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-Solution injectable (préparation injectable)
- +Solution injectable (injectable)
-Stylo prérempli (SureClick)
- +Stylos préremplis (SureClick)
-Traitement de l’anémie symptomatique liée à l’insuffisance rénale chronique chez l’adulte et patients pédiatriques à partir d’un an.
-Traitement de l’anémie symptomatique chez les patients adultes cancéreux atteints de pathologies malignes non myéloïdes et recevant une chimiothérapie.
- +Traitement de l'anémie symptomatique liée à l'insuffisance rénale chronique chez l'adulte et l'enfant à partir d'un an.
- +Traitement de l'anémie symptomatique chez les patients adultes cancéreux atteints de pathologies malignes non myéloïdes et recevant une chimiothérapie.
-Un traitement par Aranesp devra être instauré par un médecin ayant l’expérience des indications mentionnées plus haut.
-Alors que la solution injectable d’Aranesp en seringues préremplies peut être administrée par voie sous-cutanée ou intraveineuse, la solution injectable dans les stylos préremplis (SureClick) ne peut être administrée que par voie sous-cutanée.
-L’administration sous-cutanée est à privilégier chez les patients non hémodialysés, car elle permet d’éviter la ponction des veines périphériques.
-Voir «Remarques particulières» pour les instructions concernant la manipulation et l’élimination.
-Traitement de l’anémie symptomatique chez les patients adultes et pédiatriques atteints d’insuffisance rénale chronique
-Les symptômes et les conséquences d’une anémie peuvent varier en fonction de l’âge, du sexe et de l’ensemble du tableau clinique; c’est pourquoi l’évolution clinique et l’état de chaque patient doivent être évalués par un médecin.
-Les patients devront être étroitement surveillés afin de s’assurer que la dose minimale adéquate d’Aranesp est utilisée pour contrôler les symptômes de l’anémie tout en maintenant une hémoglobinémie inférieure ou égale à 12 g/dl (7,5 mmol/l). Des mesures de prudence sont requises lors de l’augmentation des doses d’Aranesp chez les patients présentant une insuffisance rénale chronique. Des explications alternatives à la faible réponse au traitement doivent être recherchées chez les patients traités par Aranesp qui présentent une augmentation insuffisante du taux d’hémoglobine (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
-En raison des variabilités intra-individuelles, on peut observer des concentrations ponctuelles d’hémoglobine en dessous et au-dessus des valeurs recherchées. La variabilité du taux d’hémoglobine devra être contrôlée en ajustant la posologie.
-Le taux cible d’hémoglobine est compris entre 10 g/dl (6,2 mmol/l) et 12 g/dl (7,5 mmol/l). Il faut éviter le maintien d’un taux d’hémoglobine supérieur à 12 g/dl (7,5 mmol/l) et une augmentation du taux d’hémoglobine supérieure à 2 g/dl (1,25 mmol/l) sur une période de 4 semaines.
-Si l’on observe une augmentation du taux d’hémoglobine au-delà de 12 g/dl (7,5 mmol/l), il convient d’adapter la posologie.
-Le traitement par Aranesp comprend 2 phases, une phase correctrice et une phase d’entretien.
-Aucune instruction spécifique relative à la correction de l’hémoglobine chez les patients pédiatriques âgés de 1 à 10 ans n’est disponible. Le traitement de patients pédiatriques âgés de moins de 1 an n’a pas été étudié.
-Phase correctrice (adultes et adolescents)
-La dose initiale d’Aranesp est de 0,75 µg/kg de poids corporel, administrée par voie sous-cutanée ou intraveineuse, en une injection unique toutes les deux semaines ou de 0,45 µg/kg de poids corporel une fois par semaine. Chez les patients non dialysés, une dose mensuelle de 1,5 μg/kg de poids corporel peut également être administrée par voie sous-cutanée.
-Si ensuite l’augmentation du taux d’hémoglobine n’est pas suffisante (moins de 1 g/dl [0,6 mmol/l] en 4 semaines), la dose doit être augmentée d’environ 25%. La posologie ne doit pas être augmentée plus d’une fois toutes les quatre semaines.
-Si l’augmentation du taux d’hémoglobine est supérieure à 2 g/dl (1,25 mmol/l) sur une période de quatre semaines, réduire la dose d’environ 25%.
-Si le taux d’hémoglobine s’approche de 12 g/dl (7,5 mmol/l) ou dépasse cette valeur, il convient de réduire la dose d’environ 25%. Si l’augmentation du taux d’hémoglobine se poursuit malgré une réduction de la dose, l’administration devra être temporairement suspendue jusqu’à ce que le taux d’hémoglobine commence à diminuer.
-Le traitement sera alors repris à une dose de 25% inférieure à la dose précédente.
-Le taux d’hémoglobine doit être contrôlé une fois par semaine ou toutes les deux semaines jusqu’à ce qu’il se soit stabilisé. Ensuite, le taux d’hémoglobine peut être mesuré à des intervalles plus longs.
-Phase d’entretien (adultes et adolescents)
-Les patients dialysés passés d’une posologie d’Aranesp hebdomadaire à une posologie d’Aranesp toutes les deux semaines devraient commencer par recevoir une dose équivalant au double de la dose hebdomadaire qui leur était administrée jusque-là .
-Si le taux cible d’hémoglobine a été atteint avec la posologie administrée toutes les deux semaines, Aranesp peut être utilisé chez les patients non dialysés et certains patients dialysés une fois par mois et ce à une dose double de celle qui a été injectée toutes les deux semaines. La dose mensuelle doit ensuite être ajustée, si nécessaire, de façon à maintenir le taux cible d’hémoglobine. Comme alternative, Aranesp peut être administré en injection unique une fois par semaine.
-Si une adaptation posologique est nécessaire pour le maintien du taux d’hémoglobine souhaité, il est recommandé d’ajuster la dose d’Aranesp d’environ 25%.
-Si l’augmentation du taux d’hémoglobine est supérieure à 2,0 g/dl (1,25 mmol/l) sur une période de quatre semaines, réduire la dose d’environ 25% en fonction de l’importance de cette augmentation.
-Si le taux d’hémoglobine s’approche de 12 g/dl (7,5 mmol/l) ou dépasse cette valeur, il convient de réduire la dose d’environ 25%.
-Si l’augmentation du taux d’hémoglobine se poursuit malgré une réduction de la dose, l’administration devra être temporairement suspendue jusqu’à ce que le taux d’hémoglobine commence à diminuer. Ensuite, il convient de reprendre le traitement avec une dose inférieure d’environ 25% à la dernière dose administrée.
-Après chaque adaptation de dose ou de schéma posologique, le taux d’hémoglobine doit être contrôlé une fois par semaine ou toutes les deux semaines. Pendant la phase d’entretien, la posologie ne doit pas être modifiée plus d’une fois toutes les deux semaines.
-Lorsque la voie d’administration est modifiée, il faut utiliser la même dose et contrôler le taux d’hémoglobine une fois par semaine ou toutes les deux semaines, de façon à pouvoir adapter la dose pour maintenir le taux souhaité.
-Phase d’entretien (passage de rHuEPO à Aranesp chez les patients adultes et pédiatriques)
-L’expérience clinique a montré que les patients recevant de la rHuEPO deux ou trois fois par semaine peuvent passer à une administration d’Aranesp une fois par semaine et que ceux recevant de la rHuEPO une fois par semaine peuvent passer à une administration d’Aranesp toutes les deux semaines. La dose initiale d’Aranesp (µg/semaine) peut être déterminée en divisant la dose hebdomadaire totale de rHuEPO (UI/semaine) par 200 chez les adultes. Chez les patients pédiatriques âgés de 1 à 18 ans, il convient de déterminer la dose initiale d’Aranesp (µg/semaine) en divisant la dose hebdomadaire totale de rHuEPO (UI/semaine) par 240. En raison des variabilités individuelles, la recherche de la dose thérapeutique optimale doit être effectuée pour chaque patient. Lors de la substitution de la rHuEPO par Aranesp, choisir la même voie d’administration et contrôler le taux d’hémoglobine toutes les semaines, ou toutes les deux semaines.
-De plus, des études cliniques ont montré qu’une adaptation posologique était nécessaire lorsque les patients recevant des doses élevées de rHuEPO par voie intraveineuse passaient à Aranesp, afin de corriger une hématopoïèse excessive due à la puissance supérieure d’Aranesp.
-Traitement de l’anémie symptomatique induite par la chimiothérapie chez les patients cancéreux adultes
-Aranesp doit être administré par voie sous-cutanée chez les patients présentant une anémie (p.ex. taux d’hémoglobine <10 g/dl [6,2 mmol/l]) afin d’augmenter le taux d’hémoglobine au maximum à 12 g/dl (7,5 mmol/l). Les symptômes et les conséquences d’une anémie peuvent varier en fonction de l’âge, du sexe et de l’ensemble du tableau clinique; c’est pourquoi l’évolution clinique et l’état de chaque patient doivent être évalués par un médecin.
-En raison de la variabilité intra-individuelle, il est possible qu’un patient présente occasionnellement des taux d’hémoglobine supérieurs ou inférieurs au taux d’hémoglobine souhaité. Il convient de remédier à la variabilité des taux d’hémoglobine en adaptant la dose, le taux d’hémoglobine cible étant situé entre 10 g/dl (6,2 mmol/l) et 12 g/dl (7,5 mmol/l).
-Il convient d’éviter le maintien d’un taux d’hémoglobine supérieur à 12 g/dl (7,5 mmol/l); lorsque le taux d’hémoglobine dépasse 12 g/dl (7,5 mmol/l), les recommandations relatives à une adaptation adéquate de la posologie sont décrites ci-après.
-La dose initiale recommandée est de 500 µg (6,75 µg/kg de poids corporel), administrée une fois toutes les 3 semaines, ou de 2,25 µg/kg de poids corporel administrée une fois par semaine. Si la réponse clinique (taux d’hémoglobine) n’est pas satisfaisante après 9 semaines de traitement, la poursuite du traitement peut s’avérer inefficace.
- +Un traitement par Aranesp devra être instauré par un médecin ayant l'expérience des indications mentionnées plus haut.
- +Alors que la solution injectable d'Aranesp en seringues préremplies peut être administrée par voie sous-cutanée ou intraveineuse, la solution injectable d'Aranesp en stylos préremplis (SureClick) ne peut être administrée que par voie sous-cutanée.
- +L'administration sous-cutanée est à privilégier chez les patients non hémodialysés, car elle permet d'éviter la ponction des veines périphériques.
- +Voir «Remarques particulières» pour les instructions concernant la manipulation et l'élimination.
- +Traitement de l'anémie symptomatique chez les patients adultes et pédiatriques atteints d'insuffisance rénale chronique
- +Les symptômes et les conséquences d'une anémie peuvent varier en fonction de l'âge, du sexe et de la sévérité générale de la maladie; c'est pourquoi l'évolution clinique et l'état de chaque patient doivent être évalués par un médecin.
- +Les patients devront être étroitement surveillés afin de s'assurer que la dose minimale efficace d'Aranesp est utilisée pour contrôler les symptômes de l'anémie tout en maintenant une hémoglobinémie inférieure ou égale à 12 g/dl (7,5 mmol/l). Des mesures de prudence sont requises lors de l'augmentation des doses d'Aranesp chez les patients présentant une insuffisance rénale chronique. Chez les patients présentant une réponse faible du taux d'hémoglobine à Aranesp, d'autres causes expliquant la faible réponse devront être envisagées (voir rubriques «Mises en garde et précautions» et «Propriétés/Effets»).
- +En raison de la variabilité intra-individuelle, il est possible qu'un patient présente occasionnellement des taux d'hémoglobine supérieurs ou inférieurs au taux d'hémoglobine souhaité. Il convient de remédier à la variabilité des taux d'hémoglobine en adaptant la dose.
- +Le taux cible d'hémoglobine est compris entre 10 g/dl (6,2 mmol/l) et 12 g/dl (7,5 mmol/l).
- +Il faut éviter le maintien d'un taux d'hémoglobine supérieur à 12 g/dl (7,5 mmol/l) et une augmentation du taux d'hémoglobine supérieure à 2 g/dl (1,25 mmol/l) sur une période de 4 semaines.
- +Si l'on observe une augmentation du taux d'hémoglobine au-delà de 12 g/dl (7,5 mmol/l), il convient d'adapter la posologie.
- +Le traitement par Aranesp comprend 2 phases, une phase correctrice et une phase d'entretien.
- +Les instructions ci-dessous sont présentées séparément pour les patients adultes et les patients pédiatriques.
- +Patients adultes insuffisants rénaux chroniques:
- +Phase correctrice
- +La dose initiale est de 0,45 µg/kg de poids corporel, utilisée par voie sous-cutanée ou intraveineuse, en une injection unique une fois par semaine. Chez les patients non dialysés, Aranesp peut également être administré par voie sous-cutanée en une seule injection aux doses initiales suivantes: 0,75 μg/kg une fois toutes les deux semaines ou 1,5 μg/kg une fois par mois.
- +Si ensuite l'augmentation du taux d'hémoglobine n'est pas suffisante (moins de 1 g/dl [0,6 mmol/l] en quatre semaines), la dose peut être augmentée d'environ 25%. La posologie ne doit pas être augmentée plus d'une fois toutes les quatre semaines.
- +Si l'augmentation du taux d'hémoglobine est supérieure à 2,0 g/dl (1,25 mmol/l) sur une période de quatre semaines, réduire la dose d'environ 25%.
- +Si le taux d'hémoglobine s'approche de 12 g/dl (7,5 mmol/l) ou dépasse cette valeur, il convient de réduire la dose d'environ 25%. Si l'augmentation du taux d'hémoglobine se poursuit malgré une réduction de la dose, l'administration devra être temporairement suspendue jusqu'à ce que le taux d'hémoglobine commence à diminuer.
