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Accueil - Information professionnelle sur Estradot 37.5 - Changements - 14.10.2021
108 Changements de l'information professionelle Estradot 37.5
  • -Principe actif: Estradiolum (ut Estradiolum hemihydricum).
  • -Excipients: Excip. ad praep.
  • -Forme galénique et quantité de principe actif par unité
  • -Estradot 25
  • -Patch transdermique à 0,39 mg.
  • -2,5 cm² cum liberatione 25 µg/24 h.
  • -Estradot 37.5
  • -Patch transdermique à 0,585 mg.
  • -3,75 cm² cum liberatione 37,5 µg/24 h.
  • -Estradot 50
  • -Patch transdermique à 0,78 mg.
  • -5 cm² cum liberatione 50 µg/24 h.
  • -Estradot 75
  • -Patch transdermique à 1,17 mg.
  • -7,5 cm² cum liberatione 75 µg/24 h.
  • -Estradot 100
  • -Patch transdermique à 1,56 mg.
  • -10 cm² cum liberatione 100 µg/24 h.
  • -Estradot est disponible dans les cinq dosages suivants:
  • - Estradot 25 Estradot 37,5 Estradot 50 Estradot 75 Estradot 100
  • -Flux nominal de libération in vivo d'estradiol [µg/24 h] 25 37,5 50 75 100
  • -Teneur en estradiol (sous forme d'hémihydrate) par patch (mg) 0,39 0,585 0,78 1,17 1,56
  • -Surface de libération (cm2) 2,5 3,75 5 7,5 10
  • -
  • +Principes actifs
  • +Estradiolum (ut Estradiolum hemihydricum).
  • +Excipients
  • +Excip. ad praep.
  • -Prévention ou ajournement de l'ostéoporose due à la carence œstrogénique chez les femmes ménopausées, exposées à un haut risque de fracture et chez lesquelles un traitement par d'autres médicaments homologués pour la prévention de l'ostéoporose n'entre pas en ligne de compte ou chez les femmes souffrant simultanément de symptômes dus à la carence œstrogénique et qui nécessitent un traitement.
  • +Prévention ou ralentissement de l'ostéoporose due à la carence œstrogénique chez les femmes ménopausées, exposées à un haut risque de fracture et chez lesquelles un traitement par d'autres médicaments homologués pour la prévention de l'ostéoporose n'entre pas en ligne de compte ou chez les femmes souffrant simultanément de symptômes dus à la carence œstrogénique et qui nécessitent un traitement.
  • -Le traitement devrait en principe commencer par la dose efficace minimale.
  • -En fonction de la réponse clinique, la posologie peut être ajustée aux besoins individuels de la patiente. En cas de persistance des symptômes de carence œstrogénique au bout de trois mois de traitement, la dose peut être augmentée. En cas d'apparition de symptômes de surdosage (tels qu'une sensation de tension dans les seins, par exemple), la dose doit à nouveau être diminuée.
  • +Le traitement doit en principe commencer par la dose efficace minimale. En fonction de la réponse clinique, la posologie peut être ajustée aux besoins individuels de la patiente. En cas de persistance des symptômes de carence œstrogénique au bout de trois mois de traitement, la dose peut être augmentée. En cas d'apparition de symptômes de surdosage (tels qu'une sensation de tension dans les seins, par exemple), la dose doit à nouveau être diminuée.
  • -Pour la prévention de l'ostéoporose postménopausique, les 5 dosages d'Estradot peuvent être utilisés (cf. tableau ci-dessus). Le traitement doit commencer avec Estradot 50. Une adaptation posologique individuelle peut s'effectuer avec lesautres dosages.
  • -Estradot est utilisé en traitement continu. Le patch est renouvelé tous les 3-4 jours (soit 2 fois par semaine). Chez les femmes n'ayant pas subi d'hystérectomie, l'œstrogénothérapie sera complétée par l'administration d'un progestatif. Celle-ci se fera soit pendant les derniers 12-14 jours de chaque cycle de traitement de 4 semaines (continu-séquentiel) ou chaque jour sans interruption (continu-combiné).
  • +Pour la prévention de l'ostéoporose postménopausique, les 5 dosages d'Estradot peuvent être utilisés (voir tableau ci-dessus). Le traitement doit commencer avec Estradot 50. Une adaptation posologique individuelle peut s'effectuer avec les autres dosages.
  • +Estradot est utilisé en traitement continu. Le patch est renouvelé tous les 34 jours (soit 2 fois par semaine). Chez les femmes n'ayant pas subi d'hystérectomie, l'œstrogénothérapie sera complétée par l'administration d'un progestatif. Celle-ci se fera soit pendant les derniers 1214 jours de chaque cycle de traitement de 4 semaines (continu-séquentiel) ou chaque jour sans interruption (continu-combiné).
  • -Les femmes recevant déjà un traitement par œstrogènes/progestatifs cyclique ou séquentiel devraient arriver au terme du cycle de traitement en cours avant de commencer le traitement par Estradot.
  • -À la fin d'un cycle, des saignements surviennent habituellement. Le premier jour de ces saignements seraut le moment idéal d'initier le traitement par Estradot.
  • +Les femmes recevant déjà un traitement par œstrogènes/progestatifs cyclique ou séquentiel doivent arriver au terme du cycle de traitement en cours avant de commencer le traitement par Estradot.
  • +À la fin d'un cycle, des saignements surviennent habituellement. Le premier jour de ces saignements serait le moment idéal pour instaurer le traitement par Estradot.
  • -Si l'application d'un patch a été oubliée, rattraper l'oubli aussi vite que possible. Le prochain renouvellement devrait ensuite s'effectuer à la prochaine date de changement de patch prévu (même si cela a pour conséquence qu'un patch reste en place moins de 3 jours). L'interruption du traitement pourrait augmenter la probabilité de voir réapparaître des saignements intermenstruels et du spotting.
  • +Si l'application d'un patch a été oubliée, rattraper l'oubli aussi vite que possible. Le prochain renouvellement doit ensuite s'effectuer à la prochaine date de changement de patch prévu (même si cela a pour conséquence qu'un patch reste en place moins de 3 jours). L'interruption du traitement pourrait augmenter la probabilité de voir réapparaître des saignements intermenstruels et du spotting.
  • -Un nouveau patch peut être appliqué si nécessaire. Dans ce cas, le prochain renouvellement de patch doit malgré tout être effectué à la date de changement habituelle (même si cela a pour conséquence qu'un patch reste en place moins de trois jours).
  • -Mode d'emploi
  • +Un nouveau patch peut être appliqué si nécessaire. Dans ce cas, le prochain renouvellement de patch doit malgré tout être effectué à la date de changement habituelle (même si cela a pour conséquence qu'un patch reste en place moins de 3 jours).
  • +Mode d'administration
  • -Une fois appliqué, le patch ne devrait pas être exposé au soleil pendant une longue durée.
  • +Une fois appliqué, le patch ne doit pas être exposé au soleil pendant une longue durée.
  • -Instructions spéciales pour la posologie
  • +Recommandations posologiques spéciales
  • -·Néoplasies hormono-dépendantes malignes ou prémalignes avérées, présumées, ou antécédent de néoplasie hormono-dépendante maligne ou prémaligne (par ex. carcinome de l'endomètre),
  • -·Hémorragie vaginale non investiguée,
  • -·Maladie grave du foie, également comme antécédent, tant que la fonction hépatique n'est pas revenue à la normale,
  • -·�vénements thromboemboliques veineux avérés ou antécédents (par ex. thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire),
  • -·Affection thromboembolique artérielle aiguë ou récente (par ex. accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde),
  • -·Présence de facteurs de risque pour les événements thromboemboliques artériels ou veineux (par ex. carence en antithrombine, en protéine S ou C),
  • -·Porphyrie,
  • -·Grossesse avérée ou supposée,
  • -·Allaitement,
  • -·Hypersensibilité connue aux œstrogènes ou à l'un des autres composants d'Estradot.
