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Accueil - Information professionnelle sur Lidocain HCl Bichsel 5 mg/ml - Changements - 15.03.2024
76 Changements de l'information professionelle Lidocain HCl Bichsel 5 mg/ml
  • -Principe actif : Lidocaini hydrochloridum anhydricum
  • -Excipients : Natrii chloridum, Aqua ad iniectabilia
  • -Forme galénique et quantité de principe actif par unité
  • -Solution injectable
  • -1 ampoule à 5 ml Lidocaïne HCl «Bichsel» 5 mg/ml (0.5 %) contient Lidocaini hydrochloridum anhydricum 25 mg.
  • -1 ampoule à 10 ml Lidocain HCl «Bichsel» 5 mg/ml (0.5 %) contient Lidocaini hydrochloridum anhydricum 50 mg.
  • -1 ampoule à 5 ml Lidocain HCl «Bichsel» 10 mg/ml (1 %) contient Lidocaini hydrochloridum anhydricum 50 mg.
  • -1 ampoule à 10 ml Lidocain HCl «Bichsel» 10 mg/ml (1 %) contient Lidocaini hydrochloridum anhydricum 100 mg.
  • -1 ampoule à 2 ml Lidocain HCl «Bichsel» 20 mg/ml (2 %) contient Lidocaini hydrochloridum anhydricum 40 mg.
  • -1 ampoule à 10 ml Lidocain HCl «Bichsel» 20 mg/ml (2 %) contient Lidocaini hydrochloridum anhydricum 200 mg.
  • -Indications / Possibilités d’emploi
  • -Anesthésique pour anesthésie régionale et lanesthésie par infiltration.
  • -Posologie / Mode d'emploi
  • +Principe actif: Lidocaini hydrochloridum anhydricum.
  • +Excipients: Natrii chloridum, Aqua ad iniectabile.
  • +
  • +Indications/Possibilités d’emploi
  • +Anesthésique pour anesthésie régionale et l'anesthésie par infiltration.
  • +Posologie/Mode demploi
  • -Lidocaïne HCl Dose maximale
  • -5 mg/ml (0.5 %) 60 ml
  • -10 mg/ml (1 %) 30 ml
  • -20 mg/ml (2 %) 15 ml
  • +Lidocaïne HCl Dose maximale
  • +5 mg/ml (0.5 %) 60 ml
  • +10 mg/ml (1 %) 30 ml
  • +20 mg/ml (2 %) 15 ml
  • +
  • +
  • -En cas de blocages importants ou dadministration de doses importantes, une canule i.v. doit être introduite avant linjection de lanesthésique local.
  • -Les médecins pratiquant lanesthésie locale doivent disposer dune expérience et dun entraînement suffisants. De même, ils doivent impérativement maîtriser le diagnostic et le traitement deffets secondaires potentiels, et savoir gérer la toxicité systémique ou dautres complications éventuelles (voir «Surdosage»).
  • -Afin de réduire les risques deffets secondaires dangereux, il convient daccorder une attention particulière aux patients suivants:
  • -patients âgés ou patients dont létat général est déficient;
  • -patients souffrant dun blocage partiel ou complet du système de conduction myocardique, étant donné que lanesthésique local peut affaiblir la conduction dans le myocarde;
  • -patients présentant des maladies du foie à un stade avancé ou des troubles graves de la fonction rénale;
  • -les patients sous traitement avec des antiarythmiques de la classe III (par ex. amiodarone) doivent être surveillés, et un monitoring ECG devrait être pris en considération car les effets cardiaques peuvent être additifs;
  • -chez les patients atteints de porphyrie aigüe, Lidocaïne «Bichsel» ne doit être administré que dans des cas durgence car il pourrait être porphyrinogène. Des mesures de précaution doivent être prises dans le cas de patients présentant de tels risques.
  • -Certaines formes danesthésie locale peuvent, quel que soit lanesthésique local utilisé, provoquer les effets secondaires graves suivants:
  • -Les blocages centraux de nerfs peuvent provoquer des dépressions cardiovasculaires, particulièrement lors de lapparition dune hypovolémie; par conséquent, les anesthésies épidurales ne devraient être appliquées quavec prudence chez les patients souffrant dinsuffisance cardiovasculaire.
  • +En cas de blocages importants ou d'administration de doses importantes, une canule i.v. doit être introduite avant l'injection de l'anesthésique local.
