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-Jeunes filles, adolescentes, femmes en âge de procréer et femmes enceintes
-Le traitement par valproate doit être initié et supervisé par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l’épilepsie ou des troubles bipolaires. Le traitement par valproate doit seulement être initié en cas d’inefficacité ou d’intolérance aux autres alternatives médicamenteuses (voir les rubriques «Mises en garde et précautions» et «Effets indésirables»). Le rapport bénéfices/risques du traitement par valproate doit être réévalué attentivement lors de chaque contrôle au cours du suivi régulier du traitement. Le traitement par valproate doit être préférentiellement prescrit en monothérapie à la dose minimale efficace et en privilégiant le recours aux formes à libération prolongée afin d’éviter des pics plasmatiques élevés. La dose journalière devra être répartie en au moins deux prises.
- +Jeunes filles, adolescentes, femmes en âge de procréer et femmes enceintes
- +Le traitement par valproate doit être initié et supervisé par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l'épilepsie ou des troubles bipolaires. Le traitement par valproate doit seulement être initié en cas d'inefficacité ou d'intolérance aux autres alternatives médicamenteuses (voir les rubriques «Mises en garde et précautions» et «Effets indésirables»). Le rapport bénéfice/risque du traitement par valproate doit être réévalué attentivement lors de chaque contrôle au cours du suivi régulier du traitement. Le traitement par valproate doit être préférentiellement prescrit en monothérapie à la dose minimale efficace et en privilégiant le recours aux formes à libération prolongée afin d'éviter des pics plasmatiques élevés. La dose journalière devra être répartie en au moins deux prises.
- +Patients connus pour avoir des maladies mitochondriales causées par des mutations du gène nucléaire codant pour l'enzyme mitochondriale polymérase gamma (POLG, par exemple dans le syndrome d'Alpers-Huttenlocher) ainsi que chez les enfants de moins de 2 ans qui sont suspectés d'avoir une maladie liée au gène POLG (voir «Mises en garde et précautions»).
- +Patients souffrant de troubles connus du cycle de l'urée (voir «Mises en garde et précautions»).
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-Si on suspecte un déficit enzymatique touchant le cycle de l’urée, il y a lieu de procéder avant le traitement à une exploration métabolique, car il existe sous valproate un risque d’hyperammoniémie.
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- +Si on suspecte un déficit enzymatique touchant le cycle de l’urée, il y a lieu de procéder avant le traitement à une exploration métabolique, car il existe sous valproate un risque d’hyperammoniémie (voir «Contre-indications»).
- +Patients ayant une maladie mitochondriale connue ou suspectée
- +Le valproate peut déclencher ou aggraver les signes cliniques de maladies mitochondriales sous-jacentes causées par des mutations de l'ADN mitochondrial ainsi que du gène nucléaire codant pour la polymérase gamma (POLG). Notamment, des cas d'insuffisance hépatique aiguë et de décès liés à une maladie hépatique ont été associés au traitement par le valproate à un niveau plus élevé chez les patients atteints de syndromes neurométaboliques héréditaires causés par des mutations du gène de l'enzyme mitochondriale polymérase gamma (POLG; par exemple le syndrome d'Alpers-Huttenlocher). Des maladies liées au gène POLG doivent être suspectées chez les patients ayant des antécédents familiaux ou présentant des symptômes évoquant une maladie liée au gène POLG y compris, mais sans s'y limiter, une encéphalopathie inexpliquée, une épilepsie réfractaire (focale, myoclonique), un état de mal épileptique, des retards de développement, une régression psychomotrice, une neuropathie axonale sensorimotrice, une myopathie, une ataxie cérébelleuse, une ophthalmoplégie, ou une migraine compliquée avec aura au niveau de la région occipitale. Un test à la recherche des mutations du gène POLG doit être effectué selon la pratique clinique actuelle pour l'évaluation diagnostique de tels troubles (voir la section «Contre-indications»).
- +Olanzapine
- +L'acide valproïque peut diminuer les concentrations plasmatiques de l'olanzapine.
- +Rufinamide
- +L'acide valproïque peut conduire à une augmentation du taux plasmatique du rufinamide. Cette augmentation dépend de la concentration en acide valproïque. La précaution sera de mise, notamment chez l'enfant, comme cet effet est plus important dans cette population.
- +La concentration en métabolites de l’acide valproïque peut être augmentée en cas d’administration concomitante avec la phénytoïne ou le phénobarbital. Par conséquent, les patients recevant ces deux médicaments doivent être activement surveillés à la recherche de signes et de symptômes d’hyperammoniémie.
- +Les inhibiteurs de protéases tels que le lopinavir et le ritonavir augmentent la concentration plasmatique de valproate en cas d’administration concomitante.
- +La cholestyramine peut diminuer la concentration plasmatique de valproate en cas d’administration concomitante
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-L’administration concomitante de valproate et de topiramate a été associée à une encéphalopathie et/ou de l’hyperammoniémie. Il convient de surveiller étroitement les patients traités par ces deux médicaments quant à la survenue de signes et symptômes d’une encéphalopathie due à une hyperammoniémie.
- +L’administration concomitante de valproate et de topiramate ou d'acétazolamide a été associée à une encéphalopathie et/ou de l’hyperammoniémie. Il convient de surveiller étroitement les patients traités par ces deux médicaments quant à la survenue de signes et symptômes d’une encéphalopathie due à une hyperammoniémie.
-Rare: hyperammoniémie
- +Rare: hyperammoniémie, obésité
-Fréquent: désordres extrapyramidaux (parfois irréversibles), stupeur, somnolence, convulsions, troubles de la mémoire, céphalées, nystagmus.
- +Fréquent: désordres extrapyramidaux (parfois irréversibles), stupeur, somnolence, convulsions, troubles de la mémoire, céphalées, nystagmus, étourdissement.
-Fréquent: hypersensibilité, alopécie passagère et/ou dose-dépendante.
-Occasionnel: angio-œdème, rash.
- +Fréquent: hypersensibilité, alopécie passagère et/ou dose-dépendante, altérations des ongles et du lit unguéal.Occasionnel: angio-œdème, rash.
-Mars 2015
- +Septembre 2015
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