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Accueil - Information professionnelle sur Nexium 20 - Changements - 03.04.2024
58 Changements de l'information professionelle Nexium 20
  • -Esomeprazolum ut Magnesii esomeprazolum trihydricum.
  • +Esomeprazolum ut esomeprazolum magnesicum trihydricum.
  • -Excipiens ad granulatum pro charta.
  • -
  • +Un sachet de granulés pour suspension buvable gastrorésistante contient:
  • +Glyceroli monostearas 40–55, Hydroxypropylcellulosum, Hypromellosum, Magnesii stearas, Acidi methacrylici et ethylis acrylatis polymerisati 1:1 dispersio 30 per centum, Polysorbatum 80, Sacchari sphaerae (cont. 6,8 mg Saccharum), Talcum, Triethylis citras, Glucosum (2,8 g), Xanthani gummi, Crospovidonum, Acidum citricum, Ferrum oxydatum flavum (E172).
  • +Remarque à l'intention des personnes diabétiques:
  • +1 sachet contient 2,8 g de glucides assimilables. La teneur en sucre (saccharose et glucose) de la suspension doit être prise en compte lorsque Nexium, granulés pour suspension buvable gastrorésistante est prescrit à des personnes diabétiques.
  • +Posologie habituelle
  • +
  • -Prévention de nouvelles hémorragies d'un ulcère gastrique ou duodénal après le traitement par ésoméprazole i.v.: 40 mg d'ésoméprazole, 1 fois par jour pendant 4 semaines. La phase du traitement oral doit être précédée du traitement inhibiteur de l'acidité gastrique suivant à l'ésoméprazole i.v.: 40 à 80 mg d'ésoméprazole i.v. sous forme de perfusion rapide de 30 minutes, puis perfusion continue de 8 mg/h pendant 3 jours.
  • +Prévention de nouvelles hémorragies d'un ulcère gastrique ou duodénal après le traitement par ésoméprazole i.v.: 40 mg d'ésoméprazole, 1 fois par jour pendant 4 semaines. La phase du traitement oral doit être précédée du traitement antiacide suivant par ésoméprazole i.v.: 40 à 80 mg d'ésoméprazole i.v. sous forme de perfusion rapide de 30 minutes, puis de perfusion continue de 8 mg/h pendant 3 jours.
  • -Nexium Granulat peut aussi être administré aux patients qui ont des difficultés à avaler les comprimés.
  • -Prise du médicament
  • -Pour une dose de 10 mg, le contenu d'un sachet de 10 mg est versé dans un verre contenant 15 ml (1 cuillère à soupe) d'eau non gazeuse (pour une dose de 20 mg: 2 sachets dans 30 ml d'eau non gazeuse). Remuer, puis attendre quelques minutes jusqu'à ce que le liquide ait épaissi. Remuer à nouveau et boire le mélange en l'espace de 30 minutes. Si des résidus se trouvent encore dans le verre, ajouter encore un peu d'eau, remuer et boire immédiatement.
  • -Pour administrer une dose de 10 mg chez les patients porteurs d'une sonde gastrique ou naso-gastrique, prendre une seringue contenant 15 ml d'eau et y ajouter le contenu d'un sachet de 10 mg. Pour une dose de 20 mg, le contenu de deux sachets de 10 mg peut être ajouté dans une seringue contenant 30 ml d'eau. Après ajout des granulés, secouer immédiatement la seringue et attendre ensuite quelques minutes jusqu'à ce que le liquide ait épaissi. Secouer encore une fois la seringue, puis administrer la préparation à travers la sonde gastrique ou naso-gastrique en l'espace de 30 min. Remplir à nouveau la seringue de 15 ou de 30 ml d'eau, secouer et administrer par la sonde afin de rincer les restes de médicament éventuellement encore présents dans la sonde.
  • +Nexium granulés pour suspension buvable gastrorésistante peut aussi être administré aux patients qui ont des difficultés à avaler les comprimés.
  • +Utilisation du médicament
  • +Pour une dose de 10 mg, le contenu d'un sachet de 10 mg est versé dans un verre contenant 15 ml (1 cuillère à soupe) d'eau non gazeuse (pour une dose de 20 mg: 2 sachets dans 30 ml d'eau non gazeuse). Remuer, puis attendre quelques minutes jusqu'à ce que le liquide ait épaissi. Remuer à nouveau et boire le mélange dans un délai de 30 minutes. Si des résidus se trouvent encore dans le verre, ajouter encore un peu d'eau, remuer et boire immédiatement.
  • +Pour administrer une dose de 10 mg chez les patients porteurs d'une sonde gastrique ou naso-gastrique, prendre une seringue contenant 15 ml d'eau et y ajouter le contenu d'un sachet de 10 mg. Pour une dose de 20 mg, le contenu de deux sachets de 10 mg peut être ajouté dans une seringue contenant 30 ml d'eau. Après ajout des granulés, secouer immédiatement la seringue et attendre ensuite quelques minutes jusqu'à ce que le liquide ait épaissi. Secouer encore une fois la seringue, puis administrer la préparation à travers la sonde gastrique ou naso-gastrique dans un délai de 30 min. Remplir à nouveau la seringue de 15 ou de 30 ml d'eau, secouer et administrer par la sonde afin de rincer les restes de médicament éventuellement encore présents dans la sonde.
  • -Enfants: Nexium ne doit pas être utilisé chez les enfants âgés de <1 an ou chez les enfants avec un poids corporel <10 kg, étant donné qu'il n'existe pas d'études à ce sujet.
