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Accueil - Information professionnelle sur Sanalgin N - Changements - 30.09.2016
50 Changements de l'information professionelle Sanalgin N
  • -Traitement des douleurs aiguës d’intensité faible à moyenne (céphalées, maux de dents, douleurs articulaires et ligamentaires, douleurs dorsales, douleurs consécutives à des blessures).
  • +Traitement contre les douleurs d’une intensité faible à moyenne (maux de tête, maux de dents, douleurs articulaires et ligamentaires, douleurs dorsales, douleurs pendant la menstruation, douleurs après blessures, douleurs lors de refroidissements).
  • -La dose quotidienne maximale de 4000 mg de paracétamol ne doit pas être dépassée. Afin d’éviter tout risque de surdosage, il faut s’assurer que les autres médicaments pris simultanément ne contiennent pas de paracétamol.
  • +La dose quotidienne maximale de 4000 mg de paracétamol ne doit pas être dépassée. Afin d’éviter tout risque de surdosage, il faut s’assurer que les médicaments pris simultanément ne contiennent pas de paracétamol.
  • -Sanalgin N n’est pas adapté aux enfants et aux adolescents.
  • +Sanalgin N n’est pas adapté aux enfants et aux adolescents. La sécurité et l’efficacité pour les enfants et les adolescents ne sont pas établies.
  • +Un surdosage peut entraîner de très graves lésions hépatiques.
  • +Troubles de la fonction hépatique:
  • +Chez les patients ayant une maladie hépatique chronique ou compensée active, en particulier insuffisance hépatocellulaire, alcoolisme chronique, déficit d’alimentation chronique (faibles réserves de glutathion hépatique) ou déshydratation, la dose quotidienne pour les adultes ne doit pas dépasser 3 g (cf. aussi «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»).
  • +Troubles de la fonction rénale:
  • +Chez les patients atteints de troubles graves de la fonction rénale, l’intervalle minimal entre les prises doit être adapté conformément au tableau suivant.
  • +Clairance de la créatinine Intervalle posologique
  • +cl ≥ 50 ml/min 6 heures
  • +cl 10-50 ml/min 6 heures
  • +cl <10 ml/min 8 heures
  • +
  • -Hypersensibilité au paracétamol et aux substances apparentées ou à l’un des excipients mentionnés dans la composition.
  • -Hypersensibilité aux xanthines.
  • -Atteintes graves de la fonction hépatique (cirrhose du foie et ascite) hépatite aiguë.
  • -Atteintes graves de la fonction rénale (clairance de la créatinine <30 ml/min.).
  • -Hyperbilirubinémie héréditaire constitutionnelle (maladie de Meulengracht).
  • +Hypersensibilité au paracétamol et aux substances apparentées (p. ex propacétamol) ou à l’un des excipients mentionnés dans la composition.
  • +Hypersensibilité à la caféine et aux autres xanthines.
  • +Troubles sévères de la fonction hépatique (cirrhose du foie et ascite) / hépatite aiguë ou maladie hépatique décompensée active.
  • +Hyperbilirubinémie héréditaire constitutionnelle (maladie de Gilbert).
  • --Une insuffisance rénale et/ou hépatique.
  • --Une anémie hémolytique en cas de déficience en glucose-6-phosphate déshydrogénase.
  • --Une prise concomitante de médicaments potentiellement hépatotoxiques ou inducteurs des enzymes hépatiques.
  • -La prudence est de rigueur en cas de consommation excessive d’alcool. L’alcool peut augmenter l’hépatotoxicité du paracétamol, notamment en cas de carence alimentaire concomitante. Dans ces cas, des doses thérapeutiques de paracétamol peuvent suffire à provoquer des lésions hépatiques.
  • -Mises en garde et précautions
  • -Le patient doit être mis en garde contre une prise régulière d’analgésiques sans prescription médicale. Des douleurs prolongées doivent faire l’objet d’investigations médicales.
