ch.oddb.org
 
Apotheken | Hôpital | Interactions | LiMA | Médecin | Médicaments | Services | T. de l'Autorisation
Accueil - Information professionnelle sur Erbitux 2 mg/ml - Changements - 18.03.2025
82 Changements de l'information professionelle Erbitux 2 mg/ml
  • -Natrii chloridum, Glycinum, Polysorbatum 80, Acidum citricum monohydricum, Natrii hydroxidum, Aqua ad iniectabilia.
  • +Natrii chloridum, Glycinum, Polysorbatum 80, Acidum citricum monohydricum, Natrii hydroxidum, Aqua ad iniectabile.
  • -En association au cisplatine et au 5-fluorouracil dans le traitement de patients atteints d'un carcinome épidermoïde récidivant et/ou métastatique de la région tête et cou.
  • +En association au cisplatine et au 5fluorouracil dans le traitement de patients atteints d'un carcinome épidermoïde récidivant et/ou métastatique de la région tête et cou.
  • -Erbitux est administré une fois par semaine. La dose initiale est de 400 mg de cétuximab par m2 de surface corporelle. Par la suite, le traitement est poursuivi avec 250 mg par m2 de surface corporelle une fois par semaine.
  • -Erbitux (5 mg/ml) est administré par voie intraveineuse sous forme de goutte-à-goutte ou au moyen d'une pompe à perfusion ou d'un perfuseur (cf. Remarques particulières: Remarques concernant la manipulation). La dose initiale doit être administrée lentement à une vitesse de perfusion de 5 mg/min au maximum. La durée de perfusion minimale de la première dose est donc de 120 min pour une surface corporelle de 1.5 m2 par exemple, et proportionnellement plus longue pour des surfaces corporelles supérieures. La durée recommandée des perfusions hebdomadaires suivantes est de 60 min. Un débit de perfusion maximum de 10 mg de cétuximab/min, soit 2 ml d'Erbitux (5 mg/ml) par minute, ne doit pas être dépassé.
  • -Cancer colorectal
  • +Posologie usuelle
  • +Cancer colorectal métastatique
  • +Erbitux peut être administré selon deux schémas posologiques: une fois par semaine ou une fois toutes les deux semaines.
  • +Administration une fois par semaine
  • +Erbitux est administré une fois par semaine. La dose initiale est de 400 mg de cétuximab par m2 de surface corporelle. Toutes les doses hebdomadaires suivantes sont respectivement de 250 mg/m2.
  • +Administration toutes les deux semaines
  • +Erbitux est administré toutes les deux semaines. Chaque dose est de 500 mg de cétuximab par m2 de surface corporelle.
  • +En association avec une radiothérapie
  • -Chez les patients atteints d'un carcinome épidermoïde récidivant et/ou métastatique de la région tête et cou, le traitement comprend du cétuximab associé au cisplatine plus 5-fluorouracil sur 6 cycles maximum, puis du cétuximab seul en traitement d'entretien jusqu'à progression de la tumeur. Le traitement associé doit être administré au plus tôt 1 heure après la fin de la perfusion de cétuximab.
  • +Erbitux est administré une fois par semaine. La dose initiale est de 400 mg de cétuximab par m2 de surface corporelle. Toutes les doses hebdomadaires suivantes sont respectivement de 250 mg/m2.
  • +En association avec le cisplatine et le 5-fluorouracile
  • +Chez les patients atteints d'un carcinome épidermoïde récidivant et/ou métastatique de la région tête et cou, le traitement comprend du cétuximab associé au cisplatine plus 5fluorouracil sur 6 cycles maximum, puis du cétuximab seul en traitement d'entretien jusqu'à progression de la tumeur. Le traitement associé doit être administré au plus tôt 1 heure après la fin de la perfusion de cétuximab.
  • +Erbitux peut être administré selon deux schémas posologiques: une fois par semaine ou une fois toutes les deux semaines.
  • +Administration une fois par semaine
  • +Erbitux est administré une fois par semaine. La dose initiale est de 400 mg de cétuximab par m2 de surface corporelle. Toutes les doses hebdomadaires suivantes sont respectivement de 250 mg/m2.
  • +Administration toutes les deux semaines
  • +Erbitux est administré toutes les deux semaines. Chaque dose est de 500 mg de cétuximab par m2 de surface corporelle.
  • +Mode d'administration
  • +Erbitux (5 mg/ml) est administré par voie intraveineuse sous forme de goutte-à-goutte ou au moyen d'une pompe à perfusion ou d'un perfuseur (cf. Remarques particulières: Remarques concernant la manipulation). La dose initiale doit être administrée lentement pour réduire le plus possible le risque de réactions liées à la perfusion (voir «Mises en garde et précautions»). La durée de perfusion recommandée pour la première dose est de 120 min. Si la première perfusion est bien tolérée, la durée de perfusion recommandée pour les prochaines doses de cétuximab est de 60 min pour l'administration de 250 mg/m2 une fois par semaine (voir schéma posologique) et de 120 minutes pour l'administration de 500 mg/m2 toutes les deux semaines (voir schéma posologique).
  • +Un débit de perfusion de 10 mg de cétuximab/min ne doit pas être dépassé.
  • +
  • -Lors de la deuxième et de la troisième survenue de réactions cutanées sévères, le traitement par cétuximab doit à nouveau être suspendu. Si la réaction cutanée diminue au degré 2, le traitement peut être poursuivi avec une dose réduite (200 mg/m2 de surface corporelle lors de la 2e survenue et 150 mg/m2 lors de la 3e).
  • +Lors de la deuxième et de la troisième survenue de réactions cutanées sévères, le traitement par cétuximab doit à nouveau être suspendu. Si la réaction cutanée diminue au degré 2, le traitement peut être poursuivi avec une dose réduite de 20% (200 mg/m2 de surface corporelle lors d'une administration une fois par semaine; 400 mg/m2 de surface corporelle lors d'une administration une fois toutes les deux semaines) lors de la 2e survenue et avec une dose réduite de 40% (150 mg/m2 de surface corporelle lors d'une administration une fois par semaine et 300 mg/m2 de surface corporelle lors d'une administration toutes les deux semaines) lors de la 3e survenue.
