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Accueil - Information professionnelle sur Femoston mono - Changements - 01.06.2017
78 Changements de l'information professionelle Femoston mono
  • -Principe actif: 17β-estradiol ut estradiol hémihydraté.
  • -Excipients: Excipiens pro compresso obducto.
  • +Principe actif
  • +17β-estradiol ut estradiol hémihydraté.
  • +Excipients
  • +Excipiens pro compresso obducto.
  • -Traitement hormonal substitutif pour la correction des symptômes de la carence estrogénique (p.ex. bouffées de chaleur, accès de transpiration, insomnie, céphalées, tachycardie et symptômes urogénitaux) due à la ménopause naturelle ou chirurgicale.
  • -Prévention ou retardement d'une ostéoporose induite par une carence estrogénique chez la femme postménopausée ayant un risque élevé de fractures osseuses, pour qui un traitement par d'autres médicaments admis pour la prévention de l'ostéoporose n'entre pas en ligne de compte, ou chez la femme qui souffre simultanément de troubles dus à une carence estrogénique nécessitant un traitement.
  • -Chez les patientes présentant un utérus intact, Femoston mono doit être administré uniquement en combinaison avec un progestatif.
  • +·Traitement hormonal substitutif pour la correction des symptômes de la carence estrogénique (p.ex. bouffées de chaleur, accès de transpiration, insomnie, céphalées, tachycardie et symptômes urogénitaux) due à la ménopause naturelle ou chirurgicale. Il convient de réaliser une estrogénothérapie topique et de renoncer à un TSH systémique chez les patientes souffrant uniquement de troubles urogénitaux sans autre signe de carence estrogénique nécessitant un traitement.
  • +·Prévention ou retardement d'une ostéoporose induite par une carence estrogénique chez la femme postménopausée ayant un risque élevé de fractures osseuses, pour qui un traitement par d'autres médicaments admis pour la prévention de l'ostéoporose n'entre pas en ligne de compte, ou chez la femme qui souffre simultanément de troubles dus à une carence estrogénique nécessitant un traitement.
  • +Chez les femmes non hystérectomisées, Femoston mono doit être administré uniquement en combinaison avec un progestatif.
  • -Chez les femmes dont l'utérus est intact, l'administration d'un progestatif est nécessaire de manière séquentielle (12 à 14 jours mais dans tous les cas 10 jours au minimum par cycle) ou en continu. Consulter l'information professionnelle des préparations de progestatifs appropriées.
  • +Chez les femmes non hystérectomisées, l'administration d'un progestatif est nécessaire de manière séquentielle (12 à 14 jours) ou en continu. Consulter l'information professionnelle des préparations de progestatifs appropriées.
  • -Carcinome mammaire connu, antérieur ou suspecté.
  • -Tumeurs malignes estrogéno-dépendantes, connues ou supposées (p.ex. carcinome de l'endomètre).
  • -Hyperplasie de l'endomètre non traitée.
  • -Hémorragie génitale d'origine inconnue.
  • -Tumeurs hépatiques (aussi dans les antécédents).
  • -Maladie hépatique sévère ou insuffisance hépatique sévère (p.ex. porphyrie hépatique aigüe, syndrome de Dubin-Johnson ou syndrome de Rotor, cholestase).
  • -Antécédents ou existence d'événements thromboemboliques artériels ou veineux (p.ex. thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral).
  • -Existence de facteurs de risque de développement de thromboembolies artérielles ou veineuses telles que thrombophilies connues (p.ex. déficits en protéine C, en protéine S ou en antithrombine) (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
  • -Hypertriglycéridémie sévère.
  • -Grossesse avérée ou suspectée, allaitement.
  • -Hypersensibilité connue à l'un des excipients.
  • +·Carcinome mammaire connu, antérieur ou suspecté.
  • +·Tumeurs malignes estrogéno-dépendantes, connues ou supposées (p.ex. carcinome de l'endomètre).
  • +·Hyperplasie de l'endomètre non traitée.
  • +·Hémorragie génitale d'origine inconnue.
