64 Changements de l'information professionelle Etopophos 113.6 mg |
-Principe actif: Etoposidi phosphas
-Excipients: Natrii citras, Dextranum-40
- +Principe actif : Etoposidi phosphas
- +Excipients : Natrii citras, Dextranum-40
-Lyophilisat pour perfusion: flacons-ampoules de 113,6 mg et de 1136 mg de phosphate d'étoposide (correspondant à 100 mg et 1000 mg d'étoposide).
- +Lyophilisat pour perfusion : flacons-ampoules de 113,6 mg et de 1136 mg de phosphate d'étoposide (correspondant à 100 mg et 1000 mg d'étoposide).
-En association avec d'autres cytostatiques ou en monothérapie dans la leucémie myéloïde aiguë, la maladie de Hodgkin, le lymphome non hodgkinien à un stade avancé, le cancer du poumon à petites cellules ou les tumeurs germinales; dans le cadre de schémas de réserve dans d'autres cancers tels que le choriocarcinome ou le cancer du poumon non à petites cellules.
- +En association avec d'autres cytostatiques ou en monothérapie pour traiter la leucémie myéloïde aiguë, la maladie de Hodgkin, les lymphomes non hodgkiniens à un stade avancé, le cancer du poumon à petites cellules ou les tumeurs germinales; dans le cadre de schémas de réserve pour traiter d'autres cancers tels que le choriocarcinome ou le cancer du poumon non à petites cellules.
-Etopophos ne doit être utilisé que sous le contrôle d'un oncologue/hématologue expérimenté.
-Etopophos est administré, après reconstitution et éventuellement dilution, en perfusion veineuse de 5 minutes à 3,5 heures. Etopophos ne doit pas être administré par injection intraveineuse en bolus. Pour la préparation de la solution pour perfusion et l'administration du médicament, voir «Remarques particulières/Remarques concernant la manipulation».
- +Utiliser Etopophos uniquement sous le contrôle d'un oncologue/hématologue expérimenté.
- +Etopophos est administré, après reconstitution et éventuellement dilution, en perfusion intraveineuse de 5 minutes à 3,5 heures. Ne pas administrer Etopophos par injection en bol intraveineux. Pour la préparation de la solution pour perfusion et l'administration du médicament, voir « Remarques particulières/Remarques concernant la manipulation ».
-La dose de phosphate d'étoposide en monothérapie est généralement de 56,8 à 113,6 mg/m² (correspondant à 50 à 100 mg/m² d'étoposide) les jours 1 à 5, ou de 113,6 mg/m² de phosphate d'étoposide (correspondant à 100 mg/m² d'étoposide) les jours 1, 3 et 5 d'un cycle de traitement de 3 à 4 semaines.
- +La dose de phosphate d'étoposide en monothérapie est généralement de 56,8 à 113,6 mg/m² (correspondant à 50 à 100 mg/m² d'étoposide) les jours 1 à 5, ou de 113,6 mg/m² (correspondant à 100 mg/m² d'étoposide) les jours 1, 3 et 5 d'un cycle de traitement de 3 à 4 semaines.
-Posologie chez les insuffisants rénaux:
-On ne dispose que de données limitées sur l'utilisation chez les patients insuffisants rénaux. En présence d'une insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine de 15 à 50 ml/min), la dose doit être réduite conformément à l'état général du patient de sorte à n'atteindre que 50 à 75% de la dose usuelle.
-On ne dispose pas de données sur les patients avec une clairance de créatinine <15 ml/min. Par conséquent, aucune recommandation posologique ne peut être donnée pour ces patients.
-Posologie chez les insuffisants hépatiques:
- +Patients insuffisants rénaux
- +On ne dispose que d’expériences limitées sur l'utilisation chez les patients insuffisants rénaux. En présence d'une insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine de 15 à 50 ml/min), réduire la dose conformément à l'état général du patient de sorte à n'atteindre que 50 à 75% de la dose usuelle.
- +On ne dispose d’aucune expérience relative aux patients ayant une clairance de créatinine <15 ml/min. Par conséquent, aucune recommandation posologique ne peut être donnée pour ces patients.
