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Accueil - Information professionnelle sur Crestor 10 mg - Changements - 22.10.2020
108 Changements de l'information professionelle Crestor 10 mg
  • -Principe actif: Rosuvastatinum ut Rosuvastatinum calcium.
  • -Excipients: Excipiens pro compresso obducto.
  • -Forme galénique et quantité de principe actif par unité
  • -Comprimés filmés (non sécables) à 5 mg, 10 mg et 20 mg.
  • +Principes actifs
  • +Rosuvastatine sous forme de rosuvastatine calcique.
  • +Excipients
  • +Excipiens pro compresso obducto.
  • -Traitement de lhypercholestérolémie
  • +Traitement de l'hypercholestérolémie
  • -En cas dhypercholestérolémie familiale homozygote, en complément d'un régime et d'autres mesures à but hypolipémiant (par ex. l'aphérèse des LDL) ou lorsque ces mesures ne sont pas appropriées.
  • +En cas d'hypercholestérolémie familiale homozygote, en complément d'un régime et d'autres mesures à but hypolipémiant (par ex. l'aphérèse des LDL) ou lorsque ces mesures ne sont pas appropriées.
  • -Crestor est utilisé pour réduire le risque dévénements cardio-vasculaires sévères chez les patients adultes présentant un taux normal de LDL-cholestérol, mais dont le risque de maladies cardio-vasculaires athéroscléreuses est accru en raison de lâge (hommes ≥50 ans, femmes ≥60 ans), dun taux accru de hsCRP (≥2,0 mg/l) et au moins d'un autre facteur de risque cardio-vasculaire tel quhypertension, tabagisme, faible taux de HDL-C ou antécédent familial de cardiopathie coronarienne prématurée.
  • +Crestor est utilisé pour réduire le risque d'événements cardio-vasculaires sévères chez les patients adultes présentant un taux normal de LDL-cholestérol, mais dont le risque de maladies cardio-vasculaires athéroscléreuses est accru en raison de l'âge (hommes ≥50 ans, femmes ≥60 ans), d'un taux accru de hsCRP (≥2,0 mg/l) et au moins d'un autre facteur de risque cardio-vasculaire tel qu'hypertension, tabagisme, faible taux de HDL-C ou antécédent familial de cardiopathie coronarienne prématurée.
  • -Garçons et filles (au moins un an après la ménarche) souffrant dhypercholestérolémie familiale hétérozygote, en complément dun régime alimentaire, lorsque la réponse au régime et aux autres mesures non pharmacologiques (p.ex. exercice physique, perte de poids) reste insuffisante.
  • +Garçons et filles (au moins un an après la ménarche) souffrant d'hypercholestérolémie familiale hétérozygote, en complément d'un régime alimentaire, lorsque la réponse au régime et aux autres mesures non pharmacologiques (p.ex. exercice physique, perte de poids) reste insuffisante.
  • -Traitement de lhypercholestérolémie
  • +Posologie usuelle
  • +Traitement de l'hypercholestérolémie
  • -La dose recommandée se situe entre de 520 mg une fois/jour.
  • -La plus grande partie des patients peuvent poursuivre le traitement avec la dose initiale. Une adaptation posologique peut se faire après 4 semaines si besoin (voir «Propriétés/Effets»). Ladministration dune dose de 40 mg ne sera envisagée que chez les patients présentant une hypercholestérolémie sévère et un risque cardiovasculaire élevé (en particulier ceux présentant une hypercholestérolémie familiale) n'ayant pas atteint l'objectif thérapeutique fixé avec la dose de 20 mg et qui feront l'objet d'un suivi régulier. Ladministration de la posologie de 40 mg sera contrôlée par un spécialiste. Chez les patients avec des facteurs prédisposant au développement dune myopathie, la dose initiale est de 5 mg (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +La dose recommandée se situe entre de 5 - 20 mg une fois/jour.
  • +La plus grande partie des patients peuvent poursuivre le traitement avec la dose initiale. Une adaptation posologique peut se faire après 4 semaines si besoin (voir «Propriétés/Effets»). L'administration d'une dose de 40 mg ne sera envisagée que chez les patients présentant une hypercholestérolémie sévère et un risque cardiovasculaire élevé (en particulier ceux présentant une hypercholestérolémie familiale) n'ayant pas atteint l'objectif thérapeutique fixé avec la dose de 20 mg et qui feront l'objet d'un suivi régulier. L'administration de la posologie de 40 mg sera contrôlée par un spécialiste. Chez les patients avec des facteurs prédisposant au développement d'une myopathie, la dose initiale est de 5 mg (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -La posologie usuelle en début de traitement est de 510 mg une fois par jour aussi bien pour les patients nouvellement traités que pour ceux qui passent dune autre statine à Crestor. Le choix de la dose dattaque se fera en tenant compte du taux de cholestérol individuel du patient, de ses risques cardiovasculaires et de ses risques de développer des effets indésirables.
  • +La posologie usuelle en début de traitement est de 510 mg une fois par jour aussi bien pour les patients nouvellement traités que pour ceux qui passent d'une autre statine à Crestor. Le choix de la dose d'attaque se fera en tenant compte du taux de cholestérol individuel du patient, de ses risques cardiovasculaires et de ses risques de développer des effets indésirables.
  • -Par analogie avec la dose utilisée dans létude sur la réduction du risque de complications cardio-vasculaires, la dose recommandée est de 20 mg une fois par jour.
  • +Par analogie avec la dose utilisée dans l'étude sur la réduction du risque de complications cardio-vasculaires, la dose recommandée est de 20 mg une fois par jour.
  • -Chez les enfants et adolescents souffrant dhypercholestérolémie familiale hétérozygote, la posologie usuelle est de 5 à 20 mg une fois par jour. La dose doit être correctement augmentée de façon progressive au début du traitement jusquà ce que lobjectif thérapeutique soit atteint. La sécurité et lefficacité de doses dépassant 20 mg par jour nont pas été testées chez ce groupe dâge.
  • +Chez les enfants et adolescents souffrant d'hypercholestérolémie familiale hétérozygote, la posologie usuelle est de 5 à 20 mg une fois par jour. La dose doit être correctement augmentée de façon progressive au début du traitement jusqu'à ce que l'objectif thérapeutique soit atteint. La sécurité et l'efficacité de doses dépassant 20 mg par jour n'ont pas été testées chez ce groupe d'âge.
  • -Posologie chez les patients insuffisants rénaux
  • +Patients présentant des troubles de la fonction rénale
  • -Posologie chez l'insuffisant hépatique
  • -Chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée, aucune adaptation de la dose nest nécessaire. Chez les patients avec une limitation sévère de la fonction hépatique (Child-Pugh >9), le traitement débutera par Crestor 5 mg. Chez ces patients, une augmentation de lexposition systémique à la rosuvastatine a été observée. En conséquence, ladministration de dosages supérieurs à Crestor 5 mg sera soigneusement évaluée (voir «Pharmacocinétique»).
  • +Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
  • +Chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée, aucune adaptation de la dose n'est nécessaire. Chez les patients avec une limitation sévère de la fonction hépatique (Child-Pugh >9), le traitement débutera par Crestor 5 mg. Chez ces patients, une augmentation de l'exposition systémique à la rosuvastatine a été observée. En conséquence, l'administration de dosages supérieurs à Crestor 5 mg sera soigneusement évaluée (voir «Pharmacocinétique»).
  • -Polymorphismes génétiques
  • +Génotype/polymorphismes génétiques
  • -·pendant la grossesse, lallaitement et chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de moyens contraceptifs appropriés.
  • -La dose de 40 mg est contre-indiquée chez les patients asiatiques (voir «Posologie/Mode demploi») et chez les patients présentant des facteurs prédisposant au développement dune myopathie/rhabdomyolyse. Ces facteurs incluent:
  • +·pendant la grossesse, l'allaitement et chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de moyens contraceptifs appropriés.
