85 Changements de l'information professionelle Dysport 500U |
- +Dysport est indiqué pour le traitement de l’incontinence urinaire chez les adultes présentant une hyperactivité du détrusor liée à une affection neurologique, due par exemple à une lésion médullaire (traumatique ou non traumatique) ou à une sclérose en plaques, qui effectuent régulièrement un sondage intermittent propre.
-Administration ultérieure: si la dose initiale n’est pas jugée suffisante, il peut être nécessaire d’augmenter la dose par œil lors d’injections ultérieures:
- +Administration ultérieure:
- +Si la dose initiale n’est pas jugée suffisante, il peut être nécessaire d’augmenter la dose par œil lors d’injections ultérieures:
-Administration initiale: au total 500 U de Dysport® strictement par voie intramusculaire dans la musculature de la nuque.
- +Administration initiale:
- +Au total 500 U de Dysport® strictement par voie intramusculaire dans la musculature de la nuque.
-Lors du traitement de la spasticité focale des membres supérieurs, Dysport® est reconstitué dans une solution de chlorure de sodium à 0,9 % afin d’obtenir une solution injectable de 100 U par ml, de 200 U par ml ou de 500 U par ml. Dysport® est administré en injection intramusculaire dans les muscles décrits ci-dessus à titre d’exemple.
- +Lors du traitement de la spasticité focale des membres supérieurs, Dysport® est reconstitué dans une solution de chlorure de sodium à 0,9% afin d’obtenir une solution injectable de 100 U par ml, de 200 U par ml ou de 500 U par ml. Dysport® est administré en injection intramusculaire dans les muscles décrits ci-dessus à titre d’exemple.
-Lors du traitement de la spasticité focale des membres inférieurs chez l’adulte, Dysport® est reconstitué dans une solution de chlorure de sodium à 0,9 %, afin d’obtenir une solution injectable de 100 U par ml, de 200 U par ml ou de 500 U par ml. Dysport® est administré en injection intramusculaire dans les muscles décrits ci-dessus.
- +Lors du traitement de la spasticité focale des membres inférieurs chez l’adulte, Dysport® est reconstitué dans une solution de chlorure de sodium à 0,9%, afin d’obtenir une solution injectable de 100 U par ml, de 200 U par ml ou de 500 U par ml. Dysport® est administré en injection intramusculaire dans les muscles décrits ci-dessus.
-La posologie lors du premier traitement ainsi que des traitements ultérieurs doit être adaptée à chaque patient, en fonction de la taille, du nombre et de la localisation des muscles concernés, de la sévérité de la spasticité, de la présence d’une faiblesse musculaire locale, de la réponse du patient aux traitements antérieurs et/ou des antécédents d’effets indésirables liés à la toxine botulique. Lors du premier traitement, il faut envisager de commencer avec la plus faible dose possible, en se référant au tableau ci-dessous (voir rubrique « Mises en garde et précautions »).
- +La posologie lors du premier traitement ainsi que des traitements ultérieurs doit être adaptée à chaque patient, en fonction de la taille, du nombre et de la localisation des muscles concernés, de la sévérité de la spasticité, de la présence d’une faiblesse musculaire locale, de la réponse du patient aux traitements antérieurs et/ou des antécédents d’effets indésirables liés à la toxine botulique. Lors du premier traitement, il faut envisager de commencer avec la plus faible dose possible, en se référant au tableau ci-dessous (voir «Mises en garde et précautions»).
-Lors du traitement d’une déformation dynamique du pied équin (parésie cérébrale infantile) chez l’enfant, Dysport® est reconstitué dans une solution de chlorure de sodium à 0,9 % et est injecté par voie intramusculaire comme décrit plus haut.
- +Lors du traitement d’une déformation dynamique du pied équin (parésie cérébrale infantile) chez l’enfant, Dysport® est reconstitué dans une solution de chlorure de sodium à 0,9% et est injecté par voie intramusculaire comme décrit plus haut.
- +f) Incontinence urinaire due à une hyperactivité neurogène du détrusor
- +Posologie
- +La dose recommandée est de 600 U. Une dose de 800 U peut être utilisée en cas de réponse insuffisante, p. ex. chez les patients ayant une forme sévère de la maladie.
- +Dysport doit être administré aux patients qui effectuent régulièrement un sondage intermittent propre.
- +La dose totale administrée doit être répartie en 30 injections intra-détrusoriennes (dans le muscle détrusor) uniformément distribuées dans tout le muscle détrusor, en évitant le trigone. Dysport est injecté à l’aide d’un cystoscope flexible ou rigide et chaque injection doit se faire à une profondeur d’environ 2 mm avec l’administration de 0,5 ml à chaque site. Pour la dernière injection, environ 0,5 ml de solution de sérum physiologique stérile doit être injecté pour assurer une administration complète de la dose.
- +Technique d’injection
- +(image)
- +Lors du traitement d’une incontinence urinaire due à une hyperactivité neurogène du détrusor, Dysport est reconstitué dans une solution de chlorure de sodium à 0,9% pour obtenir une solution de 15 ml contenant 600 U ou 800 U.
- +Dysport est administré comme décrit ci-dessus par injection intradétrusorienne.
- +Une antibiothérapie prophylactique doit être instaurée au moins 3 jours avant le traitement par Dysport et poursuivie pendant au moins 3 jours après celui-ci. Les médicaments anticoagulants doivent être arrêtés au moins 3 jours avant l’administration de Dysport et repris uniquement le lendemain des injections. En cas d’indication médicale, les héparines de bas poids moléculaire peuvent être administrées 24 heures avant l’administration de Dysport.
- +Avant l’injection, une anesthésie locale de l’urètre ou un gel lubrifiant peuvent être utilisés pour faciliter l’insertion du cystoscope. Si nécessaire, une instillation intravésicale d’un anesthésique dilué (avec ou sans sédation) ou une anesthésie générale peuvent également être effectuées. Si une instillation d’anesthésique local est réalisée, la solution anesthésique devra être drainée, puis la vessie rincée avec une solution de chlorure de sodium et drainée à nouveau avant de poursuivre l’injection intra-détrusorienne.
- +Avant l’injection, un volume suffisant de solution injectable de chlorure de sodium doit être instillé dans la vessie afin d’obtenir une visualisation adéquate pour les injections.
- +Après l’administration des 30 injections intra-détrusoriennes, la solution injectable de chlorure de sodium utilisée pour la visualisation de la paroi vésicale doit être drainée. Le patient doit rester sous observation pendant au moins 30 minutes après l’injection.
