66 Changements de l'information professionelle Metvix |
-Principe actif: méthyl aminolévulinate (sous forme de chlorhydrate)
-Excipients: conserv.: méthylparahydroxybenzoate (E218), propylparahydroxybenzoate (E216); glycérol-mono/di/tripalmitate/stéarate, alcool cétylique/stéarylique, Macrogol 2000 stéarate, édétate disodique, glycérol, vaseline blanche, cholestérol, isopropyl myristate, huile d’arachide, huile d’amande, alcool oléique, eau.
-Forme galénique et quantité de principe actif par unité
-Crème: 160 mg de méthyl aminolévulinate pour 1 g.
-Indications/possibilités d’emploi
- +Principes actifs
- +méthyl aminolévulinate (sous forme de chlorhydrate)
- +Excipients
- +Eau, vaseline blanche, monostéarate de glycérol, glycérol, alcool cétylstéarylique (40 mg/g), myristate d’isopropyle, monostéarate de polyéthylène glycol, huile d’arachide (30 mg/g), huile d’amande, édetate de disodium, cholestérol, alcool oléylique, méthylparahydroxybenzoate (E218) (2 mg/g), propylparahydroxybenzoate (E216) (1 mg/g)
- +
- +Indications/Possibilités d’emploi
-Posologie/mode d’emploi
-Posologie
- +Posologie/Mode d’emploi
- +Posologie usuelle
-Le traitement devrait se faire en une seule séance. La réaction de la lésion devrait normalement être évaluée au bout de trois mois. Les lésions qui montrent des réactions de réponse insuffisantes peuvent ��tre à nouveau traitées, le cas échéant.
- +le traitement devrait se faire en une seule séance. La réaction de la lésion doit normalement être évaluée au bout de trois mois. Les lésions montrant une réaction de réponse incomplète peuvent ��ventuellement être traitées à nouveau.
-Kératose actinique, carcinomes basocellulaires superficiels et maladie de Bowen sous utilisation de rayonnement de lumière rouge
- +Kératose actinique, carcinomes basocellulaires superficiels et maladie de Bowen sous utilisation de rayonnement de lumière rouge.
-Ensuite, le pansement sera retiré et la zone sera nettoyée à l’aide d’une solution de sérum physiologique. La lésion sera ensuite immédiatement exposée à un rayonnement de lumière rouge (longueur d’onde entre 570 et 670 nm). La dose totale de lumière utilisée dépend du spectre de lumière employé: pour un large spectre variant entre 570 et 670 nm, on utilisera une dose totale de 75 J/cm². Une lumière rouge avec un spectre plus étroit d’environ 630 nm (et d’une dose de lumière totale de 37 J/cm2) induisant la même activation de porphyrine accumulée peut être également utilisée. L’intensité lumineuse à la surface de la lésion ne doit pas dépasser 200 mW/cm².
- +Ensuite, le pansement sera retiré et la zone sera nettoyée à l’aide d’une solution de sérum physiologique. La lésion sera ensuite immédiatement exposée à un rayonnement de lumière rouge (longueur d’onde entre 570 et 670 nm). La dose totale de lumière utilisée dépend du spectre de lumière employé : pour un large spectre variant entre 570 et 670 nm, on utilisera une dose totale de 75 J/cm². Une lumière rouge avec un spectre plus étroit d’environ 630 nm (et d’une dose de lumière totale de 37 J/cm2) induisant la même activation de porphyrine accumulée peut être également utilisée. L’intensité lumineuse à la surface de la lésion ne doit pas dépasser 200 mW/cm².
-Les lampes Aktilite® (modèles CL 16 et CL 128) ont été spécialement développées pour l’utilisation avec Metvix. Elles ne nécessitent pas d’enregistrement de la dose de lumière avec un dosimètre. Le calibrage et l’enregistrement de la dose de lumière sont réalisés par la fonction de contrôle et d’enregistrement de la lampe réglée par un microprocesseur. Il est préférable d’utiliser ces lampes.
- +Les lampes Aktilite® (modèles CL 16 et CL 128) ont été spécialement développées pour l’utilisation avec Metvix. Elles ne nécessitent pas d’enregistrement de la dose de lumière avec un dosimètre. Le calibrage et l’enregistrement de la dose de lumière sont réalisés par la fonction de contrôle et d’enregistrement de la lampe réglée par un microprocesseur. Il est préférable d’utiliser ces lampes.