  • +La dose de 40 mg est contre-indiquée chez les patients asiatiques (voir «Posologie/Mode d'emploi») et chez les patients présentant des facteurs prédisposant au développement d'une myopathie/rhabdomyolyse. Ces facteurs incluent:
  • -·antécédents personnels d'atteinte toxico-musculaire en rapport avec ladministration dun autre inhibiteur de l'HMG-CoA réductase ou d'un fibrate,
  • +·antécédents personnels d'atteinte toxico-musculaire en rapport avec l'administration d'un autre inhibiteur de l'HMG-CoA réductase ou d'un fibrate,
  • -De très rares cas de myopathie nécrosante à médiation immunitaire ont été rapportés pendant ou après un traitement aux statines inclusive rosuvastatine. Ces myopathies étaient caractérisées par une faiblesse musculaire proximale persistante et par des taux sériques accrus de créatinine kinase. Des examens supplémentaires neuromusculaires et sérologiques peuvent éventuellement être nécessaires. Il est également possible quun traitement immunosuppresseur soit nécessaire.
  • +De très rares cas de myopathie nécrosante à médiation immunitaire ont été rapportés pendant ou après un traitement aux statines inclusive rosuvastatine. Ces myopathies étaient caractérisées par une faiblesse musculaire proximale persistante et par des taux sériques accrus de créatinine kinase. Des examens supplémentaires neuromusculaires et sérologiques peuvent éventuellement être nécessaires. Il est également possible qu'un traitement immunosuppresseur soit nécessaire.
  • -Un dosage de la créatine-phosphokinase (CPK) ne sera pas pratiqué après des efforts physiques intenses ou si une autre cause est susceptible de provoquer une élévation du taux de CPK, car linterprétation des données sen trouverait compliquée. Si, au début du traitement, les taux de CPK sont nettement élevés (plus de 5 fois la valeur supérieure de la norme), il faudra procéder, à des fins de vérification, à un nouveau dosage en lespace de 5 à 7 jours. Si la répétition du dosage confirme le taux initial de CPK >5 fois la valeur supérieure de la norme, le traitement ne sera pas instauré.
  • -Examen avant le début du traitement
  • -Les statines devraient être prescrites avec prudence aux patients présentant des facteurs prédisposant à lapparition dune rhabdomyolyse. Des mesures de créatine-phosphokinase devraient être effectuées avant un traitement par statines uniquement dans les cas suivants:
  • -·altération de la fonction rénale;
  • -·hypothyroïdie;
  • -·antécédents personnels ou familiaux de maladie musculaire génétique;
  • -·antécédents personnels d'atteinte toxico-musculaire en rapport avec ladministration dune statine ou dun fibrate;
  • -·consommation excessive d'alcool;
  • -·patients âgés (>70 ans). Chez ces patients, la nécessité d'un tel dosage sera prise en considération si dautres facteurs prédisposant à la survenue d'une myopathie/rhabdomyolyse sont présents.
  • +Un dosage de la créatine-phosphokinase (CPK) ne sera pas pratiqué après des efforts physiques intenses ou si une autre cause est susceptible de provoquer une élévation du taux de CPK, car l'interprétation des données s'en trouverait compliquée. Si, au début du traitement, les taux de CPK sont nettement élevés (plus de 5 fois la valeur supérieure de la norme), il faudra procéder, à des fins de vérification, à un nouveau dosage en l'espace de 5 à 7 jours. Si la répétition du dosage confirme le taux initial de CPK >5 fois la valeur supérieure de la norme, le traitement ne sera pas instauré.
  • +Examen avant le début du traitement:
  • +Les statines devraient être prescrites avec prudence aux patients présentant des facteurs prédisposant à l'apparition d'une rhabdomyolyse. Des mesures de créatine-phosphokinase devraient être effectuées avant un traitement par statines uniquement dans les cas suivants:
  • +·altération de la fonction rénale,
  • +·hypothyroïdie,
  • +·antécédents personnels ou familiaux de maladie musculaire génétique,
  • +·antécédents personnels d'atteinte toxico-musculaire en rapport avec l'administration d'une statine ou d'un fibrate,
  • +·consommation excessive d'alcool,
  • +·patients âgés (>70 ans). Chez ces patients, la nécessité d'un tel dosage sera prise en considération si d'autres facteurs prédisposant à la survenue d'une myopathie/rhabdomyolyse sont présents.
  • -Larrêt du traitement devrait être envisagé lorsque les symptômes musculaires se révèlent importants et qu'ils constituent une gêne permanente, même si les taux de CPK sont inférieurs à 5 fois la valeur supérieure de la norme.
  • -La reprise du traitement avec la même statine ou une statine alternative peut être envisagée avec un dosage minimal et une surveillance étroite lorsque les symptômes disparaissent et que le taux de CPK sest normalisé.
  • -Le risque de rhabdomyolyse est accru en cas dutilisation concomitante du rosuvastatine et des médicaments suivants:
  • -Une augmentation de lincidence des cas de myosites et de myopathies a été observée chez les patients sous traitement associant les inhibiteurs de la HMG-CoA réductase et les dérivés de lacide fibrique, y compris gemfibrozil, ciclosporine, acide nicotinique, antifongiques azolés, inhibiteurs de la protéase et les antibiotiques macrolides. Le gemfibrozil augmente le risque de myopathie lorsquil est associé à certains inhibiteurs de la HMG-CoA réductase. En conséquence, lassociation de Crestor et du gemfibrozil n'est pas recommandée. Le bénéfice obtenu par l'association de Crestor avec les fibrates ou la niacine sur les modifications des paramètres lipidiques sera soigneusement évalué par rapport au risque potentiel de telles associations. De très rares cas de rhabdomyolyse ont été observés après lutilisation dézétimibe en association avec des inhibiteurs de la HMG-CoA réductase. Une interaction pharmacodynamique ne peut pas être exclue. La prudence est donc de rigueur lors dune co-administration (voir «Interactions» et «Effets indésirables»).
  • +L'arrêt du traitement devrait être envisagé lorsque les symptômes musculaires se révèlent importants et qu'ils constituent une gêne permanente, même si les taux de CPK sont inférieurs à 5 fois la valeur supérieure de la norme.
  • +La reprise du traitement avec la même statine ou une statine alternative peut être envisagée avec un dosage minimal et une surveillance étroite lorsque les symptômes disparaissent et que le taux de CPK s'est normalisé.
  • +Le risque de rhabdomyolyse est accru en cas d'utilisation concomitante du rosuvastatine et des médicaments suivants:
  • +Une augmentation de l'incidence des cas de myosites et de myopathies a été observée chez les patients sous traitement associant les inhibiteurs de la HMG-CoA réductase et les dérivés de l'acide fibrique, y compris gemfibrozil, ciclosporine, acide nicotinique, antifongiques azolés, inhibiteurs de la protéase et les antibiotiques macrolides. Le gemfibrozil augmente le risque de myopathie lorsqu'il est associé à certains inhibiteurs de la HMG-CoA réductase. En conséquence, l'association de Crestor et du gemfibrozil n'est pas recommandée. Le bénéfice obtenu par l'association de Crestor avec les fibrates ou la niacine sur les modifications des paramètres lipidiques sera soigneusement évalué par rapport au risque potentiel de telles associations. De très rares cas de rhabdomyolyse ont été observés après l'utilisation d'ézétimibe en association avec des inhibiteurs de la HMG-CoA réductase. Une interaction pharmacodynamique ne peut pas être exclue. La prudence est donc de rigueur lors d'une co-administration (voir «Interactions» et «Effets indésirables»).
  • +Les inhibiteurs de la HMG-CoA-réductase (statines), dont Crestor, ne doivent pas être utilisés avec les préparations d'acide fusidique systémique. Des cas de rhabdomyolyse (dont certains décès) ont été signalés chez des patients qui recevaient des préparations d'acide fusidique systémique en association avec des statines (voir «Interactions»). Le traitement par Crestor doit être suspendu pendant un traitement indispensable par acide fusidique systémique. Les patients doivent être informés de la nécessité de demander sans délai conseil à un médecin lorsqu'ils remarquent des signes de faiblesse musculaire, de douleurs musculaires ou de sensibilité musculaire.
  • +Le traitement par statines peut être poursuivi 7 jours après la dernière dose d'acide fusidique.