  • +Les médecins pratiquant l'anesthésie locale doivent disposer d'une expérience et d'un entraînement suffisants. De même, ils doivent impérativement maîtriser le diagnostic et le traitement d'effets secondaires potentiels, et savoir gérer la toxicité systémique ou d'autres complications éventuelles (voir «Surdosage»).
  • +Afin de réduire les risques d'effets secondaires dangereux, il convient d'accorder une attention particulière aux patients suivants:
  • +·patients âgés ou patients dont l'état général est déficient;
  • +·patients souffrant d'un blocage partiel ou complet du système de conduction myocardique, étant donné que l'anesthésique local peut affaiblir la conduction dans le myocarde;
  • +·patients présentant des maladies du foie à un stade avancé ou des troubles graves de la fonction rénale;
  • +·les patients sous traitement avec des antiarythmiques de la classe III (par ex. amiodarone) doivent être surveillés, et un monitoring ECG devrait être pris en considération car les effets cardiaques peuvent être additifs;
  • +·chez les patients atteints de porphyrie aigüe, Lidocaïne «Bichsel» ne doit être administré que dans des cas d'urgence car il pourrait être porphyrinogène. Des mesures de précaution doivent être prises dans le cas de patients présentant de tels risques.
  • +Certaines formes d'anesthésie locale peuvent, quel que soit l'anesthésique local utilisé, provoquer les effets secondaires graves suivants:
  • +Les blocages centraux de nerfs peuvent provoquer des dépressions cardiovasculaires, particulièrement lors de l'apparition d'une hypovolémie; par conséquent, les anesthésies épidurales ne devraient être appliquées qu'avec prudence chez les patients souffrant d'insuffisance cardiovasculaire.
  • -Le bloc paracervical peut provoquer une bradycardie/tachycardie chez le foetus de sorte quune surveillance étroite du rythme cardiaque du foetus est nécessaire.
  • -Lanesthésie épidurale peut provoquer une hypotension et une bradycardie. Afin de réduire le risque de telles complications, il convient de procéder à une expansion préalable de la circulation avec des solutions cristalloïdes ou colloïdales.
  • -Une hypotension doit être traitée immédiatement par ladministration par ex. de 5 à 10 mg déphédrine i.v. qui sera répétée si nécessaire.
  • +Le bloc paracervical peut provoquer une bradycardie/tachycardie chez le foetus de sorte qu'une surveillance étroite du rythme cardiaque du foetus est nécessaire.
  • +L'anesthésie épidurale peut provoquer une hypotension et une bradycardie. Afin de réduire le risque de telles complications, il convient de procéder à une expansion préalable de la circulation avec des solutions cristalloïdes ou colloïdales.
  • +Une hypotension doit être traitée immédiatement par l'administration par ex. de 5 à 10 mg d'éphédrine i.v. qui sera répétée si nécessaire.
  • -La lidocaïne devrait être utilisée avec prudence chez les patients traités simultanément par dautres anesthésiques locaux ou dautres principes actifs de structure apparentée aux anesthésiques locaux de type amide (anti-arythmiques comme par ex. la tocaïnide et la méxilétine), car leurs effets toxiques systémiques sont additifs.
  • -Aucune étude dinteractions spécifique entre la lidocaïne et les anti-arythmiques de classe III (par ex. lamiodarone) na été effectuée. La prudence est toutefois recommandée (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +La lidocaïne devrait être utilisée avec prudence chez les patients traités simultanément par d'autres anesthésiques locaux ou d'autres principes actifs de structure apparentée aux anesthésiques locaux de type amide (anti-arythmiques comme par ex. la tocaïnide et la méxilétine), car leurs effets toxiques systémiques sont additifs.
  • +Aucune étude d'interactions spécifique entre la lidocaïne et les anti-arythmiques de classe III (par ex. l'amiodarone) n'a été effectuée. La prudence est toutefois recommandée (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -La cimétidine (antagoniste des récepteurs-H2) peut élever jusqu'à 50 % la concentration plasmatique de lidocaïne. Des concentrations plasmatiques augmentées s'observent également avec l'amiodarone, la quinidine, le diltiazem, l'érythromycine, le fluconazole, la fluvoxamine, l'itraconazole, le kétoconazole, la nifédipine, la roxithromycine, l'acide valproïque et le vérapamil.
