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-Principe actif: lutropine alfa (r-hLH), produite à partir de cellules CHO (Chinese Hamster Ovary) génétiquement modifiées.
- +Principes actifs
- +Lutropine alfa (r-hLH), produite à partir de cellules CHO (Chinese Hamster Ovary) génétiquement modifiées.
-Poudre: saccharose, hydrogénophosphate disodique dihydraté, dihydrogénophosphate de sodium monohydraté, polysorbate 20, acide phosphorique concentré, hydroxyde de sodium, antiox.: méthionine 0.1 mg, azote.
-Solvant: eau pour préparations injectables.
-Forme galénique et quantité de principe actif par unité
-Poudre et solvant pour solution injectable.
-Un flacon de poudre contient 3,7 µg de lutropine alfa pour permettre un prélèvement d’au moins 75 UI.
-Un flacon de solvant contient 1 ml d’eau pour préparations injectables.
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- +Poudre: Saccharum, Dinatrii phosphas dihydricus, Natrii dihydrogenophosphas monohydricus, Polysorbatum 20, Acidum phosphoricum, Natrii hydroxidum, Methioninum, pro vitro corresp. Natrium 0.22 mg.
- +Solvant: Aqua ad iniectabilie 1 ml.
- +
- +
-Luveris est utilisé avec une préparation à base d’hormone folliculo-stimulante (FSH) pour stimuler la maturation folliculaire chez les femmes qui présentent un déficit grave en LH et en FSH.
-Dans des essais cliniques, ces patientes ont été définies par un taux sérique de LH endogène <1,2 UI/l.
- +Luveris est utilisé avec une préparation à base d'hormone folliculo-stimulante (FSH) pour stimuler la maturation folliculaire chez les femmes qui présentent un déficit grave en LH et en FSH. Dans des essais cliniques, ces patientes ont été définies par un taux sérique de LH endogène < 1.2 UI/l.
-Le traitement par Luveris doit se faire sous la surveillance d’un médecin ayant l’expérience du traitement des problèmes de fertilité.
-L’auto-administration de Luveris ne doit être réalisée que par des patientes motivées, formées de manière appropriée et pouvant disposer à tout moment de conseils médicaux.
- +Le traitement par Luveris ne doit être instauré que par un spécialiste expérimenté dans le diagnostic et le traitement des troubles de la fertilité.
- +L'auto-administration de Luveris ne doit être réalisée que par des patientes motivées, formées de manière appropriée et pouvant disposer à tout moment de conseils médicaux.
-L’expérience clinique acquise jusqu’à présent avec Luveris concernant cette indication a été obtenue en association avec la follitropine alfa.
-Chez les femmes souffrant d’un déficit en LH et en FSH, l’objectif de l’utilisation de Luveris en association avec la FSH est de développer un seul follicule de De Graaf mature, à partir duquel l’ovule sera libéré après administration de choriogonadotropine humaine (hCG).
-Mode d’administration
- +L'expérience clinique acquise jusqu'à présent avec Luveris concernant cette indication a été obtenue en association avec la follitropine alfa.
- +Chez les femmes souffrant d'un déficit en LH et en FSH, l'objectif de l'utilisation de Luveris en association avec la FSH est de développer un seul follicule de De Graaf mature, à partir duquel l'ovule sera libéré après administration de choriogonadotropine humaine (hCG).
- +Afin d'assurer la traçabilité des médicaments biotechnologiques, il convient de documenter pour chaque traitement le nom commercial et le numéro de lot.
- +Mode d'administration
-En ce qui concerne la reconstitution, voir «Remarques particulières – Remarques concernant la manipulation».
-Ces patientes souffrant d’aménorrhée et présentant une faible sécrétion d’estrogènes, le traitement peut commencer à tout moment.
-Le traitement doit être adapté à la réponse individuelle de la patiente, déterminée par (i) des examens échographiques de la taille du follicule et (ii) des mesures des taux d’estrogènes.
- +En ce qui concerne la reconstitution, voir Remarques particulières – Remarques concernant la manipulation.
- +Ces patientes souffrant d'aménorrhée et présentant une faible sécrétion d'estrogènes, le traitement peut commencer à tout moment.
- +Le traitement doit être adapté à la réponse individuelle de la patiente, déterminée par (i) des examens échographiques de la taille du follicule et (ii) des mesures des taux d'estrogènes.
-Des essais cliniques ont montré que Luveris accroît la sensibilité des ovaires à la follitropine alfa. Un ajustement posologique de follitropine alfa doit être effectué avant un ajustement posologique de Luveris. Si une augmentation de la dose de FSH est indiquée, cette augmentation doit préférablement avoir lieu à intervalles de 7 à 14 jours et par paliers de 37,5 UI à 75 UI.
-Des essais cliniques ont montré que certaines patientes ont besoin de jusqu’à 225 UI de lutropine alfa (correspondant à 3 flacons de Luveris) et 150 UI de follitropine alfa par jour pour obtenir un développement folliculaire optimal.
- +Des essais cliniques ont montré que Luveris accroît la sensibilité des ovaires à la follitropine alfa. Un ajustement posologique de follitropine alfa doit être effectué avant un ajustement posologique de Luveris. Si une augmentation de la dose de FSH est indiquée, cette augmentation doit préférablement avoir lieu à intervalles de 7 à 14 jours et par paliers de 37.5 UI à 75 UI.
- +Des essais cliniques ont montré que certaines patientes ont besoin de jusqu'à 225 UI de lutropine alfa (correspondant à 3 flacons de Luveris) et 150 UI de follitropine alfa par jour pour obtenir un développement folliculaire optimal.
