42 Changements de l'information professionelle 3TC 150 mg |
-Pour les patients dans l'incapacité d'avaler des comprimés, 3TC est disponible sous forme de solution buvable.
- +Pour les patients dans l'incapacité d'avaler des comprimés, 3TC est disponible sous forme de solution buvable. Les patients qui passent des comprimés filmés de 3TC à la solution buvable de 3TC, ou inversement, doivent respecter les recommandations posologiques spécifiques à chaque formulation (cf. «Pharmacocinétique»).
-La dose recommandée de 3TC est de 300 mg (30 ml) par jour. Celle-ci peut être administrée en deux prises de 150 mg (15 ml) ou en une prise de 300 mg (30 ml). Cf. «Mises en garde et précautions».
-Comprimés: 1 comprimé à 150 mg 2 fois par jour ou 1 comprimé à 300 mg 1 fois par jour.
- +La dose recommandée de 3TC est de 300 mg (30 ml) par jour. Celle-ci peut être administrée en deux prises de 150 mg (15 ml) ou en une prise de 300 mg (30 ml).
- +Cf. «Mises en garde et précautions».
- +Comprimés: 1 comprimé à 150 mg deux fois par jour ou 1 comprimé à 300 mg une fois par jour.
- Solution buvable:
-Enfants à partir de 3 mois, pesant <25 kg 4 mg/kg 2× par jour (dose maximale de 150 mg 2× par jour) ou 8 mg/kg 1× par jour (dose maximale de 300 mg 1× par jour) Cf. «Mises en garde et précautions».
- + Solution buvable:
- +Enfants à partir de 3 mois, pesant <25 kg 0,5 ml/kg (5 mg/kg) deux fois par jour ou 1 ml/kg (10 mg/kg) une fois par jour Cf. «Mises en garde et précautions».
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-Poids (en kg) Comprimés filmés sécables (150 mg): 1× ou 2× par jour
-Administration 1× par jour Administration 2× par jour Dose journalière totale
- +Poids (en kg) Comprimés filmés sécables (150 mg): une fois ou deux fois par jour
- +Administration une fois par jour Administration deux fois par jour Dose journalière totale
-14 à <20 1 comprimé (150 mg) ½ comprimé (75 mg) ½ comprimé (75 mg) 150 mg
-≥20 à <25 1½ comprimé (225 mg) ½ comprimé (75 mg) 1 comprimé (150 mg) 225 mg
-≥25 2 comprimés (300 mg) 1 comprimé (150 mg) 1 comprimé (150 mg) 300 mg
- +14 à <20 1 comprimé (150 mg) ½ comprimé (75 mg) ½ comprimé(75 mg) 150 mg
- +≥20 à <25 1½ comprimé (225 mg) ½ comprimé(75 mg) 1 comprimé(150 mg) 225 mg
- +≥25 2 comprimés (300 mg) 1 comprimé(150 mg) 1 comprimé(150 mg) 300 mg
-Fonction rénale (clairance de la créatinine ml/min) Première dose Dose d'entretien
-Clairance ≥50 150 mg 150 mg 2×/jour
-Clairance 30-49 150 mg 150 mg 1×/jour
- +Fonction rénale (Clairance de la créatinine ml/min) Première dose Dose d'entretien
- +Clairance ≥50 150 mg 150 mg deux fois par jour
- +Clairance 30-49 150 mg 150 mg une fois par jour
-Clairance ≥50 150 mg 150 mg 2×/jour
-Clairance 30-49 150 mg 150 mg 1×/jour
-Clairance 15-29 150 mg 100 mg 1×/jour
-Clairance 5-14 150 mg 50 mg 1×/jour
-Clairance <5 50 mg 25 mg 1×/jour
- +Clairance ≥50 150 mg 150 mg deux fois par jour
- +Clairance 30-49 150 mg 150 mg une fois par jour
- +Clairance 15-29 150 mg 100 mg une fois par jour
- +Clairance 5-14 150 mg 50 mg une fois par jour
- +Clairance <5 50 mg 25 mg une fois par jour
- +Aucune donnée n'est disponible concernant l'utilisation de la lamivudine chez les enfants insuffisants rénaux.