- +Durée du traitement
- +Une amélioration clinique est généralement observée dans les 2 semaines suivant le traitement. Le traitement par Dysport doit être répété lorsque l’effet de l’injection précédente a diminué, mais pas plus tôt que 12 semaines après l’injection précédente. Le délai médian jusqu’au renouvellement du traitement chez les patients traités par Dysport était compris entre 39 et 47 semaines. Toutefois, la durée de la réponse peut être plus longue, car plus de 40% des patients n’avaient pas été retraités à 48 semaines.
- +Infection des voies urinaires au moment du traitement de l’incontinence urinaire due à une hyperactivité neurogène du détrusor.
-Le dosage recommandé et la fréquence d’administration de Dysport® ne doivent pas être dépassés (voir rubrique « Posologie / Mode d’emploi »).
- +Le dosage recommandé et la fréquence d’administration de Dysport® ne doivent pas être dépassés (voir «Posologie / Mode d’emploi»).
-Des effets indésirables liés à la diffusion de l’effet de la toxine à distance du site d’injection ont été rapportés (voir rubrique « Effets indésirables »). Le risque que surviennent de tels effets indésirables pourrait être limité en utilisant la dose minimale efficace et en ne dépassant pas la posologie recommandée.
- +Des effets indésirables liés à la diffusion de l’effet de la toxine à distance du site d’injection ont été rapportés (voir «Effets indésirables»). Le risque que surviennent de tels effets indésirables pourrait être limité en utilisant la dose minimale efficace et en ne dépassant pas la posologie recommandée.
-·les patients présentant des symptômes cliniques ou subcliniques de troubles caractérisés de la transmission neuromusculaire, comme par ex. myasthénia gravis.
- +·les patients présentant des symptômes cliniques ou subcliniques de troubles caractérisés de la transmission neuromusculaire, comme par ex. myasthénie gravis.
-La prudence est recommandée lors du traitement de patients adultes et notamment de patients âgés atteints d’une spasticité focale des membres inférieurs, car ils pourraient avoir un risque plus élevé de chutes. Au cours des études cliniques contrôlées contre placebo dans lesquelles des patients ont été traités pour une spasticité focale des membres inférieurs, des chutes sont survenues chez respectivement 6,3 % et 3,7 % des patients dans les groupes sous Dysport® et sous placebo.
-Des cas de sécheresse oculaire ont été rapportés lors de l'utilisation de Dysport dans le traitement des rides glabellaires, des rides canthales latérales, du blépharospasme et du spasme hémifacial (voir rubrique « Effets indésirables »). Une réduction de la production de larmes, une réduction de la fréquence de clignements des yeux et des troubles cornéens peuvent survenir lors de l'utilisation de toxines botuliques, y compris Dysport.
- +La prudence est recommandée lors du traitement de patients adultes et notamment de patients âgés atteints d’une spasticité focale des membres inférieurs, car ils pourraient avoir un risque plus élevé de chutes. Au cours des études cliniques contrôlées contre placebo dans lesquelles des patients ont été traités pour une spasticité focale des membres inférieurs, des chutes sont survenues chez respectivement 6,3% et 3,7% des patients dans les groupes sous Dysport® et sous placebo.
- +Des cas de sécheresse oculaire ont été rapportés lors de l'utilisation de Dysport dans le traitement des rides glabellaires, des rides canthales latérales, du blépharospasme et du spasme hémifacial (voir «Effets indésirables»). Une réduction de la production de larmes, une réduction de la fréquence de clignements des yeux et des troubles cornéens peuvent survenir lors de l'utilisation de toxines botuliques, y compris Dysport.
-Un flacon de Dysport® ne doit être utilisé que pour un seul patient et durant un seul traitement. Le Dysport® non utilisé doit être éliminé, conformément à ce qui figure à la rubrique « Remarques particulières – Remarques concernant la manipulation ». Certaines précautions doivent être prises lors de la préparation et de l’administration du produit, ainsi que lors de l’inactivation et de l’élimination de la solution d’injection non utilisée (voir rubrique « Remarques particulières – Remarques concernant la manipulation »).
- +En ce qui concerne le traitement d’une hyperactivité neurogène du détrusor, seuls les patients atteints d’une lésion médullaire et d’une sclérose en plaques ont été inclus dans les études.
- +Une dysréflexie autonome peut survenir dans le cadre du traitement de l’hyperactivité neurogène du détrusor. Une prise en charge médicale immédiate peut être nécessaire.
- +Un flacon de Dysport® ne doit être utilisé que pour un seul patient et durant un seul traitement. Le Dysport® non utilisé doit être éliminé, conformément à ce qui figure à «Remarques particulières – Remarques concernant la manipulation». Certaines précautions doivent être prises lors de la préparation et de l’administration du produit, ainsi que lors de l’inactivation et de l’élimination de la solution d’injection non utilisée (voir «Remarques particulières – Remarques concernant la manipulation»).
-Il n’existe aucune étude contrôlée humaine sur l’utilisation de la toxine botulique A pendant la grossesse. Des études expérimentales chez l’animal ne laissent pas supposer d’effets nocifs directs ou indirects sur la grossesse, le développement embryo-fœtal, la naissance ou le développement postnatal, à l’exception des hautes doses provoquant une toxicité maternelle (voir « Données précliniques »).
- +Il n’existe aucune étude contrôlée humaine sur l’utilisation de la toxine botulique A pendant la grossesse. Des études expérimentales chez l’animal ne laissent pas supposer d’effets nocifs directs ou indirects sur la grossesse, le développement embryo-fœtal, la naissance ou le développement postnatal, à l’exception des hautes doses provoquant une toxicité maternelle (voir «Données précliniques»).
-Il n’existe aucune preuve d’effet direct de Dysport sur la fertilité dans les études effectuées chez l’animal (voir « Données précliniques »).
- +Il n’existe aucune preuve d’effet direct de Dysport sur la fertilité dans les études effectuées chez l’animal (voir «Données précliniques»).
-Les indications de fréquence sont définies comme suit: très fréquents (≥1/10); fréquents (≥1/100, <1/10); occasionnels (≥1/1000, <1/100); rares (≥1/10 000, <1/1000); très rares (<1/10 000).
- +Les indications de fréquence sont définies comme suit: très fréquents (≥1/10); fréquents (≥1/100, <1/10); occasionnels (≥1/1000, <1/100); rares (≥1/10 000, <1/1000); très rares (<1/10 000), «fréquence inconnue» (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
-Lors d’études cliniques, un effet indésirable est apparu chez environ 25 % des patients traités avec Dysport®.