  • -La prise prolongée d’analgésiques, notamment en association avec d’autres analgésiques, peut provoquer des lésions rénales chroniques pouvant s’accompagner d’une insuffisance rénale (néphropathie aux analgésiques).
  • -Le patient doit être rendu attentif au fait qu’une prise prolongée d’analgésiques peut conduire à des céphalées motivant une nouvelle prise d’analgésiques, ce qui entretient les céphalées (céphalées dites aux analgésiques).
  • +-Insuffisance rénale (clairance de la créatinine < 50 ml/min)
  • +-Insuffisance hépatique.
  • +-Carence en glucose-6-phosphate déshydrogénase (peut entraîner une anémie hémolytique).
  • +-Utilisation simultanée de médicaments potentiellement toxiques pour le foie ou d’inducteurs des enzymes hépatiques.
  • +Les dosages dépassant la posologie recommandée présentent le risque d’endommager très gravement le foie. Les symptômes cliniques d’une lésion hépatique surviennent généralement 1 à 2 jours après le surdosage de paracétamol. Une lésion hépatique maximale s’observe généralement après 3 à 4 jours. Le traitement avec un antidote doit débuter dès que possible (cf. «Surdosage»).
  • +Le paracétamol peut entraîner des réactions cutanées graves comme une pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), un syndrome de Stevens-Johnson (SJS) et une nécrolyse épidermique toxique (NET), qui peuvent entraîner le décès. Les patients doivent être informés des symptômes des réactions cutanées graves, et l’utilisation du médicament doit être interrompue dès la première apparition de réactions cutanées ou d’autres signes d’hypersensibilité.
  • +La prudence est de rigueur en cas de consommation excessive d’alcool. Celui-ci peut potentialiser l’hépatotoxicité du paracétamol, notamment en cas de carence alimentaire concomitante. Dans ces cas, une dose thérapeutique de paracétamol peut déjà provoquer une lésion hépatique.
  • +Il faut attirer l’attention du patient sur le fait que l’on ne doit pas prendre régulièrement des analgésiques de manière prolongée sans prescription médicale. Des douleurs persistantes nécessitent une mise au point médicale.
  • +La prise prolongée d’analgésiques, en particulier en cas d’association de plusieurs principes actifs analgésiques, peut provoquer des lésions rénales durables impliquant un risque de défaillance rénale (néphropathie due aux analgésiques).
  • +Il faut également signaler au patient que la prise chronique d’analgésiques peut induire l’apparition de maux de tête, qui peuvent entraîner à leur tour une nouvelle prise et contribuer ainsi à l’entretien des maux de tête (céphalées dues aux analgésiques).
  • +Chez les patients présentant un statut de déplétion en glutathion, p. ex. en cas de septicémie, l’administration du paracétamol peut renforcer le risque d’une acidose métabolique.
  • -En raison du potentiel arythmogène de la caféine, il convient d’être particulièrement prudent avec les patients souffrant d’arythmies et/ou de palpitations cardiaques
  • +En raison du potentiel arythmogène de la caféine, il convient d’être particulièrement prudent avec les patients souffrant d’arythmies et/ou de palpitations cardiaques.
  • -Les inducteurs enzymatiques, tels que le phénobarbital, la phénytoïne, la carbamazépine, l’hydrazide de l’acide isonicotinique (HIN) et la rifampicine augmentent l’hépatotoxicité du paracétamol.
  • -L’alcool (voir sous «Mises en garde et précautions»).
  • -Les médicaments qui ralentissent la vidange gastrique (p.ex. la propanthéline) réduisent la vitesse de résorption.
  • -Les médicaments qui accélèrent la vidange gastrique (p.ex. le métoclopramide) augmentent la vitesse de résorption.
  • -Chloramphénicol: la demi-vie d’élimination du chloramphénicol est prolongée par un facteur cinq.
  • -Salicylamide: le salicylamide prolonge la demi-vie d’élimination du paracétamol et augmente la production de métabolites hépatotoxiques.
