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Accueil - Information professionnelle sur Systen Sequi - Changements - 28.10.2017
112 Changements de l'information professionelle Systen Sequi
  • -Systen Sequi Phase 1 et Systen Sequi Phase 2 sont des dispositifs transdermiques matriciels plats (0,1 mm) dune surface de 16 cm². Les patchs sont arrondis aux coins et sont formés des trois couches suivantes:
  • +Systen Sequi Phase 1 et Systen Sequi Phase 2 sont des dispositifs transdermiques matriciels plats (0,1 mm) d'une surface de 16 cm². Les patchs sont arrondis aux coins et sont formés des trois couches suivantes:
  • - Systen Sequi Systen Sequi
  • - Phase 1 Phase 2
  • - Teneur
  • - Estradiol-hémihydrate corresp. estradiol 3,2 mg 3,1 mg 3,2 mg 3,1 mg
  • - Acétate de noréthistérone (NETA) corresp. noréthistérone – – 11,2 mg 9,82 mg
  • - Taux nominal de libération
  • - Estradiol 50 µg/jour 50 µg/jour
  • - NETA 170 µg/jour
  • - Taille (surface de contact du patch) 16 cm² 16 cm²
  • - Code imprimé sur le patch CE 50 CEN 1
  • + Systen Sequi Systen Sequi
  • +Phase 1 Phase 2
  • +Teneur
  • +Estradiol-hémihydrate corresp. estradiol 3,2 mg 3,1 mg 3,2 mg 3,1 mg
  • +Acétate de noréthistérone (NETA) corresp. noréthistérone – – 11,2 mg 9,82 mg
  • +Taux nominal de libération
  • +Estradiol 50 µg/jour 50 µg/jour
  • +NETA – 170 µg/jour
  • +Taille (surface de contact du patch) 16 cm² 16 cm²
  • +Code imprimé sur le patch CE 50 CEN 1
  • -Traitement des symptômes de carence œstrogénique dus à la ménopause naturelle ou artificielle chez les femmes dont l’utérus est intact.
  • -L’efficacité de Systen Sequi comme prophylaxie de lostéoporose na pas été suffisamment étudiée jusquà ce jour.
  • +Traitement des symptômes de carence œstrogénique dus à la ménopause naturelle ou artificielle chez les femmes non hystérectomisées.
  • +L'efficacité de Systen Sequi comme prophylaxie de l'ostéoporose n'a pas été suffisamment étudiée jusqu'à ce jour.
  • -Systen Sequi est un traitement de substitution hormonale qui assure un apport œstrogénique continu et un apport progestatif cyclique. Il est destiné aux femmes dont l’utérus est intact.
  • +Systen Sequi est un traitement de substitution hormonale qui assure un apport œstrogénique continu et un apport progestatif cyclique. Il est destiné aux femmes non hystérectomisées.
  • -Chez la plupart des patientes, ladministration cyclique du gestagène NETA provoque des règles régulières. Elles interviennent en moyenne entre le 8e et le 13e jour de traitement par Systen Sequi Phase 2 et durent 5–6 jours environ. Le premier patch Systen Sequi Phase 1 du cycle thérapeutique suivant est appliqué indépendamment de la durée des saignements.
  • +Chez la plupart des patientes, l'administration cyclique du gestagène NETA provoque des règles régulières. Elles interviennent en moyenne entre le 8e et le 13e jour de traitement par Systen Sequi Phase 2 et durent 5–6 jours environ. Le premier patch Systen Sequi Phase 1 du cycle thérapeutique suivant est appliqué indépendamment de la durée des saignements.
  • -Systen Sequi doit être collé sur une zone de peau intacte au niveau du tronc, au-dessous de la taille. La zone dapplication choisie ne doit être ni lésée ni irritée et lemplacement du patch doit être changé au moins une fois par semaine. Le patch ne doit pas être collé à proximité de la poitrine ni sur les seins. Afin déviter tout frottement sur le patch, on évitera la ceinture comme zone dapplication. Le patch ne doit pas être exposé directement à la lumière du soleil. Les crèmes et les lotions ou les poudres corporelles peuvent affecter les caractéristiques adhésives du patch.
  • -Systen Sequi doit être appliqué immédiatement après avoir été retiré du sachet de protection. La feuille de protection sera ouverte le long de lencoche en S et la moitié de la feuille de protection sera retirée. Coller la partie du patch libre sur la peau. Retirer ensuite lautre moitié de la feuille de protection en posant le reste du patch sur la peau en appliquant fermement avec la paume de la main. Les propriétés adhésives sont optimisées par la pression de contact et le réchauffement à la température du corps. Il faut éviter la formation dun pli lors de lapplication.
  • -Pendant lapplication du patch, éviter autant que possible le contact de sa face adhésive avec les doigts. Le patch ne doit pas être retiré pour les douches et les bains. Il est toutefois recommandé de retirer le patch avant une séance de sauna et dappliquer immédiatement un nouveau patch à la fin de la séance.
  • -En cas de décollement du patch, il convient den coller immédiatement un nouveau. On changera tout de même ce nouveau patch le jour prévu.
  • -En cas de retard involontaire de changement dun patch, il convient de rattraper cet oubli aussi rapidement que possible. Le prochain changement de patch devra se faire le jour normalement prévu. Une dose oubliée augmente éventuellement le risque de spotting ou de métrorragies (saignements entre les périodes de règles).
  • +Systen Sequi doit être collé sur une zone de peau intacte au niveau du tronc, au-dessous de la taille. La zone d'application choisie ne doit être ni lésée ni irritée et l'emplacement du patch doit être changé au moins une fois par semaine. Le patch ne doit pas être collé à proximité de la poitrine ni sur les seins. Afin d'éviter tout frottement sur le patch, on évitera la ceinture comme zone d'application. Le patch ne doit pas être exposé directement à la lumière du soleil. Les crèmes et les lotions ou les poudres corporelles peuvent affecter les caractéristiques adhésives du patch.
  • +Systen Sequi doit être appliqué immédiatement après avoir été retiré du sachet de protection. La feuille de protection sera ouverte le long de l'encoche en S et la moitié de la feuille de protection sera retirée. Coller la partie du patch libre sur la peau. Retirer ensuite l'autre moitié de la feuille de protection en posant le reste du patch sur la peau en appliquant fermement avec la paume de la main. Les propriétés adhésives sont optimisées par la pression de contact et le réchauffement à la température du corps. Il faut éviter la formation d'un pli lors de l'application.
  • +Pendant l'application du patch, éviter autant que possible le contact de sa face adhésive avec les doigts. Le patch ne doit pas être retiré pour les douches et les bains. Il est toutefois recommandé de retirer le patch avant une séance de sauna et d'appliquer immédiatement un nouveau patch à la fin de la séance.
  • +En cas de décollement du patch, il convient d'en coller immédiatement un nouveau. On changera tout de même ce nouveau patch le jour prévu.
  • +En cas de retard involontaire de changement d'un patch, il convient de rattraper cet oubli aussi rapidement que possible. Le prochain changement de patch devra se faire le jour normalement prévu. Une dose oubliée augmente éventuellement le risque de spotting ou de métrorragies (saignements entre les périodes de règles).
  • -Patients âgés: aucune adaptation posologique nest nécessaire en fonction de lâge.
  • -Enfants/adolescents: il nexiste pas dindication dans ce groupe dâge.
  • -Insuffisance rénale: Systen Sequi na pas fait lobjet détudes chez des patients souffrant dinsuffisance rénale. On ne peut donc pas formuler de recommandations posologiques.
  • -Insuffisance hépatique: Systen Sequi na pas fait lobjet détudes chez des patients souffrant dinsuffisance hépatique.
  • -Comme toutes les préparations œstrogéniques, Systen Sequi est contre-indiqué en cas dinsuffisance hépatique sévère (Child Pugh C). Une prudence particulière est de mise avec le traitement en cas dinsuffisance hépatique légère à modérée (Child Pugh A et B).
  • +Patients âgés: aucune adaptation posologique n'est nécessaire en fonction de l'âge.
  • +Enfants/adolescents: il n'existe pas d'indication dans ce groupe d'âge.
  • +Insuffisance rénale: Systen Sequi n'a pas fait l'objet d'études chez des patients souffrant d'insuffisance rénale. On ne peut donc pas formuler de recommandations posologiques.
  • +Insuffisance hépatique: Systen Sequi n'a pas fait l'objet d'études chez des patients souffrant d'insuffisance hépatique.
  • +Comme toutes les préparations œstrogéniques, Systen Sequi est contre-indiqué en cas d'insuffisance hépatique sévère (Child Pugh C). Une prudence particulière est de mise avec le traitement en cas d'insuffisance hépatique légère à modérée (Child Pugh A et B).
  • -Une thérapie hormonale de substitution (THS) ne doit pas être admininstrée dans les situations suivantes:
  • -·cancer du sein suspecté ou avéré, y compris à lanamnèse;
  • -·tumeurs malignes œstrogène-dépendantes suspectées ou avérées (p.ex. cancer de lendomètre) ou précancéroses (p.ex. hyperplasie de lendomètre non traitée);
  • -·saignements génitaux dorigine indéterminée;
  • +·cancer du sein suspecté ou avéré, y compris à l'anamnèse;
  • +·tumeurs malignes dépendantes des hormones sexuelles, suspectées ou avérées, (p.ex. cancer de l'endomètre) ou précancéroses (p.ex. hyperplasie de l'endomètre non traitée);
  • +·saignements génitaux d'origine indéterminée;
  • -·événements thromboemboliques veineux antérieurs ou existants (p.ex. thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire)
  • +·événements thromboemboliques veineux antérieurs ou existants (p.ex. thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire);
  • -·coexistence de facteurs de risque dévénements thromboemboliques veineux ou artériels (p.ex. thrombophilie connue);
  • -·hypertriglycéridémie sévère
  • +·coexistence de facteurs de risque d'événements thromboemboliques veineux ou artériels (p.ex. thrombophilie connue);
  • +·hypertriglycéridémie sévère;
  • -·hypersensibilité connue au principe actif ou à lun des excipients
  • +·hypersensibilité connue au principe actif ou à l'un des excipients.