  • -Des réactions sévères liées à la perfusion incluant des réactions anaphylactiques, peuvent apparaître fréquemment, conduisant dans certains cas à une issue fatale (cf. Effets indésirables). La survenue d'une réaction sévère liée à la perfusion impose l'arrêt immédiat et définitif du traitement par le cétuximab et peut nécessiter un traitement d'urgence. Certaines de ces réactions peuvent être de type anaphylactique ou anaphylactoïde ou constituer un syndrome de relargage de cytokines (SRC). Les symptômes peuvent apparaître pendant la première perfusion et jusqu'à plusieurs heures après ou lors des perfusions suivantes. Il est recommandé de prévenir les patients de la possibilité de ce type d'apparition tardive et de leur demander de prévenir leur médecin si des symptômes ou signes d'une réaction liée à la perfusion apparaissent. Les symptômes peuvent inclure: bronchospasme, urticaire, élévation ou diminution de la pression artérielle, perte de conscience ou état de choc. Dans de rares cas, une angine de poitrine, un infarctus du myocarde ou un arrêt cardiaque ont été observés.
  • +Des réactions sévères liées à la perfusion incluant des réactions anaphylactiques, peuvent apparaître fréquemment, conduisant dans certains cas à une issue fatale (cf. Effets indésirables). La survenue d'une réaction sévère liée à la perfusion impose l'arrêt immédiat et définitif du traitement par le cétuximab et peut nécessiter un traitement d'urgence. Certaines de ces réactions peuvent être de type anaphylactique ou anaphylactoïde ou constituer un syndrome de relargage de cytokines (SRC). Les symptômes peuvent apparaître pendant la première perfusion et jusqu'à plusieurs heures après ou lors des perfusions suivantes. Il est recommandé de prévenir les patients de la possibilité de ce type d'apparition retardée et de leur demander de prévenir leur médecin si des symptômes ou signes d'une réaction liée à la perfusion apparaissent. Les symptômes peuvent inclure: bronchospasme, urticaire, élévation ou diminution de la pression artérielle, perte de conscience ou état de choc. Dans de rares cas, une angine de poitrine, un infarctus du myocarde ou un arrêt cardiaque ont été observés.
  • -La première dose doit être administrée lentement, à une vitesse ne dépassant pas 5 mg/minute, et tous les signes vitaux doivent être étroitement surveillés pendant au moins deux heures. Lors de la première perfusion, si une réaction liée à la perfusion se produit dans les 15 premières minutes, la perfusion doit être arrêtée. Une évaluation soigneuse des bénéfices/risques doit être effectuée, en incluant la recherche d'anticorps IgE préformés chez le patient, avant d'envisager une nouvelle perfusion.
  • +La première dose doit être administrée lentement et tous les signes vitaux doivent être étroitement surveillés pendant au moins deux heures. Lors de la première perfusion, si une réaction liée à la perfusion se produit dans les 15 premières minutes, la perfusion doit être arrêtée. Une évaluation soigneuse des bénéfices/risques doit être effectuée, en incluant la recherche d'anticorps IgE préformés chez le patient, avant d'envisager une nouvelle perfusion.
  • -Les réactions cutanées peuvent survenir chez plus de 80% des patients et se manifestent surtout sous forme d'éruptions cutanées de type acnéique et/ou, moins fréquemment, sous forme de prurit, de sécheresse cutanée, de desquamation, d'hypertrichose ou d'altérations des ongles (par ex. paronychie). Environ 15% des réactions cutanées sont graves et incluent des cas isolés de nécrose cutanée. La plupart des réactions cutanées se développent au cours des trois premières semaines de traitement. En général, elles disparaissent sans séquelles au cours du temps suite à l'arrêt du traitement si les ajustements posologiques recommandés sont respectés (cf. Posologie/Mode d'emploi).
  • +Les réactions cutanées peuvent survenir chez plus de 80 % des patients et se manifestent surtout sous forme d'éruptions cutanées de type acnéique et/ou, moins fréquemment, sous forme de prurit, de sécheresse cutanée, de desquamation, d'hypertrichose ou d'altérations des ongles (par ex. paronychie). Environ 15 % des réactions cutanées sont graves et incluent des cas isolés de nécrose cutanée. La plupart des réactions cutanées se développent au cours des trois premières semaines de traitement. En général, elles disparaissent sans séquelles au cours du temps suite à l'arrêt du traitement si les ajustements posologiques recommandés sont respectés (cf. Posologie/Mode d'emploi).
  • -A ce jour, Erbitux n'a été employé que chez des patients présentant une fonction rénale et hépatique suffisante (créatinine sérique et/ou bilirubine ≤1.5 fois et/ou transaminases ≤5 fois la limite supérieure de la valeur normale).
  • +A ce jour, Erbitux n'a été employé que chez des patients présentant une fonction rénale et hépatique suffisante (créatinine sérique et/ou bilirubine ≤1,5 fois et/ou transaminases ≤5 fois la limite supérieure de la valeur normale).
  • -·hémoglobine <9 g/dl
  • -·nombre de leucocytes <3'000/mm3
  • -·nombre absolu de neutrophiles <1'500/mm3
  • -·nombre de thrombocytes <100'000/mm3
  • +·hémoglobine < 9 g/dl
  • +·nombre de leucocytes < 3'000/mm3
  • +·nombre absolu de neutrophiles < 1'500/mm3
  • +·nombre de thrombocytes < 100'000/mm3
  • -Ce médicament contient respectivement 58 mg et 288 mg de sodium par flacon de 20 ml et 100 ml, soit respectivement 2.9% et 14.4% de l'apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l'OMS de 2 g de sodium par adulte.