  • +·Tumeurs hépatiques (aussi dans les antécédents).
  • +·Maladie hépatique sévère ou insuffisance hépatique sévère (p.ex. porphyrie hépatique aigüe, syndrome de Dubin-Johnson ou syndrome de Rotor, cholestase).
  • +·Antécédents ou existence d'événements thromboemboliques artériels ou veineux (p.ex. thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral).
  • +·Existence de facteurs de risque de développement de thromboembolies artérielles ou veineuses telles que thrombophilies connues (p.ex. déficits en protéine C, en protéine S ou en antithrombine) (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
  • +·Hypertriglycéridémie sévère.
  • +·Grossesse avérée ou suspectée, allaitement.
  • +·Hypersensibilité connue à l'un des excipients.
  • -Motifs imposant l'arrêt immédiat du traitement:
  • +Motifs imposant l'arrêt immédiat du traitement
  • -Symptômes ou suspicion d'une maladie thromboembolique veineuse ou artérielle; en font partie notamment:
  • -première manifestation de céphalées de type migraineux ou épisodes plus fréquents de céphalées inhabituellement intenses;
  • -perte de vision soudaine, partielle ou complète;
  • -troubles auditifs soudains;
  • -augmentation significative de la pression artérielle;
  • -ictère ou détérioration de la fonction hépatique;
  • -grossesse.
  • -Situations nécessitant une surveillance particulière:
  • +·Symptômes ou suspicion d'une maladie thromboembolique veineuse ou artérielle; en font partie notamment:
  • +·première manifestation de céphalées de type migraineux ou épisodes plus fréquents de céphalées inhabituellement intenses;
  • +·perte de vision soudaine, partielle ou complète;
  • +·troubles auditifs soudains;
  • +·augmentation cliniquement significative de la pression artérielle;
  • +·ictère ou détérioration de la fonction hépatique;
  • +·grossesse.
  • +Situations nécessitant une surveillance particulière
  • -facteurs de risque de tumeurs estrogéno-dépendantes, p.ex. survenue de carcinome mammaire chez des parentes du 1er degré;
  • -antécédents d'hyperplasie de l'endomètre;
  • -léiomyome utérin ou endométriose;
  • -facteurs de risque de maladies thromboemboliques;
  • -migraine ou maux de tête (sévères);
  • -hypertension artérielle;
  • -diabète sucré avec ou sans atteinte vasculaire;
  • -maladies du foie (p.ex. adénome hépatique) ou de la vésicule biliaire;
  • -lupus érythémateux disséminé (LED);
  • -épilepsie;
  • -asthme;
  • -otosclérose.
  • +·facteurs de risque de tumeurs estrogéno-dépendantes, p.ex. survenue de carcinome mammaire chez des parentes du 1er degré;
  • +·antécédents d'hyperplasie de l'endomètre;
  • +·léiomyome utérin ou endométriose;
  • +·facteurs de risque de maladies thromboemboliques;
  • +·migraine ou maux de tête (sévères);
  • +·hypertension artérielle;
  • +·diabète sucré avec ou sans atteinte vasculaire;
  • +·maladies du foie (p.ex. adénome hépatique) ou de la vésicule biliaire;
  • +·lupus érythémateux disséminé (LED);
  • +·épilepsie;
  • +·asthme;
  • +·otosclérose.
  • -Des études randomisées et contrôlées ainsi que des études épidémiologiques ont établi l'existence d'un risque accru de cancer du sein chez les femmes ayant reçu un traitement hormonal substitutif pendant plusieurs années. C'est pourquoi toutes les femmes doivent se soumettre à un examen médical des seins avant de commencer un THS ainsi qu'une fois par an, et procéder à un auto-examen mensuel de leurs seins. En fonction de l'âge de la patiente et de ses facteurs de risque, une mammographie doit également être pratiquée.