  • +La cimétidine antagoniste des récepteurs-H2 peut élever jusqu'à 50 % la concentration plasmatique de lidocaïne. Des concentrations plasmatiques augmentées s'observent également avec l'amiodarone, la quinidine, le diltiazem, l'érythromycine, le fluconazole, la fluvoxamine, l'itraconazole, le kétoconazole, la nifédipine, la roxithromycine, l'acide valproïque et le vérapamil.
  • -Grossesse / Allaitement
  • +Grossesse, allaitement
  • +Grossesse
  • +
  • -La lidocaïne passe dans le lait maternel en quantités si faibles que lorsqu'elle est utilisée à des doses thérapeutiques, elle ne représente généralement aucun risque pour le nourrisson.
  • +La lidocaïne passe dans le lait maternel en quantités si faibles que lorsqu'elle est utilisée à des doses thérapeutiques, elle ne représente généralement aucun risque pour le nourrisson.
  • -Les conducteurs dautomobiles et de machines doivent tenir compte du fait que les anesthésiques locaux peuvent, en fonction de la dose, provoquer des légers troubles de la concentration et de la coordination et restreindre passagèrement la capacité de locomotion.
  • +Les conducteurs d'automobiles et de machines doivent tenir compte du fait que les anesthésiques locaux peuvent, en fonction de la dose, provoquer des légers troubles de la concentration et de la coordination et restreindre passagèrement la capacité de locomotion.
  • -Très fréquents (>1/10), fréquents (>1/100, <1/10), occasionnels (>1/1000, <1/100), rares (>1/10'000, <1/1000), très rares (<1/10'000)
  • -Le profil de sécurité de lidocaïne est semblable à celui dautres anesthésiques locaux de type amide.
  • -Les effets indésirables provoqués par le médicament en soi ne peuvent que difficilement être distingués :
  • -des effets physiologiques dune anesthésie par blocage nerveux (par ex. chute de la tension artérielle, bradycardie) ;
  • +Très fréquents (>1/10), fréquents (>1/100, <1/10), occasionnels (>1/1'000, <1/100), rares (>1/10'000, <1/1'000), très rares (<1/10'000)
  • +Le profil de sécurité de lidocaïne est semblable à celui d'autres anesthésiques locaux de type amide.
  • +Les effets indésirables provoqués par le médicament en soi ne peuvent que difficilement être distingués:
  • +des effets physiologiques d'une anesthésie par blocage nerveux (par ex. chute de la tension artérielle, bradycardie);
  • -Système immunitaire
  • +Affections du système immunitaire
  • -Système nerveux
  • +Affections du système nerveux
  • -Occasionnel: signes et symptômes dune toxicité du SNC (convulsions, paresthésie circumorale, insensibilité de la langue, hyperacousie, troubles de la vision, tremblements, acouphènes, dysarthrie, dépression du SNC).
  • +Occasionnel: signes et symptômes d'une toxicité du SNC (convulsions, paresthésie circumorale, insensibilité de la langue, hyperacousie, troubles de la vision, tremblements, acouphènes, dysarthrie, dépression du SNC).
  • -Yeux
  • +Affections oculaires
  • -Cœur
  • +Affections cardiaques
  • -Système vasculaire
  • +Affections vasculaires
  • -Organes respiratoires
  • +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
  • -Système digestif
  • +Affections gastro-intestinales
  • +L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
  • +Signes et symptômes
  • -Lors dune injection intravasculaire accidentelle, leffet toxique se fait ressentir au bout de 1 à 3 minutes, alors quen cas de surdosage, la concentration plasmatique maximale nest pas atteinte avant 20 à 30 minutes en fonction du site dinjection, les signes dune toxicité étant ainsi retardés. Les réactions toxiques apparaissent principalement au niveau du système nerveux central et du système cardiovasculaire.
  • +Lors d'une injection intravasculaire accidentelle, l'effet toxique se fait ressentir au bout de 1 à 3 minutes, alors qu'en cas de surdosage, la concentration plasmatique maximale n'est pas atteinte avant 20 à 30 minutes en fonction du site d'injection, les signes d'une toxicité étant ainsi retardés. Les réactions toxiques apparaissent principalement au niveau du système nerveux central et du système cardiovasculaire.