  • +Ce médicament contient respectivement 58 mg et 288 mg de sodium par flacon de 20 ml et 100 ml, soit respectivement 2,9 % et 14,4 % de l'apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l'OMS de 2 g de sodium par adulte.
  • -La fréquence des effets indésirables possibles du cétuximab est classée de la manière suivante: très fréquent ≥10%; fréquent ≥1%, <10%; occasionnel ≥0.1%, <1%; rare ≥0.01%, <0.1%; très rare et cas isolés <0.01%.
  • +La fréquence des effets indésirables possibles du cétuximab est classée de la manière suivante: très fréquent ≥10 %; fréquent ≥1 %, < 10 %; occasionnel ≥0,1 %, < 1 %; rare ≥0,01 %, < 0,1 %; très rare et cas isolés < 0,01 %.
  • -Très fréquent: hypomagnésiémie (22-53%) (cf. Mises en garde et précautions).
  • +Très fréquent: hypomagnésiémie (22-53 %) (cf. Mises en garde et précautions).
  • -Très fréquent: Mucosite (légère à modérée: 24-36%), présentant une évolution grave dans certains cas.
  • +Très fréquent: Mucosite (légère à modérée: 24-36 %), présentant une évolution grave dans certains cas.
  • -Très fréquent: augmentation de ASAT, ALAT et phosphatase alcaline (35-89%).
  • +Très fréquent: augmentation de ASAT, ALAT et phosphatase alcaline (35-89 %).
  • -Très fréquent: éruption acnéiforme (80%) (cf. Mises en garde et précautions).
  • +Très fréquent: éruption acnéiforme (80 %) (cf. Mises en garde et précautions).
  • -Très fréquent: réactions légères ou modérées dues à la perfusion (7-16%) avec symptômes tels que fièvre, frissons, vertige ou détresse respiratoire (cf. Mises en garde et précautions).
  • +Très fréquent: réactions légères ou modérées dues à la perfusion (7-16 %) avec symptômes tels que fièvre, frissons, vertige ou détresse respiratoire (cf. Mises en garde et précautions).
  • -Les effets indésirables supplémentaires s'étant manifestés lors d'une association à une radiothérapie locale de la région tête et cou (p.ex. mucite, dermatite actinique, dysphagie ou leucopénie, notamment sous forme de lymphopénie) étaient typiques de la radiothérapie. Dans une étude clinique randomisée et contrôlée incluant 424 patients, une dermatite actinique et une mucite sévères, ainsi que des effets indésirables tardifs liés à la radiothérapie se sont manifestés un peu plus souvent chez les patients sous radiothérapie en association au cétuximab que chez ceux sous radiothérapie seule.
  • +Les effets indésirables supplémentaires s'étant manifestés lors d'une association à une radiothérapie locale de la région tête et cou (p.ex. mucite, radiodermite, dysphagie ou leucopénie, notamment sous forme de lymphopénie) étaient typiques de la radiothérapie. Dans une étude clinique randomisée et contrôlée incluant 424 patients, une radiodermite et une mucite aiguës sévères, ainsi que des effets indésirables tardifs liés à la radiothérapie se sont manifestés un peu plus souvent chez les patients sous radiothérapie en association au cétuximab que chez ceux sous radiothérapie seule.
  • +Administration toutes les deux semaines dans le traitement du cancer colorectal métastatique et du carcinome épidermoïde de la région tête et cou, en association avec le cisplatine et le 5-fluorouracile
  • +Sur la base des données cliniques limitées et des données obtenues après la mise sur le marché, les profils de sécurité du cétuximab à une dose de 500 mg/m2 toutes les deux semaines sont comparables à ceux du cétuximab à une dose de 250 mg/m2 une fois par semaine.
  • +
  • -L'expérience est limitée concernant des doses individuelles de cétuximab supérieures à 400 mg/m2 de surface corporelle ou des doses hebdomadaires de plus de 250 mg/m2 de surface corporelle. Dans des études cliniques comprenant des doses jusqu'à 700 mg/m2 toutes les 2 semaines, le profil de sécurité correspondait à celui de la rubrique Effets indésirables.
  • +À ce jour, l'expérience est limitée concernant des doses hebdomadaires de plus de 250 mg/m2 de surface corporelle ou des doses de plus de 500 mg/m2 de surface corporelle toutes les deux semaines. Dans des études cliniques comprenant des doses jusqu'à 700 mg/m2 toutes les deux semaines, le profil de sécurité correspondait à celui de la rubrique Effets indésirables.
  • -Le cétuximab ne se lie pas à d'autres récepteurs de la famille HER (human epidermal receptor). La transmission de signaux médiée par l'EGFR s'effectue par RAS: des mutations sur certains sites-clés des gènes RAS (KRAS ou NRAS: exon 2: codons 12, 13; exon 3: codons 59, 61; exon 4: codons 117, 146) entraînent une activation constitutive de la protéine RAS, indépendemment de l'effet du signal de l'EGFR.
  • +Le cétuximab ne se lie pas à d'autres récepteurs de la famille HER (human epidermal receptor). La transmission de signaux médiée par l'EGFR s'effectue par RAS: des mutations sur certains sites-clés des gènes RAS (KRAS ou NRAS: exon 2: codons 12, 13; exon 3: codons 59, 61; exon 4: codons 117, 146) entraînent une activation constitutive de la protéine RAS, indépendamment de l'effet du signal de l'EGFR.
  • -La formation d'anticorps anti-chimériques humains (AACH) est un effet spécifique à la classe des anticorps monoclonaux chimériques. Des titres mesurables de AACH ont été observés chez 3.4% (incidence de 0 à 9.6%) des patients examinés au cours des études d'indications cibles. Toutefois, aucun effet neutralisant sur le cétuximab n'a été observé. L'apparition de AACH n'était pas associée à l'apparition de réactions d'hypersensibilité ou d'autres effets indésirables associés à cétuximab.