  • +·néoplasies hormono-dépendantes malignes ou prémalignes avérées, présumées, ou antécédent de néoplasie hormono-dépendante maligne ou prémaligne (par ex. carcinome de l'endomètre),
  • +·hémorragie vaginale non investiguée,
  • +·maladie grave du foie, également comme antécédent, tant que la fonction hépatique n'est pas revenue à la normale,
  • +·�vénements thromboemboliques veineux avérés ou antécédents (par ex. thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire),
  • +·affection thromboembolique artérielle aiguë ou récente (par ex. accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde),
  • +·présence de facteurs de risque pour les événements thromboemboliques artériels ou veineux (par ex. carence en antithrombine, en protéine S ou C),
  • +·porphyrie,
  • +·grossesse avérée ou supposée,
  • +·allaitement,
  • +·hypersensibilité connue aux œstrogènes ou à l'un des autres composants d'Estradot.
  • -·la première apparition de céphalées de type migraineux ou lapparition plus fréquente de fortes céphalées inhabituelles,
  • -·la perte soudaine, partielle ou complète, de lacuité visuelle,
  • -·des troubles subits de laudition.
  • +·la première apparition de céphalées de type migraineux ou l'apparition plus fréquente de fortes céphalées inhabituelles,
  • +·la perte soudaine, partielle ou complète, de l'acuité visuelle,
  • +·des troubles subits de l'audition,
  • -La patiente devrait être surveillée étroitement si l'une des affections ou situations suivantes se présente ou s'est présentée et/ou s'est aggravée durant une grossesse ou un traitement hormonal antérieur.
  • +La patiente doit être surveillée étroitement si l'une des affections ou situations suivantes se présente ou s'est présentée et/ou s'est aggravée durant une grossesse ou un traitement hormonal antérieur.
  • -Une méta-analyse de 51 études épidémiologiques a montré que le risque de cancer du sein augmentait en fonction de la durée du THS et baissait après l'interruption du THS. Le risque relatif (RR) de cancer du sein était de 1,35 (IC 95% 1,21-1,49) chez des femmes ayant suivi un THS pendant 5 ans ou plus.
  • -Après une durée de traitement moyenne de 5,6 ans, l'étude «Women's Health Initiative» (WHI) – une étude prospective de grande envergure, contrôlée par placebo et randomisée – a révélé une augmentation des cas de cancer invasif du sein dans le groupe œstrogène/progestatif (THS associé par œstrogènes conjugués et AMP) par rapport au groupe placebo (RR 1,24 [IC 95% 1,02-1,50]). Ce risque n'était par contre pas augmenté dans le groupe suivant une monothérapie (RR 0,77 [IC 95% 0,59-1,01]).
  • -L'étude «Million Women», une étude de cohorte non randomisée, a inclus 1'084'110 femmes. L'âge moyen des femmes au moment de l'inclusion dans l'étude était de 55,9 ans. La moitié des femmes ont reçu avant et/ou au moment de l'inclusion un THS, les autres femmes n'ont jamais suivi de THS. Après une durée d'observation moyenne de 2,6 ou de 4,1 ans, 9'364 cas de cancer invasif du sein et 637 cas de décès suite à un cancer du sein ont été enregistrés. Les femmes recevant un THS au moment de l'inclusion dans l'étude ont montré un risque supérieur de morbidité (1,66 [IC 95% 1,58-1,75]) et probablement aussi, mais dans une moindre mesure, un risque supérieur de mortalité due à un cancer du sein (1,22 [IC 95% 1,00-1,48]) par rapport aux femmes n'ayant jamais suivi de THS. Le risque le plus important a été constaté dans le groupe recevant un traitement associé œstrogène/progestatif (2,00 [IC 95% 1,88-2,12]). Dans le cas de la monothérapie œstrogénique, le risque relatif était de 1,30 [IC 95% 1,21-1,40]. Les résultats ont été comparables, qu'il s'agisse des différents œstrogènes et progestatifs, des différents dosages et voies d'administration, ou encore des différents types de traitements continus ou séquentiels. Dans tous les cas de THS, le risque a augmenté avec la durée croissante d'utilisation. Le risque décroît après l'arrêt du traitement (dernière utilisation >5 ans: RR 1,04 [IC 95% 0,95-1,12]).
  • +Une méta-analyse de 51 études épidémiologiques a montré que le risque de cancer du sein augmentait en fonction de la durée du THS et baissait après l'interruption du THS. Le risque relatif (RR) de cancer du sein était de 1,35 (IC 95% 1,211,49) chez des femmes ayant suivi un THS pendant 5 ans ou plus.
  • +Après une durée de traitement moyenne de 5,6 ans, l'étude «Women's Health Initiative» (WHI) –une étude prospective de grande envergure, contrôlée par placebo et randomisée – a révélé une augmentation des cas de cancer invasif du sein dans le groupe œstrogène/progestatif (THS associé par œstrogènes conjugués et AMP) par rapport au groupe placebo (RR 1,24 [IC 95% 1,021,50]). Ce risque n'était par contre pas augmenté dans le groupe suivant une monothérapie (RR 0,77 [IC 95% 0,591,01]).
  • +L'étude «Million Women», une étude de cohorte non randomisée, a inclus 1 084 110 femmes. L'âge moyen des femmes au moment de l'inclusion dans l'étude était de 55,9 ans. La moitié des femmes ont reçu avant et/ou au moment de l'inclusion un THS, les autres femmes n'ont jamais suivi de THS. Après une durée d'observation moyenne de 2,6 ou de 4,1 ans, 9364 cas de cancer invasif du sein et 637 cas de décès suite à un cancer du sein ont été enregistrés. Les femmes recevant un THS au moment de l'inclusion dans l'étude ont montré un risque supérieur de morbidité (1,66 [IC 95% 1,581,75]) et probablement aussi, mais dans une moindre mesure, un risque supérieur de mortalité due à un cancer du sein (1,22 [IC 95% 1,001,48]) par rapport aux femmes n'ayant jamais suivi de THS. Le risque le plus important a été constaté dans le groupe recevant un traitement associé œstrogène/progestatif (2,00 [IC 95% 1,882,12]). Dans le cas de la monothérapie œstrogénique, le risque relatif était de 1,30 [IC 95% 1,211,40]. Les résultats ont été comparables, qu'il s'agisse des différents œstrogènes et progestatifs, des différents dosages et voies d'administration, ou encore des différents types de traitements continus ou séquentiels. Dans tous les cas de THS, le risque a augmenté avec la durée croissante d'utilisation. Le risque décroît après l'arrêt du traitement (dernière utilisation > 5 ans: RR 1,04 [IC 95% 0,951,12]).
  • -Une diminution de l'incidence d'hyperplasie de l'endomètre, stade précurseur du cancer de l'endomètre, a pu être démontrée lorsqu'un un traitement par progestatif en plus d'un traitement par œstrogènes est administré pendant au moins 12 jours par cycle.
