35 Changements de l'information professionelle Kapanol 20 mg |
- +Objectifs thérapeutiques et interruption du traitement
- +Avant le début du traitement par Kapanol, une stratégie thérapeutique incluant la durée et les objectifs du traitement doit être convenue avec le patient conformément aux lignes directrices relatives au traitement de la douleur.
- +En principe, il faut administrer une dose suffisamment élevée tout en s’efforçant pour chaque cas individuel de maintenir la dose analgésique la plus faible possible.
- +La préférence doit être donnée à un schéma posologique fixe pour le traitement des douleurs chroniques.
- +Pendant le traitement, le médecin et le patient doivent entretenir un contact régulier afin d’évaluer la nécessité de poursuivre le traitement, d’envisager l’arrêt du médicament et éventuellement d’adapter la posologie. Si un patient n’a plus besoin du traitement par Kapanol, il est conseillé de réduire progressivement la dose afin d’éviter des symptômes de sevrage (voir rubrique «Mises en garde et précautions»). En cas de contrôle insuffisant de la douleur, il convient d’envisager la possibilité d’une accoutumance (tolérance) ou d’une progression de la maladie sous-jacente (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
-En principe, il faut administrer une dose suffisamment élevée tout en s’efforçant pour chaque cas individuel de maintenir la dose analgésique la plus faible possible.
-La préférence doit être donnée à un schéma posologique fixe pour le traitement des douleurs chroniques.
-Le passage d'un traitement de substitution par la méthadone à un traitement par Kapanol doit se faire du jour au lendemain, en respectant un rapport de 1:6‑1:8 de la dernière dose de méthadone (exemple: 100 mg de méthadone correspondent à 600–800 mg de Kapanol).
- +Le passage d'un traitement de substitution par la méthadone à un traitement par Kapanol doit se faire du jour au lendemain, en respectant un rapport de 1:6–1:8 de la dernière dose de méthadone (exemple: 100 mg de méthadone correspondent à 600–800 mg de Kapanol).
- +Les capsules retard Kapanol sont destinées à être administrées par voie orale. Les capsules ne doivent être ni dissoutes puis injectées, ni inhalées, car cela peut entraîner une libération immédiate de la morphine et un surdosage potentiellement fatal ou des réactions locales sévères.
- +Afin de ne pas nuire à la libération retardée du principe actif, le contenu des capsules ne doit pas être mâché ni écrasé. Mâcher ou écraser le contenu des capsules retard conduit à la libération rapide et à l'absorption d'une dose potentiellement létale de morphine (voir «Surdosage»).
- +La prudence est de mise en cas de changement de traitement vers une autre forme pharmaceutique et/ou un autre médicament contenant le même principe actif. Le patient doit alors faire l'objet d'une surveillance adaptée (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
- +Dépendance médicamenteuse et potentiel d’abus
- +L’utilisation répétée d’opioïdes peut entraîner le développement d’une tolérance et d’une dépendance physique et/ou psychique. On peut observer l’apparition d’une dépendance iatrogène après l’utilisation d’opioïdes. Comme d’autres opioïdes, Kapanol peut faire l’objet d’abus et il convient de surveiller les signes d’abus et de dépendance chez tous les patients recevant des opioïdes. Les patients présentant un risque accru d’abus d’opioïdes peuvent cependant être adéquatement traités par des opioïdes, mais doivent faire l’objet d’une surveillance complémentaire pour détecter les signes de mésusage, d’abus ou de dépendance. L’utilisation répétée de Kapanol peut induire un trouble de l’usage d’opioïdes (TUO). L’abus ou le mésusage intentionnel de Kapanol peut conduire à un surdosage et/ou au décès. Le risque de développer un TUO est accru chez les patients ayant des antécédents personnels ou familiaux (parents ou frères et sœurs) de troubles de l’usage de substances (y compris l’alcool), chez les fumeurs ou chez les patients présentant d’autres affections psychiques (p. ex. dépression majeure, troubles anxieux et troubles de la personnalité) dans l’anamnèse. Il convient de surveiller les signes d’un comportement addictif (drug-seeking behaviour) (p. ex. demandes prématurées de renouvellement d’ordonnance). Cela inclut le contrôle de l’utilisation concomitante d’opioïdes et de médicaments psychoactifs (comme les benzodiazépines). Pour les patients présentant des signes et symptômes de troubles de l’usage d’opioïdes, la consultation d’un spécialiste des addictions doit être envisagée.