- +Patients insuffisants hépatiques
-Patients pédiatriques:
-L'efficacité et la sécurité thérapeutique chez les enfants et les adolescents n'ont pas été confirmées par des études cliniques contrôlées. Etopophos ne doit être administré aux enfants et aux adolescents que dans le cadre d'études cliniques.
- +Pédiatrie
- +L'efficacité et la sécurité thérapeutique chez les enfants et les adolescents n'ont pas été confirmées par des études cliniques contrôlées. Administrer Etopophos aux enfants et aux adolescents uniquement dans le cadre d'études cliniques.
-Hypersensibilité à l'étoposide, au phosphate d'étoposide, à d'autres dérivés de la podophyllotoxine ou à l'un des excipients; grossesse et allaitement (voir la section «Grossesse/Allaitement»).
- +Hypersensibilité à l'étoposide, au phosphate d'étoposide, à d'autres dérivés de la podophyllotoxine ou à l'un des excipients; grossesse et allaitement (voir « Grossesse/Allaitement »).
-Un hémogramme complet doit être effectué avant le début du traitement ainsi qu'avant et pendant chaque cycle de traitement. En cas de thrombocytopénie <50'000/mm³ ou de neutropénie <500/mm³, le traitement doit être interrompu jusqu'à la normalisation des valeurs hématologiques. Pour le cycle suivant, une réduction de la dose est à envisager. Une atteinte de la moelle osseuse par une radiothérapie ou chimiothérapie précédente doit être prise en compte.
-Des réactions d'hypersensibilité caractérisées par des frissons, une fièvre, une tachycardie, un bronchospasme, une dyspnée, un flush, des crises de convulsions ou une hypotension peuvent survenir pendant ou après la perfusion intraveineuse et sont possibles dès la première administration. Dans de tels cas, il faut interrompre la perfusion d'Etopophos et commencer immédiatement l'administration d'adrénergiques ou, le cas échéant, de corticoïdes, d'antihistaminiques ou de substituts sanguins.
-Durant l'utilisation d'Etopophos, des réactions peuvent apparaître au site d'injection. Une extravasation étant possible, il est conseillé de surveiller attentivement le site de perfusion durant l'administration du médicament pour détecter une éventuelle infiltration. En cas d'extravasation, la perfusion doit être arrêtée immédiatement. À l'heure actuelle, on ne connaît pas de traitement spécifique en cas d'extravasation.
- +Réaliser un hémogramme complet avant le début du traitement ainsi qu'avant et pendant chaque cycle de traitement. En cas de thrombocytopénie <50'000/mm³ ou de neutropénie <500/mm³, interrompre le traitement jusqu'à la normalisation des valeurs hématologiques. Pour le cycle suivant, envisager une réduction de la dose. Une atteinte de la moelle osseuse par une radiothérapie ou chimiothérapie précédente doit être prise en compte.
- +Des réactions d'hypersensibilité caractérisées par des frissons, de la fièvre, une tachycardie, un bronchospasme, une dyspnée, un flush, des crises de convulsions ou une hypotension peuvent survenir pendant ou après la perfusion intraveineuse et sont possibles dès la première administration. Dans de tels cas, interrompre la perfusion d'Etopophos et commencer immédiatement l'administration d'adrénergiques ou, le cas échéant, de corticoïdes, d'antihistaminiques ou de substituts sanguins.
- +Des cas d’insuffisance rénale aiguë ayant concerné dans certains rapports de cas plus de 50% des patients exposés ont été rapportés dans le cadre d’applications expérimentales, notamment chez les enfants, après administration de doses suprathérapeutiques de phosphate d’étoposide en corrélation avec une radiothérapie. Bien que les dysfonctionnements rénaux aient semblé réversibles, une augmentation de la mortalité n’est pas exclue. Il est possible qu’il y ait un rapport avec l’excipient Dextran 40 contenu dans la forme galénique utilisée.