  • -Insuffisance rénale: Il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie en cas de perturbation de la fonction rénale. La prudence est de rigueur chez les patients souffrant d'insuffisance rénale grave, en raison du manque d'expériences (voir «Pharmacocinétique»).
  • -Insuffisance hépatique: Il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée. Ne pas dépasser une dose de 20 mg chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique grave.
  • +Enfants:
  • +Nexium ne doit pas être utilisé chez les enfants âgés de <1 an ou chez les enfants ayant un poids corporel <10 kg, étant donné qu'il n'existe pas d'études à ce sujet.
  • +Patients âgés:
  • +Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire chez les patients âgés.
  • +Patients présentant des troubles de la fonction rénale:
  • +Il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie en cas de perturbation de la fonction rénale. La prudence est de rigueur chez les patients souffrant d'insuffisance rénale grave, en raison du manque d'expériences (voir «Pharmacocinétique»).
  • +Patients présentant des troubles de la fonction hépatique:
  • +Il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée. Ne pas dépasser une dose de 20 mg chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique grave.
  • -Les patients qui présentent des troubles héréditaires rares tels qu'intolérance au fructose, malabsorption du glucose/galactose ou insuffisance en saccharase/isomaltase ne doivent pas prendre Nexium.
  • -Pendant le traitement avec des médicaments inhibiteurs de l'acidité, le taux sérique de gastrine augmente en réaction à la sécrétion réduite d'acidité. Le taux de chromogranine A (CgA) augmente également en réaction à la sécrétion réduite d'acidité. Le taux accru de CgA peut interférer avec des analyses effectuées pour le diagnostic de tumeurs neuroendocrines. Il est mentionné dans la littérature que tout traitement avec un IPP doit être interrompu 5 à 14 jours avant le dosage de la CgA réalisé dans le cadre du diagnostic ou du contrôle de l'évolution de tumeurs neuroendocrines, étant donné que les taux de CgA accrus par le traitement se normalisent en l'espace de 5 à 14 jours (ou d'une période plus longue dans de rares cas). Ce dosage doit être répété si les taux de CgA sont encore trop élevés après cet intervalle.
  • +Les patients qui présentent des troubles héréditaires rares tels qu'une intolérance au fructose, une malabsorption du glucose/galactose ou une insuffisance en saccharase/isomaltase ne doivent pas prendre Nexium.
  • +Pendant le traitement avec des médicaments antiacides, le taux sérique de gastrine augmente en réaction à la sécrétion réduite d'acidité. Le taux de chromogranine A (CgA) augmente également en réaction à la sécrétion réduite d'acidité. Le taux accru de CgA peut interférer avec des analyses effectuées pour le diagnostic de tumeurs neuroendocrines. Il est mentionné dans la littérature que tout traitement avec un IPP doit être interrompu 5 à 14 jours avant le dosage de la CgA réalisé dans le cadre du diagnostic ou du contrôle de l'évolution de tumeurs neuroendocrines, étant donné que les taux de CgA accrus par le traitement se normalisent en l'espace de 5 à 14 jours (ou d'une période plus longue dans de rares cas). Ce dosage doit être répété si les taux de CgA sont encore trop élevés après cet intervalle.
  • -L'administration concomitante d'ésoméprazole et de médicaments tels que l'atazanavir ou le nelfinavir n'est pas recommandée (voir «Interactions»). L'administration concomitante d'ésoméprazole et de clopidogrel est déconseillée (voir «Interactions»).
  • -Fractures osseuses: les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent, surtout lors d'une utilisation prolongée (>1 an) à dose élevée, accroître modérément le risque de fractures de la hanche, du poignet et de la colonne vertébrale, en particulier chez les patients âgés ou présentant d'autres facteurs de risque connus. Des études observationnelles suggèrent que les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent augmenter le risque de fractures de 10 à 40%. Ce risque accru pourrait aussi être dû partiellement à d'autres facteurs de risque. Les patients présentant un risque d'ostéoporose doivent être traités conformément aux directives cliniques applicables et recevoir un apport suffisant en vitamine D et en calcium.
  • -Hypomagnésémie: une hypomagnésémie sévère a été rapportée chez des patients traités pendant au moins trois mois, mais dans la majorité des cas pendant un an, par des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) tels que l'ésoméprazole. Des manifestations sérieuses d'hypomagnésémie telles qu'états d'épuisement, tétanie, délire, convulsions, vertiges et arythmies ventriculaires peuvent survenir, mais elles peuvent aussi se développer de façon insidieuse et passer ainsi inaperçues. Après l'administration de magnésium et l'arrêt de la prise de l'IPP, l'hypomagnésémie s'est améliorée chez la plupart des patients affectés. Chez les patients devant recevoir un traitement prolongé ou prenant un IPP en association avec de la digoxine ou d'autres médicaments susceptibles de causer une hypomagnésémie (p.ex. diurétiques), le médecin doit envisager des contrôles périodiques des taux de magnésium au cours du traitement par l'IPP.
  • -Lupus érythémateux cutané subaigu: Les inhibiteurs de la pompe à protons sont associés à des cas très peu fréquents de Lupus érythémateux cutané subaigu (LECS). Si des lésions se développent, notamment sur les zones cutanées exposées au soleil, et si elles s'accompagnent d'arthralgie, le patient doit consulter un médecin rapidement et le professionnel de santé doit envisager d'arrêter Nexium. La survenue d'un LECS après traitement par un inhibiteur de la pompe à protons peut augmenter le risque de LECS avec d'autres inhibiteurs de la pompe à protons.
