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-·Traitement hormonal substitutif pour la correction des symptômes de la carence estrogénique (p.ex. bouffées de chaleur, accès de transpiration, insomnie, céphalées, tachycardie et symptômes urogénitaux) due à la ménopause naturelle ou chirurgicale. Il convient de réaliser une estrogénothérapie topique et de renoncer à un TSH systémique chez les patientes souffrant uniquement de troubles urogénitaux sans autre signe de carence estrogénique nécessitant un traitement.
- +·Traitement hormonal substitutif pour la correction des symptômes de la carence estrogénique (p .ex. bouffées de chaleur, accès de transpiration, insomnie, céphalées, tachycardie et symptômes urogénitaux) due à la ménopause naturelle ou chirurgicale. Il convient de réaliser une estrogénothérapie topique et de renoncer à un TSH systémique chez les patientes souffrant uniquement de troubles urogénitaux sans autre signe de carence estrogénique nécessitant un traitement.
-·Existence de facteurs de risque de développement de thromboembolies artérielles ou veineuses telles que thrombophilies connues (p.ex. déficits en protéine C, en protéine S ou en antithrombine) (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
- +·Existence de facteurs de risque de développement de thromboembolies artérielles ou veineuses telles que thrombophilies connues (p.ex. déficits en protéine C, en protéine S ou en antithrombine) (voir «Mises en garde et précautions»).
-Des études randomisées et contrôlées ainsi que des études épidémiologiques ont établi l'existence d'un risque accru de cancer du sein chez les femmes ayant reçu un traitement hormonal substitutif pendant plusieurs années. C'est pourquoi toutes les femmes doivent se soumettre à un examen médical des seins avant de commencer un THS ainsi qu'une fois par an, et procéder à un auto-examen mensuel de leurs seins. Les patientes doivent être instruites des modifications des seins qu'elles doivent signaler au médecin. En fonction de l'âge de la patiente et de ses facteurs de risque, une mammographie doit également être pratiquée.
- +Des études randomisées et contrôlées ainsi que des études épidémiologiques ont établi l'existence d'un risque accru de cancer du sein chez les femmes ayant reçu un traitement hormonal substitutif pendant plusieurs années. C'est pourquoi toutes les femmes doivent se soumettre à un examen médical des seins avant de commencer un THS ainsi qu'une fois par an, et procéder à un auto-examen mensuel de leurs seins. Les patientes doivent être instruites des modifications des seins qu'elles doivent signaler au médecin. En fonction de l'âge de la patiente et de ses facteurs de risque, une mammographie peut également être indiquée.
-La Million Women Study, une étude de cohorte non randomisée, a inclus 1'084'110 femmes âgées en moyenne de 55,9 ans au moment de leur entrée dans l'étude. La moitié de ces femmes n'a jamais suivi de THS. 9'364 cas de cancer du sein invasif et 637 décès par cancer du sein ont été enregistrés après une période d'observation moyenne respectivement de 2,6 et de 4,1 ans. Les femmes qui suivaient un THS lors de leur inclusion dans l'étude ont présenté un risque plus élevé de morbidité (1,66 [IC à 95%: 1,58–1,75]) et vraisemblablement, dans une moindre ampleur, de mortalité par cancer du sein (1,22 [IC à 95%: 1,00–1,48]) par rapport aux femmes qui n'avaient jamais reçu un tel traitement. Le risque maximal a été observé sous traitement combiné estrogène-progestatif (2,00 [IC à 95%: 1,88–2,12]). Le risque relatif associé à la monothérapie estrogénique a été de 1,30 [IC à 95%: 1,21–1,40].
- +La Million Women Study, une étude de cohorte non randomisée, a inclus 1'084'110 femmes âgées en moyenne de 55,9 ans au moment de leur entrée dans l'étude. La moitié de ces femmes n'a jamais suivi de THS. 9364 cas de cancer du sein invasif et 637 décès par cancer du sein ont été enregistrés après une période d'observation moyenne respectivement de 2,6 et de 4,1 ans. Les femmes qui suivaient un THS lors de leur inclusion dans l'étude ont présenté un risque plus élevé de morbidité (1,66 [IC à 95%: 1,58–1,75]) et vraisemblablement, dans une moindre ampleur, de mortalité par cancer du sein (1,22 [IC à 95%: 1,00–1,48]) par rapport aux femmes qui n'avaient jamais reçu un tel traitement. Le risque maximal a été observé sous traitement combiné estrogène-progestatif (2,00 [IC à 95%: 1,88–2,12]). Le risque relatif associé à la monothérapie estrogénique a été de 1,30 [IC à 95%: 1,21–1,40].
