolum.
  • -
  • +Principes actifs
  • +Gestodenum, ethinylestradiolum.
  • +Excipients
  • +Lactosum monohydricum 37.505 mg, maydis amylum, povidonum K-25, magnesii stearas, saccharum 19.661 mg, povidonum K-90, macrogolum 6000, calcii carbonas, talcum, cera montanglycoli.
  • +
  • +
  • -La décision de prescrire Harmonet doit être prise en tenant compte des facteurs de risque personnels actuels de la patiente, notamment ses facteurs de risque de thromboembolie veineuse (TEV), ainsi que du risque de TEV associé à Harmonet en comparaison aux autres CHC (Contraceptifs Hormonaux Combinés) (voir rubriques «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»).
  • +La décision de prescrire Harmonet doit être prise en tenant compte des facteurs de risque personnels actuels de la patiente, notamment ses facteurs de risque de thromboembolie veineuse (TEV), ainsi que du risque de TEV associé à Harmonet en comparaison des autres contraceptifs hormonaux combinés (CHC) (voir «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»).
  • -Les CHC tels que Harmonet ne devraient être prescrits que par des médecins ayant l'expérience de ces traitements et qui sont en mesure, d'une part, de fournir aux patientes toutes les explications requises sur les avantages et inconvénients de toutes les méthodes contraceptives disponibles et, d'autre part, de procéder à un examen général et gynécologique.
  • +Les CHC tels que Harmonet ne doivent être prescrits que par des médecins ayant l'expérience de ces traitements et qui sont en mesure, d'une part, de fournir aux patientes toutes les explications requises sur les avantages et inconvénients de toutes les méthodes contraceptives disponibles et, d'autre part, de procéder à un examen général et gynécologique.
  • -Les dragées doivent être prises dans l'ordre indiqué sur la plaquette, si possible à la même heure de la journée et de préférence avec du liquide. Une dragée par jour est prise pendant 21 jours successifs. Ces 21 jours sont suivis par 7 jours de pause (sans prise de dragées) avant de commencer la plaquette suivante. Une hémorragie de privation survient habituellement pendant la pause; elle commence en général 2-3 jours après la prise de la dernière dragée et peut encore se prolonger alors que la nouvelle plaquette est déjà commencée.
  • +Les comprimés enrobés doivent être pris dans l'ordre indiqué sur la plaquette, si possible à la même heure de la journée et de préférence avec du liquide. Un comprimé enrobé par jour est pris pendant 21 jours successifs. Ces 21 jours sont suivis par 7 jours de pause (sans prise de comprimés) avant de commencer la plaquette suivante. Une hémorragie de privation survient habituellement pendant la pause; elle commence en général 2 à 3 jours après la prise du dernier comprimé et peut encore se prolonger alors que la nouvelle plaquette est déjà commencée.
  • -Il faut commencer la prise des dragées le 1er jour du cycle (= 1er jour des règles). Il est aussi possible de commencer entre le 2e et le 5e jour des règles, mais il est alors recommandé d'utiliser d'autres méthodes contraceptives non hormonales (à l'exception de la méthode d'abstinence périodique selon Ogino-Knaus et de la méthode des températures) pendant les 7 premiers jours de la prise de dragées lors du 1er cycle.
  • +Il faut commencer la prise des comprimés le 1er jour du cycle (= 1er jour des règles). Il est aussi possible de commencer entre le 2e et le 5e jour des règles, mais il est alors recommandé d'utiliser en complément des méthodes contraceptives non hormonales (à l'exception de la méthode d'abstinence périodique selon Ogino-Knaus et de la méthode des températures) pendant les 7 premiers jours de la prise de comprimés lors du 1er cycle.
  • -Dans le cas d'un patch transdermique ou d'un anneau vaginal, il est recommandé de commencer la prise de Harmonet le jour du retrait du dernier anneau resp. du dernier patch, et dans tous les cas au plus tard le jour où le prochain patch ou anneau vaginal aurait dû être utilisé.
  • -Passage d'une préparation à progestatif seul (minipilule, injection dépôt, implant, dispositif intra-utérin délivrant du progestatif (DIU)) à Harmonet
  • -Le remplacement de la minipilule peut se faire à un jour quelconque, sans interruption. Celui d'un implant ou d'un DIU à progestatif peut se faire au plus tôt le jour du retrait, et celui d'une préparation injectable au moment où la prochaine injection devrait être faite. Dans tous les cas, il faudra utiliser d'autres méthodes contraceptives non hormonales (à l'exception de la méthode d'abstinence périodique selon Ogino-Knaus et de la méthode des températures) pendant les 7 premiers jours de la prise de Harmonet.
  • +Dans le cas d'un patch transdermique ou d'un anneau vaginal, la prise de Harmonet doit commencer le jour du retrait du dernier anneau resp. du dernier patch, et dans tous les cas au plus tard le jour où le prochain patch ou anneau vaginal aurait dû être utilisé.
  • +Passage d'une préparation à progestatif seul (minipilule, injection, implant, dispositif intra-utérin délivrant un progestatif (DIU)) à Harmonet
  • +Le remplacement de la minipilule peut se faire à un jour quelconque, sans interruption. Celui d'un implant ou d'un DIU à progestatif peut se faire au plus tôt le jour du retrait, et celui d'une préparation injectable au moment où la prochaine injection aurait dû être faite. Dans tous les cas, il faudra utiliser d'autres méthodes contraceptives non hormonales (à l'exception de la méthode d'abstinence périodique selon Ogino-Knaus et de la méthode des températures) pendant les 7 premiers jours de la prise des comprimés.
  • -La décision quant à la (re)prise d'un CHC tel que Harmonet après un avortement au 2ème trimestre de grossesse ou un accouchement doit tenir compte du risque accru d'accidents thromboemboliques veineux pendant la période puerpérale (jusqu'à 12 semaines après l'accouchement; cf. «Mises en garde et précautions»).
  • -Dans tous les cas, après un accouchement ou un avortement au 2ème trimestre de grossesse, la prise de Harmonet doit débuter au plus tôt entre le 21ème et le 28ème jour. Si le traitement débute plus tard, il est recommandé d'appliquer des méthodes contraceptives supplémentaires non hormonales durant les 7 premiers jours de la prise. Si des rapports sexuels ont déjà eu lieu entre-temps, il faut exclure une grossesse avant de commencer la prise, ou bien attendre les premières règles.
  • -Conduite à tenir en cas d'oubli de dragée(s)
  • -Si la prise d'une ou plusieurs dragées a été oubliée, la protection contraceptive est compromise en fonction de la durée de l'interruption depuis la prise de la dernière dragée, en particulier lorsque l'intervalle sans hormone en est prolongé.
  • -Si l'utilisatrice s'aperçoit dans un délai de 12 heures qu'elle a oublié de prendre une dragée à l'heure habituelle, elle doit prendre celle-ci immédiatement. Les dragées suivantes seront à nouveau prises à l'heure habituelle. La protection contraceptive n'est alors pas compromise.
  • -Si l'heure habituelle de la prise de la dragée est passée depuis plus de 12 heures ou si plusieurs dragées successives ont été oubliées, la protection contraceptive n'est plus assurée. La patiente doit ingérer la dernière dragée oubliée dès qu'elle s'en aperçoit et la dragée suivante à l'heure habituelle, même si cela implique qu'elle prenne 2 dragées ce jour-là. La prise ultérieure se fait à l'heure habituelle. Il est en plus recommandé d'utiliser d'autres méthodes contraceptives non hormonales pendant les 7 jours suivants (à l'exception de la méthode d'abstinence périodique selon Ogino-Knaus et de la méthode des températures).
  • -Si ces 7 jours vont plus loin que la plaquette actuelle, la patiente doit commencer directement une nouvelle plaquette après avoir pris la dernière dragée de la 1ère plaquette. Ceci permet d'éviter une interruption trop longue de la prise hormonale et ainsi le risque d'une ovulation. Il est improbable qu'une hémorragie de privation survienne avant la fin de la 2e plaquette, cependant, des petites pertes sanglantes ou des saignements intermenstruels peuvent apparaître.
  • -Si l'hémorragie de privation ne se produit pas après la prise de la deuxième plaquette, il faut exclure une grossesse avant de commencer une nouvelle plaquette.
  • -Conduite à tenir en cas de troubles gastrointestinaux
  • -En cas de troubles gastro-intestinaux sévères – quelle que soit leur cause (c.-à-d. aussi en cas de diarrhée d'origine médicamenteuse, etc.) – l'absorption peut être incomplète et des méthodes de contraception supplémentaires doivent être utilisées. En cas de vomissements dans les 4 heures suivant la prise d'une dragée, les règles de base indiquées à la rubrique «Conduite à tenir en cas d'oubli de dragée(s)» doivent être prises en compte. Afin de pouvoir conserver le schéma habituel de prise, la dragée supplémentaire doit être prélevée d'une plaquette de réserve.
  • +La décision quant à la (re)prise d'un CHC tel que Harmonet après un avortement au 2e trimestre de grossesse ou un accouchement doit tenir compte du risque accru d'événements thromboemboliques veineux pendant la période puerpérale (jusqu'à 12 semaines après l'accouchement; voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Dans tous les cas, après un accouchement ou un avortement au 2e trimestre de grossesse, la prise de Harmonet doit débuter au plus tôt entre le 21e et le 28e jour. Si le traitement débute plus tard, il est recommandé d'appliquer en complément des méthodes contraceptives non hormonales durant les 7 premiers jours de la prise. Si des rapports sexuels ont déjà eu lieu entre-temps, il faut exclure une grossesse avant de commencer la prise, ou bien attendre les premières règles.
  • +Conduite à tenir en cas d'oubli de comprimé(s)
  • +Si la prise d'un ou plusieurs comprimés a été oubliée, la protection contraceptive est compromise en fonction de la durée de l'interruption depuis la prise du dernier comprimé enrobé, en particulier lorsque les comprimés enrobés oubliés prolongent l'intervalle sans prise de comprimés.
  • +Si l'utilisatrice s'aperçoit dans un délai de 12 heures qu'elle a oublié de prendre un comprimé enrobé à l'heure habituelle, elle doit prendre celui-ci immédiatement. Les comprimés enrobés suivants seront à nouveau pris à l'heure habituelle. La protection contraceptive n'est alors pas compromise.
  • +Si l'heure habituelle de la prise du comprimé est dépassée de plus de 12 heures ou si plusieurs comprimés enrobés successifs ont été oubliés, la protection contraceptive est réduite. La patiente doit prendre le dernier comprimé enrobé oublié dès qu'elle s'en aperçoit, même si cela implique qu'elle prenne 2 comprimés enrobés ce jour-là. Les comprimés enrobés suivants seront de nouveau pris à l'heure habituelle. Il est en plus recommandé d'utiliser en complément des méthodes contraceptives non hormonales pendant les 7 jours suivants (à l'exception de la méthode d'abstinence périodique selon Ogino-Knaus et de la méthode des températures).
