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Accueil - Information professionnelle sur Beloc i.v. - Changements - 14.04.2021
64 Changements de l'information professionelle Beloc i.v.
  • -Principe actif: Metoprololi tartras
  • -Excipients: Natrii chloridum, Aqua ad iniectabilia
  • -Forme galénique et quantité de principe actif par unité
  • -Solution pour injection intraveineuse 1 mg/ml. 1 ampoule (5 ml) contient 5 mg de tartrate de métoprolol.
  • -Indications / Possibilités d’emploi
  • -Troubles du rythme cardiaque, en particulier tachyarythmies supraventriculaires.
  • +Principes actifs
  • +Metoprololi tartras
  • +Excipients
  • +Natrii chloridum 9 mg/mL (équivalent à 3,54 mg de sodium par mL), Aqua ad iniectabilia
  • +
  • +Indications/Possibilités d’emploi
  • +Troubles du rythme cardiaque, particulièrement tachyarythmies supraventriculaires.
  • -Posologie / Mode d’emploi
  • +Posologie/Mode d’emploi
  • -Il faut administrer le métoprolol par voie intraveineuse le plus tôt possible après l’apparition des symptômes d’infarctus du myocarde aigu.
  • +Le métoprolol doit être administré par voie intraveineuse le plus tôt possible après l’apparition des symptômes d’infarctus du myocarde aigu.
  • -Si le patient a bien toléré la dose intraveineuse totale (15 mg), poursuivre le traitement 15 minutes après la dernière injection intraveineuse avec 50 mg de tartrate de métoprolol (par ex. Beloc COR) 4 fois par jour ou avec la dose correspondante d’une préparation retard de métoprolol (par ex. Beloc ZOK) pendant 48 heures.
  • +Si le patient a bien toléré la dose intraveineuse totale (15 mg), poursuivre le traitement 15 minutes après la dernière injection intraveineuse avec 50 mg de tartrate de métoprolol 4 fois par jour ou avec la dose correspondante d’une préparation retard de métoprolol (par ex. Beloc ZOK) pendant 48 heures.
  • -Instructions spéciales pour le dosage
  • +Instructions posologiques particulières
  • -Normalement, chez le patient souffrant de légers troubles hépatiques, étant donné que le taux de liaison du métoprolol aux protéines plasmatiques est faible (5-10%), il n'est généralement pas nécessaire d'ajuster la posologie en cas de cirrhose du foie. Chez les patients avec de perturbation grave de la fonction hépatique (par exemple anastomose porto-cave), il faut ajuster la posologie en conséquence.
  • +Normalement, chez le patient souffrant de légers troubles hépatiques, étant donné que le taux de liaison du métoprolol aux protéines plasmatiques est faible (5-10 %), il n’est généralement pas nécessaire d’ajuster la posologie. Chez les patients présentant un trouble sévère de la fonction hépatique (par exemple anastomose porto-cave), il faut ajuster la posologie en conséquence.
  • -Il n'est pas nécessaire d'ajuster la posologie chez les patients âgés.
  • +Il n’est pas nécessaire d’ajuster la posologie chez les patients âgés.
  • -Ni la sécurité d'emploi ni l'efficacité ne sont suffisamment établies chez l’enfant.
  • +La sécurité et l’efficacité pour les enfants ne sont pas suffisamment établies.
  • -Bloc atrio-ventriculaire du deuxième ou du troisième degré, insuffisance cardiaque décompensée (oedème pulmonaire, hypoperfusion ou hypotension), traitement concomitant continu ou intermittent par des substances inotropes positives exerçant un effet agoniste sur les récepteurs b, bradycardie sinusale cliniquement patente, syndrome du nÅ“ud sinusal (sauf chez les patients ayant un stimulateur cardiaque permanent), choc cardiogénique, troubles graves de l'irrigation artérielle périphérique, asthme ou antécédents de bronchospasme.