  • +Dans les situations exceptionnelles où un traitement systémique durable à l'acide fusidique est nécessaire, l'utilisation simultanée de Crestor et de l'acide fusidique ne doit être envisagée qu'au cas par cas et sous étroite surveillance médicale.
  • +
  • -Comme les autres inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase, Crestor doit être utilisé avec précaution chez les patients consommant d'importantes quantités d'alcool et/ou présentant des antécédents de maladie hépatique. Il est recommandé de pratiquer des tests fonctionnels hépatiques avant le début du traitement par Crestor et 3 mois après linstauration du traitement. Une élévation des transaminases supérieure à 3 fois la limite supérieure de la norme doit conduire à l'arrêt du traitement par Crestor ou à une diminution de la dose.
  • -Chez les patients ayant une hypercholestérolémie secondaire à une hypothyroïdie ou à un syndrome néphrotique, la pathologie sous-jacente devra être traitée avant linstauration d'un traitement par Crestor.
  • +Comme les autres inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase, Crestor doit être utilisé avec précaution chez les patients consommant d'importantes quantités d'alcool et/ou présentant des antécédents de maladie hépatique. Il est recommandé de pratiquer des tests fonctionnels hépatiques avant le début du traitement par Crestor et 3 mois après l'instauration du traitement. Une élévation des transaminases supérieure à 3 fois la limite supérieure de la norme doit conduire à l'arrêt du traitement par Crestor ou à une diminution de la dose.
  • +Chez les patients ayant une hypercholestérolémie secondaire à une hypothyroïdie ou à un syndrome néphrotique, la pathologie sous-jacente devra être traitée avant l'instauration d'un traitement par Crestor.
  • -Les patients présentant des problèmes héréditaires rares d’intolérance au galactose, de déficit en lactase de Lapp ou de malabsorption du glucose-galactose ne doivent pas prendre Crestor.
  • +Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne devraient pas prendre ce médicament.
  • -De rares cas de maladie pulmonaire interstitielle (MPI) ont été signalés en rapport avec les statines, en particulier chez des patients recevant un traitement au long cours (voir sous «Effets indésirables»). Les caractéristiques dune MPI peuvent englober des symptômes tels quune dyspnée, une toux non productive et une détérioration de létat de santé général (fatigue, perte de poids et fièvre). Si une MPI est suspectée chez un patient, il est recommandé darrêter le traitement aux statines.
  • +De rares cas de maladie pulmonaire interstitielle (MPI) ont été signalés en rapport avec les statines, en particulier chez des patients recevant un traitement au long cours (voir sous «Effets indésirables»). Les caractéristiques d'une MPI peuvent englober des symptômes tels qu'une dyspnée, une toux non productive et une détérioration de l'état de santé général (fatigue, perte de poids et fièvre). Si une MPI est suspectée chez un patient, il est recommandé d'arrêter le traitement aux statines.
  • -Des examens in vitro et in vivo ont montré labsence dinteractions cliniquement significatives de la rosuvastatine avec le cytochrome P450 (que ce soit en tant que substrat, inhibiteur ou inducteur). La rosuvastatine est un substrat de certaines protéines de transport, dont le transporteur hépatique d'influx OATP1B1 et le transporteur d'efflux BCRP. L'utilisation concomitante de Crestor et de médicaments inhibiteurs de ces protéines de transport peut entraîner une concentration plasmatique accrue de rosuvastatine, et par là un risque accru de myopathies. Sil est prévu dadministrer de tels produits avec Crestor, il est recommandé aux prescripteurs den consulter l’information professionnelle.
  • -
  • +Des examens in vitro et in vivo ont montré l'absence d'interactions cliniquement significatives de la rosuvastatine avec le cytochrome P450 (que ce soit en tant que substrat, inhibiteur ou inducteur). La rosuvastatine est un substrat de certaines protéines de transport, dont le transporteur hépatique d'influx OATP1B1 et le transporteur d'efflux BCRP. L'utilisation concomitante de Crestor et de médicaments inhibiteurs de ces protéines de transport peut entraîner une concentration plasmatique accrue de rosuvastatine, et par là un risque accru de myopathies. S'il est prévu d'administrer de tels produits avec Crestor, il est recommandé aux prescripteurs d'en consulter l'information professionnelle.
  • +Interactions nécessitant un ajustement de la posologie de rosuvastatine (voir également Tableau 1):
  • +S'il est nécessaire d'administrer Crestor de façon concomitante avec d'autres médicamens connus pour augmenter l'exposition à la rosuvastatine, la posologie de Crestor doit être ajustée. S'il est prévu d'administrer de tels produits avec Crestor, il est recommandé aux prescripteurs d'en consulter l'information professionnelle.
  • +S'il est établi que le médicament en question augmente l'AUC de la rosuvastatine d'un facteur d'environ 2 ou plus, la dose initiale de Crestor doit être au maximum de 5 mg une fois par jour. La dose maximale journalière de Crestor doit être ajustée de telle sorte que l'exposition à la rosuvastatine attendue n'excède pas l'exposition à une dose journalière de 40 mg de Crestor prise en l'absence de médicament interagissant – p. ex. 5 mg de Crestor avec de la ciclosporine (augmentation de l'exposition d'un facteur de 7,1), 10 mg de Crestor avec l'association ritonavir/atazanavir (augmentation d'un facteur de 3,1) et 20 mg de Crestor avec du gemfibrozil (augmentation d'un facteur de 1,9).
  • +S'il est établi que le médicament en question augmente l'AUC de la rosuvastatine d'un facteur inférieur à 2, la dose intiale ne doit pas être diminuée. La prudence est en revanche de rigueur lorsque la dose de Crestor est augmentée au-delà de 20 mg.
  • +Inhibiteurs de la protéase
  • +En cas d'utilisation concomitante de rosuvastatine et de certains inhibiteurs de la protéase ou d'une association d'inhibiteurs de la protéase, l'exposition à la rosuvastatine (AUC) peut augmenter d'un facteur allant jusqu'à 7 (voir Tableau 1). Selon le degré d'impact sur l'exposition à la rosuvastatine, un ajustement de la posologie est nécessaire (voir «Posologie/Mode d'emploi» et «Mises en garde et précautions»).