  • +L'administration concomitante d'ésoméprazole et de médicaments tels que l'atazanavir ou le nelfinavir n'est pas recommandée (voir «Interactions»).
  • +L'administration concomitante d'ésoméprazole et de clopidogrel est déconseillée (voir «Interactions»).
  • +Fractures osseuses
  • +Les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent, surtout lors d'une utilisation prolongée (>1 an) à dose élevée, accroître modérément le risque de fractures de la hanche, du poignet et de la colonne vertébrale, en particulier chez les patients âgés ou présentant d'autres facteurs de risque connus. Des études observationnelles suggèrent que les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent augmenter le risque de fractures de 10 à 40%. Ce risque accru pourrait aussi être dû partiellement à d'autres facteurs de risque. Les patients présentant un risque d'ostéoporose doivent être traités conformément aux directives cliniques applicables et recevoir un apport suffisant en vitamine D et en calcium.
  • +Hypomagnésémie
  • +Une hypomagnésémie sévère a été rapportée chez des patients traités pendant au moins trois mois, mais dans la majorité des cas pendant un an, par des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) tels que l'ésoméprazole. Des manifestations sérieuses d'hypomagnésémie telles qu'états d'épuisement, tétanie, délire, convulsions, vertiges et arythmies ventriculaires peuvent survenir, mais elles peuvent aussi se développer de façon insidieuse et passer ainsi inaperçues. Après l'administration de magnésium et l'arrêt de la prise de l'IPP, l'hypomagnésémie s'est améliorée chez la plupart des patients affectés. Chez les patients devant recevoir un traitement prolongé ou prenant un IPP en association avec de la digoxine ou d'autres médicaments susceptibles de causer une hypomagnésémie (p.ex. diurétiques), le médecin doit envisager des contrôles des taux de magnésium avant le traitement par l'IPP et périodiquement au cours de celui-ci.
  • +Lupus érythémateux cutané subaigu
  • +Les inhibiteurs de la pompe à protons sont associés à des cas très rares de Lupus érythémateux cutané subaigu (LECS). Si des lésions se développent, notamment sur les zones cutanées exposées au soleil, et si elles s'accompagnent d'arthralgie, le patient doit consulter un médecin rapidement et le professionnel de santé doit envisager d'arrêter Nexium. La survenue d'un LECS après traitement par un inhibiteur de la pompe à protons peut augmenter le risque de LECS avec d'autres inhibiteurs de la pompe à protons.
  • +Excipients d'un intérêt particulier
  • +Glucose et saccharose
  • +Les patients présentant une intolérance au fructose/galactose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament
  • +
  • -Effets de l'ésoméprazole sur la pharmacocinétique d'autres substances
  • +Effet de Nexium sur d'autres médicaments
  • -Lors de l'administration concomitante de 40 mg d'ésoméprazole à des patients traités par la warfarine, la concentration plasmatique minimale de l'isomère R de la warfarine, moins actif, a certes légèrement augmenté, mais les temps de coagulation sont néanmoins restés à l'intérieur de la fourchette acceptable. Depuis la mise sur le marché, des cas d'augmentation cliniquement significative de l'INR sous traitement concomitant par la warfarine ont été toutefois signalés. Une surveillance étroite est recommandée au début et à la fin d'un traitement par la warfarine ou d'un traitement par d'autres dérivés de la coumarine.
  • -Tout comme l'ésoméprazole, l'oméprazole est un inhibiteur du CYP2C19. Dans une étude croisée, l'administration de 40 mg d'oméprazole chez des volontaires a augmenté la Cmax et de l'AUC du cilostazol de 18 et de 26% respectivement, et celles d'un métabolite actif du cilostazol de 29 et de 69% respectivement.
  • -L'administration concomitante de 40 mg d'ésoméprazole et de cisapride à des volontaires sains a entraîné une augmentation de 32% de l'AUC du cisapride et de 31% de sa demi-vie d'élimination, mais pas une augmentation significative des concentrations plasmatiques maximales. Après l'administration de cisapride seul, on a observé un léger allongement de l'intervalle QTc, mais cet allongement ne s'accentue pas après la prise de cisapride et d'ésoméprazole (voir aussi «Mises en garde et précautions»).
  • +Lors de l'administration concomitante de 40 mg d'ésoméprazole à des patients traités par warfarine, la concentration plasmatique minimale de l'isomère R de la warfarine, moins actif, a certes légèrement augmenté, mais les temps de coagulation sont néanmoins restés à l'intérieur de la fourchette acceptable. Depuis la mise sur le marché, des cas d'augmentation cliniquement significative de l'INR sous traitement concomitant par warfarine ont toutefois été signalés. Une surveillance étroite est recommandée au début et à la fin d'un traitement par warfarine ou d'un traitement par d'autres dérivés de la coumarine.
  • +Tout comme l'ésoméprazole, l'oméprazole est un inhibiteur du CYP2C19. Dans une étude croisée, l'administration de 40 mg d'oméprazole chez des volontaires a augmenté la Cmax et de l'ASC du cilostazol de 18 et de 26% respectivement, et celles d'un métabolite actif du cilostazol de 29 et de 69% respectivement.
  • +L'administration concomitante de 40 mg d'ésoméprazole et de cisapride à des volontaires sains a entraîné une augmentation de 32% de l'ASC du cisapride et de 31% de sa demi-vie d'élimination, mais pas une augmentation significative des concentrations plasmatiques maximales. Après l'administration de cisapride seul, on a observé un léger allongement de l'intervalle QTc, mais cet allongement ne s'accentue pas après la prise de cisapride et d'ésoméprazole (voir aussi «Mises en garde et précautions»).
