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Accueil - Information professionnelle sur Beromun - Changements - 24.01.2019
92 Changements de l'information professionelle Beromun
  • -Principe actif: Tasonerminum (TNFα-1a).
  • -Excipients: Natrii dihydrogenophosphas dihydricus, Dinatrii phosphas dodecahydricus, Albuminum seri humani pro vitro.
  • +Principe actif: Tasonerminum (TNFa-1a)
  • +Excipients:
  • +Natrii dihydrogenophosphas dihydricus, Dinatrii phosphas dodecahydricus, Albuminum seri humani pro vitro.
  • -Poudre pour la préparation d'une solution pour perfusion.
  • -Flacon à 1 mg de tasonermine (TNFα-1a) correspondant à 3,0–6,0× 107 UI (unités internationales).
  • -Indications/Possibilités demploi
  • +Poudre pour la préparation dune solution pour perfusion.
  • +Flacon à 1 mg de tasonermine (TNFa-1a) correspondant à 3,0 – 6,0 × 107 UI (unités internationales).
  • +Indications / Possibilités d'emploi
  • -Beromun est utilisé pour les sarcomes inopérables des tissus mous chez lesquels une radiothérapie n'est pas réalisable, en association avec le melphalan, en perfusion du membre isolé (ILP) sous légère hyperthermie, en préparation d'une résection chirurgicale ultérieure de la tumeur, afin d'éviter ou de retarder une amputation. Lors de l'utilisation de Beromun à titre palliatif, il convient d'évaluer le bénéfice du traitement par rapport à celui d'une chimiothérapie systémique et d'une radiothérapie.
  • -Posologie/Mode demploi
  • +Beromun est utilisé pour les sarcomes inopérables des tissus mous chez lesquels une radiothérapie nest pas réalisable, en association avec le melphalan, en perfusion du membre isolé (ILP) sous légère hyperthermie, en préparation dune résection chirurgicale ultérieure de la tumeur, afin déviter ou de retarder une amputation. Lors de lutilisation de Beromun à titre palliatif, il convient dévaluer le bénéfice du traitement par rapport à celui dune chimiothérapie systémique et dune radiothérapie.
  • +Posologie / Mode d'emploi
  • -La solution prête à l'emploi (voir chapitre «Remarques particulières») est à usage unique et exclusivement destinée à être utilisée en perfusion d'un membre isolé/Isolated Limb Perfusion (ILP).
  • +La solution prête à lemploi (voir chapitre «Remarques particulières») est à usage unique et exclusivement destinée à être utilisée en perfusion dun membre isolé/Isolated Limb Perfusion (ILP).
  • -Remarque: Ce traitement ne peut être réalisé que dans des cliniques spécialisées, par des chirurgiens expérimentés en cancérologie et maîtrisant bien la technique de l'ILP. Ces établissements doivent disposer d'un service de soins intensifs et de tout l'équipement nécessaire pour surveiller de façon continue un éventuel passage du médicament dans la circulation systémique.
  • -Beromun doit être administré en perfusion dans le membre isolé sous légère hyperthermie. Le circuit de perfusion (pompe, oxygénateur à réservoir intégré, échangeur de chaleur, tubulures) doit être préparé avant l'opération et amorcé avec 700 à 800 ml de perfusât, pour une hématocrite comprise entre 0,25 et 0,30.
  • -Le site de la perfusion doit être choisi afin de circonscrire le mieux possible les zones atteintes (les voies iliaque externe, fémorale commune, fémoro-poplitée, poplitée, axillaire et brachiale peuvent être utilisées). Le cathéter doit être mis en place. La perte externe de chaleur du membre doit être prévenue par l'application de couvertures chauffantes, la température du membre doit être contrôlée continuellement grâce à des sondes de température insérées dans les tissus sous-cutanés et musculaires. Les mains et les pieds, dans la mesure où ils ne sont pas atteints, doivent être protégés par une bande d'Esmarch, un garrot doit être placé au niveau proximal du membre.
  • -Une fois le membre connecté au circuit de perfusion, le débit de perfusion doit être ajusté entre 35 et 40 ml/l de volume du membre/minute. Le circuit de perfusion doit être contrôlé à l'aide de marqueurs radioactifs de façon à détecter toute fuite du membre vers la circulation systémique (voir «Mises en garde et précautions»). Un ajustement du débit de perfusion et du garrot peut être nécessaire afin de s'assurer que le taux de fuite dans la circulation systémique est stable (le niveau de la radioactivité systémique doit atteindre un plateau) et ne dépasse pas 10%.
  • -L'administration de Beromun ne doit être effectuée que si le passage du produit dans la circulation systémique, mesuré à l'aide d'albumine ou d'érythrocytes radiomarqués, est inférieur à 10% (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -Lorsque la température du tissu sous-cutané du membre perfusé, mesurée au niveau distal de la tumeur, a atteint >38 °C (sans excéder 39 °C) et lorsque le pH du perfusât est compris entre 7,2 et 7,35, Beromun doit être administré en bolus dans la partie artérielle du circuit. Après 30 minutes de perfusion avec Beromun seul, le melphalan doit être administré en bolus dans le réservoir du circuit, ou lentement dans la partie artérielle du circuit. La température doit alors être augmentée pour atteindre >39 °C (sans excéder 40 °C), en deux sites différents de mesure au niveau de la tumeur. La durée de la perfusion des deux produits associés doit être de 60 minutes. La durée totale de la perfusion avec Beromun doit être de 90 minutes.
  • -A la fin de l'application, le perfusât doit être collecté dans le réservoir, tandis qu'un fluide de rinçage est ajouté dans le circuit de perfusion. Le débit de perfusion doit être maintenu entre 35 et 40 ml/l de volume du membre minute. Cette phase de rinçage doit être poursuivie jusqu'à obtention d'un perfusât limpide (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -La sécurité d'emploi et l'efficacité n'ont pas été étudiées sur le plan clinique chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans.
  • -Une résection de la tumeur après l'ILP ne doit être envisagée que si le volume de la tumeur a été réduit de plus de 50% par rapport à son volume initial ou si elle s'est bien détachée des tissus environnants. Si la réduction de la taille de la tumeur est insuffisante pour envisager une résection chirurgicale, une deuxième ILP peut être prise en considération, 6-8 semaines après la première.
  • +Remarque: Ce traitement ne peut être réalisé que dans des cliniques spécialisées, par des chirurgiens expérimentés en cancérologie et maîtrisant bien la technique de lILP. Ces établissements doivent disposer dun service de soins intensifs et de tout léquipement nécessaire pour surveiller de façon continue un éventuel passage du médicament dans la circulation systémique.
  • +Beromun doit être administré en perfusion dans le membre isolé sous légère hyperthermie. Le circuit de perfusion (pompe, oxygénateur à réservoir intégré, échangeur de chaleur, tubulures) doit être préparé avant lopération et amorcé avec 700 à 800 ml de perfusât, pour une hématocrite comprise entre 0,25 et 0,30.