  • +Des études randomisées et contrôlées ainsi que des études épidémiologiques ont établi l'existence d'un risque accru de cancer du sein chez les femmes ayant reçu un traitement hormonal substitutif pendant plusieurs années. C'est pourquoi toutes les femmes doivent se soumettre à un examen médical des seins avant de commencer un THS ainsi qu'une fois par an, et procéder à un auto-examen mensuel de leurs seins. Les patientes doivent être instruites des modifications des seins qu'elles doivent signaler au médecin. En fonction de l'âge de la patiente et de ses facteurs de risque, une mammographie doit également être pratiquée.
  • -L'étude WHI, menée chez des femmes sous THS combiné par estrogènes conjugués (ECE) et acétate de médroxyprogestérone (MPA), a montré par rapport au groupe placebo une augmentation de la fréquence des carcinomes mammaires invasifs après une durée de traitement moyenne de 5,6 ans dans le groupe recevant la combinaison estrogène/progestatif. Le risque relatif a été de 1,24 (IC à 95%: 1,02–1,50).
  • +L'étude WHI (Women's Health Initiative), une grande étude prospective randomisée, contrôlée contre placebo, menée chez des femmes sous THS combiné par estrogènes conjugués (ECE) et acétate de médroxyprogestérone (MPA), a montré par rapport au groupe placebo une augmentation de la fréquence des carcinomes mammaires invasifs après une durée de traitement moyenne de 5,6 ans dans le groupe recevant la combinaison estrogène/progestatif. Le risque relatif a été de 1,24 (IC à 95%: 1,02–1,50).
  • -La Million Women Study, une étude de cohorte non randomisée, a inclus 1 084 110 femmes âgées en moyenne de 55,9 ans au moment de leur entrée dans l'étude. La moitié de ces femmes n'a jamais suivi de THS. 9 364 cas de cancer du sein invasif et 637 décès par cancer du sein ont été enregistrés après une période d'observation moyenne respectivement de 2,6 et de 4,1 ans. Les femmes qui suivaient un THS lors de leur inclusion dans l'étude ont présenté un risque plus élevé de morbidité (1,66 [IC à 95%: 1,58–1,75]) et vraisemblablement, dans une moindre ampleur, de mortalité par cancer du sein (1,22 [IC à 95%: 1,00–1,48]) par rapport aux femmes qui n'avaient jamais reçu un tel traitement. Le risque maximal a été observé sous traitement combiné estrogène-progestatif (2,00 [IC à 95%: 1,88–2,12]). Le risque relatif associé à la monothérapie estrogénique a été de 1,30 [IC à 95%: 1,21–1,40].
  • +La Million Women Study, une étude de cohorte non randomisée, a inclus 1'084'110 femmes âgées en moyenne de 55,9 ans au moment de leur entrée dans l'étude. La moitié de ces femmes n'a jamais suivi de THS. 9'364 cas de cancer du sein invasif et 637 décès par cancer du sein ont été enregistrés après une période d'observation moyenne respectivement de 2,6 et de 4,1 ans. Les femmes qui suivaient un THS lors de leur inclusion dans l'étude ont présenté un risque plus élevé de morbidité (1,66 [IC à 95%: 1,58–1,75]) et vraisemblablement, dans une moindre ampleur, de mortalité par cancer du sein (1,22 [IC à 95%: 1,00–1,48]) par rapport aux femmes qui n'avaient jamais reçu un tel traitement. Le risque maximal a été observé sous traitement combiné estrogène-progestatif (2,00 [IC à 95%: 1,88–2,12]). Le risque relatif associé à la monothérapie estrogénique a été de 1,30 [IC à 95%: 1,21–1,40].
  • -Le risque d'hyperplasie et de carcinome de l'endomètre chez les femmes dont l'utérus est intact est plus élevé lors d'une monothérapie estrogénique que chez les femmes non traitées et semble dépendre de la durée du traitement et de la dose d'estrogènes. Le risque maximal semble correspondre à une utilisation de longue durée. La preuve a été faite que l'adjonction d'un progestatif à un traitement estrogénique permet de diminuer le risque d'hyperplasie de l'endomètre, laquelle est considérée comme un stade précurseur du cancer de l'endomètre.