  • -Avant chaque THS, il convient de pratiquer un examen clinique général et gynécologique approfondi, qui doit être répété au moins une fois par an. Lanamnèse personnelle et familiale doit également être prise en considération.
  • -Il est indispensable de peser soigneusement le rapport bénéfice/risque individuel de chaque patiente. Il convient de toujours choisir la dose minimale efficace et la durée dutilisation la plus courte possible.
  • -Motifs dinterruption immédiate du traitement:
  • -Si lune des contre-indications mentionnées ci-dessus apparaît au cours dune THS ou que lune des situations suivantes se présente, le traitement par Systen Sequi doit être immédiatement interrompu:
  • -·symptômes ou suspicion dévénement thromboembolique veineux ou artériel
  • +Avant chaque THS, il convient de pratiquer un examen clinique général et gynécologique approfondi, qui doit être répété au moins une fois par an. L'anamnèse personnelle et familiale doit également être prise en considération.
  • +Il est indispensable de peser soigneusement le rapport bénéfice/risque individuel de chaque patiente. Il convient de toujours choisir la dose minimale efficace et la durée d'utilisation la plus courte possible.
  • +Motifs d'interruption immédiate du traitement:
  • +Si l'une des contre-indications mentionnées ci-dessus apparaît au cours d'une THS ou que l'une des situations suivantes se présente, le traitement par Systen Sequi doit être immédiatement interrompu:
  • +·symptômes ou suspicion d'événement thromboembolique veineux ou artériel
  • -·perte de vision soudaine complète ou partielle
  • +·perte de vision soudaine, partielle ou complète
  • -·augmentation significative de la tension artérielle
  • -·péjoration de la fonction rénale ou apparition dune hépatite ou dun ictère
  • +·augmentation de la tension artérielle cliniquement significative
  • +·péjoration de la fonction hépatique ou apparition d'une hépatite ou d'un ictère
  • -La présence de lune des conditions suivantes survenues par le passé et/ou sétant péjorées pendant une grossesse ou une hormonothérapie antérieure requiert une surveillance étroite de la patiente. Il faut être conscient que ces conditions peuvent survenir une nouvelle fois ou se péjorer au cours dun traitement par Systen Sequi:
  • +La présence de l'une des conditions suivantes survenues par le passé et/ou s'étant péjorées pendant une grossesse ou une hormonothérapie antérieure requiert une surveillance étroite de la patiente. Il faut être conscient que ces conditions peuvent survenir une nouvelle fois ou se péjorer au cours d'un traitement par Systen Sequi:
  • +·facteurs de risque de tumeurs hormono-dépendantes, p.ex. parentes de premier degré ayant souffert d'un cancer du sein
  • +
  • -·hyperplasie endométriale
  • -·facteurs de risque de tumeurs œstrogène-dépendantes (p.ex. parentes de premier degré ayant souffert d’un cancer du sein)
  • -·léïomyome de l’utérus ou endométriose
  • +·antécédents d'hyperplasie endométriale
  • +·léïomyome de l'utérus ou endométriose
  • +·facteurs de risque d'événements thromboemboliques (cf. ci-dessous)
  • -·facteurs de risque d’événements thromboemboliques (cf. ci-dessous)
  • -·diabète sucré
  • +·diabète sucré avec ou sans atteinte vasculaire
  • +·lupus érythémateux disséminé
  • -·lupus érythémateux systémique
  • -Des études contrôlées randomisées et des études épidémiologiques ont montré un risque plus élevé de cancer du sein chez les femmes qui avaient utilisé une thérapie hormonale de substitution pendant plusieurs années. Chez toutes les patientes, il convient donc de réaliser un examen médical du sein avant le début dune THS, ainsi que des examens sanguins annuels par la suite chez le médecin. La femme doit aussi effectuer chaque mois un auto-examen des seins. Une mammographie peut en outre être indiquée suivant lâge et les éventuels facteurs de risque.
  • +Des études contrôlées randomisées et des études épidémiologiques ont montré un risque plus élevé de cancer du sein chez les femmes qui avaient utilisé une thérapie hormonale de substitution pendant plusieurs années. Chez toutes les patientes, il convient donc de réaliser un examen médical du sein avant le début d'une THS, ainsi que des examens sanguins annuels par la suite chez le médecin. La femme doit aussi effectuer chaque mois un auto-examen des seins. Les utilisatrices doivent être informées de la nécessité d'informer leur médecin de toute modification des seins. Une mammographie peut en outre être indiquée suivant l'âge et les éventuels facteurs de risque.
  • -Létude WHI, menée chez des femmes sous THS combinée associant des œstrogènes conjugués et de lacétate de médroxyprogestérone, a montré une augmentation par rapport au placebo de la fréquence des carcinomes mammaires invasifs après une période de traitement moyenne de 5,6 ans dans le groupe recevant la combinaison œstrogène/progestatif (RR 1,24 [95% CI 1,02–1,50]). On ne sait pas si les autres préparations de THS présentent un risque comparable. En revanche, aucune augmentation du risque nétait constatée sous monothérapie œstrogénique (RR 0,77 [95% CI 0,59–1,01]).
  • -Létude Million Women Study, une étude de cohorte non randomisée, a recruté 1'084'110 femmes. Lâge moyen des femmes lors de lentrée dans létude était de 55,9 ans. La moitié des femmes a reçu une THS avant ou lors de lentrée dans létude, les autres nayant jamais été traitées par THS. Il a été enregistré 9'364 cas de cancer du sein invasif et 637 décès suite à un cancer du sein après un temps dobservation moyen de 2,6 resp. 4,1 ans. Les femmes qui utilisaient une THS au moment de lentrée dans létude montraient un risque plus élevé en matière de morbidité (1,66 [95% CI 1,58–1,75]) et éventuellement, à un moindre degré, en matière de mortalité suite à un cancer du sein (1,22 [95% CI 1,00–1,48]), en comparaison aux femmes nayant jamais reçu une telle thérapie. Le risque le plus élevé a été observé sous thérapie combinée dœstrogènes et de progestatifs (2,00 [1,88–2,12]). Pour la monothérapie œstrogénique, le risque relatif était de 1,30 [95% CI 1,21–1,40]. Les résultats étaient comparables pour différents œstrogènes et progestatifs, pour différents dosages et modes dadministration ainsi que pour les thérapies continues et séquentielles. Pour toutes les modalités de THS, le risque augmentait avec la durée de lutilisation. Après arrêt de la thérapie, le risque diminuait (dernière utilisation avant <5 ans: RR 1,04 [95% CI 0,95–1,12]).
  • +L'étude Women's Health Initiative (WHI), une vaste étude prospective, randomisée, contrôlée contre placebo et menée chez des femmes sous THS combinée associant des œstrogènes conjugués et de l'acétate de médroxyprogestérone, a montré une augmentation par rapport au placebo de la fréquence des carcinomes mammaires invasifs après une période de traitement moyenne de 5,6 ans dans le groupe recevant la combinaison œstrogène/progestatif (RR 1,24 [95% CI 1,02–1,50]). On ne sait pas si les autres préparations de THS présentent un risque comparable. En revanche, aucune augmentation du risque n'était constatée sous monothérapie œstrogénique (RR 0,77 [95% CI 0,59–1,01]).
  • +L'étude Million Women Study, une étude de cohorte non randomisée, a recruté 1'084'110 femmes. L'âge moyen des femmes lors de l'entrée dans l'étude était de 55,9 ans. La moitié des femmes a reçu une THS avant ou lors de l'entrée dans l'étude, les autres n'ayant jamais été traitées par THS. Il a été enregistré 9'364 cas de cancer du sein invasif et 637 décès suite à un cancer du sein après un temps d'observation moyen de 2,6 resp. 4,1 ans. Les femmes qui utilisaient une THS au moment de l'entrée dans l'étude montraient un risque plus élevé en matière de morbidité (1,66 [95% CI 1,58–1,75]) et éventuellement, à un moindre degré, en matière de mortalité suite à un cancer du sein (1,22 [95% CI 1,00–1,48]), en comparaison aux femmes n'ayant jamais reçu une telle thérapie. Le risque le plus élevé a été observé sous thérapie combinée d'œstrogènes et de progestatifs (2,00 [1,88–2,12]). Pour la monothérapie œstrogénique, le risque relatif était de 1,30 [95% CI 1,21–1,40]. Les résultats étaient comparables pour différents œstrogènes et progestatifs, pour différents dosages et modes d'administration ainsi que pour les thérapies continues et séquentielles. Pour toutes les modalités de THS, le risque augmentait avec la durée de l'utilisation. Après arrêt de la thérapie, le risque diminuait (dernière utilisation avant <5 ans: RR 1,04 [95% CI 0,95–1,12]).
  • -Cancer de lendomètre
  • -La prise dœstrogènes augmente le risque de développement dune hyperplasie de lendomètre ou dun cancer de lendomètre. Laugmentation du risque dépend de la dose dœstrogènes et de la durée du traitement.
  • -On estime quune monothérapie œstrogénique durant 1 à 5 ans multiplie par environ trois le risque de cancer de lendomètre. Cet effet persiste probablement encore plusieurs années après larrêt du traitement par œstrogènes.
  • -On a pu montrer que ladjonction dun progestatif (voir «Posologie/Mode d’emploi») diminue sensiblement laugmentation du risque.
  • -Il est important que toutes les femmes qui appliquent une THS bénéficient dun suivi médical. Lors de saignements récurrents ou anormaux, il convient dappliquer les méthodes diagnostiques appropriées, y compris un prélèvement de tissu endométrial, afin de pouvoir exclure une tumeur maligne.
  • -Cancer de lovaire
  • -Certaines études épidémiologiques suggèrent quune monothérapie œstrogénique de longue durée (sur 5–10 ans) est associée à un risque accru de cancer de l’ovaire. Certaines études, dont l’étude WHI, ont indiqué l’existence d’un risque de même niveau ou légèrement inférieur sous THS combinée. Dans la Million Women Study, on a dénombré 4 cas supplémentaires sur 10'000 utilisatrices après 5 ans de THS.
