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Accueil - Information professionnelle sur Cerezyme 200 U - Changements - 01.10.2024
72 Changements de l'information professionelle Cerezyme 200 U
  • -Mannitol (E421): 321mg, citrate de sodium dihydraté corresp. sodium 38 mg, acide citrique monohydraté, polysorbate 80 pro vitro
  • +Mannitol (E421): 321 mg, citrate de sodium dihydraté corresp. sodium 38 mg, acide citrique monohydraté, polysorbate 80 pro vitro
  • -En raison de l'hétérogénéité et de la nature polysystémique de la maladie de Gaucher, la posologie doit être adaptée à chaque patient après un bilan exhaustif des manifestations cliniques de la maladie. Dès que la réponse de chaque patient concernant l'ensemble des manifestations cliniques observées est clairement établie, la posologie et la fréquence d'administration peuvent être ajustées afin de maintenir les paramètres cliniques optimaux déjà atteints ou d'améliorer ceux qui n'auraient pas encore été normalisés (voir section «Propriétés/Effets»).
  • +En raison de l'hétérogénéité et de la nature polysystémique de la maladie de Gaucher, la posologie doit être adaptée à chaque patient après un bilan exhaustif des manifestations cliniques de la maladie. Dès que la réponse de chaque patient concernant l'ensemble des manifestations cliniques observées est clairement établie, la posologie et la fréquence d'administration peuvent être ajustées afin de maintenir les paramètres cliniques optimaux déjà atteints ou d'améliorer ceux qui n'auraient pas encore été normalisés (voir rubrique «Propriétés/Effets»).
  • -Aucun ajustement de dose n'est nécessaire pour la population pédiatrique.
  • -L'efficacité de Cerezyme sur les symptômes neurologiques des patients atteints d'une maladie de Gaucher neuronopathique chronique n'a pas été établie et aucune posologie particulière ne peut être recommandée pour ces manifestations (voir paragraphe «Propriétés/Effets»).
  • +Aucun ajustement de dose n'est nécessaire pour les enfants et les adolescents.
  • +L'efficacité de Cerezyme sur les symptômes neurologiques des patients atteints d'une maladie de Gaucher neuronopathique chronique n'a pas été établie et aucune posologie particulière ne peut être recommandée pour ces manifestations (voir rubrique «Propriétés/Effets»).
  • -Après reconstitution et dilution (voir paragraphe «Remarques concernant la manipulation» sous «Remarques particulières»), la préparation est administrée par perfusion intraveineuse. Lors des premières perfusions, Cerezyme devra être administré à une vitesse de perfusion qui ne doit pas dépasser 0.5 unité par kg de poids corporel par minute. Pour les perfusions suivantes, la vitesse de perfusion pourra être augmentée sans dépasser 1 unité par kg de poids corporel par minute. Toute augmentation de la vitesse de perfusion devra être effectuée sous le contrôle d'un professionnel de la santé.
  • +Après reconstitution et dilution (voir rubrique «Remarques concernant la manipulation» sous «Remarques particulières»), la préparation est administrée par perfusion intraveineuse. Lors des premières perfusions, Cerezyme devra être administré à un débit de perfusion qui ne doit pas dépasser 0,5 unité par kg de poids corporel par minute. Pour les perfusions suivantes, la vitesse de perfusion pourra être augmentée sans dépasser 1 unité par kg de poids corporel par minute. Toute augmentation de la vitesse de perfusion devra être effectuée sous le contrôle d'un professionnel de la santé.
  • -Le personnel médical et soignant est encouragé à enregistrer les patients souffrant d'une maladie de Gaucher, y compris ceux présentant des manifestations neuronopathiques chroniques de la maladie, dans le «Registre ICGG de Gaucher» (voir section «Propriétés/Effets»).
  • +Le personnel médical et soignant est encouragé à enregistrer les patients souffrant d'une maladie de Gaucher, y compris ceux présentant des manifestations neuronopathiques chroniques de la maladie, dans le «Registre ICGG de Gaucher» (voir rubrique «Propriétés/Effets»).
  • -Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des autres composants (voir section «Hypersensibilité» sous «Mises en garde et précautions»).