  • +La formation d'anticorps anti-chimériques humains (AACH) est un effet spécifique à la classe des anticorps monoclonaux chimériques. Des titres mesurables de AACH ont été observés chez 3,4 % (incidence de 0 à 9,6 %) des patients examinés au cours des études d'indications cibles. Toutefois, aucun effet neutralisant sur le cétuximab n'a été observé. L'apparition de AACH n'était pas associée à l'apparition de réactions d'hypersensibilité ou d'autres effets indésirables associés à cétuximab.
  • +Sur la base des modèles d'exposition, des relations modélisées entre exposition et efficacité et des données cliniques limitées, aucune différence cliniquement significative n'a été identifiée entre le schéma posologique à 500 mg/m2 de cétuximab toutes les deux semaines et le schéma posologique à 250 mg/m2 de cétuximab une fois par semaine dans le traitement du cancer colorectal métastatique. Sur la base des propriétés pharmacocinétiques comparables et des données cliniques limitées, aucune différence cliniquement significative n'a été identifiée entre le schéma posologique à 500 mg/m2 de cétuximab toutes les deux semaines et le schéma posologique à 250 mg/m2 de cétuximab une fois par semaine dans le traitement du carcinome épidermoïde de la région tête et cou récidivant et/ou métastatique, en association avec le cisplatine et le 5-fluorouracile.
  • +
  • -EMR 62 202-013: Cette étude randomisée menée chez des patients atteints de mCRC sans traitement préalable de leur maladie métastatique a comparé l'association du cétuximab et d'irinotécan + 5-fluorouracil/acide folinique (5-FU/AF) (599 patients) à la chimiothérapie administrée seule (599 patients). Une analyse rétrospective du statut RAS a été réalisée. La population porteuse de gènes RAS mutés est constituée de patients présentant des mutations connues du gène KRAS ainsi que des RAS mutés également identifiés. Outre les mutations connues du gène KRAS (exon 2: codons 12, 13), d'autres mutations dans les gènes RAS (KRAS: exon 3: codons 59, 61; exon 4: codons 117, 146 et NRAS: exon 2: codons 12, 13; exon 3: codons 59, 61; exon 4: codons 117, 146) ont été analysées dans des cellules tumorales pour déterminer le statut RAS. Le nombre de patients avec un gène RAS de type sauvage analysables s'élevait à 178 dans le groupe Erbitux plus FOLFIRI et à 189 dans le groupe FOLFIRI seul.
  • +EMR 62 202-013: Cette étude randomisée menée chez des patients atteints de mCRC sans traitement préalable de leur maladie métastatique a comparé l'association du cétuximab et d'irinotécan + 5fluorouracil/acide folinique (5-FU/AF) (599 patients) à la chimiothérapie administrée seule (599 patients). Une analyse rétrospective du statut RAS a été réalisée. La population porteuse de gènes RAS mutés est constituée de patients présentant des mutations connues du gène KRAS ainsi que des RAS mutés également identifiés. Outre les mutations connues du gène KRAS (exon 2: codons 12, 13), d'autres mutations dans les gènes RAS (KRAS: exon 3: codons 59, 61; exon 4: codons 117, 146 et NRAS: exon 2: codons 12, 13; exon 3: codons 59, 61; exon 4: codons 117, 146) ont été analysées dans des cellules tumorales pour déterminer le statut RAS. Le nombre de patients avec un gène RAS de type sauvage analysables s'élevait à 178 dans le groupe traité par Erbitux plus FOLFIRI et à 189 dans le groupe traité par FOLFIRI seul.
  • - (N=178) (N=189) (N=246) (N=214)
  • + ( N = 178) ( N = 189) ( N = 246) ( N = 214)
  • -Temps médian, en mois 28.4 20.2 16.4 17.7
  • -(IC à 95%) (24.7; 31.6) (17.0; 24.5) (14.9; 18.4) (15.4; 19.6)
  • -Risque relatif (IC à 95%) 0.691 (0.543; 0.879) 1.049 (0.860; 1.281)
  • -Valeur de p 0.0024 0.6355
  • +Temps médian, en mois 28,4 20,2 16,4 17,7
  • +(IC à 95 %) (24,7; 31,6) (17,0; 24,5) (14,9; 18,4) (15,4; 19,6)
  • +Risque relatif (IC à 95 %) 0,691 (0,543; 0,879) 1,049 (0,860; 1,281)
  • +Valeur de p 0,0024 0,6355
  • -Temps médian, en mois 11.4 8.4 7.4 7.5
  • -(IC à 95%) (10.0; 14.6) (7.4; 9.4) (6.4; 8.0) (7.2; 8.5)
  • -Risque relatif (IC à 95%) 0.556 (0.406; 0.761) 1.098 (0.852; 1.415)
  • -Valeur de p 0.0002 0.4696
  • +Temps médian, en mois 11,4 8,4 7,4 7,5
  • +(IC à 95 %) (10,0; 14,6) (7,4; 9,4) (6,4; 8,0) (7,2; 8,5)
  • +Risque relatif (IC à 95 %) 0,556 (0,406; 0,761) 1,098 (0,852; 1,415)
  • +Valeur de p 0,0002 0,4696
  • -% 66.3 38.6 31.7 36.0
  • -(IC à 95%) (58.8; 73.2) (31.7; 46.0) (25.9; 37.9) (29.6; 42.8)
  • -Odds ratio (IC à 95%) 3.1145 (2.0279; 4.7835) 0.8478 (0.5767; 1.2462)
  • -Valeur de p <0.0001 0.3970
  • +% 66,3 38,6 31,7 36,0
  • +(IC à 95 %) (58,8; 73,2) (31,7; 46,0) (25,9; 37,9) (29,6; 42,8)
  • +Odds ratio (IC à 95 %) 3,1145 (2,0279; 4,7835) 0,8478 (0,5767; 1,2462)
  • +Valeur de p <0,0001 0,3970
  • -EMR 62 202-047: Cette étude randomisée menée chez des patients atteints de mCRC sans traitement préalable de leur maladie métastatique a comparé l'association du cétuximab et d'oxaliplatine + 5-fluorouracil/acide folinique (5-FU/AF) en perfusion (169 patients) à la chimiothérapie administrée seule (168 patients). Une analyse rétrospective du statut RAS a été réalisée. La population dont le gène RAS est muté se compose de patients porteurs de mutations KRAS connues ainsi que de mutations RAS supplémentaires identifiées:
  • -Outre les mutations connues du gène KRAS (exon 2: codons 12, 13), d'autres mutations dans les gènes RAS (KRAS: exon 3: codons 59, 61; exon 4: codons 117, 146 et NRAS: exon 2: codons 12, 13; exon 3: codons 59, 61; exon 4: codons 117, 146) ont été analysées dans des cellules tumorales pour déterminer le statut RAS. Le nombre de patients avec un gène RAS de type sauvage analysables s'élevait à 38 dans le groupe Erbitux plus FOLFOX et à 49 dans le groupe FOLFOX seul.
