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Accueil - Information professionnelle sur Femoston mono - Changements - 06.05.2024
52 Changements de l'information professionelle Femoston mono
  • -17β-Estradiolum ut Estradiolum hemihydricus.
  • +17β-estradiolum ut estradiolum hemihydricus.
  • -Lactosum monohydricum (118,2 mg), Hypromellosum, Maydis amylum, Silica colloidalis anhydrica, Magnesii stearas, enrobage: Hypromellosum, Talcum, Titanii dioxidum (E 171), Macrogolum 400, Ferrum oxidatum rubrum (E 172), Ferrum oxidatum nigrum (E 172), Ferrum oxidatum flavum (E 172).
  • +Lactosum monohydricum (118,2 mg), hypromellosum, maydis amylum, silica colloidalis anhydrica, magnesii stearas.
  • +Enrobage: hypromellosum, talcum, titanii dioxidum (E171), macrogolum 400, ferrum oxidatum rubrum (E172), ferrum oxidatum nigrum (E172), ferrum oxidatum flavum (E172).
  • -·Grossesse avérée ou suspectée, allaitement.
  • -·Symptômes ou suspicion d'une maladie thromboembolique veineuse ou artérielle; en font partie notamment:
  • +·symptômes ou suspicion d'une maladie thromboembolique veineuse ou artérielle; en font partie notamment:
  • -·facteurs de risque de tumeurs estrogéno-dépendantes, p.ex. survenue de carcinome mammaire chez des parentes du 1er degré.
  • -·antécédents d'hyperplasie de l'endomètre.
  • -·léiomyome utérin ou endométriose.
  • -·facteurs de risque de maladies thromboemboliques.
  • -·migraine ou maux de tête (sévères).
  • -·hypertension artérielle.
  • -·diabète sucré avec ou sans atteinte vasculaire.
  • -·maladies du foie (p.ex. adénome hépatique) ou de la vésicule biliaire.
  • -·lupus érythémateux disséminé (LED).
  • -·épilepsie.
  • -·asthme.
  • -·otosclérose.
  • +·Facteurs de risque de tumeurs estrogéno-dépendantes, p.ex. survenue de carcinome mammaire chez des parentes du 1er degré.
  • +·Antécédents d'hyperplasie de l'endomètre.
  • +·Léiomyome utérin ou endométriose.
  • +·Facteurs de risque de maladies thromboemboliques (voir ci-dessous).
  • +·Migraine ou maux de tête (sévères).
  • +·Hypertension artérielle.
  • +·Diabète sucré avec ou sans atteinte vasculaire.
  • +·Maladies du foie (p.ex. adénome hépatique) ou de la vésicule biliaire.
  • +·Lupus érythémateux disséminé (LED).
  • +·Épilepsie.
  • +·Asthme.
  • +·Otosclérose.
  • -Aucune donnée sur la sécurité endométriale n'est disponible pour des doses orales d'estradiol > 2 mg, même en cas d'adjonction de progestatifs.
  • +Aucune donnée sur la sécurité endométriale n'est disponible pour des doses orales d'estradiol >2 mg, même en cas d'adjonction de progestatifs.
  • -Des études randomisées et contrôlées ainsi que des études épidémiologiques ont établi l'existence d'un risque accru de cancer du sein chez les femmes ayant reçu un traitement hormonal substitutif pendant plusieurs années. Le risque est en particulier majoré après une durée de traitement supérieure à 5 ans. Dans une méta-analyse d'études épidémiologiques, le risque relatif de cancer du sein était de 1,35 (IC à 95%: 1,211,49) chez les femmes qui avaient suivi un THS pendant 5 ans ou plus. Toutefois, dans certaines études, on a déjà observé une majoration du risque avec des durées de traitement inférieures (1 à 4 ans). L'augmentation du risque était en général plus forte sous traitement combiné estro-progestatif que sous estrogènes en monothérapie.
