70 Changements de l'information professionelle Edronax, Tabletten 4 mg |
-Principe actif: Reboxetinum (ut Reboxetini methansulphonas).
-Excipients: Cellulosum microcristallinum, Calcii hydrogenophosphas dihydricus, Crospovidonum, Silicii dioxidum, Magnesii stearas.
-Forme galénique et quantité de principe actif par unité
-Comprimés à 4 mg.
-Ces comprimés sont blancs, ronds, convexes, avec une rainure de sécabilité sur un côté. Ils portent la lettre P à gauche et la lettre U à droite de la rainure. Le verso du comprimé est marqué «7671».
- +Principes actifs
- +Reboxetinum (ut Reboxetini methansulphonas).
- +Excipients
- +Cellulosum microcristallinum, Calcii hydrogenophosphas dihydricus, Crospovidonum, Silicii dioxidum, Magnesii stearas.
-Les comprimés présentent une rainure unilatérale peuvent être divisés en deux demi-doses égales.
- +Les comprimés présentent une rainure unilatérale et peuvent être divisés en deux demi-doses égales.
- +Instructions posologiques particulières
- +
-(Voir «Mises en garde et précautions»).
- +(Voir «Mises en garde et précautions»)
-Patients insuffisants rénaux ou hépatiques
-Le patient recevra 2 mg (½ comprimé) 2 fois par jour (= 4 mg/jour). Selon la tolérance du patient, cette dose pourra être augmentée (voir «Pharmacocinétique», «Cinétique dans les situations cliniques particulières»).
- +Patients présentant des troubles de la fonction rénale ou hépatique
- +Le patient recevra 2 mg (½ comprimé) 2 fois par jour (=4 mg/jour). Selon la tolérance du patient, cette dose pourra être augmentée (voir «Pharmacocinétique», «Cinétique pour certains groupes de patients»).
- +Syndrome sérotoninergique
- +Des cas de développement d'un syndrome sérotoninergique potentiellement mortel ont été rapportés en lien avec la prise d'inhibiteurs de la recapture de la sérotonine-noradrénaline [IRSN], y compris la réboxétine seule, ainsi qu'avec l'utilisation simultanée d'autres médicaments sérotoninergiques (par ex. des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine [ISRS], d'autres IRSN, des triptans, des antidépresseurs tricycliques et tétracycliques, du lithium, des opioïdes, du tryptophane, de la buspirone, des inhibiteurs de la MAO et du millepertuis [hypericum perforatum]) (voir «Interactions»).
- +Le syndrome sérotoninergique peut comporter des modifications de l'état mental (par ex. confusion mentale, nervosité, hallucinations, délire et coma), une instabilité autonome (par ex. tachycardie, variations de la pression artérielle, hyperthermie, diaphorèse et bouffées congestives), des troubles neuromusculaires (par ex. tremblements, rigidité, clonus et hyperréflexie), des signes et symptômes gastro-intestinaux (par ex. nausées, vomissements, diarrhées). Une surveillance des patients doit être mise en place afin d'identifier la survenue d'un syndrome sérotoninergique.
- +Si l'utilisation simultanée de réboxétine et d'autres médicaments sérotoninergiques est indiquée sur le plan clinique, le patient doit faire l'objet d'une surveillance attentive, en particulier au début du traitement et en cas d'augmentation de la dose (voir «Interactions»). Les patients doivent être informés du risque potentiel de syndrome sérotoninergique. Si les événements détaillés ci-dessus surviennent, il convient d'arrêter immédiatement l'utilisation simultanée de réboxétine et de substances sérotoninergiques et d'instaurer des mesures de soutien pour soulager les symptômes.
-Lors des études cliniques, un passage à la manie/l'hypomanie sous traitement par des antidépresseurs y compris la réboxétine a été observé. Pour cette raison, les patients présentant des troubles bipolaires doivent étroitement surveillés.