  • +Si ces 7 jours dépassent la plaquette actuelle, la patiente doit commencer directement une nouvelle plaquette après avoir pris le dernier comprimé enrobé de la 1re plaquette. Cela permet d'éviter une interruption trop longue de la prise hormonale et ainsi une augmentation du risque d'ovulation. Il est improbable qu'une hémorragie de privation survienne avant la fin de la 2e plaquette, cependant, du spotting ou des saignements intermenstruels peuvent apparaître.
  • +Si l'hémorragie de privation ne se produit pas après la prise du dernier comprimé enrobé de la deuxième plaquette, une grossesse doit être exclue avant de commencer à prendre les comprimés de la plaquette suivante.
  • +Conduite à tenir en cas de troubles gastro-intestinaux
  • +En cas de troubles gastro-intestinaux sévères – quelle que soit leur cause (c.-à-d. aussi en cas de diarrhée d'origine médicamenteuse, etc.) – l'absorption peut être incomplète et des méthodes de contraception supplémentaires doivent être utilisées. En cas de vomissements dans les 4 heures suivant la prise d'un comprimé, les règles de base indiquées dans le paragraphe «Conduite à tenir en cas d'oubli de comprimé(s)» doivent être respectées. Afin de pouvoir conserver le schéma habituel de prise, le comprimé enrobé supplémentaire doit être prélevé d'une plaquette de réserve.
  • -La prise doit être poursuivie par la plaquette suivante sans pause après la plaquette actuelle. La patiente peut ainsi retarder la menstruation aussi longtemps qu'elle le désire (au maximum jusqu'à la fin de la deuxième plaquette). Pendant cette période, des petites pertes sanglantes ou des saignements intermenstruels peuvent se produire. La prise régulière de Harmonet sera ensuite poursuivie après la pause habituelle de 7 jours sans prise.
  • +La prise doit être poursuivie avec la plaquette suivante sans pause après la plaquette actuelle. La patiente peut ainsi retarder la menstruation aussi longtemps qu'elle le désire (au maximum jusqu'à la fin de la deuxième plaquette). Pendant cette période, du spotting ou des saignements intermenstruels peuvent se produire. La prise régulière de Harmonet sera ensuite poursuivie après la pause habituelle de 7 jours.
  • -Le début de la menstruation peut être avancé à un autre jour de la semaine en raccourcissant à volonté la période de pause sans prise de dragées. Plus cette période est courte, plus la survenue d'une hémorragie de privation est improbable et plus sont fréquents des petites pertes sanglantes ou des saignements intermenstruels pendant la prise de la plaquette suivante (comme lors du report de la menstruation).
  • +Le début de la menstruation peut être avancé à un autre jour de la semaine en raccourcissant à volonté la période de pause sans prise de comprimés. Plus cette période est courte, plus la survenue d'une hémorragie de privation est improbable et plus du spotting ou les saignements intermenstruels apparaîtront fréquemment pendant la prise de la plaquette suivante (comme lors du report de la menstruation).
  • -Des pertes sanglantes et des saignements intermenstruels peuvent se produire avec tous les CHC, en particulier pendant les 3 premiers mois de la prise.
  • -Si ces saignements persistent, s'ils surviennent pour la première fois après des cycles auparavant réguliers ou s'ils se répètent, il faut aussi envisager des causes d'origine non hormonale. Il est alors indiqué d'avoir recours à des mesures diagnostiques appropriées afin d'exclure une grossesse, une infection, une affection maligne ou une autre affection.
  • +Du spotting et des saignements intermenstruels peuvent survenir avec tous les CHC, en particulier pendant les trois premiers mois de la prise.
  • +Si ces saignements persistent, s'ils surviennent pour la première fois après des cycles auparavant réguliers ou s'ils se répètent, il faut envisager des causes d'origine non hormonale. Il est alors indiqué d'avoir recours à des mesures diagnostiques appropriées afin d'exclure une grossesse, une infection, une affection maligne ou une autre affection.
  • -Certaines femmes ne présentent aucune hémorragie de privation pendant la pause sans prise de dragées. Une grossesse est improbable si le CHC a été pris conformément aux instructions posologiques. Si le CHC n'a pas été pris selon les instructions avant la première hémorragie de privation manquante, ou en cas d'absence de deux hémorragies de privation successives, la prise des dragées ne devrait pas être poursuivie et une méthode de contraception non hormonale devrait être utilisée jusqu'à ce qu'une grossesse puisse être exclue.
  • +Certaines femmes ne présentent aucune hémorragie de privation pendant la pause sans prise de comprimés. Une grossesse est improbable si le CHC a été pris conformément aux instructions posologiques. Si le CHC n'a pas été pris selon les instructions avant la première hémorragie de privation manquante, ou en cas d'absence de deux hémorragies de privation successives, la prise des comprimés ne doit pas être poursuivie et une méthode de contraception non hormonale doit être utilisée jusqu'à ce qu'une grossesse puisse être exclue.
  • -Recommandations posologiques spéciales
  • -Insuffisance rénale: Harmonet n'a pas été étudié chez les femmes atteintes d'insuffisance rénale et aucune recommandation posologique ne peut être formulée pour ces patientes.
  • -Insuffisance hépatique: Harmonet est contre-indiqué chez les femmes atteintes d'insuffisance hépatique.
  • -Enfants et adolescentes: l'efficacité et la sécurité de Harmonet ont été examinées chez des femmes âgées de 18 ans et plus. Chez les adolescentes (lorsqu'il est indiqué), la posologie recommandée de Harmonet est la même que chez les adultes. L'utilisation de Harmonet avant la première menstruation n'est pas indiquée.
  • -Patientes âgées: Harmonet n'est pas indiqué après la ménopause.
  • +Instructions posologiques particulières
  • +Patientes présentant des troubles de la fonction rénale
  • +Harmonet n'a pas été étudié chez les femmes atteintes d'insuffisance rénale et aucune recommandation posologique ne peut être formulée pour ces patientes.
  • +Patientes présentant des troubles de la fonction hépatique
  • +Harmonet est contre-indiqué chez les femmes atteintes d'insuffisance hépatique.
  • +Enfants et adolescentes
  • +L'efficacité et la sécurité de Harmonet ont été étudiées chez des femmes âgées de 18 ans et plus. Chez les adolescentes, lorsque la prise est indiquée, la posologie recommandée de Harmonet est la même que chez les adultes. L'utilisation de Harmonet avant la première menstruation n'est pas indiquée.
  • +Patientes âgées
  • +Harmonet n'est pas indiqué après la ménopause.
  • -·Présence ou risque de thromboembolie veineuse (TEV)
  • -·thromboembolie veineuse – TEV existante (patiente traitée aussi par des anticoagulants) ou antécédents de TEV (p.ex. thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire);
  • -·facteurs de risque majeurs de thromboembolie veineuse tels que prédisposition héréditaire ou acquise d'accidents thromboemboliques, telle qu’une résistance à la protéine C activée (PCa) (y compris une mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S.
  • -·présence simultanée de multiples facteurs de risque de thromboembolie veineuse, selon tableau sous la rubrique «Mises en garde et précautions».
  • -·présence ou risque de thromboembolie artérielle (TEA)
  • -·thromboembolie artérielle, antécédents de TEA ou prodromes de TEA (p.ex. angine de poitrine, infarctus du myocarde, accident ischémique transitoire, accident vasculaire cérébral);
  • -·facteurs de risque majeurs de TEA comme
  • +·présence ou risque de thromboembolie veineuse (TEV):
  • +·thromboembolie veineuse – TEV existante (également sous traitement par des anticoagulants) ou antécédents de TEV (par ex. thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire);
  • +·facteurs de risque majeurs d'événements thromboemboliques veineux tels que: prédisposition héréditaire ou acquise aux événements thromboemboliques veineux, telle qu'une résistance à la PCa (y compris une mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S;
  • +·présence simultanée de multiples facteurs de risque d'événements thromboemboliques veineux, tels que décrits sous la rubrique «Mises en garde et précautions».
  • +·présence ou risque de thromboembolie artérielle (TEA):
  • +·présence ou antécédents d'événements thromboemboliques artériels ou prodromes de TEA (par ex. angor, infarctus du myocarde, accident ischémique transitoire, accident vasculaire cérébral);
  • +·facteurs de risque majeurs d'événements thromboemboliques artériels, tels que:
  • -·antécédents de migraine avec signes neurologiques focaux;
  • -·prédisposition héréditaire ou acquise à la TEA, telle qu’une hyperhomocystéinémie ou la présence d’anticorps anti-phospholipides (anticorps anti-cardiolipine, anticoagulant lupique).
  • -·présence simultanée de multiples facteurs de risque de TEA, selon tableau sous la rubrique «Mises en garde et précautions».
  • -·présence ou antécédents d’affection hépatique, en l’absence de normalisation des tests fonctionnels hépatiques;
  • -·prise concomitante de l’association de principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir (médicaments utilisés dans le traitement de l’hépatite C) ainsi que jusqu’à 2 semaines après l’arrêt de ces médicaments (voir «Mises en garde et précautions» et «Interactions»);
  • +·migraine avec signes neurologiques focaux (y compris antécédents);
  • +·prédisposition héréditaire ou acquise à la TEA, telle qu'une hyperhomocystéinémie ou la présence d'anticorps anti-phospholipides (anticorps anti-cardiolipine, anticoagulant lupique);
  • +·présence simultanée de multiples facteurs de risque d'événements thromboemboliques artériels tels que décrits dans la rubrique «Mises en garde et précautions».
  • +·présence ou antécédents d'affection hépatique, en l'absence de normalisation des tests fonctionnels hépatiques;
  • +·utilisation concomitante de l'association de principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir (médicaments utilisés dans le traitement de l'hépatite C) ainsi que jusqu'à 2 semaines après l'arrêt de ces médicaments (voir «Mises en garde et précautions» et «Interactions»);
  • -·présence formellement prouvée ou suspectée de maladies malignes des organes génitaux ou des seins, si ces maladies sont dépendantes des hormones sexuelles;
  • -·présence ou antécédents connus de pancréatite, si elle est ou était associée à une hypertriglycéridémie sévère;
  • -·saignements vaginaux d’origine inconnue;
  • +·présence ou suspicion de maladies malignes des organes génitaux ou des seins, si ces maladies sont dépendantes des hormones sexuelles;
  • +·présence ou antécédents de pancréatite, si elle est ou était associée à une hypertriglycéridémie sévère;
  • +·saignements vaginaux d'origine inconnue;
  • -·hypersensibilité aux principes actifs ou à l’un des excipients de Harmonet.