- +Des réactions peuvent apparaître au point d'injection au cours de l'utilisation d'Etopophos. Une extravasation étant possible, il est conseillé de surveiller attentivement le site de perfusion durant l'administration du médicament pour détecter une éventuelle infiltration. En cas d'extravasation, arrêter immédiatement la perfusion. À l'heure actuelle, on ne connaît pas de traitement spécifique en cas d'extravasation.
-L'utilisation simultanée d' Etopophos avec un vaccin à virus vivant peut accélérer la réplication du virus et/ou renforcer les effets indésirables du virus, car les mécanismes normaux de défense peuvent être réprimés par Etopophos. La vaccination d'un patient traité par Etopophos avec un vaccin vivant peut conduire à de graves infections. La réaction par anticorps au vaccin du patient peut être diminuée. L'utilisation de vaccins vivants est à éviter et conseil doit être pris auprès d'un spécialiste (voir «Interactions»).
- +L'utilisation simultanée d'Etopophos avec un vaccin vivant atténué peut accélérer la réplication du virus vaccinal et/ou en renforcer les effets indésirables, étant donné qu’Etopophos peut inhiber les mécanismes normaux de défense. La vaccination avec un vaccin vivant atténué d'un patient traité par Etopophos peut conduire à de graves infections. La réponse anticorps du patient au vaccin peut être diminuée. Éviter d’utiliser des vaccins vivants atténués et demander conseil à d'un spécialiste (voir « Interactions »).
-Un traitement simultané avec la phénytoïne ou la carbamazépine est relié à une clairance renforcée et une efficacité réduite d'étoposide, un traitement avec d'autres antiépileptiques peut également être associé à une clairance renforcée et une efficacité réduite d'étoposide.
- +Un traitement simultané à la phénytoïne ou la carbamazépine entraîne une clairance renforcée et une efficacité réduite de l'étoposide, un traitement avec d'autres antiépileptiques peut également entraîner une clairance renforcée et une efficacité réduite de l'étoposide.
-Un traitement simultané avec la warfarine (non autorisée en Suisse) peut conduire à un rapport international normalisé (INR) augmenté. Une surveillance étroite de l'INR est recommandée.
-Des essais précliniques ont rapporté une résistance croisée entre les anthracyclines et l'étoposide.
-Lors de l'utilisation simultanée de vaccins vivants, il existe un risque élevé de maladie vaccinale systémique mortelle. Les vaccins vivants ne sont pas recommandés chez les patients immunodéprimés (voir «Mises en garde et précautions»).
-Grossesse/Allaitement
-Grossesse: Etopophos peut nuire au foetus (voir «Données précliniques»). On ne dispose d'aucune donnée clinique. L'administration d'Etopophos est contre-indiquée chez la femme enceinte.
- +Un traitement simultané à la warfarine (non autorisée en Suisse) peut conduire à une augmentation du rapport international normalisé (INR). Une surveillance étroite de l'INR est recommandée.
- +Des essais précliniques ont révélé une résistance croisée entre les anthracyclines et l'étoposide.
- +Lors de l'utilisation simultanée de vaccins vivants atténués, il existe un risque élevé de maladie vaccinale systémique mortelle. Les vaccins vivants atténués ne sont pas recommandés chez les patients immunodéprimés (voir « Mises en garde et précautions »).
- +Grossesse/allaitement
- +Grossesse
- +Etopophos peut nuire au fœtus (voir « Données précliniques »). On ne dispose d'aucune expérience clinique. L'administration d'Etopophos est contre-indiquée chez la femme enceinte.
-Une consultation génétique est recommandée si les patients souhaitent un enfant après la fin du traitement. Étant donné que l'étoposide peut diminuer la fertilité masculine, une conservation de spermatozoïdes avant le commencement du traitement est à envisager pour une paternité ultérieure.
-Allaitement: L'allaitement doit être terminé avant un traitement par Etopophos.
- +Une consultation génétique est recommandée si les patients souhaitent un enfant après la fin du traitement. Étant donné que l'étoposide peut diminuer la fertilité masculine, une conservation des spermatozoïdes avant de commencer le traitement est à envisager pour une paternité ultérieure.
- +Allaitement
- +Arrêter l'allaitement avant un traitement par Etopophos.