  • -En cas de suspicion d'infarctus du myocarde aigu, les patients ne doivent pas recevoir du métoprolol lorsque la fréquence cardiaque est inférieure à 45 battements/minute, l'intervalle PQ supérieur à 0,24 sec ou la pression artérielle systolique inférieure à 100 mm Hg. Il ne faut pas non plus prescrire du métoprolol en cas d'insuffisance cardiaque grave.
  • +Bloc atrio-ventriculaire de 2ème et 3ème degré, insuffisance cardiaque décompensée (Å“dème pulmonaire, hypoperfusion ou hypotension), traitement concomitant continu ou intermittent par des substances inotropes positives exerçant un effet agoniste sur les récepteurs bêta, bradycardie sinusale cliniquement patente, syndrome du nÅ“ud sinusal (sauf chez les patients ayant un stimulateur cardiaque permanent), choc cardiogénique, troubles vasculaires artériels périphériques sévères, asthme ou antécédents de bronchospasme.
  • +En cas de suspicion d’infarctus du myocarde aigu, les patients ne doivent pas recevoir du métoprolol lorsque la fréquence cardiaque est < 45 battements/minute, l’intervalle PQ > 0,24 s ou la pression artérielle systolique < 100 mmHg. Il ne faut pas non plus prescrire du métoprolol en cas d’insuffisance cardiaque sévère.
  • -Chez les patients dont la pression artérielle systolique est inférieure à 100 mm Hg, le métoprolol ne doit être administré par voie intraveineuse qu’avec prudence, car ce mode d’administration peut provoquer une diminution tensionnelle supplémentaire (par ex. chez les patients avec des troubles du rythme cardiaque).
  • -Si on traite des patients avec infarctus du myocarde présumé ou avéré, il faut surveiller étroitement l’état hémodynamique après chacune des trois injections intraveineuses de 5 mg de métoprolol.
  • -La deuxième ou troisième injection intraveineuse de 5 mg de métoprolol ne doit pas être effectuée si la fréquence cardiaque est inférieure à 40 battements/minute, la pression artérielle systolique inférieure à 90 mm Hg et l'intervalle PQ supérieur à 0,26 sec, de même que si la dyspnée s’accentue ou si le patient présente des sueurs froides.
  • +Chez les patients dont la pression artérielle systolique est inférieure à 100 mmHg, le métoprolol ne doit être administré par voie intraveineuse qu’avec prudence, car ce mode d’administration peut provoquer une baisse supplémentaire de la tension (par ex. chez les patients avec des troubles du rythme cardiaque).
  • +Lors du traitement de patients avec infarctus du myocarde présumé ou avéré, il faut surveiller étroitement l’état hémodynamique après chacune des trois injections intraveineuses de 5 mg de métoprolol.
  • +La deuxième ou troisième injection intraveineuse de 5 mg de métoprolol ne doit pas être effectuée si la fréquence cardiaque est < 40 battements/minute, la pression artérielle systolique < 90 mmHg et l’intervalle PQ > 0,26 s, de même que si la dyspnée s’accentue ou si le patient présente des sueurs froides.
  • -Le métoprolol affecte moins la libération d'insuline et le métabolisme des glucides que ne le font les bêtabloquants non sélectifs. Contrairement aux bêtabloquants non sélectifs, le métoprolol ne masque que partiellement les symptômes d'hypoglycémie. Il faut néanmoins être prudent.
  • -Il faut signaler aux diabétiques que les bêtabloquants peuvent atténuer la tachycardie qui survient en cas d'hypoglycémie. Les autres signes d'hypoglycémie tels que vertiges ou sueurs ne sont parfois pas notablement inhibés. La transpiration peut même être renforcée.
  • -De manière générale, les asthmatiques traités par le métoprolol doivent recevoir en même temps un traitement par un bêta2-stimulant (comprimés et/ou aérosol-doseur). La posologie du bêta2-stimulant doit être ajustée, au besoin.