- +Lors d’études cliniques, un effet indésirable est apparu chez environ 25% des patients traités avec Dysport®.
-Très fréquents: ptosis (11 %).
- +Très fréquents: ptosis (11%).
-Très fréquents: dysphagie (17 %), sécheresse buccale (16 %).
- +Très fréquents: dysphagie (17%), sécheresse buccale (16%).
-Très fréquents: faiblesse musculaire (19 %).
- +Très fréquents: faiblesse musculaire (19%).
-Très fréquents: fatigue (13 %).
- +Très fréquents: fatigue (13%).
-Fréquents: faiblesse musculaire, douleurs musculo-squelettiques, douleur dans un membre.
- +Fréquents: faiblesse musculaire, douleurs musculosquelettiques, douleur dans un membre.
-**Incidence des chutes: 2,0 % chez les sujets traités par Dysport®, 2,2 % chez les sujets traités par le placebo.
- +**Incidence des chutes: 2,0% chez les sujets traités par Dysport®, 2,2% chez les sujets traités par le placebo.
- +f) Incontinence urinaire due à une hyperactivité neurogène du détrusor
- +Infections et infestations:
- +Très fréquents: infection des voies urinaires* (16%).
- +Fréquents: bactériurie.
- +Affections du système nerveux:
- +Occasionnels: hypoesthésie.
- +Affections gastro-intestinales:
- +Fréquents: constipation.
- +Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif:
- +Occasionnels: faiblesse musculaire.
- +Affections du rein et des voies urinaires:
- +Fréquents: hématurie.
- +Affections des organes de reproduction et du sein:
- +Fréquents: dysfonction érectile.
- +Troubles généraux et anomalies au site d’administration:
- +Occasionnels: fatigue, symptômes pseudo-grippaux
- +*Dans les études pivots en double aveugle et contrôlées contre placebo, des infections des voies urinaires ont été rapportées chez 15,8% des patients traités par Dysport et chez 17,4% des patients sous placebo au cours des 12 premières semaines du traitement.
- +
-Affections du système immunitaire
-Fréquence indéterminée : réactions d’hypersensibilité
-Affections du système nerveux
-Fréquence indéterminée : hypoesthésie
- +Affections du système immunitaire:
- +Fréquence inconnue: réactions d’hypersensibilité.
- +Affections du système nerveux:
- +Fréquence inconnue: hypoesthésie.
- +Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif:
- +Fréquence inconnue: atrophie musculaire.
-Le surdosage peut provoquer une paralysie neuromusculaire prononcée et à distance du point d’injection. Dans un tel cas, il y a un risque accru que la neurotoxine passe dans la circulation sanguine et provoque des complications similaires à celles d’intoxications à la toxine botulique par voie orale (par ex. dysphagie et dysphonie). Les symptômes du surdosage n’apparaissent en général pas immédiatement après l’injection. En raison de la longue durée d’action de la toxine botulique, le patient doit, en cas de surdosage, être suivi médicalement durant plusieurs semaines pour s’assurer qu’il n’y a pas de symptômes de diffusion de la toxine ou de symptômes de paralysie ou de faiblesse excessive des muscles. De telles mesures sont éventuellement aussi nécessaires après un contact accidentel (voir rubrique « Remarques concernant la manipulation ») ou une prise orale.
- +Le surdosage peut provoquer une paralysie neuromusculaire prononcée et à distance du point d’injection. Dans un tel cas, il y a un risque accru que la neurotoxine passe dans la circulation sanguine et provoque des complications similaires à celles d’intoxications à la toxine botulique par voie orale (par ex. dysphagie et dysphonie). Les symptômes du surdosage n’apparaissent en général pas immédiatement après l’injection. En raison de la longue durée d’action de la toxine botulique, le patient doit, en cas de surdosage, être suivi médicalement durant plusieurs semaines pour s’assurer qu’il n’y a pas de symptômes de diffusion de la toxine ou de symptômes de paralysie ou de faiblesse excessive des muscles. De telles mesures sont éventuellement aussi nécessaires après un contact accidentel (voir «Remarques concernant la manipulation») ou une prise orale.
- +Suite à l’injection intra-détrusorienne pour le traitement de l’hyperactivité neurogène du détrusor, la toxine exerce un effet sur les voies efférentes de l’activité du détrusor par l’inhibition de la libération d’acétylcholine. De plus, la toxine peut inhiber les neurotransmetteurs afférents et les voies sensitives.
- +
-Non applicable
- +Non applicable.
-Dans une étude de titration de la dose, 82 patients atteints de spasticité des membres supérieurs consécutive à un accident vasculaire cérébral ont été traités par placebo, 500, 1000 ou 1500 U de Dysport®. Après 4 semaines pour les 3 dosages, on a pu prouver, en s’appuyant sur l’échelle d’Ashworth modifiée (MAS) à 6 degrés, que le critère d’évaluation principal de l’étude, se traduisant par une baisse significative de la spasticité valable pour au moins une articulation du coude, de la main ou des doigts auscultés, était atteint. C’est ainsi que l’on a relevé chez 90,9 % des patients traités par 1000 U de Dysport® des régressions de 1 à 4 degrés sur l’échelle MAS (p = 0,001) qui ont duré parfois jusqu’à 16 semaines. Seulement 68,4 % des patients traités par placebo présentaient une régression de 1, voire de 2 degrés au maximum. En ce qui concerne les critères d’évaluation secondaires de l’étude, comme l’amplitude de mouvement actif et passif, l’évaluation subjective de la fonctionnalité et les échelles de douleur, les patients traités par Dysport® ont obtenu de meilleurs résultats. Les tests de déglutition réalisés pour contrôler les dysphagies neurogènes n’ont montré aucune anomalie pendant toute la durée de l’étude. Le dosage de 1000 U de Dysport® a donné le meilleur rapport bénéfice/risque. Ces résultats ont été confirmés par une étude de suivi contrôlée par placebo, comparable sur le plan de la conception et des méthodes employées, menée auprès de 59 patients traités par une dose de 1000 U de Dysport®. L’efficacité du traitement mesurée à l’amplitude des mouvements, aux soins, aux capacités fonctionnelles et aux douleurs ressenties - également lors d’une injection répétée d’au maximum 1000 U de Dysport® - a pu être démontrée dans une étude ouverte menée auprès de 51 patients. La sécurité des 3 cycles de traitement qui s’étendaient sur une durée maximale de 1 an, a été jugée positive compte tenu du nombre réduit des effets indésirables et de leur type.