-L'effet indésirable le plus fréquent et le plus grave d'Etopophos est la myélotoxicité. Celle-ci limite la dose.
-Néoplasmes
-Rarement: leucémie aiguë et autres cancers secondaires
-Hématologie et système lymphatique
-Très fréquemment: leucopénie (91%), neutropénie (88%, grade 4: 37%), thrombocytopénie (23%), anémie (72%, <80 g/l: 19%).
-Troubles cardiaques
-Fréquent: infarctus du myocarde et arythmies
-Système immunitaire
-Fréquemment: réactions d'hypersensibilité avec frissons, fièvre, tachycardie, bronchospasme, apnée, dyspnée, flush, crises de convulsions ou chute de tension.
-Ces réactions d'hypersensibilité sont plus fréquentes chez l'enfant.
-Troubles du métabolisme et de l'alimentation
-Fréquence inconnue: syndrome de lyse tumorale (à l'occasion mortel).
-Système nerveux
-Fréquemment: vertiges
-Occasionnellement: neuropathie périphérique
-Rarement: somnolence, fatigue, crises de convulsions
-Yeux
-Rarement: cécité corticale transitoire, névrite du nerf optique
-Coeur et vaisseaux sanguins
-Fréquemment: chute de tension, phlébite
-Rarement: hypertension artérielle
-Système respiratoire
-Rarement: pneumonie interstitielle/fibrose pulmonaire
-Système gastro-intestinal
-Très fréquemment: nausées/vomissements (37%), anorexie (16%), mucosite (11%)
-Fréquemment: stomatite, constipation, douleurs abdominales, diarrhée, dysgueusie.
-Rarement: dysphagie
-Foie
-Rarement: concentrations accrues des enzymes hépatiques, hépatotoxicité
-Peau
-Très fréquemment: alopécie (33 à 44%)
-Rarement: syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique (un cas à issue fatale), hyperpigmentation de la peau, prurit, éruption cutanée, urticaire.
-Troubles généraux et réactions au site d'administration
-Très fréquemment: asthénie (39%), malaise (39%), frissons (24%), fièvre (24%).
- +L'effet indésirable le plus fréquent et le plus grave d'Etopophos est la myélotoxicité dose-limitante.
- +La fréquence indiquée est définie selon les critères suivants : « très fréquemment » (≥1/10), « fréquemment » (≥1/100 à <1/10), « occasionnellement » (≥1/1000 à <1/100), « rarement » (≥1/10 000 à <1/1000), « très rarement » (<1/10 000), « fréquence inconnue » (fréquence non évaluable sur la base des données disponibles).
- +Néoplasmes bénins, malins et non spécifiques (y compris kystes et polypes)
- +Rarement : leucémie aiguë et autres cancers secondaires
- +Maladies du sang et du système lymphatique
- +Très fréquemment : leucopénie (91%), neutropénie (88%, degré 4 : 37%), thrombocytopénie (23%), anémie (72%, <80 g/l : 19%).
- +Maladies du système immunitaire
- +Fréquemment : réactions d'hypersensibilité avec frissons, fièvre, tachycardie, bronchospasme, apnée, dyspnée, flush, crises de convulsions ou chute de tension.
- +Ces réactions d'hypersensibilité ont été plus fréquentes chez l'enfant.
- +Troubles du métabolisme et de l’alimentation
- +Fréquence inconnue : syndrome de lyse tumorale (occasionnellement mortel)
- +Maladies du système nerveux
- +Fréquemment : vertiges
- +Occasionnellement : neuropathie périphérique
- +Rarement : somnolence, fatigue, crises de convulsions
- +Maladies oculaires
- +Rarement : cécité corticale transitoire, névrite du nerf optique
- +Maladies cardiaques
- +Fréquemment : infarctus du myocarde et arythmies
- +Maladies vasculaires
- +Fréquemment : chute de tension, phlébite
- +Rarement : hypertension
- +Maladies respiratoires, thoraciques et médiastinales
- +Rarement : pneumonie interstitielle/fibrose pulmonaire
- +Maladies de l’appareil digestif
- +Très fréquemment : nausées/vomissements (37%), anorexie (16%), mucosite (11%)
- +Fréquemment : stomatite, constipation, douleurs abdominales, diarrhée, dysgueusie.