  • +Des études randomisées et contrôlées ainsi que des études épidémiologiques ont établi l'existence d'un risque accru de cancer du sein chez les femmes ayant reçu un traitement hormonal substitutif pendant plusieurs années. Le risque est en particulier majoré après une durée de traitement supérieure à 5 ans. Dans une méta-analyse d'études épidémiologiques, le risque relatif de cancer du sein était de 1,35 (IC à 95%: 1,21-1,49) chez les femmes qui avaient suivi un THS pendant 5 ans ou plus. Toutefois, dans certaines études, on a déjà observé une majoration du risque avec des durées de traitement inférieures (1 à 4 ans). L'augmentation du risque était en général plus forte sous traitement combiné estro-progestatif que sous estrogènes en monothérapie.
  • -L'étude «Women's Health Initiative» (WHI), une grande étude prospective randomisée, contrôlée contre placebo, menée chez des femmes sous THS combiné par estrogènes conjugués (ECE) et acétate de médroxyprogestérone (MPA), a montré par rapport au groupe placebo une augmentation de la fréquence des carcinomes mammaires invasifs après une durée de traitement moyenne de 5,6 ans dans le groupe recevant la combinaison estrogène/progestatif. Le risque relatif (RR) a été de 1,24 (IC à 95%: 1,021,50).
  • +L'étude «Women's Health Initiative» (WHI), une grande étude prospective randomisée, contrôlée contre placebo, menée chez des femmes sous THS combiné par estrogènes conjugués (ECE) et acétate de médroxyprogestérone (MPA), a montré par rapport au groupe placebo une augmentation de la fréquence des carcinomes mammaires invasifs après une durée de traitement moyenne de 5,6 ans dans le groupe recevant la combinaison estrogène/progestatif. Le risque relatif (RR) a été de 1,24 (IC à 95%: 1,02-1,50).
  • -La Million Women Study, une étude de cohorte non randomisée, a inclus 1 084 110 femmes âgées en moyenne de 55,9 ans au moment de leur entrée dans l'étude. La moitié de ces femmes n'a jamais suivi de THS. 9 364 cas de cancer du sein invasif et 637 décès par cancer du sein ont été enregistrés après une période d'observation moyenne respectivement de 2,6 et de 4,1 ans. Les femmes qui suivaient un THS lors de leur inclusion dans l'étude ont présenté un risque plus élevé de morbidité (1,66 [IC à 95%: 1,581,75]) et vraisemblablement, dans une moindre ampleur, de mortalité par cancer du sein (1,22 [IC à 95%: 1,001,48]) par rapport aux femmes qui n'avaient jamais reçu un tel traitement. Le risque maximal a été observé sous traitement combiné estrogène-progestatif (2,00 [IC à 95%: 1,882,12]). Le risque relatif associé à la monothérapie estrogénique a été de 1,30 [IC à 95%: 1,211,40].
  • +La Million Women Study, une étude de cohorte non randomisée, a inclus 1'084'110 femmes âgées en moyenne de 55,9 ans au moment de leur entrée dans l'étude. La moitié de ces femmes n'a jamais suivi de THS. 9364 cas de cancer du sein invasif et 637 décès par cancer du sein ont été enregistrés après une période d'observation moyenne respectivement de 2,6 et de 4,1 ans. Les femmes qui suivaient un THS lors de leur inclusion dans l'étude ont présenté un risque plus élevé de morbidité (1,66 [IC à 95%: 1,58-1,75]) et vraisemblablement, dans une moindre ampleur, de mortalité par cancer du sein (1,22 [IC à 95%: 1,00-1,48]) par rapport aux femmes qui n'avaient jamais reçu un tel traitement. Le risque maximal a été observé sous traitement combiné estrogène-progestatif (2,00 [IC à 95%: 1,88-2,12]). Le risque relatif associé à la monothérapie estrogénique a été de 1,30 [IC à 95%: 1,21-1,40].