  • + Augmentation de l'AUC de la rosuvastatine d'un facteur de 2 ou plus
  • +
  • -Ciclosporine 75 mg 2×/j à 200 mg 2×/j, 6 mois 10 mg 1×/j, 10 jours 7,1× ↑ 11×
  • -Atazanavir 300 mg/ritonavir 100 mg /j, 8 jours 10 mg, dose unitaire 3,1× ↑ 7×
  • -Siméprévir 150 mg 1×/jour, 7 jours 10 mg, dose unitaire 2,8× 3,2×
  • -Lopinavir 400 mg/ritonavir 100 mg 2×/j, 17 jours 20 mg 1×/j, 7 jours 2,1× ↑ 5×
  • -Clopidogrel 300 mg comme «dose de charge», puis 75 mg après 24 heures 20 mg, dose unitaire 2× ↑ 2×
  • -Gemfibrozil 600 mg 2×/j, 7 jours 80 mg, dose unitaire 1,9× ↑ 2,2×
  • -Eltrombopag 75 mg 1×/j, 5 jours 10 mg, dose unitaire 1,6× ↑ 2×
  • -Darunavir 600 mg/ ritonavir 100 mg 2×/j, 7 jours 10 mg 1×j, 7 jours 1,5× ↑ 2,4×
  • -Tipranavir 500 mg/ritonavir 200 mg 2×/j, 11 jours 10 mg, dose unitaire 1,4× ↑ 2,2×
  • -Dronédarone 400 mg 2×/j sans données 1,4× ↑ sans données
  • -Itraconazole 200 mg 1×/j, 5 jours 10 mg ou 80 mg, dose unitaire 1,4× ↑ 1,4×
  • -Ézétimibe 10 mg 1×/j, 14 jours 10 mg 1×/j, 14 jours 1,2× ↑ 1,2×
  • -Fosamprénavir 700 mg/ ritonavir 100 mg 2×/j, 8 jours 10 mg, dose unitaire ↑ 8% 1,5× ↑
  • -Aléglitazar 0,3 mg, 7 jours 40 mg, 7 jours ↔ 1,1× ↑
  • -Silymarine 140 mg 3×/j, 5 jours 10 mg, dose unitaire ↔ ↔
  • -Fénofibrate 67 mg 3×/j, 7 jours 10 mg, 7 jours ↑ 7% 1,2× ↑
  • -Rifampicine 450 mg 1×/j, 7 jours 20 mg, dose unitaire ↔ ↔
  • -Kétoconazole 200 mg 2×/j, 7 jours 80 mg, dose unitaire ↑ 2% ↔
  • -Fluconazole 200 mg 1×/j, 11 jours 80 mg, dose unitaire ↑ 14% ↔
  • -Érythromycine 500 mg 4×/j, 7 jours 80 mg, dose unitaire 28% ↓ 31% ↓
  • -Baicaline 50 mg 3×/j, 14 jours 20 mg, dose unitaire 47% ↓ 19% ↓
  • +Sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir (400 mg/100 mg/100 mg) + voxilaprévir (100 mg) 1x /j pendant 15 jours 10 mg, dose unitaire 7,39x ↑ 18,88x ↑
  • +Ciclosporine 75 mg 2x/j à 200 mg 2x/j, 6 mois 10 mg 1x/j., 10 jours 7,1x ↑ 11x ↑
  • +Darolutamide 600 mg 2x/j, 5 jours 5 mg, dose unitaire 5,2x ↑ ~5x ↑
  • +Regorafénib 160 mg 1x/j, 14 jours 5 mg, dose unitaire 3,8x ↑ 4,6x
  • +Atazanavir 300 mg/ritonavir 100 mg 1x/j, 8 jours 10 mg, dose unitaire 3,1x ↑ 7x
  • +Simeprévir 150 mg 1x/jour, 7 jours 10 mg, dose unitaire 2,8x ↑ 3,2x ↑
  • +Velpatasvir 100 mg 1x/j 10 mg, dose unitaire 2,69x ↑ 2,61x ↑
  • +Ombitasvir 25 mg/paritaprévir 150 mg/ritonavir 100 mg/dasabuvir 400 mg 2x/j 5 mg, dose unitaire 2,59x ↑ 7,13x ↑
  • +Grazoprévir 200 mg/elbasvir 50 mg 1x/j 10 mg, dose unitaire 2,26x ↑ 5,49x ↑
  • +Glecaprévir 400 mg/pibrentasvir 120 mg 1x/j, 7 jours 5 mg, dose unitaire 2,2x ↑ 5,62x ↑
  • +Lopinavir 400 mg/ritonavir 100 mg 2x/j, 17 jours 20 mg 1x/j, 7 jours 2,1x ↑ 5x
  • +Clopidogrel 300 mg comme «dose de charge», puis 75 mg après 24 heures 20 mg, dose unitaire 2x ↑ 2x
  • +Gemfibrozil 600 mg 2x/j, 7 jours 80 mg, dose unitaire 1,9x ↑ 2,2x
  • +Augmentation de l'AUC de la rosuvastatine d'un facteur inférieur à 2
  • +Régime médicamenteux interagissant Régime de rosuvastatine Modification de l'AUC de la rosuvastatine Modification de la Cmax de la rosuvastatine
  • +Eltrombopag 75 mg 1x/j, 5 jours 10 mg, dose unitaire 1,6x ↑ 2x
  • +Darunavir 600 mg/ ritonavir 100 mg 2x/j, 7 jours 10 mg 1xj, 7 jours 1,5x ↑ 2,4x
  • +Tipranavir 500 mg/ritonavir 200 mg 2x/j, 11 jours 10 mg, dose unitaire 1,4x ↑ 2,2x
  • +Dronédarone 400 mg 2x/j sans données 1,4x ↑ sans données
  • +Itraconazole 200 mg 1x/j, 5 jours 10 mg ou 80 mg, dose unitaire 1,4x ↑ 1,4x
  • +Ézétimibe 10 mg 1x/j, 14 jours 10 mg 1x/j, 14 jours 1,2x ↑ 1,2x
  • +Diminution de l'AUC de la rosuvastatine
  • +Régime médicamenteux interagissant Régime médicamenteux interagissant Régime médicamenteux interagissant Régime médicamenteux interagissant
  • +Érythromycine 500 mg 4x/j, 7 jours 80 mg, dose unitaire 28% ↓ 31% ↓
  • +Baicaline 50 mg 3x/j, 14 jours 20 mg, dose unitaire 47% ↓ 19% ↓
  • -«↑»: Augmentation.
  • -«↔»: Aucun changement (défini comme changement <20% de l'AUC et Cmax de la rosuvastatine).
  • -«↓»: Réduction.
  • -Comédications exigeant un ajustement de la dose de rosuvastatine
  • -Si Crestor doit nécessairement être utilisé en même temps que d'autres médicaments susceptibles d'accroître l'exposition à la rosuvastatine (voir «Interactions», Tableau 1), la dose de Crestor doit être vérifiée et éventuellement ajustée en conséquence. S’il est prévu d’administrer de tels produits avec Crestor, il est recommandé aux prescripteurs d’en consulter l’information professionnelle.
  • -Dose initiale: en cas d'associations avec des médicaments faisant augmenter l'AUC de la rosuvastatine environ au double ou davantage, le traitement par Crestor doit être commencé à la dose de 5 mg par jour.
  • -Dose cible: la dose journalière maximale de Crestor dépendra de l'exposition à la rosuvastatine, qui ne doit jamais dépasser celle obtenue normalement sans interaction avec 40 mg par jour.
  • -Exemples: en cas d’administration concomitante de Crestor et d'une association ritonavir/atazanavir ou ritonavir/lopinavir (augmentation de l'AUC de la rosuvastatine à plus du double), la dose de Crestor ne doit pas dépasser 10 mg par jour. En cas d’administration de Crestor en association avec le gemfibrozil (augmentation de l'AUC de la rosuvastatine à ≤2 fois), la dose de Crestor ne doit pas dépasser 20 mg par jour.
  • -Effets d'autres médicaments sur la rosuvastatine
  • +* Les données indiquées sous la forme d'une variation d'un facteur x représentent un ratio simple entre l'administration concomitante de rosuvastatine et l'administration de rosuvastatine seule.
  • +Les données qui sont indiquées sous la forme d'une variation en pourcentage représentent la différence en pourcentage comparativement à l'administration de rosuvastatine seule.
  • +Une augmentation est symbolisée par «↑», et une diminution par «↓».
  • +AUC = aire sous la courbe (Area Under the Curve); 1x/j = une fois par jour; 2x/j = deux fois par jour; 3x/j = trois fois par jour; 4x/j = quatre fois par jour
  • +Les médicaments suivants/associations suivantes n'ont eu aucun effet cliniquement significatif sur l'AUC de la rosuvastatine en cas d'administration concomitante: aléglitazar 0,3 mg, 7 jours; fénofibrate 67 mg 3x/j, 7 jours; fluconazole 200 mg 1x/j, 11 jours; fosamprénavir 700 mg//ritonavir 100 mg 2x/j, 8 jours; kétoconazole 200 mg 2x/j, 7 jours; rifampicine 450 mg, 7 jours; silymarine 140 mg 3x/j, 5 jours.
  • +Effet d'autres médicaments sur Crestor
  • -Acide fusidique
  • -Aucune étude d’interactions n’a été réalisée avec la rosuvastatine et l’acide fusidique. Comme pour d’autres statines, l’utilisation concomitante de rosuvastatine et d’acide fusidique a conduit depuis la commercialisation à des événements musculaires, y compris une rhabdomyolyse. Une surveillance étroite des patients est nécessaire. Une interruption temporaire du traitement par rosuvastatine est éventuellement nécessaire.
  • -Effets de la rosuvastatine sur d'autres médicaments administrés de manière concomitante
  • +Préparations d'acide fusidique
  • +L'association de statines, dont Crestor, avec l'acide fusidique peut entraîner des rhabdomyolyses à évolution éventuellement fatale. Des cas de rhabdomyolyse (dont certains décès) ont été signalés chez des patients qui recevaient des préparations d'acide fusidique systémique en association avec des statines (voir «Mises en garde et précautions»). Le mécanisme de cette interaction n'est pas connu.