- +Rarement : dysphagie
- +Maladies hépatobiliaires
- +Rarement : augmentation des enzymes hépatiques, hépatotoxicité
- +Maladies de la peau et du tissu sous-cutané
- +Très fréquemment : alopécie (33-44%)
- +Rarement : syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique (un cas mortel), pigmentation de la peau, prurit, éruption cutanée, urticaire.
- +Maladies des reins et des voies urinaires
- +Fréquence inconnue : insuffisance rénale aiguë (signalée pendant la phase de post-marketing, voir « Mises en garde et précautions »).
- +Affection d’ordre général et troubles sur le lieu d’administration
- +Très fréquemment : asthénie (39%), malaises (39%), frissons (24%), fièvre (24%).
- +L’annonce d’effets secondaires présumés après l’autorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de la santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
- +
-Un surdosage se manifeste par une intensification des effets toxiques décrits dans la rubrique «Effets indésirables», ainsi que par une toxicité hépatique et la survenue d'une acidose métabolique.
-Des doses totales de 2,4 à 3,5 g/m² d'étoposide i.v. réparties sur 3 jours ont provoqué une mucosite et une myélotoxicité sévères.
- +Un surdosage se manifeste par une intensification des effets toxiques décrits sous la rubrique « Effets indésirables », ainsi que par une toxicité hépatique et la survenue d'une acidose métabolique.
- +Des doses totales de 2,4 à 3,5 g/m² d'étoposide par voie intraveineuse réparties sur 3 jours ont provoqué une mucosite et une myélotoxicité sévères.
-Code ATC: L01CB01
-In vivo, le phosphate d'étoposide est transformé par déphosphorylation en une substance active, l'étoposide (VP-16). L'étoposide est un dérivé semisynthétique de la podophyllotoxine. Il inhibe la topoisomérase II et bloque le cycle cellulaire au stade G2. L'étoposide s'est avéré efficace contre différents cancers dans des études chez l'animal, ainsi qu'en pratique clinique cliniquement chez l'homme. L'efficacité semble dépendre de la fréquence d'administration et de la durée d'exposition. Les meilleurs résultats sont obtenus lors d'une administration répétée sur 3 à 5 jours consécutifs.
- +Code ATC : L01CB01
- +In vivo, le phosphate d'étoposide est transformé par déphosphorylation en une substance active, l'étoposide (VP-16). L'étoposide est un dérivé semisynthétique de la podophyllotoxine. Il inhibe la topoisomérase II et bloque le cycle cellulaire au stade G2. L’étoposide s’est avéré efficace contre plusieurs cancers, dans le cadre d’expériences chez l’animal et cliniquement chez l’homme. L'efficacité semble dépendre de la fréquence d'administration et de la durée d'exposition. Les meilleurs résultats sont obtenus par une administration répétée sur 3 à 5 jours consécutifs.
-Après administration intraveineuse, le phosphate d'étoposide est entièrement et rapidement transformé par hydrolyse en étoposide dans le plasma. Tout comme pour l'administration intraveineuse d'étoposide, on observe de grandes variations intra-individuelles et interindividuelles pour les paramètres ASC et Cmax d'étoposide.
- +Après administration intraveineuse, le phosphate d'étoposide est entièrement et rapidement transformé par hydrolyse en étoposide dans le plasma. Tout comme pour l'administration intraveineuse d'étoposide, on observe de grandes variations intra-individuelles et interindividuelles pour les paramètres ASC et Cmax de l'étoposide.
-Le volume de distribution de l'étoposide est de 18 à 29 l (entre 7 et 17 l/m²). Une faible partie seulement de la dose d'étoposide traverse la barrière hémato-encéphalique. Les concentrations d'étoposide sont plus élevées dans le tissu pulmonaire sain que dans les métastases pulmonaires. Des concentrations comparables sont trouvées dans les cancers primaires du myomètre et dans le tissu myométrique sain. On ne sait pas si l'étoposide passe dans le lait maternel. La liaison aux protéines plasmatiques (albumine humaine) est de 97%.