  • -Les femmes ayant reçu un traitement hormonal substitutif oral par estrogènes conjugués (ECE) et acétate de médroxyprogestérone (MPA) pendant une durée moyenne de 5,2 ans ont présenté un risque accru d'événements cardiovasculaires par rapport au placebo (RR 1,24 [IC à 95%: 1,001,54], hausse du risque absolu: 6 cas pour 10 000 années-femmes).
  • -Le risque a été maximal durant la première année après le début du THS, RR 1,81 (IC à 95%: 1,093,01). Le risque a augmenté avec le temps écoulé depuis la ménopause (ménopause remontant à <10 ans, RR 0,89; ménopause remontant à 10 à 19 années, RR 1,22; ménopause remontant à >20 années, RR 1,71).
  • -L'Heart and Estrogen/Progestin Replacement Study (HERS et HERS II), une étude prospective, contrôlée contre placebo et randomisée, a inclus plus de 1300 femmes postménopausées, porteuses d'une coronaropathie préexistante (moyenne d'âge à l'inclusion: 67 ans, SD: 7 ans), ayant reçu un traitement hormonal substitutif oral à base d'estrogènes conjugués (ECE) et d'acétate de médroxyprogestérone (MPA) pendant une durée moyenne de 4,1 ans (HERS) respectivement 2,7 ans (HERS II). L'étude n'a pas révélé de réduction du risque cardiovasculaire chez ces patientes. Le risque relatif a été de 0,99 (IC à 95%: 0,841,17). Le risque maximal a été observé dans la première année après le début du THS (RR 1,52 [IC à 95%: 1,012,29]).
  • -Le bras de l'étude WHI ayant reçu la monothérapie estrogénique regroupait plus de 10'000 femmes ménopausées, âgées entre 50 et 79 ans et hystérectomisées. Les femmes ayant reçu des estrogènes conjugués (ECE) pendant une moyenne de 6,8 années n'ont pas eu un risque cardiovasculaire plus élevé que les femmes sous placebo (HR 0,91 [IC à 95%: 0,751,12]).
  • +Les femmes ayant reçu un traitement hormonal substitutif oral par estrogènes conjugués (ECE) et acétate de médroxyprogestérone (MPA) pendant une durée moyenne de 5,2 ans ont présenté un risque accru d'événements cardiovasculaires par rapport au placebo (RR 1,24 [IC à 95%: 1,00-1,54], hausse du risque absolu: 6 cas pour 10'000 années-femmes).
  • +Le risque a été maximal durant la première année après le début du THS, RR 1,81 (IC à 95%: 1,09-3,01). Le risque a augmenté avec le temps écoulé depuis la ménopause (ménopause remontant à <10 ans, RR 0,89; ménopause remontant à 10 à 19 années, RR 1,22; ménopause remontant à >20 années, RR 1,71).
  • +L'Heart and Estrogen/Progestin Replacement Study (HERS et HERS II), une étude prospective, contrôlée contre placebo et randomisée, a inclus plus de 1300 femmes postménopausées, porteuses d'une coronaropathie préexistante (moyenne d'âge à l'inclusion: 67 ans, SD: 7 ans), ayant reçu un traitement hormonal substitutif oral à base d'estrogènes conjugués (ECE) et d'acétate de médroxyprogestérone (MPA) pendant une durée moyenne de 4,1 ans (HERS) respectivement 2,7 ans (HERS II). L'étude n'a pas révélé de réduction du risque cardiovasculaire chez ces patientes. Le risque relatif a été de 0,99 (IC à 95%: 0,84-1,17). Le risque maximal a été observé dans la première année après le début du THS (RR 1,52 [IC à 95%: 1,01-2,29]).
  • +Le bras de l'étude WHI ayant reçu la monothérapie estrogénique regroupait plus de 10'000 femmes ménopausées, âgées entre 50 et 79 ans et hystérectomisées. Les femmes ayant reçu des estrogènes conjugués (ECE) pendant une moyenne de 6,8 années n'ont pas eu un risque cardiovasculaire plus élevé que les femmes sous placebo (HR 0,91 [IC à 95%: 0,75-1,12]).