  • -Des interactions entre l'oméprazole et des agents antirétroviraux ont été rapportées. La signification clinique et les mécanismes de ces interactions rapportées ne sont pas toujours connus. Un pH intragastrique accru pendant un traitement à l'oméprazole peut éventuellement modifier l'absorption du médicament antirétroviral. D'autres mécanismes d'interaction possibles dépendent du CYP2C19. Pour certains agents antirétroviraux tels que l'atazanavir et le nelfinavir, on a rapporté des taux sériques réduits lors d'une administration concomitante d'oméprazole. Par conséquent, une telle association n'est pas recommandée. L'administration d'oméprazole (40 mg, 1× par jour) chez des sujets sains recevant en même temps de l'atazanavir 300 mg/ritonavir 100 mg a entraîné une réduction considérable de l'exposition à l'atazanavir (réduction de l'AUC, de la Cmax et de la Cmin d'environ 75%). L'augmentation de la dose d'atazanavir à 400 mg n'a pas compensé l'influence de l'oméprazole sur l'exposition à l'atazanavir. Des taux sériques accrus ont été rapportés pour d'autres agents antirétroviraux, par exemple pour le saquinavir. Il existe aussi certains agents antirétroviraux dont le taux sérique reste inchangé lors d'une administration concomitante d'oméprazole. Sachant que l'oméprazole et l'ésoméprazole ont des effets pharmacodynamiques et des propriétés pharmacocinétiques similaires, une administration d'ésoméprazole en association avec un traitement aux agents antirétroviraux tels que l'atazanavir ou le nelfinavir n'est pas recommandée.
  • +Des interactions entre l'oméprazole et des agents antirétroviraux ont été rapportées. La signification clinique et les mécanismes de ces interactions rapportées ne sont pas toujours connus. Un pH intragastrique accru pendant un traitement à l'oméprazole peut éventuellement modifier l'absorption du médicament antirétroviral. D'autres mécanismes d'interaction possibles dépendent du CYP2C19. Pour certains agents antirétroviraux tels que l'atazanavir et le nelfinavir, on a rapporté des taux sériques réduits lors d'une administration concomitante d'oméprazole. Par conséquent, une telle association thérapeutique n'est pas recommandée. L'administration d'oméprazole (40 mg, 1× par jour) chez des sujets sains recevant en même temps de l'atazanavir 300 mg/ritonavir 100 mg a entraîné une réduction considérable de l'exposition à l'atazanavir (réduction de l'AUC, de la Cmax et de la Cmin d'environ 75%). L'augmentation de la dose d'atazanavir à 400 mg n'a pas compensé l'influence de l'oméprazole sur l'exposition à l'atazanavir. Des taux sériques accrus ont été rapportés pour d'autres agents antirétroviraux, par exemple pour le saquinavir. Il existe aussi certains agents antirétroviraux dont le taux sérique reste inchangé lors d'une administration concomitante d'oméprazole. Sachant que l'oméprazole et l'ésoméprazole ont des effets pharmacodynamiques et des propriétés pharmacocinétiques similaires, une administration d'ésoméprazole en association avec un traitement aux agents antirétroviraux tels que l'atazanavir ou le nelfinavir n'est pas recommandée.
  • -Effets d'autres substances sur la pharmacocinétique de l'ésoméprazole
  • -L'ésoméprazole est métabolisé par le CYP2C19 et le CYP3A4. L'administration concomitante d'ésoméprazole et de clarithromycine, un inhibiteur du CYP3A4 (500 mg 2 fois par jour), a eu pour conséquence de doubler l'AUC de l'ésoméprazole. L'administration concomitante d'ésoméprazole et d'un inhibiteur combiné du CYP2C19 et du CYP3A4 comme par ex. le voriconazole peut provoquer plus que le doublement de la Cmax et de l'AUC de l'ésoméprazole. Toutefois, une adaptation posologique de l'ésoméprazole lors d'une posologie usuelle n'est nécessaire dans aucun de ces deux cas. Les médicaments inducteurs du CYP2C19 et/ou du CYP3A4 (par exemple rifampicine ou millepertuis [Hypericum perforatum]) peuvent réduire le taux sérique d'ésoméprazole en augmentant le métabolisme de l'ésoméprazole.
  • +Effet d'autres médicaments sur Nexium
  • +L'ésoméprazole est métabolisé par le CYP2C19 et le CYP3A4. L'administration concomitante d'ésoméprazole et de clarithromycine, un inhibiteur du CYP3A4 (500 mg 2 fois par jour), a eu pour conséquence de doubler l'ASC de l'ésoméprazole. L'administration concomitante d'ésoméprazole et d'un inhibiteur combiné du CYP2C19 et du CYP3A4 comme par ex. le voriconazole peut provoquer plus que le doublement de la Cmax et de l'ASC de l'ésoméprazole. Toutefois, aux doses usuelles, une adaptation posologique de l'ésoméprazole n'est nécessaire dans aucun de ces deux cas. Les médicaments inducteurs du CYP2C19 et/ou du CYP3A4 (par exemple rifampicine ou millepertuis [Hypericum perforatum]) peuvent réduire le taux sérique d'ésoméprazole en augmentant le métabolisme de l'ésoméprazole.
  • -Il faut être prudent lors de l'utilisation de ce médicament pendant la grossesse.