  • -Elle se manifeste progressivement avec des signes daggravation croissante. Les premiers signes en sont normalement: paresthésies circumorales, anesthésie de la langue, torpeur, hyperacousie, acouphènes et troubles de la vision. La dysarthrie et les spasmes musculaires sont plus sévères et précèdent des spasmes généralisés. Ces signes ne doivent pas être confondus par erreur avec des troubles psychiatriques. Ils peuvent être suivis de perte de connaissance et de crises de grand mal, qui peuvent durer de quelques secondes à quelques minutes. Une hypoxie et une hypercapnie surviennent rapidement du fait de laugmentation de lactivité musculaire, en même temps quune interférence de la respiration normale et une perte du réflexe de protection des voies aériennes. Dans les cas graves, une apnée peut apparaître. Lacidose hyperkaliémique, lhypocalcémie et lhypoxie augmentent et prolongent leffet toxique des anesthésiques locaux.
  • -Le rétablissement dépend de la redistribution du médicament anesthésique local depuis le système nerveux central et de la métabolisation. Le rétablissement peut être rapide si la quantité danesthésique injecté nétait pas trop importante.
  • +Elle se manifeste progressivement avec des signes d'aggravation croissante. Les premiers signes en sont normalement: paresthésies circumorales, anesthésie de la langue, torpeur, hyperacousie, acouphènes et troubles de la vision. La dysarthrie et les spasmes musculaires sont plus sévères et précèdent des spasmes généralisés. Ces signes ne doivent pas être confondus par erreur avec des troubles psychiatriques. Ils peuvent être suivis de perte de connaissance et de crises de grand mal, qui peuvent durer de quelques secondes à quelques minutes. Une hypoxie et une hypercapnie surviennent rapidement du fait de l'augmentation de l'activité musculaire, en même temps qu'une interférence de la respiration normale et une perte du réflexe de protection des voies aériennes. Dans les cas graves, une apnée peut apparaître. L'acidose hyperkaliémique, l'hypocalcémie et l'hypoxie augmentent et prolongent l'effet toxique des anesthésiques locaux.
  • +Le rétablissement dépend de la redistribution du médicament anesthésique local depuis le système nerveux central et de la métabolisation. Le rétablissement peut être rapide si la quantité d'anesthésique injecté n'était pas trop importante.
  • -Dans des cas graves, des effets sur le système cardiovasculaire peuvent être observés. Ceux-ci commencent généralement par des signes de toxicité au niveau du système nerveux central. Lorsque des sédatifs puissants ont été administrés ou sous anesthésie générale, il est possible que les symptômes SNC prodromiques ne se manifestent pas ou que la détection des premiers signes dune toxicité soit difficile. Une hypotension, une bradycardie, une arythmie et même un arrêt cardiaque peuvent survenir comme conséquence de concentrations systémiques élevées danesthésiques locaux. Il est arrivé dans des cas rares quun arrêt cardiaque se produise sans symptômes SNC prodromiques.
  • +Dans des cas graves, des effets sur le système cardiovasculaire peuvent être observés. Ceux-ci commencent généralement par des signes de toxicité au niveau du système nerveux central. Lorsque des sédatifs puissants ont été administrés ou sous anesthésie générale, il est possible que les symptômes SNC prodromiques ne se manifestent pas ou que la détection des premiers signes d'une toxicité soit difficile. Une hypotension, une bradycardie, une arythmie et même un arrêt cardiaque peuvent survenir comme conséquence de concentrations systémiques élevées d'anesthésiques locaux. Il est arrivé dans des cas rares qu'un arrêt cardiaque se produise sans symptômes SNC prodromiques.
  • -Si des signes de toxicité systémique aiguë apparaissent, linjection de lanesthésique local doit être immédiatement interrompue.
  • +Si des signes de toxicité systémique aiguë apparaissent, l'injection de l'anesthésique local doit être immédiatement interrompue.
  • -maintenir lapport doxygène, faire cesser les convulsions et soutenir la circulation, au besoin en utilisant en plus un masque et un masque à ballon ou en procédant à une intubation endotrachéale.
  • -Si les convulsions ne disparaissent pas spontanément en 15 à 20 secondes, il faut injecter un myorelaxant par voie i.v. Thiopental sodique 1 à 3 mg/kg en i.v. fait rapidement cesser les convulsions. Une autre possibilité consiste à administrer du diazépam 0,1 mg/kg en i.v. bien quil agisse lentement. Des convulsions persistantes peuvent mettre en danger la respiration et labsorption doxygène par le patient. Linjection dun relaxant musculaire (par ex. succinylcholine 1 mg/kg) fera cesser rapidement les convulsions, facilitant la ventilation et permettant le contrôle de lapport en oxygène. Dans de tels cas, une intubation endotrachéale doit être envisagée rapidement.