- +A ce moment-là , le traitement sera repris à une dose d'environ 25% inférieure à la dose précédente.
- +Le taux d'hémoglobine doit être contrôlé une fois par semaine ou toutes les deux semaines jusqu'à ce qu'il se soit stabilisé. Ensuite, le taux d'hémoglobine peut être mesuré à des intervalles plus longs.
- +Phase d'entretien
- +Chez les patients dialysés, Aranesp peut être utilisé une fois par semaine ou une fois toutes les deux semaines. Les patients dialysés passés d'une posologie d'Aranesp hebdomadaire à une posologie d'Aranesp toutes les deux semaines devraient commencer par recevoir une dose équivalant au double de la dose hebdomadaire qui leur était administrée jusque-là .
- +Chez les patients non dialysés, il est possible de poursuivre l'utilisation d'Aranesp par une seule injection une fois par semaine, une fois toutes les deux semaines ou une fois par mois. Chez les patients traités par Aranesp une fois toutes les deux semaines, après que le taux cible d'hémoglobine a été atteint, Aranesp peut être utilisé par voie sous-cutanée une fois par mois. Dans ce cas, la dose initiale devra correspondre au double de la dose utilisée toutes les deux semaines.
- +La dose devra être ajustée de façon à maintenir le taux cible d'hémoglobine.
- +Si une adaptation posologique est nécessaire pour le maintien du taux d'hémoglobine souhaité, il est recommandé d'ajuster la dose d'Aranesp d'environ 25%.
- +Si l'augmentation du taux d'hémoglobine est supérieure à 2,0 g/dl (1,25 mmol/l) sur une période de quatre semaines, réduire la dose d'environ 25% en fonction de l'importance de cette augmentation.
- +Si le taux d'hémoglobine s'approche de 12 g/dl (7,5 mmol/l) ou dépasse cette valeur, il convient de réduire la dose d'environ 25%.
- +Si l'augmentation du taux d'hémoglobine se poursuit malgré une réduction de la dose, l'administration devra être temporairement suspendue jusqu'à ce que le taux d'hémoglobine commence à diminuer. A ce moment-là , le traitement sera repris à une dose d'environ 25% inférieure à la dose précédente.
- +Après chaque adaptation de dose ou de schéma posologique, le taux d'hémoglobine doit être contrôlé une fois par semaine ou toutes les deux semaines. Pendant la phase d'entretien, la posologie ne doit pas être modifiée plus d'une fois toutes les deux semaines.
- +Lorsque la voie d'administration est modifiée, il faut continuer d'utiliser la même dose que jusque-là et contrôler le taux d'hémoglobine une fois par semaine ou toutes les deux semaines, de façon à pouvoir adapter la dose pour maintenir le taux souhaité.
- +Phase d'entretien (passage de rHuEPO Ã Aranesp)
- +L'expérience clinique a montré que les patients adultes recevant de la rHuEPO deux ou trois fois par semaine peuvent passer à une administration d'Aranesp une fois par semaine et que les patients adultes recevant de la rHuEPO une fois par semaine peuvent passer à une administration d'Aranesp toutes les deux semaines. La dose initiale d'Aranesp (µg/semaine) peut être déterminée en divisant la dose hebdomadaire totale de rHuEPO (UI/semaine) par 200. En raison des variabilités individuelles, la recherche de la dose thérapeutique optimale doit être effectuée pour chaque patient. Lors du passage de la rHuEPO à Aranesp, choisir la même voie d'administration et contrôler le taux d'hémoglobine toutes les semaines, voire toutes les deux semaines.
- +De plus, des études cliniques ont montré qu'une adaptation posologique était nécessaire lorsque les patients recevant des doses élevées de rHuEPO par voie intraveineuse passaient à Aranesp, afin de corriger une hématopoïèse excessive due à la puissance supérieure d'Aranesp.
- +Enfants et adolescents insuffisants rénaux chroniques:
- +Le traitement de patients pédiatriques âgés de moins d'un an n'a pas été étudié dans des études cliniques randomisées (voir rubrique «Propriétés/Effets»).
- +Phase correctrice:
- +Chez les patients pédiatriques d'un an et plus, la dose initiale utilisée par voie sous-cutanée ou intraveineuse est de 0,45 μg/kg de poids corporel en une seule injection une fois par semaine. Chez les patients non dialysés, Aranesp peut aussi être administré par voie sous-cutanée à la dose initiale de 0,75 μg/kg de poids corporel en une seule injection une fois toutes les deux semaines. Si ensuite l'augmentation du taux d'hémoglobine n'est pas suffisante (moins de 1 g/dl [0,6 mmol/l] en quatre semaines), la dose peut être augmentée d'environ 25%. La posologie ne doit pas être augmentée plus d'une fois toutes les quatre semaines.
- +Si l'augmentation du taux d'hémoglobine est supérieure à 2,0 g/dl (1,25 mmol/l) sur une période de quatre semaines, réduire la dose d'environ 25% en fonction de l'importance de cette augmentation. Si le taux d'hémoglobine s'approche de 12 g/dl (7,5 mmol/l) ou dépasse cette valeur, il faudra envisager de réduire la dose. Si l'augmentation du taux d'hémoglobine se poursuit, réduire la dose d'environ 25%. Si l'augmentation du taux d'hémoglobine se poursuit après une réduction de la dose, l'administration devra être temporairement suspendue jusqu'à ce que le taux d'hémoglobine commence à diminuer. A ce moment-là , le traitement sera repris à une dose d'environ 25% inférieure à la dose précédente.
- +Le taux d'hémoglobine doit être contrôlé une fois par semaine ou toutes les deux semaines jusqu'à ce qu'il se soit stabilisé. Ensuite, le taux d'hémoglobine peut être mesuré à des intervalles plus longs.
- +La correction de l'anémie n'a pas été étudiée chez les enfants et les adolescents prenant de l'Aranesp à une fréquence d'une fois par mois.
- +Phase d'entretien:
- +Chez les patients pédiatriques d'un an et plus, Aranesp doit être utilisé une fois par semaine ou une fois toutes les deux semaines pendant la phase d'entretien. Les patients de moins de six ans peuvent avoir besoin d'une dose plus élevée que les patients plus âgés pour assurer le maintien du taux d'hémoglobine. Les patients dialysés passés d'une posologie d'Aranesp hebdomadaire à une posologie d'Aranesp toutes les deux semaines devraient commencer par recevoir une dose équivalant au double de la dose hebdomadaire qui leur était administrée jusque-là .
- +Si le taux cible d'hémoglobine a été atteint avec une utilisation toutes les deux semaines, Aranesp peut aussi être utilisé par voie sous-cutanée une fois par mois chez les patients d'onze ans et plus non dialysés. Dans ce cas, la dose devra correspondre au double de la dose utilisée toutes les deux semaines.
- +Phase d'entretien (passage de rHuEPO Ã Aranesp)
- +Des données cliniques obtenues chez des patients pédiatriques ont montré que les patients recevant de la rHuEPO deux ou trois fois par semaine peuvent passer à une utilisation d'Aranesp une fois par semaine et que les patients recevant de la rHuEPO une fois par semaine peuvent passer à une utilisation d'Aranesp toutes les deux semaines. La dose initiale hebdomadaire d'Aranesp (µg/semaine) à utiliser chez les patients pédiatriques peut être déterminée en divisant la dose hebdomadaire totale de rHuEPO (UI/semaine) par 240. La dose initiale d'Aranesp à utiliser toutes les deux semaines (µg/toutes les deux semaines) peut être déterminée en divisant par 240 la dose totale cumulée de rHuEPO, utilisée pendant une période de deux semaines. En raison des variabilités individuelles, la recherche de la dose thérapeutique optimale doit être effectuée pour chaque patient. Lors du passage de la rHuEPO à Aranesp, choisir la même voie d'administration et contrôler le taux d'hémoglobine toutes les semaines ou toutes les deux semaines.
- +La dose devra être ajustée de façon à maintenir le taux cible d'hémoglobine.
- +Si une adaptation posologique est nécessaire pour le maintien du taux d'hémoglobine souhaité, il est recommandé d'ajuster la dose d'Aranesp d'environ 25%.
- +Si l'augmentation du taux d'hémoglobine est supérieure à 2,0 g/dl (1,25 mmol/l) sur une période de quatre semaines, réduire la dose d'environ 25% en fonction de l'importance de cette augmentation. Si le taux d'hémoglobine s'approche de 12 g/dl (7,5 mmol/l) ou dépasse cette valeur, il faudra envisager de réduire la dose. Si l'augmentation du taux d'hémoglobine se poursuit, réduire la dose d'environ 25%. Si l'augmentation du taux d'hémoglobine se poursuit après une réduction de la dose, l'administration devra être temporairement suspendue jusqu'à ce que le taux d'hémoglobine commence à diminuer. A ce momentlà , le traitement sera repris à une dose d'environ 25% inférieure à la dose précédente.
- +Il convient de surveiller étroitement et de manière appropriée le taux d'hémoglobine des patients qui commencent une dialyse au cours du traitement par Aranesp.
- +Après chaque adaptation de dose ou de schéma posologique, le taux d'hémoglobine doit être contrôlé une fois par semaine ou toutes les deux semaines. Pendant la phase d'entretien, la posologie ne doit pas être modifiée plus d'une fois toutes les deux semaines.
- +Lorsque la voie d'administration est modifiée, il faut continuer d'utiliser la même dose que jusque-là et contrôler le taux d'hémoglobine une fois par semaine ou toutes les deux semaines, de façon à pouvoir adapter la dose pour maintenir le taux souhaité.
- +Traitement de l'anémie symptomatique induite par la chimiothérapie chez les patients cancéreux adultes
- +Aranesp doit être administré par voie sous-cutanée chez les patients présentant une anémie (p.ex. taux d'hémoglobine <10 g/dl [6,2 mmol/l]) afin d'augmenter le taux d'hémoglobine au maximum à 12 g/dl (7,5 mmol/l). Les symptômes et les conséquences d'une anémie peuvent varier en fonction de l'âge, du sexe et de la sévérité générale de la maladie; c'est pourquoi l'évolution clinique et l'état de chaque patient doivent être évalués par un médecin.
- +En raison de la variabilité intra-individuelle, il est possible qu'un patient présente occasionnellement des taux d'hémoglobine supérieurs ou inférieurs au taux d'hémoglobine souhaité. Il convient de remédier à la variabilité des taux d'hémoglobine en adaptant la dose, le taux d'hémoglobine cible étant situé entre 10 g/dl (6,2 mmol/l) et 12 g/dl (7,5 mmol/l).
- +Il convient d'éviter le maintien d'un taux d'hémoglobine supérieur à 12 g/dl (7,5 mmol/l); lorsque le taux d'hémoglobine dépasse 12 g/dl (7,5 mmol/l), les recommandations relatives à une adaptation adéquate de la posologie sont décrites ci-après.
- +La dose initiale recommandée est de 500 µg (6,75 µg/kg de poids corporel), administrée une fois toutes les 3 semaines, ou de 2,25 µg/kg de poids corporel administrée une fois par semaine. Si la réponse clinique (taux d'hémoglobine) n'est pas satisfaisante après 9 semaines de traitement, la poursuite du traitement s'avérera vraisemblablement inefficace.
-Une fois l’objectif thérapeutique individuel atteint, la dose doit être réduite de 25% à 50% afin de s’assurer que la dose minimale autorisée d’Aranesp est utilisée pour maintenir le taux d’hémoglobine permettant de contrôler les symptômes de l’anémie. Le choix d’une dose de 500 µg, 300 µg ou 150 µg doit être envisagé. Il convient de choisir la dose d’Aranesp la plus faible nécessaire pour éviter le recours à des transfusions d’érythrocytes.
-Les patients doivent être étroitement surveillés. Si le taux d’hémoglobine dépasse 12 g/dl (7,5 mmol/l), la dose devra être réduite d’environ 25% à 50%. Le traitement par Aranesp devra être temporairement arrêté si le taux d’hémoglobine dépasse 13 g/dl (8,1 mmol/l). Le traitement sera repris à une dose d’environ 25% inférieure à la dose précédente, une fois que le taux d’hémoglobine sera redescendu à 12 g/dl (7,5 mmol/l) ou moins.
-Si le taux d’hémoglobine augmente de plus de 1 g/dl (0,65 mmol/l) en deux semaines ou de 2 g/dl (1,25 mmol/l) en quatre semaines, la dose devra être réduite de 25 à 50%.
- +Une fois l'objectif thérapeutique individuel atteint, la dose doit être réduite de 25% à 50% afin de s'assurer que la dose minimale autorisée d'Aranesp est utilisée pour maintenir le taux d'hémoglobine permettant de contrôler les symptômes de l'anémie. Une titration de la dose entre 500 µg, 300 µg et 150 µg doit être envisagée. Il convient de choisir la dose d'Aranesp la plus faible nécessaire pour éviter le recours à des transfusions d'érythrocytes.
- +Les patients doivent être étroitement surveillés. Si le taux d'hémoglobine dépasse 12 g/dl (7,5 mmol/l), la dose devra être réduite d'environ 25% à 50%. Le traitement par Aranesp devra être temporairement arrêté si le taux d'hémoglobine dépasse 13 g/dl (8,1 mmol/l). Le traitement sera repris à une dose d'environ 25% inférieure à la dose précédente, une fois que le taux d'hémoglobine sera redescendu à 12 g/dl (7,5 mmol/l) ou moins.
