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Accueil - Information professionnelle sur Arcoxia 30 mg - Changements - 05.09.2022
124 Changements de l'information professionelle Arcoxia 30 mg
  • -Principe actif: étoricoxib.
  • -Excipients: hydrogénophosphate de calcium (anhydre), cire de carnauba, croscarmellose sodique, hypromellose, lactose monohydraté, stéarate de magnésium, cellulose microcristalline, triacétine; colorants: dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune (E172) et indigotine (E132).
  • -Forme galénique et quantité de principe actif par unité
  • -Comprimés pelliculés.
  • -Comprimés pelliculés à 30 mg ou 60 mg d'étoricoxib.
  • +Principes actifs
  • +Étoricoxib.
  • +Excipients
  • +Hydrogénophosphate de calcium (anhydre), cire de carnauba, croscarmellose sodique, hypromellose, lactose monohydraté, stéarate de magnésium, cellulose microcristalline, triacétine; colorants: dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune (E172) et indigotine (E132).
  • -La dose recommandée est de 30 mg une fois par jour. Chez certains patients, lorsque le soulagement des symptômes est insuffisant, une augmentation de la dose à 60 mg une fois par jour peut améliorer l'efficacité. En l'absence d'amélioration du bénéfice thérapeutique, d'autres options thérapeutiques devront être envisagées.
  • +La dose recommandée est de 30mg une fois par jour. Chez certains patients, lorsque le soulagement des symptômes est insuffisant, une augmentation de la dose à 60mg une fois par jour peut améliorer l'efficacité. En l'absence d'amélioration du bénéfice thérapeutique, d'autres options thérapeutiques devront être envisagées.
  • -Chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère (score de Child-Pugh de 5 à 6), la dose journalière de 60 mg ne doit pas être dépassée. Chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée (score de Child-Pugh de 7 à 9), la dose doit être réduite; une dose de 60 mg un jour sur deux ne doit pas être dépassée; l'administration de 30 mg par jour peut également être envisagée. On ne dispose pas d'expériences cliniques ni de données pharmacocinétiques pour les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (score de Child-Pugh >9) (voir «Pharmacocinétique» et «Mises en garde et précautions»).
  • +Chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère (score de Child-Pugh de 5 à 6), la dose journalière de 60mg ne doit pas être dépassée. Chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée (score de Child-Pugh de 7 à 9), la dose doit être réduite; une dose de 60mg un jour sur deux ne doit pas être dépassée; l'administration de 30 mg par jour peut également être envisagée. On ne dispose pas d'expériences cliniques ni de données pharmacocinétiques pour les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (score de Child-Pugh >9) (voir «Pharmacocinétique» et «Mises en garde et précautions»).
  • -En raison des conséquences pharmacodynamiques potentielles chez les patients dont la clairance de la créatinine est comprise entre 30 et 50 ml/min, une réduction de la dose devra être envisagée et la fonction rénale devra être surveillée. L'utilisation de l'étoricoxib chez les patients ayant une clairance de la créatinine <30 ml/min est contre-indiquée.
  • +En raison des conséquences pharmacodynamiques potentielles chez les patients dont la clairance de la créatinine est comprise entre 30 et 50ml/min, une réduction de la dose devra être envisagée et la fonction rénale devra être surveillée. L'utilisation de l'étoricoxib chez les patients ayant une clairance de la créatinine <30ml/min est contre-indiquée.
  • -Hypersensibilité à l'étoricoxib ou à l'un des excipients selon la composition.
  • -Antécédents de bronchospasme, d'urticaire ou de symptômes semblables à une manifestation allergique après prise d'acide acétylsalicylique ou d'autres anti-inflammatoires non-stéroïdiens.
  • -Au cours du troisième trimestre de la grossesse et de la période d'allaitement (cf. «Grossesse/Allaitement»).
  • -Ulcères gastriques et/ou duodénaux actifs ou saignements gastro-intestinaux actifs.
  • -Maladies intestinales inflammatoires (telles que maladie de Crohn, colite ulcéreuse).
  • -Troubles sévères de la fonction hépatique (cirrhose hépatique et ascite).
  • -Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <30 ml/min).
  • -Insuffisance cardiaque modérée à sévère (classes NYHA II à IV).
  • -Cardiopathie coronarienne connue, maladie vasculaire périphérique, maladie cérébrovasculaire ou traitement des douleurs postopératoires chez des patients ayant récemment subi un pontage coronarien (ou recours à la circulation extra-corporelle) ou une angioplastie.
  • -Enfants et adolescents de moins de 16 ans.
  • +·en cas d'hypersensibilité à l'étoricoxib ou à l'un des excipients selon la composition;
  • +·chez les patients chez lesquels des bronchospasmes, une rhinite aiguë, une congestion nasale, un œdème angioneurotique, de l'urticaire ou des réactions allergiques surviennent après la prise d'acide acétylsalicylique ou d'anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), y compris des inhibiteurs de la COX-2 (cyclooxygénase 2);
  • +·au cours de la grossesse et de la période d'allaitement (cf. «Grossesse/Allaitement»);
  • +·en cas d'ulcères gastriques et/ou duodénaux actifs ou saignements gastro-intestinaux actifs;
  • +·en cas de maladies intestinales inflammatoires (telles que maladie de Crohn, colite ulcéreuse).
  • +·en cas de troubles sévères de la fonction hépatique (cirrhose hépatique et ascite) (albumine sérique < 25 g/l ou score de Child-Pugh ≥10);
  • +·en cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <30ml/min);
  • +·en cas d'insuffisance cardiaque modérée à sévère (classes NYHA II à IV);
  • +·en cas de cardiopathie coronarienne connue, de maladie cérébrovasculaire, de maladie vasculaire périphérique ou traitement des douleurs postopératoires chez des patients ayant récemment subi un pontage coronarien (ou recours à la circulation extra-corporelle) ou une angioplastie;
  • +·chez les patients souffrant d'hypertension chez lesquels la pression artérielle est durablement supérieure à 140/90 mmHg et n'est pas suffisamment contrôlée;
  • +·chez les enfants et adolescents de moins de 16 ans.
  • -Les effets rénaux des AINS englobent une rétention hydrique associée à des oedèmes et/ou une hypertension artérielle. Des précautions doivent par conséquent être prises lors de l'utilisation de l'étoricoxib chez les patients insuffisants cardiaques ou présentant d'autres états prédisposant à une rétention hydrique. De même, la prudence est de mise chez les patients traités de façon concomitante par diurétiques, inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) ou antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II (ARA-II) et chez les patients présentant un risque accru d'hypovolémie.
  • +Les effets rénaux des AINS englobent une rétention hydrique associée à des œdèmes et/ou une hypertension artérielle. Des précautions doivent par conséquent être prises lors de l'utilisation de l'étoricoxib chez les patients insuffisants cardiaques ou présentant d'autres états prédisposant à une rétention hydrique. De même, la prudence est de mise chez les patients traités de façon concomitante par diurétiques, inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) ou antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II (ARA-II) et chez les patients présentant un risque accru d'hypovolémie.
  • -Comme avec d'autres inhibiteurs de la synthèse de prostaglandines, des cas de rétention hydrique, d'oedèmes et d'hypertension ont été observés chez certains patients traités par Arcoxia. La possibilité d'apparition d'une rétention hydrique, d'oedèmes et d'une hypertension doit être prise en compte lors d'une utilisation de l'étoricoxib chez des patients présentant déjà des oedèmes, une hypertension ou une insuffisance cardiaque. Les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS), y compris l'étoricoxib, peuvent être associés avec le développement ou la réapparition d'une insuffisance cardiaque congestive (voir «Propriétés/Effets, Sécurité»). L'étoricoxib, surtout aux doses élevées, est associé à un risque d'hypertension plus élevé et à une hypertension plus sévère que d'autres AINS et inhibiteurs de la COX-2. Par conséquent, on surveillera spécialement la pression artérielle au cours du traitement par étoricoxib. Si la pression artérielle augmente fortement, un changement de traitement sera envisagé.