  • -En dehors d'une hypersensibilité à la substance active ou à l'un des composants, il n'existe pas de contre-indications connues à l'usage de Cerezyme (imiglucérase) (voir section «Mises en garde et précautions»).
  • +Hypersensibilité au principe actif ou à l'un des excipients (voir rubrique «Hypersensibilité» sous «Mises en garde et précautions»).
  • +En dehors d'une hypersensibilité au principe actif ou à l'un des excipients, il n'existe pas de contre-indications connues à l'usage de Cerezyme (imiglucérase) (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
  • -Les données actuelles obtenues au moyen de la méthode ELISA confirmée ensuite par un test par radio-immuno-précipitation suggèrent que des anticorps anti-imiglucérase de type IgG sont synthétisés au cours de la première année de traitement par Cerezyme chez 15% environ des patients traités. Il semble que les patients qui développent des anticorps le fassent généralement au cours des 6 premiers mois de traitement et que l'apparition d'anticorps anti-Cerezyme après 12 mois de traitement soit rare.
  • -Il est conseillé de surveiller régulièrement la formation d'anticorps anti-imiglucérase de type IgG chez les patients suspectés d'avoir une réponse diminuée au traitement.
  • -Les patients qui possèdent des anticorps anti-imiglucérase ont un risque accru de réaction d'hypersensibilité (voir section «Effets indésirables»). Si un patient présente des réactions évoquant une hypersensibilité, il est conseillé de procéder ultérieurement à la recherche d'anticorps anti-imiglucérase.
  • -Comme pour tout produit protéinique administré par voie intraveineuse, de graves réactions d'hypersensibilité de type allergique sont possibles mais peu fréquentes. Si de telles réactions surviennent, il est recommandé d'interrompre immédiatement la perfusion de Cerezyme et d'instaurer un traitement médical approprié. Les normes médicales actuelles relatives au traitement d'urgence doivent être respectées.
  • -
  • +La survenue de réactions d'hypersensibilité, y compris d'anaphylaxie et de choc anaphylactique, a été signalée. Le traitement par Cerezyme doit être instauré avec prudence chez les patients présentant des symptômes d'hypersensibilité à l'imiglucérase. Chez les patients présentant des antécédents de réactions d'hypersensibilité à Cerezyme, une prémédication doit être envisagée.
  • +En cas de réaction d'hypersensibilité, la perfusion doit être immédiatement interrompue, ralentie et/ou un médicament approprié doit être administré (voir rubrique «Effets indésirables»).
  • +En cas de réaction d'hypersensibilité grave, la perfusion de Cerezyme doit être immédiatement interrompue et un traitement médical approprié doit être administré. Les normes médicales actuelles relatives au traitement d'urgence doivent être respectées. Les risques et bénéfices d'une nouvelle administration de Cerezyme doivent être scrupuleusement évalués après la survenue d'une réaction d'hypersensibilité grave ou d'une réaction anaphylactique.
  • +Les données actuelles obtenues au moyen de la méthode ELISA confirmée ensuite par un test par radio-immuno-précipitation suggèrent que des anticorps anti-imiglucérase de type IgG sont synthétisés au cours de la première année de traitement par Cerezyme chez 15 % environ des patients traités. Il semble que les patients qui développent des anticorps le fassent généralement au cours des 6 premiers mois de traitement et que l'apparition d'anticorps anti-Cerezyme après 12 mois de traitement soit rare. Il est conseillé de surveiller régulièrement la formation d'anticorps anti-imiglucérase de type IgG chez les patients suspectés d'avoir une réponse diminuée au traitement. Les patients qui possèdent des anticorps anti-imiglucérase ont un risque accru de réaction d'hypersensibilité (voir rubrique «Effets indésirables»). Si un patient présente des réactions évoquant une hypersensibilité, il est conseillé de procéder ultérieurement à la recherche d'anticorps anti-imiglucérase.
  • -Comme avec d'autres protéines recombinantes, la formation d'anticorps à effet neutralisant est théoriquement possible.
  • -Aussi est-il conseillé de soumettre les patients seroconvertis à un contrôle régulier.
  • -Ce médicament contient 38 mg de sodium par flacon. Cela équivaut à 2% de l'apport alimentaire quotidien maximal recommandé de sodium pour un adulte.
