35 Changements de l'information professionelle Litak 10 |
- +Leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP)
- +Des cas de LEMP, dont certains d’issue fatale, ont été rapportés après utilisation de cladribine. Des cas de LEMP ont été rapportés de six mois à plusieurs années après un traitement par cladribine. Une association avec la lymphopénie prolongée a été rapportée dans plusieurs de ces cas. Un diagnostic différentiel de LEMP doit être envisagé chez les patients présentant des signes ou symptômes neurologiques, cognitifs ou comportementaux ou une aggravation de ces signes ou symptômes.
- +Le diagnostic d’une LEMP repose sur un examen par un neurologue, une imagerie par résonance magnétique du cerveau et un dosage de l’ADN du virus JC (JCV) dans le liquide céphalo-rachidien par réaction en chaîne par polymérisation (PCR) ou une biopsie cérébrale suivie d’un test de dépistage du JCV. Une analyse négative par PCR ne permet pas d’écarter une LEMP. Une surveillance et des analyses complémentaires seront éventuellement justifiées si un diagnostic alternatif ne peut être établi. Les patients pour lesquels une LEMP est suspectée ne devraient plus recevoir de traitement par cladribine.
-A cause d’une potentiation possible de la suppression de la moelle, il est recommandé de ne pas utiliser en même temps une thérapie avec d’autres médicaments myélosuppressifs. Compte tenu de la similitude du métabolisme intracellulaire, une résistance croisée avec d'autres analogues nucléosidiques, comme la fludarabine, peut se produire. L'administration simultanée d'analogues nucléosidiques et de cladribine est donc déconseillée. Les corticoïdes augmentant le risque d'infections sévères en cas d'utilisation simultanée avec la cladribine, il convient de ne pas les administrer en même temps que la cladribine. Comme des interactions avec les médicaments qui subissent une phosphorylation intracellulaire (comme les antiviraux) ou avec les inhibiteurs de la capture de l'adénosine sont prévisibles, l'utilisation concomitante de ces médicaments avec la cladribine est déconseillée.
- +A cause d’une potentialisation possible de la suppression de la moelle, il est recommandé de ne pas utiliser en même temps une thérapie avec d’autres médicaments myélosuppressifs. Compte tenu de la similitude du métabolisme intracellulaire, une résistance croisée avec d'autres analogues nucléosidiques, comme la fludarabine, peut se produire. L'administration simultanée d'analogues nucléosidiques et de cladribine est donc déconseillée. Les corticoïdes augmentant le risque d'infections sévères en cas d'utilisation simultanée avec la cladribine, il convient de ne pas les administrer en même temps que la cladribine. Comme des interactions avec les médicaments qui subissent une phosphorylation intracellulaire (comme les antiviraux) ou avec les inhibiteurs de la capture de l'adénosine sont prévisibles, l'utilisation concomitante de ces médicaments avec la cladribine est déconseillée.
- +Fréquence inconnue: Leucoencéphalopathie multifocale progressive.