  • +Comme avec d'autres inhibiteurs de la synthèse de prostaglandines, des cas de rétention hydrique, d'œdèmes et d'hypertension ont été observés chez certains patients traités par Arcoxia. La possibilité d'apparition d'une rétention hydrique, d'œdèmes et d'une hypertension doit être prise en compte lors d'une utilisation de l'étoricoxib chez des patients présentant déjà des œdèmes, une hypertension ou une insuffisance cardiaque. Les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS), y compris l'étoricoxib, peuvent être associés avec le développement ou la réapparition d'une insuffisance cardiaque congestive (voir «Propriétés/Effets, Sécurité»). L'étoricoxib, surtout aux doses élevées, est associé à un risque d'hypertension plus élevé et à une hypertension plus sévère que d'autres AINS et inhibiteurs de la COX-2. Par conséquent, on surveillera spécialement la pression artérielle au cours du traitement par étoricoxib. Si la pression artérielle augmente fortement, un changement de traitement sera envisagé.
  • -Chez environ 1% des patients traités pendant une période allant jusqu'à un an par étoricoxib 30 mg, 60 mg ou 90 mg par jour dans le cadre d'études cliniques, une augmentation du taux d'alanine aminotransférase (ALAT) et/ou d'aspartate aminotransférase (ASAT) a été observée (d'environ ≥3 fois la valeur normale supérieure).
  • +Chez environ 1% des patients traités pendant une période allant jusqu'à un an par étoricoxib 30mg, 60mg ou 90mg par jour dans le cadre d'études cliniques, une augmentation du taux d'alanine aminotransférase (ALAT) et/ou d'aspartate aminotransférase (ASAT) a été observée (d'environ ≥3 fois la valeur normale supérieure).
  • -Après la commercialisation, des réactions cutanées graves, dont certaines d'issue fatale, incluant la dermatite exfoliative, le syndrome de Stevens-Johnson et la nécrolyse épidermique toxique, ont été rapportées dans de très rares cas en association avec l'utilisation d'AINS et de certains inhibiteurs sélectifs de la COX-2 (voir «Effets indésirables»). Ces événements graves peuvent se produire sans signes avant-coureurs. Il semble que le risque d'apparition de tels effets indésirables soit le plus élevé au début du traitement: dans la majorité des cas ils sont survenus au cours du premier mois de traitement. De graves réactions d'hypersensibilité (telles qu'anaphylaxie et angio-oedème) ont été rapportées chez des patients sous étoricoxib (voir «Effets indésirables»). Certains inhibiteurs sélectifs de la COX-2 ont été associés à un risque accru de réactions cutanées chez les patients ayant des antécédents d'allergie médicamenteuse. L'administration d'étoricoxib doit être interrompue dès les premières manifestations d'une éruption cutanée, de lésions des muqueuses ou de tout autre signe d'hypersensibilité.
  • +Après la commercialisation, des réactions cutanées graves, dont certaines d'issue fatale, incluant la dermatite exfoliative, le syndrome de Stevens-Johnson et la nécrolyse épidermique toxique, ont été rapportées dans de très rares cas en association avec l'utilisation d'AINS et de certains inhibiteurs sélectifs de la COX-2 (voir «Effets indésirables»). Ces événements graves peuvent se produire sans signes avant-coureurs. Il semble que le risque d'apparition de tels effets indésirables soit le plus élevé au début du traitement: dans la majorité des cas ils sont survenus au cours du premier mois de traitement. De graves réactions d'hypersensibilité (telles qu'anaphylaxie et angio-œdème) ont été rapportées chez des patients sous étoricoxib (voir «Effets indésirables»). Certains inhibiteurs sélectifs de la COX-2 ont été associés à un risque accru de réactions cutanées chez les patients ayant des antécédents d'allergie médicamenteuse. L'administration d'étoricoxib doit être interrompue dès les premières manifestations d'une éruption cutanée, de lésions des muqueuses ou de tout autre signe d'hypersensibilité.
  • -Anticoagulants oraux: chez des sujets stabilisés traités au long cours par la warfarine, l'administration de 120 mg/jour d'étoricoxib s'est accompagnée d'une augmentation d'environ 13% du temps de Quick exprimé en INR. Par conséquent, le temps de Quick exprimé en INR des patients recevant des anticoagulants oraux sera étroitement surveillé, particulièrement pendant les tout premiers jours de l'instauration du traitement par l'étoricoxib ou lors d'un changement de posologie.
  • +Anticoagulants oraux: chez des sujets stabilisés traités au long cours par la warfarine, l'administration de 120mg/jour d'étoricoxib s'est accompagnée d'une augmentation d'environ 13% du temps de Quick exprimé en INR. Par conséquent, le temps de Quick exprimé en INR des patients recevant des anticoagulants oraux sera étroitement surveillé, particulièrement pendant les tout premiers jours de l'instauration du traitement par l'étoricoxib ou lors d'un changement de posologie.
  • -Acide acétylsalicylique: dans une étude chez des sujets sains, à l'état d'équilibre, l'administration de 120 mg d'étoricoxib par jour n'a pas eu d'effet sur l'activité antiplaquettaire de l'acide acétylsalicylique (81 mg une fois par jour). L'étoricoxib peut être administré en même temps que l'acide acétylsalicylique aux doses utilisées en prévention cardiovasculaire (faibles doses d'acide acétylsalicylique). Cependant, l'administration concomitante de faibles doses d'acide acétylsalicylique et d'étoricoxib peut entraîner une fréquence accrue d'ulcérations gastro-intestinales ou d'autres complications, comparée à l'utilisation d'étoricoxib seul. L'administration concomitante d'étoricoxib et de doses d'acide acétylsalicylique supérieures à celles utilisées en prévention cardiovasculaire ou avec d'autres AINS est déconseillée (voir «Mises en garde et précautions» et «Propriétés/Effets»).
  • +Acide acétylsalicylique: dans une étude chez des sujets sains, à l'état d'équilibre, l'administration de 120mg d'étoricoxib par jour n'a pas eu d'effet sur l'activité antiplaquettaire de l'acide acétylsalicylique (81mg une fois par jour). L'étoricoxib peut être administré en même temps que l'acide acétylsalicylique aux doses utilisées en prévention cardiovasculaire (faibles doses d'acide acétylsalicylique). Cependant, l'administration concomitante de faibles doses d'acide acétylsalicylique et d'étoricoxib peut entraîner une fréquence accrue d'ulcérations gastro-intestinales ou d'autres complications, comparée à l'utilisation d'étoricoxib seul. L'administration concomitante d'étoricoxib et de doses d'acide acétylsalicylique supérieures à celles utilisées en prévention cardiovasculaire ou avec d'autres AINS est déconseillée (voir «Mises en garde et précautions» et «Propriétés/Effets»).
  • -Méthotrexate: deux études ont évalué les effets de 60, 90 ou 120 mg d'étoricoxib administré une fois par jour pendant sept jours chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde recevant des doses de méthotrexate de 7,5 à 20 mg une fois par semaine. L'étoricoxib aux doses de 60 mg et 90 mg n'a pas eu d'effet sur les concentrations plasmatiques du méthotrexate ou sur la clairance rénale. Dans une étude, l'étoricoxib à la dose de 120 mg n'a pas eu d'effet sur les concentrations plasmatiques de méthotrexate, ni sur la clairance rénale alors que dans une autre étude, l'étoricoxib à la dose de 120 mg a entraîné une augmentation des concentrations plasmatiques du méthotrexate de 28% et a diminué la clairance rénale du méthotrexate de 13%. Une surveillance adéquate de la toxicité du méthotrexate est recommandée lorsque l'étoricoxib et le méthotrexate sont administrés de façon concomitante.