-L’efficacité et la sécurité de Dysport® pour le traitement de la spasticité des membres supérieurs ont également été évaluées dans le cadre de l’étude «Multicentre, prospective, double blind, randomised, placebo controlled study, assessing the efficacy and safety of Dysport® intramuscular injections used for the treatment of upper limb spasticity in adult subjects with spastic hemiparesis due to stroke or traumatic brain injury». Cette étude a inclus 238 patients (159 sous Dysport® et 79 sous placebo) souffrant d’une spasticité des membres supérieurs. Dans le cadre de cette étude, la cause de la spasticité était un accident vasculaire cérébral chez 90,3 % des sujets et une lésion cérébrale traumatique chez 9,7 % des sujets. Le faible nombre de patients atteints de spasticité secondaire à une lésion cérébrale traumatique n’a pas permis de réaliser une analyse statistique probante.
- +Dans une étude de titration de la dose, 82 patients atteints de spasticité des membres supérieurs consécutive à un accident vasculaire cérébral ont été traités par placebo, 500, 1000 ou 1500 U de Dysport®. Après 4 semaines pour les 3 dosages, on a pu prouver, en s’appuyant sur l’échelle d’Ashworth modifiée (MAS) à 6 degrés, que le critère d’évaluation principal de l’étude, se traduisant par une baisse significative de la spasticité valable pour au moins une articulation du coude, de la main ou des doigts auscultés, était atteint. C’est ainsi que l’on a relevé chez 90,9% des patients traités par 1000 U de Dysport® des régressions de 1 à 4 degrés sur l’échelle MAS (p = 0,001) qui ont duré parfois jusqu’à 16 semaines. Seulement 68,4% des patients traités par placebo présentaient une régression de 1, voire de 2 degrés au maximum. En ce qui concerne les critères d’évaluation secondaires de l’étude, comme l’amplitude de mouvement actif et passif, l’évaluation subjective de la fonctionnalité et les échelles de douleur, les patients traités par Dysport® ont obtenu de meilleurs résultats. Les tests de déglutition réalisés pour contrôler les dysphagies neurogènes n’ont montré aucune anomalie pendant toute la durée de l’étude. Le dosage de 1000 U de Dysport® a donné le meilleur rapport bénéfice/risque. Ces résultats ont été confirmés par une étude de suivi contrôlée par placebo, comparable sur le plan de la conception et des méthodes employées, menée auprès de 59 patients traités par une dose de 1000 U de Dysport®. L’efficacité du traitement mesurée à l’amplitude des mouvements, aux soins, aux capacités fonctionnelles et aux douleurs ressenties - également lors d’une injection répétée d’au maximum 1000 U de Dysport® - a pu être démontrée dans une étude ouverte menée auprès de 51 patients. La sécurité des 3 cycles de traitement qui s’étendaient sur une durée maximale de 1 an, a été jugée positive compte tenu du nombre réduit des effets indésirables et de leur type.
- +L’efficacité et la sécurité de Dysport® pour le traitement de la spasticité des membres supérieurs ont également été évaluées dans le cadre de l’étude «Multicentre, prospective, double blind, randomised, placebo controlled study, assessing the efficacy and safety of Dysport® intramuscular injections used for the treatment of upper limb spasticity in adult subjects with spastic hemiparesis due to stroke or traumatic brain injury». Cette étude a inclus 238 patients (159 sous Dysport® et 79 sous placebo) souffrant d’une spasticité des membres supérieurs. Dans le cadre de cette étude, la cause de la spasticité était un accident vasculaire cérébral chez 90,3% des sujets et une lésion cérébrale traumatique chez 9,7% des sujets. Le faible nombre de patients atteints de spasticité secondaire à une lésion cérébrale traumatique n’a pas permis de réaliser une analyse statistique probante.
-Dans une étude contrôlée par placebo, 40 enfants atteints de parésie cérébrale hémiplégique ou biplégique et d’un pied équin dynamique ont reçu soit Dysport®, soit un placebo dans le muscle gastrocnémien, le muscle soléaire et parfois dans la musculature ischio-crurale. Le dosage a été ajusté individuellement (patients diplégiques: 25 ± 3 U de Dysport®/kg de poids corporel, réparties sur les deux jambes; patients hémiplégiques: 16 ± 4 U de Dysport®/kg de poids corporel). Grâce aux analyses de séquences vidéographiques de la démarche des patients à la 6e semaine (critère d’évaluation de l’étude), l’évaluation du contact du pied avec le sol dans le groupe Dysport® a révélé une amélioration significative (p < 0,001): Le nombre des patients qui pouvaient poser complètement la plante des pieds sur le sol est passé dans le groupe Dysport® de 12 % avant le traitement à 28 % à la 6e semaine, puis à 30 % à la 12e semaine. Dans le groupe placebo, ce taux est passé de 9 % avant le traitement et à la 6e semaine à 0 % à la 12e semaine. L’effet thérapeutique positif a pu également être observé au niveau des critères d’évaluation secondaires: régression de la déformation du pied équin, augmentation de l’amplitude des mouvements passifs dans l’articulation du pied (flexion dorsale), amélioration de la mobilité à l’aide d’un questionnaire et bénéfice fonctionnel au niveau de l’EMFG.
- +Dans une étude contrôlée par placebo, 40 enfants atteints de parésie cérébrale hémiplégique ou biplégique et d’un pied équin dynamique ont reçu soit Dysport®, soit un placebo dans le muscle gastrocnémien, le muscle soléaire et parfois dans la musculature ischio-crurale. Le dosage a été ajusté individuellement (patients diplégiques: 25 ± 3 U de Dysport®/kg de poids corporel, réparties sur les deux jambes; patients hémiplégiques: 16 ± 4 U de Dysport®/kg de poids corporel). Grâce aux analyses de séquences vidéographiques de la démarche des patients à la 6e semaine (critère d’évaluation de l’étude), l’évaluation du contact du pied avec le sol dans le groupe Dysport® a révélé une amélioration significative (p < 0,001): Le nombre des patients qui pouvaient poser complètement la plante des pieds sur le sol est passé dans le groupe Dysport® de 12% avant le traitement à 28% à la 6e semaine, puis à 30% à la 12e semaine. Dans le groupe placebo, ce taux est passé de 9% avant le traitement et à la 6e semaine à 0% à la 12e semaine. L’effet thérapeutique positif a pu également être observé au niveau des critères d’évaluation secondaires: régression de la déformation du pied équin, augmentation de l’amplitude des mouvements passifs dans l’articulation du pied (flexion dorsale), amélioration de la mobilité à l’aide d’un questionnaire et bénéfice fonctionnel au niveau de l’EMFG.