  • -Si une dépression cardiovasculaire (hypotonie, bradycardie) est évidente, linjection i.v. dun sympathomimétique, par ex. éphedrine 5 à 10 mg, doit être administrée et si nécessaire renouvelée après 2 à 3 minutes. Chez les enfants, la posologie de léphedrine doit être adaptée en fonction de lâge et du poids.
  • -En cas de collapsus circulatoire, une réanimation cardio-pulmonaire rapide est nécessaire: un apport optimal doxygène, un soutien de la respiration et de la circulation ainsi quun traitement de lacidose sont vitaux.
  • -Propriétés / Effets
  • +maintenir l'apport d'oxygène, faire cesser les convulsions et soutenir la circulation, au besoin en utilisant en plus un masque et un masque à ballon ou en procédant à une intubation endotrachéale.
  • +Si les convulsions ne disparaissent pas spontanément en 15 à 20 secondes, il faut injecter un myorelaxant par voie i.v. Thiopental sodique 1 à 3 mg/kg en i.v. fait rapidement cesser les convulsions. Une autre possibilité consiste à administrer du diazépam 0,1 mg/kg en i.v. bien qu'il agisse lentement. Des convulsions persistantes peuvent mettre en danger la respiration et l'absorption d'oxygène par le patient. L'injection d'un relaxant musculaire (par ex. succinylcholine 1 mg/kg) fera cesser rapidement les convulsions, facilitant la ventilation et permettant le contrôle de l'apport en oxygène. Dans de tels cas, une intubation endotrachéale doit être envisagée rapidement.
  • +Si une dépression cardiovasculaire (hypotonie, bradycardie) est évidente, l'injection i.v. d'un sympathomimétique, par ex. éphedrine 5 à 10 mg, doit être administrée et si nécessaire renouvelée après 2 à 3 minutes. Chez les enfants, la posologie de l'éphedrine doit être adaptée en fonction de l'âge et du poids.
  • +En cas de collapsus circulatoire, une réanimation cardio-pulmonaire rapide est nécessaire: un apport optimal d'oxygène, un soutien de la respiration et de la circulation ainsi qu'un traitement de l'acidose sont vitaux.
  • +Propriétés/Effets
  • -Mécanisme daction/Pharmacodynamie
  • -Le chlorhydrate de lidocaïne (Lidocaïne HCl «Bichsel») est un anesthésique local de type amide. Il est doté dune entrée en action rapide et dune durée daction moyenne.
  • -Une solution à 20 mg/ml en injection épidurale a une durée daction de 1.5 à 2 heures, et jusquà 5 heures en injection périphérique.
  • -Une solution à 5 mg/ml et 10 mg/ml a un effet moindre sur les fibres nerveuses motrices, et la durée daction est plus courte.
  • -Lentrée en action et la durée daction de leffet anesthésiant local induit par la lidocaïne dépendent de la posologie et du lieu dapplication.
  • -Tout comme dautres anesthésiques locaux, la lidocaïne provoque un blocage réversible de la propagation de linflux nerveux en inhibant le passage dions sodiques vers lintérieur de la membrane des cellules nerveuses. On suppose la présence de récepteurs de molécules danesthésiques locaux dans les canaux sodiques des membranes nerveuses.
  • -Les anesthésiques locaux peuvent avoir un effet semblable sur dautres membranes excitables du cerveau et du myocarde.
  • +Mécanisme d'action / Pharmacodynamie
  • +Le chlorhydrate de lidocaïne (Lidocaïne HCl «Bichsel») est un anesthésique local de type amide. Il est doté d'une entrée en action rapide et d'une durée d'action moyenne.
  • +Une solution à 20 mg/ml en injection épidurale a une durée d'action de 1.5 à 2 heures, et jusqu'à 5 heures en injection périphérique.
  • +Une solution à 5 mg/ml et 10 mg/ml a un effet moindre sur les fibres nerveuses motrices, et la durée d'action est plus courte.
  • +L'entrée en action et la durée d'action de l'effet anesthésiant local induit par la lidocaïne dépendent de la posologie et du lieu d'application.
  • +Tout comme d'autres anesthésiques locaux, la lidocaïne provoque un blocage réversible de la propagation de l'influx nerveux en inhibant le passage d'ions sodiques vers l'intérieur de la membrane des cellules nerveuses. On suppose la présence de récepteurs de molécules d'anesthésiques locaux dans les canaux sodiques des membranes nerveuses.