  • +EMR 62 202-047: Cette étude randomisée menée chez des patients atteints de mCRC sans traitement préalable de leur maladie métastatique a comparé l'association du cétuximab et d'oxaliplatine + 5fluorouracil/acide folinique (5-FU/AF) en perfusion (169 patients) à la chimiothérapie administrée seule (168 patients). Une analyse rétrospective du statut RAS a été réalisée. La population dont le gène RAS est muté se compose de patients porteurs de mutations KRAS connues ainsi que de mutations RAS supplémentaires identifiées:
  • +Outre les mutations connues du gène KRAS (exon 2: codons 12, 13), d'autres mutations dans les gènes RAS (KRAS: exon 3: codons 59, 61; exon 4: codons 117, 146 et NRAS: exon 2: codons 12, 13; exon 3: codons 59, 61; exon 4: codons 117, 146) ont été analysées dans des cellules tumorales pour déterminer le statut RAS. Le nombre de patients avec un gène RAS de type sauvage analysables s'élevait à 38 dans le groupe traité par Erbitux plus FOLFOX et à 49 dans le groupe traité par FOLFOX seul.
  • - (N=38) (N=49) (N=92) (N=75)
  • + ( N = 38) ( N = 49) ( N = 92) ( N = 75)
  • -Temps médian, en mois 19.8 17.8 13.5 17.8
  • -(IC à 95%) (16.6; 25.4) (13.8; 23.9) (12.1; 17.7) (15.9; 23.6)
  • -Risque relatif (IC à 95%) 0.937 (0.563; 1.558) 1.291 (0.905; 1.842)
  • -Valeur de p 0.8002 0.1573
  • +Temps médian, en mois 19,8 17,8 13,5 17,8
  • +(IC à 95 %) (16,6; 25,4) (13,8; 23,9) (12,1; 17,7) (15,9; 23,6)
  • +Risque relatif (IC à 95 %) 0,937 (0,563; 1,558) 1,291 (0,905; 1,842)
  • +Valeur de p 0,8002 0,1573
  • -Temps médian, en mois 12.0 5.8 5.6 7.8
  • -(IC à 95%) (5.8; NE) (4.7; 7.9) (4.4; 7.5) (6.7; 9.3)
  • -Risque relatif (IC à 95%) 0.533 (0.272; 1.042) 1.541 (1.037; 2.289)
  • -Valeur de p 0.0615 0.0309
  • +Temps médian, en mois 12,0 5,8 5,6 7,8
  • +(IC à 95 %) (5,8; NE) (4,7; 7,9) (4,4; 7,5) (6,7; 9,3)
  • +Risque relatif (IC à 95 %) 0,533 (0,272; 1,042) 1,541 (1,037; 2,289)
  • +Valeur de p 0,0615 0,0309
  • -% 57.9 28.6 37.0 50.7
  • -(IC à 95%) (40.8; 73.7) (16.6; 43.3) (27.1; 47.7) (38.9; 62.4)
  • -Odds ratio (IC à 95%) 3.302 (1.375; 8.172) 0.580 (0.311; 1.080)
  • -Valeur de p 0.0084 0.0865
  • +% 57,9 28,6 37,0 50,7
  • +(IC à 95 %) (40,8; 73,7) (16,6; 43,3) (27,1; 47,7) (38,9; 62,4)
  • +Odds ratio (IC à 95 %) 3,302 (1,375; 8,172) 0,580 (0,311; 1,080)
  • +Valeur de p 0,0084 0,0865
  • -CA225006: Dans cette étude randomisée menée chez des patients atteints de mCRC et ayant reçu un traitement de première ligne par oxaliplatine et fluoropyrimidine pour leur mCRC, le cétuximab associé à l'irinotécan (n=648) a été utilisé et comparé à l'irinotécan administré seul (n=650). Parmi les patients chez lesquels le statut mutationnel KRAS de la tumeur a été déterminé, 64% ont présenté des tumeurs avec le gène KRAS de type sauvage.
  • -Dans cette étude, aucune différence significative n'a pu être montrée quant à la durée de survie globale. En cas de progression de la tumeur dans le bras de traitement par irinotécan en monothérapie, 46.9% des patients ont ensuite reçu un traitement à base de cétuximab, ce qui a très probablement influencé les résultats de survie. Dans le bras du traitement associé, le taux de réponse globale a été significativement augmenté (16.4% vs 4.2%) et la durée de survie sans progression significativement prolongée (3.98 vs 2.56 mois). Comme aucune analyse indépendante des données d'imagerie n'a cependant été réalisée, ces résultats devraient être interprétés avec prudence. Une analyse rétrospective du gène KRAS a pu inclure 23% des patients, dont 64% ont présenté le gène KRAS de type sauvage. Dans ce sous-groupe, le taux de réponse était de 10.3% vs 7.4% et la durée de survie sans progression de 3.98 vs 2.79 mois. Concernant la PFS, seul le gène KRAS de type sauvage présente un avantage.