-Après une stimulation réussie, une injection unique de 5’000 UI à 10’000 UI de choriogonadotropine humaine (hCG) ou 250 microgrammes de choriogonadotropine humaine recombinante (rhCG) est administrée 24 à 48 heures après les dernières injections de Luveris et de FSH. On recommande à la patiente d’avoir un rapport sexuel le jour même de l’injection d’hCG et le jour suivant.
- +Après une stimulation réussie, une injection unique de 5'000 UI à 10'000 UI de choriogonadotropine humaine (hCG) ou 250 microgrammes de choriogonadotropine humaine recombinante (rhCG) est administrée 24 à 48 heures après les dernières injections de Luveris et de FSH. On recommande à la patiente d'avoir un rapport sexuel le jour même de l'injection d'hCG et le jour suivant.
-Un soutien de la phase lutéale peut être envisagé car, après l’ovulation, un déficit en substances à activité lutéotrope (LH/hCG) peut entraîner une inactivation précoce du corps jaune.
-En cas de réponse excessive, le traitement doit être arrêté et l’hCG ne doit pas être administrée. Le traitement doit alors reprendre lors du cycle suivant à une dose de FSH inférieure.
-Recommandations spéciales pour la posologie
-Enfants et adolescents
-Il n’existe aucune indication pour Luveris dans ce groupe d’âge.
- +Un soutien de la phase lutéale peut être envisagé car, après l'ovulation, un déficit en substances à activité lutéotrope (LH/hCG) peut entraîner une inactivation précoce du corps jaune.
- +En cas de réponse excessive, le traitement doit être arrêté et l'hCG ne doit pas être administrée. Le traitement doit alors reprendre lors du cycle suivant à une dose de FSH inférieure.
- +Instructions posologiques particulières
- +Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
- +La sécurité, l'efficacité et la pharmacocinétique de Luveris n'ont pas été étudiées chez les patients atteints de troubles de la fonction hépatique. C'est la raison pour laquelle aucune recommandation posologique ne peut être faite.
- +Patients présentant des troubles de la fonction rénale
- +La sécurité, l'efficacité et la pharmacocinétique de Luveris n'ont pas été étudiées chez les patients atteints de troubles de la fonction rénale. C'est la raison pour laquelle aucune recommandation posologique ne peut être faite.
-La sécurité et l’efficacité de Luveris n’ont pas été étudiées chez les patients âgés. Il n’existe aucune indication dans ce groupe d’âge.
-Troubles de la fonction rénale ou hépatique
-La sécurité, l’efficacité et la pharmacocinétique de Luveris n’ont pas été étudiées chez les patients atteints de troubles de la fonction rénale ou hépatique. C’est la raison pour laquelle aucune recommandation posologique ne peut être faite.
- +La sécurité et l'efficacité de Luveris n'ont pas été étudiées chez les patients âgés. Il n'existe aucune indication dans ce groupe d'âge.
- +Enfants et adolescents
- +Il n'existe aucune indication pour Luveris dans ce groupe d'âge.
-Hypersensibilité aux gonadotrophines ou à l’un des excipients selon composition,
-carcinome ovarien, utérin ou mammaire,
-tumeurs hypothalamique ou hypophysaire,
-hypertrophie ovarienne ou kystes ovariens d’étiologie inconnue (sauf syndrome des ovaires polykystiques),
-saignements gynécologiques d’étiologie inconnue,
-grossesse, allaitement.
-Luveris ne doit pas être utilisé lorsqu’il est prévisible que l’objectif thérapeutique ne peut pas être atteint, comme en cas de:
-insuffisance ovarienne primaire,
-malformations des organes génitaux incompatibles avec une grossesse ou
-tumeurs fibreuses utérines rendant une grossesse impossible.
- +·hypersensibilité aux gonadotrophines ou à l'un des excipients selon composition
- +·carcinome ovarien, utérin ou mammaire
- +·tumeurs hypothalamique ou hypophysaire
- +·hypertrophie ovarienne ou kystes ovariens d'étiologie inconnue (sauf syndrome des ovaires polykystiques)
- +·saignements gynécologiques d'étiologie inconnue
- +·grossesse, allaitement
- +Luveris ne doit pas être utilisé lorsqu'il est prévisible que l'objectif thérapeutique ne peut pas être atteint, comme en cas de:
- +·insuffisance ovarienne primaire
- +·malformations des organes génitaux incompatibles avec une grossesse ou
- +·tumeurs fibreuses utérines rendant une grossesse impossible.
-Les causes de l’infertilité du couple doivent être précisément établies avant le début du traitement. De plus, les patientes doivent faire l’objet d’un examen en vue de déceler une hypothyroïdie, une insuffisance corticosurrénalienne et une hyperprolactinémie et doivent être traitées en conséquence.
-Un traitement par gonadotrophines demande une certaine disponibilité de la part des médecins et du personnel médical ainsi que la disponibilité d’équipements de surveillance médicale appropriés.
-Chez les femmes, en particulier chez les patientes présentant des ovaires polykystiques, une utilisation sûre et efficace de Luveris exige un contrôle de la réponse ovarienne par échographie, de préférence associée à des mesures régulières du taux d’estradiol sérique.
-Syndrome d’hyperstimulation ovarienne (SHO)
-Chez les patientes qui subissent une stimulation de la croissance folliculaire et une induction de l’ovulation, le risque de syndrome d’hyperstimulation ovarienne est accru en raison d’une réponse estrogénique excessive et d’un développement multifolliculaire.
-Lors d’une stimulation ovarienne contrôlée, on doit escompter une certaine hypertrophie ovarienne. Un syndrome d’hyperstimulation ovarienne (SHO) peut néanmoins survenir en cas de stimulation trop forte. Celui-ci comprend une hypertrophie ovarienne marquée, des concentrations sériques élevées de stéroïdes sexuels et une perméabilité vasculaire accrue pouvant entraîner un mouvement liquidien vers les régions péritonéales, pleurales et aussi rarement vers la région péricardique.