-Une étude multicentrique, en double aveugle, contrôlée contre placebo (Y-55-52120-141) a été réalisée chez des enfants atteints de déformation dynamique (fonctionnelle) du pied équin induite par une spasticité liée à une parésie cérébrale. Au total, 235 patients (prétraités ou non par la toxine botulique) présentant un degré 2 ou plus sur l’échelle d’Ashworth modifiée (MAS) ont été inclus pour recevoir 10 unités de Dysport®/kg/jambe, 15 unités de Dysport®/kg/jambe ou un placebo. 41 % des patients ont reçu un traitement bilatéral, soit une dose totale de Dysport® de 20 unités/kg ou de 30 unités/kg. Le critère d’efficacité principal était la variation moyenne du score MAS par rapport à la valeur initiale à la 4ème semaine, mesuré pour les fléchisseurs plantaires de l’articulation tibio-tarsienne. Les critères d’efficacité secondaires étaient le score moyen PGA (Physician Global Assessment, appréciation globale du médecin) et le score GAS (Goal Attainment Scaling, échelle de réalisation des objectifs) mesurés à la 4ème semaine. Après le traitement, les patients ont fait l’objet d’un suivi pendant au moins 12 semaines et jusqu’à au maximum 28 semaines. À la fin de cette étude, les patients ont été invités à participer à une étude d’extension en ouvert (Y-55-52120-147).
-Variation du score MAS par rapport à la valeur initiale à la 4ème semaine et à la 12ème semaine et scores PGA et GAS à la 4ème semaine et à la 12ème semaine (population en ITT (intention-to-treat))
- +Une étude multicentrique, en double aveugle, contrôlée contre placebo (Y-55-52120-141) a été réalisée chez des enfants atteints de déformation dynamique (fonctionnelle) du pied équin induite par une spasticité liée à une parésie cérébrale. Au total, 235 patients (prétraités ou non par la toxine botulique) présentant un degré 2 ou plus sur l’échelle d’Ashworth modifiée (MAS) ont été inclus pour recevoir 10 unités de Dysport®/kg/jambe, 15 unités de Dysport®/kg/jambe ou un placebo. 41% des patients ont reçu un traitement bilatéral, soit une dose totale de Dysport® de 20 unités/kg ou de 30 unités/kg. Le critère d’efficacité principal était la variation moyenne du score MAS par rapport à la valeur initiale à la 4e semaine, mesuré pour les fléchisseurs plantaires de l’articulation tibio-tarsienne. Les critères d’efficacité secondaires étaient le score moyen PGA (Physician Global Assessment, appréciation globale du médecin) et le score GAS (Goal Attainment Scaling, échelle de réalisation des objectifs) mesurés à la 4e semaine. Après le traitement, les patients ont fait l’objet d’un suivi pendant au moins 12 semaines et jusqu’à au maximum 28 semaines. À la fin de cette étude, les patients ont été invités à participer à une étude d’extension en ouvert (Y-55-52120-147).
- +Variation du score MAS par rapport à la valeur initiale à la 4e semaine et à la 12e semaine et scores PGA et GAS à la 4e semaine et à la 12e semaine (population en ITT (intention-to-treat))
-4ème semaine -0,5 -0,9 ** -1,0 ***
-12ème semaine -0,5 -0,8 * -1,0 ***
- +4e semaine -0,5 -0,9 ** -1,0 ***
- +12e semaine -0,5 -0,8 * -1,0 ***
-4ème semaine 0,7 1,5 *** 1,5 ***
-12ème semaine 0,4 0,8 * 1,0 **
- +4e semaine 0,7 1,5 *** 1,5 ***
- +12e semaine 0,4 0,8 * 1,0 **
-4ème semaine 46,2 51,5 *** 50,9 **
-12ème semaine 45,9 52,5 *** 50,5 *
-*p ≤ 0,05; **p ≤ 0,003; ***p ≤ 0,0006 par rapport au placebo; LS=least square (moindres carrés) [a] Le score GAS mesure le niveau de réalisation des objectifs choisis à l’état initial dans une liste incluant douze catégories. Les cinq objectifs les plus fréquemment choisis étaient l’amélioration de la marche (70,2 %), l’amélioration de l’équilibre (32,3 %), la réduction de la fréquence des chutes (31,1 %), la réduction de la fréquence du trébuchement (19,6 %) et l’amélioration de l’endurance (17,0 %).
- +4e semaine 46,2 51,5 *** 50,9 **
- +12e semaine 45,9 52,5 *** 50,5 *
- +*p ≤ 0,05; **p ≤ 0,003; ***p ≤ 0,0006 par rapport au placebo; LS=least square (moindres carrés) [a] Le score GAS mesure le niveau de réalisation des objectifs choisis à l’état initial dans une liste incluant douze catégories. Les cinq objectifs les plus fréquemment choisis étaient l’amélioration de la marche (70,2%), l’amélioration de l’équilibre (32,3%), la réduction de la fréquence des chutes (31,1%), la réduction de la fréquence du trébuchement (19,6%) et l’amélioration de l’endurance (17,0%).
- +Incontinence urinaire due à une hyperactivité neurogène du détrusor
- +Deux études cliniques pivots, randomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo et multicentriques ont été menées chez des patients souffrant d’incontinence urinaire due à une hyperactivité neurogène du détrusor (seuls des patients atteints d’une lésion médullaire et d’une sclérose en plaques étaient inclus). Tous les patients pratiquaient déjà un sondage pour vider régulièrement leur vessie et étaient insuffisamment contrôlés par des traitements oraux. Les patients étaient naïfs ou non naïfs d’un traitement antérieur par la toxine botulique par voie intra-détrusorienne. Dans les deux études, un total de 485 patients, dont 341 avec une lésion médullaire et 144 avec une sclérose en plaques, ont été randomisés pour recevoir Dysport 600 U (N=162), Dysport 800 U (N=161) ou le placebo (N=162). Le traitement a été administré par cystoscopie en 30 injections intra-détrusoriennes uniformément réparties, en évitant le trigone. Après le traitement initial, les patients pouvaient recevoir d’autres injections de Dysport 600 U ou Dysport 800 U s’ils remplissaient les critères de renouvellement du traitement.