  • +Cancer de l'endomètre
  • +La prise d'œstrogènes augmente le risque de développement d'une hyperplasie de l'endomètre ou d'un cancer de l'endomètre. L'augmentation du risque dépend de la dose d'œstrogènes et de la durée du traitement.
  • +On estime qu'une monothérapie œstrogénique durant 1 à 5 ans multiplie par environ trois le risque de cancer de l'endomètre. Cet effet persiste probablement encore plusieurs années après l'arrêt du traitement par œstrogènes.
  • +On a pu montrer que l'adjonction d'un progestatif, pendant au moins 12 jours par cycle, diminue sensiblement l'augmentation du risque.
  • +Il est important que toutes les femmes qui appliquent une THS bénéficient d'un suivi médical. Lors de saignements récurrents ou anormaux, il convient d'appliquer les méthodes diagnostiques appropriées, y compris un prélèvement de tissu endométrial, afin de pouvoir exclure une tumeur maligne.
  • +Cancer de l'ovaire
  • +Plusieurs études épidémiologiques suggèrent qu'une THS pourrait être associée à un risque accru de cancer épithélial de l'ovaire. Une augmentation du risque a été observée non seulement avec une monothérapie œstrogénique mais aussi avec une THS combinée. Alors que la plupart des études n'ont montré une augmentation du risque que lors d'une utilisation prolongée (c.-à-d. d'au moins 5 ans), aucun lien avec la durée d'utilisation n'a été retrouvé dans une méta-analyse publiée en 2015 (ayant pris en compte au total 17 études prospectives et 35 études rétrospectives).
  • +Dans l'«étude WHI», prospective, randomisée et contrôlée contre placebo, une augmentation non statistiquement significative du risque a été observée avec une THS combinée (HR 1,41; IC à 95% 0,75-2,66).
  • +Le cancer de l'ovaire étant beaucoup plus rare que le cancer du sein, l'augmentation du risque absolu est faible chez les femmes qui utilisent ou ont utilisé jusqu'à une date récente une THS.
  • -Dans de rares cas, on a rapporté après lapplication de substances hormonales, telles que celles contenues dans Systen Sequi, des lésions bénignes et encore plus rarement des lésions malignes dans le foie, dont quelques-unes ont entraîné des hémorragies intra-abdominales potentiellement fatales. En cas de douleurs violentes de labdomen supérieur, dhépatomégalie ou de signes dhémorragie intra-abdominale, léventualité dune tumeur hépatique doit être évoquée dans le diagnostic différentiel et on instaurera les mesures thérapeutiques appropriées.
  • +Dans de rares cas, on a rapporté après l'application de substances hormonales, telles que celles contenues dans Systen Sequi, des lésions bénignes et encore plus rarement des lésions malignes dans le foie, dont quelques-unes ont entraîné des hémorragies intra-abdominales potentiellement fatales. En cas de douleurs violentes de l'abdomen supérieur, d'hépatomégalie ou de signes d'hémorragie intra-abdominale, l'éventualité d'une tumeur hépatique doit être évoquée dans le diagnostic différentiel et on instaurera les mesures thérapeutiques appropriées.
  • -De grandes études cliniques nont pas démontré deffet favorable dans la prophylaxie primaire (étude WHI) ou secondaire (étude HERS II) des maladies cardiovasculaires.
  • -Létude Women’s Health Initiative (WHI), une grande étude prospective, contrôlée par placebo, randomisée, réalisée sur plus de 8'000 patientes ménopausées âgées (âge lors de lentrée dans létude 50 à 79 ans, âge moyen 63 ans) a montré pour une durée moyenne dobservation de 5,2 ans un risque cardiovasculaire plus élevé sous thérapie hormonale combinée avec œstrogènes conjugués et acétate de médroxyprogestérone (AMP) que sous placebo (RR 1,24 [95% CI 1,00–1,54], augmentation absolue du risque 6 cas pour 10000 années-femmes). Le risque était le plus élevé dans la première année de THS, RR 1,81 (95% CI 1,09–3,01). Le risque augmentait avec la durée de la ménopause (ménopause depuis <10 ans, risque relatif 0,89; ménopause depuis 10 à 19 ans, RR 1,22; ménopause depuis ≥20 ans, RR 1,71).
  • -Dans le groupe sous monothérapie œstrogénique, on na pas observé deffet significatif sur le risque cardiovasculaire (RR 0,91 [95% CI 0,75–1,12]).
  • -Létude «Heart and Estrogen/Progestin Replacement Study» (HERS et HERS II), une étude prospective, contrôlée par placebo, randomisée, conduite pendant une durée moyenne de 4,1 ans (HERS) et 2,7 ans (HERS II) sur plus de 1'300 femmes ménopausées (âge moyen en début détude 67 ans) avec maladie coronaire préexistante na pas montré de réduction du risque cardiovasculaire sous THS orale avec œstrogènes conjugués et acétate de médroxyprogestérone (AMP). Le risque relatif était de 0,99 (95% CI 0,84–1,17). Le risque était le plus élevé pendant la première année du traitement (risque relatif 1,52 [95% CI 1,01–2,29]).
  • -Bien quil ne soit pas clair dans quelle mesure les résultats de ces deux études peuvent être extrapolés à une population plus jeune ou à des préparations de THS avec dautres principes actifs et/ou dautres voies dadministration, le médecin devrait en tenir compte avant de prescrire une THS. Pour les femmes déjà à risque daccidents cardiovasculaires ou cérébrovasculaires, il convient denvisager dautres thérapies.
  • +De grandes études cliniques n'ont pas démontré d'effet favorable dans la prophylaxie primaire (étude WHI) ou secondaire (étude HERS II) des maladies cardiovasculaires.
  • +L'étude (WHI), réalisée sur plus de 8'000 patientes ménopausées âgées (âge lors de l'entrée dans l'étude 50 à 79 ans, âge moyen 63 ans) a montré pour une durée moyenne d'observation de 5,2 ans un risque cardiovasculaire plus élevé sous thérapie hormonale combinée avec œstrogènes conjugués et acétate de médroxyprogestérone (AMP) que sous placebo (RR 1,24 [95% CI 1,00–1,54], augmentation absolue du risque 6 cas pour 10'000 années-femmes). Le risque était le plus élevé dans la première année de THS, RR 1,81 (95% CI 1,09–3,01). Le risque augmentait avec la durée de la ménopause (ménopause depuis <10 ans, RR 0,89; ménopause depuis 10 à 19 ans, RR 1,22; ménopause depuis ≥20 ans, RR 1,71).
  • +Dans le groupe sous monothérapie œstrogénique, on n'a pas observé d'effet significatif sur le risque cardiovasculaire (RR 0,91 [95% CI 0,75–1,12]).
  • +L'étude «Heart and Estrogen/Progestin Replacement Study» (HERS et HERS II), une étude prospective, contrôlée par placebo, randomisée, conduite pendant une durée moyenne de 4,1 ans (HERS) et 2,7 ans (HERS II) sur plus de 1'300 femmes ménopausées (âge moyen en début d'étude 67 ans) avec maladie coronaire préexistante n'a pas montré de réduction du risque cardiovasculaire sous THS orale avec œstrogènes conjugués et acétate de médroxyprogestérone (AMP). Le RR était de 0,99 (95% CI 0,84–1,17). Le risque était le plus élevé pendant la première année du traitement (RR 1,52 [95% CI 1,01–2,29]).
  • +Bien qu'il ne soit pas clair dans quelle mesure les résultats de ces deux études peuvent être extrapolés à une population plus jeune ou à des préparations de THS avec d'autres principes actifs et/ou d'autres voies d'administration, le médecin devrait en tenir compte avant de prescrire une THS. Pour les femmes déjà à risque d'accidents cardiovasculaires ou cérébrovasculaires, il convient d'envisager d'autres thérapies.
  • -Dans un sous-groupe de létude WHI, 10'739 femmes hystérectomisées, âgées de 50–79 ans, ont reçu soit des œstrogènes conjugués dorigine équine (0.625 mg/jour) en monothérapie, soit un placebo. La durée moyenne dobservation était de 6.8 ans. La THS était associée à un risque accru daccidents cérébrovasculaires (RR 1.39 [95% CI 1.10–1.77]). Ce risque était également augmenté sous traitement dœstrogènes-progestatifs combinés (RR 1.31 [95% CI 1.02–1.68]). Laugmentation du risque était détectable après la première année et a persisté pendant toute la période de traitement.
  • -Le risque relatif ne dépend pas de lâge, ni du temps sétant écoulé depuis la ménopause. Comme le risque de base daccident cérébrovasculaire dépend en soi fortement de lâge, le risque global des femmes sous THS augmente avec lâge. Il faut ainsi compter avec 0–3 cas supplémentaires pour 1'000 femmes dans la tranche dâge de 50–59 ans et avec 1–9 cas supplémentaires dans celle de 60–69 ans.
  • +Dans un sous-groupe de l'étude WHI, 10'739 femmes hystérectomisées, âgées de 50–79 ans, ont reçu soit des œstrogènes conjugués d'origine équine (0,625 mg/jour) en monothérapie, soit un placebo. La durée moyenne d'observation était de 6,8 ans. La monothérapie œstrogénique était associée à un risque accru d'accidents cérébrovasculaires (RR 1,33 [IC à 95% 1,05–1,68]). Ce risque était également augmenté sous traitement d'œstrogènes-progestatifs combinés (RR 1,31 [95% CI 1,03–1,68]). L'augmentation du risque était détectable après la première année et a persisté pendant toute la période de traitement.
  • +Le RR ne dépend pas de l'âge, ni du temps s'étant écoulé depuis la ménopause. Comme le risque de base d'accident cérébrovasculaire dépend en soi fortement de l'âge, le risque global des femmes sous THS augmente avec l'âge. Il faut ainsi compter avec 0–3 cas supplémentaires pour 1'000 femmes dans la tranche d'âge de 50–59 ans et avec 1–9 cas supplémentaires dans celle de 60–69 ans.