  • +·hypersensibilité à l'un des composants de Harmonet.
  • -Le risque de thromboembolie veineuse (TEV) et de thromboembolie artérielle (TEA) est augmenté chez les femmes utilisant un CHC par rapport à celles qui n'en utilisent pas. Les mises en garde et précautions décrites ci-après doivent être prises en considération avant toute prescription (cf. «Risque de thromboembolie veineuse [TEV]» et «Risque de thromboembolie artérielle [TEA]»). Il est en outre important d'informer la patiente des risques d'accidents thromboemboliques veineux et artériels, des facteurs de risques vasculaires et en particulier des symptômes de TEV et de TEA ainsi que des mesures à prendre en présence de ces symptômes et de suspicion de thrombose (cf. «Les symptômes d'une TEV [thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire]» et «Les symptômes d'une TEA»).
  • -Avant de prescrire Harmonet, les bénéfices associés à son utilisation doivent être évalués par rapport aux maladies/risques détaillés ci-dessous. Le degré de gravité de chaque facteur individuel ainsi que la présence concomitante de plusieurs facteurs de risque doivent être pris en compte et discutés avec la patiente (cf. également «Contre-indications»). La patiente est en outre invitée à lire attentivement la notice d'emballage et à suivre les conseils qui y figurent.
  • -Avant le début ou le renouvellement de la prise d'un CHC tel que Harmonet, il est nécessaire de procéder à une anamnèse personnelle et familiale minutieuse ainsi qu'à un examen général et gynécologique approfondi en prenant en compte les «Contre-indications» et les «Mises en garde et précautions» afin de dépister les affections nécessitant un traitement ainsi que les états à risque, et de pouvoir exclure l'éventualité d'une grossesse. Ces examens comprennent généralement une mesure de la tension artérielle, un examen des seins, de l'abdomen et des organes pelviens avec frottis cytologique du col et examens de laboratoire appropriés.
  • -Les examens doivent être répétés à intervalle régulier pendant la durée d'utilisation des CHC. La fréquence et le type d'examen doivent toutefois être déterminés individuellement et se référer aux directives de la Société suisse de gynécologie et d'obstétrique (SSGO). Les contre-indications (p.ex. accident ischémique transitoire) et les facteurs de risque (p.ex. anamnèse familiale de thrombose veineuse ou artérielle; voir «Facteurs de risque de TEV» et «Facteurs de risque de TEA») peuvent apparaître pour la première fois en cours d'utilisation d'un CHC et doivent dès lors être recherchés lors de chaque contrôle.
  • +Le risque de thromboembolie veineuse (TEV) et de thromboembolie artérielle (TEA) est augmenté chez les femmes utilisant un CHC en comparaison de celles qui n'en utilisent pas. Les mises en garde et précautions décrites ci-après doivent être prises en considération avant toute prescription (voir «Risque de thromboembolie veineuse [TEV]» et «Risque de thromboembolie artérielle [TEA]»). Il est important d'informer la patiente des risques d'événements thromboemboliques veineux et artériels, en particulier des symptômes éventuels de TEV et de TEA ainsi que des facteurs de risques vasculaires connus et des mesures à prendre en cas de suspicion de thrombose (voir. «Symptômes de TEV [thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire]» et «Symptômes de TEA»).
  • +Les bénéfices associés à l'utilisation d'un CHC tel que Harmonet doivent être évalués par rapport aux maladies/risques détaillés ci-dessous. Le degré de gravité de chaque facteur individuel ainsi que la présence concomitante de plusieurs facteurs de risque doivent être pris en compte et discutés avec chaque patiente (voir aussi «Contre-indications»). La patiente est en outre invitée à lire attentivement la notice d'emballage et à suivre les conseils qui y figurent.
  • +Avant le début ou le renouvellement de l'utilisation d'un CHC tel que Harmonet, il est nécessaire de procéder à une anamnèse personnelle et familiale minutieuse ainsi qu'à un examen général et gynécologique approfondi en prenant en compte les «Contre-indications» et les «Mises en garde et précautions» afin de dépister les affections nécessitant un traitement ainsi que les facteurs de risque, et de pouvoir exclure l'éventualité d'une grossesse. Ces examens comprennent généralement une mesure de la tension artérielle, un examen des seins, de l'abdomen et des organes pelviens (y compris un frottis cytologique du col) ainsi que des analyses biologiques appropriées.
  • +Ces examens doivent être répétés à intervalles réguliers pendant la durée d'utilisation des CHC. La fréquence et le type d'examen doivent toutefois être déterminés individuellement et se référer aux directives de la Société suisse de gynécologie et d'obstétrique (SSGO). Les contre-indications (tels qu'un accident ischémique transitoire) et les facteurs de risque (tels qu'une anamnèse familiale de thrombose veineuse ou artérielle; voir «Facteurs de risque de TEV» et «Facteurs de risque de TEA») peuvent apparaître pour la première fois en cours d'utilisation d'un CHC et doivent dès lors être recherchés lors de chaque contrôle.
  • -·au moins 4 semaines avant une intervention chirurgicale prévue et pendant une immobilisation, p.ex. à la suite d'un accident ou d'une opération;
  • +·au moins 4 semaines avant une intervention chirurgicale prévue et pendant une immobilisation, par ex. à la suite d'un accident ou d'une opération;
  • -·fortes douleurs épigastriques ou hépatomégalie;
  • +·douleurs épigastriques intenses ou hépatomégalie;
  • -Le risque de TEV est augmenté chez les femmes utilisant un CHC par rapport à celles qui n'en utilisent pas. Les CHC contenant du lévonorgestrel, du norgestimate ou de la noréthistérone sont associés au risque de TEV le plus faible. Le risque de TEV associé aux autres CHC, tels que Harmonet, peut être jusqu'à deux fois plus élevé.
  • -La décision d'utiliser le médicament doit être prise uniquement après un entretien approfondi avec la patiente, afin de s'assurer qu'elle comprenne ce qui suit:
  • +Le risque de TEV est augmenté chez les femmes utilisant un CHC en comparaison de celles qui n'en utilisent pas. Les CHC contenant du lévonorgestrel, du norgestimate ou de la noréthistérone sont associés au risque de TEV le plus faible. Le risque de TEV associé aux autres CHC, tels que Harmonet, peut être jusqu'à deux fois plus élevé.
  • +La décision d'utiliser le médicament doit être prise uniquement après un entretien avec la patiente, afin de s'assurer qu'elle comprenne ce qui suit:
  • -·les données disponibles suggèrent que ce risque accru de TEV existe aussi bien lors de la première prise d'un CHC que lors de la reprise du même ou d'un autre CHC (après une interruption d'au moins 4 semaines ou plus);
  • +·les données disponibles suggèrent que ce risque accru de TEV existe aussi bien lors de la première utilisation d'un CHC que lors de la reprise du même ou d'un autre CHC (après une interruption d'au moins 4 semaines ou plus);
  • -A partir des données épidémiologiques disponibles, il est estimé que 9 à 12 femmes sur 10'000 utilisant un CHC contenant du gestodène développeront une TEV au cours d'une année. En comparaison, ce nombre est estimé à 5 à 7 par année pour 10'000 femmes utilisant un CHC contenant du lévonorgestrel. Dans les deux cas, le nombre de TEV par année est inférieur à celui attendu pendant la grossesse ou en période post-partum.
  • +À partir des données épidémiologiques disponibles, il est estimé que 9 à 12 femmes sur 10'000 utilisant un CHC contenant du gestodène développeront une TEV au cours d'une année. En comparaison, ce nombre est estimé à 5 à 7 par année pour 10'000 femmes utilisant un CHC contenant du lévonorgestrel. Dans les deux cas, le nombre de TEV par année est inférieur à celui attendu pendant la grossesse ou en période post-partum.
  • -Très rarement, chez des utilisatrices de CHC, des cas de thrombose veineuse ont été signalés en dehors des membres (p.ex. thromboses des veines sinusales ou thromboses des veines hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes).
  • +Des cas extrêmement rares de thrombose veineuse ont été rapportés en dehors des membres, par ex. thromboses des veines sinusales ou thromboses des veines hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes chez des utilisatrices de CHC.
  • -Le risque de complications thromboemboliques veineuses chez les utilisatrices de CHC peut être considérablement accru si d'autres facteurs de risque sont présents, en particulier s'ils sont multiples (voir le tableau ci-dessous). Lors de l'évaluation du rapport bénéfices/risques, il est important de prendre en considération le fait que lorsque plusieurs facteurs de risque sont associés, le risque d'accident thromboembolique peut être augmenté de façon plus qu'additive. Dans ce cas, le risque global de TEV doit être pris en compte. Harmonet est contre-indiqué chez les femmes présentant simultanément de multiples facteurs de risque qui les exposent globalement à un risque élevé de thrombose veineuse.
  • +Le risque de complications thromboemboliques veineuses chez les utilisatrices de CHC peut être considérablement accru si d'autres facteurs de risque sont présents, en particulier s'ils sont multiples (voir tableau). Lors de l'évaluation du rapport bénéfices/risques, il est important de prendre en considération le fait que lorsque plusieurs facteurs de risque sont associés, le risque d'événement thromboembolique peut être augmenté de façon plus qu'additive.
  • +Dans ce cas, le risque global de TEV doit être pris en compte.
  • +Harmonet est contre-indiqué chez les femmes présentant simultanément de multiples facteurs de risque qui les exposent globalement à un risque élevé de thrombose veineuse.
  • -Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m²) L'augmentation de l'IMC accroît considérablement le risque. Il est particulièrement important d'en prendre compte si d'autres facteurs de risque sont présents.
  • -Immobilisation prolongée, intervention chirurgicale majeure, toute intervention chirurgicale sur les jambes ou le bassin, neurochirurgie ou traumatisme majeur Dans ces situations, il est conseillé de suspendre l'utilisation du dispositif transdermique/de la pilule/de l'anneau (au moins quatre semaines à l'avance en cas de chirurgie programmée) et de ne reprendre le CHC que deux semaines au moins après la complète remobilisation. Une autre méthode de contraception doit être utilisée afin d'éviter une grossesse non désirée. Un traitement anti-thrombotique devra être envisagé si Harmonet n'a pas été interrompu à l'avance.
  • -Antécédents familiaux positifs (thromboembolie veineuse survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant 50 ans) En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l'utilisation de Harmonet. Si une thrombophilie est détectée, l'utilisation de Harmonet est contre-indiquée.
  • -Autres affections médicales associées à un risque accru de TEV Lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique, maladies inflammatoires chroniques intestinales (maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique), drépanocytose, cancer.