- +Lors des études cliniques, un passage à la manie/l'hypomanie sous traitement par des antidépresseurs y compris la réboxétine a été observé. Pour cette raison, les patients présentant des troubles bipolaires doivent être étroitement surveillés.
-Les patients atteints d'un glaucome ou souffrant de rétention urinaire doivent faire l'objet d'une surveillance médicale étroite. La réboxétine doit être utilisée avec prudence chez les patients masculins qui souffraient déjà de miction retardée ou de rétention urinaire avant le traitement. Etant donné que ces symptômes apparaissent dans les 10 premiers jours du traitement, on instruira les patients de signaler sans délai au médecin tout changement dans le processus d'élimination urinaire durant cette période. Toute plainte concernant des troubles mictionnels doit faire l'objet d'un examen clinique, ces troubles pouvant être induits par le médicament. Dans un tel cas, l'arrêt du médicament peut être nécessaire.
- +Les patients atteints d'un glaucome ou souffrant de rétention urinaire doivent faire l'objet d'une surveillance médicale étroite.
- +La réboxétine doit être utilisée avec prudence chez les patients masculins qui souffraient déjà de miction retardée ou de rétention urinaire avant le traitement. Etant donné que ces symptômes apparaissent dans les 10 premiers jours du traitement, on instruira les patients de signaler sans délai au médecin tout changement dans le processus d'élimination urinaire durant cette période. Toute plainte concernant des troubles mictionnels doit faire l'objet d'un examen clinique, ces troubles pouvant être induits par le médicament. Dans un tel cas, l'arrêt du médicament peut être nécessaire.
-Lors de l'administration concomitante d'inducteurs du CYP3A4 tels que le phénobarbital et la carbamazépine par ex., un abaissement du taux sérique de réboxétine a été observé chez les patients. La rifampicine, la rifabutine, la phénytoïne, la dexaméthasone et le millepertuis (Hypericum perforatum) sont d'autres exemples d'inducteurs du CYP3A4.
- +Lors de l'administration concomitante d'inducteurs du CYP3A4 tels que le phénobarbital et la carbamazépine par ex., un abaissement du taux sérique de réboxétine a été observé chez les patients. La rifampicine, la rifabutine, la phénytoïne, la dexaméthasone et le millepertuis [Hypericum perforatum] sont d'autres exemples d'inducteurs du CYP3A4.
-De même, des études in-vitro ont établi que la réboxétine n'inhibe pas l'activité des isoenzymes du P450 suivantes: CYP1A2, CYP2C9, CYP2C19 et CYP2E1.
-In-vitro, à des concentrations supérieures aux concentrations cliniques, la réboxétine inhibe les CYP2D6 et CYP3A4. Toutefois, in-vivo, la réboxétine n'exerce aucun effet, ni sur la pharmacocinétique de l'alprazolam, un substrat représentatif du CYP3A4, ni sur celle du dextrométhorphane, un substrat représentatif du CYP2D6. De ce fait, aucun effet de la réboxétine sur la pharmacocinétique d'autres substances dégradées par ces enzymes n'est à craindre.
- +De même, des études in-vitro ont établi que la réboxétine n'inhibe pas l'activité des isoenzymes du P450 suivantes: CYP1A2, CYP2C9, CYP2C19 et CYP2E1. In-vitro, à des concentrations supérieures aux concentrations cliniques, la réboxétine inhibe les CYP2D6 et CYP3A4. Toutefois, in-vivo, la réboxétine n'exerce aucun effet, ni sur la pharmacocinétique de l'alprazolam, un substrat représentatif du CYP3A4, ni sur celle du dextrométhorphane, un substrat représentatif du CYP2D6. De ce fait, aucun effet de la réboxétine sur la pharmacocinétique d'autres substances dégradées par ces enzymes n'est à craindre.
-L'utilisation conjointe de la réboxétine et d'autres antidépresseurs (tricycliques, IMAO, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine et lithium) n'a pas été examinée dans les études cliniques) (voir «Mises en garde et précautions»).