  • -Les THS œstrogéniques et les THS combinées dœstrogènes et de progestatifs sont associées à un risque accru de thromboembolies veineuses (TEV), par exemple de thromboses veineuses ou dembolies pulmonaires. Deux essais randomisés contrôlés (WHI et HERS) et plusieurs études épidémiologiques ont trouvé un risque augmenté de 2 à 3 fois chez les femmes sous THS par rapport à des femmes nayant jamais appliqué un tel traitement.
  • -Létude WHI a en particulier mis en évidence une augmentation de lincidence des embolies pulmonaires. Laugmentation absolue du risque chez les femmes sous thérapie hormonale de substitution combinée était de 8 cas sur 10'000 patientes-années (15 versus 7) avec un RR de 2.13 (95% CI 1.39–3.25). Laugmentation du risque na été observée que chez les femmes sous THS et na pas été retrouvée chez les anciennes utilisatrices. Le risque semble plus élevé au cours des premières années dutilisation.
  • -Dans le groupe sous monothérapie œstrogénique de létude WHI aussi, le risque de thromboembolie veineuse était tendentiellement plus élevé. Le risque relatif de thrombose veineuse profonde était de 1.47 (95% CI 0.87–2.47) et celui dembolie pulmonaire de 1.34 (95% CI 0.70–2.55).
  • -Chez les non-utilisatrices, le nombre de cas de TEV estimé sur une période de 5 ans était de 3 sur 1'000 femmes dans la classe dâge 50–59 ans et de 8 sur 1'000 femmes dans la classe dâge 60–69 ans. Chez les femmes en bonne santé sous thérapie hormonale de substitution durant 5 ans, on observe sur 1000 femmes 2–6 cas de TEV supplémentaires dans le groupe des 50–59 ans et 5–15 cas supplémentaires chez les 60–69 ans.
  • -En cas de symptômes suggestifs ou de suspicion daccident thromboembolique, le traitement doit être immédiatement interrompu. Les patientes porteuses de facteurs de risque daccidents thromboemboliques nécessitent une surveillance soigneuse. On envisagera dans toute la mesure du possible dautres alternatives thérapeutiques. Les facteurs de risque daccidents thromboemboliques veineux comprennent des antécédents personnels ou familiaux dévénements thomrobemboliques, le tabagisme, lobésité sévère (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2) et le lupus érythémateux disséminé. Le risque de thromboembolie veineuse augmente avec lâge. Il ny a pas de consensus concernant le rôle éventuel des varices dans le risque thromboembolique veineux.
  • -Une anamnèse davortements spontanés répétés doit être investiguée, afin dexclure une prédisposition à une thrombophilie. Les thérapies hormonales de substitution sont contre-indiquées chez les femmes présentant une telle prédisposition.
  • -Chez les femmes qui présentent une combinaison de facteurs de risque ou des facteurs de risque isolés très marqués, on se souviendra quil pourrait y avoir un risque supplémentaire disproportionné, susceptible de constituer une contre-indication à une THS.
  • -Le risque de thromboembolie veineuse peut être passagèrement augmenté en cas dimmobilisation prolongée, dintervention chirurgicale majeure ou de traumatisme grave. Chez les femmes sous thérapie hormonale de substitution, on attachera une importance toute particulière aux mesures de prévention, afin déviter les thromboembolies veineuses postopératoires. En fonction du type de chirurgie ou de la durée dimmobilisation, on envisagera une interruption passagère de la thérapie hormonale de substitution, si possible durant les quelques semaines qui précèdent lintervention.. Le traitement ne doit être repris que lorsque la patiente a retrouvé sa mobilité complète.
  • +Les THS œstrogéniques et les THS combinées d'œstrogènes et de progestatifs sont associées à un risque accru de thromboembolies veineuses (TEV), par exemple de thromboses veineuses ou d'embolies pulmonaires. Deux essais randomisés contrôlés (WHI et HERS) et plusieurs études épidémiologiques ont trouvé un risque augmenté de 2 à 3 fois chez les femmes sous THS par rapport à des femmes n'ayant jamais appliqué un tel traitement.
  • +L'étude WHI a en particulier mis en évidence une augmentation de l'incidence des embolies pulmonaires. L'augmentation absolue du risque chez les femmes sous thérapie hormonale de substitution combinée était de 8 cas sur 10'000 patientes-années (15 versus 7) avec un RR de 2,13 (95% CI 1,39–3,25). L'augmentation du risque n'a été observée que chez les femmes sous THS et n'a pas été retrouvée chez les anciennes utilisatrices. Le risque semble plus élevé au cours des premières années d'utilisation.
  • +Dans le groupe sous monothérapie œstrogénique de l'étude WHI aussi, le risque de thromboembolie veineuse était tendanciellement plus élevé. Le RR de thrombose veineuse profonde était de 1,47 (95% CI 0,87–2,47) et celui d'embolie pulmonaire de 1,34 (95% CI 0,70–2,55).
  • +Chez les non-utilisatrices, le nombre de cas de TEV estimé sur une période de 5 ans était de 3 sur 1'000 femmes dans la classe d'âge 50–59 ans et de 8 sur 1'000 femmes dans la classe d'âge 60–69 ans. Chez les femmes en bonne santé sous thérapie hormonale de substitution durant 5 ans, on observe sur 1000 femmes 2–6 cas de TEV supplémentaires dans le groupe des 50–59 ans et 5–15 cas supplémentaires chez les 60–69 ans.
  • +En cas de symptômes suggestifs ou de suspicion d'accident thromboembolique, le traitement doit être immédiatement interrompu. Les patientes porteuses de facteurs de risque d'accidents thromboemboliques nécessitent une surveillance soigneuse. On envisagera dans toute la mesure du possible d'autres alternatives thérapeutiques. Les facteurs de risque d'accidents thromboemboliques veineux comprennent des antécédents personnels ou familiaux d'événements thomrobemboliques, le tabagisme, l'obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2) et le lupus érythémateux disséminé. Le risque de thromboembolie veineuse augmente avec l'âge. Il n'y a pas de consensus concernant le rôle éventuel des varices dans le risque thromboembolique veineux.
  • +Une anamnèse d'avortements spontanés répétés doit être investiguée, afin d'exclure une prédisposition à une thrombophilie. Les thérapies hormonales de substitution sont contre-indiquées chez les femmes présentant une telle prédisposition.
  • +Chez les femmes qui présentent une combinaison de facteurs de risque ou des facteurs de risque isolés très marqués, on se souviendra qu'il pourrait y avoir un risque supplémentaire disproportionné, susceptible de constituer une contre-indication à une THS.
  • +Le risque de thromboembolie veineuse peut être passagèrement augmenté en cas d'immobilisation prolongée, d'intervention chirurgicale majeure ou de traumatisme grave. Chez les femmes sous thérapie hormonale de substitution, on attachera une importance toute particulière aux mesures de prévention, afin d'éviter les thromboembolies veineuses postopératoires. En fonction du type de chirurgie ou de la durée d'immobilisation, on envisagera une interruption passagère de la thérapie hormonale de substitution, si possible durant les quelques semaines qui précèdent l'intervention.. Le traitement ne doit être repris que lorsque la patiente a retrouvé sa mobilité complète.
  • -Dans létude Womens Health Initiative Memory Study (WHIMS), une étude randomisée, contrôlée contre placebo, subordonnée à létude WHI, plus de 2'000 femmes âgées de plus de 65 ans (âge moyen 71 ans), ont été traitées avec une préparation orale dœstrogènes équins conjugués et dacétate de médroxyprogestérone (AMP) et surveillées pendant 4 ans en moyenne.
  • -En outre, 1'464 femmes hystérectomisées de 65 à 79 ans, traitées oralement par des œstrogènes équins conjugués seuls, ont été suivies sur une durée moyenne de 5.2 ans. Ni le traitement par les œstrogènes équins conjugués et lAMP, ni la monothérapie œstrogénique nont montré deffet favorable sur la fonction cognitive. Le risque dapparition dune démence était même augmenté sous THS combiné (risque relatif 2,05 [95% CI 1,21–3,48]). Cela correspond en chiffres absolus à 23 cas supplémentaires par an pour 10'000 femmes traitées.
  • -Bien quil ne soit pas encore clair dans quelle mesure ces résultats peuvent être extrapolés à une population plus jeune ou à des préparations de THS avec dautres principes actifs et/ou dautres modes dadministration, le médecin devrait en tenir compte lors de lévaluation bénéfice/risques dune THS.
  • +Dans l'étude Women's Health Initiative Memory Study (WHIMS), une étude randomisée, contrôlée contre placebo, subordonnée à l'étude WHI, plus de 2'000 femmes âgées de plus de 65 ans (âge moyen 71 ans), ont été traitées avec une préparation orale d'œstrogènes équins conjugués et d'acétate de médroxyprogestérone (AMP) et surveillées pendant 4 ans en moyenne.
  • +En outre, 1'464 femmes hystérectomisées de 65 à 79 ans, traitées oralement par des œstrogènes équins conjugués seuls, ont été suivies sur une durée moyenne de 5,2 ans. Ni le traitement par les œstrogènes équins conjugués et l'AMP, ni la monothérapie œstrogénique n'ont montré d'effet favorable sur la fonction cognitive. Le risque d'apparition d'une démence était même augmenté sous THS combiné (RR 2,05 [95% CI 1,21–3,48]). Cela correspond en chiffres absolus à 23 cas supplémentaires par an pour 10'000 femmes traitées.
  • +Bien qu'il ne soit pas encore clair dans quelle mesure ces résultats peuvent être extrapolés à une population plus jeune ou à des préparations de THS avec d'autres principes actifs et/ou d'autres modes d'administration, le médecin devrait en tenir compte lors de l'évaluation bénéfice/risques d'une THS.
  • -Les œstrogènes peuvent entraîner une rétention deau. Les patientes présentant une insuffisance cardiaque ou rénale nécessitent donc une étroite surveillance.
  • -Les femmes souffrant d’une insuffisance hépatique (y compris hyperbilirubinémie, comme dans le syndrome de Dubin-Johnson ou le syndrome de Rotor) doivent être étroitement surveillées avec des contrôles réguliers des paramètres de la fonction hépatique. La THS doit être interrompue en cas de péjoration des valeurs hépatiques.