- +Si le taux d'hémoglobine augmente de plus de 1 g/dl (0,65 mmol/l) en deux semaines ou de 2 g/dl (1,25 mmol/l) en quatre semaines, la dose devra être réduite de 25% à 50%.
-Hypersensibilité à la darbépoétine alfa, à la rHuEPO ou à l’un des composants.
-Hypertension artérielle difficilement contrôlable.
- +Hypersensibilité à la darbépoétine alfa, à la rHuEPO ou à l'un des composants.
- +Hypertension artérielle mal contrôlée.
-Pour assurer une érythropoïèse efficace, le statut martial doit être déterminé chez tous les patients, avant et pendant le traitement. Une supplémentation en fer est recommandée chez les patients dont le taux de ferritine sérique est inférieur à 100 µg/l ou dont la saturation de la transferrine est inférieure à 20%.
-Des cas d’érythroblastopénie (PRCA = Pure Red Cell Aplasia) dus à des anticorps anti-érythropoïétine neutralisants ont été rapportés avec les ASE, y compris Aranesp. Cela a principalement été rapporté chez des patients présentant une insuffisance rénale chronique et traités par voie sous-cutanée. Ces anticorps présentent une réaction croisée avec tous les ASE. Les patients chez qui la présence d’anticorps anti-érythropoïétine neutralisants est suspectée ou confirmée, ne devront pas changer de traitement pour passer à d’autres ASE (voir rubrique «Effets indésirables»).
-L’absence de réponse au traitement par Aranesp doit conduire rapidement à en rechercher les causes. Un déficit en acide folique ou en vitamine B12 diminue l’efficacité des substances stimulant l’érythropoïèse et doit donc être corrigé. Des infections intercurrentes, des épisodes inflammatoires ou traumatiques, une perte de sang occulte, une hémolyse, une intoxication sévère à l’aluminium, un déficit en fer, des affections hématologiques sous-jacentes ou une fibrose médullaire peuvent aussi entraver la réponse de l’érythropoïèse. La numération des réticulocytes doit faire partie de l’évaluation. Un examen de la moelle osseuse doit être pris en considération lorsque les raisons typiques d’une non-réponse ont été exclues et que le patient présente une réticulocytopénie. Interrompre le traitement par Aranesp et rechercher la présence d’anticorps anti-érythropoïétine lorsque l’examen médullaire montre une érythroblastopénie (PRCA).
-Une diminution paradoxale de l’hémoglobine et le développement d’une anémie sévère, associés à un nombre faible de réticulocytes, doit inciter à interrompre rapidement le traitement par l’époétine et à effectuer une recherche d’anticorps anti-érythropoïétine.
-Dans toutes les études sur Aranesp, une pathologie hépatique évolutive représentait un critère d’exclusion. C’est pourquoi aucune donnée n’est disponible chez les patients présentant une insuffisance hépatique. L’administration d’Aranesp à des patients présentant une pathologie hépatique requiert la prudence, étant donné que le foie représente vraisemblablement la voie principale d’élimination pour la darbépoétine alfa et la rHuEPO.
-L’administration d’Aranesp requiert également la prudence chez les patients atteints de drépanocytose.
-L’utilisation abusive d’Aranesp par des personnes saines peut conduire à une augmentation excessive de l’hématocrite. Ceci peut être associé à des complications cardiovasculaires mettant en jeu le pronostic vital.
-Le capuchon de protection de la seringue préremplie et du stylo prérempli (SureClick) contient du caoutchouc naturel (un dérivé du latex) qui peut provoquer des réactions allergiques.
- +Pour assurer une érythropoïèse efficace, le statut martial doit être déterminé chez tous les patients, avant et pendant le traitement. Une supplémentation en fer est recommandée chez tous les patients dont le taux de ferritine sérique est inférieur à 100 µg/l ou dont la saturation de la transferrine est inférieure à 20%.
- +Des cas d'érythroblastopénie (PRCA = Pure Red Cell Aplasia) dus à des anticorps anti-érythropoïétine neutralisants ont été rapportés avec les agents stimulant l'érythropoïèse (ASE), y compris Aranesp. Cela a principalement été rapporté chez des patients présentant une insuffisance rénale chronique et traités par voie sous-cutanée. Ces anticorps présentent une réaction croisée avec tous les ASE. Les patients chez qui la présence d'anticorps anti-érythropoïétine neutralisants est suspectée ou confirmée, ne devront pas être passés à d'autres ASE (voir rubrique «Effets indésirables»).
- +L'absence de réponse au traitement par Aranesp doit conduire rapidement à en rechercher les causes. Un déficit en acide folique ou en vitamine B12 diminue l'efficacité des agents stimulant l'érythropoïèse et doit donc être corrigé. Des infections intercurrentes, des épisodes inflammatoires ou traumatiques, une perte de sang occulte, une hémolyse, une intoxication sévère à l'aluminium, un déficit en fer, des affections hématologiques sous-jacentes ou une myélofibrose peuvent aussi altérer la réponse érythropoïétique. La numération des réticulocytes doit faire partie de l'évaluation. Un examen de la moelle osseuse doit être pris en considération lorsque les causes typiques d'une non-réponse ont été exclues et que le patient présente une réticulocytopénie. Interrompre le traitement par Aranesp et rechercher la présence d'anticorps anti-érythropoïétine lorsque l'examen médullaire montre une érythroblastopénie (PRCA).
- +Une diminution paradoxale de l'hémoglobine et le développement d'une anémie sévère, associés à un nombre faible de réticulocytes, doit inciter à interrompre rapidement le traitement par l'époétine et à effectuer une recherche d'anticorps anti-érythropoïétine.
- +Dans toutes les études sur Aranesp, une pathologie hépatique évolutive représentait un critère d'exclusion. C'est pourquoi aucune donnée n'est disponible chez les patients présentant une insuffisance hépatique. L'administration d'Aranesp à des patients présentant une pathologie hépatique requiert la prudence, étant donné que le foie représente vraisemblablement la voie principale d'élimination de la darbépoétine alfa et de la rHuEPO.
- +L'administration d'Aranesp requiert également la prudence chez les patients atteints de drépanocytose.
- +L'utilisation abusive d'Aranesp par des personnes saines peut conduire à une augmentation excessive de l'hématocrite. Ceci peut être associé à des complications cardiovasculaires mettant en jeu le pronostic vital.
- +Le capuchon de la seringue préremplie et du stylo prérempli (SureClick) contient du caoutchouc naturel sec (un dérivé du latex) qui peut provoquer des réactions allergiques.
-Chez les patients atteints d’insuffisance rénale chronique, le taux d’hémoglobine durant la phase d’entretien ne doit pas dépasser la limite supérieure du taux cible d’hémoglobine recommandé dans la rubrique «Posologie/Mode d’emploi». Au cours des études cliniques, un risque accru de mortalité, d’événements cardiovasculaires et cérébrovasculaires graves, y compris d’accidents vasculaires cérébraux, et de thromboses vasculaires au niveau du shunt a été observé lorsque des agents stimulant l’érythropoïèse (ASE) étaient administrés dans le but d’atteindre un taux cible d’hémoglobine supérieur à 12 g/dl (7,5 mmol/l).
-La prudence s’impose en cas d’escalade de dose d’Aranesp chez les patients ayant une insuffisance rénale chronique, car des doses cumulatives d’époétine élevées peuvent être associées à un risque accru de mortalité et d’événements graves cardiovasculaires et cérébrovasculaires. Chez les patients ayant une réponse faible aux époétines, d’autres facteurs expliquant la faible réponse devront être considérés (voir rubriques «Posologie/Mode d’emploi» et «Propriétés/Effets»).
-Les études cliniques contrôlées n’ont pas mis en évidence de bénéfices significatifs attribuables à l’administration d’érythropoïétines, lorsque la concentration d’hémoglobine est augmentée au-delà du niveau permettant de contrôler des symptômes d’anémie et d’éviter une transfusion sanguine.
-Il convient de maintenir un statut martial adéquat.
-Contrôler la pression artérielle chez tous les patients, principalement au début d’un traitement par Aranesp. Le patient doit être instruit de l’importance de la poursuite aussi bien de son traitement antihypertenseur que de son régime alimentaire.
-Si la pression artérielle reste difficilement contrôlable malgré l’instauration de mesures appropriées, le taux d’hémoglobine peut éventuellement être réduit en diminuant ou en espaçant les doses (voir rubrique «Posologie/Mode d’emploi»). Des cas de crises hypertensives graves, d’encéphalopathie hypertensive et de convulsions ont été observés chez des patients atteints d’insuffisance rénale chronique traités par Aranesp.
-Le taux d’hémoglobine cible sera déterminé individuellement chez les patients insuffisants rénaux chroniques atteints de cardiopathies ischémiques cliniquement manifestes ou d’une insuffisance cardiaque décompensée. Pour ces patients, un taux à 12 g/dl (7,5 mmol/l) devra être fixé comme limite supérieure, sauf si des symptômes sévères comme une angine de poitrine devaient nécessiter d’autres mesures.
-Un contrôle régulier de la kaliémie est obligatoire durant un traitement par Aranesp. En effet, une élévation du taux de potassium a été rapportée chez quelques patients après l’administration d’Aranesp, bien que le lien de causalité n’ait pas été établi. Si le taux de potassium devait être élevé ou s’il tendait à augmenter, une interruption de l’administration d’Aranesp devrait être envisagée jusqu’à normalisation de la kaliémie.
- +Chez les patients atteints d'insuffisance rénale chronique, le taux d'hémoglobine durant la phase d'entretien ne doit pas dépasser la limite supérieure du taux cible d'hémoglobine recommandé dans la rubrique «Posologie/Mode d’emploi». Au cours des études cliniques, un risque accru de mortalité, d'événements cardiovasculaires et cérébrovasculaires graves, y compris d'accidents vasculaires cérébraux, et de thromboses vasculaires au niveau du shunt a été observé lorsque des agents stimulant l'érythropoïèse (ASE) étaient administrés dans le but d'atteindre un taux cible d'hémoglobine supérieur à 12 g/dl (7,5 mmol/l).
- +La prudence s'impose en cas d'augmentations de la dose d'Aranesp chez les patients ayant une insuffisance rénale chronique, car des doses cumulatives d'époétine élevées peuvent être associées à un risque accru de mortalité et d'événements cardiovasculaires et cérébrovasculaires graves. Chez les patients présentant une réponse faible du taux d'hémoglobine aux époétines, d'autres causes expliquant la faible réponse devront être envisagées (voir rubriques «Posologie/Mode d’emploi» et «Propriétés/Effets»).
- +Les études cliniques contrôlées n'ont pas mis en évidence de bénéfices significatifs attribuables à l'administration d'érythropoïétines, lorsque la concentration d'hémoglobine est augmentée au-delà du niveau permettant de contrôler des symptômes d'anémie et d'éviter une transfusion sanguine.
- +Il convient d'assurer un statut martial adéquat.
- +Contrôler la pression artérielle chez tous les patients, principalement au début d'un traitement par Aranesp. Le patient doit être instruit de l'importance de la poursuite aussi bien de son traitement antihypertenseur que de son régime alimentaire.
- +Si la pression artérielle reste difficilement contrôlable malgré l'instauration de mesures appropriées, le taux d'hémoglobine peut éventuellement être réduit en diminuant ou en arrêtant les doses d'Aranesp (voir rubrique «Posologie/Mode d’emploi»). Des cas de crises hypertensives graves, d'encéphalopathie hypertensive et de convulsions ont été observés chez des patients atteints d'insuffisance rénale chronique traités par Aranesp.
- +Le taux d'hémoglobine cible sera déterminé individuellement chez les patients insuffisants rénaux chroniques atteints de cardiopathies ischémiques cliniquement manifestes ou d'une insuffisance cardiaque décompensée. Pour ces patients, un taux à 12 g/dl (7,5 mmol/l) devra être fixé comme limite supérieure, sauf si des symptômes sévères comme une angine de poitrine devaient nécessiter une autre marche à suivre.
- +Un contrôle régulier de la kaliémie est obligatoire durant un traitement par Aranesp. En effet, une élévation du taux de potassium a été rapportée chez quelques patients après l'administration d'Aranesp, bien que le lien de causalité n'ait pas été établi. Si le taux de potassium devait être élevé ou s'il augmentait, une interruption de l'administration d'Aranesp devrait être envisagée jusqu'à normalisation de la kaliémie.
-Les érythropoïétines sont des facteurs de croissance qui stimulent essentiellement la production des globules rouges.
-Des récepteurs à l’érythropoïétine seraient exprimés à la surface de différents types de cellules tumorales. Comme tout facteur de croissance, les érythropoïétines seraient susceptibles de stimuler la croissance tumorale.
-Dans plusieurs études contrôlées au cours desquelles des érythropoïétines ont été administrées, il n’a pas été observé une amélioration de la survie globale ou une diminution du risque de progression tumorale chez les patients atteints d’une anémie associée à un cancer.
-Au cours d’études cliniques contrôlées, l’utilisation d’Aranesp et d’autres agents stimulant l’érythropoïèse (ASE) ont montré:
-·Un raccourcissement du temps jusqu’à progression tumorale chez les patients atteints d’un cancer de la tête et du cou à un stade avancé et recevant une radiothérapie, lorsque les ASE étaient administrés dans le but d’atteindre des taux cibles d’hémoglobine supérieurs à 14 g/dl (8,7 mmol/l). Les ASE ne sont pas indiqués pour une utilisation dans cette population de patients.
-·Une diminution de la survie globale et une augmentation du nombre de décès à 4 mois, attribuées à la progression de la maladie, chez des patientes atteintes d’un cancer du sein métastatique recevant une chimiothérapie, lorsque les ASE étaient administrés dans le but d’atteindre des taux cibles d’hémoglobine compris entre 12 et 14 g/dl (7,5–8,7 mmol/l).
