54 Changements de l'information professionelle Orgalutran |
-Principe actif: Ganirélix 0,25 mg.
-Excipients: Acide acétique; mannitol; eau pour préparations injectables qsp. 0,5 ml.
- +Principe actif
- +Ganirélix 0,25 mg.
- +Excipients
- +Acide acétique; mannitol; eau pour préparations injectables qsp. 0,5 ml.
-Prévention des pics prématurés de LH chez les femmes dans le cadre de l’assistance médicale à la procréation (AMP).
- +Prévention des pics prématurés de LH chez les femmes dans le cadre de l'assistance médicale à la procréation (AMP).
-Orgalutran est utilisé pour prévenir les augmentations prématurées du taux de LH chez les femmes traitées par des techniques de reproduction assistée (TRA), comme par exemple une hyperstimulation ovarienne contrôlée (HOC). L’hyperstimulation ovarienne contrôlée par la FSH peut commencer au deuxième ou troisième jour du cycle. Orgalutran (0,25 mg) doit être injecté une fois par jour par voie sous-cutanée, en commençant le cinquième ou le sixième jour du traitement par la FSH selon la réaction ovarienne (c’est-à-dire selon le nombre et la taille des follicules qui mûrissent et/ou le niveau de concentration d’estradiol). Il ne faut pas mélanger Orgalutran à la FSH, mais administrer les deux produits à peu près au même moment, en choisissant des sites d’injection différents. Il faut ajuster la dose de FSH en se fondant sur le nombre et la taille des follicules en voie de maturation et non pas sur la concentration sanguine d’estradiol (voir le chapitre «Propriétés/Effets»). Il faut poursuivre l’administration quotidienne d’Orgalutran jusqu’à obtention d’un nombre suffisant de follicules de taille adéquate. La maturation finale des follicules peut être induite par l’administration d’hCG. Etant donné la demi-vie du ganirélix, le délai écoulé entre deux injections d’Orgalutran et le délai écoulé entre la dernière injection d’Orgalutran et l’injection d’hCG ne doivent pas dépasser 30 heures, faute de quoi un pic prématuré de LH risque de survenir. C’est pourquoi, si Orgalutran est injecté le matin, il faut poursuivre le traitement par Orgalutran pendant toute la période de traitement par la gonadotrophine, y compris le jour du déclenchement de l’ovulation. Si Orgalutran est injecté l’après-midi, la dernière injection d’Orgalutran doit être effectuée l’après-midi de la veille du jour du déclenchement de l’ovulation.
-Mode d’emploi
-Orgalutran est destiné à être injecté par voie sous-cutanée (de préférence dans la cuisse). Pour éviter une lipoatrophie, il faut régulièrement changer de site d’injection. La patiente elle-même ou son partenaire peuvent réaliser les injections, à condition d’avoir été correctement formés et de pouvoir s’adresser à un spécialiste en cas de nécessité.
- +Orgalutran est utilisé pour prévenir une augmentation prématurée du taux de LH chez les femmes traitées par des techniques de reproduction assistée (TRA), comme par exemple une hyperstimulation ovarienne contrôlée (HOC). L'hyperstimulation ovarienne contrôlée par la FSH peut commencer au deuxième ou troisième jour du cycle. Orgalutran (0,25 mg) doit être injecté une fois par jour par voie sous-cutanée, en commençant le cinquième ou le sixième jour du traitement par la FSH selon la réaction ovarienne (c'est-à-dire selon le nombre et la taille des follicules qui mûrissent et/ou le niveau de concentration d'estradiol). Il ne faut pas mélanger Orgalutran à la FSH, mais administrer les deux produits à peu près au même moment, en choisissant des sites d'injection différents. Il faut ajuster la dose de FSH en se fondant sur le nombre et la taille des follicules en voie de maturation et non pas sur la concentration sanguine d'estradiol (voir «Propriétés/Effets»). Il faut poursuivre l'administration quotidienne d'Orgalutran jusqu'à obtention d'un nombre suffisant de follicules de taille adéquate. La maturation finale des follicules peut être induite par l'administration d'hCG. Etant donné la demi-vie du ganirélix, le délai écoulé entre deux injections d'Orgalutran et le délai écoulé entre la dernière injection d'Orgalutran et l'injection d'hCG ne doivent pas dépasser 30 heures, faute de quoi un pic prématuré de LH risque de survenir. C'est pourquoi, si Orgalutran est injecté le matin, il faut poursuivre le traitement par Orgalutran pendant toute la période de traitement par la gonadotrophine, y compris le jour du déclenchement de l'ovulation. Si Orgalutran est injecté l'après-midi, la dernière injection d'Orgalutran doit être effectuée l'après-midi de la veille du jour du déclenchement de l'ovulation.