- +Chez les enfants âgés d'au moins trois mois et pesant moins de 25 kg, il convient d'envisager une réduction de la dose et/ou une augmentation de l'intervalle entre les doses.
- +Pour les patients pédiatriques atteints d'insuffisance rénale, il est recommandé de réduire la dose dans les mêmes proportions que chez les adultes.
-Clairance ≥50 4 mg/kg 4 mg/kg 2×/jour
-Clairance 30-49 4 mg/kg 4 mg/kg 1×/jour
-Clairance 15-29 4 mg/kg 2,6 mg/kg 1×/jour
-Clairance 5-14 4 mg/kg 1,3 mg/kg 1×/jour
-Clairance <5 1,3 mg/kg 0,7 mg/kg 1×/jour
- +Clairance ≥50 5 mg/kg 5 mg/kg deux fois par jour
- +Clairance 30-49 5 mg/kg 5 mg/kg une fois par jour
- +Clairance 15-29 5 mg/kg 3,25 mg/kg une fois par jour
- +Clairance 5-14 5 mg/kg 1,63 mg/kg une fois par jour
- +Clairance <5 1,63 mg/kg 0,88 mg/kg une fois par jour
-Lipides sériques et glycémie: un traitement antirétroviral peut s’accompagner d’une augmentation des taux de lipides sériques et de la glycémie. Le contrôle de la maladie et des modifications du mode de vie peuvent aussi y contribuer. Il est donc recommandé de vérifier les taux sériques de lipides et la glycémie. Les troubles du métabolisme lipidique doivent être traités en fonction des nécessités cliniques.
- +Lipides sériques et glycémie : un traitement antirétroviral peut s'accompagner d'une augmentation des taux de lipides sériques et de la glycémie. Le contrôle de la maladie et des modifications du mode de vie peuvent aussi y contribuer. Il est donc recommandé de vérifier les taux sériques de lipides et la glycémie. Les troubles du métabolisme lipidique doivent être traités en fonction des nécessités cliniques.
-Influence de la lamivudine sur la pharmacocinétique d’autres principes actifs
- +Influence de la lamivudine sur la pharmacocinétique d'autres principes actifs
-In vitro, la lamivudine s’est avérée être un inhibiteur d’OCT1 et OCT2, avec des valeurs IC50 de respectivement 17 et 33 μM; la probabilité d’une influence sur les concentrations plasmatiques des substrats d’OCT1 et OCT2 en cas d’exposition thérapeutique (jusqu’à 300 mg) est néanmoins faible.
-Influence d’autres principes actifs sur la pharmacocinétique de la lamivudine
-In vitro, la lamivudine s’avère être un substrat de MATE1, de MATE2-K et d’OCT2. Il est démontré que le triméthoprime (un inhibiteur de ces molécules de transport) augmente les concentrations plasmatiques de la lamivudine; cette interaction n’est cependant pas considérée comme cliniquement significative, car aucun ajustement posologique de la lamivudine n’est nécessaire.
-La lamivudine est un substrat du transporteur hépatique OCT1. L’élimination hépatique ne jouant qu’un rôle secondaire dans la clairance de la lamivudine, les interactions de produits thérapeutiques dues à l’inhibition de l’OCT1 ne devraient pas être cliniquement significatives.
-La lamivudine est un substrat de la Pgp et de la BCRP; toutefois, du fait de sa biodisponibilité élevée, il est improbable que ces transporteurs jouent un rôle significatif dans la résorption de la lamivudine. L’administration concomitante de principes actifs inhibant ces transporteurs d’efflux ne devrait donc pas avoir d’incidence significative sur la disponibilité et l’élimination de la lamivudine.
- +In vitro, la lamivudine s'est avérée être un inhibiteur d'OCT1 et OCT2, avec des valeurs IC50 de respectivement 17 et 33 μM; la probabilité d'une influence sur les concentrations plasmatiques des substrats d'OCT1 et OCT2 en cas d'exposition thérapeutique (jusqu'à 300 mg) est néanmoins faible.