-Une surveillance étroite des symptômes du STA est indiquée, le STA pouvant être associé à l’utilisation de morphine chez les patients atteints de drépanocytose et traités par morphine lors d’une crise vasoocclusive.
- +Une surveillance étroite des symptômes du STA est indiquée, le STA pouvant être associé à l’utilisation de morphine chez les patients atteints de drépanocytose et traités par morphine lors d’une crise vaso-occlusive.
-Les analgésiques opiacés peuvent provoquer une insuffisance surrénalienne réversible qui nécessite une surveillance et une glucocorticothérapie de substitution. Les symptômes de l’insuffisance surrénalienne peuvent comprendre des nausées, des vomissements, une perte d’appétit, un épuisement, une faiblesse générale, des vertiges ou une hypotension artérielle.
-Diminution des taux d’hormones sexuelles et augmentation des concentrations de prolactine
-L’utilisation à long terme d’analgésiques opiacés peut être associée à une diminution des taux d’hormones sexuelles et à une augmentation des concentrations de prolactine. Les symptômes incluent une diminution de la libido, une impuissance ou une aménorrhée.
-Troubles respiratoires du sommeil
-Les opiacés peuvent entraîner des troubles respiratoires du sommeil, y compris une apnée centrale du sommeil et une hypoxémie du sommeil. L’utilisation d’opiacés augmente le risque d’apnée centrale du sommeil en fonction de la posologie. Une réduction de la dose cumulée d’opiacés doit être envisagée chez les patients souffrant d’apnée centrale du sommeil.
-Risque lié à l’utilisation concomitante de sédatifs, tels que les benzodiazépines ou les médicaments apparentés
-L’utilisation concomitante de Kapanol et de sédatifs, tels que des benzodiazépines ou les médicaments apparentés, peut entraîner une sédation, une dépression respiratoire, un coma ou un décès. En raison de ces risques, la prescription simultanée de morphine et de ces sédatifs est réservée aux patients pour lesquels il n’existe pas d’autres options thérapeutiques. S’il est décidé de prescrire parallèlement Kapanol et des sédatifs, la dose efficace la plus faible doit être utilisée et la durée du traitement doit être la plus courte possible.
-Les patients doivent faire l’objet d’une surveillance étroite afin de détecter tout signe et symptôme de dépression respiratoire et de sédation. À cet égard, il est fortement recommandé d’informer les patients et le personnel soignant des symptômes à surveiller (voir la rubrique «Interactions»).
-Traitement antiplaquettaire par inhibiteur du P2Y12 par voie orale:
- +Les opioïdes peuvent provoquer une insuffisance surrénale réversible nécessitant une surveillance et un traitement de substitution par glucocorticoïdes. Les symptômes d’une insuffisance surrénale peuvent notamment inclure des nausées, des vomissements, une perte d’appétit, de la fatigue, une faiblesse, des vertiges ou une pression artérielle basse.
- +Diminution des hormones sexuelles et augmentation de la prolactine
- +L’utilisation à long terme d’opioïdes peut être associée à une diminution des taux d’hormones sexuelles et à une augmentation du taux de prolactine. Les symptômes incluent une baisse de la libido, une impuissance ou une aménorrhée.