  • -Contraceptifs oraux: l'étoricoxib 60 mg, administré pendant 21 jours avec un contraceptif oral contenant 35 µg d'éthinyl-estradiol (EE) et 0,5 à 1 mg de noréthindrone, a augmenté l'ASC0–24 h à l'état d'équilibre de l'EE de 37%. L'étoricoxib 120 mg administré avec le même contraceptif oral, de manière concomitante, ou avec un intervalle de 12 heures, a augmenté l'ASC0–24 h à l'état d'équilibre de l'EE de 50 à 60%. Cette augmentation de la concentration d'EE doit être prise en compte lors du choix d'un contraceptif oral approprié, en cas de traitement par l'étoricoxib. L'exposition plus importante à l'EE peut augmenter l'incidence d'événements indésirables associés aux contraceptifs oraux (par exemple, événements thromboemboliques veineux chez les patientes à risque).
  • -Traitement Hormonal Substitutif (THS): l'administration d'étoricoxib 120 mg et d'un traitement hormonal substitutif avec des oestrogènes conjugués (Premarin™ 0,625 mg, un médicament commercialisé aux Etats-Unis) pendant 28 jours a augmenté la moyenne de l'ASC0–24 hr à l'état d'équilibre de l'estrone non conjugué (41%), du composé équin (76%), et du 17-β-estradiol (22%). L'effet des doses recommandées d'étoricoxib (30 et 60 mg) n'a pas été étudié au long cours. Les effets d'étoricoxib 120 mg sur l'exposition (ASC0–24 h) de ces composés oestrogéniques de Premarin ont représenté moins de la moitié de ceux observés lors d'une augmentation de la dose de Premarin seule de 0,625 mg à 1,25 mg. La conséquence clinique de ces augmentations est inconnue, et des doses supérieures de Premarin n'ont pas été étudiées en association avec l'étoricoxib. Ces augmentations de la concentration en oestrogènes doivent être prises en considération lors du choix d'un traitement hormonal de la ménopause en cas de traitement par l'étoricoxib, car l'augmentation de l'exposition aux oestrogènes pourrait accroître le risque d'effets indésirables associés au THS.
  • +Méthotrexate: deux études ont évalué les effets de 60, 90 ou 120mg d'étoricoxib administré une fois par jour pendant sept jours chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde recevant des doses de méthotrexate de 7,5 à 20mg une fois par semaine. L'étoricoxib aux doses de 60mg et 90mg n'a pas eu d'effet sur les concentrations plasmatiques du méthotrexate ou sur la clairance rénale. Dans une étude, l'étoricoxib à la dose de 120mg n'a pas eu d'effet sur les concentrations plasmatiques de méthotrexate, ni sur la clairance rénale alors que dans une autre étude, l'étoricoxib à la dose de 120mg a entraîné une augmentation des concentrations plasmatiques du méthotrexate de 28% et a diminué la clairance rénale du méthotrexate de 13%. Une surveillance adéquate de la toxicité du méthotrexate est recommandée lorsque l'étoricoxib et le méthotrexate sont administrés de façon concomitante.
  • +Contraceptifs oraux: l'étoricoxib 60mg, administré pendant 21 jours avec un contraceptif oral contenant 35µg d'éthinyl-estradiol (EE) et 0,5 à 1mg de noréthindrone, a augmenté l'ASC0–24hr à l'état d'équilibre de l'EE de 37%. L'étoricoxib 120mg administré avec le même contraceptif oral, de manière concomitante, ou avec un intervalle de 12 heures, a augmenté l'ASC0–24hr à l'état d'équilibre de l'EE de 50 à 60%. Cette augmentation de la concentration d'EE doit être prise en compte lors du choix d'un contraceptif oral approprié, en cas de traitement par l'étoricoxib. L'exposition plus importante à l'EE peut augmenter l'incidence d'événements indésirables associés aux contraceptifs oraux (par exemple, événements thromboemboliques veineux chez les patientes à risque).
  • +Traitement Hormonal Substitutif (THS): l'administration d'étoricoxib 120mg et d'un traitement hormonal substitutif avec des œstrogènes conjugués (Premarin™ 0,625mg, un médicament commercialisé aux Etats-Unis) pendant 28 jours a augmenté la moyenne de l'ASC0–24 hr à l'état d'équilibre de l'estrone non conjugué (41%), du composé équin (76%), et du 17-β-estradiol (22%). L'effet des doses recommandées d'étoricoxib (30 et 60mg) n'a pas été étudié au long cours. Les effets d'étoricoxib 120mg sur l'exposition (ASC0–24hr) de ces composés oestrogéniques de Premarin ont représenté moins de la moitié de ceux observés lors d'une augmentation de la dose de Premarin seule de 0,625mg à 1,25mg. La conséquence clinique de ces augmentations est inconnue, et des doses supérieures de Premarin n'ont pas été étudiées en association avec l'étoricoxib. Ces augmentations de la concentration en œstrogènes doivent être prises en considération lors du choix d'un traitement hormonal de la ménopause en cas de traitement par l'étoricoxib, car l'augmentation de l'exposition aux œstrogènes pourrait accroître le risque d'effets indésirables associés au THS.
  • -Digoxine: l'étoricoxib 120 mg administré une fois par jour pendant 10 jours à des volontaires sains n'a pas modifié l'ASC0–24 h à l'état d'équilibre, ni l'élimination rénale de la digoxine. Une augmentation de la Cmax de la digoxine (environ 33%) a été observée. Cette augmentation n'est généralement pas importante pour la plupart des patients. Cependant, les patients ayant des facteurs de risque favorisant la toxicité de la digoxine seront surveillés pour cette raison lorsque l'étoricoxib et la digoxine sont administrés de façon concomitante.
  • +Digoxine: l'étoricoxib 120mg administré une fois par jour pendant 10 jours à des volontaires sains n'a pas modifié l'ASC0–24 h à l'état d'équilibre, ni l'élimination rénale de la digoxine. Une augmentation de la Cmax de la digoxine (environ 33%) a été observée. Cette augmentation n'est généralement pas importante pour la plupart des patients. Cependant, les patients ayant des facteurs de risque favorisant la toxicité de la digoxine seront surveillés pour cette raison lorsque l'étoricoxib et la digoxine sont administrés de façon concomitante.
  • -Sur la base d'études in vitro, une inhibition des cytochromes P450 (CYP) 1A2, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1 ou 3A4 par l'étoricoxib n'est pas attendue. Dans une étude effectuée chez des sujets sains, l'administration quotidienne d'étoricoxib 120 mg n'a pas entraîné d'altération de l'activité hépatique du CYP3A4 évaluée par le test respiratoire à l'érythromycine.
  • +Sur la base d'études in vitro, une inhibition des cytochromes P450 (CYP) 1A2, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1 ou 3A4 par l'étoricoxib n'est pas attendue. Dans une étude effectuée chez des sujets sains, l'administration quotidienne d'étoricoxib 120mg n'a pas entraîné d'altération de l'activité hépatique du CYP3A4 évaluée par le test respiratoire à l'érythromycine.
  • -Kétoconazole: le kétoconazole, un puissant inhibiteur du CYP3A4, administré à 400 mg une fois par jour pendant 11 jours à des volontaires sains n'a pas eu d'effet cliniquement important sur les paramètres pharmacocinétiques d'une dose unique de 60 mg d'étoricoxib (augmentation de 43% de l'ASC).
  • +Kétoconazole: le kétoconazole, un puissant inhibiteur du CYP3A4, administré à 400mg une fois par jour pendant 11 jours à des volontaires sains n'a pas eu d'effet cliniquement important sur les paramètres pharmacocinétiques d'une dose unique de 60mg d'étoricoxib (augmentation de 43% de l'ASC).
  • -Anti-acides: les anti-acides n'entraînent pas de modifications cliniquement significatives des paramètres pharmacocinétiques de l'étoricoxib.
  • +Antiacides: les antiacides n'entraînent pas de modifications cliniquement significatives des paramètres pharmacocinétiques de l'étoricoxib.
  • -L'inhibition de la synthèse de la prostaglandine peut avoir une incidence négative sur la grossesse ainsi que sur le développement embryonnaire et foetal. Selon certaines données tirées d'études épidémiologiques, l'administration d'inhibiteurs de la synthèse de la prostaglandine au début de la grossesse accroît en effet le risque de fausses couches, de malformations cardiaques et de gastroschisis. On présume que ce risque est proportionnel à la dose administrée et à la durée du traitement.