- +Mode d'emploi
- +Orgalutran est destiné à être injecté par voie sous-cutanée (de préférence dans la cuisse). Pour éviter une lipoatrophie, il faut régulièrement changer de site d'injection. La patiente elle-même ou son partenaire peuvent réaliser les injections, à condition d'avoir été correctement formés et de pouvoir s'adresser à un spécialiste en cas de nécessité.
-Orgalutran n’est pas indiqué dans ces classes d’âge.
- +Orgalutran n'est pas indiqué dans ces classes d'âge.
-Insuffisance hépatique, insuffisance rénale
-On ne dispose pas de données sur l'utilisation d'Orgalutran chez les patientes atteintes d'insuffisance hépatique ou rénale car ces patientes étaient exclues des études cliniques. L'utilisation d'Orgalutran est donc contre-indiquée lors d'une insuffisance modérée à sévère du foie ou des reins.
- +Insuffisance hépatique et rénale
- +On ne dispose pas de données sur l'utilisation d'Orgalutran chez les patientes atteintes d'insuffisance hépatique ou rénale car ces patientes étaient exclues des études cliniques. Par mesure de prudence, l'utilisation d'Orgalutran n'est donc pas recommandée lors d'insuffisance hépatique ou rénale modérée à sévère.
-·Hypersensibilité par rapport à l’un des composants d’Orgalutran.
-·Hypersensibilité à la GnRH (gonadotropin-releasing hormone) ou à tout autre analogue de la GnRH.
- +·Hypersensibilité au principe actif ou à l'un des autres composants (voir «Composition»).
- +·Hypersensibilité au caoutchouc naturel/latex (voir «Composition» et «Remarques particulières»).
- +·Hypersensibilité à l'hormone de libération des gonadotrophines (GnRH ou Gonadotropin-Releasing Hormone) ou à tout autre analogue de la GnRH.
-·Insuffisance rénale ou hépatique modérée ou sévère.
-Les femmes présentant lors du traitement des symptômes aigus d'une maladie allergique doivent être traitées avec une prudence particulière. Dans le cadre des observations post-commercialisation, des cas de réactions d'hypersensibilité ont été rapportés même dès la première dose. Il est déconseillé d'administrer Orgalutran chez des patientes souffrant de réactions allergiques sérieuses. Il faut dire aux patientes que, s’il survient une réaction allergique généralisée ou locale étendue, elles doivent informer leur médecin traitant avant de procéder à l’injection suivante.
-Le capuchon de l'aiguille d'injection contient du latex de caoutchouc naturel, également susceptible de déclencher des réactions allergiques (voir «Remarques particulières»).
-Pendant ou après une stimulation ovarienne, il peut survenir un syndrome d’hyperstimulation ovarienne (SHSO). Le SHSO doit être considéré comme un risque intrinsèque de la stimulation par la gonadotrophine. Le SHSO exige un traitement symptomatique, par exemple par le repos au lit, l’administration intraveineuse de solutions d’électrolytes ou de succédanés du plasma et de l’héparine.
-Chez les femmes infertiles, on observe souvent des anomalies des trompes de Fallope. Pour cette raison, le risque de grossesse ectopique peut être accru chez les femmes qui se soumettent à une insémination artificielle (en particulier une FIV). Par conséquent, la grossesse intra-utérine devra être confirmée par échographie aussitôt que possible.
-La fréquence de malformations suite à l’application des techniques de reproduction assistée (TRA) peut être légèrement plus élevée que lors de la conception naturelle. Ce phénomène peut être en relation avec différents facteurs de risque que présentent les parents (par exemple, âge de la mère, qualité des spermatozoïdes) et grossesses multiples suite à l’application de la TRA. Il n’existe aucun indice indiquant que l’utilisation de la TRA en soi puisse être liée à un risque accru de malformations. Dans des études cliniques, plus de 1’000 nouveau-nés ont été examinés et l’incidence des malformations chez les enfants nés suite à un traitement par HOC avec Orgalutran était comparable à celle observée après un traitement par HOC avec un agoniste de la GnRH.