- +Réactions indésirables cutanées graves
- +Une pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), pouvant mettre la vie du patient en danger ou lui être fatale, a été rapportée dans le cadre de traitements à base de morphine. La plupart de ces réactions sont survenues au cours des 10 premiers jours de traitement. Les patients doivent être informés au sujet des signes et symptômes de la PEAG et consulter un médecin s’ils présentent de tels symptômes.
- +Si des signes ou symptômes évoquant l’une de ces réactions cutanées apparaissent, la morphine doit être arrêtée et un traitement de substitution doit être envisagé.
- +Spasme du sphincter d’Oddi/pancréatite
- +Les opioïdes peuvent provoquer un dysfonctionnement et un spasme du sphincter d’Oddi, ce qui augmente la pression intrabiliaire et le risque de symptômes des voies biliaires et de pancréatite.
- +Dépression respiratoire
- +Comme pour tous les opioïdes, l’utilisation de Kapanol comporte un risque de dépression respiratoire cliniquement significative. Si elle n’est pas détectée et traitée immédiatement, une dépression respiratoire peut conduire à un arrêt respiratoire et au décès. En fonction de l’état clinique du patient, le traitement d’une dépression respiratoire peut inclure une surveillance étroite, des mesures de soutien et l’administration d’antagonistes des opioïdes (voir «Traitement» sous la rubrique «Surdosage». Une dépression respiratoire grave, engageant le pronostic vital ou d’issue fatale peut survenir à tout moment du traitement, mais le risque est maximal au début du traitement et après une augmentation posologique.
- +Troubles respiratoires liés au sommeilLes opioïdes peuvent provoquer des troubles respiratoires liés au sommeil, notamment une apnée centrale du sommeil (ACS) et une hypoxémie liée au sommeil. L’utilisation d’opioïdes majore le risque d’ACS de façon dose-dépendante. Chez les patients souffrant d’ACS, une réduction de la dose totale d’opioïdes doit être envisagée.
- +Utilisation concomitante de substances ayant un effet dépresseur sur le système nerveux central
- +L’utilisation concomitante d’opioïdes et de benzodiazépines ou d’autres substances ayant un effet dépresseur sur le système nerveux central (SNC) peut entraîner une sédation importante, une dépression respiratoire, un coma ou le décès. Étant donné ces risques, il ne faut administrer de manière concomitante des opioïdes et des benzodiazépines ou d’autres médicaments ayant un effet dépresseur sur le SNC que chez les patients pour lesquels aucune autre option de traitement n’est envisageable. Si l’on décide de prescrire Kapanol en même temps que des benzodiazépines ou d’autres médicaments ayant un effet dépresseur sur le SNC, il convient d’opter pour la posologie minimale efficace et la plus courte durée possible de traitements concomitants. Les patients doivent faire l’objet d’une surveillance étroite afin de détecter les signes et symptômes de dépression respiratoire et de sédation (voir rubrique «Interactions»).
- +Exposition accidentelle
- +Les patients et les aidants doivent être avertis que Kapanol contient un principe actif dans une concentration qui peut être fatale, notamment pour les enfants. Il convient donc de les inviter à conserver toutes les unités de dose hors de portée des enfants et à éliminer correctement toute unité entamée ou non utilisée.
- +Syndrome de sevrage néonatal aux opioïdes
- +L’utilisation prolongée de Kapanol pendant la grossesse peut entraîner un syndrome de sevrage des opioïdes chez le nouveau-né qui peut engager le pronostic vital s’il n’est pas détecté et traité en temps opportun. Le traitement doit être mené selon les protocoles mis en place par les spécialistes de néonatologie. S’il est nécessaire d’utiliser des opioïdes chez une femme enceinte pendant une période prolongée, il convient d’informer la patiente du risque de syndrome de sevrage néonatal aux opioïdes et de s’assurer que le traitement adapté est disponible, le cas échéant.