-·Une augmentation du risque de décès lorsque les ASE étaient administrés dans le but d’atteindre un taux cible d’hémoglobine de 12 g/dl (7,5 mmol/l) chez des patients atteints d’une tumeur maligne active ne recevant ni chimiothérapie ni radiothérapie. Les ASE ne sont pas indiqués pour une utilisation dans cette population de patients.
-·Un réduction de la survie globale dans le cadre d’un suivi de longue durée chez des patients anémiques présentant des lymphomes malins et traités par chimiothérapie.
-La décision d’administrer des préparations à base d’époétine chez des patients cancéreux présentant une anémie symptomatique et sous chimiothérapie myélosuppressive doit être déterminée après une évaluation soigneuse du rapport bénéfice/risque, en prenant tout particulièrement en compte le pronostic du patient et l’avis de ce dernier. Les préparations à base d’époétine ne doivent pas être utilisées dans le cadre d’un traitement curatif.
- +Les époétines sont des facteurs de croissance qui stimulent essentiellement la production des globules rouges.
- +Des récepteurs à l'érythropoïétine peuvent être exprimés à la surface de différents types de cellules tumorales. Comme avec tout facteur de croissance, on craint que les époétines puissent stimuler la croissance tumorale.
- +Dans plusieurs études contrôlées, les époétines n'ont entraîné aucune amélioration de la survie globale ou aucune diminution du risque de progression tumorale chez les patients atteints d'une anémie associée à un cancer.
- +Au cours d'études cliniques contrôlées, l'utilisation d'Aranesp et d'autres agents stimulant l'érythropoïèse (ASE) ont montré:
- +·un raccourcissement du temps jusqu'à progression tumorale chez les patients atteints d'un cancer de la tête et du cou à un stade avancé et recevant une radiothérapie, lorsque les ASE étaient administrés dans le but d'atteindre des taux cibles d'hémoglobine supérieurs à 14 g/dl (8,7 mmol/l). Les ASE ne sont pas indiqués pour une utilisation dans cette population de patients.
- +·une diminution de la survie globale et une augmentation du nombre de décès à 4 mois, attribuées à la progression de la maladie, chez des patientes atteintes d'un cancer du sein métastatique recevant une chimiothérapie, lorsque les ASE étaient administrés dans le but d'atteindre des taux cibles d'hémoglobine compris entre 12 et 14 g/dl (7,5-8,7 mmol/l).
- +·une augmentation du risque de décès lorsque les ASE étaient administrés dans le but d'atteindre un taux cible d'hémoglobine de 12 g/dl (7,5 mmol/l) chez des patients atteints d'une tumeur maligne active ne recevant ni chimiothérapie ni radiothérapie. Les ASE ne sont pas indiqués pour une utilisation dans cette population de patients.
- +·une réduction de la survie globale dans le cadre d'un suivi de longue durée chez des patients anémiques présentant des lymphomes malins et recevant une chimiothérapie.
- +La décision d'administrer des préparations à base d'époétines à des patients cancéreux présentant une anémie symptomatique et sous chimiothérapie myélosuppressive doit être déterminée après une évaluation individuelle soigneuse du rapport bénéfice/risque, en prenant tout particulièrement en compte le pronostic du patient et l'avis de ce dernier. Les préparations à base d'époétines ne doivent pas être utilisées dans le cadre d'un traitement curatif.
-Si le taux d’hémoglobine est supérieur à 12 g/dl (7,5 mmol/l) chez les patients atteints de tumeurs solides ou de pathologies malignes lymphoprolifératives, respecter strictement l’adaptation posologique décrite au paragraphe «Posologie/Mode d’emploi», afin de minimiser les risques éventuels d’évènements thromboemboliques. Le nombre de plaquettes et le taux d’hémoglobine doivent également être surveillés à intervalles réguliers.
- +Si le taux d'hémoglobine est supérieur à 12 g/dl (7,5 mmol/l) chez les patients atteints de tumeurs solides ou de pathologies malignes lymphoprolifératives, respecter strictement l'adaptation posologique décrite au paragraphe «Posologie/Mode d’emploi», afin de minimiser les risques éventuels d'évènements thromboemboliques. Le nombre de plaquettes et le taux d'hémoglobine doivent également être surveillés à intervalles réguliers.
-Les résultats cliniques disponibles jusqu’à présent n’indiquent aucune interaction entre la darbépoétine alfa et d’autres substances. Cependant, il y a un risque potentiel d’interaction avec les médicaments se liant fortement aux globules rouges (comme la ciclosporine et le tacrolimus). Si Aranesp est administré en même temps que l’un de ces médicaments, leurs taux sanguins devront être surveillés et un ajustement de leur posologie devra être effectué en fonction de l’augmentation du taux d’hémoglobine.
- +Les résultats cliniques disponibles jusqu'à présent n'indiquent aucune interaction entre la darbépoétine alfa et d'autres substances. Cependant, il y a un risque potentiel d'interaction avec les médicaments se liant fortement aux globules rouges (comme la ciclosporine et le tacrolimus). Si Aranesp est administré en même temps que l'un de ces médicaments, leurs taux sanguins devront être surveillés et un ajustement de leur posologie devra être effectué en fonction de l'augmentation du taux d'hémoglobine.
-On ne dispose d’aucune étude contrôlée appropriée et suffisante sur l’administration d’Aranesp à des femmes enceintes. C’est pourquoi Aranesp ne doit être utilisé chez les femmes enceintes qu’en cas de nécessité absolue.
-Les femmes qui tombent enceintes au cours du traitement par Aranesp sont encouragées à s’inscrire dans le programme de surveillance de la grossesse d’Amgen. Les coordonnées sont fournies au médecin traitant par Amgen Switzerland AG.
-On ne sait pas si Aranesp est excrété dans le lait maternel. Un risque pour les nourrissons ne peut être exclu. La décision d’interrompre l’allaitement ou d’interrompre/de s’abstenir du traitement avec Aranesp doit être prise au regard du bénéfice de l’allaitement pour l’enfant et du bénéfice du traitement pour la femme.
- +On ne dispose d'aucune étude contrôlée appropriée et suffisante concernant l'emploi d'Aranesp chez la femme enceinte. C'est pourquoi Aranesp ne doit être utilisé chez les femmes enceintes qu'en cas de nécessité absolue.
- +Les femmes qui tombent enceintes au cours du traitement par Aranesp doivent être incitées à s'inscrire dans le programme de surveillance de la grossesse d'Amgen. Les coordonnées sont fournies au médecin traitant par Amgen Switzerland AG.
- +On ne sait pas si Aranesp est excrété dans le lait maternel. Un risque pour les nourrissons ne peut être exclu. La décision d'interrompre l'allaitement ou d'interrompre/de s'abstenir du traitement avec Aranesp doit être prise au regard du bénéfice de l'allaitement pour l'enfant et du bénéfice du traitement pour la femme.
-Aranesp n’a aucune influence sur l’aptitude à la conduite ou à l’utilisation de machines. Toutefois, il convient de prendre en considération la maladie primaire et les effets indésirables potentiels du traitement.
- +Aranesp n'a aucune influence sur l'aptitude à la conduite ou à l'utilisation de machines. Toutefois, il convient de prendre en considération la maladie primaire et les effets indésirables potentiels du traitement.
-Les effets indésirables identifiés associés à Aranesp sont l’hypertension artérielle, les accidents vasculaires cérébraux, les évènements thrombo-emboliques, les convulsions, les réactions allergiques, un rash/érythème et une érythroblastopénie (pure red cell aplasia, [PRCA]); voir rubrique «Mises en garde et précautions».
-Une douleur au site d’injection a été rapportée comme attribuable au traitement dans les études où Aranesp a été administré par voie sous-cutanée. La gêne au site d’injection était généralement légère et transitoire et survenait le plus souvent après la première injection.
-L’incidence d’effets indésirables est listée ci-dessous par classe de système d’organe et par fréquence. Les fréquences sont définies de la manière suivante: très fréquent (≥1/10); fréquent (≥1/100, <1/10); peu fréquent (≥1/1000, <1/100); rare (≥1/10’000, <1/1000); très rare (<1/10’000); fréquence non connue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
-Les données sont présentées séparément pour les patients atteints d’insuffisance rénale chronique et pour les patients cancéreux en raison des profils d’effets indésirables différents dans ces populations.
-L’incidence des effets indésirables au travers des études cliniques contrôlées et de l’expérience après commercialisation est:
- +Les effets indésirables identifiés associés à Aranesp sont une hypertension artérielle, des accidents vasculaires cérébraux, des évènements thromboemboliques, des convulsions, des réactions allergiques, un rash/érythème et une érythroblastopénie (pure red cell aplasia, (PRCA)); voir rubrique «Mises en garde et précautions».
- +Une douleur au site d'injection attribuable au traitement a été rapportée dans les études où Aranesp a été administré par voie sous-cutanée. Les symptômes au site d'injection étaient généralement légers et transitoires et sont survenus le plus souvent après la première injection.
- +L'incidence des effets indésirables est listée ci-dessous par classes de systèmes d'organes et par fréquence. Les fréquences sont définies de la manière suivante: très fréquents (≥1/10); fréquents (≥1/100, <1/10); occasionnels (≥1/1000, <1/100); rares (≥1/10'000, <1/1000); très rares (<1/10'000); fréquence inconnue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
- +Les données sont présentées séparément pour les patients atteints d'insuffisance rénale chronique et pour les patients cancéreux, en raison des profils d'effets indésirables différents dans ces populations.
- +Incidence des effets indésirables rapportés dans les études cliniques contrôlées et dans le cadre de l'expérience après commercialisation:
-Les données sont issues d’études contrôlées incluant 1357 patients, 766 traités par Aranesp et 591 traités par la rHuEPO.
-Dans le groupe de patients traités par Aranesp, 83% ont été dialysés et 17% n’ont pas été dialysés. Les accidents vasculaires cérébraux ont été identifiés comme effets indésirables dans une étude clinique supplémentaire (TREAT, voir rubrique «Propriétés/Effets»).
-Troubles de la circulation sanguine et lymphatique
-Fréquence non connue: érythroblastopénie (PRCA).
-Troubles du système immunitaire
-Très fréquent: hypersensibilité (58% pour la darbépoétine alfa vs. 52% pour la substance de référence).
-Troubles du système nerveux
-Fréquent: accidents vasculaires cérébraux.
-Peu fréquent: convulsions.
-Troubles cardiaques
-Très fréquent: hypertension artérielle (32% pour la darbépoétine alfa vs. 26% pour la substance de référence.
-Troubles vasculaires
-Peu fréquent: évènements thrombo-emboliques.
-Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés
-Fréquent: rash/érythème.
-Troubles généraux et accidents liés au site d’administration
-Fréquent: douleur au point d’injection.
- +Les données sont issues d'études contrôlées incluant 1357 patients, 766 traités par Aranesp et 591 traités par la rHuEPO. Dans le groupe de patients traités par Aranesp, 83% ont été dialysés et 17% n'ont pas été dialysés. Les accidents vasculaires cérébraux ont été identifiés comme effets indésirables dans une étude clinique supplémentaire (TREAT, voir rubrique «Propriétés/Effets»).
- +Affections hématologiques et du système lymphatique
- +Fréquence inconnue: érythroblastopénie (PRCA).
- +Affections du système immunitaire
- +Très fréquents: hypersensibilité (58% pour la darbépoétine alfa vs. 52% pour la substance de référence).
- +Affections du système nerveux
- +Fréquents: accidents vasculaires cérébraux.
- +Occasionnels: convulsions.
- +Affections cardiaques
- +Très fréquents: hypertension artérielle (32% pour la darbépoétine alfa vs. 26% pour la substance de référence).
- +Affections vasculaires
- +Occasionnels: évènements thromboemboliques.
- +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
- +Fréquents: rash/érythème.
- +Troubles généraux et anomalies au site d'administration
- +Fréquents: douleur au point d'injection.
-Les effets indésirables ont été déterminés sur la base du regroupement des données de sept études randomisées, en double aveugle, contrôlées versus placebo avec un total de 2112 patients (1200 sous Aranesp et 912 sous placebo). Les patients présentant une tumeur solide (par exemple cancer du poumon, du sein, du colon ou des ovaires) ou des hémopathies malignes lymphoïdes (par exemple lymphome, ou myélome multiple) ont été inclus dans ces études cliniques.
-Troubles du système immunitaire
-Très fréquent: hypersensibilité (42% pour la darbépoétine alfa vs. 44% pour le placebo).
-Troubles du système nerveux
-Peu fréquent: convulsions.
-Troubles cardiaques
-Fréquent: hypertension artérielle.
-Troubles vasculaires
-Fréquent: évènements thrombo-emboliques y compris embolie pulmonaire.
-Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés
-Fréquent: rash/érythème.
-Troubles généraux et accidents liés au site d’administration
-Très fréquent: oedèmes (13% pour la darbépoétine alfa vs. 11% pour le placebo).
-Fréquent: douleur au point d’injection.
- +Les effets indésirables ont été déterminés sur la base des données regroupées de sept études randomisées, en double aveugle, contrôlées versus placebo avec un total de 2112 patients (1200 sous Aranesp et 912 sous placebo). Les patients présentant une tumeur solide (par exemple cancer du poumon, du sein, du colon ou des ovaires) ou des hémopathies malignes lymphoïdes (par exemple lymphome, ou myélome multiple) ont été inclus dans ces études cliniques.
- +Affections du système immunitaire
- +Très fréquents: hypersensibilité (42% pour la darbépoétine alfa vs. 44% pour le placebo).