- +Le volume de distribution de l'étoposide est de 18 à 29 l (entre 7 et 17 l/m²). Seule une faible quantité d'étoposide traverse la barrière hémato-encéphalique. Les concentrations d'étoposide sont plus élevées dans le tissu pulmonaire sain que dans les métastases pulmonaires. On retrouve des concentrations comparables dans les cancers primaires du myomètre et dans le tissu myométrique sain. On ne sait pas si l'étoposide passe dans le lait maternel. La liaison aux protéines plasmatiques (albumine humaine) est de 97%.
-L'étoposide est partiellement dégradé dans le foie. Le métabolite principal est l'hydroxy-acide, formé par ouverture du cycle lactone. Environ 5 à 22% de l'étoposide administré sont conjuguée à un sulfate ou à l'acide glucuronique.
- +L'étoposide est partiellement métabolisé dans le foie. Le métabolite principal est l'hydroxy-acide, formé par ouverture du cycle lactone. Environ 5 à 22% de l'étoposide administré sont conjugués à un sulfate ou à l'acide glucuronique.
-Insuffisance hépatique:
- +Insuffisance hépatique
-Insuffisance rénale:
- +Insuffisance rénale
-Patients pédiatriques:
- +Pédiatrie
-Des augmentations de/s taux de TGPS avec réduction de la clairance totale ont été observées chez les enfants présentant une insuffisance rénale.
- +Des augmentations des taux de TGPS avec réduction de la clairance totale ont été observées chez les enfants présentant une insuffisance rénale.
-Le phosphate d'étoposide étant hydrolysé rapidement et complètement en étoposide, on peut supposer que les informations suivantes sur l'étoposide s'appliquent également au phosphate d'étoposide:
-Dans des essais sur l'animal, l'étoposide a eu des effets embryotoxiques et tératogènes. Chez des rats et souris mâles, l'administration d'étoposide a entraîné une atrophie testiculaire et une perturbation de la spermatogenèse.
-L'étoposide a montré des effets immunosuppresseurs dans les essais sur l'animal.
-Des tests in vitro et in vivo ont fourni des résultats positifs pour l'induction de mutations génétiques et chromosomiques. Les résultats confirment la suspicion d'effets mutagènes chez l'homme.
-Aucun essai sur l'animal n'a été mené pour évaluer la cancérogénicité. Les études cliniques ont mis en évidence un potentiel cancérogène de l'étoposide.
- +Le phosphate d'étoposide étant hydrolysé rapidement et complètement en étoposide dans le plasma après administration intraveineuse, on peut supposer que les informations suivantes relatives à l'étoposide s'appliquent également au phosphate d'étoposide :
- +L'étoposide a des effets embryotoxiques et tératogènes chez l’animal. Chez des rats et souris mâles, l'administration d'étoposide a entraîné une atrophie testiculaire et des perturbations de la spermatogenèse.
- +L'étoposide a des effets immunosuppresseurs chez l'animal.
- +Des tests in vitro et in vivo avec l’étoposide ont donné des résultats positifs pour l'induction de mutations génétiques et chromosomiques. Les résultats confirment la suspicion d'effets mutagènes chez l'homme.
- +Aucun essai sur l'animal n'a été réalisé pour évaluer la cancérogénicité. Les études cliniques ont mis en évidence un potentiel cancérogène de l'étoposide.
-Etopophos ne doit être mélangé qu'avec les médicaments mentionnés dans la section «Remarques concernant la manipulation».
- +Etopophos ne doit être mélangé qu'avec les médicaments mentionnés dans la section « Remarques concernant la manipulation ».
-Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
-Les solutions reconstituées/diluées pour perfusion (voir «Remarques concernant la manipulation» ci-dessous) restent physiquement et chimiquement stables 24 heures à température ambiante (15 à 25 °C) ou 7 jours au réfrigérateur (2 à 8 °C). Elles ne contiennent aucun agent conservateur. Par conséquent, pour des raisons microbiologiques, elles doivent être administrées immédiatement après la reconstitution/dilution. Au besoin, elles peuvent être conservées au maximum 24 heures à une température entre 2 et 8 °C.