-Ni l’innocuité ni l’efficacité d’Orgalutran n’ont été étudiées chez des femmes pesant moins de 50 kg ou plus de 90 kg (voir les chapitres «Propriétés/Effets» et «Pharmacocinétique»).
-Pour ce qui est des précautions à respecter lors de l’utilisation des techniques d’assistance médicale à la procréation et/ou du traitement par les gonadotrophines, se référer aux informations professionnelles concernant les produits utilisés en même temps (FSH/hCG).
- +Les femmes présentant lors du traitement des symptômes aigus d'une maladie allergique doivent être traitées avec une prudence particulière. Depuis la commercialisation, des cas de réactions d'hypersensibilité ont été rapportés, parfois dès la première dose. Un traitement par Orgalutran est déconseillé chez des patientes souffrant (ou présentant des antécédents) de réactions allergiques sérieuses. Il faut dire aux patientes que, s'il survient une réaction allergique généralisée ou locale étendue, elles doivent contacter leur médecin traitant avant de procéder aux injections suivantes.
- +Le capuchon de protection de l'aiguille de la seringue prête à l'emploi contient du caoutchouc naturel sec/latex (voir «Remarques particulières»), lequel entre en contact avec l'aiguille d'injection ainsi qu'avec la solution d'injection et est susceptible de déclencher des réactions allergiques.
- +Par conséquent, Orgalutran ne doit pas être utilisé chez les patientes présentant une allergie connue au latex (voir «Contre-indications»).
- +Pendant ou après une stimulation ovarienne, il peut survenir un syndrome d'hyperstimulation ovarienne (SHSO). Le SHSO constitue un risque intrinsèque de stimulation par la gonadotrophine. Concernant les symptômes et le traitement du SHSO, il convient donc de se référer à l'information professionnelle de la préparation à base de gonadotrophine concernée.
- +Chez les femmes infertiles, on observe souvent des anomalies tubaires. Pour cette raison, le risque de grossesse ectopique peut être accru chez les femmes qui se soumettent à une insémination artificielle (en particulier une FIV). Par conséquent, la grossesse intra-utérine devra être confirmée par une échographie précoce.
- +La fréquence de malformations suite à l'application de techniques de reproduction assistée (TRA) peut être légèrement plus élevée que lors de la conception naturelle. Ce phénomène peut être en relation avec différents facteurs de risque que présentent les parents (par exemple, âge de la mère, qualité des spermatozoïdes) et grossesses multiples suite à l'application de la TRA. Il n'existe aucun indice indiquant que l'utilisation de la TRA en soi puisse être liée à un risque accru de malformations. Dans des études cliniques, plus de 1'000 nouveau-nés ont été examinés et l'incidence des malformations chez les enfants nés suite à un traitement par HOC avec Orgalutran était comparable à celle observée après un traitement par HOC avec un agoniste de la GnRH.
- +L'innocuité et l'efficacité d'Orgalutran n'ont pas été étudiées chez les femmes pesant moins de 50 kg ou plus de 90 kg (voir «Propriétés/Effets» et «Pharmacocinétique»).
- +Il n'existe pas suffisamment de données concernant la sécurité d'emploi d'Orgalutran chez les patientes atteintes d'insuffisance hépatique ou rénale modérée à sévère.
- +Pour ce qui est des précautions à respecter lors de l'utilisation des techniques d'assistance médicale à la procréation et/ou du traitement par les gonadotrophines, se référer aux informations professionnelles concernant les produits utilisés en même temps (FSH/hCG).
-Il n’existe pas d’études cliniques concernant les interactions entre Orgalutran et d’autres médicaments.
-Cependant, on ne peut exclure l’éventualité d’interactions avec des médicaments fréquemment utilisés, y compris les produits libérant de l’histamine
- +Il n'existe pas d'études cliniques concernant les interactions entre Orgalutran et d'autres médicaments.
- +Par conséquent, on ne peut exclure l'éventualité d'interactions avec des médicaments fréquemment utilisés, y compris les préparations libérant de l'histamine.
-Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’ont pas été étudiés. Il faut cependant tenir compte du fait que des vertiges ont été rapportés en tant qu'effet indésirable sous ganirélix.
- +Les effets potentiels sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés. Il faut cependant tenir compte du fait que des vertiges ont été rapportés en tant qu'effet indésirable sous ganirélix.