  • +Le site de la perfusion doit être choisi afin de circonscrire le mieux possible les zones atteintes (les voies iliaque externe, fémorale commune, fémoro-poplitée, poplitée, axillaire et brachiale peuvent être utilisées). Le cathéter doit être mis en place. La perte externe de chaleur du membre doit être prévenue par lapplication de couvertures chauffantes, la température du membre doit être contrôlée continuellement grâce à des sondes de température insérées dans les tissus sous-cutanés et musculaires. Les mains et les pieds, dans la mesure où ils ne sont pas atteints, doivent être protégés par une bande dEsmarch, un garrot doit être placé au niveau proximal du membre.
  • +Une fois le membre connecté au circuit de perfusion, le débit de perfusion doit être ajusté entre 35 et 40 ml/l de volume du membre/minute. Le circuit de perfusion doit être contrôlé à laide de marqueurs radioactifs de façon à détecter toute fuite du membre vers la circulation systémique (voir «Mises en garde et précautions»). Un ajustement du débit de perfusion et du garrot peut être nécessaire afin de sassurer que le taux de fuite dans la circulation systémique est stable (le niveau de la radioactivité systémique doit atteindre un plateau) et ne dépasse pas 10%.
  • +Ladministration de Beromun ne doit être effectuée que si le passage du produit dans la circulation systémique, mesuré à laide dalbumine ou dérythrocytes radiomarqués, est inférieur à 10% (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Lorsque la température du tissu sous-cutané du membre perfusé, mesurée au niveau distal de la tumeur, a atteint > 38°C (sans excéder 39°C) et lorsque le pH du perfusât est compris entre 7,2 et 7,35, Beromun doit être administré en bolus dans la partie artérielle du circuit. Après 30 minutes de perfusion avec Beromun seul, le melphalan doit être administré en bolus dans le réservoir du circuit, ou lentement dans la partie artérielle du circuit. La température doit alors être augmentée pour atteindre > 39°C (sans excéder 40°C), en deux sites différents de mesure au niveau de la tumeur. La durée de la perfusion des deux produits associés doit être de 60 minutes. La durée totale de la perfusion avec Beromun doit être de 90 minutes.
  • +A la fin de lapplication, le perfusât doit être collecté dans le réservoir, tandis quun fluide de rinçage est ajouté dans le circuit de perfusion. Le débit de perfusion doit être maintenu entre 35 et 40 ml/l de volume du membre minute. Cette phase de rinçage doit être poursuivie jusquà obtention dun perfusât limpide (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +La sécurité demploi et lefficacité nont pas été étudiées sur le plan clinique chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans.
  • +Une résection de la tumeur après lILP ne doit être envisagée que si le volume de la tumeur a été réduit de plus de 50% par rapport à son volume initial ou si elle sest bien détachée des tissus environnants. Si la réduction de la taille de la tumeur est insuffisante pour envisager une résection chirurgicale, une deuxième ILP peut être prise en considération, 6-8 semaines après la première.
  • -Hypersensibilité à la tasonermine ou TNFα, ou à l'un des excipients conformément à la composition.
  • +Hypersensibilité à la tasonermine ou TNFa, ou à l'un des excipients conformément à la composition.
  • -Modification de la formule sanguine, telle que par ex. nombre de leucocytes <2,5× 109/l, hémoglobine <9 g/dl, nombre de thrombocytes <60× 109/l, tendance hémorragique augmentée ou troubles aigus de la coagulation.
  • -Troubles sévères de la fonction rénale avec des taux sériques de créatinine >150 µmol/l ou une clairance à la créatinine <50 ml/minute, tels que par ex. le syndrome néphrotique.
  • -Troubles sévères de la fonction hépatique, tels que par ex. taux d'aspartate-amino-transférase, d'alanine-amino-transférase ou de phosphatases alcalines >2 fois la limite supérieure; ou taux de bilirubine >1,25 fois la limite supérieure.
  • -Hypercalcémie >12 mg/dl (2,99 mmol/l).
  • -Patients présentant une contre-indication à l'usage des vasopresseurs et des anticoagulants.
  • +Modification de la formule sanguine, telle que par ex. nombre de leucocytes < 2,5 x 109/l, hémoglobine < 9 g/dl, nombre de thrombocytes < 60 x 109/l, tendance hémorragique augmentée ou troubles aigus de la coagulation.
  • +Troubles sévères de la fonction rénale avec des taux sériques de créatinine > 150 mmol/l ou une clairance à la créatinine < 50 ml/minute, tels que par ex. le syndrome néphrotique.
  • +Troubles sévères de la fonction hépatique, tels que par ex. taux daspartate-amino-transférase, dalanine-amino-transférase ou de phosphatases alcalines > 2 fois la limite supérieure; ou taux de bilirubine > 1,25 fois la limite supérieure.
  • +Hypercalcémie > 12 mg/dl (2,99 mmol/l).
  • +Patients présentant une contre-indication à lusage des vasopresseurs et des anticoagulants.
  • -Contre-indications à la technique de l'ILP
  • -Ascite sévère, lymphœdème sévère du membre à traiter, patients présentant une contre-indication à l'usage de vasopresseurs, d'anticoagulants, aux marqueurs radioactifs et à l'hyperthermie du membre.
  • -Les patients chez lesquels on suppose que l'irrigation du membre au niveau distal de la tumeur dépend fortement des vaisseaux sanguins qui sont en relation avec la tumeur. Une angiographie peut alors être nécessaire afin de lever le doute.
  • +Contre-indications à la technique de lILP
  • +Ascite sévère, lymphœdème sévère du membre à traiter, patients présentant une contre-indication à lusage de vasopresseurs, danticoagulants, aux marqueurs radioactifs et à lhyperthermie du membre.
  • +Les patients chez lesquels on suppose que lirrigation du membre au niveau distal de la tumeur dépend fortement des vaisseaux sanguins qui sont en relation avec la tumeur. Une angiographie peut alors être nécessaire afin de lever le doute.
  • -La perfusion du membre isolé ne peut être réalisée que dans des cliniques spécialisées, par des chirurgiens expérimentés en cancérologie et maîtrisant bien la technique de l'ILP. Ces établissements doivent disposer d'un service de soins intensifs et de tout l'équipement nécessaire pour surveiller de façon continue un éventuel passage du médicament dans la circulation systémique.
  • -Avant de mettre en œuvre la technique d'ILP, veuillez également consulter l'information destinée aux professions médicales du melphalan.
  • -Les méthodes habituelles d'anesthésie générale et de ventilation mécanique doivent être mises en œuvre au cours de l'opération. Il est important de maintenir un état d'anesthésie constant afin de prévenir les fluctuations importantes de pression artérielle qui peuvent influencer les fuites du produit entre le circuit de perfusion et la circulation générale.
  • -Afin de limiter à un minimum le risque de passage du perfusât dans la circulation systémique, le débit de perfusion ne doit pas dépasser 40 ml/l de volume du membre/minute. Le passage systémique est mesuré à l'aide d'albumine ou d'érythrocytes radiomarqués, injectés dans le système de perfusion. Le passage de la radioactivité dans la circulation systémique est continuellement surveillé par des mesures appropriées.