  • +Le métoprolol affecte moins la libération d’insuline et le métabolisme des glucides que ne le font les bêtabloquants non sélectifs. Contrairement aux bêtabloquants non sélectifs, le métoprolol ne masque que partiellement les symptômes d’hypoglycémie. Il faut néanmoins être prudent.
  • +Il faut signaler aux patients diabétiques que les bêtabloquants peuvent atténuer la tachycardie qui survient en cas d’hypoglycémie. Les autres signes d’hypoglycémie tels que vertiges ou sueurs ne sont parfois pas notablement inhibés. La transpiration peut même être renforcée.
  • +De manière générale, les asthmatiques traités par le métoprolol doivent recevoir en même temps un traitement par un agoniste β2 (comprimés et/ou aérosol-doseur). La posologie de l’agoniste β2 doit être ajustée, au besoin.
  • -Rarement, un trouble pré-existant modéré de la conduction auriculo-ventriculaire peut s'aggraver (et aller jusqu'au bloc auriculo-ventriculaire).
  • -En cas d'aggravation d'une bradycardie, il convient de diminuer la dose du métoprolol ou d'arrêter progressivement le traitement.
  • -Le métoprolol peut aggraver des troubles circulatoires artériels périphériques.
  • -Lorsque le métoprolol est administré à des patients présentant un phéochromocytome connu, il convient de leur donner un alpha-bloquant en même temps (voire «Contre-indications»).
  • +Rarement, un trouble pré-existant modéré de la conduction auriculo-ventriculaire peut s’aggraver (et aller jusqu’au bloc auriculo-ventriculaire).
  • +En cas d’aggravation d’une bradycardie, il convient de diminuer la dose de métoprolol ou d’arrêter progressivement le traitement.
  • +Le métoprolol peut aggraver les troubles circulatoires artériels périphériques.
  • +Lorsque le métoprolol est administré à des patients présentant un phéochromocytome connu, il convient de leur donner un alpha-bloquant en même temps (voir «Contre-indications»).
  • -Toute interruption brusque du traitement oral est à éviter. En cas de besoin, la posologie du métoprolol doit être diminuée progressivement, sur une période de 14 jours, jusqu'à 1× 25 mg. Pendant cette période, il faut soigneusement surveiller le patient, surtout en cas de cardiopathie ischémique.
  • -Lors de la phase d'arrêt des b-bloqueurs il peut avoir un risque plus élevé d'évènements cardiaques (inclus mort subit cardiaque).
  • -L'évolution du choc anaphylactique est plus grave chez les patients prenant des bêtabloquants.
  • -Avant toute intervention chirurgicale, l'anesthésiste doit être informé que le patient est traité au métoprolol. Il n'est cependant pas recommandé d'interrompre le traitement au bêtabloquant. Le traitement aux bêtabloquants ne doit pas être interrompu pendant une opération.
  • -Les patients se soumettant à une opération ne concernant pas le cÅ“ur ne doivent pas recevoir de traitement aigu initial avec de fortes doses de métoprolol, étant donné qu'un tel traitement a été mis en rapport avec des problèmes tels que bradycardie, hypotension et accident vasculaire cérébral (notamment avec issue fatale) chez des patients présentant des facteurs de risque cardio-vasculaires.
  • +Toute interruption brusque du traitement oral est à éviter.
  • +En cas de besoin, la posologie du métoprolol doit être diminuée progressivement, sur une période de 14 jours, jusqu’à 1× 25 mg. Pendant cette période, il faut soigneusement surveiller le patient, surtout en cas de cardiopathie ischémique. Lors de la phase d’arrêt des bêtabloquants, le risque d’événements cardiaques (y compris de mort cardiaque subite) peut être augmenté.
  • +L’évolution du choc anaphylactique est plus sévère chez les patients prenant des bêtabloquants.
  • +Avant toute intervention chirurgicale, l’anesthésiste doit être informé que le patient est sous traitement par métoprolol. Il n’est cependant pas recommandé d’interrompre le traitement par les bêtabloquants. Le traitement par bêtabloquants ne doit pas être interrompu pendant une opération.