  • +Comme avec d'autres protéines recombinantes, la formation d'anticorps à effet neutralisant est théoriquement possible. Aussi est-il conseillé de soumettre les patients séroconvertis à un contrôle régulier.
  • +Ce médicament contient 38 mg de sodium par flacon. Cela équivaut à 2 % de l'apport alimentaire quotidien maximal recommandé de sodium pour un adulte.
  • -Aucune étude chez l'animal n'a été réalisée pour évaluer les effets de Cerezyme sur la grossesse, le développement embryonnaire ou fœtal, l'accouchement et le développement postnatal. On ignore si le fœtus est exposé à Cerezyme par un passage trans-placentaire.
  • -Chez les femmes enceintes atteintes de la maladie de Gaucher et chez celles qui envisagent une grossesse, le rapport bénéfice/risque doit être évalué au cas par cas. Les patientes atteintes de la maladie de Gaucher et qui débutent une grossesse peuvent traverser une période de majoration de l'activité de la maladie durant la grossesse et la période du post-partum. Ceci inclut une augmentation du risque des manifestations osseuses, une exacerbation des cytopénies, des hémorragies et une augmentation du besoin transfusionnel. La grossesse et l'allaitement sont connus pour avoir un impact sur l'homéostasie du calcium maternel et pour accélérer le renouvellement du tissu osseux. Cela peut contribuer à l'importance de l'atteinte osseuse de la maladie de Gaucher.
  • +Aucune étude chez l'animal n'a été réalisée pour évaluer les effets de Cerezyme sur la grossesse, le développement embryonnaire ou fœtal, l'accouchement et le développement postnatal. On ignore à l'heure actuelle si le fœtus est exposé à Cerezyme par un passage trans-placentaire.
  • +Chez les femmes enceintes atteintes de la maladie de Gaucher et chez celles qui envisagent une grossesse, le rapport bénéfice/risque doit être évalué au cas par cas. Les patientes atteintes de la maladie de Gaucher et qui débutent une grossesse peuvent traverser une période de majoration de l'activité de la maladie durant la grossesse et la période du post-partum. Ceci inclut une augmentation du risque des manifestations osseuses, une exacerbation des cytopénies, des hémorragies et une augmentation du besoin transfusionnel. La grossesse et l'allaitement sont connus pour avoir un impact sur l'homéostasie du calcium maternel et pour accélérer le renouvellement du tissu osseux. Cela peut augmenter les complications osseuses de la maladie de Gaucher.
  • -On ignore si la substance active est excrétée dans le lait maternel. Toutefois, il est probable que l'enzyme soit assimilée par le tractus gastro-intestinal de l'enfant.
  • +On ignore si le principe actif est excrété dans le lait maternel. Toutefois, il est probable que l'enzyme soit assimilée par le tractus gastro-intestinal de l'enfant.
  • -Des signes suggérant une hypersensibilité (indiqués par * dans le tableau ci-après) ont communément été observés et apparaissent au total chez environ 3% des patients. Ces symptômes sont apparus pendant ou peu après les perfusions; il s'agissait entre autre de prurit, de rougeur du visage, d'urticaire/angio-œdème, de gêne thoracique, tachycardie, cyanose, troubles respiratoires, paresthésie et douleurs dorsales. On a également rapporté quelques rares cas d'hypotension artérielle associée à une hypersensibilité. Ces symptômes répondent en général à un traitement par des antihistaminiques et/ou des corticostéroïdes. Les patients doivent savoir qu'en cas de survenue de ces symptômes, il convient d'interrompre la perfusion et de contacter leur médecin.
  • -Selon la base de données post-marketing, les effets indésirables les plus fréquents rapportés chez les enfants (entre 2 et 12 ans) incluent dyspnée, fièvre, nausée, bouffées vasomotrices, vomissement et toux; alors que chez les adolescents (entre 12 et 16 ans) et les adultes (au-delà de 16 ans), les réactions les plus fréquemment rapportées incluent, mal de tête, prurit et éruption transitoire.
  • -En plus des réactions indésirables observées chez les patients traités par Cerezyme, un œdème périphérique transitoire a été rapporté pour cette classe thérapeutique de médicaments.