  • +Grossesse
  • +Il faut être prudent lors de l'utilisation de ce médicament pendant la grossesse.
  • +Allaitement
  • +
  • -Fréquents >1/100, <1/10.
  • -Occasionnels >1/1000, <1/100.
  • -Rares >1/10'000, <1/1000.
  • +Fréquents 1/100, <1/10.
  • +Occasionnels 1/1000, <1/100.
  • +Rares 1/10'000, <1/1000.
  • -Très rares: Hypomagnésémie (voir «Mises en garde et précautions»); une hypomagnésémie sérieuse peut entraîner une hypocalcémie. Une hypomagnésémie peut entraîner une hypokaliémie.
  • +Très rares: Hypomagnésémie (voir «Mises en garde et précautions»); une hypomagnésémie grave peut entraîner une hypocalcémie. Une hypomagnésémie peut entraîner une hypokaliémie.
  • +L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch
  • +
  • -L'ésoméprazole est l'énantiomère S du racémate oméprazole. L'ésoméprazole diminue la sécrétion gastrique d'acide par un mécanisme d'action spécifique et ciblé. L'ésoméprazole est un inhibiteur spécifique de la pompe à protons de la cellule pariétale.
  • -Site et mécanisme d'action
  • -Pharmacodynamique
  • -Voir également «Mécanisme d'action».
  • -Efficacité clinique
  • -L'effet apparaît dans un délai d'une heure après l'administration orale de 20 ou 40 mg d'ésoméprazole. En cas de prise répétée de 20 mg d'ésoméprazole, 1 fois par jour, durant 5 jours, la valeur maximale moyenne de la sécrétion d'acide après une stimulation par la pentagastrine est réduite de 90% (mesure effectuée le 5ème jour, environ 6 à 7 h après la prise de la substance).
  • +L'effet apparaît dans un délai d'une heure après l'administration orale de 20 ou 40 mg d'ésoméprazole. En cas de prise répétée de 20 mg d'ésoméprazole, 1 fois par jour, durant 5 jours, la valeur maximale moyenne de la sécrétion d'acide après une stimulation par la pentagastrine est réduite de 90%, mesurée le 5ème jour, environ 6 à 7 h après la prise de la substance.
  • -Dans une étude clinique randomisée, en double aveugle, avec contrôle par placebo, 764 patients souffrant d'un ulcère gastro-duodénal hémorragique confirmé par endoscopie ont été assignés par randomisation à un traitement par Nexium i.v. (n=375) ou à un traitement par placebo (n=389). Après hémostase endoscopique, les patients ont reçu soit 80 mg d'ésoméprazole, soit un placebo sous forme de perfusion i.v. de 30 minutes, puis d'une perfusion constante de 8 mg/h pendant 72 heures au total. Après ces premières 72 heures, tous les patients ont reçu pendant 27 jours Nexium 40 mg par voie orale pour inhiber l'acidité gastrique. Dans le groupe traité par Nexium i.v., une nouvelle hémorragie au cours des 3 premiers jours s'est produite chez 5.9% des patients, par rapport à 10.3% dans le groupe sous placebo (p=0.0256). Une nouvelle hémorragie au cours des 7 premiers jours a été observée chez 7.2% des patients ayant reçu Nexium i.v., par rapport à 12.9% des patients ayant reçu le placebo (p=0.0096). Une nouvelle hémorragie au cours des 30 premiers jours a été observée chez 7.7% des patients ayant reçu Nexium i.v., par rapport à 13.6% des patients ayant reçu le placebo (p=0.0092). Aucune hémorragie ne s'est produite dans la troisième ou la quatrième semaine de l'étude.
  • +Dans une étude clinique randomisée, en double aveugle, avec contrôle par placebo, 764 patients souffrant d'un ulcère gastro-duodénal hémorragique confirmé par endoscopie ont été assignés par randomisation à un traitement par Nexium i.v. (n=375) ou à un traitement par placebo (n=389). Après hémostase endoscopique, les patients ont reçu soit 80 mg d'ésoméprazole, soit un placebo sous forme de perfusion i.v. de 30 minutes, puis une perfusion constante de 8 mg/h pendant 72 heures au total. Après ces premières 72 heures, tous les patients ont reçu pendant 27 jours Nexium 40 mg par voie orale pour inhiber l'acidité gastrique. Dans le groupe traité par Nexium i.v., une nouvelle hémorragie au cours des 3 premiers jours s'est produite chez 5,9% des patients, par rapport à 10,3% dans le groupe sous placebo (p=0,0256). Une nouvelle hémorragie au cours des 7 premiers jours a été observée chez 7,2% des patients ayant reçu Nexium i.v., par rapport à 12,9% des patients ayant reçu le placebo (p=0,0096). Une nouvelle hémorragie au cours des 30 premiers jours a été observée chez 7,7% des patients ayant reçu Nexium i.v., par rapport à 13,6% des patients ayant reçu le placebo (p=0,0092). Aucune hémorragie ne s'est produite dans la troisième ou la quatrième semaine de l'étude.
  • -Une dose quotidienne de 40 mg d'ésoméprazole a permis d'obtenir une guérison de l'œsophagite de reflux en 4 semaines chez environ 78% des patients, et en 8 semaines chez environ 93% des patients. Un traitement d'une semaine par 20 mg d'ésoméprazole, 2 fois par jour, combiné avec des antibiotiques appropriés, a permis l'éradication d'Helicobacter pylori chez environ 90% des patients. Après une semaine de traitement d'éradication, il n'est pas nécessaire d'enchaîner une monothérapie à base d'inhibiteurs de l'acidité pour parvenir à une guérison effective de l'ulcère et à la disparition des symptômes.