-Le traitement par Metvix à la lumière du jour peut être réalisé lorsque la température extérieure (au moins 10° C) permet un séjour agréable de deux heures à l’extérieur. En cas de pluie ou de pluie annoncée, on renoncera au traitement par Metvix à la lumière du jour.
- +Le traitement par Metvix à la lumière du jour peut être réalisé lorsque la température extérieure (au moins 10 °C) permet un séjour agréable de deux heures à l’extérieur. En cas de pluie ou de prévisions de pluie, on renoncera au traitement par Metvix à la lumière du jour.
-Lorsque la protection solaire est sèche, il faut procéder à l’ablation des squames et des croûtes et rendre rugueuse la surface des lésions avant d’appliquer une couche mince de Metvix. Il n’est pas nécessaire de couvrir les zones. Afin d’éviter une accumulation excessive de protoporphyrine IX qui causerait de fortes douleurs lors de l’exposition à la lumière, les patients doivent se rendre à l’extérieur immédiatement après l’application de Metvix ou au plus tard dans les 30 minutes qui suivent. Afin de minimiser les douleurs et d’assurer une efficacité maximale, le patient/la patiente doit séjourner 2 heures à l’extérieur à la pleine lumière du jour sans interruption et ne pas se rendre dans des locaux à l’intérieur. Si le patient/la patiente ne se sent pas bien à la lumière solaire directe les jours d’ensoleillement, il peut/elle peut se mettre à l’ombre. Il faut rincer Metvix après la durée d’exposition de deux heures.
- +Lorsque la protection solaire est sèche, il faut procéder à l’ablation des squames et des croûtes, et rendre rugueuse la surface des lésions avant d’appliquer une mince couche de Metvix. Il n’est pas nécessaire de couvrir les zones. Afin d’éviter une accumulation excessive de protoporphyrine IX qui causerait de fortes douleurs lors de l’exposition à la lumière, les patients doivent se rendre à l’extérieur immédiatement après l’application de Metvix ou au plus tard dans les 30 minutes qui suivent. Afin de minimiser les douleurs et d’assurer une efficacité maximale, le patient/la patiente doit séjourner 2 heures à l’extérieur à la pleine lumière du jour sans interruption et ne pas se rendre dans des locaux à l’intérieur. Si le patient/la patiente ne se sent pas bien à la lumière solaire directe les jours d’ensoleillement, il/elle peut se mettre à l’ombre. Il faut rincer Metvix après la durée d’exposition de deux heures.
-Porphyrie
- +Porphyrie.
-Aucune donnée sur le traitement par Metvix Crème de lésions pigmentées ou fortement infiltrantes ou encore du syndrome de Gorlin n’est disponible. Les kératoses actiniques épaisses (hyperkératosiques) ne doivent pas être traitées par Metvix.
-Les traitements par photothérapie UV doivent être stoppés avant le traitement. Précaution d’emploi générale: éviter autant que possible une exposition des lésions traitées à la lumière solaire pendant quelques jours après le traitement.
- +Aucune donnée sur le traitement par Metvix Crème de lésions pigmentées ou fortement infiltrantes ou encore du syndrome de Gorlin n’est disponible. Ne pas traiter les lésions dues à une kératose actinique épaisse (hyperkératosiques).
- +Un nombre limité d'informations est disponible concernant des autorisations accordées pour le traitement de la kératose actinique et de la maladie de Bowen chez des patients ayant subi une transplantation et prenant un traitement immunosuppresseur. Une surveillance étroite de ces patients est recommandée, le cas échéant, lors de traitements répétés. Aucune expérience de traitement de la maladie de Bowen n'est connue chez des patients qui ont été exposés à l'arsenic dans le passé.
- +Les thérapies aux UV doivent être interrompues avant le traitement. Précaution d’emploi générale : éviter autant que possible une exposition des lésions traitées à la lumière solaire pendant quelques jours après le traitement.
-L’aminolévulinate de méthyle peut induire une sensibilisation par contact avec la peau, provoquant au site d’application un angio-oedème, un eczéma ou une dermatite de contact allergique.