  • -Un ajustement du débit de perfusion et du garrot peut être nécessaire afin de s'assurer que le taux de fuite dans la circulation systémique est stable (le niveau de la radioactivité systémique doit atteindre un plateau) et ne dépasse pas 10%.
  • -La perfusion doit être stoppée lorsque les quantités cumulées dans la circulation systémique représentent 10%. Dans de tels cas, un procédé de rinçage standard, avec au moins 2 litres de Macrodex® ou de liquide de remplissage similaire, doit être entrepris.
  • -Pour éviter la survenue d'un choc, les patients doivent être suffisamment hydratés, immédiatement avant ainsi qu'après l'injection de Beromun dans le circuit de perfusion, de manière à garantir des conditions hémodynamiques optimales et une diurèse importante, en particulier après la perfusion. Des solutions de remplissage vasculaire (solutions cristalloïdes ou colloïdales) doivent être tenues à disposition pour une administration en cas de chute significative de la pression artérielle. Il est préférable d'utiliser des solutions colloïdales et d'hydroxyethylcellulose, qui sont moins susceptibles de s'infiltrer hors du système vasculaire.
  • -En cas de nécessité, un vasopresseur tel que la dopamine pourra en outre être administré pendant l'ILP et en période postopératoire. Si un choc sévère survient avant la fin de l'ILP, il faut stopper celle-ci et entreprendre les mesures thérapeutiques adéquates. Il convient de contrôler aussi bien la pression veineuse centrale que la pression artérielle pendant l'ILP. De plus, la pression artérielle, la diurèse et l'électrocardiogramme doivent être systématiquement contrôlés dans les 24 à 48 heures suivant l'ILP ou plus longtemps si nécessaire. Un cathéter de Swan-Ganz peut être utilisé pour surveiller la pression artérielle pulmonaire et la pression capillaire pulmonaire pendant l'ILP et en période post-observatoire.
  • +La perfusion du membre isolé ne peut être réalisée que dans des cliniques spécialisées, par des chirurgiens expérimentés en cancérologie et maîtrisant bien la technique de lILP. Ces établissements doivent disposer dun service de soins intensifs et de tout léquipement nécessaire pour surveiller de façon continue un éventuel passage du médicament dans la circulation systémique.
  • +Avant de mettre en œuvre la technique dILP, veuillez également consulter linformation destinée aux professions médicales du melphalan.
  • +Les méthodes habituelles danesthésie générale et de ventilation mécanique doivent être mises en œuvre au cours de lopération. Il est important de maintenir un état danesthésie constant afin de prévenir les fluctuations importantes de pression artérielle qui peuvent influencer les fuites du produit entre le circuit de perfusion et la circulation générale.
  • +Afin de limiter à un minimum le risque de passage du perfusât dans la circulation systémique, le débit de perfusion ne doit pas dépasser 40 ml/l de volume du membre/minute. Le passage systémique est mesuré à laide dalbumine ou dérythrocytes radiomarqués, injectés dans le système de perfusion. Le passage de la radioactivité dans la circulation systémique est continuellement surveillé par des mesures appropriées.
  • +Un ajustement du débit de perfusion et du garrot peut être nécessaire afin de sassurer que le taux de fuite dans la circulation systémique est stable (le niveau de la radioactivité systémique doit atteindre un plateau) et ne dépasse pas 10%.
  • +La perfusion doit être stoppée lorsque les quantités cumulées dans la circulation systémique représentent ³ 10%. Dans de tels cas, un procédé de rinçage standard, avec au moins 2 litres de MacrodexÒ ou de liquide de remplissage similaire, doit être entrepris.
  • +Pour éviter la survenue dun choc, les patients doivent être suffisamment hydratés, immédiatement avant ainsi quaprès linjection de Beromun dans le circuit de perfusion, de manière à garantir des conditions hémodynamiques optimales et une diurèse importante, en particulier après la perfusion. Des solutions de remplissage vasculaire (solutions cristalloïdes ou colloïdales) doivent être tenues à disposition pour une administration en cas de chute significative de la pression artérielle. Il est préférable dutiliser des solutions colloïdales et dhydroxyethylcellulose, qui sont moins susceptibles de sinfiltrer hors du système vasculaire.
  • +En cas de nécessité, un vasopresseur tel que la dopamine pourra en outre être administré pendant lILP et en période post-opératoire. Si un choc sévère survient avant la fin de lILP, il faut stopper celle-ci et entreprendre les mesures thérapeutiques adéquates. Il convient de contrôler aussi bien la pression veineuse centrale que la pression artérielle pendant lILP. De plus, la pression artérielle, la diurèse et lélectrocardiogramme doivent être systématiquement contrôlés dans les 24 à 48 heures suivant lILP ou plus longtemps si nécessaire. Un cathéter de Swan-Ganz peut être utilisé pour surveiller la pression artérielle pulmonaire et la pression capillaire pulmonaire pendant lILP et en période post-observatoire.
  • -Après l'ILP, il faut toujours réaliser un rinçage standard à l'aide de Macrodex® ou d'un liquide similaire. Trois à six litres sont nécessaires après une perfusion du membre inférieur, et un à deux litres après une perfusion du membre supérieur. En cas de perfusion poplitée ou brachiale, un litre de solution peut être suffisant. Cette phase de rinçage doit être poursuivie jusqu'à l'obtention d'un efflux veineux limpide (rose et transparent).
  • -Les périodes pendant lesquelles l'oxygénation du membre est interrompue doivent être aussi brèves que possible (au total maximum 20 minutes).
  • -En cas de nécessité d'une seconde ILP, les médecins doivent tenir compte du taux de passage systémique constaté au cours de la première perfusion. Dans le cas où celui-ci était élevé de manière inacceptable, les aspects techniques de la procédure de l'ILP devront être réévalués avant la prochaine administration.
  • -La dose maximale tolérée (DMT) de Beromun en ILP est de 4 mg, ce qui représente 10 fois la DMT systémique. On doit donc s'attendre à des effets indésirables graves en cas de passage important de Beromun dans la circulation systémique. D'autres préparations de TNFα-1a ont été utilisées à des doses allant jusqu'à 6 mg dans le cadre d'ILP, mais cette dose a été considérée comme étant non tolérable en raison d'une toxicité loco-régionale trop importante.
  • -Lors de la survenue de signes de toxicité systémique tels que par exemple fièvre, troubles du rythme cardiaque, choc/hypotension, syndrome de détresse respiratoire, il faut mettre en œuvre des mesures systématiques et transférer immédiatement le patient dans un service de soins intensifs, pour une prise en charge étroite. Il est recommandé de pratiquer un remplissage vasculaire et d'administrer des vasopresseurs. S'il apparaît un syndrome de détresse respiratoire, une assistance respiratoire peut être nécessaire. Il faut soigneusement surveiller les fonctions rénale et hépatique et s'attendre à des anomalies hématologiques, en particulier leucopénie, thrombopénie et anomalies de la coagulation.