  • +Le risque d'hyperplasie et de carcinome de l'endomètre chez les femmes dont l'utérus est intact est plus élevé lors d'une monothérapie estrogénique que chez les femmes non traitées et semble dépendre de la durée du traitement et de la dose d'estrogènes. Le risque maximal semble correspondre à une utilisation de longue durée. Après l'arrêt du traitement, le risque pourrait rester accru au moins pendant 10 ans. La preuve a été faite que l'adjonction d'un progestatif à un traitement estrogénique pendant au moins 12 jours par cycle permet de diminuer le risque d'hyperplasie de l'endomètre, laquelle est considérée comme un stade précurseur du cancer de l'endomètre.
  • +L'exposition à une monothérapie estrogénique peut mener à une transformation prémaligne ou maligne de foyers résiduels d'endométriose. Il convient donc d'envisager l'association d'un progestatif à l'estrogénothérapie chez les patientes ayant subi une hystérectomie en raison d'une endométriose et chez lesquelles on suspecte des foyers résiduels d'endométriose.
  • +
  • -Certaines études épidémiologiques suggèrent qu'un traitement substitutif prolongé (au minimum 5–10 ans) par des estrogènes seuls entraîne une augmentation du risque de cancer de l'ovaire. Certaines études, dont l'étude WHI, suggèrent que le risque associé à l'utilisation prolongée d'un THS combiné est comparable ou seulement un peu plus faible à celui observé sous une monothérapie estrogénique.
  • +Plusieurs études épidémiologiques suggèrent qu'un THS pourrait être associé à un risque accru de cancer épithélial de l'ovaire. Une augmentation du risque sous THS a été constatée aussi bien lors de l'utilisation d'un œstrogène seul que lors de l'utilisation combinée d'un œstrogène et d'un progestatif. Tandis que la plupart des études ne révèlent une augmentation du risque qu'à partir d'un traitement prolongé (traitement d'au moins 5 ans), une méta-analyse publiée en 2015 (avec prise en compte de 17 études prospectives et de 35 études rétrospectives) n'a pas constaté un tel rapport avec la durée du traitement.
  • +Au cours de l''étude WHI, une augmentation du risque n'atteignant pas le seuil de signification statistique a été notée (HR 1,41; IC à 95% 0,75 à 2,66).
  • +Les carcinomes de l'ovaire étant beaucoup plus rares que le cancer du sein, l'augmentation du risque absolu est faible chez les femmes actuellement ou récemment sous THS.
  • -Cardiopathie coronarienne et accident vasculaire cérébral
  • +Cardiopathie coronarienne
  • -L'étude Women Health Initiative (WHI), une vaste étude prospective, contrôlée contre placebo et randomisée, a inclus plus de 8000 femmes postménopausées âgées (âge à l'inclusion de 50 à 79 ans, moyenne d'âge de 63 ans). Les 2/3 de ces femmes avaient une surcharge pondérale moyenne à sévère (1/3 avaient un BMI entre 25 et 29 et 1/3 un BMI supérieur à 30). Plus de 35% des femmes étaient traitées en même temps pour une hypertension artérielle. Seules 10% des femmes incluses dans l'étude souffraient encore de troubles de la ménopause au moment de leur entrée dans l'étude.
  • -Les femmes ayant reçu un traitement hormonal substitutif oral par estrogènes conjugués (ECE) et acétate de médroxyprogestérone (MPA) pendant une durée moyenne de 5,2 ans ont présenté un risque accru d'événements cardiovasculaires par rapport au placebo (risque relatif 1,24 [IC à 95%: 1,00–1,54], hausse du risque absolu: 6 cas pour 10 000 années-femmes), ce qui correspond à une incidence de 0,37%.
  • +L'étude WHI a inclus plus de 8000 femmes postménopausées âgées (âge à l'inclusion de 50 à 79 ans, moyenne d'âge de 63 ans). Les 2/3 de ces femmes avaient une surcharge pondérale moyenne à sévère (1/3 avaient un BMI entre 25 et 29 et 1/3 un BMI supérieur à 30 kg/m2). Plus de 35% des femmes étaient traitées en même temps pour une hypertension artérielle. Seules 10% des femmes incluses dans l'étude souffraient encore de troubles de la ménopause au moment de leur entrée dans l'étude.