-Parmi les excipients, l’alcool cétostéarylique peut provoquer des réactions cutanées locales (parex. dermatite de contact), le parahydroxybenzoate de méthyle et le parahydroxybenzoate de propyle (E218, E216) peuvent occasionner des réactions allergiques (éventuellement retardées).
-Les douleurs qui surviennent pendant le rayonnement de lumière rouge peuvent provoquer une pression artérielle accrue. Par conséquent, avant le traitement à la lumière rouge, il est recommandé de mesurer la pression artérielle de tous les patients. Si des douleurs fortes apparaissent pendant le traitement à la lumière rouge, il convient de vérifier la tension artérielle. En cas d’hypertension grave, le rayonnement de lumière rouge doit être interrompu et des mesures symptomatiques appropriées doivent être prises.
-Dans de très rares cas, la thérapie photodynamique (PDT) conventionnelle avec lampe peut être un facteur déclenchant de l’amnésie globale transitoire. Bien que l’on en ignore le mécanisme exact, le stress et les douleurs liés au traitement par lampe peuvent majorer le risque de voir apparaître une amnésie transitoire. Si l’on observe des signes de confusion ou de désorientation, il est impératif d’interrompre immédiatement la thérapie photodynamique (PDT).
- +Le méthyl aminolévulinate peut induire une sensibilisation par contact avec la peau, provoquant au site d’application un angio-œdème, un eczéma ou une dermatite de contact allergique.
- +Les douleurs qui surviennent pendant le rayonnement de lumière rouge peuvent provoquer une pression artérielle accrue. Par conséquent, avant le traitement à la lumière rouge, il est recommandé de mesurer la pression artérielle de tous les patients. Si des douleurs fortes apparaissent pendant le traitement à la lumière rouge, il convient de vérifier la pression artérielle. En cas d’hypertension grave, le rayonnement de lumière rouge doit être interrompu et des mesures symptomatiques appropriées doivent être prises.
- +Dans de très rares cas, la thérapie photodynamique (PDT) conventionnelle avec lampe peut être un facteur déclenchant de l’amnésie globale transitoire. Bien que l’on en ignore le mécanisme exact, le stress et les douleurs liés au traitement par lampe peuvent majorer le risque de voir apparaître une amnésie transitoire. Si l’on observe des signes de confusion ou de désorientation, il est impératif d’interrompre immédiatement la thérapie photodynamique (PDT). Metvix contient de l’huile d’arachide. Il ne peut être utilisé chez les personnes hypersensibles (allergiques) à l’arachide.Metvix contient de l’alcool cétylstéarylique. L’alcool cétylstéarylique peut provoquer des réactions cutanées locales (p. ex. dermatite de contact). Metvix contient également les excipients méthylparahydroxybenzoate (E218) et propylparahydroxybenzoate (E216) qui peuvent provoquer des réactions allergiques, y compris des réactions tardives.
-Grossesse, allaitement
- +Grossesse, Allaitement
- +Grossesse
- +
-Pour le méthyl aminolévulinate, des données cliniques relatives aux femmes enceintes exposées ne sont pas disponibles ou seulement partielles. Des études expérimentales sur des animaux ont montré une toxicité pour la reproduction (cf. section «Données précliniques»). Le méthyl aminolévulinate ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, sauf en cas de nécessité absolue.
- +Pour le méthyl aminolévulinate, des données cliniques relatives aux femmes enceintes exposées ne sont pas disponibles ou seulement partielles. Des études expérimentales sur des animaux ont montré une toxicité pour la reproduction (cf. section « Données précliniques »). Le méthyl aminolévulinate ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, sauf en cas de nécessité absolue.
- +Allaitement
- +
-a) Résumé du profil d’innocuité: environ 60% des patients ont présenté des réactions locales au site d’application attribuables soit aux effets toxiques de la thérapie photodynamique (phototoxicité), soit à la préparation de la lésion.