  • -La prise simultanée de médicaments hépatotoxiques (comme en particulier le dantrolène) peut augmenter le risque de toxicité hépatique des hormones sexuelles.
  • -Les œstrogènes peuvent augmenter le potentiel lithogène de la bile. Le risque d’affections de la vésicule biliaire (surtout de cholelithiase) est ainsi accru chez certaines femmes sous traitement œstrogénique.
  • -Chez les patientes aux antécédents de prolactinome, une surveillance médicale étroite est requise (y compris des mesures régulières des taux de prolactine), car des cas isolés d’augmentation de la taille de prolactinomes ont été décrits sous traitement œstrogénique.
  • -On n’a pas documenté jusqu’ici une relation certaine entre lapplication dune THS et la survenue dune hypertension artérielle clinique. Une légère augmentation de la tension artérielle a été observée chez les femmes sous THS, mais les cas cliniquements significatifs sont rares. Si on observe une augmentation durable de la tension artérielle sous une THS, il convient denvisager larrêt de cette dernière.
  • +Les œstrogènes peuvent entraîner une rétention d'eau. Les patientes présentant une insuffisance cardiaque ou rénale nécessitent donc une étroite surveillance.
  • +On n'a, à ce jour, pas documenté de relation certaine entre l'application d'une THS et la survenue d'une hypertension artérielle clinique. Une légère augmentation de la tension artérielle a été observée chez les femmes sous THS, mais les cas cliniquement significatifs sont rares. Si on observe une augmentation durable de la tension artérielle sous une THS, il convient d'envisager l'arrêt de cette dernière.
  • -Des études cliniques ont montré que la THS produit des effets sur la résistance à linsuline et la tolérance au glucose. En règle générale, aucune adaptation du traitement antidiabétique nest cependant requise. Chez les diabétiques sous THS la glycémie sera néanmoins étroitement surveillée.
  • -Les femmes avec hypertriglycéridémie modérée nécessitent une surveillance particulière, car la THS peut augmenter encore davantage les taux de triglycérides, ce qui pourrait augmenter le risque de pancréatite. La THS est contre-indiquée en présence dune hypertriglycéridémie sévère.
  • -La stimulation œstrogénique associée à la THS peut entraîner chez certaines patientes des effets indésirables, tels que des saignements inhabituellement abondants. Des saignements fréquents ou irréguliers persistants sont le signe dune activité endométriale et nécessitent des investigations diagnostiques pour exclure des maladies organiques.
  • -La taille de myomes utérins peut augmenter sous traitement œstrogénique. La THS doit être interrompue si tel est le cas. On recommande larrêt de la THS en cas de réactivation dune endométriose préexistante.
  • -Un apport exogène dœstrogènes induit une augmentation des taux sériques de la thyroxine-binding-globuline (TBG).
  • -Chez les femmes dont la fonction thyroïdienne est normale, ceci na aucune signification clinique. Des études indiquent que ladjonction dune préparation œstrogénique (telle que Systen Sequi) pourrait augmenter les besoins en thyroxine. Les patientes sous hormonothérapie de substitution thyroïdienne nécessitent donc des contrôles réguliers de la fonction thyroïdienne (mesures de la TSH), en particulier au cours des premiers mois dune THS.
  • -On observe occasionnellement lapparition dun chloasma, en particulier chez les femmes qui ont des antécédents de chloasma gravidique. Les femmes ayant une prédisposition particulière doivent éviter de sexposer au rayonnement solaire ou à dautres formes de rayons UV pendant quelles sont sous THS.
  • -Chez les femmes souffrant d’angio-œdème héréditaire, les œstrogènes exogènes peuvent induire ou péjorer les symptômes d’angio-œdème.
  • -Les risques dune THS mentionnés ci-dessus ont été principalement décrits chez des femmes âgées de plus de 50 ans. On ne dispose daucune donnée concernant lextrapolation de ces observations aux patientes ménopausées précocement (autrement dit arrêt de la fonction ovarienne avant lâge de 40 ans révolus à la suite dune maladie endocrinienne/génétique, dune ovariectomie, dun traitement anticancéreux, etc.) et jusquà lâge normal de la ménopause. Dans ce groupe dâge, il convient dévaluer soigneusement le rapport bénéfice/risque, tout en tenant compte de létiologie de la ménopause précoce (chirurgicale versus autres causes).
  • -Le diagnostic et linstauration dune thérapie chez les patientes avec ménopause précoce doivent être assurés dans la mesure du possible par un centre disposant de lexpérience nécessaire dans ce type de tableaux cliniques.
  • -Systen Sequi nest pas un contraceptif.
  • -Une sensibilisation par contact peut survenir lors de tout traitement topique. Dans le cas extrêmement rare dune sensibilisation par contact avec lun des composants contenus dans le patch, il convient dinformer la patiente du risque de réaction dhypersensibilité grave si le contact avec la substance déclenchante se poursuit.
  • +Des études cliniques ont montré que la THS produit des effets sur la résistance périphérique à l'insuline et la tolérance au glucose. En règle générale, aucune adaptation du traitement antidiabétique n'est cependant requise. Chez les diabétiques sous THS, la glycémie sera néanmoins étroitement surveillée.
  • +Les femmes avec hypertriglycéridémie modérée nécessitent une surveillance particulière, car la THS peut augmenter encore davantage les taux de triglycérides, ce qui pourrait augmenter le risque de pancréatite. La THS est contre-indiquée en présence d'une hypertriglycéridémie sévère.
  • +Les femmes souffrant d'une insuffisance hépatique (y compris hyperbilirubinémie, comme dans le syndrome de Dubin-Johnson ou le syndrome de Rotor) doivent être étroitement surveillées avec des contrôles réguliers des paramètres de la fonction hépatique. La THS doit être interrompue en cas de péjoration des valeurs hépatiques.
  • +La prise simultanée de médicaments hépatotoxiques (comme en particulier le dantrolène) peut augmenter le risque de toxicité hépatique des hormones sexuelles.
  • +Les œstrogènes peuvent augmenter le potentiel lithogène de la bile. Le risque d'affections de la vésicule biliaire (surtout de cholelithiase) est ainsi accru chez certaines femmes sous traitement œstrogénique.
  • +Chez les patientes aux antécédents de prolactinome, une surveillance médicale étroite est requise (y compris des mesures régulières des taux de prolactine), car des cas isolés d'augmentation de la taille de prolactinomes ont été décrits sous traitement œstrogénique.
  • +La stimulation œstrogénique associée à la THS peut entraîner chez certaines patientes des effets indésirables, tels que des saignements inhabituellement abondants. Des saignements fréquents ou irréguliers persistants sont le signe d'une activité endométriale et nécessitent des investigations diagnostiques pour exclure des maladies organiques.
  • +La taille de myomes utérins peut augmenter sous traitement œstrogénique. La THS doit être interrompue si tel est le cas. On recommande l'arrêt de la THS en cas de réactivation d'une endométriose préexistante.
  • +Un apport exogène d'œstrogènes induit une augmentation des taux sériques de la thyroxine-binding-globuline (TBG).
  • +Chez les femmes dont la fonction thyroïdienne est normale, ceci n'a aucune signification clinique. Des études indiquent que l'adjonction d'une préparation œstrogénique (telle que Systen Sequi) pourrait augmenter les besoins en thyroxine. Les patientes sous hormonothérapie de substitution thyroïdienne nécessitent donc des contrôles réguliers de la fonction thyroïdienne (mesures de la TSH), en particulier au cours des premiers mois d'une THS.
  • +Chez les femmes souffrant d'angio-œdème héréditaire, les œstrogènes exogènes peuvent induire ou péjorer les symptômes d'angio-œdème.
  • +On observe occasionnellement l'apparition d'un chloasma, en particulier chez les femmes qui ont des antécédents de chloasma gravidique. Les femmes ayant une prédisposition particulière doivent éviter de s'exposer au rayonnement solaire ou à d'autres formes de rayons UV pendant qu'elles sont sous THS.
  • +Les risques d'une THS mentionnés ci-dessus ont été principalement décrits chez des femmes âgées de plus de 50 ans. On ne dispose d'aucune donnée concernant l'extrapolation de ces observations aux patientes ménopausées précocement (autrement dit arrêt de la fonction ovarienne avant l'âge de 40 ans révolus à la suite d'une maladie endocrinienne/génétique, d'une ovariectomie, d'un traitement anticancéreux, etc.) et jusqu'à l'âge normal de la ménopause. Dans ce groupe d'âge, il convient d'évaluer soigneusement le rapport bénéfice/risque, tout en tenant compte de l'étiologie de la ménopause précoce (chirurgicale versus autres causes).
  • +Le diagnostic et l'instauration d'une thérapie chez les patientes avec ménopause précoce doivent être assurés dans la mesure du possible par un centre disposant de l'expérience nécessaire dans ce type de tableaux cliniques.
  • +Systen Sequi n'est pas un contraceptif.
  • +Une sensibilisation par contact peut survenir lors de tout traitement topique. Dans le cas extrêmement rare d'une sensibilisation par contact avec l'un des composants contenus dans le patch, il convient d'informer la patiente du risque de réaction d'hypersensibilité grave si le contact avec la substance déclenchante se poursuit.
  • -La prise prolongée de médicaments inducteurs des enzymes hépatiques peut augmenter la clairance des hormones sexuelles et en diminuer lefficacité clinique ou induire des saignements irréguliers. Il sagit notamment des barbituriques, du bosentan, de la carbamazépine, de lhydantoïne, du méprobamate, de la rifabutine, de la rifampicine, ainsi que des substances dénommées inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (par exemple éfavirenz et névirapine). Les médicaments à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum), peuvent nuire au métabolisme des œstrogènes et diminuer les concentrations plasmatiques de lestradiol.