-Le risque d'hyperplasie et de carcinome de l'endomètre chez les femmes dont l'utérus est intact est plus élevé lors d'une monothérapie estrogénique que chez les femmes non traitées et semble dépendre de la durée du traitement et de la dose d'estrogènes. Le risque maximal semble correspondre à une utilisation de longue durée. Après l'arrêt du traitement, le risque pourrait rester accru au moins pendant 10 ans. La preuve a été faite que l'adjonction d'un progestatif à un traitement estrogénique pendant au moins 12 jours par cycle permet de diminuer le risque d'hyperplasie de l'endomètre, laquelle est considérée comme un stade précurseur du cancer de l'endomètre.
- +Le risque d'hyperplasie et de carcinome de l'endomètre chez les femmes n'ayant pas subi d'hystérectomie est plus élevé lors d'une monothérapie estrogénique que chez les femmes non traitées et semble dépendre de la durée du traitement et de la dose d'estrogènes. Le risque maximal semble correspondre à une utilisation de longue durée. Après l'arrêt du traitement, le risque pourrait rester accru au moins pendant 10 ans. La preuve a été faite que l'adjonction d'un progestatif à un traitement estrogénique pendant au moins 12 jours par cycle permet de diminuer le risque d'hyperplasie de l'endomètre, laquelle est considérée comme un stade précurseur du cancer de l'endomètre.
-Les femmes ayant reçu un traitement hormonal substitutif oral par estrogènes conjugués (ECE) et acétate de médroxyprogestérone (MPA) pendant une durée moyenne de 5,2 ans ont présenté un risque accru d'événements cardiovasculaires par rapport au placebo (risque relatif 1,24 [IC à 95%: 1,00–1,54], hausse du risque absolu: 6 cas pour 10'000 années-femmes), ce qui correspond à une incidence de 0,37%.
- +Les femmes ayant reçu un traitement hormonal substitutif oral par estrogènes conjugués (ECE) et acétate de médroxyprogestérone (MPA) pendant une durée moyenne de 5,2 ans ont présenté un risque accru d'événements cardiovasculaires par rapport au placebo (risque relatif 1,24 [IC à 95%: 1,00–1,54], hausse du risque absolu: 6 cas pour 10'000 années-femmes).
-Les traitements substitutifs estrogéniques ou estrogéno-progestatifs combinés sont associés à un risque accru de thromboembolies veineuses (TEV), par ex. de thrombose veineuse ou d'embolie pulmonaire. Deux études randomisées et contrôlées (WHI et HERS) ainsi que plusieurs études épidémiologiques ont établi que le risque des femmes ayant utilisé un THS est augmenté d'un facteur 2 à 3 par rapport aux femmes qui n'ont jamais suivi un tel traitement.
- +Les traitements substitutifs estrogéniques ou estrogéno-progestatifs combinés sont associés à un risque accru de thromboembolies veineuses (TEV), p.ex. de thrombose veineuse ou d'embolie pulmonaire. Deux études randomisées et contrôlées (WHI et HERS) ainsi que plusieurs études épidémiologiques ont établi que le risque des femmes ayant utilisé un THS est augmenté d'un facteur 2 à 3 par rapport aux femmes qui n'ont jamais suivi un tel traitement.
-Dans le bras de l'étude WHI ayant reçu la monothérapie estrogénique, un risque accru d'embolie pulmonaire a été observé chez les femmes postménopausées hystérectomisées ayant reçu des estrogènes conjugués (ECE), (HR 1,34 [IC à 95%: 0,87–2,06]).
- +Dans le bras de l'étude WHI ayant reçu la monothérapie estrogénique, un risque accru d'embolie pulmonaire a également été observé chez les femmes postménopausées hystérectomisées ayant reçu des estrogènes conjugués (ECE), (HR 1,34 [IC à 95%: 0,87–2,06]).
-Les estrogènes peuvent augmenter la lithogénicité de la bile. C'est pourquoi le risque d'affections de la vésicule biliaire (surtout de cholélithiase) est accru chez certaines femmes recevant une estrogénothérapie.
- +Les estrogènes peuvent augmenter la lithogénicité de la bile. Plusieurs études épidémiologiques ont mis en évidence sous THS une faible augmentation du risque d'affections de la vésicule biliaire (p.ex. cholélithiase, cholécystite, y compris la nécessité d'une cholécystectomie), cependant statistiquement significative.