  • +Une dose quotidienne de 40 mg d'ésoméprazole a permis d'obtenir une guérison de l'œsophagite de reflux en 4 semaines chez environ 78% des patients, et en 8 semaines chez environ 93% des patients. Un traitement d'une semaine par 20 mg d'ésoméprazole, 2 fois par jour, combiné avec des antibiotiques appropriés, a permis l'éradication d'Helicobacter pylori chez environ 90% des patients. Après une semaine de traitement d'éradication, il n'est pas nécessaire d'enchaîner une monothérapie à base d'antiacides pour parvenir à une guérison effective de l'ulcère et à la disparition des symptômes.
  • -La diminution de l'acidité dans l'estomac peut, de manière générale, augmenter le nombre de bactéries dans l'estomac. Un traitement par des substances qui inhibent l'acidité peut entraîner une légère augmentation du risque d'infections gastro-intestinales, notamment par des salmonelles ou par Campylobacter, ou éventuellement par Clostridium difficile chez des patients hospitalisés.
  • -L'efficacité de Nexium pour le traitement curatif des ulcères gastriques a fait l'objet de deux études multicentriques, menées en double insu comparativement à un médicament actif sur un effectif de 846 patients âgés de 18 à 88 ans (âge médian: 59,5 ans). 262 patients ont reçu 40 mg de Nexium une fois par jour, 276 patients 20 mg de Nexium une fois par jour et 271 patients 150 mg de ranitidine deux fois par jour. Tous les patients avaient pris des AINS (y compris AINS sélectifs de la COX-2) pendant au moins quatre semaines avant la randomisation et ont poursuivi ce traitement pendant toute la durée de l'étude. Ces patients n'étaient pas infectés par Helicobacter pylori et présentaient un ulcère gastrique confirmé par l'endoscopie dont le diamètre allait jusqu'à 25 mm. Au bout de 4 et 8 semaines, les taux de guérison des ulcères gastriques ont été plus élevés dans le groupe traité par 40 mg de Nexium et le groupe traité par 20 mg de Nexium que dans le groupe ranitidine. Sous traitement par Nexium 40 mg, le taux de guérison au bout de 4 semaines de traitement était de 78% (p=0.036, les valeurs de p indiquées s'appliquent à la comparaison avec la ranitidine) dans la première étude et de 71% (p=0.009) dans la deuxième étude; au bout de 8 semaines, les taux de guérison étaient de 92% (p<0.001) dans la première étude et de 86% (p=0.047) dans la deuxième étude.
  • -L'efficacité de Nexium pour la prévention des ulcères gastriques et duodénaux a été évaluée dans deux études multicentriques menées en double versus un placebo, sur un effectif de 1429 patients. 480 patients ont reçu 40 mg de Nexium une fois par jour, 476 patients 20 mg de Nexium une fois par jour et 473 un placebo. Pendant toute la durée de l'étude, tous les patients ont pris des AINS (y compris des AINS sélectifs de la COX-2). Ces patients n'étaient pas infectés par Helicobacter pylori mais il s'agissait de patients à risque (c'est-àdire qu'ils avaient présenté un ulcère gastrique ou duodénal authentifié au cours des 5 années précédentes et/ou avaient au moins 60 ans). Pendant les 6 mois de traitement, la proportion cumulée de patients sans ulcère gastrique ou duodénal a été plus élevée chez les patients traités par Nexium que dans le groupe placebo. Dans la première étude, le pourcentage cumulé observé de patients sans ulcère gastrique ou duodénal a été de 95,9% dans le groupe traité par 40 mg de Nexium (p=0,0074 versus placebo; test des rangs logarithmiques); dans le groupe traité par 20 mg de Nexium, ce pourcentage a été de 95,3% (p=0,0180 versus placebo; test des rangs logarithmiques); dans le groupe placebo, il était de 89,2%. Dans la deuxième étude, ce pourcentage était de 95,9% pour les patients traités par 40 mg de Nexium (p<0,001 versus placebo; test des rangs logarithmiques), de 95,5% pour les patients traités par 20 mg de Nexium (p=0,0001; versus placebo; test des rangs logarithmiques) et de 82,8% dans le groupe placebo. Il n'existe pas d'études cliniques qui aient permis d'évaluer l'effet prophylactique pendant plus de 6 mois.
  • -Effets chez certains groupes de patients
  • +La diminution de l'acidité dans l'estomac peut, de manière générale, augmenter le nombre de bactéries dans l'estomac. Un traitement par des substances antiacides peut entraîner une légère augmentation du risque d'infections gastro-intestinales, notamment par des salmonelles ou par Campylobacter, ou éventuellement par Clostridium difficile chez des patients hospitalisés.