  • -Dans un sous-groupe de l'étude WHI, n = 10'739 femmes hystérectomisées âgées de 50 à 79 ans ont reçu soit des estrogènes conjugués d'origine équine (0,625 mg/jour) en monothérapie, soit un placebo. La durée moyenne d'observation était de 6,8 ans. La monothérapie estrogénique était associée à un risque accru d'accidents vasculaires cérébraux (RR 1,33 [IC à 95%: 1,051,68]). Ce risque était également augmenté sous traitement estro-progestatif combiné (RR 1,31 [IC à 95%: 1,031,68]). L'augmentation du risque était détectable après la première année et a persisté pendant toute la durée du traitement.
  • +Dans un sous-groupe de l'étude WHI, N=10'739 femmes hystérectomisées âgées de 50 à 79 ans ont reçu soit des estrogènes conjugués d'origine équine (0,625 mg/jour) en monothérapie, soit un placebo. La durée moyenne d'observation était de 6,8 ans. La monothérapie estrogénique était associée à un risque accru d'accidents vasculaires cérébraux (RR 1,33 [IC à 95%: 1,05-1,68]). Ce risque était également augmenté sous traitement estro-progestatif combiné (RR 1,31 [IC à 95%: 1,03-1,68]). L'augmentation du risque était détectable après la première année et a persisté pendant toute la durée du traitement.
  • -Les traitements substitutifs estrogéniques ou estrogéno-progestatifs combinés sont associés à un risque accru de thromboembolies veineuses (TEV), p.ex. de thrombose veineuse ou d'embolie pulmonaire. Deux études randomisées et contrôlées (WHI et HERS) ainsi que plusieurs études épidémiologiques ont établi que le risque des femmes ayant utilisé un THS est augmenté d'un facteur 2 à 3 par rapport aux femmes qui n'ont jamais suivi un tel traitement.
  • -Chez les non-utilisatrices, le nombre de cas de TEV sur une période de 5 ans est estimé à 3 pour 1000 femmes dans le groupe d'âge des 50–59 ans et à 8 pour 1000 femmes dans le groupe des 6069 ans. Chez les femmes en bonne santé qui suivent un traitement hormonal substitutif pendant 5 ans, le nombre de cas supplémentaires de TEV se situe entre 2 et 6 pour 1000 femmes dans le groupe des 5059 ans et entre 5 et 15 pour 1000 femmes dans le groupe des 6069 ans.
  • -L'étude WHI a révélé une incidence accrue d'embolies pulmonaires. Le risque absolu supplémentaire encouru par les femmes suivant un traitement hormonal substitutif combiné s'est élevé à 8 cas pour 10 000 années-femmes (15 versus 7) et le risque relatif à 2,13 (IC à 95%: 1,393,25). L'élévation du risque n'a été observée que chez les femmes sous traitement hormonal substitutif et ne concernait pas celles qui avaient suivi un THS par le passé. Le risque semble maximal durant les premières années de traitement.
  • -Dans le bras de l'étude WHI ayant reçu la monothérapie estrogénique, un risque accru d'embolie pulmonaire a également été observé chez les femmes postménopausées hystérectomisées ayant reçu des estrogènes conjugués (ECE), (HR 1,34 [IC à 95%: 0,872,06]).
  • -Il convient d'arrêter immédiatement la préparation en cas de survenue de symptômes correspondants ou de suspicion de maladie thromboembolique. Les patientes présentant des facteurs de risque d'événements thromboemboliques doivent faire l'objet d'une surveillance étroite. D'autres traitements doivent être envisagés dans la mesure du possible. Les facteurs de risque de thromboembolies veineuses comprennent les antécédents personnels ou familiaux de maladies thromboemboliques, le tabagisme, l'obésité sévère (Body Mass Index supérieur à 30 kg/m²), le lupus érythémateux disséminé et les affections malignes. Le risque de thromboembolies veineuses augmente aussi avec l'âge. Il n'existe aucun consensus sur le rôle potentiel des varices dans le développement de thromboembolies veineuses.