  • +Le traitement par Crestor doit être suspendu pendant un traitement indispensable par acide fusidique systémique.
  • +Le traitement par Crestor peut être repris sept jours après la dernière dose d'acide fusidique.
  • +Effet de Crestor sur d'autres médicaments
  • -Aucune interaction cliniquement significative avec la digoxine, lézétimibe ou le fénofibrate n'est attendue.
  • -Grossesse/Allaitement
  • +Aucune interaction cliniquement significative avec la digoxine, l'ézétimibe ou le fénofibrate n'est attendue.
  • +Grossesse, allaitement
  • -Aucune étude n'a été réalisée pour déterminer l'effet de Crestor sur l'aptitude à prendre part activement au trafic routier ou à utiliser des machines. Toutefois, en raison des propriétés pharmacodynamiques de Crestor, il est peu probable que Crestor altèrent ces aptitudes. Lors dune participation active au trafic routier ou de lutilisation de machine, prendre en compte la survenue possible de vertiges.
  • +Crestor peut avoir une légère influence sur l'aptitude à la conduite ou l'utilisation de machines.
  • +Aucune étude n'a été réalisée. Toutefois, en raison des propriétés pharmacodynamiques de Crestor, il est peu probable que Crestor altèrent ces aptitudes. Lors d'une participation active au trafic routier ou de l'utilisation de machine, prendre en compte la survenue possible de vertiges.
  • -Les mêmes mises en garde et précautions que pour ladulte sappliquent néanmoins également aux enfants et adolescents (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -Définitions adoptées pour la fréquence des effets indésirables: très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100, <1/10), occasionnels (≥1/1000, <1/100), rares (≥1/10 000, <1/1000), très rares (<1/10 000); fréquence inconnue sur la base des données disponibles.
  • -Troubles de la circulation sanguine et lymphatique
  • +Les mêmes mises en garde et précautions que pour l'adulte s'appliquent néanmoins également aux enfants et adolescents (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Définitions adoptées pour la fréquence des effets indésirables: très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 à <1/10), occasionnels (≥1/1000 à <1/100), rares (≥1/10'000 à <1/1000), très rares (<1/10'000); fréquence inconnue sur la base des données disponibles.
  • +Affections hématologiques et du système lymphatique
  • -Troubles du système immunitaire
  • -Rares: réactions d'hypersensibilité, y compris angio-œdème.
  • -Troubles endocriniens
  • -Fréquents: diabète (dans létude JUPITER: 2,8% sous rosuvastatine vs 2,3% sous placebo). Cet effet indésirable a été rapporté surtout chez des patients présentant déjà un risque élevé de développement d'un diabète.
  • -Troubles du système nerveux
  • +Affections du système immunitaire
  • +Rares: réactions d'hypersensibilité, y compris angio-oedème.
  • +Affections endocriniennes
  • +Fréquents: diabète (dans l'étude JUPITER: 2,8% sous rosuvastatine vs 2,3% sous placebo). Cet effet indésirable a été rapporté surtout chez des patients présentant déjà un risque élevé de développement d'un diabète.
  • +Affections du système nerveux
  • -Troubles respiratoires
  • +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
  • -Troubles gastro-intestinaux
  • +Affections gastro-intestinales
  • -Troubles hépato-biliaires
  • +Affections hépatobiliaires
  • -Troubles rénaux et urinaires
  • -Très rares: hématurie.
  • -Une protéinurie, détectée par bandelette urinaire et principalement d'origine tubulaire, a été observée chez des patients traités par Crestor. Les modifications des protéines urinaires passant de zéro ou traces à ++ ou plus, ont été observées chez moins de 1% des patients traités par 10 mg et 20 mg, et chez approximativement 3% des patients traités par 40 mg. Une augmentation mineure des modifications passant de zéro ou traces à +, a été observée avec la dose de 20 mg. Dans la plupart des cas, la protéinurie diminue ou disparaît spontanément avec la poursuite du traitement. Cette protéinurie ne s’est pas avérée être un facteur prédictif d'une affection rénale aiguë ou évolutive.
  • -Troubles cutanés
  • +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
  • -Troubles musculosquelettiques
  • -Fréquents: myalgie.
  • +Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif
  • +Fréquents: myalgie
  • -Troubles des organes de reproduction et des seins
  • +Affections du rein et des voies urinaires
  • +Très rares: hématurie.
  • +Une protéinurie, détectée par bandelette urinaire et principalement d'origine tubulaire, a été observée chez des patients traités par Crestor. Les modifications des protéines urinaires passant de zéro ou traces à ++ ou plus, ont été observées chez moins de 1% des patients traités par 10 mg et 20 mg, et chez approximativement 3% des patients traités par 40 mg. Une augmentation mineure des modifications passant de zéro ou traces à +, a été observée avec la dose de 20 mg. Dans la plupart des cas, la protéinurie diminue ou disparaît spontanément avec la poursuite du traitement. Cette protéinurie ne s'est pas avérée être un facteur prédictif d'une affection rénale aiguë ou évolutive.
  • +Affections des organes de reproduction et du sein
  • -Une étude clinique contrôlée et menée à long terme a démontré que Crestor na aucun effet délétère sur le cristallin.
  • -Aucune altération de la fonction corticosurrénale na été observée chez les patients traités par Crestor.
  • +Une étude clinique contrôlée et menée à long terme a démontré que Crestor n'a aucun effet délétère sur le cristallin.
  • +Aucune altération de la fonction corticosurrénale n'a été observée chez les patients traités par Crestor.
  • +L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
  • +
  • -Code ATC: C10AA07
  • +Code ATC
  • +C10AA07
  • -La rosuvastatine est un inhibiteur sélectif et compétitif de l'HMG-CoA réductase, lenzyme limitant la vitesse de transformation de la 3-hydroxy-3-méthylglutaryl coenzyme A en mévalonate, précurseur du cholestérol.
  • -Leffet de la rosuvastatine sur le profil lipidique a lieu de deux manières: d'une part, la rosuvastatine augmente le nombre des récepteurs des LDL à la surface des hépatocytes, augmentant ainsi la captation et le catabolisme des LDL, et dautre part elle inhibe la synthèse hépatique des VLDL, réduisant ainsi le nombre total de particules de VLDL et de LDL.
  • +La rosuvastatine est un inhibiteur sélectif et compétitif de l'HMG-CoA réductase, l'enzyme limitant la vitesse de transformation de la 3-hydroxy-3-méthylglutaryl coenzyme A en mévalonate, précurseur du cholestérol.
  • +L'effet de la rosuvastatine sur le profil lipidique a lieu de deux manières: d'une part, la rosuvastatine augmente le nombre des récepteurs des LDL à la surface des hépatocytes, augmentant ainsi la captation et le catabolisme des LDL, et d'autre part elle inhibe la synthèse hépatique des VLDL, réduisant ainsi le nombre total de particules de VLDL et de LDL.
  • +Pharmacodynamique
  • +Voir aussi sous «Mécanisme d'action».
  • +
  • -Placebo 13 –7 –5 3 –3 –7 –3 0
  • -5 mg 17 –45 –33 13 –35 –44 –38 4
  • -10 mg 17 –52 –36 14 –10 –48 –42 4
  • -20 mg 17 –55 –40 8 –23 –51 –46 5
  • -40 mg 18 –63 –46 10 –28 –60 –54 0
  • +Placebo 13 -7 -5 3 -3 -7 -3 0
  • +5 mg 17 -45 -33 13 -35 -44 -38 4
  • +10 mg 17 -52 -36 14 -10 -48 -42 4
  • +20 mg 17 -55 -40 8 -23 -51 -46 5
  • +40 mg 18 -63 -46 10 -28 -60 -54 0
  • -Placebo 26 1 5 1 3 2 2 6
  • -5 mg 25 –21 –28 –24 3 –29 –25 –24
  • -10 mg 23 –37 –45 –40 8 –49 –48 –39
  • -20 mg 27 –37 –31 –34 22 –43 –49 –40
  • -40 mg 25 –43 –43 –40 17 –51 –56 –48
  • +Placebo 26 1 5 1 -3 2 2 6
  • +5 mg 25 -21 -28 -24 3 -29 -25 -24
  • +10 mg 23 -37 -45 -40 8 -49 -48 -39
  • +20 mg 27 -37 -31 -34 22 -43 -49 -40
  • +40 mg 25 -43 -43 -40 17 -51 -56 -48
  • -Les données indiquées dans les tableaux 2 et 3 ont été confirmées lors dun vaste programme clinique incluant plus de 5300 patients traités par Crestor.