  • -Chloroxazone: l’hépatotoxicité des deux substances est augmentée lors de l’administration simultanée de paracétamol et de chloroxazone.
  • -Zidovudine: La prise concomitante de zidovudine et de paracétamol accroît le risque de neutropénie.
  • -Le probénécide inhibe la conjugaison du paracétamol avec l’acide glucuronique, d’où une clairance réduite du paracétamol. En cas d’administration concomitante de ces deux produits, la dose de paracétamol doit être diminuée.
  • -La cholestyramine réduit l’absorption du paracétamol.
  • -L’effet anticoagulant de la warfarine et des autres coumarines peut être renforcé en cas d’utilisation quotidienne prolongée de paracétamol et ainsi augmenter le risque de saignements. Des prises occasionnelles n’ont pas d’effet significatif.
  • +Les médicaments inducteurs d’enzymes comme le phénobarbital, la phénytoïne, la carbamazépine, l’hydrazide de l’acide isonicotinique (isoniazide, HIN) et la rifampicine aggravent l’hépatotoxicité du paracétamol.
  • +Alcool (cf. rubrique «Mises en garde et précautions»).
  • +Les préparations qui ralentissent la vidange gastrique (p. ex. propanthéline) diminuent la vitesse d’absorption.
  • +Les préparations qui accélèrent la vidange gastrique (p. ex. métoclopramide) augmentent la vitesse d’absorption.
  • +Chloramphénicol: la demi-vie d’élimination du chloramphénicol est allongée de 5 fois par le paracétamol.
  • +Salicylamide: le salicylamide allonge la demi-vie d’élimination du paracétamol et accroît la formation de métabolites hépatotoxiques.
  • +Chlorzoxazone: l’administration concomitante de paracétamol et de chlorzoxazone majore l’hépatotoxicité des deux substances.
  • +Zidovudine: le risque d’une neutropénie se trouve renforcé par une administration simultanée de zidovudine et de paracétamol.
  • +Probénécide: le probénécide inhibe la conjugaison du paracétamol à l’acide glucuronique, d’où une clairance réduite du paracétamol. En cas d’administration concomitante de ces deux produits, la dose de paracétamol doit être diminuée.
  • +Cholestyramine: la cholestyramine réduit l’absorption du paracétamol.
  • +L’effet anticoagulant de la warfarine et des autres coumarines peut être renforcé en cas d’utilisation quotidienne prolongée de paracétamol et ainsi augmenter le risque de saignements. Des prises occasionnelles n’ont pas d’effet significatif. Il n'existe pas de données concernant l’interaction entre le paracétamol et les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran, rivaroxaban, apixaban).
  • -Selon l’expérience actuelle, le risque de lésions fonctionnelles ou organiques, de malformations ou de troubles de l’adaptation est considéré comme faible lors d’une prise correctement dosée de paracétamol pendant la grossesse.
  • +Sur la base des expériences dont on dispose à ce jour, on peut considérer que la prise de paracétamol correctement dosé pendant la grossesse est relativement peu nocive par rapport aux risques de lésions fonctionnelles et organiques, de malformations et de troubles de l’adaptation.
  • -Le paracétamol et la caféine passent dans le lait maternel. La concentration de paracétamol dans le lait maternel est proche de la concentration plasmatique momentanée de la mère. On ne connaît néanmoins pas d’effets indésirables durables sur le nouveau-né. Pendant la durée de l’allaitement, le bien-être et le comportement peuvent toutefois être influencés par la caféine absorbée avec le lait maternel.
  • +Le paracétamol et la caféine passent dans le lait maternel. La concentration de paracétamol dans le lait maternel est à peu près équivalente à la concentration momentanée dans le plasma de la mère. Des cas de rashs cutanés chez les nourrissons allaités ont été rapportés. Cependant, il n’y a pas d’indices suggérant un risque pour le nourrisson. Pendant la durée de l’allaitement, le bien-être et le comportement du nourrisson peuvent toutefois être influencés par la caféine absorbée avec le lait maternel.