- +Médicaments sérotoninergiques
- +La sérotonine est produite à partir du tryptophane retrouvé dans l'alimentation et vient s'accumuler dans les terminaisons présynaptiques. Elle est libérée dans les synapses, où elle agit sur les terminaisons pré- et post-synaptiques avant d'être réassimilée par les terminaisons présynaptiques, où elle est dégradée par la monoamine oxydase. Une administration concomitante avec d'autres médicaments qui provoquent une augmentation de la quantité de sérotonine libre dans les synapses contribue au risque de déclenchement d'un syndrome sérotoninergique. Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (ISRS, IRSN, tricycliques et opioïdes), les inhibiteurs du métabolisme de la sérotonine (inhibiteurs de la MAO, triptans, millepertuis [hypericum perforatum]), les médicaments qui favorisent la production de sérotonine (L-tryptophane), qui libèrent de la sérotonine (opioïdes), qui agissent directement sur les récepteurs de la sérotonine (triptans, lithium, opioïdes) et ceux qui agissent au travers d'autres mécanismes (lithium, tricycliques, tétracycliques, opioïdes) doivent faire l'objet d'une attention particulière (voir «Mises en garde et précautions»).
- +Les effets indésirables les plus graves et même des décès ont été signalés après l'utilisation conjointe de certains médicaments sérotoninergiques et d'inhibiteurs de la monoamine oxydase (MAO). De ce fait, la prise d'inhibiteurs de la MAO doit être arrêtée au moins 2 semaines avant l'introduction prudente du traitement par la réboxétine. La durée exacte peut varier et dépend de l'inhibiteur de la MAO utilisé, de la durée de son administration et de son dosage (voir «Mises en garde et précautions»).
- +Avant de débuter le traitement par la réboxétine, l'anamnèse médicamenteuse du patient doit être soigneusement passée en revue et il convient d'interroger le patient sur son utilisation de médicaments en vente libre, de phytothérapie et sur sa consommation éventuelle de drogues. L'utilisation conjointe de réboxétine et d'autres médicaments à action sérotoninergique doit, dans la mesure du possible, être évitée. Si l'administration concomitante est indispensable, il convient d'utiliser la plus faible dose possible de réboxétine et d'assurer la surveillance du patient.
- +L'utilisation conjointe de la réboxétine et d'autres antidépresseurs (tricycliques, IMAO, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine et lithium) n'a pas été examinée dans les études cliniques (voir «Mises en garde et précautions»).
-Grossesse/Allaitement
- +Grossesse, allaitement
- +Liste des effets indésirables
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-Infections
- +Infections et infestations
-Circulation sanguine et lymphatique
- +Affections hématologiques et du système lymphatique
-Système immunitaire
-Occasionnel: réactions allergiques, p.ex. conjonctivite allergique ou rhume des foins.
- +Affections du système immunitaire
- +Occasionnel: réactions allergiques, p. ex. conjonctivite allergique ou rhume des foins.
-Expérience post-marketing: hypokaliémie (notamment chez les patients âgés sous traitement à long terme). Hyponatrémie (en particulier chez les personnes âgées, éventuellement secondaire à un syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique (SIADH)).
-Troubles psychiatriques
- +Post-marketing: hypokaliémie (notamment chez les patients âgés sous traitement à long terme). Hyponatrémie (en particulier chez les personnes âgées, éventuellement secondaire à un syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique (SIADH)).
- +Affections psychiatriques
-Expérience post-marketing: hallucinations.
-Système nerveux
- +Post-marketing: hallucinations.
- +Affections du système nerveux
-Troubles oculaires
- +Post-marketing: syndrome sérotoninergique.
- +Affections oculaires
-Expérience post-marketing: augmentation de la pression intraoculaire.
-Oreille et conduit auditif
- +Post-marketing: augmentation de la pression intraoculaire.
- +Affections de l'oreille et du labyrinthe
-Troubles cardiaques
- +Affections cardiaques
-Troubles vasculaires
- +Affections vasculaires
-Expérience post-marketing: froideur des extrémités, phénomène de Raynaud.