- +Traitement antiplaquettaire par inhibiteur du P2Y12 par voie orale
-Les capsules retard Kapanol sont destinées à être administrées par voie orale. Les capsules ne doivent être ni dissoutes puis injectées, ni inhalées, car cela peut entraîner une libération immédiate de la morphine et un surdosage potentiellement fatal ou des réactions locales sévères.
-Afin de ne pas nuire à la libération retardée du principe actif, le contenu des capsules ne doit pas être mâché ni écrasé. Mâcher ou écraser le contenu des capsules retard conduit à la libération rapide et à l'absorption d'une dose potentiellement létale de morphine (voir «Surdosage»).
-La prudence est de mise en cas de changement de traitement vers une autre forme pharmaceutique et/ou un autre médicament contenant le même principe actif. Le patient doit alors faire l'objet d'une surveillance adaptée (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
-L'utilisation de Kapanol peut induire une réaction positive lors de contrôles antidopage.
-Risque d’abus
-La morphine présente un risque d’abus comparable à celui des autres agonistes opioïdes puissants et doit être utilisée avec une prudence toute particulière chez les patients ayant des antécédents d’abus d’alcool ou de drogue.
-Dépendance et syndrome de sevrage (syndrome d’abstinence)
-L’utilisation d’analgésiques opiacés peut être liée au développement d'une dépendance ou d’une tolérance physique et/ou psychique. Plus l’utilisation du médicament est longue et plus les doses administrées sont élevées, plus le risque encouru augmente.
-Les symptômes peuvent être réduits en ajustant la dose ou la forme pharmaceutique et en procédant à un sevrage progressif de la morphine (pour les symptômes individuels, voir la rubrique «Effets indésirables»).
- +Syndrome de sevrage (syndrome d’abstinence)
- +L’utilisation d’analgésiques opiacés peut être liée au développement d'une dépendance ou d’une tolérance physique et/ou psychique. Plus l’utilisation du médicament est longue et plus les doses administrées sont élevées, plus le risque encouru augmente. Les symptômes peuvent être réduits en ajustant la dose ou la forme pharmaceutique et en procédant à un sevrage progressif de la morphine (pour les symptômes individuels, voir la rubrique «Effets indésirables»).
-Une hyperalgésie ne répondant pas à une augmentation supplémentaire de la dose de morphine peut apparaître, particulièrement en cas de prise de hautes doses. Une diminution de la dose de morphine ou le passage à un autre opioïde peut alors être nécessaire.
- +L’hyperalgésie induite par les opioïdes survient lorsqu’un analgésique à base d’opioïdes entraîne paradoxalement une augmentation des douleurs ou de la sensibilité à la douleur. Cet état se distingue du développement d’une tolérance, qui nécessite l’administration de doses supérieures d’opioïdes pour maintenir un certain effet. Les symptômes de l’hyperalgésie induite par les opioïdes incluent notamment une augmentation des douleurs en cas d’élévation de la dose d’opioïdes, une diminution des douleurs en cas de réduction de la dose d’opioïdes ou des douleurs en cas de stimuli normalement non douloureux (allodynie). En cas de suspicion d’hyperalgésie induite par les opioïdes, il convient d’envisager de réduire la dose d’opioïdes ou de faire une rotation d’opioïdes.
-L'administration de Kapanol en période préet périopératoire ne représente pas une indication sûre et n'est donc pas recommandée. Kapanol ne doit par conséquent pas être administré dans les 24 heures qui précèdent ou qui suivent une intervention chirurgicale et ne doit l'être ensuite qu'avec prudence, particulièrement après les interventions abdominales.
- +L'administration de Kapanol en période pré- et périopératoire ne représente pas une indication sûre et n'est donc pas recommandée. Kapanol ne doit par conséquent pas être administré dans les 24 heures qui précèdent ou qui suivent une intervention chirurgicale et ne doit l'être ensuite qu'avec prudence, particulièrement après les interventions abdominales.
- +L'utilisation de Kapanol peut induire une réaction positive lors de contrôles antidopage.