  • -Dans létude JUPITER (Justification for the Use of Statins in Primary Prevention: An Intervention Trial Evaluating Rosuvastatin), les effets de la rosuvastatine sur lincidence d'événements athéroscléreux majeurs de maladies cardio-vasculaires ont été examinés chez 17'802 hommes (≥50 ans) et femmes (≥60 ans) sans maladie cardio-vasculaire connue. Les autres critères dinclusion ont englobé un taux de LDL-C <3,3 mmol/l (130 mg/dl), un taux de hsCRP- ≥2 mg/l et un taux de triglycérides <5,6 mmol/l (500 mg/dl). La population de létude présentait initialement un risque de cardiopathies coronariennes estimé à 11,3% selon les critères de risque de Framingham et comprenait un pourcentage élevé de patients ayant une hypertension (57%), un faible taux de HDL-C (23%), lhabitude de fumer (16%) ou un antécédent familial de cardiopathie coronarienne prématurée (12%). Les participants ont été assignés par randomisation à un traitement par placebo (n= 8901) ou par 20 mg de rosuvastatine une fois par jour (n= 8901) et suivis pendant une durée médiane de 2 ans.
  • -Le critère primaire composite était défini comme la durée jusquà la survenue dun des événements cardio-vasculaires suivants: décès cardio-vasculaire, infarctus non mortel du myocarde, AVC non mortel, angor instable ou revascularisation artérielle.
  • -La rosuvastatine a permis une réduction significative du risque dévénements cardio-vasculaires (252 événements sous placebo par rapport à 142 événements sous rosuvastatine), avec une réduction statistiquement significative (p <0,001) du risque relatif de 44% (voir la figure 1). Le bénéfice était constatable en lespace de 6 mois après le début du traitement. La réduction du risque a été systématique dans diverses sous-populations prédéfinies. Les sous-populations analysées étaient définies en fonction de lâge, du sexe, de la race, du tabagisme, de lindice de masse corporelle et des taux initiaux de LDL-C, de HDL-C et de hsCRP. On a observé une réduction statistiquement significative de 48% pour le critère composite englobant les décès cardio-vasculaires, les AVC et les infarctus du myocarde (HR: 0,52, IC à 95%: 0,40 à 0,68, p <0,001). Les infarctus mortels ou non du myocarde étaient réduits de 54 % (HR: 0,46, IC à 95%: 0,30 à 0,70) et les AVC mortels ou non étaient réduits de 48 % (HR: 0,52, IC à 95%: 0,34 à 0,79, p= 0,002). La mortalité totale était réduite de 20% dans le groupe sous rosuvastatine (HR: 0,80, IC à 95%: 0,67 à 0,97, p= 0,02). Les taux de LDL-C étaient réduits de 45% sous rosuvastatine par rapport au placebo (p <0,001).
  • -Figure 1. Temps jusquà la survenue dévénements cardio-vasculaires majeurs dans létude JUPITER
  • +Les données indiquées dans les tableaux 2 et 3 ont été confirmées lors d'un vaste programme clinique incluant plus de 5300 patients traités par Crestor.
  • +Dans l'étude JUPITER (Justification for the Use of Statins in Primary Prevention: An Intervention Trial Evaluating Rosuvastatin), les effets de la rosuvastatine sur l'incidence d'événements athéroscléreux majeurs de maladies cardio-vasculaires ont été examinés chez 17'802 hommes (≥50 ans) et femmes (≥60 ans) sans maladie cardio-vasculaire connue. Les autres critères d'inclusion ont englobé un taux de LDL-C <3,3 mmol/l (130 mg/dl), un taux de hsCRP- ≥2 mg/l et un taux de triglycérides <5,6 mmol/l (500 mg/dl). La population de l'étude présentait initialement un risque de cardiopathies coronariennes estimé à 11,3% selon les critères de risque de Framingham et comprenait un pourcentage élevé de patients ayant une hypertension (57%), un faible taux de HDL-C (23%), l'habitude de fumer (16%) ou un antécédent familial de cardiopathie coronarienne prématurée (12%). Les participants ont été assignés par randomisation à un traitement par placebo (n = 8901) ou par 20 mg de rosuvastatine une fois par jour (n = 8901) et suivis pendant une durée médiane de 2 ans.
  • +Le critère primaire composite était défini comme la durée jusqu'à la survenue d'un des événements cardio-vasculaires suivants: décès cardio-vasculaire, infarctus non mortel du myocarde, AVC non mortel, angor instable ou revascularisation artérielle.
  • +La rosuvastatine a permis une réduction significative du risque d'événements cardio-vasculaires (252 événements sous placebo par rapport à 142 événements sous rosuvastatine), avec une réduction statistiquement significative (p <0,001) du risque relatif de 44% (voir la figure 1). Le bénéfice était constatable en l'espace de 6 mois après le début du traitement. La réduction du risque a été systématique dans diverses sous-populations prédéfinies. Les sous-populations analysées étaient définies en fonction de l'âge, du sexe, de la race, du tabagisme, de l'indice de masse corporelle et des taux initiaux de LDL-C, de HDL-C et de hsCRP. On a observé une réduction statistiquement significative de 48% pour le critère composite englobant les décès cardio-vasculaires, les AVC et les infarctus du myocarde (HR: 0,52, IC à 95%: 0,40 à 0,68, p <0,001). Les infarctus mortels ou non du myocarde étaient réduits de 54 % (HR: 0,46, IC à 95%: 0,30 à 0,70) et les AVC mortels ou non étaient réduits de 48 % (HR: 0,52, IC à 95%: 0,34 à 0,79, p = 0,002). La mortalité totale était réduite de 20% dans le groupe sous rosuvastatine (HR: 0,80, IC à 95%: 0,67 à 0,97, p = 0,02). Les taux de LDL-C étaient réduits de 45% sous rosuvastatine par rapport au placebo (p <0,001).
  • +Figure 1. Temps jusqu'à la survenue d'événements cardio-vasculaires majeurs dans l'étude JUPITER
  • -Le profil de sécurité a été généralement comparable chez les sujets sous rosuvastatine 20 mg et les sujets sous placebo. 1,6% des sujets sous rosuvastatine et 1,8 % des sujets sous placebo ont quitté létude en raison dun événement indésirable, indépendamment dun rapport causal avec le traitement. Les événements indésirables ayant conduit le plus souvent à un arrêt du traitement ont englobé des myalgies (0,3% sous rosuvastatine, 0,2% sous placebo), des douleurs abdominales (0,03% sous rosuvastatine, 0,02% sous placebo) et des éruptions cutanées (0,02% sous rosuvastatine, 0,03% sous placebo). Les événements indésirables rapportés chez ≥5% des patients et au moins aussi souvent ou plus souvent sous placebo ont englobé des infections urinaires (8,7% sous rosuvastatine, 8,6% sous placebo), des rhinopharyngites (7,6% sous rosuvastatine, 7,2% sous placebo), des douleurs dorsales (7,6% sous rosuvastatine, 6,9% sous placebo), des myalgies (7,6% sous rosuvastatine, 6,6% sous placebo), des bronchites (7,2% sous rosuvastatine, 7,1% sous placebo), des arthrites (5,8% sous rosuvastatine, 5,6% sous placebo), de la toux (5,3% sous rosuvastatine, 5,3% sous placebo) et des diarrhées (4,7% sous rosuvastatine, 4,6% sous placebo).