  • -Une exposition à la monothérapie œstrogénique peut entraîner des modifications précancéreuses ou cancéreuses dans des foyers endométriosiques résiduels. Chez les patientes ayant subi une hystérectomie en raison d'une endométriose et chez lesquelles des foyers endomériosiques résiduels ont été soupçonnés, l'association d'un traitement par œstrogènes à un traitement progestatif devrait être envisagée.
  • +Une diminution de l'incidence d'hyperplasie de l'endomètre, stade précurseur du cancer de l'endomètre, a pu être démontrée lorsqu'un traitement par progestatif en plus d'un traitement par œstrogènes est administré pendant au moins 12 jours par cycle.
  • +Une exposition à la monothérapie œstrogénique peut entraîner des modifications précancéreuses ou cancéreuses dans des foyers endométriosiques résiduels. Chez les patientes ayant subi une hystérectomie en raison d'une endométriose et chez lesquelles des foyers endométriosiques résiduels sont soupçonnés, l'association d'un traitement par œstrogènes à un traitement progestatif doit être envisagée.
  • -Plusieurs études épidémiologiques démontrent qu'un traitement hormonal de substitution pourrait être corrélé à un risque plus élevé de développer un cancer épithélial des ovaires. Une augmentation des risques a été identifiée tant dans le cadre d'une monothérapie à base d'œstrogènes que dans le cadre d'un THS. Alors que la plupart des études ont démontré l'augmentation des risques seulement lors d'une administration de longue durée (c'est-à-dire pendant au moins 5 ans), une méta-analyse publiée en 2015 (portant sur 17 études prospectives et 35 études rétrospectives au total) n'a identifié aucune corrélation avec la durée d'administration.
  • -Dans le cadre de l'étude WHI prospective, randomisée et contrôlée par placebo, aucune augmentation des risques significative d'un point de vue statistique n'a été démontrée (HR 1,41; IC 95% 0,75-2,66).
  • +Plusieurs études épidémiologiques démontrent qu'un traitement hormonal de substitution pourrait être corrélé à un risque plus élevé de développer un cancer épithélial des ovaires. Une augmentation des risques a été identifiée tant dans le cadre d'une monothérapie à base d'œstrogènes que dans le cadre d'un THS combiné. Alors que la plupart des études ont démontré l'augmentation des risques seulement lors d'une administration de longue durée (c'est-à-dire pendant au moins 5 ans), une méta-analyse publiée en 2015 (portant sur 17 études prospectives et 35 études rétrospectives au total) n'a identifié aucune corrélation avec la durée d'administration.
  • +Dans le cadre de l'étude WHI prospective, randomisée et contrôlée par placebo, aucune augmentation des risques significative d'un point de vue statistique n'a été démontrée (HR 1,41; IC 95% 0,752,66).
  • -À la suite de l'administration d'hormones sexuelles, de rares cas de modifications bénignes du foie, et des cas encore plus rares de modifications malignes entraînant sporadiquement des hémorragies intra-abdominales létales ont été observées. En cas de fortes douleurs abdominales, d'une hépatomégalie ou de symptômes d'une hémorragie intra-abdominale, une tumeur hépatique devrait être prise en compte dans l'établissement d'un diagnostic différentiel et un traitement approprié devrait être instauré.
  • +À la suite de l'administration d'hormones sexuelles, de rares cas de modifications bénignes du foie, et des cas encore plus rares de modifications malignes entraînant sporadiquement des hémorragies intra-abdominales potentiellement létales ont été observés. En cas de fortes douleurs abdominales, d'une hépatomégalie ou de symptômes d'une hémorragie intra-abdominale, une tumeur hépatique doit être prise en compte dans l'établissement d'un diagnostic différentiel et un traitement approprié doit être instauré.
  • -Un THS n'est pas indiqué pour prévenir les maladies cardiovasculaires.
  • -Des études cliniques de grande envergure n'ont démontré aucun effet bénéfique dans la prévention primaire (étude WHI) ou secondaire (étude sur le cœur et la conjugaison d'œstrogènes et de progestatifs; HERS II [Heart and Estrogen/Progestin Replacement Study]) des maladies cardiovasculaires.
  • -L'étude WHI a démontré un risque élevé d'événements cardiovasculaires par rapport au placebo (RR 1,24 [IC 95% 1,00-1,54] augmentation absolue des risques dans 6 cas par 10'000 années-personnes) chez plus de 8'000 femmes ménopausées âgées (entre 50 et 79 ans au moment de l'inclusion dans l'étude, âge moyen 63 ans) ayant reçu un THS par voie orale à base d'œstrogènes conjugués d'origine équine (OCE) et d'acétate de médroxyprogestérone (AMP) pendant 5,2 ans en moyenne. Le risque était le plus élevé durant la première année suivant le début du THS, RR 1,81 (IC 95% 1,09-3,01). Le risque a augmenté avec la durée de temps écoulé depuis la ménopause (ménopause depuis <10 ans, RR 0,89; ménopause depuis 10 à 19 ans, RR 1,22; ménopause ≥20 ans, RR 1,71). De même, dans le cadre de l'étude WHI, le risque cérébrovasculaire sous traitement à base d'œstrogènes et progestatifs combinés était accru (RR 1,31 [IC 95% 1,02-1,68]).
  • -Dans le bras de la monothérapie à base d'œstrogènes d'une des études WHI, les femmes âgées entre 50 et 79 ans ayant subi une hystérectomie ont suivi un traitement à base d'œstrogènes conjugués d'origine équine (0,625 mg par jour) ou par placebo (n = 10'739). La durée d'observation moyenne a été de 6,8 années. Dans le cadre de la monothérapie à base d'œstrogènes, aucun effet significatif n'a été observé sur le risque cardiovasculaire (RR 0,91 [IC 95% 0.75-1,12]). En revanche, le risque d'attaque vasculaire cérébrale était accru (RR 1,39 [IC 95% 1,10-1,77]).
  • -L'étude Heart and Estrogen/Progestin Replacement Study (HERS et HERS II), une étude prospective, contrôlée par placebo et randomisée, a été conduite chez plus de 1'300 femmes ménopausées (âge moyen lors de l'inclusion dans l'étude 67 ans, écart-type 7 ans), présentant un antécédent de cardiopathie coronaire et recevant un THS par voie orale à base d'œstrogènes conjugués et d'AMP pendant 4,1 ans en moyenne (HERS), respectivement 2,7 ans en moyenne (HERS II). Aucune réduction du risque cardiovasculaire n'a été constatée. Le risque relatif était de 0,99 (IC 95% 0,84-1,17). Le risque était maximal lors de la première année de THS (RR 1,52 [IC 95% 1,01-2,29]).
  • +Un THS n'est pas indiqué pour prévenir les maladies cardiovasculaires. Des études cliniques de grande envergure n'ont démontré aucun effet bénéfique dans la prévention primaire (étude WHI) ou secondaire (étude HERS II) des maladies cardiovasculaires.
  • +L'étude WHI a démontré un risque élevé d'événements cardiovasculaires par rapport au placebo (RR 1,24 [IC 95% 1,001,54] augmentation absolue des risques dans 6 cas par 10 000 années-personnes) chez plus de 8000 femmes ménopausées âgées (entre 50 et 79 ans au moment de l'inclusion dans l'étude, âge moyen 63 ans) ayant reçu un THS par voie orale à base d'œstrogènes conjugués d'origine équine (OCE) et d'acétate de médroxyprogestérone (AMP) pendant 5,2 ans en moyenne. Le risque était le plus élevé durant la première année suivant le début du THS, RR 1,81 (IC 95% 1,093,01). Le risque a augmenté avec la durée de temps écoulé depuis la ménopause (ménopause depuis < 10 ans, RR 0,89; ménopause depuis 10 à 19 ans, RR 1,22; ménopause ≥20 ans, RR 1,71). De même, dans le cadre de l'étude WHI, le risque cérébrovasculaire sous traitement à base d'œstrogènes et progestatifs combinés était accru (RR 1,31 [IC 95% 1,021,68]).