  • +Influence d'autres médicaments sur la pharmacocinétique d'hormones sexuelles
  • +La prise prolongée de médicaments inducteurs des enzymes hépatiques peut augmenter la clairance des hormones sexuelles et en diminuer l'efficacité clinique ou induire des saignements irréguliers. Il s'agit notamment des barbituriques, du bosentan, de la carbamazépine, de l'hydantoïne, du méprobamate, de la rifabutine, de la rifampicine, ainsi que des substances dénommées inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (par exemple éfavirenz et névirapine). Les médicaments à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum), peuvent nuire au métabolisme des œstrogènes et diminuer les concentrations plasmatiques de l'estradiol.
  • -Ladministration par voie transdermique contourne leffet de premier passage dans le foie. Les préparations dœstrogènes transdermiques sont donc peut-être moins influencées par les inducteurs enzymatiques que les hormones prises par voie orale.
  • -Il se peut que les concentrations plasmatiques de la composante gestagène soient abaissées sous leffet de linduction enzymatique, ce qui pourrait diminuer leffet protecteur contre lhyperplasie de lendomètre due à lœstrogène.
  • -La prise simultanée de certains antibiotiques (p.ex. pénicillines, tétracyclines) a donné lieu à des diminutions des taux d’œstrogènes reposant probablement sur une influence de la circulation entérohépatique.
  • -L’action de Systen Sequi peut être renforcée par les inhibiteurs enzymatiques (p.ex. antifongiques azolés, macrolides).
  • -Une étude dinteractions avec la lamotrigine, un antiépileptique, et un contraceptif oral combiné (30 µg déthinylestradiol/150 µg de lévonorgestrel) a mis en évidence une augmentation significative de la clairance de la lamotrigine avec une diminution significative des taux plasmatiques de la lamotrigine sous administration simultanée de ces médicaments. Une telle diminution des concentrations plasmatiques peut se manifester par un moins bon contrôle des crises épileptiques.
  • -Aucune étude na été réalisée avec dautres contraceptifs hormonaux ni thérapies hormonales de substitution. On présume cependant que ce type de médicaments présente un potentiel dinteractions comparable. Lorsquon démarre un traitement par Systen Sequi chez une patiente sous lamotrigine, il peut donc être nécessaire dadapter les doses de lamotrigine tout en surveillant étroitement les concentrations plasmatiques de la lamotrigine en début de traitement. Il faut aussi remarquer ici que larrêt dun traitement par Systen Sequi peut induire une augmentation des taux de lamotrigine (le cas échéant, au-delà du seuil de toxicité).
  • -Il est recommandé de consulter également linformation professionnelle des médicaments administrés simultanément.
  • +L'administration par voie transdermique contourne l'effet de premier passage dans le foie. Les préparations d'œstrogènes transdermiques sont donc peut-être moins influencées par les inducteurs enzymatiques que les hormones prises par voie orale.
  • +Il se peut que les concentrations plasmatiques de la composante gestagène soient abaissées sous l'effet de l'induction enzymatique, ce qui pourrait diminuer l'effet protecteur contre l'hyperplasie de l'endomètre due à l'œstrogène.
  • +En cas d'administration concomitante sur une courte durée (jusqu'à 10 jours) d'antibiotiques qui n'interagissent pas avec le système enzymatique du CYP3A4, aucune interaction pharmacocinétique n'est attendue. Il n'existe pas de données suffisantes concernant d'éventuelles interactions lors de l'administration concomitante prolongée d'antibiotiques (p.ex. en cas de borréliose ou d'ostéomyélite). Une réduction de la concentration sanguine du principe actif, due à un effet sur la circulation entérohépatique, ne peut être exclue ici (p.ex. pour les pénicillines et les tétracyclines).
  • +L'action de Systen Sequi peut être renforcée par les inhibiteurs enzymatiques (p.ex. antifongiques azolés, macrolides).
  • +Influence des hormones sexuelles sur la pharmacocinétique d'autres médicaments
  • +Les hormones sexuelles peuvent aussi influencer le métabolisme d'autres médicaments. Les concentrations plasmatiques de ceux-ci peuvent par conséquent être soit augmentées (p.ex. cyclosporine) soit diminuées (p.ex. lamotrigine, cf. ci-dessous).
  • +Une étude d'interactions avec la lamotrigine, un antiépileptique, et un contraceptif oral combiné (30 µg d'éthinylestradiol/150 µg de lévonorgestrel) a mis en évidence une augmentation significative de la clairance de la lamotrigine avec une diminution significative des taux plasmatiques de la lamotrigine sous administration simultanée de ces médicaments. Une telle diminution des concentrations plasmatiques peut se manifester par un moins bon contrôle des crises épileptiques.
  • +Aucune étude n'a été réalisée avec d'autres contraceptifs hormonaux ni thérapies hormonales de substitution. On présume cependant que ce type de médicaments présente un potentiel d'interactions comparable. Lorsqu'on démarre un traitement par Systen Sequi chez une patiente sous lamotrigine, il peut donc être nécessaire d'adapter les doses de lamotrigine tout en surveillant étroitement les concentrations plasmatiques de la lamotrigine en début de traitement. Il faut aussi remarquer ici que l'arrêt d'un traitement par Systen Sequi peut induire une augmentation des taux de lamotrigine (le cas échéant, au-delà du seuil de toxicité).
  • +Interactions au mécanisme inconnu
  • +Dans des études cliniques, l'administration concomitante de contraceptifs combinés contenant de l'éthinylestradiol et de l'association de principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir utilisée avec ou sans dasabuvir dans le traitement des infections à VHC a entraîné une élévation cliniquement significative des ALAT par rapport aux patientes traitées uniquement avec les agents antiviraux (y compris les cas d'élévation dépassant de cinq fois la limite supérieure de la normale). Par contre, lors de l'administration d'autres œstrogènes (notamment l'estradiol et le valérate d'estradiol), l'incidence de l'augmentation des transaminases n'était pas supérieure à celle observée chez les patientes ne recevant pas d'œstrogénothérapie. En raison du nombre limité de femmes ayant pris ces autres médicaments contenant des œstrogènes, une prudence de principe est cependant recommandée lors de l'administration concomitante d'œstrogènes et de l'association de principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir.
  • +Il est recommandé de consulter également l'information professionnelle des médicaments administrés simultanément.
  • -Lutilisation de Systen Sequi est contre-indiquée pendant la grossesse. Lors de lutilisation de Systen Sequi, le médicament doit immédiatement être interrompu et le médecin doit être consulté en cas de grossesse ou de soupçon de grossesse.
  • -Il existe des indices en faveur dun risque fœtal basés sur des expérimentations animales. La plupart des études épidémiologiques réalisées à ce jour nont toutefois pas révélé dindice net en faveur dune action embryotoxique ou tératogène, lorsque les œstrogènes ou la combinaison œstro-progestative ont été pris par inadvertance pendant la grossesse.
  • -Le médicament ne doit pas être utilisé au cours de lallaitement car il peut réduire la production de lait et en changer la qualité et également parce quune faible quantité de substance passe dans le lait maternel.
  • +L'utilisation de Systen Sequi est contre-indiquée pendant la grossesse. Lors de l'utilisation de Systen Sequi, le médicament doit immédiatement être interrompu et le médecin doit être consulté en cas de grossesse ou de soupçon de grossesse.
  • +Il existe des indices en faveur d'un risque fœtal basés sur des expérimentations animales. La plupart des études épidémiologiques réalisées à ce jour n'ont toutefois pas révélé d'indice net en faveur d'une action embryotoxique ou tératogène, lorsque les œstrogènes ou la combinaison œstro-progestative ont été pris par inadvertance pendant la grossesse.
  • +Le médicament ne doit pas être utilisé au cours de l'allaitement car il peut réduire la production de lait et en changer la qualité et également parce qu'une faible quantité de substance passe dans le lait maternel.
  • -Aucune étude correspondante na été effectuée.
  • +Aucune étude correspondante n'a été effectuée.
  • -Les effets indésirables graves en rapport avec lapplication dune THS sont également décrits dans le chapitre «Mises en garde et précautions» (voir cette rubrique).
  • -La sécurité de Systen Sequi a été examinée dans le cadre de 2 essais cliniques ayant inclus au total 165 femmes. Les effets indésirables les plus fréquents (incidence >5%) étaient des réactions au site dapplication (14.6%), des céphalées (7.9%) et des douleurs dans la poitrine (5.5%) et une dépression (5.5%).
  • -Les effets indésirables observés au cours des essais cliniques avec Systen Sequi ou après son introduction sur le marché sont listés ci-dessous par système dorgane et par ordre de fréquence.
  • +Les effets indésirables graves en rapport avec l'application d'une THS sont également décrits dans le chapitre «Mises en garde et précautions» (voir cette rubrique).
  • +La sécurité de Systen Sequi a été examinée dans le cadre de 2 essais cliniques ayant inclus au total 165 femmes. Les effets indésirables les plus fréquents (incidence >5%) étaient des réactions au site d'application (14,6%), des céphalées (7,9%) et des douleurs dans la poitrine (5,5%) et une dépression (5,5%).
  • +Les effets indésirables observés au cours des essais cliniques avec Systen Sequi ou après son introduction sur le marché sont listés ci-dessous par système d'organe et par ordre de fréquence.
  • -très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100, <1/10), occasionnels (≥1/1000, <1/100) rares (≥1/10'000, <1/1000), très rares (<1/10'000) et inconnu (fréquence indéterminée sur la base des données disponibles).
  • +très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100, <1/10), occasionnels (≥1/1000, <1/100) rares (≥1/10'000, <1/1000), très rares (<1/10'000) et inconnu (comme il s'agit essentiellement de rapports spontanés issus de la surveillance post-commercialisation, la fréquence exacte ne peut pas être estimée).
  • -Inconnu: cancer de lendomètre.
  • +Inconnu: cancer de l'endomètre.
  • -Inconnu: crises dépilepsie.
  • +Inconnu: crises d'épilepsie.
  • -Troubles généraux et accidents liés au site dadministration
  • -Très fréquents: réactions au site dapplication, telles quérythème, prurit, rash (14.6%).
  • +Troubles généraux et accidents liés au site d'administration
  • +Très fréquents: réactions au site d'application, telles qu'érythème, prurit, rash (14,6%).