- +Le critère d’évaluation principal de l’efficacité était la variation du nombre d’épisodes hebdomadaires d’incontinence urinaire entre l’inclusion et la semaine 6. Les critères d’évaluation secondaires comprenaient le pourcentage de patients ne présentant plus d’épisodes d’incontinence urinaire à la semaine 6 (réduction de 100%), la variation du volume par miction entre l’inclusion et la semaine 6, différents paramètres urodynamiques (cystométrie de remplissage) et la qualité de vie spécifique à l’incontinence, rapportée par les patients (I-QOL – Urinary Incontinence Quality of Life Scale; comprend les comportements d’évitement et de limitation, l’impact psychosocial et la gêne sociale) et l’évaluation globale du succès du traitement.
- +Les résultats des études pivots combinées sont présentés dans le tableau ci-dessous:
- +Critères d’évaluation principaux et secondaires dans les études pivots combinées (population randomisée)
- + Placebo (N=162) Dysport 600 U (N=162) Dysport 800 U (N=161)
- +Épisodes hebdomadaires d’incontinence urinaire
- +Semaine 2
- +Variation de la moyenne des LS (ET) -11,3 (1,4) -19,9 (1,4) -21,9 (1,4)
- +Différence par rapport au placebo (IC à 95%) -8,6 (-12,2; -4,9) -10,6 (-14,3; -7,0)
- +Valeur de p <0,0001 <0,0001
- +Semaine 6
- +Variation de la moyenne des LS (ET) -12,7 (1,4) -22,7 (1,3) -23,6 (1,3)
- +Différence par rapport au placebo (IC à 95%) -10,0 (-13,5, -6,5) -10,9 (-14,4; -7,4)
- +Valeur de p <0,0001 <0,0001
- +Semaine 12
- +Variation de la moyenne des LS (ET) -9,2 (1,5) -20,4 (1,5) -22,8 (1,5)
- +Différence par rapport au placebo (IC à 95%) -11,3 (-15,2; -7,3) -13,6 (-17,6; -9,7)
- +Valeur de p <0,0001 <0,0001
- +Absence d’épisodes d’incontinence urinaire, semaine 6 [a]
- +Pourcentage de patients 2,9% 36,1% 28,8%
- +Odds Ratio vs placebo (IC à 95%) 18,9 (6,9; 51,9) 15,5 (5,6; 42,9)
- +Valeur de p <0,0001 <0,0001
- +Capacité cystomanométrique maximale (ml), semaine 6 [b]
- +Variation de la moyenne des LS (ET) -4,0 (13,9) 164,6 (13,6) 175,8 (13,7)
- +Différence par rapport au placebo (IC à 95%) 168,5 (132,4; 204,7) 179,8 (143,5; 216,1)
- +Valeur de p <0,0001 <0,0001
- +Absence de contractions involontaires du détrusor, semaine 6 [b]
- +Pourcentage de patients 6,6% 44,0% 55,0%
- +Odds Ratio vs placebo (IC à 95%) 11,9 (5,3; 26,6) 18,6 (8,3; 41,7)
- +Valeur de p <0,0001 <0,0001
- +Volume lors de la première contraction involontaire du détrusor (ml), semaine 6 [b]
- +Variation de la moyenne des LS (ET)) 12,3 (14,7) 166,4 (14,4) 191,2 (14,6)
- +Différence par rapport au placebo (IC à 95%) 154,1 (116,0; 192,1) 178,9 (140,4; 217,5)
- +Valeur de p <0,0001 <0,0001
- +Pression détrusorienne maximale pendant le stockage (cmH2O), semaine 6 [b]
- +Variation de la moyenne des LS (ET) -4,9 (2,3) -33,1 (2,2) -35,4 (2,2)
- +Différence par rapport au placebo (IC à 95%) -28,2 (-34,0; -22,3) -30,4 (-36,3; -24,5)
- +Valeur de p <0,0001 <0,0001
- +Score I-QOL total [b], semaine 6
- +Variation de la moyenne des LS (ET) 7,1 (1,8) 22,1 (1,8) 22,2 (1,7)
- +Différence par rapport au placebo (IC à 95%) 15,0 (10,4; 19,6) 15,1 (10,5; 19,7)
- +Valeur de p <0,0001 <0,0001
- +I-QOL = Incontinence Quality of Life; LS = least square (moindres carrés); ET = erreur type [a] Le pourcentage de patients pour lesquels la réduction des épisodes d’incontinence était d’au moins 75% entre l’inclusion et la semaine 6 était respectivement de 62,5% et 57,6% dans les groupes sous Dysport 600 U et 800 U contre 15,0% dans le groupe sous placebo. Les pourcentages correspondants de patients avec une réduction d’au moins 50% étaient de 73,6% et 67,6% contre 34,3%. [b] Sur la base de la population urodynamique (N=447), l’évaluation urodynamique spécifique de l’étude n’ayant pas été effectuée chez tous les patients: N=148 (placebo), N=153 (Dysport 600 U), N=146 (Dysport 800 U). [c] L’échelle du score I-QOL total s’étend de 0 (gêne maximale) à 100 (aucune gêne). Dans la population présentant une hyperactivité neurogène du détrusor, la différence minimale importante (minimal important difference, MID) rapportée pour le score I-QOL total est de 11 points. Des améliorations significatives par rapport au placebo ont également été observées pour les scores de chaque dimension (comportement d’évitement et de limitation, impact psychosocial et gêne sociale).
- +
- +Dans les deux groupes sous Dysport, des améliorations significatives par rapport au placebo du volume par miction (variation de la moyenne des LS de 85,1 ml pour Dysport 600 U, de 98,1 ml pour Dysport 800 U contre -5,9 ml pour le placebo à la semaine 6; p<0,0001 pour les deux dosages de Dysport) et du paramètre urodynamique de la compliance détrusorienne (variation de la moyenne des LS de 29,3 ml/cmH2O pour Dysport 600 U, de 28,6 ml/cmH2O pour Dysport 800 U contre 2,8 ml/cmH2O pour le placebo à la semaine 6; respectivement p=0,0039 et p=0,0049) ont également été observées par rapport aux valeurs à l’inclusion. En plus de la qualité de vie liée à la santé spécifique à l’incontinence, mesurée par I-QOL, l’évaluation globale du succès du traitement rapportée par le patient, mesurée sur l’échelle d’évaluation à 7 niveaux (de «beaucoup mieux» à «bien pire») a montré une réponse significativement meilleure en cas de traitement par Dysport par rapport au placebo.
- +Un bénéfice supplémentaire de Dysport 800 U par rapport à 600 U a été mis en évidence chez les patients présentant une incontinence urinaire plus importante à l’inclusion ou une pression détrusorienne maximale plus élevée à l’inclusion.