  • -Chez quelques patients traités avec Beromun, des cas de syndrome du compartiment, caractérisé par des douleurs, des œdèmes et des symptômes neurologiques, et de dommages musculaires au niveau de l'extrémité perfusée ont été observés. Pour cette raison, les patients doivent être contrôlés durant les trois premiers jours suivant l'ILP.
  • -En cas de mise en évidence clinique d'un syndrome du compartiment, les mesures suivantes doivent être prises en considération:
  • -1.Fasciotomie de tous les compartiments musculaires de l'extrémité concernée.
  • -2.diurèse forcée et alcalinisation des urines en cas de dommages musculaires accompagnés d'une augmentation des taux de myoglobine dans le sang et les urines.
  • -Ce médicament contient, à la dose recommandée, jusqu'à 151,3 mg de sodium. Ce point doit être pris en compte chez les patients suivant un régime pauvre en sodium.
  • -Le bouchon du flacon d'injection contient du caoutchouc naturel (un dérivé du latex), susceptible d'induire des réactions allergiques.
  • +Après lILP, il faut toujours réaliser un rinçage standard à l'aide de MacrodexÒ ou d'un liquide similaire. Trois à six litres sont nécessaires après une perfusion du membre inférieur, et un à deux litres après une perfusion du membre supérieur. En cas de perfusion poplitée ou brachiale, un litre de solution peut être suffisant. Cette phase de rinçage doit être poursuivie jusquà lobtention dun efflux veineux limpide (rose et transparent).
  • +Les périodes pendant lesquelles loxygénation du membre est interrompue doivent être aussi brèves que possible (au total maximum 20 minutes).
  • +En cas de nécessité dune seconde ILP, les médecins doivent tenir compte du taux de passage systémique constaté au cours de la première perfusion. Dans le cas où celui-ci était élevé de manière inacceptable, les aspects techniques de la procédure de lILP devront être réévalués avant la prochaine administration.
  • +La dose maximale tolérée (DMT) de Beromun en ILP est de 4 mg, ce qui représente 10 fois la DMT systémique. On doit donc sattendre à des effets indésirables graves en cas de passage important de Beromun dans la circulation systémique. Dautres préparations de TNFa-1a ont été utilisées à des doses allant jusquà 6 mg dans le cadre dILP, mais cette dose a été considérée comme étant non tolérable en raison dune toxicité loco-régionale trop importante.
  • +Lors de la survenue de signes de toxicité systémique tels que par exemple fièvre, troubles du rythme cardiaque, choc/hypotension, syndrome de détresse respiratoire, il faut mettre en œuvre des mesures systématiques et transférer immédiatement le patient dans un service de soins intensifs, pour une prise en charge étroite. Il est recommandé de pratiquer un remplissage vasculaire et dadministrer des vasopresseurs. Sil apparaît un syndrome de détresse respiratoire, une assistance respiratoire peut être nécessaire. Il faut soigneusement surveiller les fonctions rénale et hépatique et sattendre à des anomalies hématologiques, en particulier leucopénie, thrombopénie et anomalies de la coagulation.
  • +Chez quelques patients traités avec Beromun, des cas de syndrome du compartiment, caractérisé par des douleurs, des œdèmes et des symptômes neurologiques, et de dommages musculaires au niveau de lextrémité perfusée ont été observés. Pour cette raison, les patients doivent être contrôlés durant les trois premiers jours suivant lILP.
  • +En cas de mise en évidence clinique dun syndrome du compartiment, les mesures suivantes doivent être prises en considération:
  • +1.Fasciotomie de tous les compartiments musculaires de lextrémité concernée.
  • +2.diurèse forcée et alcalinisation des urines en cas de dommages musculaires accompagnés dune augmentation des taux de myoglobine dans le sang et les urines.
  • +Ce médicament contient, à la dose recommandée, jusquà 151,3 mg de sodium. Ce point doit être pris en compte chez les patients suivant un régime pauvre en sodium.
  • +Le bouchon du flacon dinjection contient du caoutchouc naturel (un dérivé du latex), susceptible dinduire des réactions allergiques.
  • -Il n'existe pas d'études systématiques des interactions de Beromun avec d'autres médicaments. Il est déconseillé d'administrer simultanément d'autres médicaments anti-tumoraux, à l'exception du melphalan indiqué dans le protocole standard.
  • -Beromun et le melphalan ont été utilisés en même temps que de l'interféron-gamma dans le cadre de procédures d'ILP, mais l'intérêt de cette triple combinaison n'a toutefois pas été formellement établi.
  • -L'ajout d'interféron-gamma au perfusât de tasonermine ne semble pas conduire à une augmentation significative de la production endogène de TNFα ou d'autres cytokines liées à la réaction inflammatoire, comme cela a été observé chez les patients atteints de traumatismes sévères. Les données cliniques indiquent toutefois que l'incidence globale des effets indésirables est augmentée chez les patients traités simultanément par la tasonermine et l'interféron-gamma.
  • -L'administration simultanée de substances cardiotoxiques (par exemple les anthracyclines) doit être évitée car la tasonermine est susceptible d'augmenter leur cardiotoxicité, comme cela a été observé au cours d'études précliniques de toxicité sur 13 semaines.
  • -Il est d'usage de mettre en œuvre diverses mesures thérapeutiques pendant l'ILP et en période postopératoire immédiate. Il s'agit notamment de l'administration d'anesthésiques standards, analgésiques, antipyrétiques, liquides de remplissage vasculaire intraveineux, anticoagulants et vasopresseurs. A ce jour, aucune interaction notable entre Beromun et d'autres médicaments n'a été observée, mais la prudence s'impose en pareil cas. Il est déconseillé d'administrer en même temps des médicaments susceptibles de provoquer une importante chute de tension.
  • +Il nexiste pas détudes systématiques des interactions de Beromun avec dautres médicaments. Il est déconseillé d'administrer simultanément dautres médicaments anti-tumoraux, à l'exception du melphalan indiqué dans le protocole standard.
  • +Beromun et le melphalan ont été utilisés en même temps que de linterféron-gamma dans le cadre de procédures dILP, mais lintérêt de cette triple combinaison na toutefois pas été formellement établi.
  • +Lajout dinterféron-gamma au perfusât de tasonermine ne semble pas conduire à une augmentation significative de la production endogène de TNFa ou dautres cytokines liées à la réaction inflammatoire, comme cela a été observé chez les patients atteints de traumatismes sévères. Les données cliniques indiquent toutefois que lincidence globale des effets indésirables est augmentée chez les patients traités simultanément par la tasonermine et linterféron-gamma.
  • +Ladministration simultanée de substances cardiotoxiques (par exemple les anthracyclines) doit être évitée car la tasonermine est susceptible daugmenter leur cardiotoxicité, comme cela a été observé au cours détudes précliniques de toxicité sur 13 semaines.
