48 Changements de l'information professionelle Harmonet |
-Excipients
- +Excipients:
-Passage d'un autre contraceptif oral combiné (CHC) à Harmonet
- +Passage d'un autre contraceptif hormonal combiné (CHC, y compris anneau vaginal ou patch transdermique) à Harmonet
- +Dans le cas d'un patch transdermique ou d'un anneau vaginal, il est recommandé de commencer la prise de Harmonet le jour du retrait du dernier anneau resp. du dernier patch, et dans tous les cas au plus tard le jour où le prochain patch ou anneau vaginal aurait dû être utilisé.
- +
-Conduite à tenir en cas de troubles gastro-intestinaux
-En cas de troubles gastro-intestinaux sévères – quelle que soit leur cause (c.-à-d. aussi en cas de diarrhée d'origine médicamenteuse, etc.) – l'absorption peut être incomplète et des méthodes de contraception supplémentaires doivent être utilisées. En cas de vomissements ou de fortes diarrhées dans les 4 heures suivant la prise d'une dragée, il se peut que la résorption soit incomplète. Dans un tel cas, la conduite à tenir est la même que dans le cas d'un oubli dans un délai de moins de 12 heures. Afin de pouvoir conserver le schéma habituel de prise, la dragée supplémentaire doit être prélevée d'une plaquette de réserve.
- +Conduite à tenir en cas de troubles gastrointestinaux
- +En cas de troubles gastro-intestinaux sévères – quelle que soit leur cause (c.-à-d. aussi en cas de diarrhée d'origine médicamenteuse, etc.) – l'absorption peut être incomplète et des méthodes de contraception supplémentaires doivent être utilisées. En cas de vomissements dans les 4 heures suivant la prise d'une dragée, les règles de base indiquées à la rubrique «Conduite à tenir en cas d'oubli de dragée(s)» doivent être prises en compte. Afin de pouvoir conserver le schéma habituel de prise, la dragée supplémentaire doit être prélevée d'une plaquette de réserve.
-Groupes de patientes particuliers
- +Recommandations posologiques spéciales
-Adolescentes: l'efficacité et la sécurité de Harmonet ont été examinées chez des femmes âgées de 18 ans et plus. Chez les adolescentes (lorsqu'il est indiqué), la posologie recommandée de Harmonet est la même que chez les adultes. L'utilisation de Harmonet avant la première menstruation n'est pas indiquée.
- +Enfants et adolescentes: l'efficacité et la sécurité de Harmonet ont été examinées chez des femmes âgées de 18 ans et plus. Chez les adolescentes (lorsqu'il est indiqué), la posologie recommandée de Harmonet est la même que chez les adultes. L'utilisation de Harmonet avant la première menstruation n'est pas indiquée.
- +Patientes âgées: Harmonet n'est pas indiqué après la ménopause.
- +
-·présence ou risque de thromboembolie veineuse (TEV)
- +·Présence ou risque de thromboembolie veineuse (TEV)
-·facteurs de risque majeurs de thromboembolie veineuse tels que prédisposition héréditaire ou acquise d'accidents thromboemboliques, telle qu’une résistance à la protéine C activée (PCa) (y compris une mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S.
- +·facteurs de risque majeurs de thromboembolie veineuse tels que: prédisposition héréditaire ou acquise d'accidents thromboemboliques, telle qu’une résistance à la protéine C activée (PCa) (y compris une mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S.
- +·prise concomitante de l’association de principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir (médicaments utilisés dans le traitement de l’hépatite C) ainsi que jusqu’à 2 semaines après l’arrêt de ces médicaments (voir «Mises en garde et précautions» et «Interactions»);
- +
-Il faut informer les patientes que les CHC n'offrent aucune protection contre les infections à VIH (Sida) et autres maladies sexuellement transmissibles.