  • +Un THS est associé à un risque accru de thromboembolies veineuses (TEV), p.ex. de thrombose veineuse ou d'embolie pulmonaire. Deux études randomisées et contrôlées (WHI et HERS) ainsi que plusieurs études épidémiologiques ont établi que le risque des femmes ayant utilisé un THS est augmenté d'un facteur 2 à 3 par rapport aux femmes qui n'ont jamais suivi un tel traitement.
  • +Chez les non-utilisatrices, le nombre de cas de TEV sur une période de 5 ans est estimé à 3 pour 1000 femmes dans le groupe d'âge des 50–59 ans et à 8 pour 1000 femmes dans le groupe des 60-69 ans. Chez les femmes en bonne santé qui suivent un traitement hormonal substitutif pendant 5 ans, le nombre de cas supplémentaires de TEV se situe entre 2 et 6 pour 1000 femmes dans le groupe des 50-59 ans et entre 5 et 15 pour 1000 femmes dans le groupe des 60-69 ans.
  • +L'étude WHI a révélé une incidence accrue d'embolies pulmonaires. Le risque absolu supplémentaire encouru par les femmes suivant un traitement hormonal substitutif combiné s'est élevé à 8 cas pour 10'000 années-femmes (15 versus 7) et le risque relatif à 2,13 (IC à 95%: 1,39-3,25). L'élévation du risque n'a été observée que chez les femmes sous traitement hormonal substitutif et ne concernait pas celles qui avaient suivi un THS par le passé. Le risque semble maximal durant les premières années de traitement.
  • +Dans le bras de l'étude WHI ayant reçu la monothérapie estrogénique, un risque accru d'embolie pulmonaire a également été observé chez les femmes postménopausées hystérectomisées ayant reçu des estrogènes conjugués (ECE), (HR 1,34 [IC à 95%: 0,87-2,06]).
  • +Il convient d'arrêter immédiatement la préparation en cas de survenue de symptômes correspondants ou de suspicion de maladie thromboembolique. Les patientes présentant des facteurs de risque d'événements thromboemboliques doivent faire l'objet d'une surveillance étroite. D'autres traitements doivent être envisagés dans la mesure du possible. Les facteurs de risque de thromboembolies veineuses comprennent les antécédents personnels ou familiaux de maladies thromboemboliques, le tabagisme, l'obésité (Body Mass Index supérieur à 30 kg/m2), le lupus érythémateux disséminé et les affections malignes. Le risque de thromboembolies veineuses augmente aussi avec l'âge. Il n'existe aucun consensus sur le rôle potentiel des varices dans le développement de thromboembolies veineuses.
  • -L'étude Women's Health Initiative Memory Study (WHIMS), une sous-étude de l'étude WHI, randomisée et contrôlée contre placebo, a inclus plus de 2000 femmes âgées de >65 ans (moyenne d'âge de 71 ans) qui ont été traitées par des estrogènes conjugués équins (ECE) et de l'acétate de médroxyprogestérone (MPA) et suivies pendant une durée moyenne de 4 ans. De plus, 1464 femmes hystérectomisées âgées de 65 à 79 ans, traitées par des estrogènes conjugués équins oraux seuls, ont été suivies sur une durée moyenne de 5,2 ans. Ni le traitement par estrogènes conjugués (ECE) et acétate de médroxyprogestérone (MPA), ni la monothérapie estrogénique n'ont montré d'effet bénéfique sur les fonctions cognitives. Le risque d'apparition d'une démence probable a même été augmenté sous THS combiné (RR 2,05 [IC à 95%: 1,213,48]), ce qui correspond en chiffres absolus à 23 cas supplémentaires par an pour 10 000 femmes traitées.