-Les symptômes les plus fréquents sont des douleurs et des sensations de brûlure de la peau débutant typiquement lors de l’illumination ou juste après et persistant pendant quelques heures; ces douleurs disparaissent généralement le jour même. Ces symptômes sont habituellement d’intensité faible à modérée et nécessitent rarement une interruption prématurée de l’illumination. Les signes les plus fréquents de phototoxicité sont les érythèmes et la formation de croûtes; ces symptômes sont en majorité d’intensité faible à modérée et persistent durant 1 à 2 semaines, occasionnellement d’avantage.
- +a) Résumé du profil d’innocuité : environ 60 % des patients ont présenté des réactions locales au site d’application attribuables soit aux effets toxiques de la thérapie photodynamique (phototoxicité), soit à la préparation de la lésion.
- +Les symptômes les plus fréquents sont des douleurs et des sensations de brûlure de la peau débutant typiquement lors de l’illumination ou juste après et persistant pendant quelques heures; ces douleurs disparaissent généralement le jour même. Ces symptômes sont habituellement d’intensité faible à modérée et nécessitent rarement une interruption prématurée de l’illumination. Les signes les plus fréquents de phototoxicité sont les érythèmes et la formation de croûtes. Ces symptômes sont en majorité d’intensité faible à modérée et persistent durant 1 à 2 semaines, occasionnellement d’avantage.
-b) Liste des effets indésirables: l’incidence des effets indésirables recueillis auprès de 932 patients inclus dans des études cliniques et ayant reçu le traitement standard sous rayonnement de lumière rouge est indiquée dans le tableau ci-dessous; les effets sont répertoriés selon les classes d’organes (MedDRA) avec mention de la fréquence définie comme suit: effets indésirables très fréquents (chez ≥1/10 des patients), fréquents (chez ≥1/100, <1/10 des patients), occasionnels (chez ≥1/1'000, <1/100 des patients), rares (chez ≥1/10'000, <1/1'000 des patients), très rares (chez <1/10'000 des patients), indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
- +b) Liste des effets indésirables : l’incidence des effets indésirables recueillis auprès de 932 patients inclus dans des études cliniques et ayant reçu le traitement standard sous rayonnement de lumière rouge est indiquée dans le tableau ci-dessous.
- +Les effets sont répertoriés selon les classes d’organes (MedDRA) avec mention de la fréquence définie comme suit : effets indésirables très fréquents (chez ≥1/10 des patients), fréquents (chez ≥1/100, <1/10 des patients), occasionnels (chez ≥1/1'000, <1/100 des patients), rares (chez ≥1/10'000, <1/1'000 des patients), très rares (chez <1/10'000 des patients), indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
-Inconnu: Amnésie globale transitoire (y compris confusion et désorientation)
- +Inconnu: amnésie globale transitoire (y compris confusion et désorientation)
-Très fréquent: douleur cutanée (22%), sensation de brûlure cutanée (29%), croûtes (11%), érythème (21%)
-Fréquent: infection cutanée, ulcères cutanés, œdème cutané, gonflement cutanée, cloques, saignements cutanées, prurit, desquamation, sensation de chaleur cutanée
- +Très fréquent : douleur cutanée (22 %), sensation de brûlure cutanée (29 %), croûtes (11 %), érythème (21 %)
- +Fréquent: infection cutanée, ulcères cutanés, œdème cutané, gonflement cutané, cloques, saignements cutanés, prurit, desquamation, sensation de chaleur cutanée
-Une étude conduite auprès de patients transplantés immunodéprimés (étude PCT 313/03; n= 81) n’a pas mis en évidence de différence dans le profil de sécurité du produit, les effets indésirables étant similaires à ceux recueillis lors des études menées auprès de patients immunocompétents.
- +Effets indésirables après commercialisation
- +L’annonce d’effets indésirables présumés après l’autorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet indésirable nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
-Code ATC: L01XD03
- +Code ATC
- +L01XD03
-Metvix sous rayonnement de lumière rouge en cas de kératose actinique, de carcinomes basocellulaires et de la maladie de Bowen
-Après administration topique de méthyl aminolévulinate, des porphyrines photoactives s’accumulent de manière intracellulaire dans les lésions cutanées traitées. Le méthylaminolévulinate est un ester de l’acide aminolévulinique (ALA), un précurseur initial endogène de la biosynthèse de l’hème. Par l’apport exogène de ALA ou de méthyl aminolévulinate, la voie de synthèse de l’ALA à partir de succinyl CoA et de glycine, contrôlée par l’hème et catalysée par l’ALAsynthéthase est contournée. Cette réaction provoque une accumulation intracellulaire de produits intermédiaires de porphyrine, y compris la protoporphyrine IX.