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-L’administration simultanée de morphine et d’autres médicaments déprimant le système nerveux central ou d’alcool peut conduire à une augmentation des effets indésirables de la morphine, notamment en ce qui concerne la dépression respiratoire.
-Sédatifs comme les benzodiazépines et les médicaments apparentés
-L’utilisation concomitante d’opiacés et de sédatifs tels que les benzodiazépines ou les médicaments apparentés augmente le risque de sédation, de détresse respiratoire, de coma et de décès en raison de l’effet cumulatif dépresseur du SNC.
-Tant la dose que la durée de l’utilisation concomitante doivent être limitées (voir «Mises en garde et précautions»).
-L’effet des myorelaxants peut être renforcé par la morphine.
-En outre, la morphine potentialise les effets des anesthésiques, des hypnotiques, des sédatifs et de l’alcool.
- +L’utilisation concomitante d’autres médicaments ayant un effet sur le SNC, p. ex. d’autres opioïdes, les sédatifs comme les benzodiazépines ou les hypnotiques, les anesthésiques généraux, la phénothiazine, les tranquillisants, les myorelaxants, les antihistaminiques avec effet sédatif, les gabapentinoïdes (gabapentine et prégabaline) et l’alcool, peut avoir des effets dépresseurs additifs qui peuvent conduire à une dépression respiratoire, une hypotension, une sédation importante ou un coma, et même parfois être d’issue fatale (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
- +Un syndrome sérotoninergique peut survenir en cas d’administration concomitante d’opioïdes avec des inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) ou des principes actifs sérotoninergiques comme les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) ou les antidépresseurs tricycliques. Parmi les symptômes d’un syndrome sérotoninergique figurent les modifications de l’état de conscience, l’instabilité du système nerveux autonome, les anomalies neuromusculaires et/ou les symptômes gastro-intestinaux.
- +Chez les patients qui ont été traités par des IMAO au cours des 14 derniers jours précédant l’administration d’un opiacé, des effets représentant une menace vitale ont été observés avec la péthidine sur le système nerveux central, sur la fonction respiratoire ainsi que sur la fonction cardiovasculaire. Cette interaction ne peut pas être exclue en ce qui concerne la morphine.
-Chez les patients qui ont été traités par des IMAO au cours des 14 derniers jours précédant l’administration d’un opiacé, des effets représentant une menace vitale ont été observés avec la péthidine sur le système nerveux central, sur la fonction respiratoire ainsi que sur la fonction cardiovasculaire. Cette interaction ne peut pas être exclue en ce qui concerne la morphine.
-Une exposition retardée et réduite au traitement antiplaquettaire par inhibiteur du P2Y12 par voie orale a été observée chez des patients atteints du syndrome coronarien aigu traités par morphine. Cette interaction peut être liée à une diminution de la motilité gastro-intestinale et s’applique aux autres opioïdes. Même si les conséquences cliniques ne sont pas connues, les données indiquent une réduction potentielle de l’efficacité des inhibiteurs de P2Y12 chez les patients co-traités avec la morphine et inhibiteur de P2Y12 (voir rubrique « Mises en garde et précautions »). Chez les patients atteints du syndrome coronarien aigu, chez qui la morphine ne peut être retirée et pour lesquels une inhibition rapide de P2Y12 est jugée cruciale, l'utilisation d'un inhibiteur de P2Y12 par voie parentérale peut être envisagée.
- +Une exposition retardée et réduite au traitement antiplaquettaire par inhibiteur du P2Y12 par voie orale a été observée chez des patients atteints du syndrome coronarien aigu traités par morphine. Cette interaction peut être liée à une diminution de la motilité gastro-intestinale et s’applique aux autres opioïdes. Même si les conséquences cliniques ne sont pas connues, les données indiquent une réduction potentielle de l’efficacité des inhibiteurs de P2Y12 chez les patients co-traités avec la morphine et inhibiteur de P2Y12 (voir rubrique «Mises en garde et précautions»). Chez les patients atteints du syndrome coronarien aigu, chez qui la morphine ne peut être retirée et pour lesquels une inhibition rapide de P2Y12 est jugée cruciale, l'utilisation d'un inhibiteur de P2Y12 par voie parentérale peut être envisagée.