  • +Dans le bras de la monothérapie à base d'œstrogènes d'une des études WHI, les femmes âgées entre 50 et 79 ans ayant subi une hystérectomie ont suivi un traitement à base d'œstrogènes conjugués d'origine équine (0,625 mg par jour) ou par placebo (n = 10 739). La durée d'observation moyenne a été de 6,8 années. Dans le cadre de la monothérapie à base d'œstrogènes, aucun effet significatif n'a été observé sur le risque cardiovasculaire (RR 0,91 [IC 95% 0,75–1,12]). En revanche, le risque d'attaque vasculaire cérébrale était accru (RR 1,39 [IC 95% 1,101,77]).
  • +L'étude Heart and Estrogen/Progestin Replacement Study (HERS et HERS II), une étude prospective, contrôlée par placebo et randomisée, a été conduite chez plus de 1300 femmes ménopausées (âge moyen lors de l'inclusion dans l'étude 67 ans, écart-type 7 ans), présentant un antécédent de cardiopathie coronaire et recevant un THS par voie orale à base d'œstrogènes conjugués et d'AMP pendant 4,1 ans en moyenne (HERS), respectivement 2,7 ans en moyenne (HERS II). Aucune réduction du risque cardiovasculaire n'a été constatée. Le risque relatif était de 0,99 (IC 95% 0,841,17). Le risque était maximal lors de la première année de THS (RR 1,52 [IC 95% 1,012,29]).
  • -Un THS est associé à un risque plus élevé de thromboembolies veineuses (TEV), par ex. thromboses veineuses profondes ou embolies pulmonaires.
  • -Deux études contrôlées et randomisées (WHI et HERS), ainsi que plusieurs études épidémiologiques ont mis en évidence un risque 2 à 3 fois supérieur chez les femmes suivant un THS que chez celles n'ayant jamais reçu de tel traitement.
  • -L'étude WHI a en outre mis en évidence une incidence plus élevée d'embolies pulmonaires. L'augmentation absolue du risque chez les femmes sous THS combiné s'élevait à 8 cas sur 10'000 années-patientes (15 vs 7) et le risque relatif s'élevait à 2,13 (IC 95% 1,39-3,25).
  • +Un THS est associé à un risque plus élevé de thromboembolies veineuses (TEV), par ex. thromboses veineuses profondes ou embolies pulmonaires. Deux études contrôlées et randomisées (WHI et HERS), ainsi que plusieurs études épidémiologiques ont mis en évidence un risque 2 à 3 fois supérieur chez les femmes suivant un THS que chez celles n'ayant jamais reçu de tel traitement.
  • +L'étude WHI a en outre mis en évidence une incidence plus élevée d'embolies pulmonaires. L'augmentation absolue du risque chez les femmes sous THS combiné s'élevait à 8 cas sur 10 000 années-patientes (15 vs 7) et le risque relatif s'élevait à 2,13 (IC 95% 1,393,25).
  • -Dans le bras de monothérapie à base d'œstrogènes de l'étude WHI, le risque d'une thromboembolie veineuse étaient généralement élevé. Le risque relatif d'une thrombose veineuse profonde était de 1,47 [IC 95% 0,87-2,47], celui d'une embolie pulmonaire, de 1,34 [IC 95% 0,70-2,55].
  • -Pour les femmes non traitées, l'incidence des cas de thromboses veineuses profondes sur 5 ans est estimée à environ 3 femmes sur 1'000 dans la catégorie d'âge 50–59 ans, et à environ 8 femmes sur 1'000 dans la catégorie d'âge 60–69 ans. Chez les femmes en bonne santé suivant un THS pendant 5 ans, l'apparition de TEV est estimée à environ 2 à 6 cas supplémentaires sur 1'000 femmes dans la catégorie d'âge 50–59 ans, et à environ 5 à 15 cas supplémentaires sur 1'000 femmes dans la catégorie d'âge 60–69 ans.
  • -À l'apparition de symptômes correspondants ou si un événement thromboembolique est soupçonné, l'administration du médicament doit être immédiatement interrompue. Les patientes présentant des facteurs de risque pour l'apparition d'événements thromboemboliques doivent faire l'objet d'un suivi particulier. Chez ces femmes, le rapport entre les risques et les bienfaits doit être évalué avec soin et d'autres traitement doivent si possible être envisagés. Les facteurs de risque de thromboembolies veineuses comprennent une anamnèse personnelle ou familiale traçant les maladies thromboemboliques, la consommation de tabac, l'obésité (IMC >30 kg/m2), le lupus érythémateux disséminé (LED) ou les affections malignes. Le risque de thromboembolie veineuse augmente également avec l'âge.
  • +Dans le bras de monothérapie à base d'œstrogènes de l'étude WHI, le risque d'une thromboembolie veineuse était généralement élevé. Le risque relatif d'une thrombose veineuse profonde était de 1,47 [IC 95% 0,872,47], celui d'une embolie pulmonaire, de 1,34 [IC 95% 0,702,55].
  • +Pour les femmes non traitées, l'incidence des cas de thromboses veineuses profondes sur 5 ans est estimée à environ 3 femmes sur 1000 dans la catégorie d'âge 50–59 ans, et à environ 8 femmes sur 1000 dans la catégorie d'âge 60–69 ans. Chez les femmes en bonne santé suivant un THS pendant 5 ans, l'apparition de TEV est estimée à environ 2 à 6 cas supplémentaires sur 1000 femmes dans la catégorie d'âge 50–59 ans, et à environ 5 à 15 cas supplémentaires sur 1000 femmes dans la catégorie d'âge 60–69 ans.
  • +À l'apparition de symptômes correspondants ou si un événement thromboembolique est soupçonné, l'administration du médicament doit être immédiatement interrompue. Les patientes présentant des facteurs de risque pour l'apparition d'événements thromboemboliques doivent faire l'objet d'un suivi particulier. Chez ces femmes, le rapport entre les risques et les bénéfices doit être évalué avec soin et d'autres traitements doivent si possible être envisagés. Les facteurs de risque de thromboembolies veineuses comprennent une anamnèse personnelle ou familiale traçant les maladies thromboemboliques, la consommation de tabac, l'obésité (IMC > 30 kg/m2), le lupus érythémateux disséminé (LED) ou les affections malignes. Le risque de thromboembolie veineuse augmente également avec l'âge.
  • -Le risque de thromboembolie veineuse peut être passagèrement accru lors d'une immobilisation prolongée, d'une intervention chirurgicale lourde ou après un traumatisme grave. Chez les femmes sous THS, une grande attention doit être prêtée aux mesures de prévention pour empêcher la survenue de thromboembolies veineuses après une intervention chirurgicale. En fonction du type d'intervention et de la durée de l'immobilisation, une interruption provisoire du THS doit être prise en considération. En cas d'intervention élective, cela devrait être fait 4 à 6 semaines avant l'intervention. Le traitement ne sera repris que lorsque la patiente aura retrouvé sa totale mobilité.
  • -Chez les patientes qui suivent déjà un traitement par anticoagulants, un THS ne devrait être administré qu'après avoir soigneusement évalué le rapport bénéfices-risques.