- +Affections du système nerveux
- +Peu fréquents: convulsions.
- +Affections cardiaques
- +Fréquents: hypertension artérielle.
- +Affections vasculaires
- +Fréquents: évènements thromboemboliques y compris embolie pulmonaire.
- +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
- +Fréquents: rash/érythème.
- +Troubles généraux et anomalies au site d'administration
- +Très fréquents: œdèmes (13% pour la darbépoétine alfa vs. 11% pour le placebo).
- +Fréquents: douleur au point d'injection.
-Les données de sécurité concernant l’utilisation d’Aranesp dans la population pédiatrique sont limitées.
-La sécurité d’Aranesp a été évaluée dans une étude clinique chez des enfants et des adolescents (âgés de 1 à 18 ans) atteints d’insuffisance rénale chronique, dialysés ou non dialysés, stabilisés sous époétine alfa, puis passés à Aranesp pour le maintien de leurs taux d’hémoglobine. Aucun effet indésirable supplémentaire n’a été identifié chez les enfants par rapport à ceux rapportés précédemment chez les adultes.
- +Dans toutes les études pédiatriques sur l'IRC, aucun effet indésirable supplémentaire n'a été identifié chez les enfants et les adolescents par rapport à ceux rapportés précédemment chez les adultes (voir rubrique «Propriétés/Effets»).
-La quantité maximale d’Aranesp qui peut être administrée en toute sécurité à des doses uniques ou multiples n’a pas été déterminée. Le traitement par Aranesp peut entraîner une polyglobulie si le taux d’hémoglobine n’est pas étroitement surveillé et la dose correctement ajustée. Des cas d’hypertension artérielle sévère ont été observés après un surdosage avec Aranesp (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
-Interrompre provisoirement le traitement par Aranesp lors d’une polyglobulie (voir rubrique «Posologie/Mode d’emploi»). En cas d’indication clinique, pratiquer éventuellement une phlébotomie.
- +La quantité maximale d'Aranesp qui peut être administrée en toute sécurité à des doses uniques ou multiples n'a pas été déterminée. Le traitement par Aranesp peut entraîner une polyglobulie si le taux d'hémoglobine n'est pas étroitement surveillé et la dose correctement ajustée. Des cas d'hypertension artérielle sévère ont été observés après un surdosage avec Aranesp (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
- +Interrompre provisoirement le traitement par Aranesp lors d'une polyglobulie (voir rubrique «Posologie/Mode d’emploi»). En cas d'indication clinique, pratiquer éventuellement une phlébotomie.
-La darbépoétine alfa est une glycoprotéine de 165 acides aminés hautement purifiée. Elle est obtenue par génie génétique à partir d’une lignée cellulaire de mammifère (CHO, cellules Ovariennes de Hamster Chinois) dont le gène codant pour l’érythropoïétine modifiée a été introduit par des techniques recombinantes. La darbépoétine alfa se différencie de l’érythropoïétine humaine recombinante par l’addition de résidus glucidiques supplémentaires, faisant passer ainsi le poids moléculaire de la molécule de 30’000 à 37’000 daltons.
-Mécanisme d’action
-L’érythropoïétine humaine est une hormone glycoprotéique endogène. Elle est le principal régulateur de l’érythropoïèse par son interaction spécifique avec le récepteur de l’érythropoïétine situé sur les précurseurs érythroïdes de la moelle osseuse. L’érythropoïétine est produite et régulée principalement par les reins, en réponse à des modifications de l’oxygénation tissulaire. Chez les patients insuffisants rénaux chroniques, la production de l’érythropoïétine endogène est diminuée et la cause principale de leur anémie est une déficience en érythropoïétine. Chez les patients cancéreux recevant une chimiothérapie, l’étiologie de l’anémie est multifactorielle. Chez ces patients, un déficit en érythropoïétine et une diminution de la réponse des précurseurs érythroïdes à l’érythropoïétine endogène contribuent tous deux significativement à leur anémie.
-Pharmacodynamie
-La darbépoétine alfa stimule l’érythropoïèse selon le même mécanisme que l’hormone endogène. La darbépoétine alfa possède cinq chaînes glucidiques reliées à la protéine par liaison N-glycosidique alors que l’hormone endogène et l’érythropoïétine recombinante humaine (rHuEPO) en possèdent trois. Du point de vue moléculaire, les résidus osidiques additionnels ne se différencient pas de ceux de l’hormone endogène. En raison de sa plus grande teneur glucidique, la darbépoétine alfa a une demi-vie terminale plus longue que celle de la rHuEPO et en conséquence, une activité in vivo supérieure. Malgré ces différences moléculaires, la darbépoétine alfa conserve une très haute spécificité pour le récepteur de l’érythropoïétine.
- +La darbépoétine alfa est une glycoprotéine hautement purifiée, composée de 165 acides aminés. Elle est obtenue par génie génétique à partir d'une lignée cellulaire de mammifère (CHO, cellules ovariennes de hamster chinois) dans laquelle le gène codant pour l'érythropoïétine modifiée a été introduit par des techniques recombinantes. La darbépoétine alfa se différencie de l'érythropoïétine humaine recombinante par l'addition de résidus glucidiques supplémentaires, faisant passer ainsi le poids moléculaire de la molécule de 30'000 à 37'000 daltons.
- +Mécanisme d'action
- +L'érythropoïétine humaine est une hormone glycoprotéique endogène. Elle est le principal régulateur de l'érythropoïèse par son interaction spécifique avec le récepteur de l'érythropoïétine situé sur les précurseurs érythroïdes de la moelle osseuse. L'érythropoïétine est produite et régulée principalement par les reins, en réponse à des modifications de l'oxygénation tissulaire. Chez les patients insuffisants rénaux chroniques, la production de l'érythropoïétine endogène est diminuée et la cause principale de leur anémie est une déficience en érythropoïétine. Chez les patients cancéreux recevant une chimiothérapie, l'étiologie de l'anémie est multifactorielle. Chez ces patients, un déficit en érythropoïétine et une diminution de la réponse des précurseurs érythroïdes à l'érythropoïétine endogène contribuent tous deux significativement à leur anémie.
- +Pharmacodynamique
- +La darbépoétine alfa stimule l'érythropoïèse selon le même mécanisme que l'hormone endogène. La darbépoétine alfa possède cinq chaînes glucidiques reliées à la protéine par liaison N-glycosidique alors que l'hormone endogène et l'érythropoïétine recombinante humaine (rHuEPO) en possèdent trois. Du point de vue moléculaire, les résidus osidiques additionnels ne se différencient pas de ceux de l'hormone endogène. En raison de sa plus grande teneur glucidique, la darbépoétine alfa a une demi-vie terminale plus longue que celle de la rHuEPO et en conséquence, une activité in vivo supérieure. Malgré ces différences moléculaires, la darbépoétine alfa conserve une très haute spécificité pour le récepteur de l'érythropoïétine.
-Dans une étude randomisée en double aveugle (n= 358) de correction de l’anémie comparant les schémas posologiques une injection toutes les deux semaines et une injection une fois par mois chez les patients atteints d’insuffisance rénale chronique non dialysés, le schéma d’administration une injection une fois par mois de darbepoetin alfa n’était pas inférieur au schéma d’administration une injection toutes les deux semaines. Le temps médian (1er quartile, 3ème quartile) pour atteindre une correction de l’hémoglobine (≥10,0 g/dl et ≥1,0 g/dl d’augmentation par rapport au niveau de référence) était de 5 semaines pour les deux schémas d’administration une injection toutes les deux semaines (3, 7 semaines) et une injection une fois par mois (3, 9 semaines).
-Lors d’une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo (TREAT) menée chez 4038 patients atteints d’insuffisance rénale chronique, non dialysés, souffrant de diabète de type 2 et avec des taux d’hémoglobine ≤11 g/dl, les patients ont reçu soit un traitement par darbépoétine alfa afin d’atteindre un taux cible d’hémoglobine de 13 g/dl, soit le placebo (avec une délivrance de darbépoétine alfa si le taux d’hémoglobine était inférieur à 9 g/dl). L’étude n’a pas atteint l’objectif principal de démontrer une réduction du risque de mortalité toutes causes confondues ou de morbidité cardiovasculaire (darbépoétine alfa versus placebo; RR 1,05; IC 95% [0,94;1,17]), ou une réduction de la mortalité toutes causes confondues ou de l’insuffisance rénale terminale (darbépoétine alfa versus placebo; RR 1,06; IC 95% [0,95–1,19]). L’analyse des différents composants des critères d’évaluation composites a montré une augmentation statistiquement significative du risque d’accident vasculaire cérébral (RR 1,92 [1,38–2,68]).
-Lors d’une étude randomisée prospective, 1432 patients anémiques présentant une insuffisance rénale chronique sans dialyse ont été soumis à un traitement par époétine alfa (rHuEPO), dont l’objectif était de maintenir une concentration d’hémoglobine à 13,5 g/dl ou à 11,3 g/dl. Dans le groupe présentant la concentration d’hémoglobine la plus élevée, 125 patients sur 715 (18%) ont présenté un événement cardiovasculaire grave (décès, infarctus du myocarde, AVC ou hospitalisation en raison d’une insuffisance cardiaque), en comparaison avec 97 patients sur 717 (14%) dans le groupe présentant une concentration d’hémoglobine plus faible (risque relatif [RR] 1,3; IC 95% 1,0–1,7 et p= 0,03).
-Un risque accru d’événements cardiovasculaires graves a également été mis en évidence dans une étude randomisée prospective chez 1265 patients hémodialysés présentant une maladie cardiaque cliniquement manifeste (maladie cardiaque ischémique ou insuffisance cardiaque). Dans cette étude, les patients ont été soumis à un traitement par époétine alfa dans le but de maintenir le taux d’hémoglobine à un niveau de 14 ± 1 g/dl ou de 10 ± 1 g/dl. Le taux de mortalité était plus élevé chez les 634 patients avec un taux d’hémoglobine cible de 14 g/dl (35%) que chez les 631 patients avec un taux d’hémoglobine cible de 10 g/dl (29%). La raison de l’augmentation du taux de mortalité telle qu’observée dans cette étude est inconnue, cependant l’incidence des infarctus du myocarde non mortels, des thromboses dans l’abord vasculaire et d’autres événements thrombotiques dans le groupe avec un taux d’hémoglobine cible de 14 g/dl était également plus élevée.
-L’analyse combinée post-hoc des études cliniques concernant les ASE a été effectuée chez les patients présentant une insuffisance rénale chronique (dialysés et non-dialysés, diabétiques et non-diabétiques). Une tendance à l’augmentation du risque de mortalité toutes causes confondues, des événements cardiovasculaires et cérébrovasculaires, a été observée en association avec des doses cumulatives d’ASE élevées mais indépendamment du fait que les patients soient dialysés ou diabétiques (voir rubriques «Posologie/Mode d’emploi» et «Mises en garde et précautions»).
- +Dans une étude randomisée en double aveugle (n = 358) de correction de l'anémie comparant les schémas posologiques d'une injection toutes les deux semaines et d'une injection une fois par mois chez les patients atteints d'insuffisance rénale chronique non dialysés, le schéma d'administration de la darbépoétine alfa une fois par mois était aussi efficace que le schéma d'administration toutes les deux semaines.
- +Le temps médian (1er quartile, 3e quartile) pour atteindre une correction de l'hémoglobine (≥10,0 g/dl et ≥1,0 g/dl d'augmentation par rapport au niveau de référence) était de 5 semaines pour les deux schémas d'administration toutes les deux semaines (3, 7 semaines) et une fois par mois (3, 9 semaines).
- +Lors d'une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo (TREAT) menée chez 4038 patients atteints d'insuffisance rénale chronique, non dialysés, souffrant de diabète de type 2 et avec des taux d'hémoglobine ≤11 g/dl, les patients ont reçu soit un traitement par darbépoétine alfa afin d'atteindre un taux cible d'hémoglobine de 13 g/dl, soit le placebo (avec un traitement de secours par la darbépoétine alfa si le taux d'hémoglobine était inférieur à 9 g/dl). L'étude n'a pas atteint l'objectif principal de démontrer une réduction du risque de mortalité toutes causes confondues ou de morbidité cardiovasculaire (darbépoétine alfa versus placebo; RR 1,05; IC à 95% (0,94; 1,17)), ou une réduction de la mortalité toutes causes confondues ou de l'insuffisance rénale terminale (darbépoétine alfa versus placebo; RR 1,06; IC à 95% (0,95-1,19)). L'analyse des différents composants des critères d'évaluation composites a montré une augmentation statistiquement significative du risque d'accident vasculaire cérébral (RR 1,92 (1,38-2,68)).
- +Lors d'une étude randomisée prospective, 1432 patients anémiques présentant une insuffisance rénale chronique sans dialyse ont été soumis à un traitement par époétine alfa (rHuEPO), dont l'objectif était de maintenir une concentration d'hémoglobine à 13,5 g/dl ou à 11,3 g/dl. Dans le groupe présentant la concentration d'hémoglobine la plus élevée, 125 patients sur 715 (18%) ont présenté un événement cardiovasculaire grave (décès, infarctus du myocarde, AVC ou hospitalisation en raison d'une insuffisance cardiaque), en comparaison avec 97 patients sur 717 (14%) dans le groupe présentant la concentration d'hémoglobine plus faible [risque relatif (RR) 1,3; IC à 95% 1,0-1,7 et p = 0,03].