- +Les causes de l'infertilité du couple doivent être précisément établies avant le début du traitement. De plus, les patientes doivent faire l'objet d'un examen en vue de déceler une hypothyroïdie, une insuffisance corticosurrénalienne et une hyperprolactinémie et doivent être traitées en conséquence.
- +Un traitement par gonadotrophines demande une certaine disponibilité de la part des médecins et du personnel médical ainsi que la disponibilité d'équipements de surveillance médicale appropriés.
- +Chez les femmes, en particulier chez les patientes présentant des ovaires polykystiques, une utilisation sûre et efficace de Luveris exige un contrôle de la réponse ovarienne par échographie, de préférence associée à des mesures régulières du taux d'estradiol sérique.
- +Syndrome d'hyperstimulation ovarienne (SHO)
- +Chez les patientes qui subissent une stimulation de la croissance folliculaire et une induction de l'ovulation, le risque de syndrome d'hyperstimulation ovarienne est accru en raison d'une réponse estrogénique excessive et d'un développement multifolliculaire.
- +Lors d'une stimulation ovarienne contrôlée, on doit escompter une certaine hypertrophie ovarienne. Un syndrome d'hyperstimulation ovarienne (SHO) peut néanmoins survenir en cas de stimulation trop forte. Celui-ci comprend une hypertrophie ovarienne marquée, des concentrations sériques élevées de stéroïdes sexuels et une perméabilité vasculaire accrue pouvant entraîner un mouvement liquidien vers les régions péritonéales, pleurales et aussi rarement vers la région péricardique.
-Un SHO s’observe plus souvent chez les femmes présentant un syndrome des ovaires polykystiques et régresse normalement sans traitement.
- +Un SHO s'observe plus souvent chez les femmes présentant un syndrome des ovaires polykystiques et régresse normalement sans traitement.
-Un SHO léger s’accompagne de douleurs au bas-ventre et d’une hypertrophie ovarienne. En cas de SHO modéré, les symptômes suivants peuvent survenir en plus: nausées, vomissements, symptômes d’une ascite (mise en évidence par sonographie) et une hypertrophie ovarienne marquée.
-Les SHO dont l’évolution est légère ou modérée guérissent normalement de manière spontanée après 2 à 3 semaines (ou lors de la survenue de la menstruation). Lors d’un SHO grave (environ 1%), on observe les symptômes suivants: douleurs au bas ventre, ballonnement abdominal, forte hypertrophie ovarienne, prise de poids, dyspnée, oligurie et symptômes gastro-intestinaux tels que nausées, vomissements et diarrhée.
- +Un SHO léger s'accompagne de douleurs au bas-ventre et d'une hypertrophie ovarienne. En cas de SHO modéré, les symptômes suivants peuvent survenir en plus: nausées, vomissements, symptômes d'une ascite (mise en évidence par sonographie) et une hypertrophie ovarienne marquée.
- +Les SHO dont l'évolution est légère ou modérée guérissent normalement de manière spontanée après 2 à 3 semaines (ou lors de la survenue de la menstruation). Lors d'un SHO grave (environ 1 %), on observe les symptômes suivants: douleurs au bas ventre, ballonnement abdominal, forte hypertrophie ovarienne, prise de poids, dyspnée, oligurie et symptômes gastro-intestinaux tels que nausées, vomissements et diarrhée.
-De plus, le risque d’accidents thromboemboliques (par exemple embolie pulmonaire, accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde) est accru. Une torsion ovarienne et un hémopéritoine représentent d’autres complications très rares d’un SHO grave.
-Un SHO peut se développer rapidement (en l’espace de 24 heures à quelques jours) et devenir une urgence médicale grave. Une surveillance attentive doit donc être assurée durant le traitement et jusqu’à 2 semaines après l’administration d’hCG.
-Afin de diminuer le risque de SHO ou de grossesse multiple, il est recommandé de pratiquer des examens échographiques ainsi que de déterminer les taux sériques d’estradiol en vue d’une identification précoce de facteurs de risque. Chez les patientes anovulatoires, le risque de SHO ou de grossesse multiple est accru lorsque les taux sériques d’estradiol sont supérieurs à 900 pg/ml (3’300 pmol/l) et en présence de plus de 3 follicules d’un diamètre ≥14 mm. Lors de l’emploi de FSH en procréation médicalement assistée, le risque de SHO est accru en présence d’un taux sérique d’estradiol supérieur à 3’000 pg/ml (11’000 pmol/l) et de 20 follicules ou plus dont le diamètre est ≥12 mm. Lorsque le taux sérique d’estradiol est supérieur à 5’500 pg/ml (20’200 pmol/l) et/ou qu’il y a un total de 40 follicules ou plus, l’hCG ne doit pas être administrée.
-Lors d’une stimulation ovarienne simple, le risque de SHO est réduit si l’on se conforme à la posologie recommandée et aux intervalles de contrôle (échographie et mesures des taux sériques d’estradiol).
-Chez les patientes soumises à une superovulation, le risque d’hyperstimulation est accru en raison d’une réponse estrogénique excessive et d’un développement multifolliculaire. La fréquence d’un SHO peut être réduite par l’aspiration de l’ensemble des follicules avant l’ovulation.
-Une réponse ovarienne excessive au traitement par gonadotrophines entraîne rarement un SHO avant l’administration d’hCG en vue de déclencher l’ovulation. Dans les cas d’hyperstimulation ovarienne, il est donc recommandé de ne pas administrer de hCG et de conseiller aux patientes de n’avoir aucun rapport sexuel ou d’utiliser des moyens contraceptifs appropriés pendant au moins 4 jours.