-·augmentation significative de la tension artérielle (lors de mesures répétées);
- +·augmentation cliniquement pertinente de la tension artérielle (lors de mesures répétées);
-Néoplasies/affections hépatiques
- +Néoplasies hépatiques
-En plus, lors de la prise de CHC, des atteintes hépatocellulaires ont été rapportées. Si une telle atteinte est diagnostiquée, la patiente devra arrêter la prise de Harmonet et utiliser une autre méthode contraceptive non hormonale. Un dépistage précoce d'atteintes hépatocellulaires et l'arrêt de la prise du médicament peut réduire la gravité des lésions des cellules hépatiques.
-Chez les femmes atteintes d'hypertriglycéridémie ou ayant des antécédents familiaux d'hypertriglycéridémie, l'utilisation de CHC peut augmenter le risque de pancréatite.
- +Chez les femmes atteintes d'hypertriglycéridémie, en particulier en présence de formes familiales, l'utilisation de CHC peut augmenter le risque de pancréatite.
-Des troubles aigus ou chroniques de la fonction hépatique peuvent imposer un arrêt du CHC, jusqu'à ce que les valeurs hépatiques se soient normalisées. La récidive d'un ictère cholestatique apparu pour la première fois pendant une grossesse ou lors d'une prise antérieure d'hormones stéroïdiennes sexuelles, doit faire arrêter la prise du CHC.
-Les estrogènes peuvent augmenter la lithogénicité de la vésicule biliaire. Des cas de cholélithiase et d'autres affections de la vésicule biliaire (p.ex. cholécystite) ont été rapportés chez des femmes sous contraceptifs hormonaux.
- +Des atteintes hépatocellulaires ont été rapportées lors de la prise de CHC. Dans ce cas, la patiente devra arrêter la prise de Harmonet et utiliser une autre méthode contraceptive non hormonale, jusqu'à ce que les valeurs hépatiques se soient normalisées. Un dépistage précoce d'atteintes hépatocellulaires et l'arrêt de la prise du médicament peuvent réduire le degré de gravité des lésions des cellules hépatiques.
- +La récidive d'un ictère cholestatique apparu pour la première fois pendant une grossesse ou lors d'une prise antérieure d'hormones stéroïdiennes sexuelles, doit faire arrêter la prise du CHC.
- +Chez les patientes atteintes d'hépatite C qui utilisent simultanément un CHC contenant de l'éthinylestradiol, une hausse des ALAT (y compris des cas d'augmentation à plus de 5 fois la limite supérieure de la normale) a été observée significativement plus souvent lors de l'utilisation de l'association des principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir que chez les patientes qui avaient été traitées exclusivement avec des principes actifs antiviraux (voir «Interactions»). La prise de Harmonet doit donc être arrêtée avant l'instauration d'un traitement avec cette association de principes actifs. Si les valeurs hépatiques sont normales, la prise de Harmonet peut être recommencée au plus tôt 2 semaines, mais de préférence 4 semaines après l'arrêt de l'association de principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir. Il faut par ailleurs prendre en compte que dans un intervalle inférieur à 4 semaines l'efficacité du CHC peut encore être perturbée en raison des propriétés d'induction enzymatique du ritonavir et qu'une méthode de barrière contraceptive doit donc être utilisée en plus (voir «Interactions», rubrique «Inducteurs enzymatiques»).
- +Les estrogènes peuvent augmenter la lithogénicité de la vésicule biliaire. Plusieurs études épidémiologiques ont montré un risque accru d'affections de la vésicule biliaire (p.ex. cholélithiase, cholécystite; y compris la nécessité d'une cholécystectomie) lors de l'utilisation de contraceptifs hormonaux combinés.
- +Il faut informer les patientes que les CHC n'offrent aucune protection contre les infections à VIH (Sida) et autres maladies sexuellement transmissibles.
-Des interactions peuvent survenir entre contraceptifs hormonaux et médicaments induisant les enzymes microsomales, ce qui peut conduire à une augmentation de la clairance des hormones sexuelles, à une diminution de l'effet contraceptif et à des saignements intermenstruels. Ceci vaut par exemple pour les barbituriques, le bosentan, la carbamazépine, le felbamate, le modafinil, l'oxcarbazépine, la phénytoïne, la primidone, la rifabutine, la rifampicine, l'hydantoïne (non autorisée en Suisse), la phénylbutazone, la griséofulvine (non autorisée en Suisse) et le topiramate ainsi que pour les médicaments contenant du millepertuis (Hypericum perforatum).