- +Un risque accru d'événements cardiovasculaires graves a également été mis en évidence dans une étude randomisée prospective chez 1265 patients hémodialysés présentant une maladie cardiaque cliniquement manifeste (cardiopathie ischémique ou insuffisance cardiaque). Dans cette étude, les patients ont été soumis à un traitement par époétine alfa dans le but de maintenir le taux d'hémoglobine à un niveau de 14 ± 1 g/dl ou de 10 ± 1 g/dl. Le taux de mortalité était plus élevé chez les 634 patients avec un taux d'hémoglobine cible de 14 g/dl (35%) que chez les 631 patients avec un taux d'hémoglobine cible de 10 g/dl (29%). La raison de l'augmentation du taux de mortalité observée dans cette étude est inconnue, cependant l'incidence des infarctus du myocarde non mortels, des thromboses dans l'abord vasculaire et d'autres événements thrombotiques était également plus élevée dans le groupe avec un taux d'hémoglobine cible de 14 g/dl.
- +Des analyses combinées post-hoc des études cliniques concernant les ASE ont été effectuées chez les patients présentant une insuffisance rénale chronique (dialysés et non-dialysés, diabétiques et non-diabétiques). Une tendance à l'augmentation du risque de mortalité toutes causes confondues et d'événements cardiovasculaires et cérébrovasculaires a été observée en association avec des doses cumulatives d'ASE élevées, mais indépendamment du fait que les patients soient dialysés ou diabétiques (voir rubriques «Posologie/Mode d’emploi» et «Mises en garde et précautions»).
- +Enfants et adolescents
- +Dans une étude clinique randomisée, la darbépoétine alfa a été utilisée une fois par semaine (n = 58) ou une fois toutes les deux semaines (n = 56) pour corriger l'anémie de 114 patients pédiatriques âgés de 2 à 18 ans, dialysés ou non, présentant une insuffisance rénale chronique et une anémie (taux d'hémoglobine <10,0 g/dl), et qui n'avaient pas été traités par ASE. Le principal critère d'évaluation de l'efficacité était le pourcentage de patients atteignant une correction de l'hémoglobine ≥10,0 g/dl à chaque moment pris en compte après la première dose et sans transfusion de globules rouges après la randomisation et au cours des 90 jours précédant la mesure du taux d'hémoglobine.
- +Plus de 98% (p <0,001) des patients pédiatriques ayant reçu la darbépoétine alfa une fois par semaine et 84% (p = 0,293) de ceux l'ayant reçu une fois toutes les deux semaines ont atteint un taux d'hémoglobine ≥10 g/dl. Le principal critère d'évaluation a été atteint dans le bras traité une fois par semaine, mais non dans le bras traité toutes les deux semaines. Au moment où le taux d'hémoglobine ≥10,0 mg/dl a été atteint pour la première fois, la dose moyenne (ET, écart type) ajustée en fonction du poids corporel était de 0,48 (0,24) µg/kg (intervalle: de 0,0 à 1,7 µg/kg) dans le groupe traité une fois par semaine et de 0,76 (0,21) µg/kg (intervalle: de 0,3 à 1,5 µg/kg) dans le groupe traité toutes les deux semaines.
- +Dans une étude clinique, 124 patients pédiatriques âgés de 1 à 18 ans, présentant une insuffisance rénale chronique, dialysés ou non et stabilisés sous époétine alfa ont été randomisés soit pour recevoir la darbépoétine alfa une fois par semaine (par voie sous-cutanée ou intraveineuse) en utilisant un facteur de conversion de dose de 238/1 soit pour continuer le traitement par époétine alfa sans modification de la dose, du schéma posologique et de la voie d'administration utilisés jusque-là . Le principal critère d'évaluation de l'efficacité (modification du taux d'hémoglobine entre la valeur initiale et le moment de l'évaluation [semaine 21-28]) était comparable entre les deux groupes. Le taux d'hémoglobine moyen pour la rHuEPO et la darbépoétine alfa à l'inclusion était de 11,1 (ET 0,7) g/dl et 11,3 (ET 0,6) g/dl. Le taux d'hémoglobine moyen à la semaine 28 était de 11,1 (ET 1,4) g/dl pour la rHuEPO et de 11,1 (ET 1,1) g/dl pour la darbépoétine alfa.
- +Dans un registre d'observation européen qui comprenait 319 patients pédiatriques présentant une insuffisance rénale chronique (13 [4,1%] patients âgés de moins d'un an, 83 [26,0%] patients âgés d'un an à moins de six ans, 90 [28,2%] patients âgés de six ans à moins de douze ans et 133 [41,7%] patients âgés de douze ans et plus) et prenant de la darbépoétine alfa, le taux moyen d'hémoglobine était compris entre 11,3 et 11,5 g/dl et les doses moyennes de darbépoétine alfa ajustées en fonction du poids corporel (entre 2,31 µg/kg par mois et 2,67 µg/kg par mois) sont restées relativement constantes au cours de l'étude dans l'ensemble de la population de l'étude.
- +Dans ces études, aucune différence pertinente n'a été relevée entre le profil de sécurité des enfants et des adolescents et le profil de sécurité précédemment rapporté chez les patients adultes (voir rubrique «Effets indésirables»).
- +
-Lors d’une étude prospective, randomisée, en double aveugle, contrôlée contre placebo et menée chez 314 patients atteints d’un cancer du poumon et recevant une chimiothérapie à base de sels de platine, une réduction significative des besoins transfusionnels a été observée chez les patients sous darbépoétine alfa (p <0,001).
-Des études cliniques ont montré que la darbépoétine alfa a une action similaire qu’elle soit administrée en dose unique, toutes les 3 semaines, toutes les 2 semaines ou toutes les semaines et ce, sans augmenter la quantité totale de produit nécessaire.
-La tolérance et l’efficacité d’Aranesp, administré une fois toutes les trois semaines, destiné à réduire les besoins transfusionnels chez des patients traités par chimiothérapie, ont été évaluées au cours d’un essai international randomisé mené en double aveugle. Cette étude a été réalisée chez 705 patients anémiques atteints de pathologies malignes non myéloïdes et traités par plusieurs cycles de chimiothérapie. Les patients ont été randomisés pour recevoir Aranesp, soit à la dose de 500 µg une fois toutes les trois semaines, soit à la dose hebdomadaire de 2,25 µg/kg. Dans les deux groupes, la dose a été réduite de 40% par rapport à la dose précédente (soit passage à 300 µg lors de la première réduction dans le groupe avec une administration une fois toutes les trois semaines et à 1,35 µg/kg dans le groupe avec une administration hebdomadaire) lorsque l’augmentation du taux d’hémoglobine a été supérieure à 1 g/dl sur une période de 14 jours. Dans le groupe avec une administration une fois toutes les trois semaines, 72% des patients ont eu besoin d’une réduction de dose. Dans le groupe avec une administration hebdomadaire, une réduction de dose a été nécessaire chez 75% des patients. Cette étude montre que l’administration d’une dose de 500 µg une fois toutes les trois semaines est comparable à une administration hebdomadaire en ce qui concerne l’incidence des patients ayant reçu au moins une transfusion de globules rouges à partir de la semaine 5 jusqu’à la fin du traitement.
-Lors d’une étude prospective, randomisée, contrôlée contre placebo et menée en double aveugle auprès de 344 patients anémiques présentant une pathologie maligne lymphoproliférative et traités par chimiothérapie, une réduction significative des besoins transfusionnels et une amélioration de la réponse en ce qui concerne le taux d’hémoglobine ont été observées (p <0,001). Une amélioration de l’état d’épuisement, mesuré par le score «Functional Assessment of Cancer Therapy-Fatigue» (FACT-fatigue) a également été observée.
-L’érythropoïétine est un facteur de croissance stimulant en premier lieu la formation de globules rouges. Les récepteurs d’érythropoïétine peuvent être exprimés à la surface de différentes cellules tumorales.
-Des signes – relatifs à la sécurité d’emploi – évoquant une augmentation de la mortalité ou une progression tumorale ont été observés dans 6 études contrôlées portant sur des ASE administrés à des patients cancéreux. Deux de ces études ont inclus des patients atteints d’un cancer du sein (n= 939) ou d’un lymphome malin (n= 344) et traités par chimiothérapie. La concentration d’hémoglobine cible était ≥13 g/dl dans les deux études. Les deux études ont mis en évidence une réduction de la survie globale en cas d’administration d’ASE, mais pas d’effets sur la progression tumorale. Un contrôle systématique de toutes les données contrôlées disponibles pour les patients traités par chimiothérapie (y compris les deux études citées ci-dessus) a donné un rapport des cotes (Odds Ratio) de la survie globale en cas d’administration d’ASE de 0,99 (95% IV; 0,72, 1,36; 30 études et 6282 patients).
-Les 4 études restantes avec des signes relatifs à la sécurité d’emploi ont été menées sur des populations d’essai pour lesquelles les ASE ne sont pas autorisés. Deux des études ont examiné des patients qui ne recevaient ni chimiothérapie ni radiothérapie. Une étude a évalué des patients présentant un cancer du poumon non à petites cellules (NSCLC) (n= 70) et avec un taux d’hémoglobine cible de 12 à 14 g/dl, tandis que l’autre étude a évalué des patients présentant différents types de tumeurs (n= 989) et avec un taux d’hémoglobine cible de 12 g/dl. Les deux études ont rapporté une réduction de la survie globale en liaison avec l’administration d’ASE, mais n’ont pas permis de déterminer la progression tumorale. Deux études ont inclus des patients présentant des tumeurs de la tête et du cou (n= 351 et n= 522), qui recevaient uniquement une radiothérapie et pour lesquels un taux d’hémoglobine cible de >14 g/dl a été déterminé. Les deux études ont mis en évidence une réduction du contrôle locorégional de la tumeur et une tendance à une diminution de la survie globale chez les patients traités par ASE.
-Ces 6 études (ayant inclus 3215 patients) ont mis en évidence chez les patients présentant une anémie liée à différents cancers fréquents et recevant de l’érythropoïétine recombinante humaine une mortalité statistiquement plus élevée et non expliquée par rapport au groupe de contrôle. La survie globale constatée dans ces études ne s’expliquait pas de manière satisfaisante par des différences relatives à l’incidence de thrombose et aux complications de même type entre les patients traités par ASE et ceux du groupe de contrôle.
-On a effectué un contrôle systématique de 57 études cliniques impliquant 9000 patients cancéreux recevant une chimiothérapie, une radiothérapie ou aucun traitement, et qui ont été traités par une préparation ASE ou une préparation de contrôle. Cette analyse a mis en évidence un Odds Ratio de 1,08 pour la survie globale en faveur du groupe de contrôle (95% IV: 0,99, 1,18; 42 études et 8167 patients).
-Chez les patients traités par ASE, une augmentation du risque relatif de présenter des événements thromboemboliques a été constatée (RR 1,67, 95% IV: 1,35, 2,06; 35 études et 6769 patients).
-Dans une étude, le traitement par la darbépoétine alfa de patients cancéreux présentant une anémie sans chimio- ni radiothérapie – une population chez laquelle Aranesp n’est pas indiqué – a mis en évidence une augmentation de la mortalité sous Aranesp par rapport au placebo. La raison de cette différence n’est pas claire. En outre, dans cette étude, une baisse significative du nombre de transfusions dans le groupe sous Aranesp n’a pas été atteinte. Aranesp doit être utilisé uniquement chez les patients cancéreux anémiques sous chimiothérapie.
-Une analyse des données de plus de 13’900 patients atteints de cancer (chimiothérapie, radiothérapie, chimioradiothérapie, ou aucun traitement) issus de 53 essais cliniques contrôlés impliquant plusieurs érythropoïétines a été effectuée. Les méta-analyses indiquent un risque relatif significativement accru d’événements thromboemboliques chez les patients atteints de cancer recevant une érythropoïétine recombinante humaine (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
- +Lors d'une étude prospective, randomisée, en double aveugle, contrôlée contre placebo et menée chez 314 patients atteints d'un cancer du poumon et recevant une chimiothérapie à base de sels de platine, une réduction significative des besoins transfusionnels a été observée chez les patients sous darbépoétine alfa (p <0,001).
- +Des études cliniques ont montré que la darbépoétine alfa a une action similaire qu'elle soit administrée en dose unique toutes les 3 semaines, toutes les 2 semaines ou toutes les semaines et ce, sans augmenter la dose totale nécessaire.
- +La tolérance et l'efficacité d'un traitement par Aranesp, administré une fois toutes les trois semaines pour réduire les besoins transfusionnels érythrocytaires chez des patients traités par chimiothérapie, ont été évalués au cours d'un essai international randomisé, mené en double aveugle. Cette étude a été réalisée chez 705 patients anémiques atteints de pathologies malignes non myéloïdes et traités par plusieurs cycles de chimiothérapie. Les patients ont été randomisés pour recevoir Aranesp, soit à la dose de 500 µg une fois toutes les trois semaines, soit à la dose hebdomadaire de 2,25 µg/kg. Dans les deux groupes, la dose a été réduite de 40% par rapport à la dose précédente (soit une première réduction à 300 µg dans le groupe avec une administration une fois toutes les trois semaines et à 1,35 µg/kg dans le groupe avec une administration hebdomadaire) lorsque l'augmentation du taux d'hémoglobine a été supérieure à 1 g/dl sur une période de 14 jours. Dans le groupe avec une administration une fois toutes les trois semaines, 72% des patients ont eu besoin d'une réduction de dose. Dans le groupe avec une administration hebdomadaire, une réduction de dose a été nécessaire chez 75% des patients. Cette étude montre que l'administration d'une dose de 500 µg une fois toutes les trois semaines est comparable à une administration hebdomadaire en ce qui concerne l'incidence des patients ayant reçu au moins une transfusion de globules rouges à partir de la semaine 5 jusqu'à la fin du traitement.