- +Metvix sous rayonnement de lumière rouge en cas de kératose actinique, de carcinomes basocellulaires superficiels et de maladie de Bowen
- +Après administration topique de méthyl aminolévulinate, des porphyrines photoactives s’accumulent de manière intracellulaire dans les lésions cutanées traitées. Le méthyl aminolévulinate est un ester de l’acide aminolévulinique (ALA), un précurseur initial endogène de la biosynthèse de l’hème. Par l’apport exogène de ALA ou de méthyl aminolévulinate, la voie de synthèse de l’ALA à partir de succinyl CoA et de glycine, contrôlée par l’hème et catalysée par l’ALAsynthéthase est contournée. Cette réaction provoque une accumulation intracellulaire de produits intermédiaires de porphyrine, y compris la protoporphyrine IX.
-Après utilisation topique de méthyl aminolévulinate, des porphyrines, y compris la protoporphyrine IX, sont produites au niveau intracellulaire dans les lésions cutanées traitées. Les porphyrines intracellulaires sont des molécules photoactives, fluorescentes qui, lors de l’activation par la lumière du jour en présence d‘oxygène, entraînent la formation d’oxygène réactif qui endommage les organites, en particulier les mitochondries. Lors de l’utilisation de Metvix à la lumière du jour, la protoporphyrine IX est produite en continu et activée dans les cellules cibles pendant l’exposition à la lumière du jour de deux heures, ce qui génère un effet microphototoxique constant.
- +Après utilisation topique de méthyl aminolévulinate, des porphyrines, y compris la protoporphyrine IX, sont produites au niveau intracellulaire dans les lésions cutanées traitées. Les porphyrines intracellulaires sont des molécules photoactives, fluorescentes qui, lors de l’activation par la lumière du jour en présence d‘oxygène, entraînent la formation d’oxygène réactif qui endommage les organites, en particulier les mitochondries.
- +Lors de l’utilisation de Metvix à la lumière du jour, la protoporphyrine IX est produite en continu et activée dans les cellules cibles pendant l’exposition à la lumière du jour de deux heures, ce qui génère un effet microphototoxique constant.
- +Pharmacodynamique
- +Aucune information.
- +
-La photothérapie dynamique (PTD) avec Metvix pour le traitement des kératoses actiniques a été comparée à la cryothérapie dans 2 études cliniques. Dans une étude contrôlée, 193 patients présentant une kératose actinique fine (plane), moyennement épaisse ou épaisse, ont été inclus. Dans l’ensemble de la population, la «response rate» a été de 55% chez les patients traités par Metvix et de 72% chez les patients traités par cryothérapie. Un traitement unique sur une ou plusieurs lésions fines (planes) de kératose actinique du visage ou du cuir chevelu a conduit à un «excellent response rate» (un «excellent response rate» est le pourcentage des patients avec une réponse complète pour au moins 75% des lésions après 3 mois de traitement) chez 72% des patients traités par Metvix et chez 72% des patients traités par cryothérapie. Dans une autre étude contrôlée, 204 patients présentant uniquement des formes fines (planes) ou moyennement épaisses de kératose actinique du visage et du cuir chevelu ont été traités par Metvix, éventuellement en deux séances à une semaine d’intervalle. L’analyse correspondante donne une efficacité de 88% pour les patients traités par Metvix par rapport à 67% pour ceux traités par cryothérapie. L’efficacité et la tolérance du traitement des kératoses actiniques ont pu être montrées pendant une période allant jusqu’à 3–6 mois; les patients ont été traités une seule fois en majorité.