  • +Les anesthésiques locaux peuvent avoir un effet semblable sur d'autres membranes excitables du cerveau et du myocarde.
  • -Des effets immédiats cardiovasculaires de lanesthésique local sont: une conduction lente, une inotropie négative et éventuellement un arrêt cardiaque.
  • -Des effets indirects cardiovasculaires (hypotonie, bradycardie) peuvent se manifester après une application épidurale; ils dépendent toutefois de létendue du blocage sympathique simultané.
  • +Des effets immédiats cardiovasculaires de l'anesthésique local sont: une conduction lente, une inotropie négative et éventuellement un arrêt cardiaque.
  • +Des effets indirects cardiovasculaires (hypotonie, bradycardie) peuvent se manifester après une application épidurale; ils dépendent toutefois de l'étendue du blocage sympathique simultané.
  • +Efficacité clinique
  • +Pas de données disponibles.
  • +
  • -Le taux dabsorption dépend de la dose, de la voie dadministration et de la vascularisation du lieu dinjection.
  • +Le taux d'absorption dépend de la dose, de la voie d'administration et de la vascularisation du lieu d'injection.
  • -La lidocaïne présente un pKa de 7.9 et un coefficient de répartition huile/eau de 2.9. La liaison aux protéines plasmatiques sélève à 65%. La lidocaïne est principalement liée à la glycoprotéine alpha-1 acide.
  • -Le volume de distribution à létat stationnaire est de 91 l.
  • -La lidocaïne traverse rapidement la barrière placentaire et léquilibre par rapport à la concentration libre est vite atteint. Chez le foetus, le taux de liaison aux protéines plasmatiques est inférieur à celui de la mère, ce qui conduit à une concentration plasmatique totale plus faible chez le foetus.
  • -La lidocaïne passe dans le lait maternel, mais en quantité si faible quelle ne représente pratiquement aucun risque pour le nourrisson lorsquelle est utilisée à des concentrations thérapeutiques.
  • +La lidocaïne présente un pKa de 7.9 et un coefficient de répartition huile/eau de 2.9. La liaison aux protéines plasmatiques s'élève à 65 %. La lidocaïne est principalement liée à la glycoprotéine alpha-1 acide.
  • +Le volume de distribution à l'état stationnaire est de 91 l.
  • +La lidocaïne traverse rapidement la barrière placentaire et l'équilibre par rapport à la concentration libre est vite atteint. Chez le foetus, le taux de liaison aux protéines plasmatiques est inférieur à celui de la mère, ce qui conduit à une concentration plasmatique totale plus faible chez le foetus.
  • +La lidocaïne passe dans le lait maternel, mais en quantité si faible qu'elle ne représente pratiquement aucun risque pour le nourrisson lorsqu'elle est utilisée à des concentrations thérapeutiques.
  • -Tout comme la lidocaïne, le MEGX déploie une activité anticonvulsive, sa demi-vie est toutefois un peu plus longue. Le GX ne possède aucune activité anticonvulsive et possède une demi-vie denviron 10 heures.
  • +Tout comme la lidocaïne, le MEGX déploie une activité anticonvulsive, sa demi-vie est toutefois un peu plus longue. Le GX ne possède aucune activité anticonvulsive et possède une demi-vie d'environ 10 heures.
  • -La lidocaïne présente une absorption complète et biphasique depuis lespace épidural, avec des demi-vies respectives de 9.3 minutes et 82 minutes. La lente absorption limite le taux délimination de la lidocaïne. Cela explique que lélimination soit plus lente après une injection épidurale quaprès une injection intraveineuse. Labsorption de la lidocaïne depuis lespace sous-arachnoïdien est monophasique avec une demi-vie de 71 minutes.
  • -La lidocaïne présente une clairance plasmatique totale de 0.95 l/min et une demi-vie de 1.6 heures. La clairance de la lidocaïne dépend pratiquement exclusivement du métabolisme hépatique, et varie ainsi en fonction de lirrigation du foie et de lactivité des enzymes hépatiques.
  • -Seuls 2% de la lidocaïne sont éliminés sous forme inchangée. Une fraction pouvant aller jusquà 70% se retrouve dans les urines sous forme de 4-hydroxy-2,6-xylidine.