  • -Les effets indésirables suivants ont en outre été rapportés sous dautres préparations de THS: angio-œdème, augmentation de lappétit, troubles de la vision, dyspepsie, constipation, chloasma, urticaire, érythème noueux, erythème multiforme, purpura vasculaire, écoulement vaginal, dysplasie du col, polypes du col, kystes ovariens.
  • +Les effets indésirables suivants ont en outre été rapportés sous d'autres préparations de THS: angio-œdème, augmentation de l'appétit, troubles de la vision, dyspepsie, constipation, chloasma, urticaire, érythème noueux, erythème multiforme, purpura vasculaire, écoulement vaginal, dysplasie du col, polypes du col, kystes ovariens.
  • -Un surdosage aigu est peu vraisemblable en raison du mode dapplication.
  • -Les signes dun surdosage sous traitement combiné dœstrogène/progestatif chronique sont les suivants: métrorragie, sensation de tension dans les seins, crampes abdominales, ballonnements, humeur dépressive, acné, hirsutisme, fatigue. Ces symptômes disparaissent à larrêt du traitement.
  • +Un surdosage aigu est peu vraisemblable en raison du mode d'application.
  • +Les signes d'un surdosage sous traitement combiné d'œstrogène/progestatif chronique sont les suivants: métrorragie, sensation de tension dans les seins, crampes abdominales, ballonnements, humeur dépressive, acné, hirsutisme, fatigue. Ces symptômes disparaissent à l'arrêt du traitement.
  • -Systen Sequi se compose de deux patchs distincts: Systen Sequi Phase 1 contenant uniquement de lestradiol et Systen Sequi Phase 2 contenant de lestradiol et de lacétate de noréthistérone. Les deux patchs libèrent chacun leur(s) principe(s) actif(s) en continu pendant 4 jours. Sur 24 heures, Systen Sequi Phase 1 libère 50 µg destradiol et Systen Sequi Phase 2 50 µg destradiol + 170 µg dacétate de noréthistérone. Les hormones libérées par le patch pénètrent la peau et rejoignent directement la circulation sanguine. Elles atteignent ainsi les cellules de leurs organes cibles en échappant à leffet de premier passage.
  • +Systen Sequi se compose de deux patchs distincts: Systen Sequi Phase 1 contenant uniquement de l'estradiol et Systen Sequi Phase 2 contenant de l'estradiol et de l'acétate de noréthistérone. Les deux patchs libèrent chacun leur(s) principe(s) actif(s) en continu pendant 4 jours. Sur 24 heures, Systen Sequi Phase 1 libère 50 µg d'estradiol et Systen Sequi Phase 2 50 µg d'estradiol + 170 µg d'acétate de noréthistérone. Les hormones libérées par le patch pénètrent la peau et rejoignent directement la circulation sanguine. Elles atteignent ainsi les cellules de leurs organes cibles en échappant à l'effet de premier passage.
  • -Lestradiol saccumule dans les organes cibles comportant des récepteurs des œstrogènes (en particulier lhypothalamus, lhypophyse, lutérus, le vagin, les seins, lurètre et le foie). Comme toutes les hormones stéroïdiennes, les œstrogènes agissent au niveau intracellulaire. Dans les cellules des organes cibles, lestradiol se lie à des récepteurs spécifiques et stimule par ce biais la synthèse dADN et de protéines.
  • -Lestradiol est lœstrogène le plus important au niveau des récepteurs. Chez la femme, il est essentiellement produit par les ovaires de la ménarche à la ménopause.
  • -Lendomètre, qui est extrêmement sensible à lestradiol, se développe au cours de la phase folliculaire sous leffet œstrogénique. Au cours de la phase lutéinique, la progestérone induit la transformation sécrétoire de lendomètre. À la ménopause, la production ovarienne destradiol diminue progressivement, puis cesse complètement. Lorganisme ne produit dès lors que de faibles quantités destradiol à partir des androgènes dorigine surrénale.
  • -La diminution de la sécrétion d’estradiol au cours de la période climatérique se manifeste par une symptomatologie très variée. Les troubles vasomoteurs, comme les bouffées de chaleur, et les troubles du sommeil se situent au premier plan. Des troubles dépressifs surviennent également. Plus tard apparaissent des modifications atrophiques du système urogénital, qui progressent peu à peu. Le traitement œstrogénique substitutif permet de soulager ces troubles en grande partie.
  • -Le traitement substitutif par Systen Sequi permet de ramener les taux sériques d’estradiol aux valeurs observées avant la ménopause. Les concentrations obtenues correspondent à celles de la première moitié de la phase folliculaire chez la femme normalement réglée. On observe simultanément une normalisation du rapport estradiol (E2): estrone (E1) dans le plasma, qui passe de 1:5 jusqu’à 1:2 à environ 1:1, c’est-à-dire aux valeurs mesurées chez la femme avant la ménopause. Systen Sequi offre ainsi une substitution œstrogénique physiologique.
  • -Systen Sequi n’assure pas la prévention de l’ostéoporose, puisquele taux d’estradiol (aire sous la courbe) est réduit de près de la moitié dans ces patchs combinés par rapport à Systen 50 seul (estradiol uniquement).
  • +L'estradiol s'accumule dans les organes cibles comportant des récepteurs des œstrogènes (en particulier l'hypothalamus, l'hypophyse, l'utérus, le vagin, les seins, l'urètre et le foie). Comme toutes les hormones stéroïdiennes, les œstrogènes agissent au niveau intracellulaire. Dans les cellules des organes cibles, l'estradiol se lie à des récepteurs spécifiques et stimule par ce biais la synthèse d'ADN et de protéines.
  • +L'estradiol est l'œstrogène le plus important au niveau des récepteurs. Chez la femme, il est essentiellement produit par les ovaires de la ménarche à la ménopause.
  • +L'endomètre, qui est extrêmement sensible à l'estradiol, se développe au cours de la phase folliculaire sous l'effet œstrogénique. Au cours de la phase lutéinique, la progestérone induit la transformation sécrétoire de l'endomètre. À la ménopause, la production ovarienne d'estradiol diminue progressivement, puis cesse complètement. L'organisme ne produit dès lors que de faibles quantités d'estradiol à partir des androgènes d'origine surrénale.
  • +Le traitement substitutif par Systen Sequi augmente la concentration sérique d'estradiol aux valeurs physiologiques observées chez les femmes en âge de procréer pendant la phase folliculaire précoce à moyenne. Parallèlement, dans les études cliniques, le rapport des concentrations plasmatiques estradiol (E2)/estrone (E1), initialement <0,3, a augmenté à environ 1,1, c.àd. au rapport retrouvé chez les femmes préménopausées.
  • +Une substitution œstrogénique peut en grande partie soulager les symptômes provoqués par la diminution de la sécrétion d'estradiol pendant la ménopause (tels que les troubles vasomoteurs, les troubles du sommeil, l'humeur dépressive et les modifications atrophiques dans l'appareil urogénital).
  • -Lacétate de noréthistérone (NETA) est un gestagène synthétique qui produit essentiellement les mêmes effets que la progestérone endogène, dont le plus important est de déclencher au niveau de lendomètre le passage de la phase de prolifération à la phase de sécrétion.
  • +L'acétate de noréthistérone (NETA) est un gestagène synthétique qui produit essentiellement les mêmes effets que la progestérone endogène, dont le plus important est de déclencher au niveau de l'endomètre le passage de la phase de prolifération à la phase de sécrétion.
  • -Le traitement hormonal de substitution par Systen Sequi recourt à ladministration continue destradiol et à ladministration cyclique de noréthistérone. Ladjonction de NETA pendant environ 12–14 jours de chaque cycle empêche la stimulation excessive de lendomètre que peut provoquer la monothérapie œstrogénique. On assiste alors à une réduction notable des hyperplasies (éventuellement avec pour conséquence des saignements irréguliers) et du risque de cancer de lendomètre. Laddition cyclique de NETA entraîne par ailleurs des saignements cycliques et réguliers.
  • +Le traitement hormonal de substitution par Systen Sequi recourt à l'administration continue d'estradiol et à l'administration cyclique de noréthistérone. L'adjonction de NETA pendant environ 12–14 jours de chaque cycle empêche la stimulation excessive de l'endomètre que peut provoquer la monothérapie œstrogénique. On assiste alors à une réduction notable des hyperplasies (éventuellement avec pour conséquence des saignements irréguliers) et du risque de cancer de l'endomètre. L'addition cyclique de NETA entraîne par ailleurs des saignements cycliques et réguliers.
  • -Après lapplication dun patch matriciel de Systen Sequi Phase 2, les concentrations destradiol ont rapidement augmenté de 5 pg/ml avant lapplication à 19 pg/ml 4 heures plus tard. Le pic de concentration plasmatique de ~41 pg/ml a été atteint après 23 heures. Les taux sériques destradiol se sont maintenus à un niveau élevé pendant toute la durée de lapplication (3.5 jours par patch). Une fois le patch retiré, ils sont retournés en 24 heures au niveau initial.
  • -Le rapport des concentrations sériques d’estradiol et d’estrone (E2/E1) était inférieur à 0.3 avant le traitement. Durant le traitement par Systen Sequi Phase 2, le rapport E2/E1 a rapidement augmenté pour atteindre des valeurs physiologiques proches de 1.
  • -L’application répétée de patchs a entraîné une accumulation discrète, si ce nest inexistante, destradiol dans la circulation systémique.
  • -Le patch Systen Sequi Phase 1 a procuré des taux plasmatiques destradiol plus élevés. Il semble là que le NETA modifie les propriétés physico-chimiques et métaboliques de l’estradiol, ainsi que son taux de pénétration transcutanée. Il en résulte une biodisponibilité de l’estradiol réduite de moitié environ dans le patch Systen Sequi. Tous deux procurent cependant des concentrations plasmatiques destradiol comparables à celles observées chez la femme préménopausée.