  • -Les nombreuses années d’expérience avec l’association des deux substances actives à la dose recommandée n’ont pas révélé d’effets négatifs sur la capacité de réaction.
  • +En usage depuis de longues années, l’association de principes actifs n’a encore jamais donné lieu à des effets négatifs sur la capacité de réaction s’ils sont pris à la dose recommandée.
  • -Rares: Troubles d’origine allergique: thrombocytopénie (parfois sous forme d’hématomes et de saignements), leucopénie, agranulocytoses, pancytopénie, neutropénie et anémie hémolytique.
  • +Rares: Thrombocytopénie de nature allergique (parfois avec formation d’épanchements sanguins et d’hémorragies), leucopénie, agranulocytose, pancytopénie, neutropénie, anémie hémolytique.
  • -Rares: Réactions allergiques telles qu’un œdème de Quincke, une dyspnée, des bronchospasmes, des sudations, des nausées, une chute de la tension artérielle pouvant conduire à un état de choc.
  • -Une petite fraction (5 à 10%) des patients présentant un asthme induit par l’acide salicylique ou d’autres manifestations d’une intolérance à l’acide salicylique peuvent présenter des réactions similaires lors de la prise de paracétamol (asthme aux analgésiques).
  • +Rares: Anaphylaxie, réactions allergiques telles qu’œdème de Quincke (angioedème), difficultés respiratoires, bronchospasme, accès de sueur, nausées, chute de tension jusqu’à l’état de choc.
  • +Une petite partie (5 10%) des patients souffrant d’asthme induit par l’acide salicylique ou d’autres manifestations d’une intolérance à l’acide salicylique peuvent réagir de même au paracétamol (asthme analgésique).
  • +Affections hépatobiliaires
  • +Voir sous «Mises en garde et précautions» et «Surdosage»
  • +Rares: Augmentation des transaminases hépatiques
  • -Affections hépatobiliaires
  • -Voir sous «Mises en garde de précautions» et «Surdosage»).
  • -Occasionnels: Réactions cutanées érythémateuses ou urticaires et rougeurs de la peau.
  • -Très rares: Réactions cutanées graves telles que syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell
  • +Occasionnels: Réactions cutanées érythémateuses ou urticaires et rougeurs cutanées.
  • +Très rares: Pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), nécrolyse épidermique toxique (NET, syndrome de Lyell), syndrome de Stevens Johnson (SJS).
  • -Après une prise orale de 7,5 à 10 g de paracétamol chez l’adulte, ou de 150 à 200 mg/kg de poids chez l’enfant (à de plus faibles doses chez les patients prédisposés, par exemple en cas de consommation excessive d’alcool ou de réserves en glutathion diminuées suite à une carence alimentaire), on peut observer des manifestations d’une intoxication aiguë au niveau des cellules du foie et des tubules rénaux, sous forme de nécroses cellulaires potentiellement létales.
  • -Des concentrations plasmatiques de plus de 200 µg/ml après 4 heures, de plus de 100 µg/ml après 8 heures, de plus de 50 µg/ml après 12 heures et de plus de 30 µg/ml après 15 heures entraînent des lésions hépatiques avec issue fatale en coma hépatique. L’hépatotoxicité est directement proportionnelle à la concentration plasmatique.
  • +Après la prise orale de 7,5 à 10 g de paracétamol chez l’adulte et de 140 à 200 mg/kg de poids chez l’enfant (déjà à faibles doses chez les patients prédisposés, comme p. ex. ceux dont la consommation d’alcool est excessive ou dont la réserve en glutathion est réduite du fait d’une carence alimentaire), des symptômes d’intoxication aiguë au niveau des cellules du foie et des tubules rénaux se manifestent sous la forme de nécroses cellulaires menaçant le pronostic vital.