-Si les symptômes mentionnés ci-dessus se manifestent sous traitement par Luveris, un examen médical attentif est indiqué. Dans ces cas, le traitement par Luveris doit être interrompu et l’hCG ne doit pas être administré.
- +De plus, le risque d'accidents thromboemboliques (par exemple embolie pulmonaire, accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde) est accru. Une torsion ovarienne et un hémopéritoine représentent d'autres complications très rares d'un SHO grave.
- +Un SHO peut se développer rapidement (en l'espace de 24 heures à quelques jours) et devenir une urgence médicale grave. Une surveillance attentive doit donc être assurée durant le traitement et jusqu'à 2 semaines après l'administration d'hCG.
- +Afin de diminuer le risque de SHO ou de grossesse multiple, il est recommandé de pratiquer des examens échographiques ainsi que de déterminer les taux sériques d'estradiol en vue d'une identification précoce de facteurs de risque. Chez les patientes anovulatoires, le risque de SHO ou de grossesse multiple est accru lorsque les taux sériques d'estradiol sont supérieurs à 900 pg/ml (3'300 pmol/l) et en présence de plus de 3 follicules d'un diamètre ≥14 mm. Lors de l'emploi de FSH en procréation médicalement assistée, le risque de SHO est accru en présence d'un taux sérique d'estradiol supérieur à 3'000 pg/ml (11'000 pmol/l) et de 20 follicules ou plus dont le diamètre est ≥12 mm. Lorsque le taux sérique d'estradiol est supérieur à 5'500 pg/ml (20'200 pmol/l) et/ou qu'il y a un total de 40 follicules ou plus, l'hCG ne doit pas être administrée.
- +Lors d'une stimulation ovarienne simple, le risque de SHO est réduit si l'on se conforme à la posologie recommandée et aux intervalles de contrôle (échographie et mesures des taux sériques d'estradiol).
- +Chez les patientes soumises à une superovulation, le risque d'hyperstimulation est accru en raison d'une réponse estrogénique excessive et d'un développement multifolliculaire. La fréquence d'un SHO peut être réduite par l'aspiration de l'ensemble des follicules avant l'ovulation.
- +Une réponse ovarienne excessive au traitement par gonadotrophines entraîne rarement un SHO avant l'administration d'hCG en vue de déclencher l'ovulation. Dans les cas d'hyperstimulation ovarienne, il est donc recommandé de ne pas administrer de hCG et de conseiller aux patientes de n'avoir aucun rapport sexuel ou d'utiliser des moyens contraceptifs appropriés pendant au moins 4 jours.
- +Si les symptômes mentionnés ci-dessus se manifestent sous traitement par Luveris, un examen médical attentif est indiqué. Dans ces cas, le traitement par Luveris doit être interrompu et l'hCG ne doit pas être administré.
-En outre, le risque d’avortement spontané est accru lorsqu’une grossesse survient avec un SHO.
-En cas d’hyperstimulation modérée, une surveillance de la patiente est en général suffisante. En cas de SHO grave, la patiente doit être hospitalisée et un traitement du SHO instauré. Le traitement du SHO est symptomatique. Il faut particulièrement veiller à une compensation de l’équilibre hydro-électrolytique.
-Sous Luvéris, on a rapporté un SHO dans 3,9% des cycles de traitement. Dans un total de 259 cycles de traitement, six cas graves de SHO (2,3%) ont été signalés.
- +En outre, le risque d'avortement spontané est accru lorsqu'une grossesse survient avec un SHO.
- +En cas d'hyperstimulation modérée, une surveillance de la patiente est en général suffisante. En cas de SHO grave, la patiente doit être hospitalisée et un traitement du SHO instauré. Le traitement du SHO est symptomatique. Il faut particulièrement veiller à une compensation de l'équilibre hydro-électrolytique.
- +Sous Luvéris, on a rapporté un SHO dans 3.9 % des cycles de traitement. Dans un total de 259 cycles de traitement, six cas graves de SHO (2.3 %) ont été signalés.
-Chez les patientes qui subissent une induction de l’ovulation, la probabilité d’une grossesse multiple est accrue par rapport à la conception naturelle. Dans la majorité des grossesses multiples, il s’agit de jumeaux. Afin de minimiser le risque d’une grossesse multiple, il est recommandé de surveiller attentivement la réponse ovarienne.
-Chez les patientes qui se préparent à une procréation médicalement assistée, le risque d’une grossesse multiple dépend principalement du nombre d’embryons transférés, de leur qualité et de l’âge de la patiente.
-Les patientes doivent être informées du risque potentiel d’une grossesse multiple avant le début du traitement.
-Le respect de la posologie recommandée de Luveris et de FSH, l’application du schéma thérapeutique recommandé et une surveillance attentive du traitement minimisent l’incidence d’un syndrome d’hyperstimulation ovarienne ou d’une grossesse multiple.
- +Chez les patientes qui subissent une induction de l'ovulation, la probabilité d'une grossesse multiple est accrue par rapport à la conception naturelle. Dans la majorité des grossesses multiples, il s'agit de jumeaux. Afin de minimiser le risque d'une grossesse multiple, il est recommandé de surveiller attentivement la réponse ovarienne.
- +Chez les patientes qui se préparent à une procréation médicalement assistée, le risque d'une grossesse multiple dépend principalement du nombre d'embryons transférés, de leur qualité et de l'âge de la patiente.
- +Les patientes doivent être informées du risque potentiel d'une grossesse multiple avant le début du traitement.
- +Le respect de la posologie recommandée de Luveris et de FSH, l'application du schéma thérapeutique recommandé et une surveillance attentive du traitement minimisent l'incidence d'un syndrome d'hyperstimulation ovarienne ou d'une grossesse multiple.