-Sur le plan clinique, une augmentation du métabolisme des estrogènes peut conduire à une diminution de l'efficacité de ces hormones et à une modification du profil des hémorragies utérines.
-Les inhibiteurs enzymatiques (p.ex. antimycotiques azolés ou macrolides) peuvent renforcer les effets souhaités et indésirables de l'estradiol.
- +Sur le plan clinique, une augmentation du métabolisme des estrogènes peut conduire à une diminution de l'efficacité et à une modification du profil des hémorragies utérines.
- +Les inhibiteurs enzymatiques (p.ex. antimycotiques azolés, macrolides ou cobicistat) peuvent renforcer les effets souhaités et indésirables de l'estradiol.
-Dans des études cliniques, l'administration concomitante de contraceptifs combinés contenant de l'éthinylestradiol et d'associations à base des principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir utilisés avec ou sans dasabuvir dans le traitement des infections à VHC a entraîné une élévation cliniquement significative des ALAT par rapport aux patientes traitées uniquement avec les agents antiviraux (y compris les cas d'élévation dépassant de cinq fois la limite supérieure de la normale). Par contre, lors de l'administration d'autres estrogènes (notamment l'estradiol et le valérate d'estradiol), l'incidence d'une augmentation des transaminases n'était pas supérieure à celle observée chez des patientes non traitées par estrogénothérapie. En raison du nombre limité de femmes ayant pris ces autres médicaments contenant des estrogènes, une prudence de principe est donc de mise lors de l'administration concomitante des associations de principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir.
- +Dans des études cliniques, l'administration concomitante de contraceptifs combinés contenant de l'éthinylestradiol (CHC) et d'associations à base des principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir utilisés avec ou sans dasabuvir lors d'infections à VHC a entraîné une élévation cliniquement significative des ALAT par rapport aux patientes traitées uniquement avec les agents antiviraux (y compris les cas d'élévation dépassant de cinq fois, dans des cas isolés jusqu'à plus de vingt fois la limite supérieure de la normale). Par contre, lors de l'administration d'autres estrogènes (notamment l'estradiol et le valérate d'estradiol), l'incidence d'une augmentation des transaminases n'était pas supérieure à celle observée chez des patientes non traitées par estrogénothérapie. En raison du nombre limité de femmes ayant pris ces autres médicaments contenant des estrogènes, une prudence de principe est donc de mise lors de l'administration concomitante des associations de principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir.
- +Des modifications similaires ont également été observées lors de l'utilisation concomitante de CHC contenant de l'éthinylestradiol avec l'association des principes actifs glécaprévir/pibrentasvir.
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-Infections
-Fréquence inconnue: candidose vaginale.
-Système immunitaire
- +Infections et infestations
- +Occasionnels: candidose vaginale.
- +Affections du système immunitaire
-Fréquence inconnue: angio-œdème, lupus érythémateux disséminé.
- +Fréquence inconnue: angio-œdème.
-Fréquence inconnue: augmentation de l'appétit, hypertriglycéridémie, modification de la tolérance au glucose, aggravation d'une porphyrie.
-Troubles psychiatriques
- +Fréquence inconnue: augmentation de l'appétit, modification de la tolérance au glucose.
- +Affections psychiatriques
-Rares: états anxieux, modifications de la libido.
- +Rares: angoisse, modifications de la libido.
-Système nerveux
- +Affections du système nerveux
-Troubles oculaires
- +Affections oculaires
-Fréquence inconnue: accentuation de la courbure cornéenne.
-Troubles cardiaques et vasculaires
- +Affections cardiaques et vasculaires
-Organes respiratoires
- +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
-Troubles gastro-intestinaux
- +Affections gastro-intestinales
-Troubles hépato-biliaires
-Fréquence inconnue: altérations de la fonction hépatique, ictère, maladies de la vésicule biliaire et des voies biliaires(cholestase), tumeurs hépatiques.
-Troubles cutanés
- +Affections hépatobiliaires
- +Fréquence inconnue: altérations de la fonction hépatique, ictère, maladies de la vésicule biliaire et des voies biliaires (p.ex. cholestase), tumeurs hépatiques.
- +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
-Fréquence inconnue: alopécie, chloasma ou mélasma (pouvant persister après la fin de la prise du médicament), érythème multiforme, purpura vasculaire.