  • +Après l'application d'un patch matriciel de Systen Sequi Phase 2, les concentrations d'estradiol ont rapidement augmenté de 5 pg/ml avant l'application à 19 pg/ml 4 heures plus tard. Le pic de concentration plasmatique de ~41 pg/ml a été atteint après 23 heures. Les taux sériques d'estradiol se sont maintenus à un niveau élevé pendant toute la durée de l'application (3,5 jours par patch). Une fois le patch retiré, ils sont retournés en 24 heures au niveau initial.
  • +L'application répétée de patchs a entraîné une accumulation discrète, si ce n'est inexistante, d'estradiol dans la circulation systémique.
  • +Des taux plasmatiques d'estradiol plus élevés ont été atteints après application des patchs Systen Sequi Phase 1 qu'après application des patchs Systen Sequi Phase 2. À l'état d'équilibre, les pics de concentration d'estradiol mesurés dans le sérum avec les patchs Phase 2 étaient d'environ moitié moins élevés que ceux observés avec les patchs Phase 1. Néanmoins, des concentrations sériques d'estradiol correspondantes à celles observées chez les femmes pré-ménopausées ont pu être obtenues tant avec les patchs 1 qu'avec les patchs 2.
  • -Lestradiol est largement distribué dans les tissus de lorganisme. Dans le plasma, lestradiol est lié à lalbumine à ~60–65% et à la SHBG à 35–45%; seulement 1–2% de lestradiol se trouvent à létat libre.
  • -Lestradiol passe la barrière placentaire et passe en faible quantité dans le lait maternel.
  • +L'estradiol est largement distribué dans les tissus de l'organisme. Dans le plasma, l'estradiol est lié à l'albumine à ~60–65% et à la SHBG à 35–45%; seulement 1–2% de l'estradiol se trouvent à l'état libre.
  • +L'estradiol passe la barrière placentaire et passe en faible quantité dans le lait maternel.
  • -Lestradiol est essentiellement métabolisé dans le foie. Ses métabolites, pharmacologiquement moins actifs, sont lestrone et lestriol et leurs conjugués. Lestradiol, lestrone et le sulfate destrone se transforment les uns en les autres. La peau ne métabolise quune faible partie de lestradiol.
  • +L'estradiol est essentiellement métabolisé dans le foie. Ses métabolites, pharmacologiquement moins actifs, sont l'estrone et l'estriol et leurs conjugués. L'estradiol, l'estrone et le sulfate d'estrone se transforment les uns en les autres. La peau ne métabolise qu'une faible partie de l'estradiol.
  • -Après administration intraveineuse, la demi-vie délimination de lestriol est denviron 1 heure. Lélimination est principalement (90%) urinaire, sous forme de glucuronide et de sulfate, et dans une moindre mesure fécale (10%). Les métabolites des œstrogènes suivent un cycle entéro-hépatique.
  • -Après le retrait du patch, la demi-vie sérique de lestradiol est denviron 6,6 heures, ce qui indique la présence dun effet dépôt dans la peau.
  • +Après administration intraveineuse, la demi-vie d'élimination de l'estriol est d'environ 1 heure. L'élimination est principalement (90%) urinaire, sous forme de glucuronide et de sulfate, et dans une moindre mesure fécale (10%). Les métabolites des œstrogènes suivent un cycle entéro-hépatique.
  • +Après le retrait du patch, la demi-vie sérique de l'estradiol est d'environ 6,6 heures, ce qui indique la présence d'un effet dépôt dans la peau.
  • -Après lapplication dun patch matriciel de Systen Sequi Phase 2, létat déquilibre est atteint en lespace de 24 heures avec une concentration sérique de noréthstérone de 199 pg/ml en moyenne. Après des applications répétées, la concentration moyenne de noréthistérone à létat déquilibre était denvi. 141–224 pg/ml pendant la durée de lapplication de 3.5 jours. Après le retrait du patch, les concentrations de noréthistérone sont retombées sous le seuil de détection en lespace de 24 heures.
  • -Après applications répétées de patchs, on nobserve quune augmentation légère de la concentration de noréthistérone dans le sérum.
  • +Après l'application d'un patch matriciel de Systen Sequi Phase 2, l'état d'équilibre est atteint en l'espace de 24 heures avec une concentration sérique de noréthstérone de 199 pg/ml en moyenne. Après des applications répétées, la concentration moyenne de noréthistérone à l'état d'équilibre était d'envi. 141–224 pg/ml pendant la durée de l'application de 3,5 jours. Après le retrait du patch, les concentrations de noréthistérone sont retombées sous le seuil de détection en l'espace de 24 heures.
  • +Après applications répétées de patchs, on n'observe qu'une augmentation légère de la concentration de noréthistérone dans le sérum.
  • -La noréthistérone est distribuée dans lorganisme et liée à ~61% à lalbumine et à ~36% à la SHBG.
  • +La noréthistérone est distribuée dans l'organisme et liée à ~61% à l'albumine et à ~36% à la SHBG.
  • -Lacétate de noréthistérone est rapidement hydrolysé en noréthistérone, le progestagène actif. La voie dapplication transdermique du NETA assure un taux de noréthistérone systémique efficace et constant.
  • -La noréthistérone est métabolisée dans le foie, par réduction de la cétone α, β insaturée du cycle A de la molécule. Des quatre tétrahydrostéroïdes stéréoisomères possibles, cest le dérivé 5β-, 3α-hydroxyl qui semble être le principal métabolite.
  • +L'acétate de noréthistérone est rapidement hydrolysé en noréthistérone, le progestagène actif. La voie d'application transdermique du NETA assure un taux de noréthistérone systémique efficace et constant.
  • +La noréthistérone est métabolisée dans le foie, par réduction de la cétone α, β insaturée du cycle A de la molécule. Des quatre tétrahydrostéroïdes stéréoisomères possibles, c'est le dérivé 5β-, 3α-hydroxyl qui semble être le principal métabolite.
  • -Après le retrait du patch, la demi-vie sérique du NETA est denviron 15 heures, ce qui indique la présence dun effet dépôt dans la peau. Les métabolites sont principalement éliminés dans lurine et dans les fèces sous forme de conjugués (sulfates, glucuronides).
  • +Après le retrait du patch, la demi-vie sérique du NETA est d'environ 15 heures, ce qui indique la présence d'un effet dépôt dans la peau. Les métabolites sont principalement éliminés dans l'urine et dans les fèces sous forme de conjugués (sulfates, glucuronides).
  • -Les études précliniques réalisées avec lestradiol ou des combinaisons destradiol et de noréthistérone concernant la toxicité après administrations répétées, la génotoxicité et le potentiel carcinogène ne donnent aucun indice net concernant des risques particuliers pour lhomme, même si un risque augmenté de carcinogenèse a été mis en évidence dans des études épidémiologiques ainsi que dans des études réalisées chez lanimal avec lestradiol.
  • -Chez des animaux détude, lestradiol exerce un effet létal sur lembryon ainsi quune réduction dose-dépendante de la fertilité chez le rat dès les doses les plus faibles. En expérimentation animale, la noréthistérone montre une action virilisante sur les fœtus femelles après administration de doses élevées. Des études de reproduction toxicologique chez le rat, la souris et le lapin ne révèlent aucun indice en faveur dun effet tératogène. Pour les expériences réalisées dans lespèce humaine, voir la rubrique «Grossesse/Allaitement».
  • -Des études sur la tolérance locale réalisées chez le lapin et de sensibilisation chez le cobaye montrent une irritation cutanée dintensité légère. Lexpérience acquise avec les systèmes transdermiques dans les études cliniques pendant plus dun an ne montre aucun indice en faveur dun potentiel de sensibilisation cliniquement significatif dans lespèce humaine.
  • +Les études précliniques réalisées avec l'estradiol ou des combinaisons d'estradiol et de noréthistérone concernant la toxicité après administrations répétées, la génotoxicité et le potentiel carcinogène ne donnent aucun indice net concernant des risques particuliers pour l'homme, même si un risque augmenté de carcinogenèse a été mis en évidence dans des études épidémiologiques ainsi que dans des études réalisées chez l'animal avec l'estradiol.
  • +Chez des animaux d'étude, l'estradiol exerce un effet létal sur l'embryon ainsi qu'une réduction dose-dépendante de la fertilité chez le rat dès les doses les plus faibles. En expérimentation animale, la noréthistérone montre une action virilisante sur les fœtus femelles après administration de doses élevées. Des études de reproduction toxicologique chez le rat, la souris et le lapin ne révèlent aucun indice en faveur d'un effet tératogène. Pour les expériences réalisées dans l'espèce humaine, voir la rubrique «Grossesse/Allaitement».
  • +Des études sur la tolérance locale réalisées chez le lapin et de sensibilisation chez le cobaye montrent une irritation cutanée d'intensité légère. L'expérience acquise avec les systèmes transdermiques dans les études cliniques pendant plus d'un an ne montre aucun indice en faveur d'un potentiel de sensibilisation cliniquement significatif dans l'espèce humaine.
  • -Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur lemballage.
  • +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «Exp.» sur l'emballage.
  • -Lestradiol contenu dans Systen Sequi est décomposé par la lumière ultraviolette. Les patchs ne doivent donc pas être exposés directement aux rayons du soleil.
  • +L'estradiol contenu dans Systen Sequi est décomposé par la lumière ultraviolette. Les patchs ne doivent donc pas être exposés directement aux rayons du soleil.
  • -Après avoir été retiré, le patch utilisé doit être replié vers lintérieur, les deux faces couvertes de colle devant être accolées de façon à ce que la membrane portant le principe actif ne soit pas à découvert. Éliminer ensuite le patch avec les ordures ménagères, dans un endroit sûr et inaccessible aux enfants.
  • +Après avoir été retiré, le patch utilisé doit être replié vers l'intérieur, les deux faces couvertes de colle devant être accolées de façon à ce que la membrane portant le principe actif ne soit pas à découvert. Éliminer ensuite le patch avec les ordures ménagères, dans un endroit sûr et inaccessible aux enfants.
  • -Systen Sequi Patchs matriciels 8* (B)
  • +Systen Sequi Patchs matriciels 8 (B)
  • -Septembre 2012
  • +Février 2017.
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