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-Très fréquent: pancytopénie/myélosuppression (41%), thrombopénie sévère (21-50%), anémie sévère (14-55%), neutropénie sévère (37-98%) Fréquent: pétéchies, hémorragies, épistaxis Rare: hyperéosinophilie (avec éruption cutanée érythémateuse, prurit et oedème facial)
- +Très fréquent: pancytopénie/myélosuppression (41%), thrombopénie sévère (21-50%), anémie sévère (14-55%), neutropénie sévère (37-98%)
- +Fréquent: pétéchies, hémorragies, épistaxis
- +Rare: hyperéosinophilie (avec éruption cutanée érythémateuse, prurit et oedème facial)
-Très fréquent: céphalées (23%), étourdissements Fréquent: insomnie
- +Très fréquent: céphalées (23%), étourdissements
- +Fréquent: insomnie
-Très fréquent: auscultation broncho-pulmonaire anormale, toux Fréquent: essoufflement, pneumopathies interstitielles la plupart du temps d'étiologie infectieuse, Peu fréquent: pharyngite
- +Très fréquent: auscultation broncho-pulmonaire anormale, toux
- +Fréquent: essoufflement, pneumopathies interstitielles la plupart du temps d'étiologie infectieuse,
- +Peu fréquent: pharyngite
-Très fréquent: nausées (28%), vomissements (13%), constipation, diarrhée (12%) Fréquent: douleurs gastro-intestinales, flatulence, mucite
- +Très fréquent: nausées (28%), vomissements (13%), constipation, diarrhée (12%)
- +Fréquent: douleurs gastro-intestinales, flatulence, mucite
-Fréquent: oedème, malaise, douleur Peu fréquent: cachexie
- +Fréquent: oedème, malaise, douleur
- +Peu fréquent: cachexie
-Lors d’un surdosage, les principaux symptômes observés sont la nausée, le vomissement, la diarrhée, des dépressions de la moelle (avec anémie, thrombocytopénie, leucopénie et agranulocytose), des insuffisances rénales aiguës, ainsi que des neurotoxicités irréversibles (paraparésie/quadriparésie), le syndrome de Guillian-Barré et le syndrome de Brown-Séquard. Les complications d’une neurotoxicité et d’une néphrotoxicité ont été décrites dans des cas isolés chez des patients traités à une dose ≥ 4 fois la dose recommandée. Il n’y a pas d’antidote spécifique. Lors d’un surdosage avec LITAK 10, les mesures adaptées sont un arrêt immédiat de la thérapie et mise en oeuvre de mesures d’appoint (transfusion sanguine, dialyse, hémofiltration, thérapie antiinfectieuse etc.). Des patients avec un surdosage devront être surveillés attentivement pendant au moins quatre semaines et les valeurs hématologiques devront être contrôlées régulièrement.
- +Lors d’un surdosage, les principaux symptômes observés sont la nausée, le vomissement, la diarrhée, des dépressions de la moelle (avec anémie, thrombocytopénie, leucopénie et agranulocytose), des insuffisances rénales aiguës, ainsi que des neurotoxicités irréversibles (paraparésie/quadriparésie), le syndrome de Guillain-Barré et le syndrome de Brown-Séquard. Les complications d’une neurotoxicité et d’une néphrotoxicité ont été décrites dans des cas isolés chez des patients traités à une dose ≥ 4 fois la dose recommandée. Il n’y a pas d’antidote spécifique. Lors d’un surdosage avec LITAK 10, les mesures adaptées sont un arrêt immédiat de la thérapie et mise en oeuvre de mesures d’appoint (transfusion sanguine, dialyse, hémofiltration, thérapie antiinfectieuse etc.). Des patients avec un surdosage devront être surveillés attentivement pendant au moins quatre semaines et les valeurs hématologiques devront être contrôlées régulièrement.
-La cladribine intracellulaire est métabolisée principalement par la désoxycytidine kinase en métabolite actif CdATP et est en suite hydrolysé en chloroadenine inactif.
- +La cladribine intracellulaire est métabolisée principalement par la désoxycytidine kinase en métabolite actif CdATP et est ensuite hydrolysé en chloroadenine inactif.
-La demi-vie plasmatique terminale est en moyenne de 7-19 heures. Des demi-vies intracellulaires des nucléotides de la cladribine de 15 heures intialement et par la suite de plus de 30 heures ont été mesurées dans des cellules leucémiques. La cladribine est éliminée principalement par les reins.
- +La demi-vie plasmatique terminale est en moyenne de 7-19 heures. Des demi-vies intracellulaires des nucléotides de la cladribine de 15 heures initialement et par la suite de plus de 30 heures ont été mesurées dans des cellules leucémiques. La cladribine est éliminée principalement par les reins.