  • -Âge En particulier au-delà de 35 ans
  • +Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m²). L'augmentation de l'IMC accroît considérablement le risque. Il est particulièrement important d'en tenir compte si d'autres facteurs de risque sont présents.
  • +Immobilisation prolongée, interventions chirurgicales majeures, toute intervention chirurgicale sur les jambes ou les hanches, neurochirurgie ou traumatisme majeur. Dans ces situations, il est conseillé d'interrompre l'utilisation des comprimés (au moins 4 semaines à l'avance en cas de chirurgie programmée) et de ne reprendre le CHC que deux semaines au moins après la complète remobilisation. Si nécessaire, une autre méthode de contraception doit être utilisée afin d'éviter une grossesse non désirée. Un traitement anti-thrombotique prophylactique doit être envisagé si Harmonet n'a pas été interrompu à l'avance.
  • +Antécédents familiaux positifs (toute thromboembolie veineuse survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant 50 ans). En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la patiente doit être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l'utilisation de Harmonet. Si une thrombophilie est détectée, l'utilisation de Harmonet est contre-indiquée.
  • +Autres affections associées à un risque accru de TEV. Lupus érythémateux systémique, syndrome hémolytique urémique, maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (maladie de Crohn ou colite ulcéreuse), drépanocytose, affections malignes.
  • +Âge. En particulier au-delà de 35 ans.
  • -Remarque: l'immobilisation temporaire, y compris les trajets aériens >4 heures, peut également constituer un facteur de risque de TEV, en particulier chez les femmes présentant d'autres facteurs de risque.
  • +Remarque: l'immobilisation temporaire, y compris les trajets aériens >4 heures, peut également constituer un facteur de risque de TEV, en particulier chez les patientes présentant d'autres facteurs de risque.
  • -Le risque accru de thromboembolie pendant la période puerpérale doit être pris en compte. Certaines données indiquent que le risque peut être encore augmenté jusqu'à 12 semaines après l'accouchement.
  • +Le risque accru de thromboembolie pendant la période puerpérale doit être pris en compte. Certaines données indiquent que le risque de thrombose peut être encore augmenté jusqu'à 12 semaines après l'accouchement.
  • -·les symptômes de thrombose veineuse profonde des membres inférieurs peuvent inclure
  • +·les symptômes de thrombose veineuse profonde peuvent inclure:
  • -·les symptômes de l'embolie pulmonaire peuvent inclure
  • +·les symptômes d'une embolie pulmonaire peuvent inclure:
  • -·douleur aiguë et soudaine dans la poitrine pouvant s'amplifier à la respiration profonde;
  • -·obnubilation sévère, vertiges ou sensation d'angoisse;
  • -·tachycardie ou arythmie.
  • -Certains de ces symptômes (p.ex. essoufflement, toux) ne sont pas spécifiques et peuvent être interprétés à tort comme des signes d'événements plus fréquents ou moins sévères (infections respiratoires, p.ex.).
  • +·douleur aiguë et soudaine dans la cage thoracique pouvant s'amplifier à la respiration profonde;
  • +·somnolence sévère, vertiges ou anxiété;
  • +·tachycardie ou arythmies.
  • +Certains de ces symptômes (tels que l'essoufflement ou la toux) ne sont pas spécifiques et peuvent être interprétés à tort comme des signes d'événements fréquents ou moins sévères (par ex. infections respiratoires).
  • -Des études épidémiologiques ont montré une association entre l'utilisation de contraceptifs hormonaux et l'augmentation du risque de thromboembolie artérielle (infarctus du myocarde, accident cérébrovasculaire ou accident ischémique transitoire). Avant de décider de prescrire Harmonet, la patiente doit être informée de ce risque et, surtout, du fait que des facteurs de risque individuels préexistants sont susceptibles d'aggraver ce risque.
  • -De très rares cas de thromboses dans d'autres vaisseaux sanguins (tels que les artères hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes) ont été observés.
  • +Des études épidémiologiques ont par ailleurs montré une association entre l'utilisation de contraceptifs hormonaux et l'augmentation du risque d'événements thromboemboliques artériels (tels qu'infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral ou accident ischémique transitoire). Avant de décider de prescrire Harmonet, le médecin doit informer la patiente de ce risque et, surtout, du fait que des facteurs de risque individuels préexistants sont susceptibles d'aggraver ce risque.
  • +Des cas extrêmement rares de thromboses dans d'autres vaisseaux sanguins (tels que les artères hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes) ont été rapportés chez des utilisatrices de CHC.
  • -Le risque d'accident cérébrovasculaire ou d'autres complications thromboemboliques artérielles chez les utilisatrices de CHC est accru surtout en présence de facteurs de risque pour ce type de maladies (voir tableau). Lors de l'évaluation du rapport bénéfices/risques, il est important de tenir compte, en particulier, du fait que lorsque plusieurs facteurs de risque sont associés, le risque d'accident thromboembolique artériel peut être augmenté de façon plus qu'additive. Dans ce cas, le risque global de TEA doit être pris en compte. Harmonet est contre-indiqué chez les femmes présentant un facteur de risque sévère ou de multiples facteurs de risque de TEA qui les exposent à un risque élevé de thrombose artérielle.
  • +Le risque d'accident cérébrovasculaire ou d'autres complications thromboemboliques artérielles chez les utilisatrices de CHC est accru surtout en présence de facteurs de risque pour ce type de maladies (voir tableau). Lors de l'évaluation du rapport bénéfices/risques, il est important de tenir compte, en particulier, du fait que lorsque plusieurs facteurs de risque sont associés, le risque d'événement thromboembolique artériel peut être augmenté de façon plus qu'additive. Dans ce cas, le risque global de TEA doit être pris en compte. Harmonet est contre-indiqué chez les patientes présentant un facteur de risque sévère ou de multiples facteurs de risque de TEA qui les exposent à un risque élevé de thrombose artérielle.
  • -Âge En particulier au-delà de 35 ans
  • -Tabagisme Il doit être conseillé aux femmes de ne pas fumer si elles souhaitent utiliser un CHC comme Harmonet. Une méthode de contraception différente doit être fortement conseillée aux femmes de plus de 35 ans qui continuent de fumer.
  • -Hypertension artérielle
  • -Diabète L'utilisation de CHC est contre-indiquée chez les femmes diabétiques qui présentent déjà des complications vasculaires.
  • -Dyslipoprotéinémie
  • -Valvulopathie cardiaque
  • -Fibrillation auriculaire
  • -Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2) L'augmentation de l'IMC accroît considérablement le risque. Il est particulièrement important d'en prendre compte si d'autres facteurs de risque sont présents.
  • -Antécédents familiaux positifs (thromboembolie artérielle survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant 50 ans). En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l'utilisation de Harmonet. Si une thrombophilie est détectée, l'utilisation de Harmonet est contre-indiquée.
  • -Migraine L'accroissement de la fréquence ou de la sévérité des migraines lors de l'utilisation de Harmonet peut être le prodrome d'un événement cérébrovasculaire et peut constituer un motif d'arrêt immédiat de Harmonet.
  • -Autres affections associées à un risque accru de TEA Hyperhomocystéinémie, Lupus érythémateux disséminé, drépanocytose, cancer.
  • +Âge. En particulier au-delà de 35 ans.
  • +Tabagisme. Il doit être conseillé aux femmes de ne pas fumer si elles souhaitent utiliser un CHC comme Harmonet. Une méthode de contraception différente doit être vivement conseillée aux femmes de plus de 35 ans qui continuent de fumer.
  • +Hypertension artérielle.
  • +Diabète. L'utilisation de CHC est contre-indiquée chez les femmes diabétiques qui présentent déjà des complications vasculaires.
  • +Dyslipoprotéinémie.
  • +Valvulopathies cardiaques.
  • +Fibrillation auriculaire.
  • +Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2). L'augmentation de l'IMC accroît considérablement le risque. Il est particulièrement important d'en tenir compte si d'autres facteurs de risque sont présents.
  • +Antécédents familiaux positifs (toute thromboembolie artérielle survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant 50 ans). En cas de prédisposition génétique suspectée, la patiente doit être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l'utilisation de Harmonet. Si une thrombophilie est détectée, l'utilisation de Harmonet est contre-indiquée.
  • +Migraine. L'accroissement de la fréquence ou de la sévérité des migraines lors de l'utilisation de Harmonet peut être le prodrome d'un événement cérébrovasculaire et peut constituer un motif d'arrêt immédiat de Harmonet.
  • +Autres affections associées à un risque accru de TEA. Hyperhomocystéinémie, lupus érythémateux systémique, drépanocytose, affections malignes.
  • -Les femmes doivent être informées qu'en cas d'apparition d'un ou de plusieurs de ces symptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et indiquer au personnel médical qu'elles utilisent Harmonet.
  • -·les symptômes d'un accident cérébrovasculaire peuvent inclure
  • -·perte soudaine de sensibilité ou de force au niveau du visage, d'un bras ou d'une jambe, touchant une moitié du corps;
  • -·confusion soudaine;
  • +La patiente doit être informée qu'en cas d'apparition d'un ou de plusieurs de ces symptômes, elle doit consulter un médecin en urgence et indiquer au personnel médical qu'elle utilise Harmonet.
  • +·Les symptômes d'un accident vasculaire cérébral peuvent inclure:
  • +·engourdissement ou perte de force de nature soudaine au niveau du visage, d'un bras ou d'une jambe, touchant principalement une moitié du corps;
  • +·confusion mentale soudaine;
  • -·troubles subits de la vision d'un ou des deux yeux;
  • -·troubles subits de la marche;
  • +·troubles visuels subits d'un ou des deux yeux;
  • +·troubles subits de la démarche;
  • -·perte de connaissance ou évanouissement avec ou sans épisode convulsif.
  • -·les symptômes de l'infarctus du myocarde peuvent inclure
  • -·douleurs, malaise, sensation de pression, sensation de pesanteur, sensation de serrement ou de tension dans la poitrine, le bras ou derrière le sternum;
  • +·perte de connaissance ou syncope avec ou sans convulsion.
  • +·les symptômes de l'infarctus du myocarde peuvent inclure:
  • +·douleurs, malaise, sensation de pression, lourdeur, sensation de serrement ou de tension dans la poitrine, le bras ou derrière le sternum;
  • -·sensation de réplétion, troubles gastriques ou effort de vomissement;
  • +·sensation de réplétion, troubles gastriques ou haut-le-cÅ“ur;
  • -·sensation de grande faiblesse, d'angoisse ou essoufflement;
  • +·sensation d'extrême faiblesse, d'angoisse ou essoufflement;
  • -·l'occlusion d'un vaisseau peut engendrer d'autres symptômes
  • +·l'occlusion d'un vaisseau peut engendrer d'autres symptômes:
  • -Carcinome du col utérin
  • -Un risque augmenté de cancer du col utérin a été rapporté lors d'une utilisation au long cours des CHC (>5 ans) dans quelques études épidémiologiques. Néanmoins, ceci est toujours en discussion de façon controversée dans la mesure où ce résultat est influencé par d'autres facteurs, comme une infection par des papillomavirus humains (HPV) (facteur de risque le plus puissant), par la fréquence de la participation au screening du col de l'utérus ou par le comportement sexuel.