  • +Le profil de sécurité a été généralement comparable chez les sujets sous rosuvastatine 20 mg et les sujets sous placebo. 1,6% des sujets sous rosuvastatine et 1,8 % des sujets sous placebo ont quitté l'étude en raison d'un événement indésirable, indépendamment d'un rapport causal avec le traitement. Les événements indésirables ayant conduit le plus souvent à un arrêt du traitement ont englobé des myalgies (0,3% sous rosuvastatine, 0,2% sous placebo), des douleurs abdominales (0,03% sous rosuvastatine, 0,02% sous placebo) et des éruptions cutanées (0,02% sous rosuvastatine, 0,03% sous placebo). Les événements indésirables rapportés chez ≥5% des patients et au moins aussi souvent ou plus souvent sous placebo ont englobé des infections urinaires (8,7% sous rosuvastatine, 8,6% sous placebo), des rhinopharyngites (7,6% sous rosuvastatine, 7,2% sous placebo), des douleurs dorsales (7,6% sous rosuvastatine, 6,9% sous placebo), des myalgies (7,6% sous rosuvastatine, 6,6% sous placebo), des bronchites (7,2% sous rosuvastatine, 7,1% sous placebo), des arthrites (5,8% sous rosuvastatine, 5,6% sous placebo), de la toux (5,3% sous rosuvastatine, 5,3% sous placebo) et des diarrhées (4,7% sous rosuvastatine, 4,6% sous placebo).
  • -Une étude multicentrique, randomisée, réalisée en double aveugle avec contrôle de placebo, a inclus au total 176 patients (97 de sexe masculin, 79 de sexe féminin, tous âgés de 10 à 17 ans, aux stades de Tanner II à V, patientes au moins 1 an après la ménarche) souffrant dhypercholestérolémie hétérozygote. Ces patients ont reçu pendant 12 semaines 5 mg, 10 mg ou 20 mg de rosuvastatine par jour ou un placebo. Après cette phase, tous les 173 patients (96 de sexe masculin, 77 de sexe féminin) ont reçu de la rosuvastatine chaque jour pendant 40 semaines. Au début de l'étude, 30% des patients environ étaient âgés de 10 à 13 ans. Parmi les patients, 17%, 18%, 40% et 25% présentaient respectivement un stade de Tanner de II, III, IV et V.
  • -Au bout de 12 semaines, la rosuvastatine avait baissé le taux de LDL-cholestérol (critère primaire), le taux de cholestérol total et le taux dApoB (voir le tableau 4).
  • -Tableau 4: Effet hypolipémiant de la rosuvastatine chez des enfants et adolescents souffrant dhypercholestérolémie hétérozygote familiale (moyenne des moindres carrés à 12 semaines par rapport aux valeurs initiales, en %)
  • +Une étude multicentrique, randomisée, réalisée en double aveugle avec contrôle de placebo, a inclus au total 176 patients (97 de sexe masculin, 79 de sexe féminin, tous âgés de 10 à 17 ans, aux stades de Tanner II à V, patientes au moins 1 an après la ménarche) souffrant d'hypercholestérolémie hétérozygote. Ces patients ont reçu pendant 12 semaines 5 mg, 10 mg ou 20 mg de rosuvastatine par jour ou un placebo. Après cette phase, tous les 173 patients (96 de sexe masculin, 77 de sexe féminin) ont reçu de la rosuvastatine chaque jour pendant 40 semaines. Au début de l'étude, 30% des patients environ étaient âgés de 10 à 13 ans. Parmi les patients, 17%, 18%, 40% et 25% présentaient respectivement un stade de Tanner de II, III, IV et V.
  • +Au bout de 12 semaines, la rosuvastatine avait baissé le taux de LDL-cholestérol (critère primaire), le taux de cholestérol total et le taux d'ApoB (voir le tableau 4).
  • +Tableau 4: Effet hypolipémiant de la rosuvastatine chez des enfants et adolescents souffrant d'hypercholestérolémie hétérozygote familiale (moyenne des moindres carrés à 12 semaines par rapport aux valeurs initiales, en %)
  • -Placebo 46 0,7 0,0 6,9 5,1 0,9 1,7 2,8
  • -5 mg 42 38,3 29,9 4,2 0,3 36,1 31,7 1,8
  • -10 mg 44 44,6 34,2 11,2 13,6 43,0 38,1 5,4
  • -20 mg 44 50,0 38,7 8,9 8,1 47,5 40,7 4,0
  • +Placebo 46 -0,7 -0,0 6,9 5,1 -0,9 -1,7 2,8
  • +5 mg 42 -38,3 -29,9 4,2 0,3 -36,1 -31,7 1,8
  • +10 mg 44 -44,6 -34,2 11,2 -13,6 -43,0 -38,1 5,4
  • +20 mg 44 -50,0 -38,7 8,9 -8,1 -47,5 -40,7 4,0
  • -À la fin des 40 semaines (phase ouverte avec adaptation de la dose en fonction de la cible, doses allant jusquà 20 mg par jour au maximum), 70 (40,5%) des 173 patients avaient atteint le taux cible de cholestérol inférieur à 2,8 mmol/l.
  • -Lanalyse de la croissance linéaire (taille), du poids, de lindice de masse corporelle (BMI, body mass index) et des caractères sexuels secondaires reflétant le degré de maturité sexuelle (stades de Tanner) chez les patients pédiatriques (âgés de 10 à 17 ans) traités à la rosuvastatine est limitée à une période dun an. Au bout de 52 semaines de traitement dans le cadre de létude, aucun impact sur la croissance, le poids, le BMI ou la maturité sexuelle na été constaté.
  • -L'impact du traitement par Crestor sur la morbi-mortalité cardio-vasculaire na pas été examiné chez les enfants et les adolescents.
  • +À la fin des 40 semaines (phase ouverte avec adaptation de la dose en fonction de la cible, doses allant jusqu'à 20 mg par jour au maximum), 70 (40,5%) des 173 patients avaient atteint le taux cible de cholestérol inférieur à 2,8 mmol/l.
  • +L'analyse de la croissance linéaire (taille), du poids, de l'indice de masse corporelle (BMI, body mass index) et des caractères sexuels secondaires reflétant le degré de maturité sexuelle (stades de Tanner) chez les patients pédiatriques (âgés de 10 à 17 ans) traités à la rosuvastatine est limitée à une période d'un an. Au bout de 52 semaines de traitement dans le cadre de l'étude, aucun impact sur la croissance, le poids, le BMI ou la maturité sexuelle n'a été constaté.
  • +L'impact du traitement par Crestor sur la morbi-mortalité cardio-vasculaire n'a pas été examiné chez les enfants et les adolescents.
  • -Crestor est administré sous forme active par voie orale. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes 5 heures après la prise. Labsorption augmente de manière linéaire avec la dose dans l'intervalle posologique. Le métabolisme de la rosuvastatine a lieu dans le foie, l'organe principal de la synthèse du cholestérol et de la clairance des LDL-C. La biodisponibilité absolue est de 20%. Une accumulation minime sobserve après administration répétée de la dose unitaire quotidienne.
  • +Crestor est administré sous forme active par voie orale. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes 5 heures après la prise. L'absorption augmente de manière linéaire avec la dose dans l'intervalle posologique. Le métabolisme de la rosuvastatine a lieu dans le foie, l'organe principal de la synthèse du cholestérol et de la clairance des LDL-C. La biodisponibilité absolue est de 20%. Une accumulation minime s'observe après administration répétée de la dose unitaire quotidienne.
  • -Elimination
  • -La demi-vie d'élimination de la rosuvastatine sélève à 19 heures et n'augmente pas avec laugmentation des doses. Environ 90% sont excrétés sous forme inchangée dans les selles, le reste étant excrété dans les urines.
  • +Élimination
  • +La demi-vie d'élimination de la rosuvastatine s'élève à 19 heures et n'augmente pas avec l'augmentation des doses. Environ 90% sont excrétés sous forme inchangée dans les selles, le reste étant excrété dans les urines.
  • -Aucun effet cliniquement significatif de lâge ou du sexe sur la pharmacocinétique de la rosuvastatine na été mis en évidence chez les adultes. La pharmacocinétique de Crestor chez les enfants et les adolescents présentant une hypercholestérolémie familiale hétérozygote a été comparable à celle observée chez des volontaires sains adultes (voir ci-dessous).