-Les femmes ayant des antécédents de pathologie tubaire présentent un risque de grossesse ectopique, indépendamment du fait que la grossesse survienne à la suite d’une conception spontanée ou d’un traitement de l’infertilité. La fréquence de survenue d’une grossesse ectopique après FIV est de 2 à 5% contre 1 à 1,5% dans la population générale.
- +Les femmes ayant des antécédents de pathologie tubaire présentent un risque de grossesse ectopique, indépendamment du fait que la grossesse survienne à la suite d'une conception spontanée ou d'un traitement de l'infertilité. La fréquence de survenue d'une grossesse ectopique après FIV est de 2 à 5 % contre 1 à 1.5 % dans la population générale.
-La fréquence des fausses-couches est plus élevée chez les patientes soumises à un traitement de stimulation ou à une technique de procréation médicalement assistée que lors d’une conception naturelle.
- +La fréquence des fausses-couches est plus élevée chez les patientes soumises à un traitement de stimulation ou à une technique de procréation médicalement assistée que lors d'une conception naturelle.
-La fréquence de malformations congénitales pourrait être un peu plus élevée après utilisation de techniques de procréation médicalement assistée qu’après conception spontanée. On suppose que ceci est attribuable à des différences en termes de caractéristiques parentales (par exemple âge de la mère, caractéristiques des spermatozoïdes) et aux grossesses multiples.
- +La fréquence de malformations congénitales pourrait être un peu plus élevée après utilisation de techniques de procréation médicalement assistée qu'après conception spontanée. On suppose que ceci est attribuable à des différences en termes de caractéristiques parentales (par exemple âge de la mère, caractéristiques des spermatozoïdes) et aux grossesses multiples.
-Chez les femmes présentant des facteurs de risque d’accidents thromboemboliques veineux ou artériels, comme l’obésité (IMC >30 kg/m²), le tabagisme ou des antécédents personnels ou familiaux positifs, un traitement par gonadotrophines peut encore augmenter le risque de tels accidents (thromboses veineuses profondes, embolie pulmonaire, accident cérébrovasculaire, etc.).
-Chez ces femmes, il est nécessaire de mesurer les bénéfices d’un traitement par gonadotrophines par rapport à ses risques. Il faut toutefois noter qu’une grossesse est également associée à un risque accru d’accidents thromboemboliques.
- +Chez les femmes présentant des facteurs de risque d'accidents thromboemboliques veineux ou artériels, comme l'obésité (IMC >30 kg/m2), le tabagisme ou des antécédents personnels ou familiaux positifs, un traitement par gonadotrophines peut encore augmenter le risque de tels accidents (thromboses veineuses profondes, embolie pulmonaire, accident cérébrovasculaire, etc.).
- +Chez ces femmes, il est nécessaire de mesurer les bénéfices d'un traitement par gonadotrophines par rapport à ses risques. Il faut toutefois noter qu'une grossesse est également associée à un risque accru d'accidents thromboemboliques.
-Des tumeurs des ovaires et d’autres organes reproducteurs, bénignes comme malignes, ont été rapportées chez des femmes ayant subi de multiples cycles de traitement en vue d’une induction de l’ovulation. Il n’a pas encore été établi si un traitement par gonadotrophines augmente le risque de base de ces tumeurs chez les femmes infertiles.
- +Des tumeurs des ovaires et d'autres organes reproducteurs, bénignes comme malignes, ont été rapportées chez des femmes ayant subi de multiples cycles de traitement en vue d'une induction de l'ovulation. Il n'a pas encore été établi si un traitement par gonadotrophines augmente le risque de base de ces tumeurs chez les femmes infertiles.
-Les patientes ayant des antécédents personnels ou familiaux de porphyrie doivent être étroitement surveillées pendant le traitement par Luveris, et le traitement doit être interrompu en cas de d’aggravation des symptômes.
-Luveris ne doit pas être utilisé chez l’enfant et l’adolescent.
- +Les patientes ayant des antécédents personnels ou familiaux de porphyrie doivent être étroitement surveillées pendant le traitement par Luveris, et le traitement doit être interrompu en cas de d'aggravation des symptômes.
- +Luveris ne doit pas être utilisé chez l'enfant et l'adolescent.
- +Sodium
- +Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par dose, il est donc considéré comme essentiellement «sans sodium».
- +
-Luveris ne doit pas être administré dans une même seringue avec d’autres médicaments, sauf avec la follitropine alfa. Des études ont démontré que l’administration concomitante de lutropine alfa et de follitropine alfa ne modifie pas significativement l’activité, la stabilité ni les propriétés pharmacocinétiques et pharmacodynamiques du principe actif.
-Aucune étude d’interaction avec la lutropine alfa n’a été effectuée.
-Grossesse/Allaitement
-Luveris est contre-indiqué chez la femme enceinte ou allaitante.
-Aucun effet tératogène n’a été observé dans les expérimentations animales. Il n’existe pas de données correspondantes chez l’être humain.
- +Luveris ne doit pas être administré dans une même seringue avec d'autres médicaments, sauf avec la follitropine alfa. Des études ont démontré que l'administration concomitante de lutropine alfa et de follitropine alfa ne modifie pas significativement l'activité, la stabilité ni les propriétés pharmacocinétiques et pharmacodynamiques du principe actif.
- +Aucune étude d'interaction avec la lutropine alfa n'a été effectuée.
- +Grossesse, allaitement
- +Grossesse
- +Luveris est contre-indiqué chez la femme enceinte.
- +Aucun effet tératogène n'a été observé dans les expérimentations animales. Il n'existe pas de données correspondantes chez l'être humain.
- +Allaitement
- +Luveris est contre-indiqué chez la femme allaitante.
- +
-Aucune étude correspondante n’a été effectuée.
- +Aucune étude correspondante n'a été effectuée.