  • +Carcinome du col de l'utérus
  • +Un risque augmenté de cancer du col de l'utérus a été rapporté lors d'une utilisation au long cours des CHC (>5 ans) dans quelques études épidémiologiques. Néanmoins, cela fait toujours l'objet de controverses dans la mesure où ce résultat est influencé par d'autres facteurs, tels qu'une infection par des papillomavirus humains (HPV) (facteur de risque le plus puissant), par la fréquence de la participation au screening du col de l'utérus ou par le comportement sexuel.
  • -Une métaanalyse de 54 études épidémiologiques a montré que le risque relatif (RR) qu'un cancer du sein soit diagnostiqué, est légèrement augmenté chez les femmes qui prennent des CHC (RR = 1.24) par rapport aux non-utilisatrices. Cette augmentation du risque diminue d'une manière continue après l'arrêt des CHC et n'est plus détectable au bout de 10 ans. Les cancers du sein étant rares avant l'âge de 40 ans, le nombre supplémentaire de cancers du sein diagnostiqués chez les femmes prenant ou ayant pris récemment un CHC, est faible par rapport au risque total de cancer du sein. Ces études ne donnent pas d'indications sur un lien de causalité. L'augmentation du risque observée peut être due aussi bien à un dépistage plus précoce chez les utilisatrices de CHC (en raison du suivi clinique régulier) qu'aux effets biologiques des CHC, ou aux deux facteurs. Les cancers du sein étaient, au moment où le diagnostic a été posé, tendanciellement moins évolués chez les femmes ayant pris un CHC que chez les femmes n'en ayant jamais pris.
  • +Une métaanalyse de 54 études épidémiologiques a montré que le risque relatif (RR) qu'un cancer du sein soit diagnostiqué, est légèrement augmenté chez les femmes qui prennent des CHC (RR = 1.24) en comparaison des non-utilisatrices. Cette augmentation du risque diminue progressivement après l'arrêt des CHC et n'est plus détectable au bout de 10 ans. Les cancers du sein étant rares avant l'âge de 40 ans, le nombre supplémentaire de cancers du sein diagnostiqués chez les femmes prenant ou ayant pris récemment un CHC, est faible par rapport au risque total de cancer du sein. Ces études ne donnent pas d'indications sur un lien de causalité. L'augmentation du risque observée peut être due aussi bien à un dépistage plus précoce chez les utilisatrices de CHC (en raison du suivi clinique régulier) qu'aux effets biologiques des CHC, ou aux deux facteurs. Les cancers du sein étaient, au moment où le diagnostic a été posé, tendanciellement moins avancés chez les femmes ayant pris un CHC que chez les femmes n'en ayant jamais pris.
  • -Chez les femmes prenant des contraceptifs hormonaux, on a observé dans de rares cas des adénomes hépatocellulaires ou une hyperplasie focale nodulaire, et extrêmement rarement des carcinomes hépatocellulaires. Le risque semble augmenter avec la durée de la prise. La rupture d'un adénome hépatocellulaire peut être à l'origine d'hémorragies intra-abdominales mettant en jeu le pronostic vital. Si des douleurs épigastriques intenses, une hépatomégalie ou des signes en faveur d'une hémorragie intra-abdominale apparaissent, il faut inclure l'éventualité d'une tumeur hépatique dans le diagnostic différentiel.
  • +Chez les femmes prenant des contraceptifs hormonaux, on a observé l'apparition, dans de rares cas d'adénomes hépatocellulaires ou d'une hyperplasie focale nodulaire, et extrêmement rarement de carcinomes hépatocellulaires. Le risque semble augmenter avec la durée de la prise. La rupture d'un adénome hépatocellulaire peut être à l'origine d'hémorragies intra-abdominales mettant en jeu le pronostic vital. Si des douleurs épigastriques intenses, une augmentation de la taille du foie ou des signes indicateurs d'une hémorragie intra-abdominale apparaissent, il faut inclure l'éventualité d'une tumeur hépatique dans le diagnostic différentiel.
  • -Les dépressions et humeurs dépressives sont connues comme étant des effets indésirables potentiels lors de l'utilisation d'hormones sexuelles, y compris de contraceptifs hormonaux (voir aussi la rubrique «Effets indésirables»). De tels troubles peuvent survenir peu de temps après le début du traitement. La dépression peut être grave et représente un facteur de risque de suicide ou de comportement suicidaire. Les utilisatrices de contraceptifs hormonaux doivent donc être informées des symptômes éventuels des troubles dépressifs. Il faut impérativement conseiller à l'utilisatrice de s'adresser sans délai à un médecin si elle remarque des sautes d'humeur ou d'autres symptômes de dépression au cours de l'utilisation du contraceptif. Les patientes ayant des antécédents de dépression doivent être surveillées attentivement pendant le traitement. En cas de réapparition d'états dépressifs graves au cours de l'utilisation de Harmonet, le traitement doit être interrompu.
  • +Les dépressions et humeurs dépressives sont connues comme étant des effets indésirables potentiels lors de l'utilisation d'hormones sexuelles, y compris de contraceptifs hormonaux (voir aussi la rubrique «Effets indésirables»). De tels troubles peuvent survenir peu de temps après le début du traitement. Une dépression peut être grave et représente un facteur de risque de suicide ou de comportement suicidaire. Les utilisatrices de contraceptifs hormonaux doivent donc être informées des symptômes éventuels des troubles dépressifs. Il faut impérativement conseiller à l'utilisatrice de s'adresser immédiatement à un médecin si elle remarque des sautes d'humeur ou d'autres symptômes de dépression au cours de l'utilisation du contraceptif. Les patientes ayant des antécédents de dépression sévère doivent être surveillées attentivement pendant le traitement. En cas de réapparition d'états dépressifs sévères au cours de l'utilisation de Harmonet, le traitement doit être interrompu.
  • -Les femmes prenant un contraceptif hormonal ne doivent pas être traitées simultanément par des préparations à base de millepertuis (Hypericum) car celui-ci peut compromettre l'action contraceptive. Des saignements intermenstruels et des cas isolés de grossesses non désirées ont été rapportés (cf. aussi «Interactions»).
  • +Les femmes prenant un contraceptif hormonal ne doivent pas être traitées simultanément par des préparations à base de millepertuis (Hypericum) car celui-ci peut compromettre l'effet contraceptif. Des hémorragies intermenstruelles et des cas isolés de grossesses non désirées ont été rapportés (voir aussi «Interactions»).
  • -Bien qu'une légère augmentation de la tension artérielle pendant la prise de CHC ait été assez fréquemment rapportée, des valeurs élevées cliniquement significatives sont rares. Si la prise du CHC conduit à une augmentation cliniquement significative de la tension artérielle (confirmée par des mesures répétées), la prise du CHC devra être arrêtée. Dans les cas où l'indication semble justifiée, on pourra envisager la reprise d'un CHC, pour autant que la tension artérielle se soit normalisée (sous traitement).
  • -La prise de CHC peut entraîner une diminution de la tolérance au glucose. Les femmes diabétiques et celles ayant une tolérance au glucose réduite doivent donc toutes être attentivement surveillées, particulièrement au cours des premiers mois, lors de la prise d'un CHC. Sauf exception, il n'existe toutefois aucune raison de modifier le traitement antidiabétique.
  • -Des atteintes hépatocellulaires ont été rapportées lors de la prise de CHC. Dans ce cas, la patiente devra arrêter la prise de Harmonet et utiliser une autre méthode contraceptive non hormonale, jusqu'à ce que les valeurs hépatiques se soient normalisées. Un dépistage précoce d'atteintes hépatocellulaires et l'arrêt de la prise du médicament peuvent réduire le degré de gravité des lésions des cellules hépatiques.
  • -La récidive d'un ictère cholestatique apparu pour la première fois pendant une grossesse ou lors d'une prise antérieure d'hormones stéroïdiennes sexuelles, doit faire arrêter la prise du CHC.
  • -Chez les patientes atteintes d'hépatite C qui utilisent simultanément un CHC contenant de l'éthinylestradiol, une hausse des ALAT (y compris des cas d'augmentation à plus de 5 fois la limite supérieure de la normale) a été observée significativement plus souvent lors de l'utilisation de l'association des principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir que chez les patientes qui avaient été traitées exclusivement avec des principes actifs antiviraux (voir «Interactions»). La prise de Harmonet doit donc être arrêtée avant l'instauration d'un traitement avec cette association de principes actifs. Si les valeurs hépatiques sont normales, la prise de Harmonet peut être recommencée au plus tôt 2 semaines, mais de préférence 4 semaines après l'arrêt de l'association de principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir. Il faut par ailleurs prendre en compte que dans un intervalle inférieur à 4 semaines l'efficacité du CHC peut encore être perturbée en raison des propriétés d'induction enzymatique du ritonavir et qu'une méthode de barrière contraceptive doit donc être utilisée en plus (voir «Interactions», rubrique «Inducteurs enzymatiques»).
  • -Les estrogènes peuvent augmenter la lithogénicité de la vésicule biliaire. Plusieurs études épidémiologiques ont montré un risque accru d'affections de la vésicule biliaire (p.ex. cholélithiase, cholécystite; y compris la nécessité d'une cholécystectomie) lors de l'utilisation de contraceptifs hormonaux combinés.
  • +Bien qu'une légère augmentation de la tension artérielle pendant la prise de CHC ait été assez fréquemment rapportée, des valeurs élevées cliniquement significatives sont rares. Si la prise du CHC conduit à une augmentation cliniquement significative de la tension artérielle (confirmée par des mesures répétées), la prise du CHC doit être arrêtée. Dans les cas où l'indication semble justifiée, on pourra envisager la reprise d'un CHC, pour autant que la tension artérielle se soit normalisée (sous traitement).
  • +L'utilisation de CHC peut entraîner une diminution de la tolérance au glucose. Les femmes diabétiques et celles ayant une tolérance au glucose réduite doivent donc être attentivement surveillées, particulièrement au cours des premiers mois, lors de l'utilisation d'un CHC. Toutefois, il n'est généralement pas nécessaire de modifier le traitement antidiabétique.