  • +Il est dusage de mettre en œuvre diverses mesures thérapeutiques pendant lILP et en période postopératoire immédiate. Il sagit notamment de ladministration danesthésiques standards, analgésiques, antipyrétiques, liquides de remplissage vasculaire intraveineux, anticoagulants et vasopresseurs. A ce jour, aucune interaction notable entre Beromun et dautres médicaments na été observée, mais la prudence s'impose en pareil cas. Il est déconseillé dadministrer en même temps des médicaments susceptibles de provoquer une importante chute de tension.
  • -Grossesse/Allaitement
  • +Grossesse / Allaitement
  • -Il n'existe aucune information concernant l'usage de Beromun chez l'animal gravide ou chez la femme enceinte. Beromun ne doit pas être administré aux femmes enceintes ou aux femmes en âge de procréer qui n'utilisent pas de mesures contraceptives adéquates.
  • +Il nexiste aucune information concernant lusage de Beromun chez lanimal gravide ou chez la femme enceinte. Beromun ne doit pas être administré aux femmes enceintes ou aux femmes en âge de procréer qui nutilisent pas de mesures contraceptives adéquates.
  • -On ignore si Beromun est excrété dans le lait maternel. Les risques encourus par le nourrisson n'étant pas connus, l'allaitement est contre-indiqué dans les 7 jours suivant l'ILP.
  • +On ignore si Beromun est excrété dans le lait maternel. Les risques encourus par le nourrisson nétant pas connus, lallaitement est contre-indiqué dans les 7 jours suivant lILP.
  • -On ne dispose pas d'études sur l'effet de la tasonermine sur la fertilité masculine et féminine.
  • +On ne dispose pas détudes sur leffet de la tasonermine sur la fertilité masculine et féminine.
  • -Les effets indésirables les plus souvent observés au cours des études cliniques ont été les suivants: fièvre, nausées, vomissements, fatigue, arythmie, frissons, douleurs, infections des plaies et réactions cutanées. Les effets indésirables ont été locaux ou ont touché les membres traités par l'ILP ou ont été systémiques.
  • -Il convient d'être spécialement attentif aux effets indésirables systémiques graves suivants:
  • +Les effets indésirables les plus souvent observés au cours des études cliniques ont été les suivants: fièvre, nausées, vomissements, fatigue, arythmie, frissons, douleurs, infections des plaies et réactions cutanées. Les effets indésirables ont été locaux ou ont touché les membres traités par lILP ou ont été systémiques.
  • +Il convient dêtre spécialement attentif aux effets indésirables systémiques graves suivants:
  • -Fréquent: infections, infections des plaies.
  • -Occasionnel: septicémie.
  • +Fréquent: infections, infections des plaies
  • +Occasionnel: septicémie
  • -Fréquent: thrombopénie, leucopénie.
  • +Fréquent: thrombopénie, leucopénie
  • -Fréquent: réactions d'hypersensibilité.
  • +Fréquent: réactions dhypersensibilité
  • -Fréquent: lésions nerveuses, neurotoxicité périphérique, troubles de la conscience, céphalées.
  • +Fréquent: lésions nerveuses, neurotoxicité périphérique, troubles de la conscience, céphalées
  • -Très fréquent: troubles du rythme cardiaque (22,3%).
  • -Fréquent: troubles de la fonction cardiaque.
  • +Très fréquent: troubles du rythme cardiaque (22,3%)
  • +Fréquent: troubles de la fonction cardiaque,
  • -Fréquent: thromboses artérielles, thromboses veineuses, choc/hypotension.
  • +Fréquent: thromboses artérielles, thromboses veineuses, choc/hypotension
  • -Fréquent: syndrome de détresse respiratoire (ARDS).
  • -Occasionnel: œdème pulmonaire.
  • +Fréquent: syndrome de détresse respiratoire (ARDS)
  • +Occasionnel: œdème pulmonaire
  • -Très fréquent: nausées (27,3%) ou vomissements (26,9%).
  • -Fréquent: constipation, diarrhées.
  • -Occasionnel: douleurs abdominales supérieures, gastrite érosive.
  • +Très fréquent: nausées (27,3%) ou vomissements (26,9%)
  • +Fréquent: constipation, diarrhées
  • +Occasionnel: douleurs abdominales supérieures, gastrite érosive
  • -Très fréquent: hépatotoxicité (10,7%).
  • +Très fréquent: hépatotoxicité (10,7%)
  • -Très fréquent: réactions cutanées (69,5%).
  • -Fréquent: nécrose cutanée, œdème périphérique.
  • -Occasionnel: perte des ongles (onychomadèse).
  • +Très fréquent: réactions cutanées (69,5%)
  • +Fréquent: nécrose cutanée, œdème périphérique
  • +Occasionnel: perte des ongles (onychomadèse).
  • -Fréquent: syndrome compartimental, myalgie.
  • +Fréquent: syndrome compartimental, myalgie.
  • -Fréquent: protéinurie.
  • -Occasionnel: insuffisance rénale aiguë, augmentation de la créatinine.
  • +Fréquent: protéinurie
  • +Occasionnel: insuffisance rénale aiguë, augmentation de la créatinine
  • -Très fréquent: fièvre (70,2%), frissons (13,2%), asthénie (19,1%).
  • -Fréquent: sueurs nocturnes.
  • -Accidents liés au site d'administration:
  • -Très fréquent: douleurs dans le membre perfusé (58,1%).
  • -Fréquent: lésions tissulaires pouvant nécessiter une amputation.
  • +Très fréquent: fièvre (70,2%), frissons (13,2%), asthénie (19,1%)
  • +Fréquent: sueurs nocturnes
  • +Accidents liés au site dadministration:
  • +Très fréquent: douleurs dans le membre perfusé (58,1%)
  • +Fréquent: lésions tissulaires pouvant nécessiter une amputation
  • -Un surdosage accidentel est extrêmement improbable étant donné que Beromun est toujours administré en milieu hospitalier par un chirurgien expérimenté en cancérologie. Une toxicité liée à un surdosage de tasonermine peut toutefois survenir de manière locale ou systémique. L'utilisation de doses supérieures à celles recommandées au niveau du membre atteint peut accroître la fréquence de la toxicité. Durant la procédure de l'ILP, il peut se produire une fuite de Beromun >10%, pouvant entraîner la survenue d'une toxicité systémique.
  • -S'il se produisait néanmoins un surdosage, il faudrait arrêter immédiatement l'ILP et rincer le membre avec au moins 2 litres de Macrodex® ou de liquide similaire (voir aussi «Mises en garde et précautions»). Les mêmes mesures doivent être entreprises en cas de passage systémique de plus de 10%. En cas de survenue de signes de toxicité systémique tels que fièvre, troubles du rythme cardiaque, choc/hypotension, syndrome de détresse respiratoire, il faut mettre en œuvre des mesures d'ordre général et transférer immédiatement le patient dans un service de soins intensifs, pour une prise en charge étroite. Il peut être nécessaire de pratiquer un remplissage vasculaire et d'administrer des vasopresseurs. En cas d'apparition d'un syndrome de détresse respiratoire, une assistance respiratoire peut être nécessaire. Il faut soigneusement surveiller la fonction rénale et hépatique. Il faut s'attendre à des anomalies hématologiques, en particulier leucopénie, thrombopénie et anomalies de la coagulation.