-L'induction enzymatique maximale est en général observée après 2 à 3 semaines et peut persister pendant au moins 4 semaines ou plus après l'arrêt de ces médicaments. Les femmes traitées sur une courte période par un de ces médicaments doivent provisoirement utiliser une méthode de contraception non hormonale en complément au CHC ou choisir une autre méthode contraceptive. Une méthode de contraception mécanique doit être poursuivie pendant toute la prise concomitante des médicaments et encore pendant 28 jours après l'arrêt du traitement. Lorsque la prise concomitante d'un inducteur enzymatique dure au-delà de la fin de l'emballage du CHC, il faut passer immédiatement à l'emballage suivant, donc sauter l'intervalle habituel sans prise de comprimés. Dans ce cas, il ne faut pas s'attendre à des règles avant la fin du deuxième emballage. En l'absence de règles pendant l'intervalle sans prise de comprimés à la fin du deuxième emballage, il est impératif d'exclure toute grossesse avant de poursuivre avec un nouvel emballage.
- +Des interactions peuvent survenir entre contraceptifs hormonaux et médicaments induisant les enzymes microsomales, ce qui peut conduire à une augmentation de la clairance des hormones sexuelles, à une diminution de l'effet contraceptif et à des saignements intermenstruels. Ceci vaut par exemple pour les barbituriques, le bosentan, la carbamazépine, le felbamate, la griséofulvine (non autorisée en Suisse), le modafinil, l'oxcarbazépine, la phénylbutazone, la phénytoïne (et autres hydantoïnes), la primidone, la rifabutine, la rifampicine et le topiramate ainsi que pour les médicaments contenant du millepertuis (Hypericum perforatum).
- +Une induction enzymatique peut être observée après seulement quelques jours. L'induction enzymatique maximale est en général observée après 2 à 3 semaines et peut persister pendant au moins 4 semaines après l'arrêt de ces médicaments. Les femmes traitées sur une courte période par un de ces médicaments doivent provisoirement utiliser une méthode de contraception non hormonale en complément au CHC ou choisir une autre méthode contraceptive. Une méthode de contraception mécanique doit être poursuivie pendant toute la prise concomitante des médicaments et encore pendant 28 jours après l'arrêt du traitement. Lorsque la prise concomitante d'un inducteur enzymatique dure au-delà de la fin de l'emballage du CHC, il faut passer immédiatement à l'emballage suivant, donc sauter l'intervalle habituel sans prise de comprimés. Dans ce cas, il ne faut pas s'attendre à des règles avant la fin du deuxième emballage. En l'absence de règles pendant l'intervalle sans prise de comprimés à la fin du deuxième emballage, il est impératif d'exclure toute grossesse avant de poursuivre avec un nouvel emballage.
-On sait en outre que différents inhibiteurs de la protéase du VIH/VHC et inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse peuvent entraîner une baisse ou une augmentation des concentrations plasmatiques en estrogènes et progestatifs. Ces modifications peuvent être cliniquement significatives dans certains cas.
- +On sait en outre que différents inhibiteurs de la protéase du VIH/VHC (p.ex. le bocéprévir, le télaprévir) et inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (p.ex. l'éfavirenz, la névirapine), ainsi que leurs associations, peuvent entraîner une baisse ou une augmentation des concentrations plasmatiques en estrogènes et progestatifs. Ces modifications peuvent être cliniquement significatives dans certains cas.
-Inhibiteurs forts et modérés du CYP3A4 comme les antifongiques azolés (p.ex. itraconazole, voriconazole, fluconazole), les macrolides (clarithromycine, érythromycine), le diltiazem, le vérapamil et le jus de pamplemousse peuvent augmenter les taux plasmatiques des estrogènes et/ou des progestatifs et entraîner des effets indésirables plus nombreux.