-La lutropine alfa est utilisée avec la follitropine alfa pour stimuler la maturation folliculaire. Dans ce contexte, il est difficile d’attribuer des effets secondaires à l’une des substances concernées sans ambiguïté.
-Dans des essais cliniques, des réactions légères ou modérées au site d’injection (hématome, douleur, rougeur, prurit ou tuméfaction) ont été rapportées lors de 12,7% des 2282 injections, soit 2,7% des 271 cycles de traitement. Deux patientes parmi les 170 traitées par Luveris 75 UI ont rapporté des réactions graves au site d’injection.
-Les effets indésirables observés sous Luveris sont présentés ci-dessous en fonction de leur classe de systèmes d’organes. La fréquence de leur survenue a été classée comme suit:
-Très fréquent ≥1/10, fréquent ≥1/100–<1/10, occasionnel ≥1/1’000–<1/100, rare ≥1/10’000–<1/1’000, très rare <1/10’000.
- +La lutropine alfa est utilisée avec la follitropine alfa pour stimuler la maturation folliculaire. Dans ce contexte, il est difficile d'attribuer des effets secondaires à l'une des substances concernées sans ambiguïté.
- +Dans des essais cliniques, des réactions légères ou modérées au site d'injection (hématome, douleur, rougeur, prurit ou tuméfaction) ont été rapportées lors de 12.7 % des 2282 injections, soit 2.7 % des 271 cycles de traitement. Deux patientes parmi les 170 traitées par Luveris 75 UI ont rapporté des réactions graves au site d'injection.
- +Les effets indésirables observés sous Luveris sont présentés ci-dessous en fonction de leur classe de systèmes d'organes. La fréquence de leur survenue a été classée comme suit:
- +Très fréquents: ≥1/10
- +Fréquents: ≥1/100 - < 1/10
- +Occasionnels: ≥1/1'000 - < 1/100
- +Rares: ≥1/10'000 - < 1/1'000
- +Très rares: < 1/10'000
-Très rare: réactions d’hypersensibilité légères à graves, y compris réactions et choc anaphylactiques.
- +Très rare: réactions d'hypersensibilité légères à graves, y compris réactions et choc anaphylactiques.
-Très rare: thromboembolies (surtout dans le cadre d’un SHO grave).
- +Très rare: thromboembolies (surtout dans le cadre d'un SHO grave).
-Fréquent: douleurs au bas-ventre, douleurs mammaires, kystes ovariens, SHO léger à modéré (voir «Mises en garde et précautions»).
-Troubles généraux et accidents liés au site d’administration
-Fréquent: réactions au site d’injection (voir ci-dessus), asthénie, fièvre.
- +Fréquent: douleurs au bas-ventre, douleurs mammaires, kystes ovariens, SHO léger à modéré (voir Mises en garde et précautions).
- +Troubles généraux et accidents liés au site d'administration
- +Fréquent: réactions au site d'injection (voir ci-dessus), asthénie, fièvre.
-Jusqu’à présent, aucun signe de formation d’anticorps contre la lutropine alfa n’a été trouvé chez l’être humain.
- +Jusqu'à présent, aucun signe de formation d'anticorps contre la lutropine alfa n'a été trouvé chez l'être humain.
- +L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
- +
-Les effets d’un surdosage de lutropine alfa ne sont pas connus. La survenue d’un syndrome d’hyperstimulation ovarienne est néanmoins possible (cf. «Mises en garde et précautions»).
-Des doses uniques allant jusqu’à 40’000 UI de lutropine alfa ont été administrées à des femmes volontaires saines et ont été bien tolérées sans effets secondaires graves.
- +Les effets d'un surdosage de lutropine alfa ne sont pas connus. La survenue d'un syndrome d'hyperstimulation ovarienne est néanmoins possible (cf. Mises en garde et précautions).
- +Des doses uniques allant jusqu'à 40'000 UI de lutropine alfa ont été administrées à des femmes volontaires saines et ont été bien tolérées sans effets secondaires graves.
-Code ATC: G03GA07
- +Code ATC
- +G03GA07
-Mécanisme d’action
-L’hormone lutéinisante se lie à un récepteur transmembranaire commun à la choriogonadotropine humaine (hCG) dans les cellules ovariennes de la thèque (et de la granulosa) et dans les cellules de Leydig du testicule. Ce récepteur LH/CG appartient à la superfamille des récepteurs couplés aux protéines G qui présentent en particulier un important domaine extra-cellulaire. In vitro, l’affinité de liaison de la hLH recombinante pour le récepteur LH/CG des cellules de Leydig tumorales (MA-10) est comprise entre celle de l’hCG et celle de la hLH hypophysaire, mais se situe dans le même ordre de grandeur.
-Pendant la phase folliculaire, la LH stimule les cellules thécales des ovaires pour la sécrétion d’androgènes. Dans les cellules de la granulosa, les androgènes servent de substrat à l’enzyme aromatase pour la production d’estradiol, qui soutient la croissance folliculaire induite par la FSH. Au milieu d’un cycle, les taux élevés de LH déclenchent la formation du corps jaune et l’ovulation. Après l’ovulation, la LH stimule la production de progestérone dans le corps jaune en augmentant le taux de transformation du cholestérol en prégnénolone.
- +Mécanisme d'action
- +L'hormone lutéinisante se lie à un récepteur transmembranaire commun à la choriogonadotropine humaine (hCG) dans les cellules ovariennes de la thèque (et de la granulosa) et dans les cellules de Leydig du testicule. Ce récepteur LH/CG appartient à la superfamille des récepteurs couplés aux protéines G qui présentent en particulier un important domaine extra-cellulaire. In vitro, l'affinité de liaison de la hLH recombinante pour le récepteur LH/CG des cellules de Leydig tumorales (MA-10) est comprise entre celle de l'hCG et celle de la hLH hypophysaire, mais se situe dans le même ordre de grandeur.