- +Pour tous les critères d’évaluation de l’efficacité, les patients ont présenté une réponse similaire au renouvellement du traitement par Dysport; 426, 217 et 76 patients ont reçu respectivement au moins 1, 2 et 3 administrations de Dysport. La diminution moyenne des épisodes hebdomadaires d’incontinence urinaire à la semaine 6 sur l’ensemble des cycles de Dysport était de -21,2 à -22,3 pour Dysport 600 U et de -21,3 à -23,7 pour Dysport 800 U.
- +Le délai médian de renouvellement du traitement était de 39 à 47 semaines après le traitement initial par Dysport. Cependant, plus de 40% des patients n’avaient pas été retraités à 48 semaines.
-Données précliniques sur la sécurité
-Les effets observés lors d’études non cliniques portant sur la reproduction et la toxicité juvénile et chronique se sont limités aux modifications dans le muscle injecté en relation avec le mécanisme d’action de la toxine botulique A.
-Une étude de toxicité chronique, réalisée chez le rat avec des doses allant jusqu’à 12 unités/animal, n’a pas révélé de signes de toxicité systémique.
- +Les effets observés lors d’études non cliniques portant sur la reproduction et la toxicité juvénile et chronique se sont limités aux modifications dans le muscle strié injecté en relation avec le mécanisme d’action de la toxine botulique A.
- +Toxicité en cas d’administration unique et répétée
- +Dans les études de toxicité à dose unique, lors desquelles la toxine botulique de type A a été administrée dans le muscle détrusor, la DSENO était de 67 U/kg chez le rat et de 40 U/kg chez le singe. En considérant une dose humaine de 800 U rapportée à un poids corporel de 60 kg (13,3 U/kg), il en découle une marge de sécurité 5 à 3 fois supérieure à la DSENO observée chez le rat et le singe. Chez ces deux espèces, aucune anomalie vésicale liée à la toxine de Clostridium botulinum de type A n’a été constatée avec les doses testées. À des doses supérieures à la DSENO, une perte de poids corporel, une diminution de l’activité et des signes de détresse respiratoire ont été signalés chez les deux espèces. Ces signes sont révélateurs d’une toxicité systémique qui a également été observée dans des études non cliniques menées pour évaluer la sécurité de la toxine de Clostridium botulinum de type A administrée dans les muscles striés.
- +Une étude de toxicité chronique, réalisée chez le rat avec des doses allant jusqu’à 40 U/kg dans les muscles striés, n’a pas révélé de signes de toxicité systémique.
-Aucune étude n'a été menée avec Dysport.
- +Aucune étude n’a été menée avec Dysport.
-Aucune toxicité embryonnaire/fœtale n’est apparue lors des études portant sur la toxicité pour la reproduction menées sur des rates et des lapines en gestation auxquelles a été administrée quotidiennement par voie i.m. de la toxine botulique A à des doses de 79 unités/kg et de 42 unités/kg. On a observé aux doses supérieures une toxicité maternelle grave chez les deux espèces, associée à une absence de la nidation chez les rates. La toxine botulique A n’a pas eu d’effets tératogènes chez les rates ni chez les lapines; les études pré- et post-natales réalisées avec la génération F1 de rats n’ont pas non plus mis d’effets en évidence. La fertilité des animaux mâles et femelles était réduite en raison d’une baisse des accouplements, un effet secondaire de la paralysie musculaire induite par les doses supérieures.
-Une étude de toxicité chez le rat juvénile, dans laquelle la toxine botulique A a été injectée toutes les semaines pendant 10 semaines à partir du sevrage au 21ème jour après la naissance (doses totales cumulées allant jusqu’à 75,1 unités/kg, soit jusqu’à 2,5 fois la dose maximale de 30 unités/kg chez l’enfant), ce qui correspond chez l’être humain à une tranche d’âge de 2 ans jusqu’à l’âge adulte jeune, n’a révélé aucun effet indésirable sur la croissance postnatale (y compris sur le squelette) et le développement reproductif et neurologique, ni aucune modification du comportement.
- +Aucune toxicité embryonnaire/fœtale n’est apparue lors des études portant sur la toxicité pour la reproduction menées sur des rates et des lapines en gestation auxquelles a été administrée quotidiennement par voie i.m. dans les muscles striés de la toxine botulique A à des doses de 79 U/kg et de 42 U/kg. On a observé aux doses supérieures une toxicité maternelle grave chez les deux espèces, associée à une absence de la nidation chez les rates. La toxine botulique A n’a pas eu d’effets tératogènes chez les rates ni chez les lapines; les études pré- et post-natales réalisées avec la génération F1 de rats n’ont pas non plus mis d’effets en évidence. La fertilité des animaux mâles et femelles était réduite en raison d’une baisse des accouplements, un effet secondaire de la paralysie musculaire induite par les doses supérieures.
- +Une étude de toxicité chez le rat juvénile, dans laquelle la toxine botulique A a été injectée toutes les semaines pendant 10 semaines dans les muscles striés à partir du sevrage au 21e jour après la naissance (doses totales cumulées allant jusqu’à 75,1 U/kg, soit jusqu’à 2,5 fois la dose maximale de 30 U/kg chez l’enfant), ce qui correspond chez l’être humain à une tranche d’âge de 2 ans jusqu’à l’âge adulte jeune, n’a révélé aucun effet indésirable sur la croissance postnatale (y compris sur le squelette) et le développement reproductif et neurologique, ni aucune modification du comportement.
-Ce médicament ne peut être mélangé qu’aux médicaments mentionnés sous « Remarques concernant la manipulation ».Des études de compatibilité avec d’autres médicaments que ceux mentionnés sous « Remarques concernant la manipulation » n’ont pas été effectuées.
- +Ce médicament ne peut être mélangé qu’aux médicaments mentionnés sous «Remarques concernant la manipulation». Des études de compatibilité avec d’autres médicaments que ceux mentionnés sous «Remarques concernant la manipulation» n’ont pas été effectuées.
-Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention « EXP: » sur l’étiquette et sur la boîte.
- +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP:» sur l’étiquette et sur la boîte.
-Les instructions relatives à la reconstruction sont spécifiques aux flacons de 300 U et aux flacons de 500 U. Ces volumes fournissent des concentrations spécifiques à l’utilisation dans chacune des indications.