  • +L'efficacité de Nexium pour le traitement curatif des ulcères gastriques a fait l'objet de deux études multicentriques, menées en double insu comparativement à un médicament actif sur un effectif de 846 patients âgés de 18 à 88 ans (âge médian: 59,5 ans). 262 patients ont reçu 40 mg de Nexium une fois par jour, 276 patients 20 mg de Nexium une fois par jour et 271 patients 150 mg de ranitidine deux fois par jour. Tous les patients avaient pris des AINS (y compris AINS sélectifs de la COX-2) pendant au moins quatre semaines avant la randomisation et ont poursuivi ce traitement pendant toute la durée de l'étude. Ces patients n'étaient pas infectés par Helicobacter pylori et présentaient un ulcère gastrique confirmé par l'endoscopie dont le diamètre allait jusqu'à 25 mm. Au bout de 4 et 8 semaines, les taux de guérison des ulcères gastriques ont été plus élevés dans le groupe traité par 40 mg de Nexium et le groupe traité par 20 mg de Nexium que dans le groupe ranitidine. Sous traitement par Nexium 40 mg, le taux de guérison au bout de 4 semaines de traitement était de 78% (p=0,036, les valeurs de p indiquées s'appliquent à la comparaison avec la ranitidine) dans la première étude et de 71% (p=0,009) dans la deuxième étude; au bout de 8 semaines, les taux de guérison étaient de 92% (p<0,001) dans la première étude et de 86% (p=0,047) dans la deuxième étude.
  • +L'efficacité de Nexium pour la prévention des ulcères gastriques et duodénaux a été évaluée dans deux études multicentriques menées en double versus un placebo, sur un effectif de 1429 patients. 480 patients ont reçu 40 mg de Nexium une fois par jour, 476 patients 20 mg de Nexium une fois par jour et 473 un placebo. Pendant toute la durée de l'étude, tous les patients ont pris des AINS (y compris des AINS sélectifs de la COX-2). Ces patients n'étaient pas infectés par Helicobacter pylori mais il s'agissait de patients à risque (c'est-à-dire qu'ils avaient présenté un ulcère gastrique ou duodénal authentifié au cours des 5 années précédentes et/ou avaient au moins 60 ans). Pendant les 6 mois de traitement, la proportion cumulée de patients sans ulcère gastrique ou duodénal a été plus élevée chez les patients traités par Nexium que dans le groupe placebo. Dans la première étude, le pourcentage cumulé observé de patients sans ulcère gastrique ou duodénal a été de 95,9% dans le groupe traité par 40 mg de Nexium (p=0,0074 versus placebo; test des rangs logarithmiques); dans le groupe traité par 20 mg de Nexium, ce pourcentage a été de 95,3% (p=0,0180 versus placebo; test des rangs logarithmiques); dans le groupe placebo, il était de 89,2%. Dans la deuxième étude, ce pourcentage était de 95,9% pour les patients traités par 40 mg de Nexium (p<0,001 versus placebo; test des rangs logarithmiques), de 95,5% pour les patients traités par 20 mg de Nexium (p=0,0001; versus placebo; test des rangs logarithmiques) et de 82,8% dans le groupe placebo. Il n'existe pas d'études cliniques qui aient permis d'évaluer l'effet prophylactique pendant plus de 6 mois.
  • +Pharmacodynamique
  • +L'ésoméprazole est l'énantiomère S du racémate d'oméprazole. L'ésoméprazole diminue la sécrétion gastrique d'acide par un mécanisme d'action spécifique et ciblé. L'ésoméprazole est un inhibiteur spécifique de la pompe à protons de la cellule pariétale.
  • +Efficacité clinique
  • +Voir également «Mécanisme d'action».
  • +Sécurité et efficacité chez les patients en pédiatrie
  • -L'AUC augmente après administration répétée d'ésoméprazole. Cette augmentation dépend de la dose et conduit à un rapport dose/AUC non linéaire après une administration répétée. Cette dépendance du temps et de la dose est imputable à une réduction du métabolisme de premier passage et une diminution de la clairance systémique, causées vraisemblablement par une inhibition de l'enzyme CYP2C19 par l'ésoméprazole et/ou son métabolite sulfone. L'ésoméprazole est totalement éliminé du plasma et n'entraîne pas d'accumulation en cas d'utilisation normale.
  • -L'exposition totale (AUC) et le tmax (temps jusqu'à l'obtention de la concentration plasmatique maximale d'ésoméprazole) après l'administration répétée de 20 mg ou de 40 mg d'ésoméprazole chez l'adolescent (de 12 à 18 ans) se sont avérés similaires, pour les deux doses, aux valeurs observées chez l'adulte.
  • +L'ASC augmente après administration répétée d'ésoméprazole. Cette augmentation dépend de la dose et conduit à un rapport dose/ASC non linéaire après une administration répétée. Cette dépendance du temps et de la dose est imputable à une réduction du métabolisme de premier passage et une diminution de la clairance systémique, causées vraisemblablement par une inhibition de l'enzyme CYP2C19 par l'ésoméprazole et/ou son métabolite sulfone. L'ésoméprazole est totalement éliminé du plasma et n'entraîne pas d'accumulation en cas d'utilisation normale.
  • +L'exposition totale (ASC) et le tmax (temps jusqu'à l'obtention de la concentration plasmatique maximale d'ésoméprazole) après l'administration répétée de 20 mg ou de 40 mg d'ésoméprazole chez l'adolescent (de 12 à 18 ans) se sont avérés similaires, pour les deux doses, aux valeurs observées chez l'adulte.
  • -Environ 3% de la population possèdent une enzyme CYP2C19 non fonctionnelle et sont par conséquent appelés «métaboliseurs lents». Dans ce groupe de patients, le métabolisme de l'ésoméprazole est catalysé principalement par le CYP3A4. Après administration quotidienne répétée d'une dose unique de 40 mg d'ésoméprazole, l'AUC moyenne augmente de 35% à 65% chez les métaboliseurs lents par rapport aux métaboliseurs rapides. Les concentrations plasmatiques maximales moyennes sont supérieures d'environ 60%. Cette exposition plus importante n'a vraisemblablement pas de conséquences cliniques.