  • +Des concentrations plasmatiques de >200 µg/ml après 4 h, de >100 µg/ml après 8 h, de >50 µg/ml après 12 h et de > 30 µg/ml après 15 h entraînent des lésions hépatiques à issue fatale par coma hépatique. L’hépatotoxicité dépend directement de la concentration plasmatique. Les premiers signes de symptômes cliniques d’une lésion hépatique surviennent généralement après 1 à 2 jours, atteignant leur maximum en 3 à 4 jours.
  • -1ère phase (= 1er jour): Nausées, vomissements, douleurs abdominales, inappétence, sentiment de malaise général.
  • -2ème phase (= 2ème jour): Amélioration subjective, hépatomégalie, élévation des taux des transaminases et de la bilirubine, allongement du temps de thromboplastine.
  • -3ème phase (= 3ème jour): Élévation importante des transaminases, ictère, hypoglycémie, coma hépatique.
  • -Thérapie
  • -Une thérapie efficace doit être immédiatement instaurée dès les premiers soupçons d’intoxication et comprendre les mesures suivantes:
  • -lavage gastrique (mesure appropriée jusqu’à 1 (à 2) h après la prise), suivi d’une administration de charbon actif.
  • -administration orale de Nacétylcystéïne. Dans les situations l’administration orale de l’antidote est difficile voire impossible (p.ex. en cas de vomissements violents ou de troubles de la conscience), cette dernière peut être administrée par voie intraveineuse.
  • -mesure de la concentration plasmatique de paracétamol (pas avant 4 heures après la prise).
  • -Pour de plus amples informations sur le traitement, vous pouvez contacter le Centre suisse d’information toxicologique (CSIT).
  • +1ère phase (= 1er jour): Nausées, vomissements, douleurs abdominales, manque d’appétit, sentiment général de malaise, pâleur, transpiration.
  • +2ème phase (= 2ème jour): Amélioration subjective, augmentation de volume du foie, taux des transaminases (AST, ALT) et de bilirubine élevés, allongement du temps de thromboplastine, augmentation de la lactate déshydrogénase.
  • +3ème phase (= 3ème jour): Taux des transaminases (AST, ALT) fortement augmentés, ictère, hypoglycémie, coma hépatique.
  • +Traitement
  • +Un traitement efficace doit être instauré sans délai dès qu’une intoxication est suspectée. Il comprend les mesures suivantes:
  • +Lavage gastrique (utile seulement dans les 1 (à 2) premières heures), puis administration de charbon actif.
  • +Administration orale de N-acétyl-cystéïne ou de méthionine. Dans les situations dans lesquelles l’administration de l’antidote par voie orale n’est pas réalisable ou difficile (p. ex. en raison de vomissements violents, de troubles de la conscience), celle-ci peut avoir lieu par voie intraveineuse, si possible en l’espace de 8 heures. La N-acétylcystéine peut encore apporter une certaine protection après 16 heures.
  • +Détermination de la concentration plasmatique de paracétamol (pas plus tôt que 4 heures après l’administration).
  • +Les tests hépatiques doivent être réalisés au début du traitement et répétés toutes les 24 h. Dans la plupart des cas, les transaminases hépatiques se normalisent en 1 à 2 semaines, la fonction hépatique étant entièrement rétablie. Toutefois, dans les cas très graves, une transplantation hépatique peut être nécessaire.
  • +Pour de plus amples informations sur le traitement, vous pouvez contacter Tox Info Suisse.
  • -Le paracétamol est un antalgique et un antipyrétique avec un effet central et périphérique. Le mécanisme d’action n’est pas entièrement clair.
  • -Pour l’effet analgésique, il a été établi que l’inhibition de la synthèse des prostaglandines est plus forte au niveau central qu’au niveau périphérique.
  • -Le paracétamol n’a pas d’effets antiphlogistiques marqués et n’exerce aucune influence sur l’hémostase ou sur la muqueuse gastrique.
  • +Le paracétamol est un antalgique et un antipyrétique agissant aux niveaux central et périphérique. Son mécanisme d’action n’est pas entièrement élucidé.
  • +En ce qui concerne l’effet analgésique, il a été démontré que l’inhibition de la synthèse des prostaglandines était plus forte au niveau central qu’au niveau périphérique.