  • +L'étude Women's Health Initiative Memory Study (WHIMS), une sous-étude de l'étude WHI, randomisée et contrôlée contre placebo, a inclus plus de 2000 femmes âgées de >65 ans (moyenne d'âge de 71 ans) qui ont été traitées par des estrogènes conjugués équins (ECE) et de l'acétate de médroxyprogestérone (MPA) et suivies pendant une durée moyenne de 4 ans. De plus, 1464 femmes hystérectomisées âgées de 65-79 ans, traitées par des estrogènes conjugués équins oraux seuls, ont été suivies sur une durée moyenne de 5,2 ans. Ni le traitement par estrogènes conjugués (ECE) et acétate de médroxyprogestérone (MPA), ni la monothérapie estrogénique n'ont montré d'effet bénéfique sur les fonctions cognitives. Le risque d'apparition d'une démence probable a même été augmenté sous THS combiné (RR 2,05 [IC à 95%: 1,21-3,48]), ce qui correspond en chiffres absolus à 23 cas supplémentaires par an pour 10'000 femmes traitées.
  • +Dans des études cliniques, l'administration concomitante de contraceptifs combinés contenant de l'éthinylestradiol et de certaines associations de principes actifs utilisées dans le traitement des infections par le VHC (ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir, glécaprévir/pibrentasvir, sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir) a entraîné nettement plus fréquemment une élévation cliniquement significative de l'ALAT (y compris des cas d'élévation de plus de cinq fois la limite supérieure de la normale) que chez les patientes traitées uniquement par les principes actifs antiviraux. En revanche, lors de l'utilisation d'autres estrogènes (en particulier l'estradiol et le valérate d'estradiol), l'incidence d'une élévation des transaminases n'était pas plus élevée chez les patientes qui ne recevaient pas de traitement estrogénique. En raison du nombre limité de femmes qui prenaient de tels médicaments contenant des estrogènes, la prudence est néanmoins de mise lors de l'administration concomitante d'estrogènes et de l'une des associations de principes actifs mentionnées.
  • +
  • -Les estrogènes exogènes peuvent déclencher ou aggraver les symptômes d'un angioœdème héréditaire ou acquis.
  • +Les estrogènes administrés de manière exogène peuvent déclencher ou aggraver les symptômes d'un angioœdème héréditaire ou acquis.
  • -Les risques susmentionnés du THS ont essentiellement été décrits lors du traitement de femmes de ≥50 ans. Il n'existe aucune information sur la possibilité de transposer ces données à des patientes ayant une ménopause précoce (c.-à-d. arrêt de la fonction ovarienne avant 40 ans révolus suite à des maladies endocriniennes / génétiques, une ovariectomie, un traitement anticancéreux, etc.) jusqu'à l'atteinte de l'âge normal de la ménopause. Dans ce groupe d'âge, une évaluation particulière du rapport bénéfice/risque doit être réalisée, en tenant compte également de l'étiologie de la ménopause précoce (chirurgicale versus autres causes).
  • +Les risques susmentionnés du THS ont essentiellement été décrits lors du traitement de femmes de ≥50 ans. Il n'existe aucune information sur la possibilité de transposer ces données à des patientes ayant une ménopause précoce (c.-à-d. arrêt de la fonction ovarienne avant 40 ans révolus suite à des maladies endocriniennes/génétiques, une ovariectomie, un traitement anticancéreux, etc.) jusqu'à l'atteinte de l'âge normal de la ménopause. Dans ce groupe d'âge, une évaluation particulière du rapport bénéfice/risque doit être réalisée, en tenant compte également de l'étiologie de la ménopause précoce (chirurgicale versus autres causes).