  • +Environ 3% de la population possèdent une enzyme CYP2C19 non fonctionnelle et sont par conséquent appelés «métaboliseurs lents». Dans ce groupe de patients, le métabolisme de l'ésoméprazole est catalysé principalement par le CYP3A4. Après administration quotidienne répétée d'une dose unique de 40 mg d'ésoméprazole, l'ASC moyenne augmente de 35% à 65% chez les métaboliseurs lents par rapport aux métaboliseurs rapides. Les concentrations plasmatiques maximales moyennes sont supérieures d'environ 60%. Cette exposition plus importante n'a vraisemblablement pas de conséquences cliniques.
  • -Sexe
  • +Sexe:
  • -Enfants de 1 à 11 ans
  • -L'AUC et le temps jusqu'à obtention de la concentration plasmatique maximale (tmax) chez les enfants de 1 à 11 ans après administration répétée de 10 mg d'ésoméprazole ont été comparables aux valeurs trouvées pour la dose de 20 mg chez les adolescents (12 à 18 ans) et les adultes. La dose de 20 mg d'ésoméprazole a été associée chez les enfants de 6 à 11 ans à une plus grande AUC (6,3 μmol × h/l) que la même dose chez les adolescents de 12 à 18 ans et chez les adultes (respectivement 3,7 et 4,2 μmol × h/l). Elle a cependant été inférieure à l'AUC enregistrée chez les adolescents (12 à 18 ans) et les adultes après administration d'une dose de 40 mg (respectivement 13,9 et 12,6 µmol × h/l).
  • +Enfants et adolescents
  • +Enfants de 1 à 11 ans:
  • +L'ASC et le temps jusqu'à obtention de la concentration plasmatique maximale (tmax) chez les enfants de 1 à 11 ans après administration répétée de 10 mg d'ésoméprazole ont été comparables aux valeurs trouvées pour la dose de 20 mg chez les adolescents (12 à 18 ans) et les adultes. La dose de 20 mg d'ésoméprazole a été associée chez les enfants de 6 à 11 ans à une plus grande ASC (6,3 μmol × h/l) que la même dose chez les adolescents de 12 à 18 ans et chez les adultes (respectivement 3,7 et 4,2 μmol × h/l). Elle a cependant été inférieure à l'ASC enregistrée chez les adolescents (12 à 18 ans) et les adultes après administration d'une dose de 40 mg (respectivement 13,9 et 12,6 µmol × h/l).
  • -En cas d'insuffisance hépatique légère à modérée, le métabolisme de l'ésoméprazole peut être perturbé. En cas d'insuffisance hépatique grave, le taux de métabolisme est diminué, ce qui provoque un doublement de l'AUC de l'ésoméprazole. C'est pourquoi il ne faut pas dépasser une dose de 20 mg, en cas d'insuffisance hépatique grave. L'ésoméprazole et ses principaux métabolites n'ont aucune tendance à s'accumuler en cas d'administration quotidienne unique.
  • +En cas d'insuffisance hépatique légère à modérée, le métabolisme de l'ésoméprazole peut être perturbé. En cas d'insuffisance hépatique grave, le taux de métabolisme est diminué, ce qui provoque un doublement de l'ASC de l'ésoméprazole. C'est pourquoi il ne faut pas dépasser une dose de 20 mg, en cas d'insuffisance hépatique grave. L'ésoméprazole et ses principaux métabolites n'ont aucune tendance à s'accumuler en cas d'administration quotidienne unique.
  • -Les études précliniques dites «corrélationnelles» - basées sur des études classiques de toxicité après administration répétée, des études de génotoxicité et des études de toxicité pour la reproduction - n'ont révélé aucun danger particulier pour l'homme. Des études de cancérogénicité menées sur des rats traités par le mélange racémique ont montré une hyperplasie des cellules ECL gastriques et des tumeurs carcinoïdes. Ces modifications constatées chez le rat sont la conséquence d'une hypergastrinémie importante et prolongée, résultant de la diminution de la production d'acidité gastrique. On les observe chez le rat après traitement prolongé par des inhibiteurs de la sécrétion d'acide.
  • +Les études précliniques dites «corrélationnelles» - basées sur des études classiques de toxicité après administration répétée, des études de génotoxicité et des études de toxicité pour la reproduction - n'ont révélé aucun danger particulier pour l'homme. Des études de cancérogénicité menées sur des rats traités par le mélange racémique ont montré une hyperplasie des cellules ECL gastriques et des tumeurs carcinoïdes. Ces modifications constatées chez le rat sont la conséquence d'une hypergastrinémie importante et prolongée, résultant de la diminution de la production d'acidité gastrique. On les observe chez le rat après traitement prolongé par antiacides.
  • -Durée de conservation
  • -Nexium ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
  • -Modalités de conservation
  • -Les sachets de Nexium doivent être conservés à température ambiante (15-25 °C). Garder hors de la portée des enfants.
  • +Stabilité
  • +Le médicament ne doit pas être utilisé après la date indiquée sur le récipient par la mention «EXP».
  • +Remarques particulières concernant le stockage
  • +Conserver à température ambiante (15-25 °C).
  • +Conserver dans l'emballage d'origine.
  • +Conserver hors de portée des enfants.
  • -58091 (Swissmedic).
  • +58091 (Swissmedic)
  • -Nexium granulés 10 mg
  • +Nexium granulés 10 mg:
  • -Grünenthal Pharm SA, Glarus Süd
  • +Grünenthal Pharma SA, Glarus Süd
  • -Juillet 2021
  • +Octobre 2023
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