  • +Le risque de thromboembolie veineuse peut être passagèrement accru lors d'une immobilisation prolongée, d'interventions chirurgicales lourdes ou après un traumatisme grave. Chez les femmes sous THS, une grande attention doit être prêtée aux mesures de prévention pour empêcher la survenue de thromboembolies veineuses après une intervention chirurgicale. En fonction du type d'intervention et de la durée de l'immobilisation, une interruption provisoire du THS doit être prise en considération. En cas d'intervention élective, cela doit être fait 4 à 6 semaines avant l'intervention. Le traitement ne sera repris que lorsque la patiente aura retrouvé sa totale mobilité.
  • +Chez les patientes qui suivent déjà un traitement par anticoagulants, un THS ne doit être administré qu'après avoir soigneusement évalué le rapport bénéfices-risques.
  • -Dans la Women's Health Initiative Memory Study (WHIMS), une sous-étude randomisée et contrôlée par placebo de l'étude WHI, 2'000 femmes âgées de >65 ans (âge moyen de 71 ans) ont été traitées par un THS oral combiné (œstrogènes conjugués d'origine équine et AMP) et surveillées pendant 4 ans en moyenne. L'augmentation du risque absolu de survenue d'une démence présumée était de 23 cas pour 10'000 patientes-année (45 vs 22), le risque relatif était de 2,05 (IC 95% 1,21-3,48). Dans la même étude, 1'464 femmes hystérectomisées âgées de 65 à 79 ans ont été traitées par monothérapie de CEE et surveillées pendant 5,2 ans en moyenne. Le risque absolu de survenue d'une démence présumée était dans ce groupe de 12 cas supplémentaires pour 10'000 patientes-année (37 vs 25), le risque relatif était de 1,49 (IC 95% 0,83-2,66).
  • -Puisque ces deux sous-études ont été menées chez des femmes âgées de 65 à 79 ans, on ignore dans quelle mesure ces résultats peuvent être extrapolés à une population plus jeune ou à des préparations pour le THS contenant d'autres principes actifs et/ou administrées par d'autres voies; le médecin doit toutefois tenir compte de ces résultats dans son évaluation du rapport bénéfices-risques du THS.
  • +Dans la Women's Health Initiative Memory Study (WHIMS), une sous-étude randomisée et contrôlée par placebo de l'étude WHI, 2000 femmes âgées de > 65 ans (âge moyen de 71 ans) ont été traitées par un THS oral combiné (œstrogènes conjugués d'origine équine et AMP) et surveillées pendant 4 ans en moyenne. L'augmentation du risque absolu de survenue d'une démence présumée était de 23 cas pour 10 000 patientes-année (45 vs 22), le risque relatif était de 2,05 (IC 95% 1,213,48). Dans la même étude, 1464 femmes hystérectomisées âgées de 65 à 79 ans ont été traitées par monothérapie de CEE et surveillées pendant 5,2 ans en moyenne. Le risque absolu de survenue d'une démence présumée était dans ce groupe de 12 cas supplémentaires pour 10 000 patientes-année (37 vs 25), le risque relatif était de 1,49 (IC 95% 0,832,66).
  • +Ces deux sous-études ayant été menées chez des femmes âgées de 65 à 79 ans, on ignore dans quelle mesure ces résultats peuvent être extrapolés à une population plus jeune ou à des préparations pour le THS contenant d'autres principes actifs et/ou administrées par d'autres voies; le médecin doit toutefois tenir compte de ces résultats dans son évaluation du rapport bénéfices-risques du THS.
  • -Les œstrogènes peuvent provoquer une rétention liquidienne. C'est pourquoi les femmes ayant un trouble des fonctions cardiaque ou rénale feront l'objet d'un suivi particulier.
  • -Il n'existe aucune corrélation avérée entre l'utilisation d'un THS et l'apparition d'une hypertonie significative sur le plan clinique. Bien que des cas d'hypertension artérielle minime ont été rapportés sous THS, les taux de tension artérielle significatifs sur le plan clinique sont rares. En cas d'hypertension artérielle significative sur le plan clinique (mesurée de manière répétée), le traitement devrait être interrompu.
  • -Des études cliniques ont démontré l'effet d'un THS sur l'insulinorésistance périphérique et la tolérance au glucose. De manière générale, aucun ajustement du traitement antidiabétique n'est toutefois nécessaire. Chez les personnes diabétiques, le taux de glycémie devrait cependant faire l'objet d'un contrôle particulier, surtout au début du traitement.
  • -Les patientes présentant une hypertriglycéridémie préexistante (en particulier si elle est héréditaire) devraient faire l'objet d'un suivi particulier pendant un traitement à base d'œstrogènes, car de rares cas de forte augmentation des triglycérides plasmatiques sous traitement par œstrogènes accompagnée d'un risque élevé de pancréatite ont été observés chez ces patientes.
  • -La fonction hépatique devrait être régulièrement contrôlée. En cas de dégradation de la fonction hépatique, le THS devrait être interrompu. En cas d'ictère ou de prurit généralisé, le traitement par Estradot doit immédiatement être arrêté.
  • +Les œstrogènes peuvent provoquer une rétention liquidienne. C'est pourquoi les femmes présentant un trouble des fonctions cardiaque ou rénale feront l'objet d'un suivi particulier.
  • +Il n'existe aucune corrélation avérée entre l'utilisation d'un THS et l'apparition d'une hypertonie significative sur le plan clinique. Bien que des cas d'hypertension artérielle minime ont été rapportés sous THS, les taux de tension artérielle significatifs sur le plan clinique sont rares. En cas d'hypertension artérielle significative sur le plan clinique (mesurée de manière répétée), le traitement doit être interrompu.
  • +Des études cliniques ont démontré l'effet d'un THS sur l'insulinorésistance périphérique et la tolérance au glucose. De manière générale, aucun ajustement du traitement antidiabétique n'est toutefois nécessaire. Chez les personnes diabétiques, le taux de glycémie doit cependant faire l'objet d'un contrôle particulier, surtout au début du traitement.
  • +Les patientes présentant une hypertriglycéridémie préexistante (en particulier si elle est héréditaire) doivent faire l'objet d'un suivi particulier pendant un traitement à base d'œstrogènes, car de rares cas de forte augmentation des triglycérides plasmatiques sous traitement par œstrogènes accompagnée d'un risque élevé de pancréatite ont été observés chez ces patientes.
  • +La fonction hépatique doit être régulièrement contrôlée. En cas de dégradation des paramètres hépatiques, le THS doit être interrompu. En cas d'ictère ou de prurit généralisé, le traitement par Estradot doit immédiatement être arrêté.
  • -Si des saignements vaginaux anormaux surviennent sous traitement par Estradot (spotting, saignements irréguliers, saignements d'une intensité ou de durée inhabituelles, un bilan diagnostique adéquat est indispensable (y compris, le cas échéant, une biopsie de l'endomètre), afin d'exclure toute altération pathologique. Dans de tels cas, le rapport bénéfices-risques devrait être évalué à nouveau.
  • -Sous l'influence des œstrogènes, la taille des myomes peut grossir. Si c'est le cas, le THS devrait être arrêté.
  • +Si des saignements vaginaux anormaux surviennent sous traitement par Estradot (spotting, saignements irréguliers, saignements d'une intensité ou de durée inhabituelles, un bilan diagnostique adéquat est indispensable (y compris, le cas échéant, une biopsie de l'endomètre), afin d'exclure toute altération pathologique. Dans de tels cas, le rapport bénéfices-risques doit être évalué à nouveau.