  • +Les patients qui subissent une opération ne concernant pas le cÅ“ur ne doivent pas recevoir de traitement aigu initial avec de fortes doses de métoprolol, étant donné qu’un tel traitement a été mis en rapport avec des problèmes tels que bradycardie, hypotension et accident vasculaire cérébral (notamment avec issue fatale) chez des patients présentant des facteurs de risque cardio-vasculaires.
  • +Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par ampoule, c.-à-d. qu’il est essentiellement «sans sodium».
  • +
  • -Le métoprolol renforce l'effet d'autres antihypertenseurs. Une prudence particulière doit être observée lors de l'association inaugurale d'un bêta-bloquant avec la prazosine.
  • -Les patients qui reçoivent simultanément des sympatholytiques, d'autres bêtabloquants (p.ex. sous forme de collyre) ou des inhibiteurs de la MAO doivent être surveillés.
  • -La nitroglycérine peut augmenter l'effet antihypertenseur des bêtabloquants.
  • -Lorsqu'une administration simultanée de clonidine doit être interrompue, le traitement par le bêta-bloquant doit être arrêté plusieurs jours avant.
  • -Lors de l'administration concomitante d'antagonistes du calcium (du type du vérapamil ou du diltiazem), un renforcement des effets inotropes et chronotropes négatifs est possible. Les patients traités par des bêtabloquants ne doivent pas recevoir des antagonistes du calcium du type du vérapamil par voie intraveineuse.
  • -Les bêtabloquants peuvent renforcer les effets inotropes négatifs et dromotropes négatifs de certains anti-arythmiques (du type quinidine et amiodarone).
  • -Les anesthésiques volatils renforcent l'effet cardiodépresseur des bêtabloquants.
  • -L’association de glucosides digitaliques et de bêtabloquants peut provoquer une prolongation du temps de conduction auriculoventriculaire et induire une bradycardie.
  • -Metoprolol est un substrat du cytochrome P450 isoenzyme CYP2D6. Des substances, qui agissent comme inducteur et inhibiteur d'enzymes, peuvent avoir une influence sur le niveau plasmatique du metoprolol.
  • -La concentration plasmatique du métoprolol peut augmenter par simultané l’administration concomitante de substances métabolisées par le CYP2D6, par ex. les anti-arythmiques (par ex. amiodarone, quinidine), les anti-histaminiques (par ex. diphénhydramine), les antagonistes des récepteurs H2 (par ex. cimétidine), les antidépresseurs (par ex. clomipramine, inhibiteurs sélectifs de la recapture de sérotonine [ISRS]), les antipsychotiques (par ex. halopéridol) et les inhibiteurs de la COX-2 (par ex. célécoxib) ainsi que le ritonavir. En conséquence, l’effet du métroprolol peut être accentué. Il faudra tenir compte de ce phénomène lors de l’ajustement posologique de Beloc et veiller aux éventuels effets indésirables comme par ex. l’apparition d’une bradycardie.
  • +Le métoprolol renforce l’effet d’autres antihypertenseurs. Une prudence particulière doit être observée lors de l’association inaugurale d’un bêta-bloquant avec la prazosine.
  • +Les patients qui reçoivent simultanément des sympatholytiques, d’autres bêtabloquants (p. ex. sous forme de collyre) ou des inhibiteurs de la MAO doivent être surveillés.
  • +La nitroglycérine peut augmenter l’effet antihypertenseur des bêtabloquants.
  • +Lorsqu’une administration simultanée de clonidine doit être interrompue, le traitement par le bêta-bloquant doit être arrêté plusieurs jours avant.
  • +Lors de l’administration concomitante d’antagonistes du calcium (du type vérapamil ou diltiazem), un renforcement des effets inotropes et chronotropes négatifs est possible. Les patients traités par des bêtabloquants ne doivent pas recevoir des antagonistes du calcium du type vérapamil par voie intraveineuse.