- +Pendant la phase folliculaire, la LH stimule les cellules thécales des ovaires pour la sécrétion d'androgènes. Dans les cellules de la granulosa, les androgènes servent de substrat à l'enzyme aromatase pour la production d'estradiol, qui soutient la croissance folliculaire induite par la FSH. Au milieu d'un cycle, les taux élevés de LH déclenchent la formation du corps jaune et l'ovulation. Après l'ovulation, la LH stimule la production de progestérone dans le corps jaune en augmentant le taux de transformation du cholestérol en prégnénolone.
- +Pharmacodynamique
- +Aucune donnée disponible.
- +
-Lors de la stimulation de la maturation folliculaire chez les femmes anovulatoires souffrant d’un déficit en LH et en FSH, l’effet primaire de la lutropine alfa est d’augmenter la sécrétion d’estradiol dans les follicules dont la croissance est stimulée par la FSH.
-Dans des essais cliniques, les patientes présentant un déficit en LH ont été définies par des taux sériques de LH endogène <1,2 UI/l, mesurés dans un laboratoire central. Il faut néanmoins tenir compte de l’existence de variations de mesure de LH entre différents laboratoires.
-Dans ces études, le pourcentage des patientes ayant atteint un développement folliculaire suffisant, était constamment situé dans une fourchette de 63 à 73%. Le taux de grossesse était de 20%.
- +Lors de la stimulation de la maturation folliculaire chez les femmes anovulatoires souffrant d'un déficit en LH et en FSH, l'effet primaire de la lutropine alfa est d'augmenter la sécrétion d'estradiol dans les follicules dont la croissance est stimulée par la FSH.
- +Dans des essais cliniques, les patientes présentant un déficit en LH ont été définies par des taux sériques de LH endogène < 1.2 UI/l, mesurés dans un laboratoire central. Il faut néanmoins tenir compte de l'existence de variations de mesure de LH entre différents laboratoires.
- +Dans ces études, le pourcentage des patientes ayant atteint un développement folliculaire suffisant, était constamment situé dans une fourchette de 63 à 73 %. Le taux de grossesse était de 20 %.
-La pharmacocinétique de la lutropine alfa a été étudiée à des doses allant de 75 UI à 40’000 UI chez des femmes volontaires présentant une down-régulation hypophysaire.
-Le profil pharmacocinétique de la lutropine alfa est similaire à celui de la hLH extraite de l’urine et comparable après administration unique et répétée.
- +La pharmacocinétique de la lutropine alfa a été étudiée à des doses allant de 75 UI à 40'000 UI chez des femmes volontaires présentant une down-régulation hypophysaire.
- +Le profil pharmacocinétique de la lutropine alfa est similaire à celui de la hLH extraite de l'urine et comparable après administration unique et répétée.
-Après administration sous-cutanée, la biodisponibilité absolue est d’environ 60%.
- +Après administration sous-cutanée, la biodisponibilité absolue est d'environ 60 %.
-Le taux d’accumulation de la lutropine alfa est minime. Aucune interaction pharmacocinétique n’a été observée lors d’administration concomitante de follitropine alfa.
- +Le taux d'accumulation de la lutropine alfa est minime. Aucune interaction pharmacocinétique n'a été observée lors d'administration concomitante de follitropine alfa.
-Après application intraveineuse, la lutropine alfa se distribue rapidement avec une demi-vie initiale d’environ une heure. Le volume de distribution à l’état d’équilibre est d’environ 10 à 14 l.
-Elimination
-La clairance totale est d’environ 2 l/h et moins de 5% de la dose est éliminée par voie urinaire. La durée de séjour moyenne est d’environ 5 heures.
-La demi-vie d’élimination est 10 à 12 heures après application intraveineuse et se prolonge de manière minime en cas d’administration sous-cutanée.
- +Après application intraveineuse, la lutropine alfa se distribue rapidement avec une demi-vie initiale d'environ une heure. Le volume de distribution à l'état d'équilibre est d'environ 10 à 14 l.
- +Métabolisme
- +Aucune donnée disponible.
- +Élimination
- +La clairance totale est d'environ 2 l/h et moins de 5 % de la dose est éliminée par voie urinaire. La durée de séjour moyenne est d'environ 5 heures.
- +La demi-vie d'élimination est 10 à 12 heures après application intraveineuse et se prolonge de manière minime en cas d'administration sous-cutanée.
-La pharmacocinétique de Luveris n’a pas été étudiée dans la population gériatrique ou pédiatrique, ni chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique.
- +Troubles de la fonction hépatique
- +La pharmacocinétique de Luveris n'a pas été étudiée chez les patients présentant une insuffisance hépatique.
- +Troubles de la fonction rénale
- +La pharmacocinétique de Luveris n'a pas été étudiée chez les patients présentant une insuffisance rénale.
- +Patients âgés
- +La pharmacocinétique de Luveris n'a pas été étudiée dans la population gériatrique.
- +Enfants et adolescents
- +La pharmacocinétique de Luveris n'a pas été étudiée dans la population pédiatrique.
-Des études toxicologiques détaillées ont été effectuées avec la lutropine alfa dans une série de modèles animaux. Des rats et des singes, entre autres, ont été traités quotidiennement pendant 3 mois avec de la lutropine alfa, ce qui a confirmé les effets pharmacologiques et morphologiques connus de la LH. Aucune toxicité n’a été observée dans l’une ou l’autre de ces deux espèces. Comme prévu du fait de la nature protéique hétérologue de cette hormone, la lutropine alfa a déclenché, après un certain temps, une réponse immunitaire (développement des anticorps) chez les animaux de laboratoire, ce qui a réduit les taux sériques de LH mesurables mais n’a pas totalement empêché son activité biologique. On n’a constaté aucun signe de toxicité du fait de la formation d’anticorps contre la lutropine alfa.