-Les effets indésirables sont classés selon leur fréquence, en utilisant la convention qui suit: très fréquents (≥1/10); fréquents (≥1/100, <1/10); occasionnels (≥1/1000, <1/100); rares: ≥1/10000, <1/1000); très rares (<1/10000). Un rapport causal n’est pas établi dans tous les cas.
- +Les effets indésirables sont classés selon leur fréquence, en utilisant la convention qui suit: très fréquents (≥1/10); fréquents (≥1/100, <1/10); occasionnels (≥1/1000, <1/100); rares: ≥1/10000, <1/1000); très rares (<1/10000). Un rapport causal n'est pas établi dans tous les cas.
-Très rares: réactions d’hypersensibilité (p.ex. éruption cutanée, gonflement du visage, dyspnée). De telles réactions ont déjà été rapportées après l'administration de la première dose (voir «Mises en garde et précautions»).
- +Très rares: réactions d'hypersensibilité (p.ex. éruption cutanée, gonflement du visage, dyspnée). De telles réactions ont déjà été rapportées après l'administration de la première dose (voir «Mises en garde et précautions»).
-Troubles généraux et accidents liés au site d’administration:
- +Troubles généraux et accidents liés au site d'administration:
-Les réactions disparaissent en général en l'espace de 4 heures.
-D’autres effets secondaires sont liés à l’hyperstimulation ovarienne contrôlée dans le cadre de la TRA, en particulier des douleurs pelviennes, des ballonnements, un SHSO (cf. «Mises en garde et précautions»), des grossesses ectopiques et des avortements spontanés.
- +Les réactions cutanées au site d'injection disparaissent en général en l'espace de 4 heures.
- +D'autres effets indésirables sont liés à l'hyperstimulation ovarienne contrôlée dans le cadre de la TRA, en particulier des douleurs pelviennes, des ballonnements, un SHSO (cf. «Mises en garde et précautions»), des grossesses ectopiques et des avortements spontanés.
-On ne dispose d’aucune information concernant la toxicité aiguë d’Orgalutran chez l’homme. Les études cliniques n’ont montré aucun effet indésirable systémique après l’administration sous-cutanée de doses unitaires d’Orgalutran allant jusqu’à 12 mg. Chez des rats et des singes, on a observé des signes cliniques de toxicité systémique (par exemple hypotension et bradycardie) après l’administration intraveineuse de doses dépassant respectivement 1,0 et 3,0 mg de ganirélix/kg.
- +On ne dispose d'aucune donnée concernant la toxicité aiguë d'Orgalutran chez l'homme. Les études cliniques n'ont montré aucun effet indésirable systémique après l'administration sous-cutanée de doses unitaires d'Orgalutran allant jusqu'à 12 mg. Chez des rats et des singes, on a observé des signes cliniques de toxicité systémique (par exemple hypotension et bradycardie) après l'administration intraveineuse de doses dépassant respectivement 1,0 et 3,0 mg de ganirélix/kg.
-Mécanisme d’action
-Orgalutran est un antagoniste de la GnRH (antagoniste de la Gonadotropin Releasing Hormone) et contient un décapeptide de synthèse, le ganirélix, qui exerce un puissant effet antagoniste sur la GnRH naturelle et module l’axe hypothalamo-hypophyso-gonadique en se liant de façon compétitive aux récepteurs hypophysaires de la GnRH. Cela se traduit par une suppression rapide, complète et réversible des gonadotrophines naturelles endogènes [LH (hormone lutéinisante) et FSH (hormone folliculostimulante)], sans stimulation initiale comme on en observe avec les agonistes de la GnRH. La sécrétion de LH est plus fortement inhibée que celle de FSH. On peut encore éviter un pic prématuré de LH quand les taux de LH ont commencé à augmenter avant même la première administration d’Orgalutran.