  • +Les bêtabloquants peuvent renforcer les effets inotropes et dromotropes négatifs des anti-arythmiques (du type quinidine et amiodarone).
  • +Les anesthésiques volatils renforcent l’effet cardio-dépresseur chez les patients sous bêtabloquants. L’association de glucosides digitaliques et de bêtabloquants peut provoquer une prolongation du temps de conduction auriculo-ventriculaire et induire une bradycardie.
  • +Le métoprolol est métabolisé par l’iso-enzyme CYP2D6 du cytochrome P450. Lors de l’utilisation concomitante de substances qui inhibent ou induisent l’iso-enzyme CYP2D6, la concentration plasmatique du métoprolol peut donc être modifiée.
  • +Le taux plasmatique du métoprolol peut augmenter lors de l’administration concomitante de substances métabolisées par l'isoenzyme CYP2D6, par ex. les anti-arythmiques (par ex. amiodarone, quinidine), les anti-histaminiques (par ex. diphénhydramine), les antagonistes des récepteurs H2 (par ex. cimétidine), les antidépresseurs (par ex. clomipramine, inhibiteurs sélectifs de la recapture de sérotonine [ISRS]), les antipsychotiques (par ex. halopéridol) et les inhibiteurs de la COX-2 (par ex. célécoxib) ainsi que le ritonavir. En conséquence, l’effet du métroprolol peut être accentué. Il faudra tenir compte de ce phénomène lors de l’ajustement posologique de Beloc et veiller aux éventuels effets indésirables comme par ex. l’apparition d’une bradycardie.
  • -Un traitement concomitant à l’indométacine ou à certains autres inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines peut réduire l’efficacité antihypertensive des bêtabloquants. Une administration simultanée d'adrénaline ou d'un autre sympathicomimétique entraîne avec un bêtabloquant cardiosélectif aux doses thérapeutiques des réactions tensionnelles moins prononcées qu'avec un bêtabloquant non cardiosélectif. Chez les patients diabétiques traités par bêtabloquants, il peut s'avérer nécessaire de réajuster le traitement antidiabétique.
  • -Grossesse / Allaitement
  • +Un traitement concomitant à l’indométacine ou à d’autres inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines peut diminuer l’effet hypotenseur des bêtabloquants.
  • +Une administration simultanée d’adrénaline ou d’un autre sympathicomimétique entraîne avec un bêtabloquant cardiosélectif aux doses thérapeutiques des réactions tensionnelles moins prononcées qu’avec un bêtabloquant non cardiosélectif.
  • +Chez les patients diabétiques traités par bêtabloquants, il peut s’avérer nécessaire de réajuster le traitement antidiabétique.
  • +Grossesse/Allaitement
  • -D’une manière générale, les bêtabloquants réduisent la perfusion placentaire. Des études conduites chez l’être humain ont révélé des indices d’atteinte à la perfusion placentaire par le métoprolol. Cet effet a été mis en relation avec un retard de croissance, la mort intra-utérine de l’embryon, une fausse couche et le déclenchement prématuré du travail. C’est pourquoi il est recommandé de procéder à une surveillance fÅ“to-maternelle adéquate lorsque des femmes enceintes sont traitées par métoprolol.
  • -Les bêtabloquants peuvent provoquer une bradycardie chez le fÅ“tus, le nouveau-né et le nourrisson allaité.
  • +D’une manière générale, les bêtabloquants réduisent la perfusion placentaire. Des études réalisées chez humain ont révélé des indices d’atteinte à la perfusion placentaire par le métoprolol. Cet effet a été mis en relation avec un retard de croissance, la mort intra-utérine de l’embryon, une fausse couche et le déclenchement prématuré du travail. C’est pourquoi il est recommandé de procéder à une surveillance fÅ“to-maternelle adéquate lorsque des femmes enceintes sont traitées par métoprolol. Les bêtabloquants peuvent provoquer une bradycardie chez le fÅ“tus, le nouveau-né et le nourrisson allaité.