  • -La monothérapie (CA225025) a été examinée dans une étude contrôlée contre Best Supportive Care (BSC) menée chez des patients atteints de cancer colorectal métastatique après traitement préalable par oxaliplatine, irinotécan et 5-FU (287 patients recevant du cétuximab en monothérapie + BSC vs 285 patients BSC). Le gène KRAS a été analysé chez deux tiers des patients. Parmi les patients dont le statut KRAS a pu être analysé, la proportion de patients atteints de tumeurs avec le gène KRAS de type sauvage a atteint 58%. Parmi les patients porteurs du gène KRAS de type sauvage, la proportion de répondeurs était de 12.8%, la durée d'OS de 9.5 mois vs 4.8 mois et la durée de PFS de 3.7 mois vs 1.9 mois. Dans le sous-groupe de patients présentant des mutations du gène KRAS, aucun bénéfice de survie n'a été mis en évidence (4.5 vs 4.6 mois).
  • -EMR 62 202-007: Cette étude randomisée a comparé l'association de cétuximab et d'irinotécan (n=218) à la monothérapie par cétuximab (n=111). En association, l'irinotécan a été administré comme suit: 125 mg/m2 de surface corporelle par semaine durant 4 semaines, suivies d'une pause de 2 semaines, ou 180 mg/m2 toutes les deux semaines, ou 350 mg/m2 toutes les 3 semaines, ou à doses modifiées conformément à l'information professionnelle de l'irinotécan. Plus de la moitié des patients sous traitement associé ont été traités par irinotécan à la posologie de 180 mg/m2 toutes les 2 semaines. Le taux de réponse a atteint 22.9% vs 10.8%, le TTP (délai de progression tumorale) 4.1 vs 1.5 mois et la durée d'OS (survie globale) 8.6 vs 6.9 mois.
  • +CA225006: Dans cette étude randomisée menée chez des patients atteints de mCRC et ayant reçu un traitement de première ligne par oxaliplatine et fluoropyrimidine pour leur mCRC, le cétuximab associé à l'irinotécan (N = 648) a été utilisé et comparé à l'irinotécan administré seul (N = 650). Parmi les patients chez lesquels le statut mutationnel KRAS de la tumeur a été déterminé, 64 % ont présenté des tumeurs avec le gène KRAS de type sauvage.
  • +Dans cette étude, aucune différence significative n'a pu être montrée quant à la durée de survie globale. En cas de progression de la tumeur dans le bras de traitement par irinotécan en monothérapie, 46,9 % des patients ont ensuite reçu un traitement à base de cétuximab, ce qui a très probablement influencé les résultats de survie. Dans le bras du traitement associé, le taux de réponse globale a été significativement augmenté (16,4 % vs 4,2 %) et la durée de survie sans progression significativement prolongée (3,98 vs 2,56 mois). Comme aucune analyse indépendante des données d'imagerie n'a cependant été réalisée, ces résultats devraient être interprétés avec prudence. Une analyse rétrospective du gène KRAS a pu inclure 23 % des patients, dont 64 % ont présenté le gène KRAS de type sauvage. Dans ce sous-groupe, le taux de réponse était de 10,3 % vs 7,4 % et la durée de survie sans progression de 3,98 vs 2,79 mois. Concernant la PFS, seul le gène KRAS de type sauvage présente un avantage.
  • +La monothérapie (CA225025) a été examinée dans une étude contrôlée contre Best Supportive Care (BSC) menée chez des patients atteints de cancer colorectal métastatique après traitement préalable par oxaliplatine, irinotécan et 5-FU (287 patients recevant du cétuximab en monothérapie + BSC vs 285 patients BSC). Le gène KRAS a été analysé chez deux tiers des patients. Parmi les patients dont le statut KRAS a pu être analysé, la proportion de patients atteints de tumeurs avec le gène KRAS de type sauvage a atteint 58 %. Parmi les patients porteurs du gène KRAS de type sauvage, la proportion de répondeurs était de 12,8 %, la durée d'OS de 9,5 mois vs 4,8 mois et la durée de PFS de 3,7 mois vs 1,9 mois. Dans le sous-groupe de patients présentant des mutations du gène KRAS, aucun bénéfice de survie n'a été mis en évidence (4,5 vs 4,6 mois).
  • +EMR 62 202-007: Cette étude randomisée a comparé l'association de cétuximab et d'irinotécan (N = 218) à la monothérapie par cétuximab (N = 111). En association, l'irinotécan a été administré comme suit: 125 mg/m2 de surface corporelle par semaine durant 4 semaines, suivies d'une pause de 2 semaines, ou 180 mg/m2 toutes les deux semaines, ou 350 mg/m2 toutes les 3 semaines, ou à doses modifiées conformément à l'information professionnelle de l'irinotécan. Plus de la moitié des patients sous traitement associé ont été traités par irinotécan à la posologie de 180 mg/m2 toutes les 2 semaines. Le taux de réponse a atteint 22,9 % vs 10,8 %, le TTP (délai de progression tumorale) 4,1 vs 1,5 mois et la durée d'OS (survie globale) 8,6 vs 6,9 mois.
  • -Plus de 90% des carcinomes épidermoïdes de la région tête et cou surexpriment l'EGFR.
  • +Plus de 90 % des carcinomes épidermoïdes de la région tête et cou surexpriment l'EGFR.
  • -Après une durée de suivi médiane de 60 mois, l'association de cétuximab et de radiothérapie a prolongé le contrôle locorégional de la tumeur d'une valeur médiane de 9.5 mois par rapport à la radiothérapie seule (24.4 mois vs 14.9 mois, HR 0.68, p=0.005). Par rapport à la radiothérapie seule, le cétuximab associé à la radiothérapie a aussi présenté une amélioration significative de la durée médiane de survie globale (OS) de 29.3 mois à 49.0 mois (HR 0.73, p=0.018).