  • +Sous l'influence des œstrogènes, la taille des myomes peut grossir. Si c'est le cas, le THS doit être arrêté.
  • -Un apport exogène d'œstrogènes entraîne une élévation des concentrations sériques de la TGB (Thyroxin-binding globulin). Chez les femmes dont la fonction thyroïdienne est normale, cela n'a pas d'importance sur le plan clinique. Des études indiquent que chez les patientes sous traitement de substitution par des hormones thyroïdiennes, l'ajout d'un produit à base d'œstrogènes (tel qu'Estradot) pourrait entraîner un besoin accru en thyroxine. Chez les patientes sous traitement de substitution par des hormones thyroïdiennes, la fonction thyroïdienne devrait par conséquent être régulièrement surveillée (détermination de la TSH), en particulier au cours des premiers mois d'un THS.
  • -Chez les femmes souffrant d'un angio-œdème héréditaire, un apport exogène d'œstrogènes peut induire ou aggraver les symptômes de l'angio-œdème
  • -Selon ce que les patientes ont rapporté, la tolérance locale était bonne chez la plupart des patientes. L'effet indésirable le plus fréquent était l'érythème, alors que d'autres réactions sur la zone d'application (telles que le rash, la desquamation les papules, le prurit, les vésicules ou les œdèmes) ont rarement été rapportées.
  • -Il est connu que toutes les préparations topiques, y compris Estradot, peuvent, dans des cas extrêmement rares, déclencher une sensibilisation de contact à l'un des composants du patch. Dans ce cas de figure, les patientes concernées doivent être averties du risque de grave réaction d'hypersensibilité en cas de contact prolongé avec la substance causale.
  • -Un chloasma peut parfois survenir, en particulier chez les femmes avec un antécédent de chloasma gravidarum. Par conséquent, ces patientes prédisposées ne devraient pas s'exposer au soleil ou autres rayons ultraviolets pendant un THS.
  • +Un apport exogène d'œstrogènes entraîne une élévation des concentrations sériques de la TGB (Thyroxin-binding globulin). Chez les femmes dont la fonction thyroïdienne est normale, cela n'a pas d'importance sur le plan clinique. Des études indiquent que chez les patientes sous traitement de substitution par des hormones thyroïdiennes, l'ajout d'un produit à base d'œstrogènes (tel qu'Estradot) pourrait entraîner un besoin accru en thyroxine. Chez les patientes sous traitement de substitution par des hormones thyroïdiennes, la fonction thyroïdienne doit par conséquent être régulièrement surveillée (détermination de la TSH), en particulier au cours des premiers mois d'un THS.
  • +Chez les femmes souffrant d'un angio-œdème héréditaire, un apport exogène d'œstrogènes peut induire ou aggraver les symptômes de l'angio-œdème.
  • +Selon ce que les patientes ont rapporté, la tolérance locale était bonne chez la plupart des patientes. L'effet indésirable le plus fréquent était l'érythème, alors que d'autres réactions sur la zone d'application (telles que le rash, la desquamation, les papules, le prurit, les vésicules ou les œdèmes) ont rarement été rapportées.
  • +Comme avec toutes les préparations topiques, y compris Estradot, il est possible, dans des cas extrêmement rares, d'observer une sensibilisation de contact à l'un des composants du patch. Dans ce cas de figure, les patientes concernées doivent être averties du risque de grave réaction d'hypersensibilité en cas de contact prolongé avec la substance causale.
  • +Un chloasma peut parfois survenir, en particulier chez les femmes avec un antécédent de chloasma gravidarum. Par conséquent, ces patientes prédisposées ne doivent pas s'exposer au soleil ou autres rayons ultraviolets pendant un THS.
  • -Influence d'autres médicaments sur la pharmacocinétique des inducteurs des hormones sexuelles: le métabolisme des œstrogènes et des progestatifs peut être augmenté par l'utilisation simultanée de substances qui induisent les enzymes microsomiales hépatiques, principalement le CYP 450. Parmi ces substances, on compte par ex. les barbituriques, le bosentan, la carbamazépine, l'efavirenz, le felbamate, le modafinil, la névirapine, l'oxcarbazépine, la phénytoïne, la primidone, la rifabutine, la rifampicine et le topiramate, ainsi que les produits qui contiennent du millepertuis (Hypericum perforatum).
  • +Influence dautres médicaments sur la pharmacocinétique des hormones sexuelles
  • +Inducteurs enzymatiques:
  • +Le métabolisme des œstrogènes et des progestatifs peut être augmenté par l'utilisation simultanée de substances qui induisent les enzymes microsomiales hépatiques, principalement le CYP 450. Parmi ces substances, on compte par ex. les barbituriques, le bosentan, la carbamazépine, l'efavirenz, le felbamate, le modafinil, la névirapine, l'oxcarbazépine, la phénytoïne, la primidone, la rifabutine, la rifampicine et le topiramate, ainsi que les produits qui contiennent du millepertuis (Hypericum perforatum).
  • -Inhibiteurs enzymatiques: les inhibiteurs du CYP3A4 tels que l'itraconazole, le voriconazole, la clarithromycine, l'érythromycine ou le jus de pamplemousse peuvent donc augmenter la concentration plasmatique d'œstrogènes et donc conduire à une fréquence plus élevée d'effets indésirables.
  • +Inhibiteurs enzymatiques:
  • +Les inhibiteurs du CYP3A4 tels que l'itraconazole, le voriconazole, la clarithromycine, l'érythromycine ou le jus de pamplemousse peuvent donc augmenter la concentration plasmatique d'œstrogènes et ainsi conduire à une fréquence plus élevée d'effets indésirables.
  • -D'autres contraceptifs hormonaux et traitements hormonaux de substitution n'ont pas été étudiés. Il faut toutefois s'attendre à ce que de telles préparations présentent un potentiel d'interaction semblable. Une adaptation du dosage de la lamotrigine peut par conséquent être nécessaire lorsqu'une patiente prenant de la lamotrigine commence un traitement par Estradot, et les concentrations de lamotrigine devraient être surveillées de près au commencement du traitement.
  • +D'autres contraceptifs hormonaux et traitements hormonaux de substitution n'ont pas été étudiés. Il faut toutefois s'attendre à ce que de telles préparations présentent un potentiel d'interaction semblable. Une adaptation du dosage de la lamotrigine peut par conséquent être nécessaire lorsqu'une patiente prenant de la lamotrigine commence un traitement par Estradot, et les concentrations de lamotrigine doivent être surveillées de près au commencement du traitement.
  • -Dans des études cliniques, lors de l'administration concomitante de contraceptifs combinés contenant de l'éthinylestradiol avec une association des principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir pour traiter les infections par le VHC, une augmentation des ALT significative sur le plan clinique (y compris des cas d'une augmentation de plus de cinq fois la valeur seuil maximale de la zone normale) est survenue significativement plus souvent que chez des patientes qui ont été traitées exclusivement avec des principes actifs antiviraux. En revanche, lors de l'administration d'autres œstrogènes (en particulier l'estradiol et l'estradiol valérate), l'incidence d'un accroissement des transaminases n'était pas plus élevée que chez les patientes sans traitement par œstrogènes. En raison du nombre limité de femmes qui ont pris ces médicaments dont la composition en œstrogènes est différente, l'administration en concomitance avec une association des principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir doit toutefois être effectuée avec précaution.