- +La photothérapie dynamique (PTD) avec Metvix pour le traitement des kératoses actiniques a été comparée à la cryothérapie dans 2 études cliniques. Dans une étude contrôlée, 193 patients présentant une kératose actinique fine (plane), moyennement épaisse ou épaisse, ont été inclus. Dans l’ensemble de la population, le « response rate » a été de 55 % chez les patients traités par Metvix et de 72 % chez les patients traités par cryothérapie. Un traitement unique sur une ou plusieurs lésions fines (planes) de kératose actinique du visage ou du cuir chevelu a conduit à un « excellent response rate » (un « excellent response rate » est le pourcentage des patients avec une réponse complète pour au moins 75 % des lésions après 3 mois de traitement) chez 72 % des patients traités par Metvix et chez 72 % des patients traités par cryothérapie.
- +Dans une autre étude contrôlée, 204 patients présentant uniquement des formes fines (planes) ou moyennement épaisses de kératose actinique du visage et du cuir chevelu ont été traités par Metvix, éventuellement en deux séances à une semaine d’intervalle. L’analyse correspondante donne une efficacité de 88 % pour les patients traités par Metvix par rapport à 67 % pour ceux traités par cryothérapie. L’efficacité et la tolérance du traitement des kératoses actiniques ont pu être montrées pendant une période allant jusqu’à 3–6 mois; les patients ont été traités une seule fois en majorité.
-Par rapport à la cryothérapie (étude T304/99 n= 110), l’efficacité du traitement était équivalente après 3 mois avec un taux de sujets répondeurs de 95% contre 91% (limite supérieure de l’intervalle de confiance à 95%: 5,7%). Avec les deux traitements, une deuxième séance a été nécessaire chez 30% environ des patients.
-Les données à long terme actuellement disponibles jusqu’à 12 mois montrent un taux de récidive de respectivement 15% et 16% pour chacune des deux modalités thérapeutiques. La taille de l’étude avec 50 patients par groupe n’autorise que partiellement une analyse de sous-groupe en fonction de la taille des lésions et de la localisation. Cependant, les taux de récidive pour la localisation au niveau du cou et du tronc semblent plus faibles qu’au niveau du visage et des extrémités. A la différence des autres études, le traitement par Metvix lors du premier cycle consistait en premier lieu uniquement en un traitement unique; c’est seulement lors du 2ème cycle que deux traitements (si nécessaires) ont été appliqués. Un nombre relativement faible de patients porteurs de carcinome basocellulaire de la face ont été inclus dans l’étude. Les effets indésirables locaux ont été nettement plus importants sous cryothérapie, sans toutefois poser de grands problèmes ici non plus pour des symptômes au plus d’intensité modérée. Les résultats cosmétiques observés avec Metvix ont été nettement meilleurs. Le taux de récidive ne peut pas encore être déterminé pour une évolution de 24 mois.
- +Par rapport à la cryothérapie (étude T304/99 n = 110), l’efficacité du traitement était équivalente après 3 mois avec un taux de sujets répondeurs de 95 % contre 91 % (limite supérieure de l’intervalle de confiance à 95 % : 5,7 %). Avec les deux traitements, une deuxième séance a été nécessaire chez 30 % environ des patients.
- +Les données à long terme actuellement disponibles jusqu’à 12 mois montrent un taux de récidive de respectivement 15 % et 16 % pour chacune des deux modalités thérapeutiques. La taille de l’étude avec 50 patients par groupe n’autorise que partiellement une analyse de sous-groupe en fonction de la taille des lésions et de la localisation. Cependant, les taux de récidive pour la localisation au niveau du cou et du tronc semblent plus faibles qu’au niveau du visage et des extrémités. A la différence des autres études, le traitement par Metvix lors du premier cycle consistait en premier lieu uniquement en un traitement unique; c’est seulement lors du 2e cycle que deux traitements (si nécessaires) ont été appliqués. Un nombre relativement faible de patients porteurs de carcinome basocellulaire de la face ont été inclus dans l’étude. Les effets indésirables locaux ont été nettement plus importants sous cryothérapie, sans toutefois poser de grands problèmes ici non plus pour des symptômes au plus d’intensité modérée. Les résultats cosmétiques observés avec Metvix ont été nettement meilleurs. Le taux de récidive ne peut pas encore être déterminé pour une évolution de 24 mois.