  • +Les femmes ayant reçu un traitement hormonal substitutif oral par estrogènes conjugués (ECE) et acétate de médroxyprogestérone (MPA) pendant une durée moyenne de 5,2 ans ont présenté un risque accru d'événements cardiovasculaires par rapport au placebo (risque relatif 1,24 [IC à 95%: 1,00–1,54], hausse du risque absolu: 6 cas pour 10'000 années-femmes), ce qui correspond à une incidence de 0,37%.
  • -L'Heart and Estrogen/Progestin Replacement Study (HERS et HERS II), une étude prospective, contrôlée contre placebo et randomisée, a inclus plus de 1300 femmes postménopausées, porteuses d'une coronaropathie préexistante (moyenne d'âge à l'inclusion: 67 ans, SD: 7 ans), ayant reçu un traitement hormonal substitutif oral à base d'estrogènes conjugués (ECE) et d'acétate de médroxyprogestérone (MPA) pendant une durée moyenne de 4,1 ans (HERS) et 2,7 ans (HERS II). L'étude n'a pas révélé de réduction du risque cardiovasculaire chez ces patientes. Le risque relatif a été de 0,99 (IC à 95%: 0,84–1,17). Le risque maximal a été observé dans la première année après le début du THS (risque relatif 1,52 [IC à 95%: 1,01–2,29]).
  • +L'Heart and Estrogen/Progestin Replacement Study (HERS et HERS II), une étude prospective, contrôlée contre placebo et randomisée, a inclus plus de 1300 femmes postménopausées, porteuses d'une coronaropathie préexistante (moyenne d'âge à l'inclusion: 67 ans, SD: 7 ans), ayant reçu un traitement hormonal substitutif oral à base d'estrogènes conjugués (ECE) et d'acétate de médroxyprogestérone (MPA) pendant une durée moyenne de 4,1 ans (HERS) respectivement 2,7 ans (HERS II). L'étude n'a pas révélé de réduction du risque cardiovasculaire chez ces patientes. Le risque relatif a été de 0,99 (IC à 95%: 0,84–1,17). Le risque maximal a été observé dans la première année après le début du THS (risque relatif 1,52 [IC à 95%: 1,01–2,29]).
  • +Les données concernant le THS commencé à un âge relativement jeune (par exemple avant 55 ans) sont limitées. Elles suggèrent que l'augmentation du risque cardio-vasculaire sous THS pourrait être plus faible chez les patientes relativement jeunes proches de la ménopause que dans la population (en tendance plus âgée) examinée dans les études mentionnées ci-dessus.
  • +Accident vasculaire cérébral
  • +Le risque relatif de subir un accident vasculaire cérébral est indépendant de l'âge et du temps écoulé depuis la ménopause. Vu que le risque de base de subir un accident vasculaire cérébral dépend toutefois fortement de l'âge, le risque total des femmes sous THS augmente avec l'âge.
  • +
  • -L'étude WHI a révélé une incidence accrue d'embolies pulmonaires. Le risque absolu supplémentaire encouru par les femmes suivant un traitement hormonal substitutif combiné s'est élevé à 8 cas pour 10 000 années-femmes (15 versus 7) et le risque relatif à 2,13 (IC à 95%: 1,39–3,25). L'élévation du risque n'a été observée que chez les femmes sous traitement hormonal substitutif et ne concernait pas celles qui avaient suivi un THS par le passé. Le risque semble maximal durant les premières années de traitement.
  • +L'étude WHI a révélé une incidence accrue d'embolies pulmonaires. Le risque absolu supplémentaire encouru par les femmes suivant un traitement hormonal substitutif combiné s'est élevé à 8 cas pour 10'000 années-femmes (15 versus 7) et le risque relatif à 2,13 (IC à 95%: 1,39–3,25). L'élévation du risque n'a été observée que chez les femmes sous traitement hormonal substitutif et ne concernait pas celles qui avaient suivi un THS par le passé. Le risque semble maximal durant les premières années de traitement.