- +Inhibiteurs forts et modérés du CYP3A4 comme les antifongiques azolés (p.ex. itraconazole, voriconazole, fluconazole), les macrolides (clarithromycine, érythromycine), le cobicistat, le diltiazem, le vérapamil et le jus de pamplemousse peuvent augmenter les taux plasmatiques des estrogènes et/ou des progestatifs et entraîner des effets indésirables plus nombreux.
- +Interactions dont le mécanisme est inconnu
- +Dans les études cliniques, une hausse des ALAT (y compris des cas d'augmentation à plus de 5 fois la limite supérieure de la normale, dans des cas isolés à plus de 20 fois la limite supérieure de la normale [LSN]) a été observée significativement plus souvent lors de l'utilisation concomitante de CHC contenant de l'éthinylestradiol et de l'association de principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir utilisée dans le traitement des infections à VHC, que chez les patientes qui avaient été traitées exclusivement avec des principes actifs antiviraux. La prise de Harmonet doit donc être arrêtée avant l'instauration d'un traitement avec cette association d'antiviraux (voir également «Mises en garde et précautions»).
- +
-Indications d'incidence
-Très rares: <0.01%
-Rares: ≥0.01% à <0.1%
-Occasionnels: ≥0.1% à <1%
-Fréquents: ≥1% à <10%
-Très fréquents: ≥10%
- +Les effets indésirables indiqués ci-dessous ont été observés lors de l'utilisation de CHC. Les fréquences sont ici définies comme «très fréquents» (≥1/10), «fréquents» (≥1/100, <1/10), «occasionnels» (≥1/1'000, <1/100), «rares» (≥1/10'000, <1/1'000), «très rares» (<1/10'000), «fréquence inconnue» (basée principalement sur les rapports spontanés de pharmacovigilance, la fréquence précise ne peut pas être évaluée).
-Sans indication d'incidence: hyperplasie focale nodulaire.
- +Fréquence inconnue: hyperplasie focale nodulaire.
-Très rares: névrite optique, thrombose rétino-vasculaire.
- +Très rares: névrite optique.
-Très rares: aggravation des varices.
-Affections gastrointestinales
- +Très rares: aggravation des varices, thrombose rétino-vasculaire.
- +Affections gastro-intestinales
-Sans indication d'incidence: maladie intestinale inflammatoire chronique (maladie de Crohn, colite ulcéreuse).
- +Fréquence inconnue: maladie intestinale inflammatoire chronique (maladie de Crohn, colite ulcéreuse).
-Après la mise sur le marché, des atteintes hépatocellulaires ont également été rapportées (p.ex. hépatite, fonction hépatique anormale).
- +Fréquence inconnue: atteintes hépatocellulaires (p.ex. fonction hépatique anormale, hépatite).
-Fréquents: douleurs dans les seins, sensibilité et augmentation du volume des seins, sécrétion mammaire, dysménorrhée, aménorrhée, modification du flux menstruel (ménorragie, métrorragie), modification de la sécrétion de glaire cervicale et éctopie du col utérin.
- +Fréquents: douleurs dans les seins, sensibilité et augmentation du volume des seins, sécrétion mammaire, dysménorrhée, aménorrhée, modification du flux menstruel (ménorragie, métrorragie), modification de la sécrétion de glaire cervicale et ectopie du col utérin.
-De plus amples informations se trouvent dans le paragraphe «Mises en garde et précautions».
-Un surdosage peut provoquer des nausées, des vomissements, une sensibilité des seins, des vertiges, des douleurs abdominales, une somnolence/fatigue et des hémorragies de privation. Il n'existe pas d'antidote spécifique. Un traitement symptomatique est éventuellement requis.
- +Un surdosage peut provoquer une incidence accrue des symptômes décrits sous «Effets indésirables», en particulier des nausées, des vomissements, une sensibilité des seins, des vertiges, des douleurs abdominales, une somnolence/fatigue et des hémorragies de privation. Il n'existe pas d'antidote spécifique. Un traitement symptomatique est éventuellement requis.
-Dragées: 1× 21, 3× 21 et 6× 21 [B]
- +Dragées: 1×21, 3×21 et 6×21. [B]
-Septembre 2015.
-LLD V006
- +Janvier 2018.
- +LLD V008
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