-Organes respiratoires
- +Post-marketing: froideur des extrémités, phénomène de Raynaud.
- +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
-Troubles gastro-intestinaux
- +Affections gastro-intestinales
-Troubles hépato-biliaires
- +Affections hépatobiliaires
-Troubles cutanés
- +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
-Troubles musculosquelettiques
- +Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif
-Troubles rénaux et urinaires
- +Affections du rein et des voies urinaires
-Organes de reproduction et seins
- +Affections des organes de reproduction et du sein
-Expérience post-marketing: irritabilité.
- +Post-marketing: irritabilité.
- +L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
- +Signes et symptômes
- +Traitement
-Code ATC: N06AX18
- +Code ATC
- +N06AX18
- +Mécanisme d'action/Pharmacodynamique
- +
-Des taux sériques maxima pouvant atteindre 130 ng/ml ont été mesurés après administration orale unique de 4 mg de réboxétine à des volontaires sains. Les données révèlent que la biodisponibilité absolue est d'au moins 90%. Les taux plasmatiques de la réboxétine baissent sur un mode mono-exponentiel avec une demi-vie de 13 h. Les conditions d'équilibre (steady-state) sont atteintes dans les 5 jours.
- +Des taux sériques maximaux pouvant atteindre 130 ng/ml ont été mesurés dans un intervalle de 2 heures après administration orale unique de 4 mg de réboxétine à des volontaires sains. Les données révèlent que la biodisponibilité absolue est d'au moins 90%. Les taux plasmatiques de la réboxétine baissent sur un mode mono-exponentiel avec une demi-vie de 13 h. Les conditions d'équilibre (steady-state) sont atteintes dans les 5 jours.
-La réboxétine est complètement dégradée après administration orale. La réboxétine est dégradée majoritairement par hydroxylation et Odésalkylation du noyau éthoxyphénoxy ainsi que par oxydation de la morphinoline, puis par glucuroconjugaison ou sulfoconjugaison partielle ou totale. Des études in vitro indiquent que le cytochrome P 3A4, de la famille du cytochrome P450, est principalement responsable du métabolisme de la réboxétine. Parallèlement, la réboxétine se révèle être un faible inhibiteur du CYP3A4. D'autres études in vitro ont également montré que la réboxétine n'a pas d'effet sur les isoenzymes suivants de la famille du cytochrome P450: CYP1A2, CYP2C9, CYP2C19, CYP2E1. A des concentrations élevées, la réboxétine inhibe le cytochrome P2D6, mais on ignore encore la signification clinique de cette observation.
- +La réboxétine est complètement dégradée après administration orale. La réboxétine est dégradée majoritairement par hydroxylation et Odésalkylation du noyau éthoxyphénoxy ainsi que par oxydation de la morphinoline, puis par glucuroconjugaison ou sulfoconjugaison partielle ou totale. Des études in vitro indiquent que le cytochrome P3A4, de la famille du cytochrome P450, est principalement responsable du métabolisme de la réboxétine. Parallèlement, la réboxétine se révèle être un faible inhibiteur du CYP3A4. D'autres études in vitro ont également montré que la réboxétine n'a pas d'effet sur les isoenzymes suivants de la famille du cytochrome P450: CYP1A2, CYP2C9, CYP2C19, CYP2E1. A des concentrations élevées, la réboxétine inhibe le cytochrome P2D6, mais on ignore encore la signification clinique de cette observation.
-Cinétique dans des situations cliniques particulières
- +Cinétique pour certains groupes de patients
-Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant sur l'emballage sous la mention «EXP».
-Remarques concernant le stockage
- +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
- +Remarques particulières concernant le stockage
-Edronax comprimés 4 mg: 30 et 100 (sécable) [B].
- +Edronax comprimés 4 mg: 30 et 100 (sécable). [B]
-Pfizer AG, Zürich
- +Pfizer AG, Zürich.
-Avril 2015.
-LLD V013
- +Juin 2022.
- +LLD V015
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