  • -Il n'existe pour l'instant aucun antidote spécifique de Beromun. Un traitement du surdosage de Beromun par des anticorps anti-TNFα, n'a pas été étudié.
  • -Pour de plus amples informations quant à un surdosage de melphalan, consulter l'information destinée aux professions médicales de ce produit.
  • -Propriétés/Effets
  • +Un surdosage accidentel est extrêmement improbable étant donné que Beromun est toujours administré en milieu hospitalier par un chirurgien expérimenté en cancérologie. Une toxicité liée à un surdosage de tasonermine peut toutefois survenir de manière locale ou systémique. Lutilisation de doses supérieures à celles recommandées au niveau du membre atteint peut accroître la fréquence de la toxicité. Durant la procédure de lILP, il peut se produire une fuite de Beromun > 10%, pouvant entraîner la survenue dune toxicité systémique.
  • +Sil se produisait néanmoins un surdosage, il faudrait arrêter immédiatement lILP et rincer le membre avec au moins 2 litres de Macrodex® ou de liquide similaire (voir aussi «Mises en garde et précautions»). Les mêmes mesures doivent être entreprises en cas de passage systémique de plus de 10%. En cas de survenue de signes de toxicité systémique tels que fièvre, troubles du rythme cardiaque, choc/hypotension, syndrome de détresse respiratoire, il faut mettre en œuvre des mesures dordre général et transférer immédiatement le patient dans un service de soins intensifs, pour une prise en charge étroite. Il peut être nécessaire de pratiquer un remplissage vasculaire et dadministrer des vasopresseurs. En cas dapparition dun syndrome de détresse respiratoire, une assistance respiratoire peut être nécessaire. Il faut soigneusement surveiller la fonction rénale et hépatique. Il faut sattendre à des anomalies hématologiques, en particulier leucopénie, thrombopénie et anomalies de la coagulation.
  • +Il nexiste pour linstant aucun antidote spécifique de Beromun. Un traitement du surdosage de Beromun par des anticorps anti-TNFa, n’a pas été étudié.
  • +Pour de plus amples informations quant à un surdosage de melphalan, consulter linformation destinée aux professions médicales de ce produit.
  • +Propriétés / Effets
  • -1 mg de TNFα-1a correspond à une activité de 3-6× 107 UI. Cette fourchette d'activité s'explique par l'imprécision du dosage biologique utilisé pour déterminer la puissance et non par une variabilité de la qualité du produit.
  • -Le mécanisme d'action du TNFα est multiple.
  • -L'activité antitumorale repose vraisemblablement sur les effets suivants:
  • +1 mg de TNFa-1a correspond à une activité de 3-6 x 107 UI. Cette fourchette dactivité sexplique par limprécision du dosage biologique utilisé pour déterminer la puissance et non par une variabilité de la qualité du produit.
  • +Le mécanisme daction du TNFa est multiple.
  • +Lactivité antitumorale repose vraisemblablement sur les effets suivants:
  • -In vitro, le TNFα-1a exerce un effet cytotoxique ou cytostatique à l'encontre de diverses lignées cellulaires tumorales d'histogénèse variée (notamment les carcinomes, les sarcomes, les lymphomes, les gliomes et les mélanomes).
  • +In vitro, le TNFa-1a exerce un effet cytotoxique ou cytostatique à lencontre de diverses lignées cellulaires tumorales dhistogénèse variée (notamment les carcinomes, les sarcomes, les lymphomes, les gliomes et les mélanomes).
  • -Le TNFα-1a diminue la prolifération des cellules endothéliales in vitro, modifie l'expression de protéines spécifiques de la surface cellulaire (par ex. les molécules d'adhésion) et influence la sécrétion de protéines qui modulent la coagulation, la sécrétion d'interleukines et les facteurs de croissance hématopoïétiques. Ces effets favorisent la formation de thromboses microvasculaires. Par ailleurs, l'adhérence des leucocytes à l'endothélium vasculaire et leur extravasation sont augmentées. Ceci conduit à une infiltration de la tumeur par les lymphocytes, les monocytes et les granulocytes.
  • +Le TNFa-1a diminue la prolifération des cellules endothéliales in vitro, modifie lexpression de protéines spécifiques de la surface cellulaire (par ex. les molécules dadhésion) et influence la sécrétion de protéines qui modulent la coagulation, la sécrétion dinterleukines et les facteurs de croissance hématopoïétiques. Ces effets favorisent la formation de thromboses microvasculaires. Par ailleurs, ladhérence des leucocytes à lendothélium vasculaire et leur extravasation sont augmentées. Ceci conduit à une infiltration de la tumeur par les lymphocytes, les monocytes et les granulocytes.
  • -Le TNFα-1a agit sur presque tous les composants cellulaires du système immunitaire. Il existe des indices qui suggèrent que cette activité immunomodulatrice joue un rôle important dans l'effet antitumoral; (ainsi l'activité antitumorale du TNFα-1a est nettement moindre chez l'animal immunodéficient par rapport à l'animal immunocompétent. De plus, chez les animaux qui rejettent les tumeurs inoculées après un traitement par le TNFα-1a, il peut apparaître une immunité spécifique dirigée contre ce type de cellules tumorales).
  • -L'utilisation par voie systémique du TNFα-1a est limitée par ses effets toxiques. La dose antitumorale efficace établie lors des études précliniques est nettement supérieure à la dose maximale tolérée chez l'homme. C'est la raison pour laquelle, le TNFα-1a ne doit pas être utilisé par voie systémique. Une administration loco-régionale de Beromun, en association avec du melphalan, en perfusion du membre isolé/Isolated Limb Perfusion (ILP) s'est avérée efficace sur l'évolution locale des sarcomes inopérables des tissus mous des membres.
  • -Toutefois, ce traitement reste spécifiquement loco-régional et on ne doit pas s'attendre à une influence sur la survie des patients. Une analyse cas-témoins n'a pas mis en évidence de différence en terme de survie (p=0,5) entre les patients traités par Beromun et melphalan en ILP et les témoins.
  • +Le TNFa-1a agit sur presque tous les composants cellulaires du système immunitaire. Il existe des indices qui suggèrent que cette activité immunomodulatrice joue un rôle important dans leffet antitumoral; (ainsi lactivité antitumorale du TNFa-1a est nettement moindre chez lanimal immunodéficient par rapport à lanimal immunocompétent. De plus, chez les animaux qui rejettent les tumeurs inoculées après un traitement par le TNFa-1a, il peut apparaître une immunité spécifique dirigée contre ce type de cellules tumorales).