  • -Chez les animaux, il est prouvé que l'administration d'inhibiteurs de la synthèse de la prostaglandine entraîne une augmentation des pertes pré- et post-implantatoires ainsi que de la létalité embryo-foetale. En outre, une incidence accrue de différentes malformations, notamment cardiovasculaires, a été rapportée chez les animaux qui avaient reçu un inhibiteur de la synthèse de la prostaglandine pendant la phase de l'organogenèse.
  • -Pendant les premier et deuxième trimestres de la grossesse, Arcoxia ne doit être administré qu'en cas de nécessité absolue. Si Arcoxia est donné à une femme qui envisage une grossesse ou qui est au premier ou au deuxième trimestre de sa grossesse, la dose doit être aussi faible et la durée du traitement aussi courte que possible.
  • -Arcoxia est contre-indiqué pendant le troisième trimestre de la grossesse. Tous les inhibiteurs de la synthèse de la prostaglandine peuvent:
  • -·Exposer le foetus aux risques suivants:
  • +L'inhibition de la synthèse de la prostaglandine peut avoir une incidence négative sur la grossesse ainsi que sur le développement embryonnaire et fœtal. Selon certaines données tirées d'études épidémiologiques, l'administration d'inhibiteurs de la synthèse de la prostaglandine au début de la grossesse accroît en effet le risque de fausses couches, de malformations cardiaques et de gastroschisis. On présume que ce risque est proportionnel à la dose administrée et à la durée du traitement.
  • +Oligohydramnios / insuffisance rénale néonatale
  • +La prise d'anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) à partir de la 20e semaine de grossesse peut entraîner des troubles de la fonction rénale chez le fœtus qui peuvent causer une diminution du volume de liquide amniotique (oligohydramnios) chez la femme enceinte et, dans certains cas, une insuffisance rénale chez le nouveau-né. Ces effets indésirables surviennent en moyenne après des jours, voire des semaines de traitement, bien que de rares cas d'oligohydramnios aient été rapportés dès 48 heures après le début du traitement par des AINS. L'oligohydramnios est souvent, mais pas systématiquement, réversible après l'arrêt du traitement. Des contractions des membres et un retard dans la maturation pulmonaire sont des exemples de complications dues à un prolongement de l'oligohydramnios. Après commercialisation, des procédures invasives telles qu'une exsanguinotransfusion ou une dialyse ont été nécessaires dans certains cas d'insuffisance rénale chez le nouveau-né.
  • +Chez les animaux, il est prouvé que l'administration d'inhibiteurs de la synthèse de la prostaglandine entraîne une augmentation des pertes pré- et post-implantatoires ainsi que de la létalité embryo-fœtale. En outre, une incidence accrue de différentes malformations, notamment cardiovasculaires, a été rapportée chez les animaux qui avaient reçu un inhibiteur de la synthèse de la prostaglandine pendant la phase de l'organogenèse.
  • +Tous les inhibiteurs de la synthèse de la prostaglandine peuvent:
  • +·Exposer le fœtus aux risques suivants:
  • -·atteintes rénales allant jusquà linsuffisance rénale et loligohydramnios.
  • +·atteintes rénales allant jusqu'à l'insuffisance rénale et l'oligohydramnios.
  • -·inhibition des contractions utérines retardant ou allongeant laccouchement.
  • -Fécondi
  • -L'utilisation d'Arcoxia peut avoir un impact négatif sur la fécondité féminine et n'est dès lors pas recommandé aux femmes qui envisagent une grossesse. L'arrêt des traitements à base d'Arcoxia devrait également être envisagé chez les femmes qui ne parviennent pas à débuter une grossesse ou qui subissent des tests de fécondité.
  • +·inhibition des contractions utérines retardant ou allongeant l'accouchement.
  • +L'utilisation d'étoricoxib durant la grossesse est contre-indiquée (voir «Contre-indications»). Si une femme tombe enceinte pendant le traitement, la prise d'étoricoxib doit être arrêtée.
  • +Fertili
  • +L'utilisation d'Arcoxia peut avoir un impact négatif sur la fertilité féminine et n'est dès lors pas recommandé aux femmes qui envisagent une grossesse. L'arrêt des traitements à base d'Arcoxia devrait également être envisagé chez les femmes qui ne parviennent pas à débuter une grossesse ou qui subissent des tests de fertilité.
  • -Dans un programme d'études sur la sécurité cardiovasculaire, avec les données cumulées de trois études contrôlées ayant évalué des critères cliniques, 17'412 patients atteints d'arthrose ou de polyarthrite rhumatoïde ont été traités à l'étoricoxib (60 ou 90 mg) pendant une durée moyenne de 18 mois. Les données de sécurité de ce programme sont présentées sous «Propriétés/Effets».
  • -Les événements indésirables suivants de l'étoricoxib ont été rapportés après la commercialisation ou avec une incidence supérieure à celle sous placebo dans le programme d'études MEDAL et dans les études cliniques sur l'administration d'étoricoxib 30 mg, 60 mg ou 90 mg pendant une période allant jusqu'à 12 semaines, chez des patients atteints d'arthrose, de polyarthrite rhumatoïde, de lombalgie chronique ou de spondylarthrite ankylosante:
  • -(Très fréquent [≥1/10], fréquent [≥1/100, <1/10], peu fréquent [≥1/1000, <1/100], rare [≥1/10'000, <1/1000], très rare [<1/10'000], inconnu [ne peut pas être estimé sur la base des données disponibles].)
  • +Dans un programme d'études sur la sécurité cardiovasculaire, avec les données cumulées de trois études contrôlées ayant évalué des critères cliniques, 17'412 patients atteints d'arthrose ou de polyarthrite rhumatoïde ont été traités à l'étoricoxib (60 ou 90mg) pendant une durée moyenne de 18 mois. Les données de sécurité de ce programme sont présentées sous «Propriétés/Effets».
  • +Les événements indésirables suivants de l'étoricoxib ont été rapportés après la commercialisation ou avec une incidence supérieure à celle sous placebo dans le programme d'études MEDAL et dans les études cliniques sur l'administration d'étoricoxib 30mg, 60mg ou 90mg pendant une période allant jusqu'à 12 semaines, chez des patients atteints d'arthrose, de polyarthrite rhumatoïde, de lombalgie chronique ou de spondylarthrite ankylosante:
  • +(«Très fréquent» [≥1/10], «fréquent» [≥1/100, <1/10], «occasionnels» [≥1/1000, <1/100], «rare» [≥1/10'000, <1/1000], «très rare» [<1/10'000], «fréquence inconnu» [ne peut pas être estimé sur la base des données disponibles].)
  • -Peu fréquent: gastro-entérite, infection des voies respiratoires supérieures, infection des voies urinaires.
  • +Occasionnels: gastro-entérite, infection des voies respiratoires supérieures, infection des voies urinaires.
  • -Peu fréquent: anémie (essentiellement en rapport avec des hémorragies gastrointestinales), leucopénie, thrombocytopénie, baisse de l'hématocrite.
  • +Occasionnels: anémie (essentiellement en rapport avec des hémorragies gastrointestinales), leucopénie, thrombocytopénie, baisse de l'hématocrite.
  • -Très rare: réactions d'hypersensibilité dont angio-oedème, réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes, y compris choc.
  • +Très rare: réactions d'hypersensibilité dont angio-œdème, réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes, y compris choc.
  • -Fréquent: oedème/rétention hydrique.
  • -Peu fréquent: augmentation ou diminution de l'appétit, prise de poids.
  • +Fréquent: œdème/rétention hydrique.
  • +Occasionnels: augmentation ou diminution de l'appétit, prise de poids.
  • -Peu fréquent: anxiété, dépression, problèmes de concentration.
  • +Occasionnels anxiété, dépression, problèmes de concentration.
  • -Inconnu: agitation.
  • +Fréquence inconnu: agitation.