  • -Les taux de survie après 1, 2, 3 et 5 ans sous traitement par cétuximab plus radiothérapie étaient systématiquement plus élevés que les taux de survie correspondant sous radiothérapie seule (77.6% vs 73.8% après 1 an, 62.2% vs 55.2% après 2 ans, 54.7% vs 45.2% après 3 ans et 45.6% vs 36.4% après 5 ans).
  • +Après une durée de suivi médiane de 60 mois, l'association de cétuximab et de radiothérapie a prolongé le contrôle locorégional de la tumeur d'une valeur médiane de 9,5 mois par rapport à la radiothérapie seule (24,4 mois vs 14,9 mois, HR 0,68, p = 0,005). Par rapport à la radiothérapie seule, le cétuximab associé à la radiothérapie a aussi présenté une amélioration significative de la durée médiane de survie globale (OS) de 29,3 mois à 49,0 mois (HR 0,73, p = 0,018).
  • +Les taux de survie après 1, 2, 3 et 5 ans sous traitement par cétuximab plus radiothérapie étaient systématiquement plus élevés que les taux de survie correspondant sous radiothérapie seule (77,6 % vs 73,8 % après 1 an, 62,2 % vs 55,2 % après 2 ans, 54,7 % vs 45,2 % après 3 ans et 45,6 % vs 36,4 % après 5 ans).
  • -L'étude comparative EMR 62-202-002 (EXTREME) incluait 442 patients atteints de carcinome épidermoïde de la région tête et cou récidivant localement avancé ou métastatique, chez lesquels les mesures locales telles qu'opération ou radiothérapie n'entraient plus en ligne de compte et chez lesquels une chimiothérapie faisant partie d'un traitement global datait de plus de six mois. L'association de cisplatine + 5-FU ou de carboplatine + 5-FU était utilisée seule ou avec du cétuximab pendant jusqu'à 6 cycles. Le critère principal d'évaluation de la survie indiquait une différence en faveur du cétuximab plus chimiothérapie vs chimiothérapie seule, soit 10.1 vs 7.4 mois, HR 0.797 (IC95% 0.644, 0.986), p=0.036. La différence de la survie sans progression était de 5.6 vs 3.3 mois, p <0.0001, et le taux de réponse de 35.6% vs 19.5%, p=0.0001.
  • -Le bénéfice en termes de durée de survie globale était plus net pour l'association du cétuximab au cisplatine/5-FU que pour celle au carboplatine/5-FU. En effet, la survie globale sous cétuximab plus chimiothérapie vs chimiothérapie seule s'élevait dans le sous-groupe cisplatine à 10.6 vs 7.3 mois, HR 0.69 (IC95% 0.53, 0.91), et dans le sous-groupe carboplatine à 9.7 vs 8.3 mois, HR 0.98 (IC95% 0.69, 1.41). C'est pourquoi l'association au carboplatine n'est pas recommandée dans cette population de patients.
  • +L'étude comparative EMR 62-202-002 (EXTREME) incluait 442 patients atteints de carcinome épidermoïde de la région tête et cou récidivant localement avancé ou métastatique, chez lesquels les mesures locales telles qu'opération ou radiothérapie n'entraient plus en ligne de compte et chez lesquels une chimiothérapie faisant partie d'un traitement global datait de plus de six mois. L'association de cisplatine + 5-FU ou de carboplatine + 5-FU était utilisée seule ou avec du cétuximab pendant jusqu'à 6 cycles. Le critère principal d'évaluation de la survie globale indiquait une différence en faveur du cétuximab plus chimiothérapie vs chimiothérapie seule, soit 10,1 vs 7,4 mois, HR 0,797 (IC 95 % 0,644, 0,986), p = 0,036. La différence de la survie sans progression était de 5,6 vs 3,3 mois, p < 0,0001, et le taux de réponse de 35,6 % vs 19,5 %, p = 0,0001.
  • +Le bénéfice en termes de durée de survie globale était plus net pour l'association du cétuximab au cisplatine/5-FU que pour l'association au carboplatine/5-FU. En effet, la survie globale sous cétuximab plus chimiothérapie vs chimiothérapie seule s'élevait dans le sous-groupe cisplatine à 10,6 vs 7,3 mois, HR 0,69 (IC 95 % 0,53, 0,91), et dans le sous-groupe carboplatine à 9,7 vs 8,3 mois, HR 0,98 (IC 95 % 0,69, 1,41). C'est pourquoi l'association au carboplatine n'est pas recommandée dans cette population de patients.
  • -Après administration de la première dose de 400 mg de cétuximab par m2, le volume moyen de distribution correspondait approximativement à un espace intravasculaire de 2.9 l/m2 (1.5-6.2 l/m2). La Cmax s'élevait en moyenne à 185 ± 55 µg/ml. La clairance moyenne se situait à 0.022 l/h/m2 de surface corporelle. La demi-vie d'élimination était comprise entre 70 et 100 heures pour la fourchette posologique visée.
  • -Le taux sérique a atteint des valeurs stables après trois semaines de monothérapie. Les concentrations maximales moyennes s'élevaient à 155.8 µg/ml (semaine 3) et à 151.6 µg/ml (semaine 8), alors que les concentrations minimales moyennes se situaient entre 41.3 µg/ml et 55.4 µg/ml respectivement.
  • -Dans le cadre d'une étude sur l'association à l'irinotécan, les concentrations minimales moyennes de cétuximab en semaine 12 s'élevaient à 50.0 µg/ml et à 49.4 µg/ml en semaine 36.
  • +Après administration de la première dose de 400 mg de cétuximab par m2, le volume moyen de distribution correspondait approximativement à l'espace intravasculaire de 2,9 l/m2 (1,5-6,2 l/m2). La Cmax s'élevait en moyenne à 185 ± 55 µg/ml. La clairance moyenne se situait à 0,022 l/h/m2 de surface corporelle. La demi-vie d'élimination était comprise entre 70 et 100 heures pour la fourchette posologique visée.