- +Les instructions relatives à la reconstruction sont spécifiques aux flacons de 300 U et aux flacons de 500 U. Ces volumes fournissent des concentrations spécifiques à l’utilisation dans chacune des indications, à l’exception de l’indication incontinence urinaire due à une hyperactivité neurogène du détrusor, pour laquelle il existe des instructions spécifiques (voir ci-dessous).
-* Solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 % sans conservateur
- +* Solution injectable de chlorure de sodium à 0,9% sans conservateur
- +Instructions de dilution pour l’incontinence urinaire due à une hyperactivité neurogène du détrusor:
- +Lors de la préparation, il faut veiller à ce que le volume requis de 15 ml de solution injectable reconstituée de Dysport soit réparti de façon égale dans deux seringues de 10 ml, chaque seringue contenant 7,5 ml de Dysport reconstitué à la même concentration.
- +Après la reconstitution dans la seringue, le médicament doit être utilisé immédiatement et tout produit non utilisé, restant dans les flacons, doit être éliminé. Seuls les flacons de 300 U ou de 500 U de Dysport doivent être utilisés.
- +Instructions de dilution utilisant des flacons de 500 U
- +• Pour une dose de 600 U: reconstituer deux flacons de 500 U avec chacun 2,5 ml de solution injectable de chlorure de sodium (à 0,9%) sans conservateur. Dans la première seringue de 10 ml, prélever 1,5 ml du premier flacon et dans la deuxième seringue de 10 ml, prélever 1,5 ml du deuxième flacon. Terminer la reconstitution en ajoutant 6 ml de solution de chlorure de sodium sans conservateur dans chaque seringue et mélanger doucement.
- +On obtient ainsi deux seringues de 10 ml contenant chacune 7,5 ml, correspondant à un total de 600 unités de Dysport reconstitué.
- +• Pour une dose de 800 U: reconstituer deux flacons de 500 U avec chacun 2,5 ml de solution injectable de chlorure de sodium (à 0,9%) sans conservateur. Dans la première seringue de 10 ml, prélever 2 ml du premier flacon et dans la deuxième seringue de 10 ml, prélever 2 ml du deuxième flacon. Terminer la reconstitution en ajoutant 5,5 ml de solution de chlorure de sodium sans conservateur dans chaque seringue et mélanger doucement.
- +On obtient ainsi deux seringues de 10 ml contenant chacune 7,5 ml, correspondant à un total de 800 unités de Dysport reconstitué.
- +Instructions de dilution utilisant des flacons de 300 U
- +• Pour une dose de 600 U: reconstituer deux flacons de 300 U avec chacun 1,5 ml de solution injectable de chlorure de sodium (à 0,9%) sans conservateur. Dans la première seringue de 10 ml, prélever la totalité des 1,5 ml du premier flacon et dans la deuxième seringue de 10 ml, prélever la totalité des 1,5 ml du deuxième flacon. Terminer la reconstitution en ajoutant 6,0 ml de solution de chlorure de sodium sans conservateur dans chaque seringue et mélanger doucement.
- +On obtient ainsi deux seringues de 10 ml contenant chacune 7,5 ml, correspondant à un total de 600 unités de Dysport reconstitué.
- +• Pour une dose de 800 U: reconstituer trois flacons de 300 U avec chacun 1,5 ml de solution injectable de chlorure de sodium (à 0,9%) sans conservateur. Dans la première seringue de 10 ml, prélever la totalité des 1,5 ml du premier flacon et 0,5 ml du deuxième flacon. Dans la deuxième seringue de 10 ml, prélever 0,5 ml du deuxième flacon et la totalité des 1,5 ml du troisième flacon. Terminer la reconstitution en ajoutant 5,5 ml de solution de chlorure de sodium sans conservateur dans chaque seringue et mélanger doucement.
- +On obtient ainsi deux seringues de 10 ml contenant chacune 7,5 ml, correspondant à un total de 800 unités de Dysport reconstitué.
- +Instructions de dilution utilisant une combinaison de flacons de 500 U et 300 U (uniquement applicable pour une dose de 800 U)
- +• Pour une dose de 800 U: reconstituer le flacon de 500 U avec 2,5 ml de solution injectable de chlorure de sodium (à 0,9%) sans conservateur et le flacon de 300 U avec 1,5 ml de solution de chlorure de sodium sans conservateur. Dans la première seringue de 10 ml, prélever 2 ml du flacon de 500 U. Dans la deuxième seringue de 10 ml, prélever les 0,5 ml restants du flacon de 500 U et la totalité des 1,5 ml du flacon de 300 U. Terminer la reconstitution en ajoutant 5,5 ml de solution de chlorure de sodium sans conservateur dans chaque seringue et mélanger doucement.
- +On obtient ainsi deux seringues de 10 ml contenant chacune 7,5 ml, correspondant à un total de 800 unités de Dysport reconstitué.
-En cas d’épandage de poudre de Dysport®, éponger avec un chiffon absorbant imbibé d’une solution d’hypochlorite diluée (1 % de chlore libre).
- +En cas d’épandage de poudre de Dysport®, éponger avec un chiffon absorbant imbibé d’une solution d’hypochlorite diluée (1% de chlore libre).
-Les surfaces contaminées doivent être nettoyées avec un chiffon absorbant imbibé d’une solution d’hypochlorite diluée (1 % de chlore libre) et ensuite séchées.
- +Les surfaces contaminées doivent être nettoyées avec un chiffon absorbant imbibé d’une solution d’hypochlorite diluée (1% de chlore libre) et ensuite séchées.
-En cas de contact du produit avec la peau, la surface contaminée doit être lavée avec une solution d’hypochlorite diluée (1 % de chlore libre), puis soigneusement lavée à l’eau courante.
- +En cas de contact du produit avec la peau, la surface contaminée doit être lavée avec une solution d’hypochlorite diluée (1% de chlore libre), puis soigneusement lavée à l’eau courante.
-En cas de blessure de l’utilisateur (par coupure ou injection), la surface contaminée doit être rincée d’abord avec une solution d’hypochlorite diluée (1 % de chlore libre), puis soigneusement lavée à l’eau courante. En fonction de la quantité de solution injectée, la personne doit être surveillée et il faut prendre des mesures médicales appropriées.
- +En cas de blessure de l’utilisateur (par coupure ou injection), la surface contaminée doit être rincée d’abord avec une solution d’hypochlorite diluée (1% de chlore libre), puis soigneusement lavée à l’eau courante. En fonction de la quantité de solution injectée, la personne doit être surveillée et il faut prendre des mesures médicales appropriées.
-Novembre 2021
- +Décembre 2022
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