  • -Grossesse/Allaitement
  • +Dans des études cliniques, lors de l'administration concomitante de contraceptifs combinés contenant de l'éthinylestradiol avec une association de certains principes actifs (ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir; glécaprévir/pibrentasvir; sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir) pour traiter les infections par le VHC, une augmentation des ALT significative sur le plan clinique (y compris des cas d'une augmentation de plus de cinq fois la valeur seuil maximale de la zone normale) est survenue significativement plus souvent que chez des patientes qui ont été traitées exclusivement avec des principes actifs antiviraux. En revanche, lors de l'administration d'autres œstrogènes (en particulier l'estradiol et l'estradiol valérate), l'incidence d'un accroissement des transaminases n'était pas plus élevée que chez les patientes sans traitement par œstrogènes. En raison du nombre limité de femmes qui ont pris ces médicaments dont la composition en œstrogènes est différente, l'administration en concomitance avec une des associations susmentionnées doit toutefois et de manière générale être effectuée avec précaution.
  • +Grossesse, allaitement
  • -Les risques d'ordre sécuritaire les plus élevés liés à l'utilisation d'un THS sont également décrits dans la rubrique «Mise en garde et précautions» (voir la rubrique).
  • +Les risques les plus élevés pour la sécurité en lien avec l'utilisation d'un THS sont également décrits dans la rubrique «Mise en garde et précautions» (voir la rubrique).
  • -Définition des fréquences
  • -«Très fréquents» (≥1/10), «fréquents» (≥1/100, <1/10), «occasionnels» (≥1/1000, <1/100), «rares» (≥1/10'000, <1/1000), «très rares» (<1/10'000), «inconnus» (principalement sur la base des notifications spontanées issues de la surveillance du marché, la fréquence exacte ne peut être estimée).
  • -Infections et infestations
  • +Définition des fréquences: «très fréquents» (≥1/10), «fréquents» (≥1/100 à < 1/10), «occasionnels» (≥1/1000 à < 1/100), «rares» (≥1/10 000 à < 1/1000), «très rares» (< 1/10 000), «fréquence inconnue» (principalement sur la base des notifications spontanées issues de la surveillance du marché, la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
  • +Infections
  • -Inconnus: réactions d'hypersensibilité (y compris angio-œdème), réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes.
  • -Troubles du métabolisme et de la nutrition
  • +Fréquence inconnue: réactions d'hypersensibilité (y compris angiœdème), réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes.
  • +Métabolisme et nutrition
  • -Inconnus: nervosité, labilité affective.
  • -Troubles du système nerveux
  • +Fréquence inconnue: nervosité, labilité affective.
  • +Système nerveux
  • -Troubles cardiaques et vasculaires
  • +Cœur/vaisseaux
  • -Troubles gastro-intestinaux
  • +Tractus gastro-intestinal
  • -Inconnus: diarrhée.
  • -Troubles hépato-biliaires
  • +Fréquence inconnue: diarrhée.
  • +Foie/vésicale biliaire
  • -Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés
  • +Peau
  • -Inconnus: rash généralisé, prurit généralisé, urticaire, chloasma, dermite de contact, chloasma, érythème noueux, érythème multiforme.
  • -Troubles musculo-squelettiques
  • -Inconnus: dorsalgies, douleurs dans les extrémités.
  • -Troubles des organes de reproduction et des seins
  • +Fréquence inconnue: rash généralisé, prurit généralisé, urticaire, chloasma, dermite de contact, chloasma, érythème noueux, érythème multiforme.
  • +Système musculosquelettique
  • +Fréquence inconnue: dorsalgies, douleurs dans les extrémités.
  • +Affections des organes de reproduction et du sein
  • -Inconnus: douleurs dans les seins, dysménorrhée, maladie fibrokystique du sein, sécrétion du mamelon, hyperplasie de l'endomètre.
  • -Troubles généraux et accidents liés au site d'administration
  • -Très fréquents: réaction au site d'application après le retrait du patch (surtout un érythème).
  • +Fréquence inconnue: douleurs dans les seins, dysménorrhée, maladie fibrokystique du sein, sécrétion du mamelon, hyperplasie de l'endomètre.
  • +Troubles généraux et réactions au site d'application
  • +Très fréquents: réaction sur la zone d'application après le retrait du patch (surtout un érythème).
  • -Très rares: troubles réversibles de la pigmentation sur la zone de contact après disparition de l'irritation inflammatoire.
  • -Les autres effets indésirables suivants ont été rapportés en relation avec un THS: néoplasies œstrogéno-dépendantes bénignes ou malignes (par ex. carcinome de l'endomètre), diminution de la tolérance au glucose, démence, chorée, sécheresse oculaire, modification de la composition du liquide lacrymal, infarctus du myocarde, événements cérébrovasculaires, aggravation d'une porphyrie.
  • -
  • +Très rares: troubles réversibles de la pigmentation sur la zone d'application après disparition de l'irritation inflammatoire.
  • +Les autres effets indésirables suivants ont été rapportés en relation avec un THS: néoplasies œstrogéno-dépendantes bénignes ou malignes (par ex. carcinome de l'endomètre), diminution de la tolérance au glucose, démence, chorée, sécheresse oculaire, modification de la composition du liquide lacrymal, infarctus du myocarde, événements cérébrovasculaires, aggravation d'une porphyrie, purpura.
  • +L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch
  • +
  • -En raison du mode d'administration, un surdosage aigu est peu probable. Les symptômes d'un surdosage les plus fréquents lors d'une utilisation clinique sont des sensations de tension dans les seins et/ou des hémorragies vaginales. Prendre une réduction posologique en considération lors de la survenue de tels symptômes. Les effets d'un surdosage sont rapidement réversibles après le retrait du patch.
  • +En raison du mode d'administration, un surdosage aigu est peu probable. Les symptômes d'un surdosage les plus fréquents lors d'une utilisation clinique sont des sensations de tension dans les seins et/ou des hémorragies vaginales. Une réduction de la posologie doit être envisagée lors de la survenue de tels symptômes. Les effets d'un surdosage sont rapidement réversibles après le retrait du patch.
  • -Code ATC: G03CA03
  • -Estradot est un patch transdermique plat, transparent, rectangulaire (avec les coins arrondis), destiné à la substitution œstrogénique après la ménopause.
  • -La structure spéciale multicouche constituée de différents films de polymères règle la libération continue d'estradiol à partir de la matrice.
  • +Code ATC
  • +G03CA03
  • +Estradot est un patch transdermique plat, transparent, rectangulaire (avec les coins arrondis), destiné à la substitution œstrogénique après la ménopause. La structure spéciale multicouche constituée de différents films de polymères règle la libération continue d'estradiol à partir de la matrice.
  • -Le 17bêta-estradiol, le principe actif d'Estradot, est chimiquement et biologiquement identique au 17bêta-estradiol endogène humain.
  • -Administré par voie transdermique, il passe directement dans la circulation sanguine. Les concentrations plasmatiques en estradiol atteignent des valeurs semblables à celles observées lors des phases folliculaires précoce et médiane et se maintiennent tout au long de la durée d'application de 3 à 4 jours. Parallèlement, le rapport de concentration plasmatique estradiol/estrone se modifie et passe de 1:5-1:2 à environ 1:1, c'est-à-dire aux valeurs mesurées avant la ménopause chez des femmes présentant une fonction ovarienne normale.
  • +Le 17bêtaestradiol, le principe actif d'Estradot, est chimiquement et biologiquement identique au 17bêtaestradiol endogène humain.