  • +Chez les femmes présentant plusieurs facteurs de risque ou un facteur de risque de haute sévérité, il faut songer que le risque peut être accru de façon plus qu'additive. Il peut éventuellement en découler une contre-indication du traitement hormonal substitutif.
  • +
  • -L'étude Women's Health Initiative Memory Study (WHIMS), une sous-étude de l'étude WHI, randomisée et contrôlée contre placebo, a inclus plus de 2000 femmes âgées de plus de 65 ans (moyenne d'âge de 71 ans) qui ont été traitées par des estrogènes conjugués équins (ECE) et de l'acétate de médroxyprogestérone (MPA) et suivies pendant une durée moyenne de 4 ans. De plus, 1464 femmes hystérectomisées âgées de 65 à 79 ans, traitées par des estrogènes conjugués équins oraux seuls, ont été suivies sur une durée moyenne de 5,2 ans. Ni le traitement par estrogènes conjugués (ECE) et acétate de médroxyprogestérone (MPA), ni la monothérapie estrogénique n'ont montré d'effet bénéfique sur les fonctions cognitives. Le risque d'apparition d'une démence probable a même été augmenté sous THS combiné (risque relatif 2,05 [IC à 95%: 1,21–3,48]), ce qui correspond en chiffres absolus à 23 cas supplémentaires par an pour 10 000 femmes traitées.
  • +L'étude Women's Health Initiative Memory Study (WHIMS), une sous-étude de l'étude WHI, randomisée et contrôlée contre placebo, a inclus plus de 2000 femmes âgées de plus de 65 ans (moyenne d'âge de 71 ans) qui ont été traitées par des estrogènes conjugués équins (ECE) et de l'acétate de médroxyprogestérone (MPA) et suivies pendant une durée moyenne de 4 ans. De plus, 1464 femmes hystérectomisées âgées de 65 à 79 ans, traitées par des estrogènes conjugués équins oraux seuls, ont été suivies sur une durée moyenne de 5,2 ans. Ni le traitement par estrogènes conjugués (ECE) et acétate de médroxyprogestérone (MPA), ni la monothérapie estrogénique n'ont montré d'effet bénéfique sur les fonctions cognitives. Le risque d'apparition d'une démence probable a même été augmenté sous THS combiné (risque relatif 2,05 [IC à 95%: 1,21–3,48]), ce qui correspond en chiffres absolus à 23 cas supplémentaires par an pour 10'000 femmes traitées.
  • -Bien que le ritonavir et le nelfinavir soient en fait des inhibiteurs enzymatiques puissants, ils ont des propriétés d'inducteurs d'enzymes lorsqu'ils sont administrés avec des hormones stéroïdiennes.
  • +Bien que le ritonavir et le nelfinavir soient en fait des inhibiteurs enzymatiques puissants, ils ont pareillement des propriétés d'inducteurs d'enzymes lorsqu'ils sont administrés avec des hormones stéroïdiennes.
  • -Les estrogènes oraux peuvent diminuer l'action des anticoagulants et des antidiabétiques.
  • +Les estrogènes oraux peuvent également diminuer l'action des anticoagulants et des antidiabétiques.
  • +Interactions au mécanisme inconnu
  • +Dans des études cliniques, l'administration concomitante de contraceptifs combinés contenant de l'éthinylestradiol et d'associations à base des principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir utilisés avec ou sans dasabuvir dans le traitement des infections à VHC a entraîné une élévation cliniquement significative des ALAT par rapport aux patientes traitées uniquement avec les agents antiviraux (y compris les cas d'élévation dépassant de cinq fois la limite supérieure de la normale). Par contre, lors de l'administration d'autres estrogènes (notamment l'estradiol et le valérate d'estradiol), l'incidence d'une augmentation des transaminases n'était pas supérieure à celle observée chez des patientes non traitées par estrogénothérapie. En raison du nombre limité de femmes ayant pris ces autres médicaments contenant des estrogènes, une prudence de principe est donc de mise lors de l'administration concomitante des associations de principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir.