- +Influence d'autres principes actifs sur la pharmacocinétique de la lamivudine
- +In vitro, la lamivudine s'avère être un substrat de MATE1, de MATE2-K et d'OCT2. Il est démontré que le triméthoprime (un inhibiteur de ces molécules de transport) augmente les concentrations plasmatiques de la lamivudine; cette interaction n'est cependant pas considérée comme cliniquement significative, car aucun ajustement posologique de la lamivudine n'est nécessaire.
- +La lamivudine est un substrat du transporteur hépatique OCT1. L'élimination hépatique ne jouant qu'un rôle secondaire dans la clairance de la lamivudine, les interactions de produits thérapeutiques dues à l'inhibition de l'OCT1 ne devraient pas être cliniquement significatives.
- +La lamivudine est un substrat de la Pgp et de la BCRP; toutefois, du fait de sa biodisponibilité élevée, il est improbable que ces transporteurs jouent un rôle significatif dans la résorption de la lamivudine. L'administration concomitante de principes actifs inhibant ces transporteurs d'efflux ne devrait donc pas avoir d'incidence significative sur la disponibilité et l'élimination de la lamivudine.
-La lamivudine a été étudiée chez plus de 11'000 femmes pendant la grossesse et après la naissance dans le registre de grossesse sur le traitement antirétroviral. Les données humaines disponibles dans le registre du traitement antirétroviral pendant la grossesse ne montrent pas d'augmentation du risque d'anomalies congénitales graves sous lamivudine par rapport à l'incidence de base (cf. «Expérience clinique»). Il n'existe toutefois pas d'étude adéquate et bien contrôlée chez les femmes enceintes.
- +La lamivudine a été étudiée chez plus de 11'000 femmes pendant la grossesse et après la naissance dans le registre de grossesse sur le traitement antirétroviral. Les données humaines disponibles dans le registre du traitement antirétroviral pendant la grossesse ne montrent pas d'augmentation du risque d'anomalies congénitales graves sous lamivudine par rapport à l'incidence de base (cf «Expérience clinique»). Il n'existe toutefois pas d'étude adéquate et bien contrôlée chez les femmes enceintes.
-Dans le cadre d'une étude multicentrique, randomisée et contrôlée auprès de patients pédiatriques infectés par le VIH, différents schémas d'administration avec 1 prise ou 2 prises quotidiennes d'abacavir et de lamivudine ont été comparés de façon randomisée. 1206 patients pédiatriques âgés de 3 mois à 17 ans ont été inclus à l'étude ARROW (COL105677) et ont été traités selon les recommandations posologiques, en fonction des tranches de poids, définies par les lignes directrices de l'Organisation Mondiale de la Santé («Antiretroviral therapy of HIV infection in infants and children, 2006»). Après 36 semaines d'administration d'abacavir et de lamivudine en deux prises journalières, 669 patients éligibles ont été randomisés afin soit, de continuer le traitement en deux prises par jour, soit de passer au schéma posologique en une prise journalière unique et ce, pendant un minimum de 96 semaines. Les résultats obtenus sont résumés dans le tableau ci-dessous:
-Réponse virologique (<80 copies d'ARN du VIH-1 par ml) à la semaine 48 et à la semaine 96 dans l'étude ARROW avec randomisation pour l'administration d'abacavir + lamivudine 1× versus 2× par jour (observed analysis)
- 2× par jour N (%) 1× par jour N (%)
- +Dans le cadre d'une étude multicentrique, randomisée et contrôlée auprès de patients pédiatriques infectés par le VIH, différents schémas d'administration avec une prise ou deux prises quotidiennes d'abacavir et de lamivudine ont été comparés de façon randomisée. 1206 patients pédiatriques âgés de 3 mois à 17 ans ont été inclus à l'étude ARROW (COL105677) et ont été traités selon les recommandations posologiques, en fonction des tranches de poids, définies par les lignes directrices de l'Organisation Mondiale de la Santé («Antiretroviral therapy of HIV infection in infants and children, 2006»). Après 36 semaines d'administration d'abacavir et de lamivudine en deux prises journalières, 669 patients éligibles ont été randomisés afin soit, de continuer le traitement en deux prises par jour, soit de passer au schéma posologique en une prise journalière unique et ce, pendant un minimum de 96 semaines. Les résultats obtenus sont résumés dans le tableau ci-dessous:
- +Réponse virologique (<80 copies d'ARN du VIH-1 par ml) à la semaine 48 et à la semaine 96 dans l'étude ARROW avec randomisation pour l'administration d'abacavir + lamivudine une fois par jour versus 2 fois par jour (observed analysis)
- + deux fois par jour N (%) une fois par jour N (%)
-ARN du VIH-1 <80 c/ml dans le plasma 250/331 (76) 237/335 (71)
-Différence de risque (1×/jour vs 2×/jour) -4,8% (IC à 95%: -11,5%, 1,9%), p = 0,16
- +ARN du VIH-1<80 c/ml dans le plasma 250/331 (76) 237/335 (71)
- +Différence de risque (une fois par jour vs 2 fois par jour) -4,8% (IC à 95%: -11,5%, 1,9%), p = 0,16
-ARN du VIH-1 <80 c/ml dans le plasma 242/331 (73) 236/330 (72)
-Différence de risque (1×/jour vs 2×/jour) -1,6% (IC à 95%: -8,4%, 5,2%), p = 0,65
- +ARN du VIH-1<80 c/ml dans le plasma 242/331 (73) 236/330 (72)
- +Différence de risque (une fois par jour vs 2 fois par jour) -1,6% (IC à 95%: -8,4%, 5,2%), p = 0,65
-ARN du VIH-1 <80 c/ml dans le plasma 234/326 (72) 230/331 (69)
-Différence de risque (1×/jour vs 2×/jour) -2,3% (IC à 95%: -9,3%, +4,7%), p = 0,52
- +ARN du VIH-1<80 c/ml dans le plasma 234/326 (72) 230/331 (69)
- +Différence de risque (une fois par jour vs deux fois par jour) -2,3% (IC à 95%: -9,3%, +4,7%), p = 0,52
-Proportions de participants présentant une charge plasmatique d'ARN du VIH-1<80 copies/ml dans les groupes randomisés à l'administration 1× vs 2× par jour d'abacavir + lamivudine dans l'étude ARROW: analyse par sous groupes en fonction de la forme galénique
- 2× par jour Charge plasmatique d'ARN du VIH-1<80 copies/ml: n/N (%) 1× par jour Charge plasmatique d'ARN du VIH-1<80 copies/ml: n/N (%)
- +Proportions de participants présentant une charge plasmatique d'ARN du VIH-1<80 copies/ml dans les groupes randomisés à l'administration une fois par jour vs deux fois par jour d'abacavir + lamivudine dans l'étude ARROW: analyse par sous groupes en fonction de la forme galénique
- + deux fois par jour Charge plasmatique d'ARN du VIH-1 <80 copies/ml: n/N (%) une fois par jour Charge plasmatique d'ARN du VIH-1 <80 copies/ml: n/N (%)
-a Test d'hétérogénéité pour la comparaison de l'administration 1× vs 2× par jour
- +a Test d'hétérogénéité pour la comparaison de l'administration une fois par jour vs deux fois par jour
-La pharmacocinétique de la lamivudine au cours de la grossesse est comparable à celle observée chez la femme adulte non enceinte. Le taux sérique de la lamivudine, établi chez le nouveau-né venant de naître, a été analogue aux concentrations sériques retrouvées chez la mère et celles du cordon ombilical, faits évoquant un passage passif de la lamivudine à travers la barrière placentaire.
- +La pharmacocinétique de la lamivudine au cours de la grossesse est comparable à celle observée chez la femme adulte non enceinte. Le taux sérique de la lamivudine, établi chez le nouveauné venant de naître, a été analogue aux concentrations sériques retrouvées chez la mère et celles du cordon ombilical, faits évoquant un passage passif de la lamivudine à travers la barrière placentaire.
-Comprimés sécables à 150 mg: 60, (A)
-Comprimés à 300 mg «une fois par jour»: 30, (A)
-Solution buvable (10 mg/ml): 240 ml (seringue-doseuse graduée jointe), (A)
- +Comprimés sécables à 150 mg: 60, A
- +Comprimés à 300 mg «une fois par jour»: 30, A
- +Solution buvable (10 mg/ml): 240 ml (seringue-doseuse graduée jointe), A
-Mars 2018.
- +Mars 2019.
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