  • -Peu fréquent: dysgueusie, insomnie, paresthésie/hypoesthésie, somnolence.
  • +Occasionnels dysgueusie, insomnie, paresthésie/hypoesthésie, somnolence.
  • -Peu fréquent: vision trouble, conjonctivite.
  • +Occasionnels: vision trouble, conjonctivite.
  • -Peu fréquent: acouphènes, vertiges.
  • +Occasionnels: acouphènes, vertiges.
  • -Peu fréquent: fibrillation auriculaire, insuffisance cardiaque, modifications non spécifiques de l'ECG, angine de poitrine, infarctus du myocarde*.
  • -Inconnu: arythmie.
  • +Occasionnels: fibrillation auriculaire, insuffisance cardiaque, modifications non spécifiques de l'ECG, angine de poitrine, infarctus du myocarde*.
  • +Fréquence inconnu: arythmie.
  • -Peu fréquent: bouffées vasomotrices, accident vasculaire cérébral*, accident ischémique transitoire (AIT).
  • +Occasionnels: bouffées vasomotrices, accident vasculaire cérébral*, accident ischémique transitoire (AIT).
  • -Peu fréquent: toux, dyspnée, épistaxis.
  • +Occasionnels: toux, dyspnée, épistaxis.
  • -Peu fréquent: ballonnement abdominal, reflux acide, modification du péristaltisme, constipation, sécheresse buccale, gastrite, ulcère gastroduodénal, syndrome du côlon irritable, oesophagite, ulcération de la muqueuse buccale, vomissements.
  • +Occasionnels: ballonnement abdominal, reflux acide, modification du péristaltisme, constipation, sécheresse buccale, gastrite, ulcère gastroduodénal, syndrome du côlon irritable, œsophagite, ulcération de la muqueuse buccale, vomissements.
  • -Inconnu: ictère, défaillance hépatique.
  • +Fréquence inconnu: ictère, défaillance hépatique.
  • -Peu fréquent: oedème facial, prurit, éruption cutanée.
  • +Occasionnels: œdème facial, prurit, éruption cutanée.
  • -Peu fréquent: crampes/spasmes musculaires, douleurs/raideur musculo-squelettique.
  • +Occasionnels: crampes/spasmes musculaires, douleurs/raideur musculo-squelettique.
  • -Peu fréquent: protéinurie, taux accru de créatinine sérique.
  • +Occasionnels: protéinurie, taux accru de créatinine sérique.
  • -Peu fréquent: douleurs thoraciques.
  • +Occasionnels: douleurs thoraciques.
  • -Peu fréquent: augmentation du taux d'azote uréique sanguin (BUN), augmentation du taux de créatine phosphokinase, hyperkaliémie, augmentation du taux d'acide urique.
  • +Occasionnels: augmentation du taux d'azote uréique sanguin (BUN), augmentation du taux de créatine phosphokinase, hyperkaliémie, augmentation du taux d'acide urique.
  • -* Sur la base de l'analyse d'études au long cours avec contrôle actif versus placebo, certains inhibiteurs sélectifs de la COX-2 ont été associés à un risque accru d'événements thrombotiques atériels graves, incluant notamment des infarctus du myocarde et des accidents vasulaires cérébraux. Au vu des données disponibles, il est improbable que l'augmentation absolue du risque d'un tel événement dépasse 1% par année (rare).
  • +L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
  • -Dans les études cliniques, l'administration de doses uniques d'étoricoxib allant jusqu'à 500 mg et de doses multiples allant jusqu'à 150 mg par jour pendant 21 jours n'a pas entraîné d'effets toxiques significatifs. Des cas de surdosage aigu ont été rapportés, qui n'ont cependant pas été associés à des effets indésirables. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont correspondu au profil de sécurité de l'étoricoxib (par exemple effets gastro-intestinaux et rénaux).
  • +Dans les études cliniques, l'administration de doses uniques d'étoricoxib allant jusqu'à 500mg et de doses multiples allant jusqu'à 150mg par jour pendant 21 jours n'a pas entraîné d'effets toxiques significatifs. Des cas de surdosage aigu ont été rapportés, qui n'ont cependant pas été associés à des effets indésirables. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont correspondu au profil de sécurité de l'étoricoxib (par exemple effets gastro-intestinaux et rénaux).
  • -Code ATC: M01AH05
  • +Code ATC
  • +M01AH05
  • +Pharmacodynamique
  • +Voir Mécanisme d'action.
  • +Efficacité clinique
  • +
  • -Chez des patients atteints d'arthrose, l'étoricoxib a permis des améliorations significatives en ce qui concerne l'évaluation des douleurs, les inflammations et la mobilité. Deux études randomisées allant jusqu'à 52 semaines ont été effectuées en double aveugle auprès d'un millier de patients souffrant d'arthrose de la hanche ou du genou; l'arthrose de la main a été examinée également chez 21% des patients. Dans les deux études, l'étoricoxib 60 mg une fois par jour a fait preuve d'une efficacité supérieure au placebo sur 12 semaines. En comparaison avec le naproxène 500 mg deux fois par jour, l'efficacité a été similaire sur une période d'observation de 52 semaines.
  • -Dans 4 autres études avec 913 patients, l'étoricoxib 30 mg une fois par jour a été plus efficace qu'un placebo pendant les 12 premières semaines de traitement (selon les mêmes critères d'évaluation que dans les études mentionnées ci-dessus). Dans deux de ces études, l'étoricoxib 30 mg une fois par jour a été comparable à l'ibuprofène 2400 mg par jour (800 mg trois fois par jour) sur 12 semaines. Dans les deux autres, il a été comparable au célécoxib 200 mg une fois par jour sur 12 et sur 26 semaines.
  • +Chez des patients atteints d'arthrose, l'étoricoxib a permis des améliorations significatives en ce qui concerne l'évaluation des douleurs, les inflammations et la mobilité. Deux études randomisées allant jusqu'à 52 semaines ont été effectuées en double aveugle auprès d'un millier de patients souffrant d'arthrose de la hanche ou du genou; l'arthrose de la main a été examinée également chez 21% des patients. Dans les deux études, l'étoricoxib 60mg une fois par jour a fait preuve d'une efficacité supérieure au placebo sur 12 semaines. En comparaison avec le naproxène 500mg deux fois par jour, l'efficacité a été similaire sur une période d'observation de 52 semaines.
  • +Dans 4 autres études avec 913 patients, l'étoricoxib 30mg une fois par jour a été plus efficace qu'un placebo pendant les 12 premières semaines de traitement (selon les mêmes critères d'évaluation que dans les études mentionnées ci-dessus). Dans deux de ces études, l'étoricoxib 30mg une fois par jour a été comparable à l'ibuprofène 2400mg par jour (800mg trois fois par jour) sur 12 semaines. Dans les deux autres, il a été comparable au célécoxib 200mg une fois par jour sur 12 et sur 26 semaines.
  • -L'étude MEDAL était une étude ayant comme critère d'évaluation le suivi de la sécurité CV, menée chez 17'804 patients atteints d'arthrose et 5'700 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR), traités par l'étoricoxib 60 mg (arthrose) ou 90 mg (arthrose et PR), ou le diclofénac 150 mg par jour sur une période moyenne de 20,3 mois (maximum 42,3 mois, médiane 21,3 mois). Dans cette étude à grande-échelle, seuls les événements indésirables graves et les arrêts de traitement pour événements indésirables étaient rapportés.
  • -Les études EDGE et EDGE II ont comparé la tolérance gastro-intestinale de l'étoricoxib à celle du diclofénac. L'étude EDGE a inclus 7111 patients atteints d'arthrose traités par une dose de 90 mg par jour d'étoricoxib (1,5 à 3 fois la dose recommandée dans l'arthrose) ou 150 mg par jour de diclofénac pendant une période moyenne de 9,1 mois (maximum 16,6 mois, médiane 11,4 mois). L'étude EDGE II a inclus 4086 patients atteints de PR traités par l'étoricoxib 90 mg/jour ou par le diclofénac 150 mg/jour pendant une période moyenne de 19,2 mois (maximum 33,1 mois, médiane 24 mois).