-La photothérapie dynamique (PTD) avec Metvix pour le traitement de la dyskératose lenticulaire en disque (maladie de Bowen) a été testée auprès de 225 patients, en comparaison avec un placebo, la cryothérapie ou un traitement par le 5-fluorouracile (5-FU). Après 3 mois, le taux de réponse des patients traités par PTD avec Metvix était supérieur au taux de réponse sous placebo, ce qui démontre son efficacité. Les taux de réponse pour la PTD avec Metvix (91%), la cryothérapie (88%) ou le traitement par le 5-FU (81%) étaient statistiquement comparables après 3 mois.
-Les données actuellement disponibles quant à un traitement prolongé jusqu’à 24 mois montrent un taux de rechute des patients de 23% sous PTD avec Metvix, 25% sous cryothérapie et 24% sous traitement par le 5-FU. Les taux de rechute des lésions correspondants se montent à respectivement 18%, 23% et 21%.
- +La photothérapie dynamique (PTD) avec Metvix pour le traitement de la dyskératose lenticulaire en disque (maladie de Bowen) a été testée auprès de 225 patients, en comparaison avec un placebo, la cryothérapie ou un traitement par le 5-fluorouracile (5-FU). Après 3 mois, le taux de réponse des patients traités par PTD avec Metvix était supérieur au taux de réponse sous placebo, ce qui démontre son efficacité. Les taux de réponse pour la PTD avec Metvix (91 %), la cryothérapie (88 %) ou le traitement par le 5-FU (81 %) étaient statistiquement comparables après 3 mois.
- +Les données actuellement disponibles quant à un traitement prolongé jusqu’à 24 mois montrent un taux de rechute des patients de 23 % sous PTD avec Metvix, 25 % sous cryothérapie et 24 % sous traitement par le 5-FU. Les taux de rechute des lésions correspondants se montent à respectivement 18 %, 23 % et 21 %.
-L’efficacité et l’innocuité de la thérapie photodynamique avec Metvix à la lumière du jour (DL-PDT) ont été comparées avec celles de la thérapie photodynamique conventionnelle (c-PDT) dans deux études cliniques intra-individuelles, randomisées, comparatives, avec insu pour les investigateurs, réalisées en Australie et en Europe auprès d’un total de 231 patients. Pour ce faire, les patients ont été traités sur un côté du visage ou du cuir chevelu par Metvix DL-PDT et sur l’autre côté par Metvix c-PDT.
- +L’efficacité et l’innocuité de la thérapie photodynamique avec Metvix à la lumière du jour (DL-PDT) ont été comparées avec celles de la thérapie photodynamique conventionnelle (c-PDT) dans deux études cliniques intra-individuelles, randomisées, comparatives, avec insu pour les investigateurs, réalisées en Australie et en Europe auprès d’un total de 231 patients. Pour ce faire, les patients ont été traités sur un côté du visage ou du cuir chevelu par Metvix DL-PDT et sur l’autre côté par Metvix c-PDT.
-Dans les deux études de phase III portant auprès de 231 patients au total, des effets indésirables locaux liés au traitement sont survenus moins fréquemment au niveau des zones traitées par Metvix DL-PDT qu’au niveau des zones traitées par Metvix c-PDT (chez respectivement 45,0% et 60,1% des patients).
-Dans l’étude australienne, la modification (pourcentage) de l’état initial du nombre de lésions traitées avec ménagement s’élevait à 89,2% et 92,8% pour la DL-PDT et la c-PDT respectivement (avec un intervalle de confiance de 95% pour la différence moyenne après traitement de [-6,8;-0,3], PP (per protocol = selon le protocole) population selon le protocole; [-6,6;-0,4], population ITT (intent to treat = en intention de traiter). Dans l’étude européenne, la modification (pourcentage) de l’état initial du nombre de lésions traitées avec ménagement et de façon modérée s’élevait à 70,1% et 73,6% pour la DL-PDT et la c-PDT respectivement (avec un intervalle de confiance de 95% pour la différence moyenne après traitement: [-9,5;-2,4], PP population selon le protocole; [-8,6;-2,4] population ITT).
- +Dans les deux études de phase III portant auprès de 231 patients au total, des effets indésirables locaux liés au traitement sont survenus moins fréquemment au niveau des zones traitées par Metvix DL-PDT qu’au niveau des zones traitées par Metvix c-PDT (chez respectivement 45,0 % et 60,1 % des patients).