-Efficacité clinique
-Des patientes traitées par stimulation ovarienne ont reçu 0,25 mg d’Orgalutran par jour. Le traitement a duré en moyenne 5 jours. L’incidence moyenne des augmentations du taux de LH (>10 UI/l) s’accompagnant d’une augmentation du taux de progestérone (>1 ng/ml) a été de 1,2%, par rapport à 0,8% pendant un traitement par un agoniste de la Gn-RH. L’augmentation des taux de LH et de progestérone avait tendance à être plus importante chez les femmes présentant un poids corporel élevé (>80 kg), mais ce phénomène n’avait pas d’incidence sur le résultat du traitement. Cependant, étant donné le faible nombre de patientes traitées à ce jour, un effet ne peut pas être exclu. Des élévations précoces du taux de LH, antérieures au début du traitement par Orgalutran au sixième jour de la stimulation, ont essentiellement été observées chez des femmes répondant bien au traitement, mais n’ont pas affecté le résultat clinique. Chez ces patientes, la production de LH a rapidement été supprimée après la première administration d’Orgalutran.
-Des études contrôlées comparant Orgalutran à des agonistes de la GnRH (buséréline, triptoréline, leuproréline) ont été menées sur un effectif global de 1335 patientes (Orgalutran n= 887, buséréline n= 238, triptoréline n= 111, leuproréline n= 99).
-Dans ces études, les principaux critères d’exclusion étaient les anomalies endocriniennes, les anomalies des frottis vaginaux, la présence d’une allergie de type I, l’épilepsie, le diabète et les maladies cardio-vasculaires, gastro-intestinales, rénales ou pulmonaires; la plupart de ces critères d’exclusion sont usuels dans le cadre des techniques de reproduction assistée.
-Le traitement par Orgalutran a induit une croissance folliculaire plus rapide pendant les premiers jours de la stimulation mais, à la fin, le nombre de follicules en voie de maturation était un peu plus faible et la production moyenne d’estradiol moindre. Du fait de ce profil différent de la croissance folliculaire, il faut ajuster les doses de FSH en se fondant sur le nombre et la taille des follicules en voie de maturation et non sur le taux d’estradiol circulant. Globalement, dans les études cliniques, le taux de grossesses a été de 25,4% dans le groupe ganirélix et de 30,1% dans le groupe traité par un agoniste de la GnRH.
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- +Mécanisme d'action
- +Orgalutran est un antagoniste de la GnRH (antagoniste de la Gonadotropin Releasing Hormone) et contient un décapeptide de synthèse, le ganirélix. Le ganirélix module l'axe hypothalamo-hypophyso-gonadique en se liant de façon compétitive aux récepteurs hypophysaires de la GnRH. Cela se traduit par une suppression rapide, complète et réversible des gonadotrophines naturelles endogènes [LH (hormone lutéinisante) et FSH (hormone folliculostimulante)], sans stimulation initiale comme on en observe avec les agonistes de la GnRH. La sécrétion de LH est plus fortement inhibée que celle de FSH. On peut encore éviter un pic prématuré de LH quand les taux de LH ont commencé à augmenter avant même la première administration d'Orgalutran.
-·Suppression immédiate de la sécrétion de gonadotrophines par l’intermédiaire d’un blocage des récepteurs de la GnRH.
-·Le traitement par Orgalutran n’est administré que les jours où un pic prématuré de LH pourrait se produire. De ce fait, la durée totale de traitement n’est que de quelques jours.
- +·Suppression directe de la sécrétion de gonadotrophines par l'intermédiaire d'un blocage des récepteurs de la GnRH.
- +·Le traitement par Orgalutran n'est administré que les jours où un pic prématuré de LH pourrait se produire. De ce fait, la durée totale de traitement n'est que de quelques jours.
-·Après la fin du traitement par Orgalutran, on observe une normalisation rapide de la sécrétion de gonadotrophine endogène par l’hypophyse.
-·Comme Orgalutran agit par un mécanisme compétitif, on peut administrer un agoniste de la GnRH au lieu de l’hCG pour déclencher l’ovulation, ce qui est particulièrement intéressant pour les femmes exposées à un risque de SHSO.
-·Les taux d’estradiol sont généralement plus faibles que les taux relativement élevés observés sous traitement par des agonistes (mais ils restent cependant supérieurs aux taux du cycle naturel).
- +·Après la fin du traitement par Orgalutran, on observe une normalisation rapide de la sécrétion de gonadotrophine endogène par l'hypophyse.
- +·Comme Orgalutran agit par un mécanisme compétitif, on peut administrer un agoniste de la GnRH au lieu de l'hCG pour déclencher l'ovulation, ce qui est particulièrement intéressant pour les femmes exposées à un risque accru de SHSO.
- +·Les taux d'estradiol sont généralement plus faibles que les taux relativement élevés observés sous traitement par des agonistes (mais ils restent cependant supérieurs aux taux du cycle naturel).