  • -Les réactions médicamenteuses indésirables (RMI) rapportées en relation à Cerezyme sont présentées dans le tableau ci-dessous par système d'organes et fréquence.
  • -Fréquents: ≥1/100, <1/10.
  • -Occasionnels: ≥1/1000, <1/100.
  • -Rare (≥1/10'000, <1/1'000).
  • -Système nerveux
  • +La survenue de réactions d'hypersensibilité, y compris d'anaphylaxie et de choc anaphylactique, a été signalée. Des signes suggérant une hypersensibilité (indiqués par * dans le tableau ci-après) ont été observés chez environ 3 % des patients. Ils sont apparus pendant ou peu après les perfusions. Il s'agissait entre autres de prurit, de rougeur du visage, d'urticaire/angio-œdème, de gêne thoracique, de tachycardie, cyanose, de troubles respiratoires, de paresthésie et de douleurs dorsales. On a également rapporté quelques rares cas d'hypotension artérielle associée à une réaction d'hypersensibilité. Ces symptômes répondent en général à un traitement par des antihistaminiques et/ou des corticostéroïdes. Les patients doivent savoir qu'en cas de survenue de ces symptômes, il convient d'interrompre la perfusion et de contacter leur médecin.
  • +Selon la base de données post-commercialisation, les effets indésirables les plus fréquents rapportés chez les enfants (entre 2 et 12 ans) incluent dyspnée, fièvre, nausée, bouffée congestive, vomissement et toux. Chez les adolescents (entre 12 et 16 ans) et les personnes au-delà de 16 ans, les réactions les plus fréquemment rapportées incluent céphalée, prurit et rash.
  • +En plus des effets indésirables observés chez les patients traités par Cerezyme, la survenue d'un œdème périphérique transitoire a été rapportée pour cette classe thérapeutique de médicaments.
  • +Les effets médicamenteux indésirables (EMI) rapportés en relation à Cerezyme sont présentés dans le tableau ci-dessous par système d'organes et fréquence.
  • +Fréquents: ≥1/100, < 1/10.
  • +Occasionnels: ≥1/1000, < 1/100.
  • +Rares: (≥1/10 000, < 1/1000).
  • +Affections du système nerveux
  • -Troubles cardiaques
  • +Affections cardiaques
  • -Troubles vasculaires
  • -Occasionnels: Hypotension*, bouffées vasomotrices*
  • -Organes respiratoires
  • +Affections vasculaires
  • +Occasionnels: Hypotension*, bouffée congestive*
  • +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
  • -Troubles gastro-intestinaux
  • +Affections gastro-intestinales
  • -Troubles du système immunitaire
  • +Affections du système immunitaire
  • -Rare: Réactions anaphylactoïdes
  • -Troubles cutanés
  • -Fréquents: Urticaire/angio-œdème*, prurit*, éruption transitoire*
  • -Troubles musculosquelettiques
  • -Rares: Arthralgies, douleurs dorsales*
  • -Troubles généraux et accidents liés au site d'administration
  • -Occasionnels: Gêne thoracique, fièvres, frissons, fatigue, gêne, brûlure, tuméfaction, abcès stérile
  • +Rares: Anaphylaxie, choc anaphylactique
  • +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
  • +Fréquents: Urticaire/angio-œdème*, prurit*, rash*
  • +Affections musculo-squelettiques et systémiques
  • +Rares: Arthralgie, douleurs dorsales*
  • +Troubles généraux et anomalies au site d'administration
  • +Occasionnels: Gêne thoracique*, fièvre, frissons, fatigue, gêne, brûlure, tuméfaction, abcès stérile
  • -Aucun cas de surdosage n'a été rapporté. Une posologie maximale de 240 U/kg de poids corporel a été administrée à certains patients une fois toutes les deux semaines pour un certain temps (≤6 mois).
  • +Aucun cas de surdosage n'a été rapporté. Une posologie maximale de 240 U/kg de poids corporel a été administrée à certains patients une fois toutes les deux semaines de manière provisoire (≤6 mois).