  • +Lutilisation par voie systémique du TNFa-1a est limitée par ses effets toxiques. La dose antitumorale efficace établie lors des études précliniques est nettement supérieure à la dose maximale tolérée chez lhomme. Cest la raison pour laquelle, le TNFa-1a ne doit pas être utilisé par voie systémique. Une administration loco-régionale de Beromun, en association avec du melphalan, en perfusion du membre isolé/Isolated Limb Perfusion (ILP) sest avérée efficace sur lévolution locale des sarcomes inopérables des tissus mous des membres.
  • +Toutefois, ce traitement reste spécifiquement loco-régional et on ne doit pas sattendre à une influence sur la survie des patients. Une analyse cas-témoins na pas mis en évidence de différence en terme de survie (p=0,5) entre les patients traités par Beromun et melphalan en ILP et les témoins.
  • -Pharmacocinétique lors d'administration systémique:
  • +Pharmacocinétique lors dadministration systémique:
  • -Sans objet.
  • +Sans objet
  • -Après administration de 35 ou 150 µg/m2 en bolus intraveineux, le volume de distribution est d'env. 55 resp. 17 litres.
  • +Après administration de 35 ou 150 mg/m2 en bolus intraveineux, le volume de distribution est denv. 55 resp. 17 litres.
  • -Les études pharmacocinétiques chez l'homme ont montré une demi-vie sérique de 15 à 30 minutes après l'injection intraveineuse d'un bolus de 35 et 150 µg/m2 de TNFα-1a. La clairance était d'env. 2 et 0,5 ml/min.
  • -Lors de l'administration d'un bolus intraveineux de 35-150 µg/m2, une augmentation disproportionnée de l'AUC a été observée, suggérant ainsi une cinétique non linéaire.
  • +Les études pharmacocinétiques chez lhomme ont montré une demi-vie sérique de 15 à 30 minutes après linjection intraveineuse dun bolus de 35 et 150 mg/m2 de TNFa-1a. La clairance était denv. 2 et 0,5 ml/min.
  • +Lors de ladministration dun bolus intraveineux de 35 -150 mg/m2, une augmentation disproportionnée de lAUC a été observée, suggérant ainsi une cinétique non linéaire.
  • -La perfusion du membre isolé (membre supérieur: 3 mg et membre inférieur: 4 mg) permet l'administration de concentrations élevées et constantes de TNFα-1a dans le membre. Les données observées chez 51 patients traités par ILP indiquent que les concentrations maximales de TNFα-1a dans le circuit de perfusion sont atteintes 30 minutes après le début de l'ILP et sont comprises entre 3000 et 4000 ng/ml.
  • -Quand le passage systémique est inférieur à 2% (38 des 51 patients), les concentrations maximales de TNFα-1a dans la circulation systémique sont atteintes 5 minutes après le début de l'ILP et sont environ 200 fois inférieures à celles mesurées au niveau du membre pendant la perfusion (concentrations maximales dans le membre env. 3796 ng/ml et env. 10,7 ng/ml dans la circulation systémique; AUC au niveau du membre env. 5154 ng.h/ml et 3,9 ng.h/ml dans la circulation systémique).
  • -En cas de passage systémique supérieur à 2% (13 des 51 patients), les concentrations systémiques de TNFα-1a restent au moins 10 fois inférieures à celles du circuit de perfusion (concentrations maximales dans le membre env. 3025 ng/ml et env. 65 ng/ml dans la circulation systémique; AUC au niveau du membre env. 3149 ng.h/ml et 272 ng.h/ml dans la circulation systémique).
  • -La réalisation d'une ILP chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique n'a pas été étudiée.
  • +La perfusion du membre isolé (membre supérieur: 3 mg et membre inférieur: 4 mg) permet ladministration de concentrations élevées et constantes de TNFa-1a dans le membre. Les données observées chez 51 patients traités par ILP indiquent que les concentrations maximales de TNFa-1a dans le circuit de perfusion sont atteintes 30 minutes après le début de lILP et sont comprises entre 3000 et 4000 ng/ml.
  • +Quand le passage systémique est inférieur à 2% (38 des 51 patients), les concentrations maximales de TNFa-1a dans la circulation systémique sont atteintes 5 minutes après le début de lILP et sont environ 200 fois inférieures à celles mesurées au niveau du membre pendant la perfusion (concentrations maximales dans le membre env. 3796 ng/ml et env. 10,7 ng/ml dans la circulation systémique; AUC au niveau du membre env. 5154 ng.h/ml et 3,9 ng.h/ml dans la circulation systémique).
  • +En cas de passage systémique supérieur à 2% (13 des 51 patients), les concentrations systémiques de TNFa-1a restent au moins 10 fois inférieures à celles du circuit de perfusion (concentrations maximales dans le membre env. 3025 ng/ml et env. 65 ng/ml dans la circulation systémique; AUC au niveau du membre env. 3149 ng.h/ml et 272 ng.h/ml dans la circulation systémique).
  • +La réalisation dune ILP chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique na pas été étudiée.
  • -Toxicité préclinique du TNFα-1a
  • -La toxicité de la tasonermine a fait l'objet d'études précliniques menées chez la souris, le rat, le lapin, le chien et le singe. Après administrations répétées, on a essentiellement noté des modifications hématologiques (anémie, augmentation de l'hématocrite et, selon l'espèce animale, augmentation ou diminution des taux des leucocytes et des plaquettes) et des manifestations vasculaires (diminution de la pression artérielle, augmentation du rythme cardiaque et baisse de la contractilité), malaise et prise de poids ainsi qu'altérations des fonctions hépatique et rénale (augmentation des enzymes hépatiques, augmentation de l'élimination hydrosodée et augmentation des taux d'urée et de créatinine).
  • -Les études précliniques n'ont pas permis d'établir une dose dénuée d'effet toxique, sauf dans un cas (étude menée pendant 7 jours chez le singe, avec une dose de 0,1 µg/kg). Les modifications observées avec la dose faible dans les études sur 13 semaines peuvent être considérées comme minimes et parfaitement réversibles.
  • -La tasonermine ne traverse pas significativement la barrière hémato-encéphalique intacte chez la souris. Chez le singe rhésus, des clichés radiographiques du corps entier après administration de tasonermine radiomarquée n'ont pas mis en évidence de schéma de distribution spécifique. La tasonermine ne passe pas la barrière placentaire et ne pénètre pas dans les parties nécrosées de la tumeur. Chez le singe rhésus, les études de pharmacocinétique réalisées après injection intraveineuse de tasonermine ont mis en évidence une excrétion non spécifique et non saturable par filtration glomérulaire rénale. Un autre mécanisme d'excrétion, de type spécifique et saturable, impliquant des récepteurs à la tasonermine est probable.
  • -Aucun effet mutagène, in vitro ou in vivo, n'a été mis en évidence. Etant donné l'utilisation clinique de Beromun (traitement des sarcomes des tissus mous par la technique de l'ILP), aucune étude de toxicité sur la reproduction ou de carcinogenèse n'a été effectuée.