  • +Administré par voie transdermique, il passe directement dans la circulation sanguine. Les concentrations plasmatiques en estradiol atteignent des valeurs semblables à celles observées lors des phases folliculaires précoce et médiane et se maintiennent tout au long de la durée d'application de 3 à 4 jours. Parallèlement, le rapport de concentration plasmatique estradiol/estrone se modifie et passe de 1:51:2 à environ 1:1, c'est-à-dire aux valeurs mesurées avant la ménopause chez des femmes présentant une fonction ovarienne normale.
  • -Innocuité
  • -Indépendamment de la voie d'administration, les doses d'œstrogènes nécessaires au soulagement des troubles de la ménopause et au maintien de la masse osseuse ont pour effet de stimuler fortement la mitose au niveau de l'endomètre et sa prolifération. Administrés en monothérapie, les œstrogènes augmentent l'incidence des hyperplasies de l'endomètre et accroissent le risque de carcinome de l'endomètre. Après un an de monothérapie œstrogénique, une hyperplasie de l'endomètre a été observée jusque dans 57% des biopsies effectuées. C'est pourquoi chez les femmes non hystérectomisées, l'œstrogénothérapie devra toujours être complétée par l'administration d'un progestatif (cf. «Posologie/Mode d'emploi»).
  • +Pharmacodynamique
  • +Efficacité clinique
  • +Sécurité
  • +Indépendamment de la voie d'administration, les doses d'œstrogènes nécessaires au soulagement des troubles de la ménopause et au maintien de la masse osseuse ont pour effet de stimuler fortement la mitose au niveau de l'endomètre et sa prolifération. Administrés en monothérapie, les œstrogènes augmentent l'incidence des hyperplasies de l'endomètre et accroissent le risque de carcinome de l'endomètre. Après un an de monothérapie œstrogénique, une hyperplasie de l'endomètre a été observée jusque dans 57% des biopsies effectuées. C'est pourquoi chez les femmes non hystérectomisées, l'œstrogénothérapie devra toujours être complétée par l'administration d'un progestatif (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
  • -Après application unique d'Estradot 25/37,5/50/100 (surfaces de libération: 2,5/3,75/5/10 cm²), les concentrations maximales moyennes d'estradiol (Cmax) suivantes ont été mesurées: environ 25 pg/ml (Estradot 25); 35 pg/ml (Estradot 37,5), 50-55 pg/ml (Estradot 50) et 95-105 pg/ml (Estradot 100).
  • -Après application répétée de Estradot 50 (50 µg/24 h), les valeurs Cmax/Cmin d'estradiol à l'état stationnaire s'élèvent à 57 pg/ml/ 28 pg/ml et sont comparables aux valeurs observées après application unique, alors que celles du métabolite, l'estrone sont plus faibles (42 pg/ml/ 31 pg/ml).
  • +Après application unique d'Estradot 25/37,5/50/100 (surfaces de libération: 2,5/3,75/5/10 cm²), des concentrations maximales moyennes d'estradiol (Cmax) d'environ 25 pg/ml (Estradot 25); 35 pg/ml (Estradot 37,5), 5055 pg/ml (Estradot 50) et 95105 pg/ml (Estradot 100) ont été mesurées. Après application répétée d'Estradot 50 (50 µg/24 h), les valeurs Cmax/Cmin d'estradiol à l'état stationnaire s'élèvent à respectivement 57 pg/ml et 28 pg/ml et sont comparables aux valeurs observées après application unique, alors que celles du métabolite, l'estrone sont plus faibles (respectivement 42 pg/ml et 31 pg/ml).
  • -Dans le plasma, l'estradiol se fixe à 52% à l'albumine et de 45–46% aux globulines fixant les hormones sexuelles (SHBG). Seuls 2% sont présents sous forme libre et sont biologiquement actifs.
  • +Dans le plasma, l'estradiol se fixe à 52% à l'albumine et à 45–46% aux globulines fixant les hormones sexuelles (SHBG). Seuls 2% sont présents sous forme libre et sont biologiquement actifs.
  • -Les métabolites possèdent eux-mêmes une activité œstrogénique faible voire nulle.
  • +Les métabolites possèdent eux-mêmes une activité œstrogénique faible, voire nulle.
  • -L'estradiol est principalement éliminé dans l'urine sous forme d'ester sulfate et d'ester glucuronique, et pour une petite part sous forme d'estradiol libre. Seule une très faible proportion est éliminée par voie fécale.
  • -La demi-vie d'élimination plasmatique de l'estradiol avoisine 1 h.
  • +L'estradiol et ses métabolites sont principalement éliminés dans l'urine sous forme d'ester sulfate et d'ester glucuronique, et pour une petite part sous forme d'estradiol libre. Seule une très faible proportion est éliminée par voie fécale et est soumise à une circulation entérohépatique.
  • +La demi-vie d'élimination plasmatique de l'estradiol avoisine 1 heure.
  • -Des examens précliniques menés avec l'estradiol sur la toxicité après doses multiples, la génotoxicité et le potentiel carcinog��ne n'ont pas révélé d'indices univoques relatifs à des risques particuliers pour l'être humain. Des études épidémiologiques et l'expérimentation animale ont toutefois mis en évidence un risque accru de carcinogénicité pour l'estradiol.
  • -Chez les animaux testés, l'estradiol a déployé un effet embryolétal à faible dose déjà ainsi qu'une réduction dose-dépendante de la fertilité chez les rats. Les études toxicologiques sur la reproduction menées chez le rat, la souris et le lapin n'ont pas révélé d'indice en faveur d'un effet tératogène.
  • -Pour les expériences disponibles chez l'être humain (cf. «Grossesse/Allaitement»).
  • +Des examens précliniques menés avec l'estradiol sur la toxicité en administration répétée, la génotoxicité et la carcinog��nicité n'ont pas révélé d'indices univoques relatifs à des risques particuliers pour l'être humain. Des études épidémiologiques et l'expérimentation animale ont toutefois mis en évidence un risque accru de carcinogénicité pour l'estradiol.
  • +Chez les animaux testés, l'estradiol a déployé un effet embryolétal dès une faible dose ainsi qu'une réduction dose-dépendante de la fertilité chez les rats. Les études toxicologiques sur la reproduction menées chez le rat, la souris et le lapin n'ont pas révélé d'indice en faveur d'un effet tératogène.
  • +Pour les expériences disponibles chez l'être humain (voir «Grossesse, Allaitement»).
  • -Influences sur les méthodes diagnostiques
  • +Influence sur les méthodes de diagnostic
  • -Ce médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
  • -Remarques concernant l'entreposage
  • -Ne pas conserver Estradot à une température au-dessus de 25 °C.
  • +Ce médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
  • +Remarques particulières concernant le stockage
  • +Ne pas conserver Estradot au-dessus de 25 °C.
  • -Remarques
  • -Estradot doit être entreposé non seulement avant mais après l'usage hors de portée et vue des enfants. Après utilisation, il faut plier le patch (de sorte que sa surface adhésive adhère à elle-même) pour éviter une éventuelle contamination par les résidus hormonaux.
  • +Remarques concernant la manipulation
  • +Estradot doit être entreposé non seulement avant mais après l'usage hors de portée et de vue des enfants. Après utilisation, il faut plier le patch (de sorte que sa surface adhésive adhère à elle-même) pour éviter une éventuelle contamination par les résidus hormonaux.
  • -Estradot 37.5
  • +Estradot 37,5
  • -Novartis Pharma Schweiz AG, Risch; Domicile: 6343 Rotkreuz.
  • +Novartis Pharma Schweiz AG, Risch; Domicile: 6343 Rotkreuz
  • -Juillet 2017.
  • +Octobre 2021
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