-Troubles musculosquelettiques
- +Fréquence inconnue: alopécie, chloasma, érythème multiforme, purpura vasculaire.
- +Affections musculo-squelettiques et systémiques
-Troubles rénaux et urinaires
-Fréquence inconnue: incontinence urinaire, symptômes ressemblant à une cystite.
-Organes de reproduction et seins
-Fréquents: hémorragies vaginales (métrorragies, hémorragies de privation).
- +Affections du rein et des voies urinaires
- +Fréquence inconnue: incontinence urinaire.
- +Affections des organes de reproduction et du sein
- +Fréquents: métrorragie, hémorragies génitales (saignements intermenstruels, hémorragies de privation).
-Fréquence inconnue: galactorrhée, augmentation de volume de léiomyomes utérins, modifications cervicales, modifications fibrokystiques des seins.
- +Fréquence inconnue: galactorrhée, augmentation de volume de léiomyomes utérins, modifications fibrokystiques des seins.
-Il ne faut pas s'attendre à des réactions toxiques dans le cas d'un surdosage aigu. Les symptômes d'un surdosage peuvent être des céphalées, des nausées, des vomissements, des œdèmes, une sensation de tension dans les seins et des métrorragies. Si un surdosage est découvert en l'espace de 1-2 heures et que son importance est telle qu'un traitement semble souhaitable, on peut procéder à un lavage gastrique. Il n'existe pas d'antidote spécifique. Le cas échéant, le traitement sera symptomatique.
- +Les symptômes d'un surdosage aigu peuvent être des céphalées, des nausées, des vomissements, des œdèmes, une sensation de tension dans les seins et des métrorragies. Si un surdosage est décelé en l'espace de 1-2 heures et qu'un traitement semble nécessaire, on peut procéder à un lavage gastrique. Il n'existe pas d'antidote spécifique. Le cas échéant, le traitement sera symptomatique.
-Femoston mono permet de contrôler les états de carence estrogénique qui apparaissent au cours de la période périménopausique et postménopausique et qui se manifestent par les troubles climatériques typiques tels que des symptômes vasomoteurs (bouffées de chaleur, accès de transpiration nocturnes), des troubles neurovégétatifs et psychiques (sautes d'humeur, états dépressifs) et des modifications atrophiques (par ex. vaginite atrophique). Chez les patientes ne présentant pas de symptômes vasomoteurs, les préparations estrogéniques ne font cependant disparaître ni les sautes d'humeur ni les états dépressifs.
-L'estradiol joue un rôle important dans le maintien de la masse osseuse et prévient l'ostéoporose ainsi que les fractures osseuses qui en découlent.
- +Femoston mono permet de contrôler les états de carence estrogénique qui apparaissent au cours de la période périménopausique et postménopausique et qui se manifestent par les troubles climatériques typiques tels que des symptômes vasomoteurs (bouffées de chaleur, accès de transpiration nocturnes), des troubles neurovégétatifs et psychiques (sautes d'humeur, états dépressifs) et des modifications atrophiques (p.ex. vaginite atrophique). Chez les patientes ne présentant pas de symptômes vasomoteurs, les préparations estrogéniques ne font cependant disparaître ni les sautes d'humeur ni les états dépressifs.
- +L'estradiol joue un rôle important dans le maintien de la masse osseuse et prévient l'ostéoporose ainsi que les fractures osseuses en résultant.
-L'estradiol est éliminé à 90-95% par l'urine sous forme conjuguée et à 5-10% dans les fèces sous forme non conjuguée. Les principaux métabolites présents dans l'urine sont les glucuronides biologiquement inactifs d'estrone et d'estradiol ainsi que des sulfoconjugués. La demi-vie d'élimination de l'estradiol et de ses métabolites principaux est comprise entre 10 et 16 heures.
- +L'estradiol est éliminé à 90 - 95% par l'urine sous forme conjuguée et à 5 - 10% dans les fèces sous forme non conjuguée. Les principaux métabolites présents dans l'urine sont les glucuronides biologiquement inactifs d'estrone et d'estradiol ainsi que des sulfoconjugués. La demi-vie d'élimination de l'estradiol et de ses métabolites principaux est comprise entre 10 et 16 heures.
-Mylan Pharma GmbH, 6312 Steinhausen
- +Mylan Pharma GmbH, 6312 Steinhausen.
-Novembre 2017.
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- +Mai 2019.
- +[Version 103 F]
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