  • +L'étude MEDAL était une étude ayant comme critère d'évaluation le suivi de la sécurité CV, menée chez 17'804 patients atteints d'arthrose et 5'700 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR), traités par l'étoricoxib 60mg (arthrose) ou 90mg (arthrose et PR), ou le diclofénac 150mg par jour sur une période moyenne de 20,3 mois (maximum 42,3 mois, médiane 21,3 mois). Dans cette étude à grande-échelle, seuls les événements indésirables graves et les arrêts de traitement pour événements indésirables étaient rapportés.
  • +Les études EDGE et EDGE II ont comparé la tolérance gastro-intestinale de l'étoricoxib à celle du diclofénac. L'étude EDGE a inclus 7111 patients atteints d'arthrose traités par une dose de 90mg par jour d'étoricoxib (1,5 à 3 fois la dose recommandée dans l'arthrose) ou 150mg par jour de diclofénac pendant une période moyenne de 9,1 mois (maximum 16,6 mois, médiane 11,4 mois). L'étude EDGE II a inclus 4086 patients atteints de PR traités par l'étoricoxib 90mg/jour ou par le diclofénac 150mg/jour pendant une période moyenne de 19,2 mois (maximum 33,1 mois, médiane 24 mois).
  • -Le taux d'événements indésirables graves cardiovasculaires thrombotiques confirmés (comprenant les événements indésirables cardiaques, vasculaires cérébraux et vasculaires périphériques) a été comparable entre l'étoricoxib et le diclofénac; les données sont résumées dans le tableau ci-après. Il n'y a eu aucune différence statistiquement significative concernant les taux d'événements thrombotiques entre l'étoricoxib et le diclofénac dans tous les sous-groupes analysés, y compris les différentes catégories de patients en fonction du risque cardiovasculaire initial. Le risque relatif d'événements indésirables graves cardiovasculaires thrombotiques confirmés a été similaire entre l'étoricoxib 60 mg ou 90 mg et le diclofénac 150 mg pris séparément.
  • +Le taux d'événements indésirables graves cardiovasculaires thrombotiques confirmés (comprenant les événements indésirables cardiaques, vasculaires cérébraux et vasculaires périphériques) a été comparable entre l'étoricoxib et le diclofénac; les données sont résumées dans le tableau ci-après. Il n'y a eu aucune différence statistiquement significative concernant les taux d'événements thrombotiques entre l'étoricoxib et le diclofénac dans tous les sous-groupes analysés, y compris les différentes catégories de patients en fonction du risque cardiovasculaire initial. Le risque relatif d'événements indésirables graves cardiovasculaires thrombotiques confirmés a été similaire entre l'étoricoxib 60mg ou 90mg et le diclofénac 150mg pris séparément.
  • -Taux¹ (IC à 95%) Taux¹ (IC à 95%) Risque relatif (IC à 95%)
  • + Taux¹ (IC à 95%) Taux¹ (IC à 95%) Risque relatif (IC à 95%)
  • -En intention de traiter: tous les événements confirmés jusqu'à la fin de l'étude (y compris les patients potentiellement exposés à des interventions non prévues dans l'étude suite à un arrêt du traitement). Nombre total de patients randomisés, n= 17'412 dans le groupe étoricoxib et 17'289 dans le groupe diclofénac.
  • +En intention de traiter: tous les événements confirmés jusqu'à la fin de l'étude (y compris les patients potentiellement exposés à des interventions non prévues dans l'étude suite à un arrêt du traitement). Nombre total de patients randomisés, n=17'412 dans le groupe étoricoxib et 17'289 dans le groupe diclofénac.
  • -Environ 50% des patients inclus dans l'étude MEDAL avaient un antécédent d'hypertension artérielle à l'inclusion. Au cours de l'étude, l'incidence des arrêts de traitement en raison d'événements indésirables dus à une hypertension artérielle a été statistiquement significativement plus élevée avec l'étoricoxib qu'avec le diclofénac. L'incidence des événements indésirables dus à une insuffisance cardiaque congestive (arrêts de traitement et événements graves) a été similaire avec l'étoricoxib 60 mg comparée au diclofénac 150 mg mais a été supérieure avec l'étoricoxib 90 mg comparée au diclofénac 150 mg (statistiquement significative pour l'étoricoxib 90 mg par rapport au diclofénac 150 mg dans le groupe de patients atteints d'arthrose de MEDAL). L'incidence des événements indésirables dus à une insuffisance cardiaque congestive confirmée (événements graves et ayant entraîné une hospitalisation ou une consultation dans un service d'urgence) n'a pas été significativement plus élevée avec l'étoricoxib qu'avec le diclofénac 150 mg, et cet effet était dose-dépendant. L'incidence des arrêts de traitement en raison d'événements indésirables dus à un oedème a été plus élevée avec l'étoricoxib qu'avec le diclofénac 150 mg et cet effet était dose-dépendant (statistiquement significatif pour l'étoricoxib 90 mg mais pas pour l'étoricoxib 60 mg).
  • +Environ 50% des patients inclus dans l'étude MEDAL avaient un antécédent d'hypertension artérielle à l'inclusion. Au cours de l'étude, l'incidence des arrêts de traitement en raison d'événements indésirables dus à une hypertension artérielle a été statistiquement significativement plus élevée avec l'étoricoxib qu'avec le diclofénac. L'incidence des événements indésirables dus à une insuffisance cardiaque congestive (arrêts de traitement et événements graves) a été similaire avec l'étoricoxib 60mg comparée au diclofénac 150mg mais a été supérieure avec l'étoricoxib 90mg comparée au diclofénac 150mg (statistiquement significative pour l'étoricoxib 90mg par rapport au diclofénac 150mg dans le groupe de patients atteints d'arthrose de MEDAL). L'incidence des événements indésirables dus à une insuffisance cardiaque congestive confirmée (événements graves et ayant entraîné une hospitalisation ou une consultation dans un service d'urgence) n'a pas été significativement plus élevée avec l'étoricoxib qu'avec le diclofénac 150 mg, et cet effet était dose-dépendant. L'incidence des arrêts de traitement en raison d'événements indésirables dus à un œdème a été plus élevée avec l'étoricoxib qu'avec le diclofénac 150mg et cet effet était dose-dépendant (statistiquement significatif pour l'étoricoxib 90mg mais pas pour l'étoricoxib 60mg).
  • -Dans les études individuelles du Programme MEDAL, concernant l'étoricoxib (60 mg ou 90 mg), l'incidence absolue d'arrêts de traitement dans chaque groupe de traitement était au plus de 2,6% pour l'hypertension artérielle, 1,9% pour l'oedème et 1,1% pour l'insuffisance cardiaque congestive, avec des taux d'arrêts de traitement plus élevés avec l'étoricoxib 90 mg qu'avec l'étoricoxib 60 mg.
  • +Dans les études individuelles du Programme MEDAL, concernant l'étoricoxib (60mg ou 90mg), l'incidence absolue d'arrêts de traitement dans chaque groupe de traitement était au plus de 2,6% pour l'hypertension artérielle, 1,9% pour l'œdème et 1,1% pour l'insuffisance cardiaque congestive, avec des taux d'arrêts de traitement plus élevés avec l'étoricoxib 90mg qu'avec l'étoricoxib 60mg.
  • -Dans les études cliniques, à l'exception des études du Programme MEDAL, environ 3100 patients ont été traités par l'étoricoxib à une posologie ≥60 mg par jour, pendant 12 semaines ou plus. Aucune différence notable n'a été observée dans l'incidence des événements cardiovasculaires thrombotiques graves confirmés entre les patients recevant de l'étoricoxib à une posologie ≥60 mg, un placebo, ou des AINS autres que le naproxène. Cependant, l'incidence de ces événements a été plus élevée chez les patients recevant l'étoricoxib que chez ceux recevant le naproxène 500 mg deux fois par jour. La différence d'activité antiplaquettaire entre certains AINS inhibiteurs de la COX-1 et les inhibiteurs sélectifs de la COX-2 peut avoir une conséquence clinique chez des patients ayant un risque de réactions thromboemboliques. Les inhibiteurs de la COX-2 réduisent la formation de prostacycline systémique (et par conséquent possiblement endothéliale) sans altérer le thromboxane plaquettaire. La pertinence clinique de ces observations n'a pas été établie.