  • +Des atteintes hépatocellulaires ont été rapportées lors de la prise de CHC. Dans ce cas, la patiente doit arrêter la prise de Harmonet et utiliser une méthode contraceptive non hormonale, jusqu'à ce que les valeurs hépatiques se soient normalisées. Un dépistage précoce d'atteintes hépatocellulaires et l'arrêt de la prise du médicament peuvent réduire le degré de gravité des lésions des cellules hépatiques.
  • +En cas de récidive d'un ictère cholestatique apparu pour la première fois pendant une grossesse ou lors d'une utilisation antérieure d'hormones stéroïdiennes sexuelles, la prise du CHC doit être arrêtée.
  • +Chez les patientes atteintes d'hépatite C qui utilisent simultanément un CHC contenant de l'éthinylestradiol, une hausse des ALAT (y compris des cas d'augmentation à plus de 5 fois la limite supérieure de la normale) a été observée significativement plus souvent lors de l'utilisation de l'association des principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir que chez les patientes qui avaient été traitées exclusivement avec des principes actifs antiviraux (voir «Interactions»). La prise de Harmonet doit donc être arrêtée avant l'instauration d'un traitement avec cette association de principes actifs. Si les valeurs hépatiques sont normales, la prise de Harmonet peut être recommencée au plus tôt 2 semaines, mais de préférence 4 semaines après l'arrêt de l'association de principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir. Il faut par ailleurs prendre en compte que dans un intervalle inférieur à 4 semaines l'efficacité du CHC peut encore être perturbée en raison des propriétés d'induction enzymatique du ritonavir et qu'une méthode contraceptive mécanique doit donc être utilisée en complément (voir «Interactions», paragraphe «Inducteurs enzymatiques»).
  • +Les estrogènes peuvent augmenter la lithogénicité de la bile. Plusieurs études épidémiologiques ont montré un risque accru d'affections de la vésicule biliaire (par ex. cholélithiase, cholécystite; y compris la nécessité d'une cholécystectomie) lors de l'utilisation de contraceptifs hormonaux combinés.
  • -Les affections suivantes peuvent survenir ou être aggravées pendant la grossesse ou l'utilisation d'un CHC, même si les données actuellement disponibles ne permettent pas d'imputer une relation de causalité claire avec l'utilisation d'un CHC: ictère et/ou prurit cholestatique; cholélithiase; porphyrie; lupus érythémateux disséminé; syndrome hémolytique et urémique; chorée mineure; herpes gestationis; surdité due à une otosclérose. La prise de CHC a en outre été associée à des cas de maladie de Crohn et de colite ulcéreuse.
  • -Chez les femmes prédisposées, l'utilisation de CHC peut occasionnellement provoquer un chloasma, qui est encore renforcé par une exposition intense aux rayons solaires. Les femmes présentant une tendance au chloasma ne devraient donc pas s'exposer à des rayonnements UV importants.
  • -Il faut informer les patientes que les CHC n'offrent aucune protection contre les infections à VIH (Sida) et autres maladies sexuellement transmissibles.
  • -Harmonet dragées contiennent du lactose. Les patientes souffrant d'une intolérance au galactose, maladie héréditaire rare, d'un déficit en lactase de Lapp ou d'une malabsorption du glucose et du galactose, et qui suivent un régime sans lactose, doivent tenir compte de cela.
  • +Les affections suivantes peuvent survenir ou être aggravées pendant la grossesse ou l'utilisation d'un CHC, même si les données actuellement disponibles ne permettent pas d'imputer une relation de causalité claire avec l'utilisation d'un CHC: ictère et/ou prurit cholestatique; lithiase biliaire; porphyrie; lupus érythémateux systémique; syndrome hémolytique urémique; chorée mineure; herpes gestationis; perte de l'audition due à une otosclérose. L'utilisation de CHC a en outre été associée à l'apparition de maladie de Crohn et d'une colite ulcéreuse.
  • +Chez les femmes prédisposées, l'utilisation de CHC peut occasionnellement provoquer un chloasma, qui est encore renforcé par une exposition intense aux rayons solaires. Les femmes présentant une tendance au chloasma ne doivent donc pas s'exposer à des rayonnements UV importants.
  • +Il faut informer les patientes que les CHC n'offrent aucune protection contre les infections à VIH (SIDA) et autres maladies sexuellement transmissibles.
  • +Excipients revêtant un intérêt particulier
  • +Harmonet comprimés enrobés contiennent du lactose. Les patientes présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne devraient pas prendre ce médicament.
  • +Harmonet comprimés enrobés contiennent du saccharose. Les patientes présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
  • -Afin de connaître les éventuelles interactions, il est recommandé de consulter également l'information professionnelle des médicaments co-administrés.
  • +Afin de détecter les interactions potentielles, il est recommandé de consulter également l'information professionnelle des médicaments co-administrés.
  • -Des interactions peuvent survenir entre contraceptifs hormonaux et médicaments induisant les enzymes microsomales, ce qui peut conduire à une augmentation de la clairance des hormones sexuelles, à une diminution de l'effet contraceptif et à des saignements intermenstruels. Ceci vaut par exemple pour les barbituriques, le bosentan, la carbamazépine, le felbamate, la griséofulvine (non autorisée en Suisse), le modafinil, l'oxcarbazépine, la phénylbutazone, la phénytoïne (et autres hydantoïnes), la primidone, la rifabutine, la rifampicine et le topiramate ainsi que pour les médicaments contenant du millepertuis (Hypericum perforatum).
  • -Une induction enzymatique peut être observée après seulement quelques jours. L'induction enzymatique maximale est en général observée après 2 à 3 semaines et peut persister pendant au moins 4 semaines après l'arrêt de ces médicaments. Les femmes traitées sur une courte période par un de ces médicaments doivent provisoirement utiliser une méthode de contraception non hormonale en complément au CHC ou choisir une autre méthode contraceptive. Une méthode de contraception mécanique doit être poursuivie pendant toute la prise concomitante des médicaments et encore pendant 28 jours après l'arrêt du traitement. Lorsque la prise concomitante d'un inducteur enzymatique dure au-delà de la fin de l'emballage du CHC, il faut passer immédiatement à l'emballage suivant, donc sauter l'intervalle habituel sans prise de comprimés. Dans ce cas, il ne faut pas s'attendre à des règles avant la fin du deuxième emballage. En l'absence de règles pendant l'intervalle sans prise de comprimés à la fin du deuxième emballage, il est impératif d'exclure toute grossesse avant de poursuivre avec un nouvel emballage.
  • -En cas de traitement de longue durée avec des médicaments qui entraînent une induction enzymatique hépatique, il convient d'utiliser des méthodes contraceptives non hormonales fiables.
  • -On sait en outre que différents inhibiteurs de la protéase du VIH/VHC (p.ex. le bocéprévir, le télaprévir) et inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (p.ex. l'éfavirenz, la névirapine), ainsi que leurs associations, peuvent entraîner une baisse ou une augmentation des concentrations plasmatiques en estrogènes et progestatifs. Ces modifications peuvent être cliniquement significatives dans certains cas.
  • -Les inhibiteurs des protéases en particulier, tels que le ritonavir ou le nelfinavir (y compris leurs associations) sont connus comme étant des inhibiteurs puissants du CYP3A4, mais en cas de co-administration avec des hormones stéroïdiennes, ils peuvent entraîner une induction enzymatique et provoquer une baisse des concentrations plasmatiques en estrogènes et progestatifs.
  • +Des interactions entre contraceptifs hormonaux et médicaments susceptibles d'induire les enzymes microsomales et de provoquer ainsi une augmentation de la clairance des hormones sexuelles, peuvent entraîner une diminution de l'effet contraceptif et des saignements intermenstruels. Cela vaut par exemple pour les barbituriques, le bosentan, la carbamazépine, le felbamate, la griséofulvine (non autorisée en Suisse), le modafinil, l'oxcarbazépine, la phénylbutazone, la phénytoïne (et autres hydantoïnes), la primidone, la rifabutine, la rifampicine et le topiramate ainsi que pour les médicaments contenant du millepertuis (Hypericum perforatum).
  • +Une induction enzymatique peut être observée après seulement quelques jours. L'induction enzymatique maximale est en général observée après 2 à 3 semaines et peut persister pendant au moins 4 semaines après l'arrêt de ces médicaments. Les femmes traitées sur une courte période par un de ces médicaments doivent temporairement utiliser une méthode de contraception non hormonale en complément du CHC ou choisir une autre méthode contraceptive. Une méthode de contraception mécanique doit être poursuivie pendant toute la prise concomitante d'un inducteur enzymatique et encore pendant 28 jours après l'arrêt du traitement. Lorsque la prise concomitante d'un inducteur enzymatique dure au-delà de la fin de la plaquette du CHC, il faut passer immédiatement à la plaquette suivante, donc sauter l'intervalle habituel sans prise de comprimés. Dans ce cas, il ne faut pas s'attendre à une hémorragie de privation avant la fin de la deuxième plaquette. En l'absence d'hémorragie de privation pendant l'intervalle sans prise de comprimés à la fin de la deuxième plaquette, il est impératif d'exclure toute grossesse avant de poursuivre l'utilisation avec une nouvelle plaquette.
  • +En cas de traitement de longue durée avec des médicaments qui entraînent une induction enzymatique hépatique, il convient d'utiliser d'autres méthodes contraceptives.
  • +On sait en outre que différents inhibiteurs de la protéase du VIH/VHC (tels que le bocéprévir, le télaprévir) et inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (tels que l'éfavirenz, la névirapine), ainsi que leurs associations, peuvent entraîner une baisse ou une augmentation des concentrations plasmatiques en estrogènes ou en progestatifs. Ces modifications peuvent être cliniquement significatives dans certains cas.
  • +Les inhibiteurs des protéases en particulier, tels que le ritonavir ou le nelfinavir (y compris leurs associations) sont connus comme étant des inhibiteurs puissants du CYP3A4, mais en cas de co-administration avec des hormones stéroïdiennes, ils peuvent entraîner une induction enzymatique et ainsi provoquer une baisse des concentrations plasmatiques en estrogènes et progestatifs.
  • -Inhibiteurs forts et modérés du CYP3A4 comme les antifongiques azolés (p.ex. itraconazole, voriconazole, fluconazole), les macrolides (clarithromycine, érythromycine), le cobicistat, le diltiazem, le vérapamil et le jus de pamplemousse peuvent augmenter les taux plasmatiques des estrogènes et/ou des progestatifs et entraîner des effets indésirables plus nombreux.
  • -Interférence avec le métabolisme entéro-hépatique
  • -En cas de prise simultanée et sur une courte durée (jusqu'à 10 jours) d'antibiotiques qui n'interagissent pas avec le système enzymatique du CYP3A4, aucune interaction pharmacocinétique n'est à prévoir. Il est cependant nécessaire d'avertir la patiente que dans certains cas, la maladie (p.ex. maladie vénérienne) contre laquelle l'antibiotique est utilisé peut nécessiter en complément l'utilisation d'une méthode contraceptive mécanique.