- +Lors d'une étude prospective, randomisée, contrôlée contre placebo et menée en double aveugle auprès de 344 patients anémiques présentant une pathologie maligne lymphoproliférative et traités par chimiothérapie, une réduction significative des besoins transfusionnels et une amélioration de la réponse en ce qui concerne le taux d'hémoglobine ont été observées (p <0,001). Une amélioration de l'état d'épuisement, mesuré par le score «Functional Assessment of Cancer Therapy-Fatigue» (FACT-fatigue) a également été observée.
- +L'érythropoïétine est un facteur de croissance stimulant en premier lieu la formation de globules rouges. Les récepteurs à l'érythropoïétine peuvent être exprimés à la surface de différentes cellules tumorales.
- +Des signes - relatifs à la sécurité d'emploi - évoquant une augmentation de la mortalité ou une progression tumorale ont été observés dans 6 études contrôlées portant sur des ASE administrés à des patients cancéreux. Deux de ces études ont inclus des patients atteints d'un cancer du sein (n = 939) ou d'un lymphome malin (n = 344) et traités par chimiothérapie. La concentration d'hémoglobine cible était ≥13 g/dl dans les deux études. Les deux études ont mis en évidence une réduction de la survie globale en cas d'administration d'ASE, mais pas d'effets sur la progression tumorale. Un contrôle systématique de toutes les données contrôlées disponibles pour les patients traités par chimiothérapie (y compris les deux études citées ci-dessus) a donné un rapport des cotes (Odds Ratio) de la survie globale en cas d'administration d'ASE de 0,99 (IC à 95%; 0,72, 1,36; 30 études et 6282 patients).
- +Les 4 études restantes avec des signes relatifs à la sécurité d'emploi ont été menées sur des populations d'essai pour lesquelles les ASE ne sont pas autorisés. Deux des études ont examiné des patients qui ne recevaient ni chimiothérapie ni radiothérapie. Une étude a évalué des patients présentant un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) (n = 70) et avec un taux d'hémoglobine cible de 12 à 14 g/dl, tandis que l'autre étude a évalué des patients présentant différents types de tumeurs (n = 989) et avec un taux d'hémoglobine cible de 12 g/dl. Les deux études ont rapporté une réduction de la survie globale en liaison avec l'administration d'ASE, mais n'ont pas permis de déterminer la progression tumorale. Deux études ont inclus des patients présentant des tumeurs de la tête et du cou (n = 351 et n = 522), qui recevaient uniquement une radiothérapie et pour lesquels un taux d'hémoglobine cible de >14 g/dl a été déterminé. Les deux études ont mis en évidence une réduction du contrôle locorégional de la tumeur et une tendance à une diminution de la survie globale chez les patients traités par ASE.
- +Ces 6 études (ayant inclus 3215 patients) ont mis en évidence chez les patients présentant une anémie liée à différents cancers fréquents et recevant de l'érythropoïétine recombinante humaine une mortalité statistiquement plus élevée et non expliquée par rapport au groupe de contrôle. La survie globale constatée dans ces études ne s'expliquait pas de manière satisfaisante par des différences d'incidence des thromboses et des complications de même type entre les patients traités par ASE et ceux du groupe de contrôle.
- +Une revue systématique de 57 études cliniques a été effectuée, impliquant 9000 patients cancéreux recevant une chimiothérapie, une radiothérapie ou aucun traitement, et qui ont été traités par un ASE ou une préparation de contrôle. Cette analyse a mis en évidence un Odds Ratio de 1,08 pour la survie globale en faveur du groupe de contrôle (IC à 95%: 0,99, 1,18; 42 études et 8167 patients).
- +Chez les patients traités par ASE, une augmentation du risque relatif de présenter des événements thromboemboliques a été constatée (RR 1,67, IC à 95%: 1,35, 2,06; 35 études et 6769 patients).
- +Dans une étude, le traitement par la darbépoétine alfa de patients cancéreux présentant une anémie et ne recevant ni chimio- ni radiothérapie – une population chez laquelle Aranesp n'est pas indiqué – a mis en évidence une augmentation de la mortalité sous Aranesp par rapport au placebo. La raison de cette différence n'est pas claire. En outre, dans cette étude, aucune baisse significative des besoins transfusionnels n'a été obtenue dans le groupe sous Aranesp. Aranesp doit être utilisé uniquement chez les patients cancéreux anémiques sous chimiothérapie.
- +Une analyse des données de plus de 13'900 patients atteints de cancer (chimiothérapie, radiothérapie, chimioradiothérapie, ou aucun traitement) issus de 53 essais cliniques contrôlés impliquant plusieurs époétines a été effectuée. Les méta-analyses indiquent toutes un risque relatif significativement accru d'événements thromboemboliques chez les patients atteints de cancer recevant une érythropoïétine recombinante humaine (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
-En raison de sa plus grande teneur glucidique, la concentration de darbépoétine alfa dans le sang circulant reste supérieure à la concentration minimale nécessaire à la stimulation de l’érythropoïèse, pendant une durée 3 fois plus longue que celle de la dose équimolaire de rHuEPO. D’où une administration moins fréquente de darbépoétine alfa pour obtenir la même réponse biologique.
- +En raison de sa plus grande teneur glucidique, la concentration de darbépoétine alfa dans le sang circulant reste supérieure à la concentration minimale nécessaire à la stimulation de l'érythropoïèse, pendant une durée 3 fois plus longue que celle de la dose équimolaire de rHuEPO. Ceci permet une administration moins fréquente de darbépoétine alfa pour obtenir la même réponse biologique.
-La pharmacocinétique de la darbépoétine alfa a été étudié après administration intraveineuse et sous-cutanée à des patients insuffisants rénaux chroniques lors d’études cliniques.
- +La pharmacocinétique de la darbépoétine alfa a été étudiée après administration intraveineuse et sous-cutanée à des patients insuffisants rénaux chroniques lors d'études cliniques.
-La biodisponibilité après administration sous-cutanée s’élève à 37%.
-Lors d’études cliniques, une accumulation minimale a été observée pour les deux voies d’application.
- +La biodisponibilité après administration sous-cutanée s'élève à 37%.
- +Lors des études cliniques, une accumulation minimale a été observée pour les deux voies d'administration.
-La demi-vie d’élimination terminale de la darbépoétine alfa s’élève à 21 heures après administration intraveineuse (déviation standard [DS] 7,5). Lorsque la darbépoétine alfa est administrée tous les mois par voie sous-cutanée à des doses comprises entre 0,6 et 2,1 µg/kg, la demi-vie terminale s’élève à 73 heures (DS 24).
-La clairance de la darbépoétine alfa est de 1,9 ml/heure/kg (DS 0,56).
-Des études précliniques ont révélé une clairance rénale minimale (jusqu’à 2% de la clairance totale) qui n’influence aucunement la demi-vie sérique.
-Les données de 809 patients ayant reçu Aranesp dans le cadre d’études cliniques européennes, ont été analysées pour déterminer la dose nécessaire au maintien du taux d’hémoglobine; aucune différence n’a été observée entre les doses moyennes hebdomadaires administrées par voie intraveineuse ou sous-cutanée. De plus, des études cliniques ont montré qu’une adaptation posologique était nécessaire lorsque les patients recevant de hautes doses de rHuEPO par voie intraveineuse passaient à Aranesp, afin de corriger une hématopoïèse excessive due à la puissance supérieure d’Aranesp.
- +La demi-vie d'élimination terminale de la darbépoétine alfa s'élève à 21 heures après administration intraveineuse (écart type [ET] 7,5). Lorsque la darbépoétine alfa est administrée tous les mois par voie sous-cutanée à des doses comprises entre 0,6 et 2,1 µg/kg, la demi-vie terminale s'élève à 73 heures (ET 24).
- +La clairance de la darbépoétine alfa est de 1,9 ml/heure/kg (ET 0,56).
- +Des études précliniques ont révélé une clairance rénale minimale (jusqu'à 2% de la clairance totale) qui n'influence aucunement la demi-vie sérique.
- +Les données de 809 patients ayant reçu Aranesp dans le cadre d'études cliniques européennes ont été analysées pour déterminer la dose nécessaire au maintien du taux d'hémoglobine; aucune différence n'a été observée entre les doses moyennes hebdomadaires administrées par voie intraveineuse ou sous-cutanée. De plus, des études cliniques ont montré qu'une adaptation posologique était nécessaire lorsque les patients recevant de hautes doses de rHuEPO par voie intraveineuse passaient à Aranesp, afin de corriger une hématopoïèse excessive due à la puissance supérieure d'Aranesp.
-Chez les patients pédiatriques et adultes souffrant d’insuffisance rénale chronique, la pharmacocinétique de la darbépoétine alfa était comparable en administration sous-cutanée et intraveineuse.
- +Chez les patients pédiatriques et adultes souffrant d'insuffisance rénale chronique, la pharmacocinétique de la darbépoétine alfa était comparable en administration sous-cutanée et intraveineuse.
-Après l’administration sous-cutanée d’une dose de 2,25 µg/kg de darbépoétine alfa à des patients adultes cancéreux, un pic moyen de concentration de 10,6 ng/ml (DS = 5,9) a été atteint après une durée moyenne de 91 heures (DS = 19,7). Ces paramètres correspondaient à une pharmacocinétique dose-linéaire sur une large fourchette posologique (de 0,5 à 8 µg/kg une fois par semaine et de 3 à 9 µg/kg toutes les deux semaines). Les paramètres pharmacocinétiques n’ont pas changé après administrations multiples pendant 12 semaines (administration toutes les semaines ou toutes les deux semaines). Une augmentation attendue et modérée (<2 fois) de la concentration sérique a été observée à l’approche de l’état d’équilibre. Toutefois, il n’y a pas eu d’accumulation inattendue après administration répétée.
- +Après l'administration sous-cutanée d'une dose de 2,25 µg/kg de darbépoétine alfa à des patients adultes cancéreux, un pic moyen de concentration de 10,6 ng/ml (ET = 5,9) a été atteint après une durée moyenne de 91 heures (ET = 19,7). Ces paramètres correspondaient à une pharmacocinétique dose-linéaire sur une large fourchette posologique (de 0,5 à 8 µg/kg une fois par semaine et de 3 à 9 µg/kg toutes les deux semaines). Les paramètres pharmacocinétiques n'ont pas changé après administration de doses multiples pendant 12 semaines (administration toutes les semaines ou toutes les deux semaines). Une augmentation attendue et modérée (<2 fois) de la concentration sérique a été observée lorsque l'état d'équilibre a été atteint. Toutefois, il n'y a pas eu d'accumulation inattendue après administration répétée.
-Pour déterminer la demi-vie terminale, une étude de pharmacocinétique a été effectuée chez des patients atteints d’une anémie induite par chimiothérapie. Les patients ont reçu 6,75 µg/kg de darbépoétine alfa par voie sous-cutanée toutes les 3 semaines en association avec une chimiothérapie. La demi-vie terminale moyenne (DS) a été de 74 (DS 27) heures dans cette étude.
-Cinétique chez certains groupes de patients
-Aucune donnée n’est disponible chez les patients insuffisants hépatiques.
- +Pour déterminer la demi-vie terminale, une étude de pharmacocinétique a été effectuée chez des patients atteints d'une anémie induite par chimiothérapie. Les patients ont reçu 6,75 µg/kg de darbépoétine alfa par voie sous-cutanée toutes les 3 semaines en association avec une chimiothérapie. La demi-vie terminale moyenne (ET) a été de 74 (ET 27) heures dans cette étude.
- +Cinétique pour certains groupes de patients
- +Aucune donnée n'est disponible chez les patients insuffisants hépatiques.
-Dans toutes les études menées chez le rat et le chien, la darbépoétine alfa a entraîné une augmentation significative du taux d’hémoglobine et d’hématocrite, du nombre d’érythrocytes et de réticulocytes, correspondant aux effets pharmacologiques attendus. Les effets indésirables observés à de très hautes doses ont tous été considérés comme reliés à un effet pharmacologique majoré (diminution de la perfusion tissulaire due à une augmentation de la viscosité sanguine). Ceux-ci incluent la myélofibrose et l’hypertrophie splénique ainsi que l’élargissement du complexe QRS sur l’électrocardiogramme chez les chiens, par contre aucun trouble du rythme cardiaque ni aucune modification de l’intervalle QT n’ont été observés.
-L’utilisation de la darbépoétine alfa n’a pas permis de mettre en évidence de potentiel génotoxique ni d’effet quelconque sur la prolifération des cellules non hématologiques in vitro ou in vivo. Lors des études de toxicité chronique, aucune réaction tumorigène ou mitogène inattendue n’a été observée quel que soit le type de tissu. Le potentiel carcinogène de la darbépoétine alfa n’a pas été évalué lors d’expérimentations animales à long terme.
-Administré à des rats et des lapins 3 fois par semaine par voie intraveineuse à la dose de 10 µg/kg, la darbépoétine alfa n’a induit aucun trouble de la fertilité. Lors d’une administration à des animaux gravides 3 fois par semaine à la dose maximale de 20 µg/kg, ni embryotoxicité ni malformations de la progéniture n’ont été observées. Toutefois, une autre étude a révélé une augmentation des avortements post-implantation chez la rate. Lors d’une étude chez la rate sur le développement périnatal et postnatal, une diminution des poids corporels, un taux de mortalité légèrement plus élevé et un retard dans le développement de la génération F1 ont pu être observés au dosage de 2,5 µg/kg. La génération F2 n’a montré aucun changement.