  • -Élévation de l'ALAT
  • -Dans des études cliniques, l'administration concomitante de contraceptifs combinés contenant de l'éthinylestradiol et de certaines associations de principes actifs utilisées dans le traitement des infections par le VHC (ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir, glécaprévir/pibrentasvir, sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir) a entraîné nettement plus fréquemment une élévation cliniquement significative de l'ALAT (y compris des cas d'élévation de plus de cinq fois la limite supérieure de la normale) que chez les patientes traitées uniquement par les principes actifs antiviraux. En revanche, lors de l'utilisation d'autres estrogènes (en particulier l'estradiol et le valérate d'estradiol), l'incidence d'une élévation des transaminases n'était pas plus élevée chez les patientes qui ne recevaient pas de traitement estrogénique. En raison du nombre limité de femmes qui prenaient de tels médicaments contenant des estrogènes, la prudence est néanmoins de mise lors de l'administration concomitante d'estrogènes et de l'une des associations de principes actifs mentionnées.
  • -Effet d'autres médicaments sur l'estradiol
  • +Influence d'autres médicaments sur la pharmacocinétique de l'estradiol
  • -Effet de l'estradiol sur d'autres médicaments
  • -Inversement, les hormones sexuelles peuvent aussi influencer le métabolisme d'autres médicaments. Leurs concentrations plasmatiques peuvent ainsi être augmentées (p.ex. benzodiazépines, ciclosporine, imipramine, métoprolol) ou diminuées (p.ex. lamotrigine).
  • -
  • +Influence de l'estradiol sur la pharmacocinétique d'autres médicaments.
  • +Inversement, les hormones sexuelles peuvent aussi influencer le métabolisme d'autres médicaments. Leurs concentrations plasmatiques peuvent ainsi être augmentées (p.ex. benzodiazépines, ciclosporine, imipramine, métoprolol) ou diminuées (p.ex. lamotrigine, voir ci-dessous).
  • +Inversement, les hormones sexuelles peuvent également diminuer les concentrations plasmatiques d'autres substances actives. Lors de l'administration concomitante de lamotrigine et de contraceptifs hormonaux combinés, une augmentation cliniquement significative de la clairance de la lamotrigine avec une diminution significative correspondante des concentrations plasmatiques de lamotrigine a ainsi été observée suite à une induction de la glucuronidation. Une telle diminution des concentrations plasmatiques peut s'accompagner d'une réduction du contrôle des crises. On s'attend à ce que les préparations de THS présentent un risque d'interaction comparable. Lors de l'instauration d'un traitement par Femoston, une surveillance appropriée et, le cas échéant, une adaptation de la dose de lamotrigine sont donc nécessaires. Après l'arrêt de la préparation hormonale, les concentrations de lamotrigine augmentent à nouveau, de sorte que la patiente doit également être surveillée pendant cette phase et que la dose de lamotrigine doit être réduite, le cas échéant.
  • +
  • -L'utilisation de Femoston mono est contre-indiquée pendant la grossesse. Une grossesse doit être exclue avant le début de la prise du médicament. Il convient d'interrompre immédiatement le médicament et de consulter un médecin si une grossesse débute ou est suspectée durant l'utilisation.
  • +Femoston mono n'est pas indiqué pendant la grossesse. Une grossesse doit être exclue avant le début de la prise du médicament. Il convient d'interrompre immédiatement le médicament et de consulter un médecin si une grossesse débute ou est suspectée durant l'utilisation.
  • -«Fréquents» (≥1/100, <1/10), «occasionnels» (≥1/1000, <1/100), «rares» (≥1/10 000, <1/1000), «fréquence inconnue» (comme il s'agit essentiellement de rapports spontanés issus de la surveillance post-commercialisation, la fréquence exacte ne peut pas être estimée).
  • +Fréquents (≥1/100, <1/10), occasionnels (≥1/1000, <1/100), rares (≥1/10'000, <1/1000), fréquence inconnue (comme il s'agit essentiellement de rapports spontanés issus de la surveillance post-commercialisation, la fréquence exacte ne peut pas être estimée).