-Dans des études de perfusion intraveineuse continue sur 7 à 14 jours chez le singe Cynomolgus, les organes cibles ont été le système immunitaire (0,3 mg/kg/jour), la moelle osseuse, la peau, les muqueuses, le système nerveux et les testicules ( 0,6 mg/kg/jour) et le rein ( 1 mg/kg/jour). Hormis les événements à issue fatale, la majorité voire la totalité de ces événements devraient être lentement réversibles à l'arrêt du traitement.
- +Dans des études de perfusion intraveineuse continue sur 7 à 14 jours chez le singe Cynomolgus, les organes cibles ont été le système immunitaire (0,3 mg/kg/jour), la moelle osseuse, la peau, les muqueuses, le système nerveux et les testicules (0,6 mg/kg/jour) et le rein (1 mg/kg/jour). Hormis les événements à issue fatale, la majorité voire la totalité de ces événements devraient être lentement réversibles à l'arrêt du traitement.
-Toxicité de la réproduction
- +Toxicité de la reproduction
-Les effets de la cladribine sur la fertilité n'ont pas été étudiés chez l'animal. Toutefois, une étude de toxicité conduite chez le singe Cynomolgus (Makakes) a montré que la cladribine supprime la maturation des cellules à régénération rapide, notamment les cellules testiculaires.
- +Les effets de la cladribine sur la fertilité n'ont pas été étudiés chez l'animal. Toutefois, une étude de toxicité conduite chez le singe Cynomolgus (Macaques) a montré que la cladribine supprime la maturation des cellules à régénération rapide, notamment les cellules testiculaires.
-Ce médicament ne peut être mélangé qu’aux médicaments mentionées sous Remarques concernant la manipulation (solution aqueuse de chlorure de sodium à 0,9 %). Suite à l’addition de glucose il faut compter avec une dégradation de la substance active. Si on utilise les mêmes tubulures de perfusion pour appliquer des médicaments différents séquentiellement, ces tubulures devraient être nettoyées avant et après l'application de la cladribine.
- +Ce médicament ne peut être mélangé qu’aux médicaments mentionnés sous Remarques concernant la manipulation (solution aqueuse de chlorure de sodium à 0,9 %). Suite à l’addition de glucose il faut compter avec une dégradation de la substance active. Si on utilise les mêmes tubulures de perfusion pour appliquer des médicaments différents séquentiellement, ces tubulures doivent être nettoyées avant et après l'application de la cladribine.
-Le produit ne contient pas de conservateur antimicrobien. Les flacons ouverts sont à utiliser immédiatement. Si nécessaire et si l’administration est par voie sous-cutanée, elles peuvent être gardées au réfrigérateur entre (2-8°C) pendant au maximum 24 heures.
- +Le produit ne contient pas de conservateur antimicrobien. Les flacons ouverts sont à utiliser immédiatement. Si nécessaire et si l’administration est par voie sous-cutanée, ils peuvent être gardés au réfrigérateur entre (2-8°C) pendant au maximum 24 heures.
-Lors de la conservation à basse température, il se peut que le principe actif cristallise. Par réchauffement à la température ambiante et par agitation des flacon-ampoules, la substance se redissoud. Le principe actif est sensible à la chaleur et ne doit pas être surchauffé, ni chauffé an four à micro-ondes.
- +Lors de la conservation à basse température, il se peut que le principe actif cristallise. Par réchauffement à la température ambiante et par agitation des flacon-ampoules, la substance se redissoud. Le principe actif est sensible à la chaleur et ne doit pas être surchauffé, ni chauffé au four à micro-ondes.
-Les prescriptions règlementaires destinées au médicaments cytotoxiques sont à suivre pour la manipulation de LITAK 10, que se soit lors de la préparation de la solution de perfusion comme lors de la destruction.
- +Les prescriptions règlementaires destinées aux médicaments cytotoxiques sont à suivre pour la manipulation de LITAK 10, que ce soit lors de la préparation de la solution de perfusion comme lors de la destruction.
-Janvier 2015
- +Août 2018
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