  • +Le paracétamol n’a pas d’effet antiphlogistique marqué et n’influe ni sur l’hémostase ni sur la muqueuse gastrique.
  • -En ce qui concerne Sanalgin N, on a observé en moyenne, après une prise orale unique de 500 mg de paracétamol et de 50 mg de caféine, une concentration plasmatique maximale de 5,9 µg/ml de paracétamol en 0,8 heures, et une concentration plasmatique maximale de 1,2 µg/ml de caféine en 0,6 heures.
  • +En ce qui concerne Sanalgin N, après une dose unitaire de 500 mg de paracétamol et de 50 mg de caféine administrée par voie orale, une concentration plasmatique maximale de 5,9 µg/ml pour le paracétamol est atteinte en 0,8 heures, et une concentration plasmatique maximale de 1,2 µg/ml pour la caféine est atteinte en 0,6 heures.
  • -Demi-vie plasmatique: 1,7 heures
  • +Demi-vie plasmatique: 1,7 heure
  • -Cinétique pour des groupes de patients particuliers
  • +Cinétique dans des situations cliniques particulières.
  • -La demi-vie plasmatique reste pratiquement inchangée en cas d’insuffisance hépatique légère. Elle est toutefois nettement prolongée chez les patients souffrant d’une insuffisance hépatique grave.
  • +La durée de demi-vie plasmatique reste pratiquement inchangée chez les patients souffrant d’une insuffisance hépatique légère. Elle est toutefois nettement prolongée chez les patients souffrant d’une insuffisance hépatique grave.
  • +Des études cliniques avec le paracétamol oral, en raison de concentrations plasmatiques accrues de paracétamol et d’une demi-vie d’élimination prolongée chez les patients atteints de maladies hépatiques chroniques, notamment cirrhoses hépatiques d’origine alcoolique, ont mis en évidence un métabolisme modérément altéré du paracétamol. Toutefois, aucune accumulation significative de paracétamol n’a été observée. La demi-vie plasmatique accrue du paracétamol a été liée à une réduction de la capacité métabolique hépatique. Pour cette raison, le paracétamol doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints de maladie hépatique, la dose quotidienne maximale étant limitée à 3 g. Le paracétamol est contre-indiqué en cas de maladie hépatique active décompensée, notamment d’hépatite due à l’abus d’alcool (à cause de l’induction de CYP2E1, qui augmente la formation des métabolites hépatotoxiques du paracétamol).
  • +
  • -On dispose de peu de données concernant les patients qui souffrent d’une insuffisance rénale, et d’aucun indice suggérant un prolongement de la demi-vie. Une adaptation de la posologie est néanmoins recommandée.
  • -Chez les patients sous hémodialyse, la demi-vie peut diminuer de 40–50% après la prise de doses thérapeutiques de paracétamol.
  • +En cas d’insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine de 10 à 30 ml/min), l’élimination du paracétamol est peu ralentie, la demi-vie d’élimination se situant entre 2 et 5,3 heures. La vitesse d’élimination des glucuronides et des conjugués sulfates est 3 fois plus faible chez les patients atteints d’insuffisance rénale grave que chez les sujets sains. Cependant, il n’est pas nécessaire d’adapter la posologie dans cette population, les glucuronides et conjugués sulfates n’étant pas toxiques. Il est toutefois recommandé de prolonger l’intervalle minimal entre les administrations conformément aux recommandations de dosage si le paracétamol est utilisé chez des patients atteints d’insuffisance rénale modérée à grave (clairance de la créatinine ≤50 ml/min) (cf. «Posologie/Mode d'emploi»).
  • +Pour les patients sous hémodialyse, la durée de demi-vie peut diminuer de 40–50% après la prise de doses thérapeutiques de paracétamol.
  • -La demi-vie peut être prolongée chez les personnes âgées et s’accompagner d’une diminution de la clearance du médicament.