  • +
  • -«Très fréquents» (≥1/10), «fréquents» (≥1/100, <1/10), «occasionnels» (≥1/1000, <1/100), «rares» (≥1/10 000, <1/1000), «très rares» (<1/10 000), «fréquence inconnue» (comme il s'agit essentiellement de rapports spontanés issus de la surveillance post-commercialisation, la fréquence exacte ne peut pas être estimée).
  • +«Très fréquents» (≥1/10), «fréquents» (≥1/100, <1/10), «occasionnels» (≥1/1000, <1/100), «rares» (≥1/10'000, <1/1000), «très rares» (<1/10'000), «fréquence inconnue» (comme il s'agit essentiellement de rapports spontanés issus de la surveillance post-commercialisation, la fréquence exacte ne peut pas être estimée).
  • -Fréquence inconnue: candidose vaginale
  • +Fréquence inconnue: candidose vaginale.
  • -Occasionnels: réactions d'hypersensibilité
  • -Fréquence inconnue: angio-œdème, lupus érythémateux disséminé
  • +Occasionnels: réactions d'hypersensibilité.
  • +Fréquence inconnue: angio-œdème, lupus érythémateux disséminé.
  • -Fréquents: prise de poids ou perte de poids
  • -Fréquence inconnue: augmentation de l'appétit, hypertriglycéridémie, modification de la tolérance au glucose, aggravation d'une porphyrie
  • +Fréquents: prise de poids ou perte de poids.
  • +Fréquence inconnue: augmentation de l'appétit, hypertriglycéridémie, modification de la tolérance au glucose, aggravation d'une porphyrie.
  • -Occasionnels: humeur dépressive
  • -Rares: états anxieux, modifications de la libido
  • -Fréquence inconnue: sautes d'humeur
  • +Occasionnels: humeur dépressive.
  • +Rares: états anxieux, modifications de la libido.
  • +Fréquence inconnue: sautes d'humeur.
  • -Fréquents: céphalées
  • -Occasionnels: vertiges
  • -Rares: migraine
  • -Fréquence inconnue: chorée, aggravation d'une épilepsie
  • +Fréquents: céphalées.
  • +Occasionnels: vertiges.
  • +Rares: migraine.
  • +Fréquence inconnue: chorée, aggravation d'une épilepsie.
  • -Occasionnels: troubles visuels
  • -Rares: intolérance aux lentilles de contact
  • -Fréquence inconnue: accentuation de la courbure cornéenne
  • +Occasionnels: troubles visuels.
  • +Rares: intolérance aux lentilles de contact.
  • +Fréquence inconnue: accentuation de la courbure cornéenne.
  • -Occasionnels: palpitations
  • -Fréquence inconnue: hypertension, événements thromboemboliques veineux (surtout thromboses des veines profondes des jambes et du bassin ainsi qu'embolies pulmonaires), thromboembolies artérielles (telles qu'infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral), aggravation ou inflammation de varices
  • +Occasionnels: palpitations.
  • +Fréquence inconnue: hypertension, événements thromboemboliques veineux (surtout thromboses des veines profondes des jambes et du bassin ainsi qu'embolies pulmonaires), thromboembolies artérielles (telles qu'infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral), aggravation ou inflammation de varices.
  • -Fréquence inconnue: épistaxis
  • +Fréquence inconnue: épistaxis.
  • -Fréquents: douleurs abdominales, nausées
  • -Occasionnels: dyspepsie
  • -Rares: ballonnements, vomissements
  • -Fréquence inconnue: diarrhée, crampes abdominales, pancréatite (notamment chez les patientes présentant une hypertriglycéridémie), œsophagite de reflux
  • +Fréquents: douleurs abdominales, nausées.
  • +Occasionnels: dyspepsie.
  • +Rares: ballonnements, vomissements.
  • +Fréquence inconnue: diarrhée, crampes abdominales, pancréatite (notamment chez les patientes présentant une hypertriglycéridémie), œsophagite de reflux.