  • +Dans les études cliniques, à l'exception des études du Programme MEDAL, environ 3100 patients ont été traités par l'étoricoxib à une posologie ≥60mg par jour, pendant 12 semaines ou plus. Aucune différence notable n'a été observée dans l'incidence des événements cardiovasculaires thrombotiques graves confirmés entre les patients recevant de l'étoricoxib à une posologie ≥60mg, un placebo, ou des AINS autres que le naproxène. Cependant, l'incidence de ces événements a été plus élevée chez les patients recevant l'étoricoxib que chez ceux recevant le naproxène 500mg deux fois par jour. La différence d'activité antiplaquettaire entre certains AINS inhibiteurs de la COX-1 et les inhibiteurs sélectifs de la COX-2 peut avoir une conséquence clinique chez des patients ayant un risque de réactions thromboemboliques. Les inhibiteurs de la COX-2 réduisent la formation de prostacycline systémique (et par conséquent possiblement endothéliale) sans altérer le thromboxane plaquettaire. La pertinence clinique de ces observations n'a pas été établie.
  • -Au cours de deux études endoscopiques en double aveugle d'une durée de 12 semaines, l'incidence cumulée des ulcères gastro-duodénaux a été significativement plus faible chez les patients traités par étoricoxib 120 mg une fois par jour que chez les patients traités soit par naproxène 500 mg deux fois par jour, soit par ibuprofène 800 mg trois fois par jour. L'incidence des ulcères a été plus élevée sous étoricoxib que sous placebo.
  • +Au cours de deux études endoscopiques en double aveugle d'une durée de 12 semaines, l'incidence cumulée des ulcères gastro-duodénaux a été significativement plus faible chez les patients traités par étoricoxib 120mg une fois par jour que chez les patients traités soit par naproxène 500mg deux fois par jour, soit par ibuprofène 800mg trois fois par jour. L'incidence des ulcères a été plus élevée sous étoricoxib que sous placebo.
  • -Une étude randomisée, en double-aveugle, contre placebo, en groupes parallèles, a évalué les effets d'un traitement de 15 jours d'étoricoxib (90 mg), de célécoxib (200 mg 2 fois/jour), de naproxène (500 mg 2 fois/jour) et d'un placebo sur l'excrétion urinaire du sodium, la pression artérielle, ainsi que sur d'autres paramètres de la fonction rénale. Cette étude a été faite chez des sujets de 60 à 85 ans, placés sous un régime apportant 200 mEq/jour de sodium. L'étoricoxib, le célécoxib, et le naproxène ont eu des effets similaires sur l'excrétion urinaire du sodium pendant les 2 semaines de traitement. Une augmentation de la pression artérielle systolique a été observée avec tous les comparateurs actifs par rapport au placebo; cependant l'étoricoxib a été associé à une augmentation statistiquement significative le 14ème jour par rapport au célécoxib et au naproxène (variation moyenne de la pression artérielle systolique par rapport à la valeur initiale: étoricoxib 7,7 mmHg, célécoxib 2,4 mmHg, naproxène 3,6 mmHg).
  • +Une étude randomisée, en double-aveugle, contre placebo, en groupes parallèles, a évalué les effets d'un traitement de 15 jours d'étoricoxib (90mg), de célécoxib (200mg 2 fois/jour), de naproxène (500mg 2 fois/jour) et d'un placebo sur l'excrétion urinaire du sodium, la pression artérielle, ainsi que sur d'autres paramètres de la fonction rénale. Cette étude a été faite chez des sujets de 60 à 85 ans, placés sous un régime apportant 200mEq/jour de sodium. L'étoricoxib, le célécoxib, et le naproxène ont eu des effets similaires sur l'excrétion urinaire du sodium pendant les 2 semaines de traitement. Une augmentation de la pression artérielle systolique a été observée avec tous les comparateurs actifs par rapport au placebo; cependant l'étoricoxib a été associé à une augmentation statistiquement significative le 14ème jour par rapport au célécoxib et au naproxène (variation moyenne de la pression artérielle systolique par rapport à la valeur initiale: étoricoxib 7,7mmHg, célécoxib 2,4mmHg, naproxène 3,6mmHg).
  • -L'étoricoxib administré par voie orale est bien absorbé. La biodisponibilité orale moyenne est d'environ 100%. Après administration à jeun d'une dose quotidienne de 120 mg jusqu'à l'obtention de l'état stationnaire chez l'adulte, le pic de concentration plasmatique (moyenne géométrique de Cmax = 3,6 µg/ml) a été observé au bout d'une heure environ (Tmax). La moyenne géométrique de l'aire sous la courbe (ASC0–24 h) a été de 37,8 µg × h/ml. L'étoricoxib a une pharmacocinétique linéaire à toutes les doses thérapeutiques utilisées.
  • -Un repas standardisé n'a pas eu d'effet significatif sur le degré d'absorption d'une dose de 120 mg d'étoricoxib. Dans les études cliniques, l'étoricoxib a été administré indépendamment de l'ingestion de nourriture.
  • +L'étoricoxib administré par voie orale est bien absorbé. La biodisponibilité orale moyenne est d'environ 100%. Après administration à jeun d'une dose quotidienne de 120mg jusqu'à l'obtention de l'état stationnaire chez l'adulte, le pic de concentration plasmatique (moyenne géométrique de Cmax=3,6µg/ml) a été observé au bout d'une heure environ (Tmax). La moyenne géométrique de l'aire sous la courbe (ASC0–24 h) a été de 37,8µg × h/ml. L'étoricoxib a une pharmacocinétique linéaire à toutes les doses thérapeutiques utilisées.
  • +Un repas standardisé n'a pas eu d'effet significatif sur le degré d'absorption d'une dose de 120mg d'étoricoxib. Dans les études cliniques, l'étoricoxib a été administré indépendamment de l'ingestion de nourriture.
  • -La liaison de l'étoricoxib aux protéines plasmatiques chez l'homme est d'environ 92% aux concentrations de 0,05 à 5 µg/ml. Le volume de distribution à l'état stationnaire (Vdss) est d'environ 120 litres chez l'homme.
  • +La liaison de l'étoricoxib aux protéines plasmatiques chez l'homme est d'environ 92% aux concentrations de 0,05 à 5µg/ml. Le volume de distribution à l'état stationnaire (Vdss) est d'environ 120 litres chez l'homme.
  • -Après administration d'une dose unique intraveineuse radiomarquée de 25 mg d'étoricoxib à des sujets sains, 70% de la radioactivité a été retrouvée dans l'urine et 20% dans les selles, principalement sous forme de métabolites. Moins de 2% ont été retrouvés sous forme inchangée.
  • -L'élimination de l'étoricoxib s'effectue presque exclusivement par excrétion rénale après métabolisme. Les concentrations d'étoricoxib à l'état stationnaire sont atteintes au bout de sept jours lors d'une administration de 120 mg une fois par jour, avec un rapport d'accumulation approximatif de 2, ce qui correspond à une demi-vie d'accumulation d'environ 22 heures. La clairance plasmatique estimée est d'environ 50 ml/min après l'administration intraveineuse d'une dose de 25 mg.
  • +Après administration d'une dose unique intraveineuse radiomarquée de 25mg d'étoricoxib à des sujets sains, 70% de la radioactivité a été retrouvée dans l'urine et 20% dans les selles, principalement sous forme de métabolites. Moins de 2% ont été retrouvés sous forme inchangée.