- +Efficacité clinique
- +Des études contrôlées comparant Orgalutran à des agonistes de la GnRH (buséréline, triptoréline, leuproréline) ont été menées sur un effectif global de 1335 patientes (Orgalutran n=887, buséréline n=238, triptoréline n=111, leuproréline n=99).
- +Dans ces études, les principaux critères d'exclusion étaient les anomalies endocriniennes, les anomalies des frottis vaginaux, la présence d'une allergie de type I, l'épilepsie, le diabète et les maladies cardiovasculaires, gastro-intestinales, rénales ou pulmonaires; la plupart de ces critères d'exclusion sont usuels dans le cadre de la reproduction assistée.
- +Le traitement par Orgalutran a induit une croissance folliculaire plus rapide pendant les premiers jours de la stimulation. Cependant, à la fin du traitement, le nombre de follicules en voie de maturation était un peu plus faible et la production moyenne d'estradiol moindre. Du fait de ce profil différent de la croissance folliculaire, il faut ajuster les doses de FSH en se fondant sur le nombre et la taille des follicules en voie de maturation et non sur le taux d'estradiol circulant. Globalement, dans les études cliniques, le taux de grossesses a été de 25,4% dans le groupe ganirélix et de 30,1% dans le groupe traité par un agoniste de la GnRH.
- +Dans le cadre de ces études cliniques, les patientes soumises à une stimulation ovarienne contrôlée ont reçu 0,25 mg d'Orgalutran par jour. Le traitement a duré en moyenne 5 jours. L'incidence moyenne d'une augmentation du taux de LH (>10 UI/l) s'accompagnant d'une augmentation du taux de progestérone (>1 ng/ml) a été de 1,2% pendant le traitement par Orgalutran contre 0,8% lors d'un traitement par un agoniste de la GnRH. L'augmentation des taux de LH et de progestérone avait tendance à être plus importante chez les femmes présentant un poids corporel élevé (>80 kg), mais ce phénomène n'a pas eu d'incidence sur le résultat clinique. Cependant, étant donné le faible nombre de patientes qui ont été traitées dans les études cliniques, un effet ne peut pas être exclu. Une élévation précoce du taux de LH, antérieure au début du traitement par Orgalutran au sixième jour de la stimulation, a essentiellement été observée chez des femmes répondant bien au traitement, mais n'a pas affecté le résultat clinique. Chez ces patientes, la production de LH a rapidement été supprimée après la première administration d'Orgalutran.
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-Après l’administration s.c. d’une dose unique de 0,25 mg de ganirélix, les taux sériques augmentent rapidement et atteignent des valeurs maximales d’environ 15 ng/ml en l’espace de 1-2 heures. Après administration sous-cutanée, la biodisponibilité du ganirélix est d’environ 91%.
-Après injection sous-cutanée de plusieurs doses d’Orgalutran (1 injection par jour), les paramètres pharmacocinétiques sont comparables à ceux calculés après l’administration d’une dose unique. Après l’administration répétée de 0,25 mg par jour, des taux plasmatiques à l'état stationnaire d’environ 0,6 ng/ml sont atteints en l’espace de 2 à 3 jours.
-Les données pharmacocinétiques indiquent une corrélation inverse entre le poids corporel et la concentration sérique du ganirélix.
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- +Après l'administration s.c. d'une dose unique de 0,25 mg de ganirélix, les taux sériques augmentent rapidement et atteignent des valeurs maximales d'environ 15 ng/ml en l'espace de 1 à 2 heures. Après administration sous-cutanée, la biodisponibilité du ganirélix est d'environ 91%.
- +Après injection sous-cutanée de plusieurs doses d'Orgalutran (1 injection par jour), les paramètres pharmacocinétiques sont comparables à ceux calculés après l'administration d'une dose unique. Après l'administration répétée de 0,25 mg par jour, des taux plasmatiques à l'état stationnaire d'environ 0,6 ng/ml sont atteints en l'espace de 2 à 3 jours.
-Chez les femmes en bonne santé, le volume de distribution après l’administration intraveineuse d’une dose unique de 0,25 mg de ganirélix est d’environ 44 l.
- +Chez les femmes en bonne santé, le volume de distribution après l'administration intraveineuse d'une dose unique de 0,25 mg de ganirélix est d'environ 44 l.