  • -Pour reproduire les conditions d'utilisation clinique prévues de Beromun, on a réalisé des ILP dans la patte postérieure de rats sains, en utilisant diverses doses, à la même concentration de tasonermine que celle employée en clinique. En dehors d'une discrète aggravation des effets ischémiques aux doses fortes, les examens histologiques standards de la peau, des muscles, des os, des nerfs et des vaisseaux n'ont pas montré de différences entre les animaux traités par la tasonermine et les animaux témoins. Aucun effet délétère retardé de la tasonermine n'a été observé.
  • +Toxicité préclinique du TNFa-1a
  • +La toxicité de la tasonermine a fait lobjet détudes précliniques menées chez la souris, le rat, le lapin, le chien et le singe. Après administrations répétées, on a essentiellement noté des modifications hématologiques (anémie, augmentation de lhématocrite et, selon lespèce animale, augmentation ou diminution des taux des leucocytes et des plaquettes) et des manifestations vasculaires (diminution de la pression artérielle, augmentation du rythme cardiaque et baisse de la contractilité), malaise et prise de poids ainsi qualtérations des fonctions hépatique et rénale (augmentation des enzymes hépatiques, augmentation de lélimination hydrosodée et augmentation des taux durée et de créatinine).
  • +Les études précliniques nont pas permis détablir une dose dénuée deffet toxique, sauf dans un cas (étude menée pendant 7 jours chez le singe, avec une dose de 0,1 µg/kg). Les modifications observées avec la dose faible dans les études sur 13 semaines peuvent être considérées comme minimes et parfaitement réversibles.
  • +La tasonermine ne traverse pas significativement la barrière hémato-encéphalique intacte chez la souris. Chez le singe rhésus, des clichés radiographiques du corps entier après administration de tasonermine radiomarquée nont pas mis en évidence de schéma de distribution spécifique. La tasonermine ne passe pas la barrière placentaire et ne pénètre pas dans les parties nécrosées de la tumeur. Chez le singe rhésus, les études de pharmacocinétique réalisées après injection intraveineuse de tasonermine ont mis en évidence une excrétion non spécifique et non saturable par filtration glomérulaire rénale. Un autre mécanisme dexcrétion, de type spécifique et saturable, impliquant des récepteurs à la tasonermine est probable.
  • +Aucun effet mutagène, in vitro ou in vivo, na été mis en évidence. Etant donné lutilisation clinique de Beromun (traitement des sarcomes des tissus mous par la technique de lILP), aucune étude de toxicité sur la reproduction ou de carcinogenèse na été effectuée.
  • +Pour reproduire les conditions dutilisation clinique prévues de Beromun, on a réalisé des ILP dans la patte postérieure de rats sains, en utilisant diverses doses, à la même concentration de tasonermine que celle employée en clinique. En dehors dune discrète aggravation des effets ischémiques aux doses fortes, les examens histologiques standards de la peau, des muscles, des os, des nerfs et des vaisseaux nont pas montré de différences entre les animaux traités par la tasonermine et les animaux témoins. Aucun effet délétère retardé de la tasonermine na été observé.
  • -Dans le cadre de la perfusion d'un membre isolé, on ne connaît aucune incompatibilité avec les autres constituants du perfusât (concentré d'érythrocytes, Haemaccel, soluté de Ringer, bicarbonate de sodium, héparine), avec l'hyperthermie ou avec l'oxygénateur à membrane ou les tubulures de silicone. L'analyse d'échantillons de perfusât, prélevés pendant plusieurs ILP (méthode ELISA), a montré des taux stables de TNFα-1a, jusqu'à 100 minutes après le début de la perfusion, sans diminution imputable à une dégradation.
  • +Dans le cadre de la perfusion dun membre isolé, on ne connaît aucune incompatibilité avec les autres constituants du perfusât (concentré dérythrocytes, Haemaccel, soluté de Ringer, bicarbonate de sodium, héparine), avec lhyperthermie ou avec loxygénateur à membrane ou les tubulures de silicone. Lanalyse déchantillons de perfusât, prélevés pendant plusieurs ILP (méthode ELISA), a montré des taux stables de TNFa-1a, jusquà 100 minutes après le début de la perfusion, sans diminution imputable à une dégradation.
  • -Le médicament doit être conservé au réfrigérateur entre 2-8 °C. La solution prête à l'emploi de Beromun est exclusivement destinée à un usage unique.
  • -La formulation ne contient pas de conservateur. Le contenu du flacon doit être utilisé le plus rapidement possible (en l'espace de 3 heures) après ouverture. La solution prête à l'emploi ne doit pas être stockée pendant plus de 24 heures entre 2-8 °C.
  • +Le médicament doit être conservé au réfrigérateur entre 2-8°C. La solution prête à lemploi de Beromun est exclusivement destinée à un usage unique.
  • +La formulation ne contient pas de conservateur. Le contenu du flacon doit être utilisé le plus rapidement possible (en lespace de 3 heures) après ouverture. La solution prête à lemploi ne doit pas être stockée pendant plus de 24 heures entre 2-8°C.
  • -Beromun contient 1,07 mg de poudre de TNFα-1a par flacon, ce qui correspond à un excédent de 7%. Le lyophilisat doit être dissout dans 5,3 ml de solvant (solution stérile injectable de chlorure de sodium à 0,9%).
  • -Après reconstitution, la concentration est de 0,2 mg/ml de TNFα-1a.
  • -Agiter doucement, afin d'obtenir une solution homogène.
  • -Avant l'administration, examiner la solution prête à l'emploi pour s'assurer qu'elle ne contient pas de particules. La solution doit être claire, incolore à jaune clair et exempte de particules.
  • -En cas de contact de la poudre lyophilisée ou de la solution reconstituée de Beromun avec la peau ou les muqueuses, il faut rincer abondamment à l'eau.
  • +Beromun contient 1,07 mg de poudre de TNFa-1a par flacon, ce qui correspond à un excédent de 7%. Le lyophilisat doit être dissout dans 5,3 ml de solvant (solution stérile injectable de chlorure de sodium à 0,9%).
  • +Après reconstitution, la concentration est de 0,2 mg/ml de TNFa-1a.
  • +Agiter doucement, afin dobtenir une solution homogène.
  • +Avant ladministration, examiner la solution prête à lemploi pour sassurer quelle ne contient pas de particules. La solution doit être claire, incolore à jaune clair et exempte de particules.
  • +En cas de contact de la poudre lyophilisée ou de la solution reconstituée de Beromun avec la peau ou les muqueuses, il faut rincer abondamment à leau.
  • -54745 (Swissmedic).
  • +54'745 (Swissmedic)
  • -Emballage de 4 flacons avec poudre pour la préparation d'une solution pour perfusion.
  • +Emballage de 4 flacons avec poudre pour la préparation dune solution pour perfusion.
  • -Boehringer Ingelheim (Schweiz) GmbH, 4002 Bâle.
  • -Mise à jour de linformation
  • -Décembre 2016.
  • +Eumedica Pharmaceuticals AG, 4051 Bâle
  • +Mise à jour de l'information
  • +Décembre 2016
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