-Lorsque la morphine est administrée avant ou pendant l’accouchement, elle peut en outre inhiber la capacité contractile de l’utérus et raccourcir les contractions par une dilatation accrue du col de l’utérus. Comme la morphine passe la barrière placentaire, elle peut conduire à une dépression respiratoire chez le nouveau-né. Les nouveau-nés, dont les mères ont été traitées avec des analgésiques opiacés pendant l’accouchement, doivent être surveillés fréquemment pour des signes de dépression respiratoire. Les nouveau-nés, dont les mères ont été traitées avec des analgésiques opiacés pendant la grossesse, doivent être surveillés sur les signes de syndrome de sevrage néonatal (syndrome d’abstinence). Le traitement peut inclure l’administration d’un opiacé et d’un traitement de soutien.
- +L’utilisation prolongée de Kapanol pendant la grossesse peut entraîner un syndrome de sevrage néonatal aux opioïdes qui peut engager le pronostic vital s’il n’est pas détecté et traité en temps opportun. Le traitement doit être mené selon les protocoles mis en place par les spécialistes de néonatologie. S’il est nécessaire d’utiliser des opioïdes chez une femme enceinte pendant une période prolongée, il convient d’informer la patiente du risque de syndrome de sevrage néonatal aux opioïdes et de s’assurer que le traitement adapté est disponible, le cas échéant (voir également rubrique «Mises en garde et précautions»).
- +Lorsque la morphine est administrée avant ou pendant l’accouchement, elle peut en outre inhiber la capacité contractile de l’utérus et raccourcir les contractions par une dilatation accrue du col de l’utérus. Comme la morphine passe la barrière placentaire, elle peut conduire à une dépression respiratoire chez le nouveau-né. Les nouveau-nés, dont les mères ont été traitées avec des analgésiques opiacés pendant l’accouchement, doivent être surveillés fréquemment pour des signes de dépression respiratoire.
-Fréquence inconnue: allodynie, hyperalgésie, hyperhidrose, syndrome d’apnées du sommeil.
- +Fréquence inconnue: allodynie, hyperalgésie, hyperhidrose.
- +Fréquence inconnue: syndrome d’apnée centrale du sommeil
- +Fréquence inconnue: pancréatite
- +Fréquence inconnue: pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG)
- +Affections des organes de reproduction et du sein
- +Fréquence inconnue: aménorrhée, réduction de la libido, troubles de l'érection.
-Affections de la peau et du tissu souscutané: urticaire, autres éruptions cutanées.
- +Fréquence inconnue: spasme du sphincter d’Oddi
- +Affections de la peau et du tissu sous-cutané: urticaire, autres éruptions cutanées.
- +Des cas de leucoencéphalopathie toxique ont été observés en cas de surdosage d’opioïdes.
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-Posologie: 0,4-2 mg de naloxone par voie intraveineuse (chez l'enfant: 0,01 mg/kg de poids corporel). Si nécessaire, répéter l'opération toutes les deux à trois minutes à deux ou trois reprises ou administrer une perfusion continue (voir information professionnelle correspondante).
- +Posologie: 0,4–2 mg de naloxone par voie intraveineuse (chez l'enfant: 0,01 mg/kg de poids corporel). Si nécessaire, répéter l'opération toutes les deux à trois minutes à deux ou trois reprises ou administrer une perfusion continue (voir information professionnelle correspondante).