-A des doses supérieures ou égales à 10 UI/kg/jour, l’administration répétée de lutropine alfa à des rates et des lapines gravides a entraîné une diminution de la capacité de reproduction, y compris une résorption des fœtus et une réduction de la prise de poids des mères. Toutefois, aucune tératogenèse dépendant du médicament n’a été observée dans ces deux modèles animaux. D’autres études ont montré que la lutropine alfa n’est pas mutagène.
-Après administration sous-cutanée de lutropine alfa marquée radioactivement à des rates, l’accumulation dans le tissu évolue parallèlement au profil plasmatique de radioactivité chez les animaux aussi bien gravides que non gravides. La seule différence constatée entre les animaux gravides et non gravides a été une affinité accrue de la lutropine alfa au niveau ovarien chez les animaux gravides par rapport aux animaux non gravides. La pénétration fœtale de la radioactivité a été faible. Chez les rates allaitantes, une radioactivité supérieure ou égale à celle du plasma a été trouvée dans le lait.
- +Des études toxicologiques détaillées ont été effectuées avec la lutropine alfa dans une série de modèles animaux. Des rats et des singes, entre autres, ont été traités quotidiennement pendant 3 mois avec de la lutropine alfa, ce qui a confirmé les effets pharmacologiques et morphologiques connus de la LH. Aucune toxicité n'a été observée dans l'une ou l'autre de ces deux espèces. Comme prévu du fait de la nature protéique hétérologue de cette hormone, la lutropine alfa a déclenché, après un certain temps, une réponse immunitaire (développement des anticorps) chez les animaux de laboratoire, ce qui a réduit les taux sériques de LH mesurables mais n'a pas totalement empêché son activité biologique. On n'a constaté aucun signe de toxicité du fait de la formation d'anticorps contre la lutropine alfa.
- +A des doses supérieures ou égales à 10 UI/kg/jour, l'administration répétée de lutropine alfa à des rates et des lapines gravides a entraîné une diminution de la capacité de reproduction, y compris une résorption des fœtus et une réduction de la prise de poids des mères. Toutefois, aucune tératogenèse dépendant du médicament n'a été observée dans ces deux modèles animaux. D'autres études ont montré que la lutropine alfa n'est pas mutagène.
- +Après administration sous-cutanée de lutropine alfa marquée radioactivement à des rates, l'accumulation dans le tissu évolue parallèlement au profil plasmatique de radioactivité chez les animaux aussi bien gravides que non gravides. La seule différence constatée entre les animaux gravides et non gravides a été une affinité accrue de la lutropine alfa au niveau ovarien chez les animaux gravides par rapport aux animaux non gravides. La pénétration fœtale de la radioactivité a été faible. Chez les rates allaitantes, une radioactivité supérieure ou égale à celle du plasma a été trouvée dans le lait.
-Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments, à l’exception de la follitropine alfa (voir «Remarques concernant la manipulation»).
- +Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments, à l'exception de la follitropine alfa (voir Remarques concernant la manipulation).
-36 mois.
-Remarques concernant le stockage
-Ne pas conserver Luveris au-dessus de 25 °C. Conserver dans l’emballage d’origine pour protéger le contenu de la lumière.
- +Remarques particulières concernant le stockage
- +Ne pas conserver au-dessus de 25°C.
- +Conserver dans l'emballage d'origine.
- +Conserver le récipient dans son carton pour le protéger de la lumière.
- +Conserver hors de portée des enfants.
- +
-Un flacon de poudre contient 3,7 µg de lutropine alfa de façon à permettre le prélèvement d’au moins 75 UI après reconstitution. La poudre doit être reconstituée avec le solvant fourni en remuant doucement immédiatement avant l’utilisation.
-La solution reconstituée ne doit pas être administrée si elle contient des particules ou si elle n’est pas limpide.
- +Un flacon de poudre contient 3.7 µg de lutropine alfa de façon à permettre le prélèvement d'au moins 75 UI après reconstitution. La poudre doit être reconstituée avec le solvant fourni en remuant doucement immédiatement avant l'utilisation.
- +La solution reconstituée ne doit pas être administrée si elle contient des particules ou si elle n'est pas limpide.
-Dans ce cas, Luveris doit être dissous d’abord. La reconstitution de la poudre de follitropine alfa peut alors être effectuée avec la solution ainsi obtenue.
-Afin d’éviter l’injection de volumes importants, on peut dissoudre jusqu’à 3 flacons de Luveris dans 1 ml de solvant. Un ou deux flacons de Luveris peuvent être dissous avec 1 ou 2 flacons de follitropine alfa 37,5 UI, 75 UI ou 150 UI dans 1 ml de solvant.
- +Dans ce cas, Luveris doit être dissous d'abord. La reconstitution de la poudre de follitropine alfa peut alors être effectuée avec la solution ainsi obtenue.
- +Afin d'éviter l'injection de volumes importants, on peut dissoudre jusqu'à 3 flacons de Luveris dans 1 ml de solvant. Un ou deux flacons de Luveris peuvent être dissous avec 1 ou 2 flacons de follitropine alfa 37.5 UI, 75 UI ou 150 UI dans 1 ml de solvant.
-Luveris subst sèche 75 UI flac c solv (flac 1 ml) 1. (A)
-Luveris subst sèche 75 UI flac c solv (flac 1 ml) 10. (A)
- +Emballages de 1 ou 10 flacons toujours accompagnés du nombre correspondant de flacons de solvant. [A]
-Juin 2014.
- +Janvier 2021.
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