  • -La maladie de Gaucher est une maladie métabolique rare génétique autosomique récessive qui résulte d'un déficit enzymatique lysosomale en β-glucosidase acide. Cette enzyme clive le glucosylcéramide, un composant clé de la structure lipidique des membranes cellulaires, en glucose et céramide. La dégradation du glucosylcéramide étant insuffisante chez les personnes atteintes de la maladie de Gaucher, le substrat s'accumule en grandes quantités dans les lysosomes des macrophages («cellules de Gaucher»), responsables d'une atteinte secondaire généralisée.
  • -Les cellules de Gaucher sont préférentiellement localisées dans le foie, la rate et la moelle osseuse et parfois, dans les poumons, les reins et l'intestin. Cliniquement, la maladie de Gaucher a une expression phénotypique hétérogène. Les manifestations les plus fréquentes de la maladie sont l'hépato-splénomégalie, la thrombocytopénie, l'anémie et les atteintes osseuses. Ces dernières sont souvent les manifestations cliniques les plus handicapantes et invalidantes de la maladie de Gaucher. Ces atteintes osseuses peuvent se manifester par une infiltration médullaire, une ostéonécrose, des douleurs et des crises osseuses, une ostéopénie et une ostéoporose, des fractures pathologiques et un retard de croissance. La maladie de Gaucher est associée à une augmentation de la production de glucose et à une augmentation du métabolisme basal, pouvant contribuer à la fatigue et à la cachexie. Les patients atteints de la maladie de Gaucher peuvent également présenter une faible capacité de réponse inflammatoire. En outre, la maladie de Gaucher a été associée à un risque accru d'anomalies des immunoglobulines, telles qu'une hyperimmunoglobulinémie, une gammopathie polyclonale, une gammopathie monoclonale de signification indéterminée (MGUS) ou un myélome multiple. L'histoire naturelle de la maladie de Gaucher est habituellement marquée par une aggravation progressive, avec le risque d'apparition de complications irréversibles de plusieurs organes au cours du temps. Les manifestations cliniques de la maladie de Gaucher peuvent affecter la qualité de vie. La maladie de Gaucher est associée à une augmentation de la morbidité et à une mortalité précoce.
  • +La maladie de Gaucher est une maladie métabolique rare génétique autosomique récessive qui résulte d'un déficit enzymatique lysosomal en β-glucosidase acide. Cette enzyme clive le glucosylcéramide, un composant clé de la structure lipidique des membranes cellulaires, en glucose et céramide. La dégradation du glucosylcéramide étant insuffisante chez les personnes atteintes de la maladie de Gaucher, le substrat s'accumule en grandes quantités dans les lysosomes des macrophages («cellules de Gaucher»), responsables d'une atteinte secondaire généralisée.
  • +Les cellules de Gaucher sont préférentiellement localisées dans le foie, la rate et la moelle osseuse et parfois, dans les poumons, les reins et l'intestin. Cliniquement, la maladie de Gaucher a une expression phénotypique hétérogène. Les manifestations les plus fréquentes de la maladie sont l'hépato-splénomégalie, la thrombocytopénie, l'anémie et les atteintes osseuses. Ces dernières sont souvent les manifestations cliniques les plus handicapantes et invalidantes de la maladie de Gaucher. Ces atteintes osseuses peuvent se manifester par une infiltration médullaire, une ostéonécrose, des douleurs et des crises osseuses, une ostéopénie et une ostéoporose, des fractures pathologiques et un retard de croissance. La maladie de Gaucher est associée à une augmentation de la production de glucose et à une augmentation du métabolisme basal, pouvant contribuer à la fatigue et à la cachexie. Les patients atteints de la maladie de Gaucher peuvent également présenter une faible capacité de réponse inflammatoire. En outre, la maladie de Gaucher a été associée à un risque accru d'anomalies des immunoglobulines, telles qu'une hyperimmunoglobulinémie, une gammopathie polyclonale, une gammapathie monoclonale de signification indéterminée (MGUS) ou un myélome multiple. L'histoire naturelle de la maladie de Gaucher est habituellement marquée par une aggravation progressive, avec le risque d'apparition de complications irréversibles de plusieurs organes au cours du temps. Les manifestations cliniques de la maladie de Gaucher peuvent affecter la qualité de vie. La maladie de Gaucher est associée à une augmentation de la morbidité et à une mortalité précoce.