  • +Aucun effet cliniquement significatif de l'âge ou du sexe sur la pharmacocinétique de la rosuvastatine n'a été mis en évidence chez les adultes. La pharmacocinétique de Crestor chez les enfants et les adolescents présentant une hypercholestérolémie familiale hétérozygote a été comparable à celle observée chez des volontaires sains adultes (voir ci-dessous).
  • -Les études de pharmacocinétique menées en Asie montrent une multiplication par 2 environ de l'AUC moyenne chez les asiatiques d'Asie par rapport aux caucasiens vivant en Asie ou en Europe. L'influence des facteurs environnementaux et génétiques sur ces différences observées n'a pas été étudiée. Une analyse de pharmacocinétique n'a mis en évidence aucune différence cliniquement significative entre les populations caucasiennes, hispaniques et noires ou les personnes dorigine afro-caribéenne.
  • -Enfants et adolescents de 10 à 17 ans
  • -Les paramètres pharmacocinétiques nont pas été complètement étudiés chez les patients pédiatriques de 10 à 17 ans souffrant dhypercholestérolémie familiale hétérozygote. Dans une étude pharmacocinétique, 18 patients pédiatriques (âgés de 10 à 17 ans) souffrant dhypercholestérolémie familiale hétérozygote ont reçu de la rosuvastatine sous forme de comprimé. Après administration dune dose unique croissante de rosuvastatine (10 mg, puis 40 mg et finalement 80 mg), une augmentation de lexposition systémique à la rosuvastatine a été constatée. Les résultats suggèrent que la pharmacocinétique de la rosuvastatine est linéaire dans ce domaine de dosage chez les patients pédiatriques et que les paramètres pharmacocinétiques observés sont comparables à ceux observés chez des volontaires sains adultes.
  • -Insuffisance rénale
  • -Dans une étude incluant des volontaires avec différents degrés d'insuffisance rénale, une altération légère à modérée de la fonction rénale a marginalement influencé les concentrations plasmatiques de rosuvastatine. Cependant, une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <30 ml/min) entraîne une multiplication par 3 des concentrations plasmatiques par rapport aux valeurs observées chez les volontaires sains (voir «Contre-indications»). En conséquence, lutilisation de la rosuvastatine est contre-indiquée dans ce groupe de patients.
  • -Insuffisance hépatique
  • -Dans une étude incluant des volontaires avec différents degrés d'insuffisance hépatique, aucun indice parlant pour une augmentation de l'exposition à la rosuvastatine na été mis en évidence, sauf pour 2 personnes présentant une affection hépatique très sévère (scores de Child-Pugh de 8 et 9). Chez ces patients, une augmentation de lexposition systémique au moins double de celle observée chez des volontaires avec des scores de Child-Pugh inférieurs a été notée.
  • +Les études de pharmacocinétique menées en Asie montrent une multiplication par 2 environ de l'AUC moyenne chez les asiatiques d'Asie par rapport aux caucasiens vivant en Asie ou en Europe. L'influence des facteurs environnementaux et génétiques sur ces différences observées n'a pas été étudiée. Une analyse de pharmacocinétique n'a mis en évidence aucune différence cliniquement significative entre les populations caucasiennes, hispaniques et noires ou les personnes d'origine afro-caribéenne.
  • +Enfants et adolescents
  • +Les paramètres pharmacocinétiques n'ont pas été complètement étudiés chez les patients pédiatriques de 10 à 17 ans souffrant d'hypercholestérolémie familiale hétérozygote. Dans une étude pharmacocinétique, 18 patients pédiatriques (âgés de 10 à 17 ans) souffrant d'hypercholestérolémie familiale hétérozygote ont reçu de la rosuvastatine sous forme de comprimé. Après administration d'une dose unique croissante de rosuvastatine (10 mg, puis 40 mg et finalement 80 mg), une augmentation de l'exposition systémique à la rosuvastatine a été constatée. Les résultats suggèrent que la pharmacocinétique de la rosuvastatine est linéaire dans ce domaine de dosage chez les patients pédiatriques et que les paramètres pharmacocinétiques observés sont comparables à ceux observés chez des volontaires sains adultes.
  • +Troubles de la fonction rénale
  • +Dans une étude incluant des volontaires avec différents degrés d'insuffisance rénale, une altération légère à modérée de la fonction rénale a marginalement influencé les concentrations plasmatiques de rosuvastatine. Cependant, une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <30 ml/min) entraîne une multiplication par 3 des concentrations plasmatiques par rapport aux valeurs observées chez les volontaires sains (voir «Contre-indications»). En conséquence, l'utilisation de la rosuvastatine est contre-indiquée dans ce groupe de patients.
  • +Troubles de la fonction hépatique
  • +Dans une étude incluant des volontaires avec différents degrés d'insuffisance hépatique, aucun indice parlant pour une augmentation de l'exposition à la rosuvastatine n'a été mis en évidence, sauf pour 2 personnes présentant une affection hépatique très sévère (scores de Child-Pugh de 8 et 9). Chez ces patients, une augmentation de l'exposition systémique au moins double de celle observée chez des volontaires avec des scores de Child-Pugh inférieurs a été notée.
  • -La disponibilité des inhibiteurs de la HMG-CoA-réductase tels que la rosuvastatine dépend entre autres des protéines de transport OATP1B1 et BCRP. Les patients présentant une variation particulière de la séquence du gène SLCO1B1 (OATP1B1) et/ou du gène ABCG2 (BCRP) présentent un risque dexposition supérieure à la rosuvastatine. Les variantes de génotypes SLCO1B1 c.521CC ou ABCG2 c.421AA sont associées à des expositions 1,7 fois supérieures (AUC) ou 2,4 fois supérieures à la rosuvastatine que les variantes SLCO1B1 c.521TT et ABCG2 c.421CC.
  • +La disponibilité des inhibiteurs de la HMG-CoA-réductase tels que la rosuvastatine dépend entre autres des protéines de transport OATP1B1 et BCRP. Les patients présentant une variation particulière de la séquence du gène SLCO1B1 (OATP1B1) et/ou du gène ABCG2 (BCRP) présentent un risque d'exposition supérieure à la rosuvastatine. Les variantes de génotypes SLCO1B1 c.521CC ou ABCG2 c.421AA sont associées à des expositions 1,7 fois supérieures (AUC) ou 2,4 fois supérieures à la rosuvastatine que les variantes SLCO1B1 c.521TT et ABCG2 c.421CC.
  • -Les données précliniques basées sur les études conventionnelles (de pharmacologie de sécurité, de toxicité à doses répétées, de génotoxicité, de carcinogénicité et de toxicologie de reproduction) n'ont pas mis en évidence de risques particuliers pour lêtre humain.
  • +Les données précliniques basées sur les études conventionnelles (de pharmacologie de sécurité, de toxicité à doses répétées, de génotoxicité, de carcinogénicité et de toxicologie de reproduction) n'ont pas mis en évidence de risques particuliers pour l'être humain.
  • -Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
  • -Remarques concernant le stockage
  • +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
  • +Remarques particulières concernant le stockage
  • -Crestor 5 mg: 30 et 100 comprimés filmés (non sécables) [B]
  • -Emballage hospitalier à 50 comprimés filmés (5× 10) (non sécables) [B]
  • -Crestor 10 mg: 30 et 100 comprimés filmés (non sécables) [B]
  • -Emballage hospitalier à 50 comprimés filmés (5× 10) (non sécables) [B]
  • -Crestor 20 mg: 30 et 100 comprimés filmés (non sécables) [B]
  • -Emballage hospitalier à 50 comprimés filmés (5× 10) (non sécables) [B]
  • +Crestor 5 mg: 30 et 100 comprimés filmés (non sécables). [B]
  • +Emballage hospitalier à 50 comprimés filmés (5x10) (non sécables). [B]
  • +Crestor 10 mg: 30 et 100 comprimés filmés (non sécables). [B]
  • +Emballage hospitalier à 50 comprimés filmés (5x10) (non sécables). [B]
  • +Crestor 20 mg: 30 et 100 comprimés filmés (non sécables). [B]
  • +Emballage hospitalier à 50 comprimés filmés (5x10) (non sécables). [B]
  • -Février 2015.
  • +Juin 2020.
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