  • +L'élimination de l'étoricoxib s'effectue presque exclusivement par excrétion rénale après métabolisme. Les concentrations d'étoricoxib à l'état stationnaire sont atteintes au bout de sept jours lors d'une administration de 120mg une fois par jour, avec un rapport d'accumulation approximatif de 2, ce qui correspond à une demi-vie d'accumulation d'environ 22 heures. La clairance plasmatique estimée est d'environ 50ml/min après l'administration intraveineuse d'une dose de 25mg.
  • -Les patients souffrant d'une insuffisance hépatique légère (score de Child-Pugh de 5 à 6) qui ont reçu 60 mg d'étoricoxib une fois par jour ont présenté une ASC moyenne supérieure de 16% environ à celle des sujets sains ayant reçu le même traitement. Les patients souffrant d'une insuffisance hépatique modérée (score de Child-Pugh de 7 à 9) qui ont reçu 60 mg d'étoricoxib un jour sur deux ont présenté une ASC moyenne similaire à celle trouvée chez des sujets sains ayant reçu 60 mg d'étoricoxib une fois par jour; la dose de 30 mg d'étoricoxib n'a pas été étudiée chez ce groupe de patients. On ne dispose pas de données d'études cliniques ou pharmacocinétiques sur les patients souffrant d'une insuffisance hépatique sévère (score de Child-Pugh >9) (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
  • +Les patients souffrant d'une insuffisance hépatique légère (score de Child-Pugh de 5 à 6) qui ont reçu 60mg d'étoricoxib une fois par jour ont présenté une ASC moyenne supérieure de 16% environ à celle des sujets sains ayant reçu le même traitement. Les patients souffrant d'une insuffisance hépatique modérée (score de Child-Pugh de 7 à 9) qui ont reçu 60 mg d'étoricoxib un jour sur deux ont présenté une ASC moyenne similaire à celle trouvée chez des sujets sains ayant reçu 60mg d'étoricoxib une fois par jour; la dose de 30mg d'étoricoxib n'a pas été étudiée chez ce groupe de patients. On ne dispose pas de données d'études cliniques ou pharmacocinétiques sur les patients souffrant d'une insuffisance hépatique sévère (score de Child-Pugh >9) (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
  • -La pharmacocinétique d'une dose unique de 120 mg d'étoricoxib chez des patients souffrant d'une insuffisance rénale modérée (Clcrea entre 30 et 50 ml/min/1,73 m²) à sévère (Clcrea <30 ml/min/1,73 m²) et chez des patients souffrant d'une insuffisance rénale terminale traitée par hémodialyse n'a pas été significativement différente de celle observée chez les sujets sains. La contribution de l'hémodialyse à l'élimination a été négligeable (clairance sous dialyse: d'environ 50 ml/min) (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +La pharmacocinétique d'une dose unique de 120mg d'étoricoxib chez des patients souffrant d'une insuffisance rénale modérée (Clcrea entre 30 et 50ml/min/1,73 m²) à sévère (Clcrea <30ml/min/1,73 m²) et chez des patients souffrant d'une insuffisance rénale terminale traitée par hémodialyse n'a pas été significativement différente de celle observée chez les sujets sains. La contribution de l'hémodialyse à l'élimination a été négligeable (clairance sous dialyse: d'environ 50ml/min) (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -Dans une étude pharmacocinétique (n= 16) auprès d'adolescents de 12 à 17 ans, la pharmacocinétique observée chez des adolescents de 40 à 60 kg ayant reçu 60 mg d'étoricoxib une fois par jour et chez des adolescents de >60 kg ayant reçu 90 mg d'étoricoxib une fois par jour a été comparable à la pharmacocinétique observée chez l'adulte ayant reçu 90 mg d'étoricoxib une fois par jour. La sécurité d'emploi et l'efficacité de l'étoricoxib n'ont pas été examinées chez les patients pédiatriques (voir «Posologie/Mode d'emploi, Pédiatrie»).
  • +Dans une étude pharmacocinétique (n=16) auprès d'adolescents de 12 à 17 ans, la pharmacocinétique observée chez des adolescents de 40 à 60kg ayant reçu 60mg d'étoricoxib une fois par jour et chez des adolescents de >60kg ayant reçu 90mg d'étoricoxib une fois par jour a été comparable à la pharmacocinétique observée chez l'adulte ayant reçu 90mg d'étoricoxib une fois par jour. La sécurité d'emploi et l'efficacité de l'étoricoxib n'ont pas été examinées chez les patients pédiatriques (voir «Posologie/Mode d'emploi, Pédiatrie»).
  • -Les études précliniques n'ont révélé aucune propriété génotoxique ou mutagène de l'étoricoxib. L'étoricoxib ne s'est pas révélé carcinogène chez la souris. Des rats ont développé des adénomes hépatocellulaires et folliculaires thyroïdiens à des doses supérieures à 6 fois la dose thérapeutique quotidienne chez l'homme (90 mg) – sur la base d'une exposition systémique – pendant environ 2 ans. Ces types de tumeurs sont une conséquence spécifique à l'espèce, due à l'induction des enzymes hépatiques du CYP chez le rat. Ces résultats sont en accord avec les observations faites pour d'autres agents actifs associés à une telle induction. L'étoricoxib n'a pas entraîné d'induction des enzymes hépatiques du CYP chez l'homme.
  • +Les études précliniques n'ont révélé aucune propriété génotoxique ou mutagène de l'étoricoxib. L'étoricoxib ne s'est pas révélé carcinogène chez la souris. Des rats ont développé des adénomes hépatocellulaires et folliculaires thyroïdiens à des doses supérieures à 6 fois la dose thérapeutique quotidienne chez l'homme (90mg) – sur la base d'une exposition systémique – pendant environ 2 ans. Ces types de tumeurs sont une conséquence spécifique à l'espèce, due à l'induction des enzymes hépatiques du CYP chez le rat. Ces résultats sont en accord avec les observations faites pour d'autres agents actifs associés à une telle induction. L'étoricoxib n'a pas entraîné d'induction des enzymes hépatiques du CYP chez l'homme.
  • -L'étoricoxib n'a pas été tératogène dans les études de reproduction effectuées chez le rat à 15 mg/kg/jour (ce qui représente environ 1,5 fois la dose quotidienne chez l'homme [90 mg] sur la base d'une exposition systémique). Chez le lapin, une augmentation des malformations cardiovasculaires liée au traitement a été observée pour des niveaux d'exposition inférieurs à l'exposition clinique à la dose thérapeutique quotidienne chez l'homme (90 mg). Cependant, aucune malformation foetale externe ou du squelette liée au traitement n'a été observée. Chez le rat et le lapin, il y a eu une augmentation liée à la dose des pertes embryonnaires après la nidation pour des expositions supérieures ou égales à 1,5 fois l'exposition chez l'homme (voir «Contre-indications» et «Grossesse/Allaitement»).
  • +L'étoricoxib n'a pas été tératogène dans les études de reproduction effectuées chez le rat à 15mg/kg/jour (ce qui représente environ 1,5 fois la dose quotidienne chez l'homme [90mg] sur la base d'une exposition systémique). Chez le lapin, une augmentation des malformations cardiovasculaires liée au traitement a été observée pour des niveaux d'exposition inférieurs à l'exposition clinique à la dose thérapeutique quotidienne chez l'homme (90mg). Cependant, aucune malformation fœtale externe ou du squelette liée au traitement n'a été observée. Chez le rat et le lapin, il y a eu une augmentation liée à la dose des pertes embryonnaires après la nidation pour des expositions supérieures ou égales à 1,5 fois l'exposition chez l'homme (voir «Contre-indications» et «Grossesse/Allaitement»).
  • -Ce médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
  • -Remarques concernant le stockage
  • -Conserver le médicament hors de la portée des enfants.
  • -Ne pas conserver les comprimés pelliculés au-dessus de 30 °C.
  • +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
  • +Remarques particulières concernant le stockage
  • +Conserver le médicament hors de portée des enfants.
  • +Ne pas conserver les comprimés pelliculés au-dessus de 30°C.
  • -Octobre 2011.
  • -SPC-ACX-T-082011/0663-CHE-2019-019972
  • +Février 2022.
  • +WPC-S-OG-0663-T-022021/000019617-CH
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