  • -L'analyse du Registre Gaucher ICGG effectuée sur une large cohorte de patients (n=528) atteints de la maladie de Gaucher de type 1 a montré un effet dépendant de la durée d'administration et de la dose de Cerezyme au niveau des paramètres hématologiques et viscéraux (taux de plaquettes, concentration d'hémoglobine, volume de la rate et du foie) à des posologies de 15, 30 et 60 U/kg de poids corporel une fois toutes les deux semaines. Les patients ayant reçu 60 U/kg de poids corporel une fois toutes les 2 semaines ont montré une amélioration plus rapide et un effet thérapeutique maximal plus important que les patients ayant reçu des doses inférieures.
  • +L'analyse du Registre Gaucher ICGG effectuée sur une large cohorte de patients (n = 528) atteints de la maladie de Gaucher de type 1 a montré un effet dépendant de la durée d'administration et de la dose de Cerezyme au niveau des paramètres hématologiques et viscéraux (numération plaquettaire, concentration d'hémoglobine, volume de la rate et du foie) à des posologies de 15, 30 et 60 U/kg de poids corporel une fois toutes les deux semaines. Les patients ayant reçu 60 U/kg de poids corporel une fois toutes les 2 semaines ont montré une amélioration plus rapide et un effet thérapeutique maximal plus important que les patients ayant reçu des doses inférieures.
  • -Lors d'une étude comparant 2 cohortes de patients traités avec une posologie médiane de 80 U/kg de poids corporel administrée toutes les 4 semaines ou une posologie médiane de 30 U/kg de poids corporel administrée toutes les 4 semaines, parmi les patients présentant un score d'infiltration médullaire ≥6, un plus grand nombre de patients appartenant à la cohorte recevant la posologie la plus élevée (33 %; n=22) a vu son atteinte de la moelle osseuse diminuer de 2 points après 24 mois de traitement par Cerezyme, comparé à la cohorte recevant la posologie la plus faible (10 %; n=13) (De Fost et al, 2006).
  • +Lors d'une étude comparant 2 cohortes de patients traités avec une posologie médiane de 80 U/kg de poids corporel administrée toutes les 4 semaines ou une posologie médiane de 30 U/kg de poids corporel administrée toutes les 4 semaines, parmi les patients présentant un score d'infiltration médullaire ≥6, un plus grand nombre de patients appartenant à la cohorte recevant la posologie la plus élevée (33 %; n = 22) a vu son atteinte de la moelle osseuse diminuer de 2 points après 24 mois de traitement par Cerezyme, comparé à la cohorte recevant la posologie la plus faible (10 %; n = 13) (De Fost et al, 2006).
  • -La fréquence habituelle d'administration est d'une perfusion toutes les 2 semaines (voir section «Posologie/Mode d'emploi»). Un traitement de maintenance toutes les 4 semaines (Q4) à la même posologie cumulée que la posologie bimensuelle (Q2) a été étudié chez des patients adultes présentant une maladie de Gaucher de type 1 résiduelle stabilisée. Les deux dosages ont été évalués dans une étude avec 95 patients atteints de la maladie de Gaucher. Les modifications des valeurs basales des taux d'hémoglobine et de plaquettes, des volumes du foie et de la rate, des crises osseuses et de la maladie osseuse constituaient un critère composite prédéfini; l'atteinte ou le maintien des objectifs thérapeutiques établis dans le cadre de la maladie de Gaucher pour les paramètres hématologiques et viscéraux constituaient un critère supplémentaire. Soixante-trois pour cent des patients traités toutes les 4 semaines et 81% des patients traités toutes les deux semaines ont atteint le critère composite au 24ème mois; la différence n'était pas statistiquement significative (-0,357, 0,058 pour un intervalle de confiance de 95%). Quatre-vingt-neuf pour cent des patients traités toutes les 4 semaines et 100% des patients traités toutes les 2 semaines ont atteint le critère basé sur les objectifs thérapeutiques; la différence n'était pas statistiquement significative, (-0,231, 0,060 pour un intervalle de confiance de 95%). Une fréquence de perfusion toutes les 4 semaines (Q4) peut représenter une option thérapeutique chez certains patients adultes présentant une maladie de Gaucher de type 1 résiduelle stabilisée, cependant les données cliniques sont limitées.