  • +Le taux sérique a atteint des valeurs stables après trois semaines de monothérapie. Les concentrations maximales moyennes s'élevaient à 155,8 µg/ml (semaine 3) et à 151,6 µg/ml (semaine 8), alors que les concentrations minimales moyennes se situaient entre 41,3 µg/ml et 55,4 µg/ml respectivement.
  • +Dans le cadre d'une étude sur l'association à l'irinotécan, les concentrations minimales moyennes de cétuximab en semaine 12 s'élevaient à 50,0 µg/ml et à 49,4 µg/ml en semaine 36.
  • -Erbitux n'a été utilisé à ce jour que chez des patients présentant une fonction rénale et hépatique suffisante (créatinine sérique et/ou bilirubine ≤1.5 fois et/ou transaminases ≤5 fois la limite supérieure de la valeur normale).
  • +Erbitux n'a été utilisé à ce jour que chez des patients présentant une fonction rénale et hépatique suffisante (créatinine sérique et/ou bilirubine ≤1,5 fois et/ou transaminases ≤5 fois la limite supérieure de la valeur normale).
  • -Aucune donnée préclinique n'est disponible concernant l'influence du cétuximab sur la guérison des plaies. Dans certains modèles précliniques, l'administration d'inhibiteurs EGFRsélectifs de la tyrosine kinase a cependant retardé la guérison de plaies.
  • +Aucune donnée préclinique n'est disponible concernant l'influence du cétuximab sur la guérison des plaies. Dans certains modèles précliniques, l'administration d'inhibiteurs EGFR-sélectifs de la tyrosine kinase a cependant retardé la guérison de plaies.
  • -Erbitux (5 mg/ml) peut être administré non dilué ou mélangé à une solution de chlorure de sodium stérile à 0.9% sous forme de perfusion goutte-à-goutte ou à l'aide d'une pompe à perfusion ou d'un perfuseur. Pour ce faire, on peut utiliser pour la première dose des solutions commercialisées de NaCl jusqu'à 500 ml, pour les doses hebdomadaires suivantes des solutions jusqu'à 250 ml.
  • -La dose initiale doit être administrée lentement à une vitesse de perfusion de 5 mg/min au maximum. Lors de toute perfusion ultérieure, la vitesse de perfusion ne doit pas dépasser 10 mg/min, soit 2 ml d'Erbitux (5 mg/ml) par minute.
  • -La durée de perfusion minimale de la première dose est donc de 120 min pour une surface corporelle de 1,5 m2 par exemple, et proportionnellement plus longue pour des surfaces corporelles supérieures. Pour les doses hebdomadaires suivantes, la durée de perfusion recommandée est de 60 min. Dans tous les cas, il faut utiliser une ligne de perfusion séparée, qui doit être rincée à la fin de la perfusion avec une solution physiologique saline stérile (0.9%) pour injections.
  • +Erbitux (5 mg/ml) peut être administré sous forme de perfusion goutte-à-goutte ou à l'aide d'une pompe à perfusion ou d'un perfuseur. Dans tous les cas, il faut utiliser une ligne de perfusion séparée, qui doit être rincée à la fin de la perfusion avec une solution physiologique saline stérile (0,9 %) pour injections.
  • -·Au moyen d'un goutte-à-goutte ou d'une pompe à perfusion: calculer le volume d'Erbitux requis et préparer une poche pour perfusion avec une solution de chlorure de sodium stérile à 0.9% de taille adéquate. Retirer un volume approprié de solution de chlorure de sodium à 0.9% de la poche pour perfusion au moyen d'une seringue stérile adéquate à aiguille. Placer une aiguille stérile sur une seringue stérile adéquate, aspirer Erbitux du flacon (ne pas utiliser de «spikes») et l'ajouter dans la poche pour perfusion préparée. Répéter ce procédé jusqu'à l'obtention du volume calculé d'Erbitux. Puis, fixer la tubulure pour perfusion et la remplir d'Erbitux ou de solution de chlorure de sodium stérile à 0.9% avant de commencer la perfusion.
  • -·Au moyen du perfuseur: fixer une aiguille stérile sur une seringue stérile appropriée et aspirer la quantité nécessaire d'Erbitux du flacon. Retirer l'aiguille et placer la seringue sur le coulisseau du perfuseur. Fixer la ligne de perfusion à la seringue, régler la vitesse de perfusion et remplir la tubulure avec Erbitux ou une solution de chlorure de sodium stérile à 0.9%. Démarrer la perfusion. Répéter ce procédé jusqu'à la perfusion du volume calculé.
  • +·Au moyen d'un goutte-à-goutte ou d'une pompe à perfusion (dilué dans une solution de chlorure de sodium stérile à 0,9 %): calculer le volume d'Erbitux requis et préparer une poche pour perfusion avec une solution de chlorure de sodium stérile à 0,9 % de taille adéquate. Retirer un volume approprié de solution de chlorure de sodium à 0,9 % de la poche pour perfusion au moyen d'une seringue stérile adéquate à aiguille. Placer une aiguille stérile sur une seringue stérile adéquate, aspirer Erbitux du flacon (ne pas utiliser de «spikes») et l'ajouter dans la poche pour perfusion préparée. Répéter ce procédé jusqu'à l'obtention du volume calculé d'Erbitux. Puis, fixer la tubulure pour perfusion et la remplir d'Erbitux ou de solution de chlorure de sodium stérile à 0,9 % avant de commencer la perfusion.
  • +·Au moyen du perfuseur (non dilué): fixer une aiguille stérile sur une seringue stérile appropriée et aspirer la quantité nécessaire d'Erbitux du flacon. Retirer l'aiguille et placer la seringue sur le coulisseau du perfuseur. Fixer la ligne de perfusion à la seringue, régler la vitesse de perfusion et remplir la tubulure avec Erbitux ou une solution de chlorure de sodium stérile à 0,9 %. Démarrer la perfusion. Répéter ce procédé jusqu'à la perfusion du volume calculé.
  • -Juillet 2022
  • +Décembre 2024
2025 ©ywesee GmbH
Einstellungen | Aide | FAQ | Identification | Contact | Home