-La durée d'action de la naloxone est relativement courte (demi-vie plasmatique: t½ de la naloxone = 1-1,5 heure, t½ de la morphine = 2-4 heures); en outre, Kapanol présente une libération prolongée du principe actif. Par conséquent, le patient doit être surveillé de manière prolongée même après administration de naloxone, et des administrations répétées de naloxone peuvent être nécessaires.
- +La durée d'action de la naloxone est relativement courte (demi-vie plasmatique: t½ de la naloxone = 1–1,5 heure, t½ de la morphine = 2–4 heures); en outre, Kapanol présente une libération prolongée du principe actif. Par conséquent, le patient doit être surveillé de manière prolongée même après administration de naloxone, et des administrations répétées de naloxone peuvent être nécessaires.
-La morphine est un alcaloïde du phénanthrène dérivé du pavot somnifère (Papaver somniferum) qui possède des propriétés agonistes des récepteurs aux opiacés. La morphine présente une affinité prononcée aux récepteurs m et une faible affinité aux récepteurs k.
-Les récepteurs aux opiacés se trouvent à différents niveaux du système nerveux central (SNC) et également dans différents tissus périphériques.
-L'action analgésique de la morphine ainsi que son effet caractérisé par une prise de distance vis-à-vis de la douleur se développent par l'intermédiaire des récepteurs supraspinaux m et des récepteurs spinaux k du SNC.
- +La morphine est un alcaloïde du phénanthrène dérivé du pavot somnifère (Papaver somniferum) qui possède des propriétés agonistes des récepteurs aux opiacés. La morphine présente une affinité prononcée aux récepteurs  et une faible affinité aux récepteurs .
- +Les récepteurs aux opiacés se trouvent à différents niveaux du système nerveux central (SNC) et également dans différents tissus périphériques. L'action analgésique de la morphine ainsi que son effet caractérisé par une prise de distance vis-à-vis de la douleur se développent par l'intermédiaire des récepteurs supraspinaux  et des récepteurs spinaux  du SNC.
-Sa faible biodisponibilité de 20-40% est due à un effet de premier passage marqué. Bien que la proportion de morphine absorbée (valeurs de l'aire sous la courbe ; ASC) après administration orale de Kapanol soit comparable à celle après l'administration d’une solution de morphine ou de capsules retard, la vitesse de sa résorption est cependant nettement plus lente avec Kapanol.
- +Sa faible biodisponibilité de 20-40% est due à un effet de premier passage marqué. Bien que la proportion de morphine absorbée (valeurs de l'aire sous la courbe; ASC) après administration orale de Kapanol soit comparable à celle après l'administration d’une solution de morphine ou de capsules retard, la vitesse de sa résorption est cependant nettement plus lente avec Kapanol.
-Après administration orale tout comme parentérale, environ 80% de la dose administrée se retrouve dans l’urine (10% sous forme de morphine inchangée, 4% sous forme de normorphine et 65% sous forme de glucuronides avec un rapport M-3-G:M-6-G de 10:1). La demi-vie d’élimination de la morphine présente de fortes variations entre les individus. Après administration parentérale, elle se situe en moyenne entre 1,7 et 4,5 h ; des valeurs de l‘ordre de 9 h ont cependant occasionnellement été mesurées. Environ 10% des glucuronides de la morphine sont éliminés par voie biliaire avec les selles.
- +Après administration orale tout comme parentérale, environ 80% de la dose administrée se retrouve dans l’urine (10% sous forme de morphine inchangée, 4% sous forme de normorphine et 65% sous forme de glucuronides avec un rapport M-3-G:M-6-G de 10:1). La demi-vie d’élimination de la morphine présente de fortes variations entre les individus. Après administration parentérale, elle se situe en moyenne entre 1,7 et 4,5 h; des valeurs de l‘ordre de 9 h ont cependant occasionnellement été mesurées. Environ 10% des glucuronides de la morphine sont éliminés par voie biliaire avec les selles.
-Février 2023
- +Mars 2024
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