- +Dans toutes les études menées chez le rat et le chien, la darbépoétine alfa a entraîné une augmentation significative du taux d'hémoglobine et d'hématocrite, du nombre d'érythrocytes et de réticulocytes, correspondant aux effets pharmacologiques attendus. Les effets indésirables observés à de très hautes doses ont tous été considérés comme reliés à un effet pharmacologique majoré (diminution de la perfusion tissulaire due à une augmentation de la viscosité sanguine). Ceux-ci incluent la myélofibrose et l'hypertrophie splénique ainsi que l'élargissement du complexe QRS sur l'électrocardiogramme chez les chiens, par contre aucun trouble du rythme cardiaque ni aucune modification de l'intervalle QT n'ont été observés.
- +L'utilisation de la darbépoétine alfa n'a pas permis de mettre en évidence de potentiel génotoxique ni d'effet quelconque sur la prolifération des cellules non hématologiques in vitro ou in vivo. Lors des études de toxicité chronique, aucune réaction tumorigène ou mitogène inattendue n'a été observée quel que soit le type de tissu. Le potentiel carcinogène de la darbépoétine alfa n'a pas été évalué lors d'expérimentations animales à long terme.
- +Administré à des rats et des lapins 3 fois par semaine par voie intraveineuse à la dose de 10 µg/kg, la darbépoétine alfa n'a induit aucun trouble de la capacité de reproduction. Lors d'une administration à des animaux gravides 3 fois par semaine à la dose maximale de 20 µg/kg, ni embryotoxicité ni malformations de la progéniture n'ont été observées. Toutefois, une autre étude a révélé une augmentation des pertes post-implantatoires chez la rate. Lors d'une étude sur le développement périnatal et postnatal chez le rat, une diminution du poids corporel, un taux de mortalité légèrement plus élevé et un retard dans le développement de la génération F1 ont été observés au dosage de 2,5 µg/kg. La génération F2 n'a montré aucun changement.
-Aucune étude de compatibilité n’ayant été effectuée, Aranesp ne doit pas être mélangé ou administré par perfusion en association avec d’autres médicaments.
- +Aucune étude de compatibilité n'ayant été effectuée, Aranesp ne doit pas être mélangé ou administré par perfusion avec d'autres médicaments.
-Conserver entre 2 °C et 8 °C (dans le réfrigérateur).
- +Conserver entre 2 °C et 8 °C (au réfrigérateur).
-Conserver le produit dans son emballage extérieur pour le protéger de la lumière.
-Pour permettre une utilisation en ambulatoire, Aranesp peut être sorti de ces conditions de conservation une seule fois, pendant une période unique maximale de 7 jours à température ambiante (jusqu’à 25 °C). Lorsque la seringue d’Aranesp a été sortie du réfrigérateur et a atteint la température ambiante (jusqu’à 25 °C) elle doit être utilisée dans les 7 jours ou jetée.
- +Conserver le récipient dans son emballage pour le protéger de la lumière.
- +Pour permettre une utilisation en ambulatoire, Aranesp peut être conservé une seule fois, pendant une période maximale de 7 jours à température ambiante (jusqu'à 25 °C). Lorsque Aranesp a été sorti du réfrigérateur et a atteint la température ambiante (jusqu'à 25 °C), il doit être utilisé dans les 7 jours ou jeté.
-Chaque emballage contient une notice avec toutes les instructions d’utilisation et de manipulation.
-Aranesp est une préparation stérile, sans agent conservateur. Ne pas utiliser plus d’une dose par seringue préremplie ou stylo prérempli (SureClick). Les stylos pré remplis (Sure Click) sont à usage unique. Tout résidu de médicament dans une seringue préremplie ou un stylo prérempli (SureClick) est à jeter.
-Avant utilisation, vérifier l’absence de particules visibles en suspension dans la solution d’Aranesp. Seules des solutions incolores, limpides ou légèrement opalescentes peuvent être injectées. Ne pas agiter. Les seringues pré remplies ou les stylos pré remplis (Sure Click) doivent atteindre la température ambiante avant injection.
-Alterner les sites d’injection afin d’éviter une gêne/des douleurs au point d’injection. Aranesp solution injectable en seringues pré remplies doit être injecté lentement.
- +Chaque emballage contient une notice avec toutes les instructions d'utilisation et de manipulation.
- +Aranesp est une préparation stérile, sans agent conservateur. Ne pas administrer plus d'une dose par seringue préremplie ou stylo prérempli (SureClick). Les stylos préremplis (Sure Click) sont à usage unique. Tout résidu de médicament dans une seringue préremplie ou un stylo prérempli (SureClick) doit être jeté.
- +Avant utilisation, vérifier l'absence de particules visibles en suspension dans la solution d'Aranesp. Seules des solutions incolores, limpides ou légèrement opalescentes peuvent être injectées. Ne pas agiter. Les seringues préremplies ou les stylos préremplis (Sure Click) doivent atteindre la température ambiante avant injection.
- +Alterner les sites d'injection afin d'éviter des symptômes au point d'injection. Aranesp solution injectable en seringues préremplies doit être injecté lentement.
-Aranesp sol inj 10 µg ser prête 0,4 ml. (A)
-Aranesp sol inj 10 µg ser prête 4 × 0,4 ml. (A)
-Aranesp sol inj 15 µg ser prête 0,375 ml. (A)
-Aranesp sol inj 15 µg ser prête 4 × 0,375 ml. (A)
-Aranesp sol inj 15 µg ser prête 0,375 ml (avec système de protection). (A)
-Aranesp sol inj 15 µg ser prête 4 × 0,375 ml (avec système de protection). (A)
-Aranesp sol inj 20 µg ser prête 0,5 ml. (A)
-Aranesp sol inj 20 µg ser prête 4 × 0,5 ml. (A)
-Aranesp sol inj 20 µg ser prête 0,5 ml (avec système de protection). (A)
-Aranesp sol inj 20 µg ser prête 4 × 0,5 ml (avec système de protection). (A)
-Aranesp sol inj 30 µg ser prête 0,3 ml. (A)
-Aranesp sol inj 30 µg ser prête 4 × 0,3 ml. (A)
-Aranesp sol inj 30 µg ser prête 0,3 ml (avec système de protection). (A)
-Aranesp sol inj 30 µg ser prête 4 × 0,3 ml (avec système de protection). (A)
-Aranesp sol inj 40 µg ser prête 0,4 ml. (A)
-Aranesp sol inj 40 µg ser prête 4 × 0,4 ml. (A)
-Aranesp sol inj 40 µg ser prête 0,4 ml (avec système de protection). (A)
-Aranesp sol inj 40 µg ser prête 4 × 0,4 ml (avec système de protection). (A)
-Aranesp sol inj 50 µg ser prête 0,5 ml. (A)
-Aranesp sol inj 50 µg ser prête 4 × 0,5 ml. (A)
-Aranesp sol inj 50 µg ser prête 0,5 ml (avec système de protection). (A)
-Aranesp sol inj 50 µg ser prête 4 × 0,5 ml (avec système de protection). (A)
-Aranesp sol inj 60 µg ser prête 0,3 ml. (A)
-Aranesp sol inj 60 µg ser prête 4 × 0,3 ml. (A)
-Aranesp sol inj 60 µg ser prête 0,3 ml (avec système de protection). (A)
-Aranesp sol inj 60 µg ser prête 4 × 0,3 ml (avec système de protection). (A)
-Aranesp sol inj 80 µg ser prête 0,4 ml. (A)
-Aranesp sol inj 80 µg ser prête 4 × 0,4 ml. (A)
-Aranesp sol inj 80 µg ser prête 0,4 ml (avec système de protection). (A)
-Aranesp sol inj 80 µg ser prête 4 × 0,4 ml (avec système de protection). (A)
-Aranesp sol inj 100 µg ser prête 0,5 ml. (A)
-Aranesp sol inj 100 µg ser prête 4 × 0,5 ml. (A)
-Aranesp sol inj 100 µg ser prête 0,5 ml (avec système de protection). (A)
-Aranesp sol inj 100 µg ser prête 4 × 0,5 ml (avec système de protection). (A)
-Aranesp sol inj 130 µg ser prête 0,65 ml. (A)
-Aranesp sol inj 130 µg ser prête 4 × 0,65 ml. (A)
-Aranesp sol inj 130 µg ser prête 0,65 ml (avec système de protection). (A)
-Aranesp sol inj 130 µg ser prête 4 × 0,65 ml (avec système de protection). (A)
-Aranesp sol inj 150 µg ser prête 0,3 ml. (A)
-Aranesp sol inj 150 µg ser prête 4 × 0,3 ml. (A)
-Aranesp sol inj 150 µg ser prête 0,3 ml (avec système de protection). (A)
-Aranesp sol inj 150 µg ser prête 4 × 0,3 ml (avec système de protection). (A)
-Aranesp sol inj 300 µg ser prête 0,6 ml. (A)
-Aranesp sol inj 300 µg ser prête 4 × 0,6 ml. (A)
-Aranesp sol inj 300 µg ser prête 0,6 ml (avec système de protection). (A)
-Aranesp inj 300 µg ser prête 4 × 0,6 ml (avec système de protection). (A)
-Aranesp sol inj 500 µg ser prête 1 ml. (A)
-Aranesp sol inj 500 µg ser prête 4 × 1 ml. (A)
-Aranesp sol inj 500 µg ser prête 1 ml (avec système de protection). (A)
-Aranesp sol inj 500 µg ser prête 4 × 1 ml (avec système de protection). (A)
-Les seringues préremplies avec ou sans système de protection automatique de l’aiguille sont présentées sous plaquette thermoformée (boîte de 1 et 4 seringues). Les seringues préremplies sans système de protection automatique de l’aguille sont également présentées sans plaquette thermoformée (boîte de 1 seringue uniquement). Aranesp 10 est uniquement disponible sans système de protection automatique de l’aguille.
-Aranesp sol inj 10 µg stylo (SureClick) 0,4 ml. (A)
-Aranesp sol inj 15 µg stylo (SureClick) 0,375 ml. (A)
-Aranesp sol inj 20 µg stylo (SureClick) 0,5 ml. (A)
-Aranesp sol inj 30 µg stylo (SureClick) 0,3 ml. (A)
-Aranesp sol inj 40 µg stylo (SureClick) 0,4 ml. (A)
-Aranesp sol inj 50 µg stylo (SureClick) 0,5 ml. (A)
-Aranesp sol inj 60 µg stylo (SureClick) 0,3 ml. (A)
-Aranesp sol inj 80 µg stylo (SureClick) 0,4 ml. (A)
-Aranesp sol inj 100 µg stylo (SureClick) 0,5 ml. (A)
-Aranesp sol inj 130 µg stylo (SureClick) 0,65 ml. (A)
-Aranesp sol inj 150 µg stylo (SureClick) 0,3 ml. (A)
-Aranesp sol inj 300 µg stylo (SureClick) 0,6 ml. (A)
-Aranesp sol inj 500 µg stylo (SureClick) 1 ml. (A)
- +Aranesp 10: Seringues préremplies avec solution injectable: 1 et 4 (A)
- +Aranesp 15: Seringues préremplies avec solution injectable: 1 et 4 (A)
- +Aranesp 20: Seringues préremplies avec solution injectable: 1 et 4 (A)
- +Aranesp 30: Seringues préremplies avec solution injectable: 1 et 4 (A)
- +Aranesp 40: Seringues préremplies avec solution injectable: 1 et 4 (A)
- +Aranesp 50: Seringues préremplies avec solution injectable: 1 et 4 (A)
- +Aranesp 60: Seringues préremplies avec solution injectable: 1 et 4 (A)
- +Aranesp 80: Seringues préremplies avec solution injectable: 1 et 4 (A)
- +Aranesp 100: Seringues préremplies avec solution injectable: 1 et 4 (A)
- +Aranesp 130: Seringues préremplies avec solution injectable: 1 et 4 (A)
- +Aranesp 150: Seringues préremplies avec solution injectable: 1 et 4 (A)
- +Aranesp 300: Seringues préremplies avec solution injectable: 1 et 4 (A)
- +Aranesp 500: Seringues préremplies avec solution injectable: 1 et 4 (A)
- +Les seringues préremplies avec ou sans système de protection automatique de l'aiguille sont présentées sous plaquette thermoformée (boîte de 1 et 4 seringues). Les seringues préremplies sans système de protection automatique de l'aguille sont également présentées sans plaquette thermoformée (boîte de 1 seringue uniquement). Aranesp 10 est uniquement disponible sans système de protection automatique de l'aiguille.
- +Aranesp 10: stylo prérempli (SureClick) avec solution injectable: 1 (A)
- +Aranesp 15: stylo prérempli (SureClick) avec solution injectable: 1 (A)
- +Aranesp 20: stylo prérempli (SureClick) avec solution injectable: 1 (A)
- +Aranesp 30: stylo prérempli (SureClick) avec solution injectable: 1 (A)
- +Aranesp 40: stylo prérempli (SureClick) avec solution injectable: 1 (A)
- +Aranesp 50: stylo prérempli (SureClick) avec solution injectable: 1 (A)
- +Aranesp 60: stylo prérempli (SureClick) avec solution injectable: 1 (A)
- +Aranesp 80: stylo prérempli (SureClick) avec solution injectable: 1 (A)
- +Aranesp 100: stylo prérempli (SureClick) avec solution injectable: 1 (A)
- +Aranesp 130: stylo prérempli (SureClick) avec solution injectable: 1 (A)
- +Aranesp 150: stylo prérempli (SureClick) avec solution injectable: 1 (A)
- +Aranesp 300: stylo prérempli (SureClick) avec solution injectable: 1 (A)
- +Aranesp 500: stylo prérempli (SureClick) avec solution injectable: 1 (A)
-Amgen Switzerland SA, 6301 Zoug.
- +Amgen Switzerland AG, 6301 Zoug.
-Octobre 2015.
-Version #080715
- +Juillet 2016.
- +Version #040117
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