-La demi-vie d’élimination (t½) d’une dose sous-cutanée unique de 0,25 mg de ganirélix est d’environ 13 heures, la clairance est d’environ 2,4 l/h. L’excrétion se fait dans les selles à hauteur de près de 75% et dans les urines à hauteur d’environ 22%.
- +La demi-vie d'élimination (t½) d'une dose sous-cutanée unique de 0,25 mg de ganirélix est d'environ 13 heures, la clairance est d'environ 2,4 l/h. L'excrétion se fait dans les selles à hauteur de près de 75% et dans les urines à hauteur d'environ 22%.
- +Cinétique pour certains groupes de patients
- +Les données pharmacocinétiques indiquent une corrélation inverse entre le poids corporel et la concentration sérique du ganirélix.
- +La pharmacocinétique n'a pas été étudiée chez les patientes atteintes d'une insuffisance hépatique ou rénale modérée à sévère.
- +
-Dans une batterie classique de tests menés in vitro et in vivo, le ganirélix n’a pas eu d’effet mutagène.
-Les études de toxicité sur la reproduction menées avec des doses journalières de 0,1-10 µg/kg de ganirélix chez le rat et de 0,1-50 µg/kg chez le lapin ont montré une augmentation de l’incidence des résorptions fœtales dans les groupes recevant les doses les plus fortes. Aucun effet tératogène n’a été observé chez les fœtus de rates et de lapines qui avaient reçu du ganirélix pendant la gestation et l’allaitement. Dans la descendance de rates traitées par le ganirélix pendant la gestation et l’allaitement, on n’a constaté aucune modification de la fertilité, des caractéristiques physiques ou du comportement qui soit imputable au traitement.
- +Dans une batterie classique de tests menés in vitro et in vivo, le ganirélix n'a pas eu d'effet mutagène.
- +Les études de toxicité sur la reproduction menées avec des doses journalières de 0,1-10 µg/kg de ganirélix chez le rat et de 0,1-50 µg/kg chez le lapin ont montré une augmentation de l'incidence des résorptions fœtales dans les groupes recevant les doses les plus fortes. Aucun effet tératogène n'a été observé chez les fœtus de rates et de lapines qui avaient reçu du ganirélix pendant la gestation et l'allaitement. Dans la descendance de rates traitées par le ganirélix pendant la gestation et l'allaitement, on n'a constaté aucune modification de la fertilité, des caractéristiques physiques ou du comportement qui soit imputable au traitement.
-Aucune étude d'incompatibilité n’ayant été effectuée, ce médicament ne doit pas être mélangé à d’autres médicaments.
- +Aucune étude d'incompatibilité n'ayant été effectuée, ce médicament ne doit pas être mélangé à d'autres médicaments.
-Orgalutran ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l’emballage.
- +Orgalutran ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
-Conserver dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière, à une température comprise entre 2 et 30 °C.
- +Conserver dans l'emballage d'origine, à l'abri de la lumière, à une température comprise entre 2 et 30 °C.
-Seringue à usage unique prête à l'emploi (verre siliconisé de type 1) contenant 0,5 ml de la solution aqueuse stérile prête à l'emploi. Le cylindre contenant la solution aqueuse est fermé par un piston ne contenant pas de latex. Une aiguille couverte d'une protection en latex de caoutchouc naturel est montée sur chaque seringue prête à l'emploi (voir «Mises en garde et précautions»).
- +Seringue à usage unique prête à l'emploi (verre siliconisé de type 1) contenant 0,5 ml de la solution aqueuse stérile prête à l'emploi. Le cylindre contenant la solution aqueuse est fermé par un piston ne contenant pas de latex. Chaque seringue préremplie est munie d'une aiguille protégée par un capuchon en caoutchouc naturel/latex, qui entre en contact avec le produit (voir «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»).
-La seringue doit être contrôlée avant l’utilisation. Seules des seringues provenant d’emballages intacts et contenant une solution limpide, exempte de particules peuvent être utilisées.
- +La seringue doit être contrôlée avant l'utilisation. Seules des seringues provenant d'emballages intacts et contenant une solution limpide, exempte de particules peuvent être utilisées.
-Mai 2013.
-CCDS-MK-8761-INJ-052012/MK8761-CHE-2013-007180
- +Avril 2019.
- +S-CCDS-MK8761-INJ-042018/MK8761-CHE-2019-019853
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