  • -Aux doses permettant une amélioration des troubles de la ménopause, les estrogènes stimulent fortement la mitose et la prolifération de l'endomètre. Une monothérapie estrogénique augmente la fréquence des hyperplasies de l'endomètre et le risque d'un carcinome de l'endomètre chez les femmes non hystérectomisées. Une hyperplasie de l'endomètre peut être pratiquement évitée en protégeant l'endomètre par l'administration supplémentaire cyclique ou continue d'un progestatif.
  • +Aux doses permettant une amélioration des troubles de la ménopause, les estrogènes stimulent fortement la mitose et la prolifération de l'endomètre. Une monothérapie estrogénique augmente la fréquence des hyperplasies de l'endomètre et le risque d'un carcinome de l'endomètre chez les femmes non hystérectomisées. Une hyperplasie de l'endomètre peut être évitée en protégeant l'endomètre par l'administration supplémentaire cyclique ou continue d'un progestatif.
  • -Dans l'étude WHI, une baisse du risque de fractures de la hanche a été observée sous estrogènes (ECE) et acétate de médroxyprogestérone (MPA) pendant une durée moyenne de 5,2 ans (RR 0,66 [IC à 95%: 0,450,95]), ce qui correspond à 5 fractures de la hanche en moins pour 10 000 années-femmes.
  • -Dans le bras de l'étude WHI ayant reçu la monothérapie estrogénique, la baisse du risque de fractures de la hanche a été confirmée sous estrogènes conjugués (ECE) pendant une moyenne de 6,8 ans (HR 0,61 [IC à 95%: 0,410,91]), ce qui correspond à 6 fractures de la hanche en moins pour 10 000 années-femmes.
  • +Dans l'étude WHI, une baisse du risque de fractures de la hanche a été observée sous estrogènes (ECE) et acétate de médroxyprogestérone (MPA) pendant une durée moyenne de 5,2 ans (RR 0,66 [IC à 95%: 0,45-0,95]), ce qui correspond à 5 fractures de la hanche en moins pour 10'000 années-femmes.
  • +Dans le bras de l'étude WHI ayant reçu la monothérapie estrogénique, la baisse du risque de fractures de la hanche a été confirmée sous estrogènes conjugués (ECE) pendant une moyenne de 6,8 ans (HR 0,61 [IC à 95%: 0,41-0,91]), ce qui correspond à 6 fractures de la hanche en moins pour 10'000 années-femmes.
  • -L'estradiol est éliminé à 90 - 95% par l'urine sous forme conjuguée et à 5 - 10% dans les fèces sous forme non conjuguée. Les principaux métabolites présents dans l'urine sont les glucuronides biologiquement inactifs d'estrone et d'estradiol ainsi que des sulfoconjugués. La demi-vie d'élimination de l'estradiol et de ses métabolites principaux est comprise entre 10 et 16 heures.
  • +L'estradiol est éliminé à 90-95% par l'urine sous forme conjuguée et à 5-10% dans les fèces sous forme non conjuguée. Les principaux métabolites présents dans l'urine sont les glucuronides biologiquement inactifs d'estrone et d'estradiol ainsi que des sulfoconjugués. La demi-vie d'élimination de l'estradiol et de ses métabolites principaux est comprise entre 10 et 16 heures.
  • -Ne pas conserver au-dessus de 30°C. Conserver hors de portée des enfants.
  • +Ne pas conserver au-dessus de 30 °C. Conserver hors de portée des enfants.
  • -54888 (Swissmedic)
  • +54888 (Swissmedic).
  • -Emballage de 28 comprimés pelliculés (B)
  • +Emballage de 28 comprimés pelliculés. (B)
  • -Viatris Pharma GmbH, Steinhausen
  • +Viatris Pharma GmbH, Steinhausen.
  • -Novembre 2021
  • +Février 2024.
  • +[Version 108 F]
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