- +Dans l’étude australienne, la modification (pourcentage) de l’état initial du nombre de lésions traitées avec ménagement s’élevait à 89,2 % et 92,8 % pour la DL-PDT et la c-PDT respectivement (avec un intervalle de confiance de 95 % pour la différence moyenne après traitement de [-6,8;-0,3], PP (per protocol = selon le protocole) population selon le protocole; [-6,6;-0,4], population ITT (intent to treat = en intention de traiter). Dans l’étude européenne, la modification (pourcentage) de l’état initial du nombre de lésions traitées avec ménagement et de façon modérée s’élevait à 70,1 % et 73,6 % pour la DL-PDT et la c-PDT respectivement (avec un intervalle de confiance de 95 % pour la différence moyenne après traitement : [-9,5;-2,4], PP population selon le protocole; [-8,6;-2,4] population ITT).
-Le taux de réponse (response rate) des lésions existantes résultant de l’étude australienne a été élevé avec les deux méthodes de traitement (96% pour DL-PDT et 96,6% pour c-PDT) chez les patients contrôlés au cours de la semaine 24.
- +Le taux de réponse (response rate) des lésions existantes résultant de l’étude australienne a été élevé avec les deux méthodes de traitement (96 % pour DL-PDT et 96,6 % pour c-PDT) chez les patients contrôlés au cours de la semaine 24.
-Absorption/Métabolisme
- +Absorption
-La pénétration transdermique du méthyl aminolévulinate marqué appliqué sur la peau humaine a été étudiée in vitro. Sur une période de 24 heures, la pénétration cumulative moyenne à travers la peau humaine a atteint 0,26% de la dose administrée. Il a été possible d’extraire de la peau 4,9% de la dose.
- +Distribution
- +La pénétration transdermique du méthyl aminolévulinate marqué appliqué sur la peau humaine a été étudiée in vitro. Sur une période de 24 heures, la pénétration cumulative moyenne à travers la peau humaine a atteint 0,26 % de la dose administrée. Il a été possible d’extraire de la peau 4,9 % de la dose.
- +Métabolisme
- +
-L’aminolévulinate de méthyl disponible par voie systémique est hydrolysé rapidement en acide aminolévulinique.
- +Le méthyl aminolévulinate disponible par voie systémique est hydrolysé rapidement en acide aminolévulinique.
- +Élimination
- +
-Le méthyl aminolévulinate n’a pas d’impact sur la fertilité après une administration intraveineuse de doses jusqu’à 500 mg/kg/jour sur les rats mâles et femelles. Une ossification fœtale incomplète a été observée dans une étude sur le développement embryo-fœtal menée sur des lapins avec des doses intraveineuses jusqu’à 200 mg/kg/jour. Dans une étude sur le développement périnatal/postnatal menée sur des rattes, la durée de gestation a été rallongée avec une dose intraveineuse de 250 mg/kg/jour.
-Des études de carcinogénicité n’ont pas été effectuées.
- +Le méthyl aminolévulinate n’a pas d’impact sur la fertilité après une administration intraveineuse de doses jusqu’à 500 mg/kg/jour sur les rats mâles et femelles. Une ossification fœtale incomplète a été observée dans une étude sur le développement embryo-fœtal menée sur des lapins avec des doses intraveineuses jusqu’à 200 mg/kg/jour. Dans une étude sur le développement périnatal/postnatal menée sur des rates, la durée de gestation a été rallongée avec une dose intraveineuse de 250 mg/kg/jour. Des études de carcinogénicité n’ont pas été effectuées.
-Metvix ne doit pas être utilisé au-delà de la date de péremption figurant après la mention «EXP» sur l’emballage.
-Remarques concernant le stockage
-Conserver au réfrigérateur (2 °C à 8 °C). Après ouverture, la crème doit être utilisée dans un délai d’une semaine.
- +Ce médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention « EXP » sur le récipient.
- +Conservation après ouverture
- +Se conserve 28 jours après ouverture.
- +Remarques particulières concernant le stockage
- +Conserver au réfrigérateur (2 à 8 °C).
- +Tenir hors de la portée des enfants.
-Avril 2018
- +Juin 2020
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