- +Ne pas utiliser le médicament au-delà de la date figurant après la mention « EXP » sur le récipient.
- +Les solutions reconstituées/diluées pour perfusion (voir « Remarques concernant la manipulation » ci-dessous) restent physiquement et chimiquement stables 24 heures à température ambiante (15 à 25 °C) ou 7 jours au réfrigérateur (2 à 8 °C). Elles ne contiennent aucun agent conservateur. Par conséquent, pour des raisons microbiologiques, les administrer immédiatement après la reconstitution/dilution. Au besoin, elles se conservent au maximum 24 heures à une température entre 2 et 8 °C.
-Etopophos doit être conservé au réfrigérateur (2 à 8 °C) dans son emballage d'origine, à l'abri de la lumière. Tenir hors de la portée des enfants.
- +Conserver Etopophos au réfrigérateur (2 à 8 °C) dans son emballage d'origine, à l'abri de la lumière.
- +Tenir hors de la portée des enfants.
-Préparation de la solution pour perfusion et administration:
-Avant l'emploi, le contenu du flacon-ampoule doit être dissous à une concentration de 22,7 mg/ml ou 11,4 mg/ml de phosphate d'étoposide (correspondant à 20 mg/ml et 10 mg/ml d'étoposide respectivement). Pour ce faire, on utilisera l'un des solvants suivants:
- +Préparation de la solution pour perfusion et administration :
- +Avant l'emploi, dissoudre le contenu du flacon-ampoule à une concentration de 22,7 mg/ml ou 11,4 mg/ml de phosphate d'étoposide (correspondant respectivement à 20 mg/ml et 10 mg/ml d'étoposide). Pour ce faire, utiliser un des solvants suivants :
-Le tableau ci-dessous indique les quantités de solvant nécessaires à la reconstitution:
- +Le tableau ci-dessous indique les quantités de solvant nécessaires à la reconstitution :
-Dans la plupart des cas, le temps nécessaire pour la reconstitution sera de 5 minutes au maximum. La solution ainsi préparée peut être utilisée sans dilution supplémentaire. Toutefois, une dilution supplémentaire avec une solution de glucose à 5% ou de NaCl à 0,9%, est possible pour atteindre une concentration finale de 0,114 mg/ml de phosphate d'étoposide (correspondant à 0,1 mg/ml d'étoposide).
-La solution reconstituée et éventuellement diluée est administrée en perfusion veineuse de 5 minutes à 3,5 heures. Une administration dans l'espace extravasal doit être évitée, car elle pourrait provoquer une inflammation douloureuse.
-Manipulation des cytostatiques
-Les directives relatives aux cytostatiques doivent être respectées pour la manipulation d'Etopophos, la préparation des solutions pour perfusion et l'élimination des déchets.
- +Dans la plupart des cas, le temps nécessaire pour la reconstitution est de 5 minutes au maximum. La solution ainsi préparée peut s’utiliser non diluée. Toutefois, une dilution supplémentaire avec une solution de glucose à 5% ou de NaCl à 0,9%, est possible pour obtenir une concentration finale de 0,114 mg/ml de phosphate d'étoposide (correspondant à 0,1 mg/ml d'étoposide).
- +La solution reconstituée et éventuellement diluée est administrée en perfusion intraveineuse de 5 minutes à 3,5 heures. Éviter une administration dans l'espace extravasal car elle pourrait provoquer des inflammations douloureuses.
- +Manipulation des cytostatiques :
- +Respecter les directives relatives aux cytostatiques lors de la manipulation d'Etopophos, de la préparation des solutions pour perfusion et de l'élimination des déchets.
-Lyophilisat pour perfusion: flacon-ampoules de 113,6 mg: 1 (A)
-Lyophilisat pour perfusion: flacon-ampoules de 1136 mg: 1 (A)
- +Lyophilisat pour perfusion : flacon-ampoule de 113,6 mg : 1* A
- +Lyophilisat pour perfusion : flacon-ampoule de 1136 mg : 1 A
-Mai 2015
- +Mai 2019
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