  • -Enfants
  • -Aucune modification significative de la demi-vie n’a été décrite pour les nouveau-nés et les enfants en comparaison avec les adultes.
  • +La durée de demi-vie peut être prolongée chez les personnes âgées et s’accompagner d’une diminution de la clairance du médicament. Normalement, aucune adaptation de posologie n’est nécessaire pour ce groupe.
  • -Les études toxicologiques chez l’animal n’ont pas montré d’effets sur la reproduction ou d’effets tératogènes en relation avec un traitement de paracétamol. Des doses élevées et aiguës de paracétamol sont hépatotoxiques.
  • -Dans divers essais on a constaté un potentiel génotoxique. Sur la base des mécanismes présumés responsables de ces effets, on peut cependant exclure l’apparition d’effets génotoxiques à des doses inférieures à certaines valeurs limites, bien qu’il soit possible qu’avec des réserves diminuées en glutathion les valeurs-seuil soient plus basses.
  • -Les valeurs-seuil à partir desquelles on a pu démontrer un effet génotoxique dans l’essai animal se trouvent déjà nettement dans le domaine de doses toxiques provocant des lésions au niveau du foie et de la moëlle osseuse. De plus, des doses non-hépatotoxiques (jusqu’à 300 mg/kg chez le rat et 1000 mg/kg chez la souris) ne sont pas carcinogènes. On peut de ce fait pratiquement exclure que des doses thérapeutiques puissent avoir un effet génotoxique ou carcinogène.
  • +Les doses aiguës très élevées de paracétamol sont hépatotoxiques.
  • +Au cours des différentes études sur la génotoxicité, un potentiel mutagène a été constaté. Ce potentiel doit toutefois être relativisé car il est dose-dépendant. Étant donné les mécanismes susceptibles de déclencher ces effets, on peut partir du principe qu’aucun effet génotoxique n’apparaît si la dose est inférieure à certaines valeurs limites. Toutefois, si les réserves de glutathion sont réduites, les valeurs-seuil peuvent être plus basses.
  • +Les valeurs-seuil à partir desquelles un effet génotoxique a été mis en évidence chez l’animal se situent clairement au niveau des doses toxiques entraînant des lésions hépatiques ou médullaires. De plus, les doses non-hépatotoxiques (jusqu’à 300 mg/kg chez le rat et 1000 mg/kg chez la souris) ne sont pas carcinogènes. On peut donc pratiquement exclure tout effet génotoxique ou carcinogène si les doses thérapeutiques sont respectées.
  • +Les études toxicologiques n’ont montré aucun effet sur la reproduction ni aucun effet tératogène chez les animaux traités par paracétamol.
  • +L’administration multiple de doses élevées (hépatotoxiques) de paracétamol a abouti à une atrophie testiculaire chez les souris et les rats. L’administration répétée à des rats mâles de doses très élevées de paracétamol (≥500 mg/kg) a entraîné une fertilité réduite (perte de la libido et de la performance sexuelle ainsi que de la motilité des spermatozoïdes).
  • -Le paracétamol peut perturber la détermination analytique de l’acide urique, des acides aminés et du glucose. La caféine peut perturber la détermination analytique de l’acide urique, de la bilirubine et de l’acide vaniline-mandélique.
  • -Conservation
  • -Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date de péremption indiquée sur l’emballage après la mention «EXP».
  • -Conserver à température ambiante (15–25 °C) et hors de la portée des enfants.
  • +Le paracétamol peut induire des perturbations dans la mesure de la glycémie par la méthode dite à la glucose oxydase. Il peut également être responsable d’une élévation apparente de l’uricémie lorsqu'elle est dosée par la méthode de réduction du phosphotungstate. La caféine peut perturber la détermination analytique de l’acide urique, de la bilirubine et de l’acide vaniline-mandélique.
  • +Stabilité
  • +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date imprimée sur l’emballage avec la mention «EXP».
  • +Conserver à température ambiante (15–25 °C), hors de portée des enfants.
  • -Juillet 2015.
  • +Juillet 2016.
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