  • +La fréquence habituelle d'administration est d'une perfusion toutes les 2 semaines (voir rubrique «Posologie/Mode d'emploi»). Un traitement de maintenance toutes les 4 semaines (Q4) à la même posologie cumulée que la posologie bimensuelle (Q2) a été étudié chez des patients adultes présentant une maladie de Gaucher de type 1 résiduelle stabilisée. Les deux dosages ont été évalués dans une étude avec 95 patients atteints de la maladie de Gaucher. Les modifications des valeurs basales des taux d'hémoglobine et de plaquettes, des volumes du foie et de la rate, des crises osseuses et de la maladie osseuse constituaient un critère composite prédéfini; l'atteinte ou le maintien des objectifs thérapeutiques établis dans le cadre de la maladie de Gaucher pour les paramètres hématologiques et viscéraux constituaient un critère supplémentaire. Soixante-trois pour cent des patients traités toutes les 4 semaines et 81 % des patients traités toutes les deux semaines ont atteint le critère composite au 24ème mois; la différence n'était pas statistiquement significative (-0,357; 0,058 pour un intervalle de confiance de 95 %). Quatre-vingt-neuf pour cent des patients traités toutes les 4 semaines et 100 % des patients traités toutes les 2 semaines ont atteint le critère basé sur les objectifs thérapeutiques; la différence n'était pas statistiquement significative, (-0,231; 0,060 pour un intervalle de confiance de 95 %). Une fréquence de perfusion toutes les 4 semaines (Q4) peut représenter une option thérapeutique chez certains patients adultes présentant une maladie de Gaucher de type 1 résiduelle stabilisée, cependant les données cliniques sont limitées.
  • -Le personnel médical et soignant est encouragé à enregistrer les patients souffrant de la maladie de Gaucher, y compris ceux présentant des manifestations neuronopathiques chroniques de la maladie, dans le «Registre ICGG de Gaucher». Les données des patients sont recueillies anonymement dans ce Registre. Le «Registre ICGG de Gaucher» a pour objet d'améliorer la compréhension de la maladie de Gaucher et d'évaluer l'efficacité du
  • -traitement enzymatique de substitution, conduisant finalement à l'amélioration de l'emploi sûr et efficace de Cerezyme.
  • +Le personnel médical et soignant est encouragé à enregistrer les patients souffrant de la maladie de Gaucher, y compris ceux présentant des manifestations neuronopathiques chroniques de la maladie, dans le «Registre ICGG de Gaucher». Les données des patients sont recueillies anonymement dans ce Registre.
  • +Le «Registre ICGG de Gaucher» a pour objet d'améliorer la compréhension de la maladie de Gaucher et d'évaluer l'efficacité du traitement enzymatique de substitution, conduisant finalement à l'amélioration de l'emploi sûr et efficace de Cerezyme.
  • -Voir section «Mécanisme d'action».
  • +Voir rubrique «Mécanisme d'action».
  • -Voir section «Mécanisme d'action».
  • +Voir rubrique «Mécanisme d'action».
  • -Au cours de la perfusion intraveineuse sur 1 heure de quatre doses (7,5; 15; 30 et 60 U/kg) d'imiglucérase, l'activité enzymatique a atteint l'état d'équilibre en 30 minutes. Après la perfusion, l'activité enzymatique plasmatique a diminué rapidement, avec une demi-vie de 3,6 à 10,4 minutes. La clairance plasmatique était comprise entre 9,8 et 20,3 ml/min/kg (moyenne ± ET: 14,5 ± 4,0 ml/min/kg). Le volume de distribution corrigé pour le poids s'est situé entre 0,09 et 0,15 l/kg (moyenne ± ET: 0,12 ± 0,02 l/kg). Il ne semble pas que ces paramètres soient influencés par la dose ou la durée de la perfusion. Cependant un ou deux patients seulement ont été étudiés pour chaque dose et chaque vitesse de perfusion.