  • -En cas de co-médication de longue durée avec des antibiotiques (p.ex. en cas d'ostéomyélite ou de borréliose), les données d'interaction actuellement disponibles sont insuffisantes. Pour exclure avec certitude toute grossesse, il est dans de tels cas recommandé d'utiliser en complément une méthode contraceptive mécanique pendant la durée de l'antibiothérapie et pendant les 7 jours qui suivent la fin de ce traitement.
  • -En cas d'apparition de diarrhées et/ou de vomissements sous traitement antibiotique, se référer aux indications dans le paragraphe «Comportement lors de troubles gastro-intestinaux» dans la rubrique «Posologie/Mode d'emploi».
  • -Influence des contraceptifs hormonaux sur la pharmacocinétique d'autres médicaments
  • -Les contraceptifs hormonaux peuvent, par différents mécanismes d'interaction, influer également sur la pharmacocinétique de certains autres médicaments: ils peuvent inhiber les enzymes hépatiques microsomaux ou induire la conjugaison hépatique, en particulier la glucuroconjugaison. Les concentrations plasmatiques ou tissulaires d'autres médicaments peuvent par conséquent être soit augmentées (p.ex. la cyclosporine) soit diminuées (p.ex. la lamotrigine, voir ci-dessous). Par ailleurs, l'effet pharmacologique de substances sélectionnées des groupes médicamenteux suivants peut également être influencé: analgésiques, antidépresseurs, antidiabétiques, antimalariques, certaines benzodiazépines, certains béta-bloquants, corticostéroïdes, anticoagulants oraux et théophylline. Les modifications des taux plasmatiques résultant de ces interactions ne sont pas toujours cliniquement pertinentes.
  • +Les inhibiteurs puissants et modérés du CYP3A4 tels que les antifongiques azolés (par ex. itraconazole, voriconazole, fluconazole), les macrolides (clarithromycine, érythromycine), le cobicistat, le diltiazem, le vérapamil et le jus de pamplemousse peuvent augmenter les taux plasmatiques des estrogènes et/ou des progestatifs et entraîner l'apparition d'effets indésirables plus nombreux.
  • +Interférence avec le cycle entéro-hépatique
  • +En cas de prise simultanée et sur une courte durée (jusqu'à 10 jours) d'antibiotiques qui n'interagissent pas avec le système enzymatique du CYP3A4, aucune interaction pharmacocinétique n'est à prévoir. Il est cependant nécessaire d'avertir la patiente que dans certains cas, la maladie sous-jacente (par ex. maladie vénérienne) contre laquelle l'antibiotique est utilisé peut nécessiter en complément l'utilisation d'une méthode contraceptive mécanique.
  • +En cas de co-médication de longue durée avec des antibiotiques (par ex. en cas d'ostéomyélite ou de borréliose), les données d'interaction actuellement disponibles sont insuffisantes. Pour exclure avec certitude toute grossesse, il est dans de tels cas recommandé d'utiliser en complément une méthode contraceptive mécanique pendant la durée de l'antibiothérapie et pendant les 7 jours qui suivent la fin de ce traitement.
  • +En cas d'apparition de diarrhées et/ou de vomissements sous traitement antibiotique, se référer aux indications figurant dans le paragraphe «Conduite à tenir en cas de troubles gastro-intestinaux» dans la rubrique «Posologie/Mode d'emploi».
  • +Influence des contraceptifs hormonaux sur la pharmacocinétique d'autres substances
  • +Les contraceptifs hormonaux peuvent, par différents mécanismes d'interaction, influer également sur la pharmacocinétique de certains autres médicaments: ils peuvent inhiber les enzymes hépatiques microsomaux ou induire la conjugaison hépatique, en particulier la glucuroconjugaison. Les concentrations plasmatiques ou tissulaires d'autres médicaments peuvent par conséquent être soit augmentées (par ex. la ciclosporine) soit diminuées (par ex. la lamotrigine, voir ci-dessous). Par ailleurs, l'effet pharmacologique de certaines substances des groupes médicamenteux suivants peut également être influencé: analgésiques, antidépresseurs, antidiabétiques, antimalariques, certaines benzodiazépines, certains bêta-bloquants, corticostéroïdes, anticoagulants oraux et théophylline.
  • +Les modifications des taux plasmatiques résultant de ces interactions ne sont pas toujours cliniquement pertinentes.
  • -Une étude sur l'interaction avec la lamotrigine, un antiépileptique, et un contraceptif oral combiné (30 µg d'éthinylestradiol/150 µg de lévonorgestrel) a montré une hausse cliniquement significative de la clairance de la lamotrigine et une diminution significative des taux plasmatiques de lamotrigine lorsque ces médicaments sont administrés en même temps. Une telle diminution des concentrations plasmatiques peut s'accompagner d'une réduction du contrôle des crises. On ignore cependant dans quelle mesure ces résultats sont transposables à d'autres contraceptifs combinés contenant un autre composant progestatif et/ou une autre dose d'estrogène. Mais on peut partir du principe que ces préparations présentent un profil d'interactions comparable.
  • -Lorsqu'un traitement par Harmonet est nouvellement instauré chez une patiente prenant de la lamotrigine, une adaptation de la dose de lamotrigine peut donc être nécessaire, et les concentrations de lamotrigine devraient être surveillées étroitement au début du traitement. En l'occurrence, il peut y avoir une hausse significative du taux de lamotrigine (selon les cas jusqu'à un niveau toxique) lors de l'arrêt de la prise du contraceptif hormonal (ainsi dans certains cas pendant la période de 7 jours sans prise).
  • +Une étude sur l'interaction menée avec la lamotrigine, un antiépileptique, et un contraceptif oral combiné (30 µg d'éthinylestradiol/150 µg de lévonorgestrel) a montré une hausse cliniquement significative de la clairance de la lamotrigine et une diminution significative des taux plasmatiques de lamotrigine lorsque ces médicaments étaient administrés en même temps. Une telle diminution des concentrations plasmatiques peut s'accompagner d'une réduction du contrôle des crises. On ignore cependant dans quelle mesure ces résultats sont transposables à d'autres contraceptifs combinés contenant un autre composant progestatif et/ou une autre dose d'estrogène. Mais on peut partir du principe que ces préparations présentent un profil d'interactions comparable.
  • +Lorsqu'un traitement par Harmonet est nouvellement instauré chez une patiente prenant de la lamotrigine, une adaptation de la dose de lamotrigine peut donc être nécessaire, et les concentrations de lamotrigine doivent être surveillées étroitement au début du traitement. En l'occurrence, il peut y avoir une hausse significative du taux de lamotrigine (selon les cas jusqu'à un niveau toxique) lors de l'arrêt de la prise du contraceptif hormonal (ainsi dans certains cas pendant la période de 7 jours sans prise).
  • -Dans les études cliniques, une hausse des ALAT (y compris des cas d'augmentation à plus de 5 fois la limite supérieure de la normale, dans des cas isolés à plus de 20 fois la limite supérieure de la normale [LSN]) a été observée significativement plus souvent lors de l'utilisation concomitante de CHC contenant de l'éthinylestradiol et de l'association de principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir utilisée dans le traitement des infections à VHC, que chez les patientes qui avaient été traitées exclusivement avec des principes actifs antiviraux. La prise de Harmonet doit donc être arrêtée avant l'instauration d'un traitement avec cette association d'antiviraux (voir également «Mises en garde et précautions»).
  • -Grossesse/Allaitement
  • -La prise de Harmonet est contre-indiquée pendant une grossesse. Il convient d'exclure une grossesse avant le début du traitement. Si une grossesse survient ou est suspectée lors de l'utilisation de Harmonet, la prise du médicament doit être arrêtée immédiatement et le médecin consulté.
  • -Des études expérimentales animales suggèrent des risques pour le fÅ“tus (voir aussi «Données précliniques»). La plupart des études épidémiologiques réalisées jusqu'ici n'ont toutefois montré aucun indice en faveur d'un effet embryotoxique ou tératogène lors de la prise accidentelle de combinaisons d'estrogènes et de progestatifs pendant la grossesse.
  • -Harmonet ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement car il peut réduire la production de lait et modifier la qualité du lait, et que de faibles quantités de principe actif peuvent passer dans le lait. Des méthodes de contraception non hormonales devront si possible être utilisées jusqu'à ce que la mère ait complètement cessé d'allaiter.
  • -Concernant le risque d'événements thromboemboliques chez la mère pendant la période puerpérale, voir la rubrique «Mises en garde et précautions».
  • +Dans les études cliniques, une hausse des ALAT (y compris des cas d'augmentation à plus de 5 fois la limite supérieure de la normale, dans des cas isolés à plus de 20 fois la limite supérieure de la normale [LSN]) a été observée significativement plus souvent lors de l'utilisation concomitante de CHC contenant de l'éthinylestradiol et de l'association de principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir utilisée dans le traitement des infections à VHC, que chez les patientes qui avaient été traitées exclusivement avec des principes actifs antiviraux. La prise de Harmonet doit donc être arrêtée avant l'instauration d'un traitement avec cette association d'antiviraux (voir aussi «Mises en garde et précautions»).
  • +Grossesse, allaitement
  • +Grossesse
  • +Ce médicament est contre-indiqué chez les femmes enceintes. Il convient d'exclure une grossesse avant d'instaurer l'utilisation du médicament. Si une grossesse survient ou est suspectée lors de l'utilisation de Harmonet, la prise du médicament doit être arrêtée immédiatement et le médecin consulté.
  • +Des études expérimentales animales suggèrent des risques pour le fÅ“tus (voir «Données précliniques»). La plupart des études épidémiologiques réalisées jusqu'à ce jour n'ont toutefois montré aucun indice clair en faveur d'un effet embryotoxique ou tératogène lors de la prise accidentelle d'associations d'estrogènes et de progestatifs pendant la grossesse.
  • +Allaitement
  • +Harmonet ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement, car il peut réduire la production de lait et en modifier la qualité. De plus, de faibles quantités de principe actif peuvent passer dans le lait. Des méthodes de contraception non hormonales doivent si possible être utilisées jusqu'à ce que l'enfant soit complètement sevré.
  • +Concernant le risque d'événements thromboemboliques chez la mère pendant la période puerpérale, voir «Mises en garde et précautions».
  • -Aucune influence sur l'aptitude à la conduite ou l'utilisation de machines n'a été observée.
  • +Aucune influence sur l'aptitude à la conduite et l'utilisation de machines n'a été observée.