  • +La lidocaïne présente une absorption complète et biphasique depuis l'espace épidural, avec des demi-vies respectives de 9.3 minutes et 82 minutes. La lente absorption limite le taux d'élimination de la lidocaïne. Cela explique que l'élimination soit plus lente après une injection épidurale qu'après une injection intraveineuse. L'absorption de la lidocaïne depuis l'espace sous-arachnoïdien est monophasique avec une demi-vie de 71 minutes.
  • +La lidocaïne présente une clairance plasmatique totale de 0.95 l/min et une demi-vie de 1.6 heures. La clairance de la lidocaïne dépend pratiquement exclusivement du métabolisme hépatique, et varie ainsi en fonction de l'irrigation du foie et de l'activité des enzymes hépatiques.
  • +Seuls 2% de la lidocaïne sont éliminés sous forme inchangée. Une fraction pouvant aller jusqu'à 70 % se retrouve dans les urines sous forme de 4-hydroxy-2,6-xylidine.
  • -Nouveau-nés: La demi-vie délimination des nouveau-nés se monte à environ le double de celle des adultes (3.2 heures), alors que la clairance est semblable (10.2 ml/min kg).
  • +Nouveau-nés
  • +La demi-vie d'élimination des nouveau-nés se monte à environ le double de celle des adultes (3.2 heures), alors que la clairance est semblable (10.2 ml/min kg).
  • -Certains signes indiquent que la 2,6-xylidine, un produit du métabolisme de la lidocaïne retrouvé chez le rat, éventuellement aussi chez lêtre humain, pourrait avoir des effets mutagènes. Ces informations sont issues de tests in vitro dans lesquels ce métabolite a été utilisé à des concentrations très élevées, pratiquement toxiques. Actuellement, rien nindique que la substance mère, la lidocaïne, soit elle-même mutagène.
  • +Certains signes indiquent que la 2,6-xylidine, un produit du métabolisme de la lidocaïne retrouvé chez le rat, éventuellement aussi chez l'être humain, pourrait avoir des effets mutagènes. Ces informations sont issues de tests in vitro dans lesquels ce métabolite a été utilisé à des concentrations très élevées, pratiquement toxiques. Actuellement, rien n'indique que la substance mère, la lidocaïne, soit elle-même mutagène.
  • -Dans une étude sur la cancérogénicité menée chez le rat avec exposition trans-placentaire et traitement post-partum des animaux sur 2 ans avec des doses élevées de 2,6-xylidine, des tumeurs malignes et bénignes ont été observées, principalement dans la cavité nasale (ethmoturbinalia). La pertinence de ces observations pour lhomme nest pas élucidée. Il est par conséquent indiqué de ne pas utiliser la lidocaïne à long terme à des posologies élevées.
  • +Dans une étude sur la cancérogénicité menée chez le rat avec exposition trans-placentaire et traitement post-partum des animaux sur 2 ans avec des doses élevées de 2,6-xylidine, des tumeurs malignes et bénignes ont été observées, principalement dans la cavité nasale (ethmoturbinalia). La pertinence de ces observations pour l'homme n'est pas élucidée. Il est par conséquent indiqué de ne pas utiliser la lidocaïne à long terme à des posologies élevées.
  • -Etant donné quil nexiste pas détudes portant sur la tolérance, ce médicament ne sera pas mélangé à dautres médicaments.
  • +Etant donné qu'il n'existe pas d'études portant sur la tolérance, ce médicament ne sera pas mélangé à d'autres médicaments.
  • -Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
  • +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
  • -53'570 (Swissmedic)
  • +53570 (Swissmedic)
  • -Lidocaïne HCl «Bichsel» 5 mg/ml (0.5 %) ampoules : 10 x 5 ml, 100 x 5 ml, 10 x 10 ml, 100 x 10 ml (B)
  • -Lidocaïne HCl «Bichsel» 10 mg/ml (1%) ampoules : 10 x 5 ml, 100 x 5 ml, 10 x 10 ml, 100 x 10 ml (B)
  • -Lidocaïne HCl «Bichsel» 20 mg/ml (2 %) ampoules : 10 x 2 ml, 100 x 2 ml, 10 x 10 ml, 100 x 10 ml (B)
  • +Lidocaïne HCl «Bichsel» 5 mg/ml (0.5 %) ampoules: 10 x 5 ml, 10 x 10 ml (B)
  • +Lidocaïne HCl «Bichsel» 10 mg/ml (1 %) ampoules: 10 x 5 ml, 10 x 10 ml (B)
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