  • +Au cours de la perfusion intraveineuse sur 1 heure de quatre doses (7,5; 15; 30 et 60 U/kg) d'imiglucérase, l'activité enzymatique a atteint l'état d'équilibre en 30 minutes. Après la perfusion, l'activité enzymatique plasmatique a diminué rapidement, avec une demi-vie de 3,6 à 10,4 minutes. La clairance plasmatique était comprise entre 9,8 et 20,3 ml/min/kg (moyenne ± ET: 14,5 ± 4,0 ml/min/kg). Le volume de distribution corrigé pour le poids s'est situé entre 0,09 et 0,15 l/kg (moyenne ± ET: 0,12 ± 0,02 l/kg). Il ne semble pas que ces paramètres soient influencés par la dose ou la durée de la perfusion. Cependant, un ou deux patients seulement ont été étudiés pour chaque dose et chaque vitesse de perfusion.
  • -Voir section «Absorption».
  • +Voir rubrique «Absorption».
  • -Voir section «Absorption».
  • +Voir rubrique «Absorption».
  • -Voir section «Absorption».
  • +Voir rubrique «Absorption».
  • -Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, de toxicologie en administration unique ou répétée, et de génotoxicité, n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme.
  • +Les données précliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, de toxicologie en administration unique ou répétée, et de mutagénicité, n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme.
  • -Le produit lyophilisé maintenu à une température entre 2°C et 8°C, à l'abri de la lumière peut être conservé jusqu'à la date de péremption imprimée sur l'étiquette en regard des lettres «EXP.».
  • +Le produit lyophilisé maintenu à une température entre 2 °C et 8 °C, à l'abri de la lumière peut être conservé jusqu'à la date de péremption imprimée sur l'emballage en regard des lettres «EXP».
  • -La solution reconstituée ne contient pas d'agent conservateur. La stabilité chimique et physique en conditions d'utilisation a été démontrée pour une durée de 24 heures à une température de 2°C à 8°C. Du point de vue de la sécurité microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement après reconstitution
  • +La solution reconstituée ne contient pas d'agent conservateur. La stabilité chimique et physique en conditions d'utilisation a été démontrée pour une durée de 24 heures à une température de 2 °C à 8 °C. Du point de vue de la sécurité microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement après reconstitution.
  • -A conserver au réfrigérateur (entre 2 et 8°C) et à l'abri de la lumière.
  • +À conserver au réfrigérateur (entre 2 et 8 °C) et à l'abri de la lumière.
  • -La poudre doit être reconstituée avec de l'eau pour préparations injectables et diluée dans une solution injectable (iv) de chlorure de sodium à 0,9% puis administrée par perfusion.
  • +La poudre doit être reconstituée avec de l'eau pour préparations injectables et diluée dans une solution intraveineuse de chlorure de sodium à 0,9 % puis administrée par perfusion.
  • -La solution reconstituée contient 40 unités d'imiglucérase par ml et son volume est tel qu'il permet de prélever précisément 10,0 ml (pour le flacon de 400 U) dans chaque flacon (correspondant à 400 unités). Prélever 10,0 ml de solution reconstituée dans chaque flacon et mélanger les aliquotes provenant des différents flacons dans la bouteille de perfusion. Diluer ce mélange avec une solution injectable (iv) de chlorure de sodium à 0,9% de façon à obtenir un volume final de 100 à 200 ml. Homogénéiser délicatement.
  • +La solution reconstituée contient 40 unités d'imiglucérase par ml et son volume est tel qu'il permet de prélever précisément 10,0 ml (pour le flacon de 400 U) dans chaque flacon (correspondant à 400 unités). Prélever 10,0 ml de solution reconstituée dans chaque flacon et mélanger les aliquotes provenant des différents flacons dans la bouteille de perfusion. Diluer ce mélange avec une solution intraveineuse de chlorure de sodium à 0,9 % de façon à obtenir un volume total de 100 à 200 ml. Homogénéiser délicatement.
  • -1 flacon par boîte avec poudre lyophilisée contenant 400 U d'imiglucérase (B)
  • +1 flacon par boîte avec poudre pour solution à diluer pour perfusion contenant 400 U d'imiglucérase (B)
  • -Novembre 2020
  • +Juillet 2024
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