  • -Les effets indésirables les plus sévères associés à la prise de CHC sont décrits dans la rubrique «Mises en garde et précautions» (voir la rubrique). Les effets indésirables sérieux incluent en particulier des thromboembolies artérielles et veineuses.
  • -Les effets indésirables indiqués ci-dessous ont été observés lors de l'utilisation de CHC. Les fréquences sont ici définies comme «très fréquents» (≥1/10), «fréquents» (≥1/100, <1/10), «occasionnels» (≥1/1'000, <1/100), «rares» (≥1/10'000, <1/1'000), «très rares» (<1/10'000), «fréquence inconnue» (basée principalement sur les rapports spontanés de pharmacovigilance, la fréquence précise ne peut pas être évaluée).
  • +Les effets indésirables les plus sévères associés à la prise de CHC sont décrits dans la rubrique «Mises en garde et précautions» (voir la rubrique). Les effets indésirables graves incluent en particulier des thromboembolies artérielles et veineuses.
  • +Liste des effets indésirables
  • +Les effets indésirables indiqués ci-dessous ont été décrits lors de l'utilisation de CHC. Les effets indésirables sont rangés par classe de système d'organes de la classification MedDRA et par fréquence selon la convention suivante:
  • +«très fréquents» (≥1/10),
  • +«fréquents» (≥1/100 à <1/10),
  • +«occasionnels» (≥1/1'000 à <1/100),
  • +«rares» (≥1/10'000 à <1/1'000),
  • +«très rares» (<1/10'000),
  • +«Fréquence inconnue» (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
  • -Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl. kystes et polypes)
  • +Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl kystes et polypes)
  • -Occasionnels: carcinome cervical, carcinome mammaire.
  • +Occasionnels: cancer cervical, cancer du sein.
  • -Fréquence inconnue: hyperplasie focale nodulaire.
  • +Fréquence inconnue: hyperplasie nodulaire focale.
  • -Rares: réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes, y compris de très rares cas d'urticaire, Å“dème de Quincke et réactions graves avec symptômes respiratoires et circulatoires.
  • +Rares: réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes, y compris de très rares cas d'urticaire, angioÅ“dème et réactions graves avec symptômes respiratoires et circulatoires.
  • -Occasionnels: augmentation ou baisse de l'appétit, modification du taux sérique de lipides, y compris hypertriglycéridémie.
  • -Rares: diminution de la tolérance au glucose, baisse du taux sérique de folates (ceci pourrait être cliniquement significatif chez les femmes débutant une grossesse peu après l'arrêt du CHC).
  • +Occasionnels: appétit augmenté ou diminué, modification du taux sérique de lipides, y compris hypertriglycéridémie.
  • +Rares: tolérance diminuée au glucose, baisse du taux sérique de folates (cela peut être cliniquement significatif chez les femmes débutant une grossesse peu après l'arrêt du CHC).
  • -Fréquents: changements d'humeur, y compris dépression, troubles de la libido.
  • +Fréquents: sautes d'humeur, y compris dépression, modifications de la libido.
  • -Affections cardiovasculaires
  • -Occasionnels: élévation de la tension artérielle.
  • -Rares: thromboembolie veineuse (p.ex. thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire), thromboembolie artérielle (p.ex. accident ischémique transitoire, accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde).
  • +Affections vasculaires
  • +Occasionnels: pression artérielle augmentée.
  • +Rares: événements thromboemboliques veineux (tels que thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire), événements thromboemboliques artériels (tels que accident ischémique transitoire, accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde).
  • -Fréquents: nausées, vomissements, maux de ventre.
  • +Fréquents: nausées, vomissements, douleurs abdominales.
  • -Fréquence inconnue: maladie intestinale inflammatoire chronique (maladie de Crohn, colite ulcéreuse).
  • +Fréquence inconnue: maladie inflammatoire chronique de l'intestin (maladie de Crohn, colite ulcéreuse).
  • -Fréquence inconnue: atteintes hépatocellulaires (p.ex. fonction hépatique anormale, hépatite).
  • +Fréquence inconnue: atteintes hépatocellulaires (tels que troubles de la fonction hépatique, hépatite).
  • -Occasionnels: rash cutané, chloasma (mélasme) (pouvant persister), alopécie, hirsutisme.
  • +Occasionnels: rash cutané, chloasma (mélasma) (pouvant persister), alopécie, hirsutisme.
  • -Très rares: syndrome hémolytique et urémique.
  • +Très rares: syndrome hémolytique urémique.
  • -Fréquents: douleurs dans les seins, sensibilité et augmentation du volume des seins, sécrétion mammaire, dysménorrhée, aménorrhée, modification du flux menstruel (ménorragie, métrorragie), modification de la sécrétion de glaire cervicale et ectopie du col utérin.
  • -Troubles généraux et anomalies au site d'administration
  • -Fréquents: Å“dèmes, rétentions de liquide.
  • +Fréquents: douleurs mammaires, sensibilité et augmentation du volume mammaire, sécrétion mammaire, dysménorrhée, aménorrhée, modification du flux menstruel (ménorragie, métrorragie), modification de la sécrétion de glaire cervicale et ectopie du col utérin.
  • +Troubles généraux
  • +Fréquents: Å“dèmes, rétention liquidienne.
  • +L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
  • -Un surdosage peut provoquer une incidence accrue des symptômes décrits sous «Effets indésirables», en particulier des nausées, des vomissements, une sensibilité des seins, des vertiges, des douleurs abdominales, une somnolence/fatigue et des hémorragies de privation. Il n'existe pas d'antidote spécifique. Un traitement symptomatique est éventuellement requis.
  • +Signes et symptômes
  • +Un surdosage peut provoquer une incidence accrue des symptômes décrits sous «Effets indésirables», en particulier des nausées, des vomissements, une sensibilité mammaire, des vertiges, des douleurs abdominales, un endormissement/une fatigue et des hémorragies de privation.
  • +Traitement
  • +Il n'existe pas d'antidote spécifique. Un traitement symptomatique est éventuellement requis.
  • -Code ATC: G03AA10
  • +Code ATC
  • +G03AA10
  • +Mécanisme d'action
  • +Pharmacodynamique
  • +Aucune donnée.
  • +Efficacité clinique
  • +Aucune donnée.
  • +
  • -Ethinylestradiol
  • +Éthinylestradiol
  • -Ethinylestradiol
  • +Éthinylestradiol
  • -Conditions à l'état d'équilibre: conformément à la demi-vie terminale variable, les taux sériques d'EE atteignent leur état d'équilibre au bout d'une semaine environ.
  • +Conditions à l'état d'équilibre: conformément à la demi-vie terminale variable, les taux sériques d'EE atteignent leur état d'équilibre après 1 semaine environ.
  • -Ethinylestradiol
  • +Éthinylestradiol
  • -Elimination
  • -Ethinylestradiol
  • -La demi-vie terminale est d'environ 16 à 18 heures. L'EE est éliminé, sous forme de métabolites glucuronides et sulfoconjugués, par l'urine et les fèces dans un rapport de 4:6.
  • +Élimination
  • +Éthinylestradiol
  • +La demi-vie terminale est d'environ 16 à 18 heures. L'EE est éliminé, sous forme de glucuronides et sulfoconjugués, par l'urine et les fèces selon un rapport de 4:6.
  • -La demi-vie terminale du gestodène est d'environ 16 à 18 heures. Les métabolites sont éliminés dans l'urine et les fèces dans un rapport de 6:4.
  • +La demi-vie terminale du gestodène est d'environ 16 à 18 heures. Les métabolites sont éliminés dans l'urine et les fèces selon un rapport de 6:4.
  • -Les études précliniques effectuées avec les contraceptifs oraux combinés sur la toxicité après administration répétée, la génotoxicité et le potentiel carcinogène n'ont montré aucun indice clair de risques particuliers pour l'être humain, même si un risque accru de carcinome hépatique a pu être mis en évidence dans des études épidémiologiques.
  • -Chez les animaux de laboratoire, l'éthinylestradiol a déjà présenté un effet embryolétal à une posologie relativement faible; des malformations du tractus urogénital et une féminisation des fÅ“tus de sexe masculin ont été observées. Au cours de l'expérimentation animale, les substances progestatives ont présenté un effet embryolétal et à des fortes doses, un effet virilisant sur les fÅ“tus de sexe féminin. Les études toxicologiques de reproduction chez le rat, la souris et le lapin n'ont montré aucun indice d'action tératogène. Voir la rubrique «Grossesse/Allaitement» pour les expériences chez l'être humain.
  • +Les études précliniques effectuées avec les contraceptifs oraux combinés sur la toxicité en administration répétée, la génotoxicité et la carcinogénicité n'ont montré aucun indice clair de risques particuliers pour l'être humain, même si un risque accru de carcinome hépatique a pu être mis en évidence dans des études épidémiologiques.
  • +Chez les animaux de laboratoire, l'éthinylestradiol a présenté un effet embryolétal déjà à une posologie relativement faible; des malformations du tractus urogénital et une féminisation des fÅ“tus de sexe masculin ont été observées. Au cours de l'expérimentation animale, les substances progestatives ont présenté un effet embryolétal et à des fortes doses, un effet virilisant sur les fÅ“tus de sexe féminin. Les études toxicologiques de reproduction chez le rat, la souris et le lapin n'ont montré aucun indice d'effet tératogène. Voir la rubrique «Grossesse, Allaitement» pour les expériences chez l'être humain.
  • -Influence sur les méthodes diagnostiques
  • -Les stéroïdes contraceptifs peuvent perturber les résultats de certains tests de laboratoire, tels que les paramètres biochimiques du foie, de la thyroïde, de la fonction surrénalienne et rénale, les taux plasmatiques des protéines porteuses et des fractions lipidiques ou lipoprotéiniques, les paramètres du métabolisme glucidique, de la coagulation sanguine et de la fibrinolyse. Ces modifications restent en général dans les limites de la normale.
  • +Influence sur les méthodes de diagnostic
  • +Les contraceptifs oraux peuvent perturber les résultats de certaines analyses biologiques, tels que les paramètres biochimiques du foie, de la thyroïde, de la fonction surrénalienne et rénale, les taux plasmatiques des protéines porteuses et des fractions lipidiques ou lipoprotéiniques, les paramètres du métabolisme glucidique, de la coagulation sanguine et de la fibrinolyse. Ces modifications restent en général dans les limites de la normale.
  • -Remarques concernant le stockage
  • +Remarques particulières concernant le stockage
  • -Dragées: 1×21, 3×21 et 6×21. [B]
  • +Comprimés enrobés: 1x 21, 3x 21 et 6x 21. [B]
  • -Pfizer AG, Zürich
  • +Pfizer AG, Zürich.
  • -Mai 2019.
  • -LLD V012
  • +Juillet 2021.
  • +LLD V013
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