  • -Fréquence inconnue: altérations de la fonction hépatique, ictère, maladies de la vésicule biliaire et des voies biliaires(cholestase), tumeurs hépatiques
  • +Fréquence inconnue: altérations de la fonction hépatique, ictère, maladies de la vésicule biliaire et des voies biliaires(cholestase), tumeurs hépatiques.
  • -Fréquents: éruption, prurit
  • -Occasionnels: urticaire, érythème noueux
  • -Rares: hirsutisme, acné
  • -Fréquence inconnue: alopécie, chloasma ou mélasma (pouvant persister après la fin de la prise du médicament), érythème multiforme, purpura vasculaire
  • +Fréquents: éruption, prurit.
  • +Occasionnels: urticaire, érythème noueux.
  • +Rares: hirsutisme, acné.
  • +Fréquence inconnue: alopécie, chloasma ou mélasma (pouvant persister après la fin de la prise du médicament), érythème multiforme, purpura vasculaire.
  • -Rares: crampes dans les mollets
  • +Rares: crampes dans les mollets.
  • -Fréquence inconnue: incontinence urinaire, symptômes ressemblant à une cystite
  • +Fréquence inconnue: incontinence urinaire, symptômes ressemblant à une cystite.
  • -Fréquents: hémorragies vaginales (métrorragies, hémorragies de privation)
  • -Occasionnels: tension et douleur mammaires
  • -Rares: leucorrhée, augmentation de la taille des seins, dysménorrhée, symptômes ressemblant à un SPM
  • -Fréquence inconnue: galactorrhée, augmentation de volume de léiomyomes utérins, modifications cervicales, modifications fibrokystiques des seins
  • +Fréquents: hémorragies vaginales (métrorragies, hémorragies de privation).
  • +Occasionnels: tension et douleur mammaires.
  • +Rares: leucorrhée, augmentation de la taille des seins, dysménorrhée, symptômes ressemblant à un SPM.
  • +Fréquence inconnue: galactorrhée, augmentation de volume de léiomyomes utérins, modifications cervicales, modifications fibrokystiques des seins.
  • -Occasionnels: œdèmes
  • -Rares: fatigue
  • +Occasionnels: œdèmes.
  • +Rares: fatigue.
  • -Dans l'étude WHI, une baisse du risque de fractures de la hanche a été observée sous estrogènes (ECE) et acétate de médroxyprogestérone (MPA) pendant une durée moyenne de 5,2 ans (RR 0,66 [IC à 95%: 0,45–0,95]), ce qui correspond à 5 fractures de la hanche en moins pour 10 000 années-femmes.
  • +Dans l'étude WHI, une baisse du risque de fractures de la hanche a été observée sous estrogènes (ECE) et acétate de médroxyprogestérone (MPA) pendant une durée moyenne de 5,2 ans (RR 0,66 [IC à 95%: 0,45–0,95]), ce qui correspond à 5 fractures de la hanche en moins pour 10'000 années-femmes.
  • -L'estradiol est éliminé à 90 - 95% par l'urine sous forme conjuguée et à 5-10% dans les fèces sous forme non conjuguée. Les principaux métabolites présents dans l'urine sont les glucuronides biologiquement inactifs d'estrone et d'estradiol ainsi que des sulfoconjugués. La demi-vie d'élimination de l'estradiol et de ses métabolites principaux est comprise entre 10 et 16 heures.
  • +L'estradiol est éliminé à 90-95% par l'urine sous forme conjuguée et à 5-10% dans les fèces sous forme non conjuguée. Les principaux métabolites présents dans l'urine sont les glucuronides biologiquement inactifs d'estrone et d'estradiol ainsi que des sulfoconjugués. La demi-vie d'élimination de l'estradiol et de ses métabolites principaux est comprise entre 10 et 16 heures.
  • -Ce médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
  • +Ce médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP.:» sur le récipient.
  • -Juillet 2013.
  • -
  • +Décembre 2016.
  • +[Version 102 F]
  • +
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