  • -Le métoprolol ne doit pas être pris pendant la période d’allaitement, sauf nécessité absolue. Le métoprolol passe dans le lait maternel. Au moment de la naissance, les concentrations sériques sont comparables chez la mère et l’enfant. Dans le lait maternel, le métoprolol atteint une concentration environ trois fois supérieure à la concentration sérique mesurée chez la mère. Lors d’une prise quotidienne de 200 mg de métoprolol, env. 225 microgrammes par litre de lait sont excrétés. Bien que la quantité de substance absorbée avec le lait maternel ne constitue probablement pas un danger pour l’enfant, il faut surveiller les nourrissons quant aux signes d’un blocage bêta-adrénergique.
  • +Le métoprolol ne doit pas être pris pendant la période d’allaitement, sauf nécessité absolue. Le métoprolol passe dans le lait maternel. Au moment de la naissance, les concentrations sériques sont comparables chez la mère et l’enfant. Dans le lait maternel, le métoprolol atteint une concentration sérique environ trois fois supérieure à celle mesurée chez la mère. Lors d’une prise quotidienne de 200 mg de métoprolol, env. 225 microgrammes par litre de lait sont excrétés. Bien que la quantité de substance active absorbée avec le lait maternel ne constitue probablement pas un danger pour l’enfant, il faut surveiller les nourrissons quant aux signes d’un blocage bêta-adrénergique.
  • -Pendant les études cliniques et dans le cadre de l'utilisation en pratique quotidienne, on a observé les effets indésirables suivants du métoprolol:
  • -Troubles de la circulation sanguine et lymphatique
  • -Très rare: thrombocytopénie.
  • -Troubles psychiatriques
  • -Occasionnellement: dépression, diminution de l’attention, somnolence ou insomnie, cauchemars.
  • -Rare: nervosité, anxiété.
  • -Très rare: modifications de la personnalité (par exemple fluctuations de l’humeur), amnésie/troubles de la mémoire, confusion mentale, hallucinations.
  • -Troubles du système nerveux central
  • -Très fréquent: fatigue.
  • -Fréquent: états d’épuisement, vertiges, céphalées.
  • -Occasionnellement: paresthésies, crampes musculaires, faiblesse musculaire.
  • -Troubles oculaires
  • -Rarement: troubles visuels, sécheresse et irritation oculaire, conjonctivite, diminution de la sécrétion lacrymale.
  • -Troubles de l’oreille
  • -Très rarement: tinnitus.
  • -Troubles cardiaques
  • -Fréquent: bradycardie, palpitations.
  • -Occasionnellement: aggravation des symptômes d’insuffisance cardiaque, choc cardiogène chez les patients présentant un infarctus du myocarde aigu, bloc auriculo-ventriculaire du premier degré, oedèmes, douleur précordiale.
  • -Rare: insuffisance cardiaque, troubles de la conduction intracardiaque, troubles du rythme cardiaque, syndrome de Raynaud.
  • -Troubles vasculaires
  • -Fréquent: troubles orthostatiques (s’accompagnant très rarement de syncopes), froideur des mains et des pieds.
  • -Très rare: gangrène chez les patients présentant une insuffisance artérielle préexistante grave.
  • -Organes respiratoires
  • -Fréquent: dyspnée d’effort.
  • -Occasionnellement: bronchospasme, même chez des patients sans antécédents connus d’affection pulmonaire obstructive.
  • -Très rare: rhinite.
  • -Troubles gastro-intestinaux
  • -Fréquent: nausées, douleurs abdominales, diarrhée, constipation.
  • -Occasionnellement: vomissements.
  • -Rare: sécheresse de la bouche.
  • -Très rare: modifications du goût.
  • -Troubles hépato-biliaires
  • -Rarement: modification des paramètres de la fonction hépatique.
  • +Les effets indésirables du métoprolol énumérés ci-après ont été observés pendant les essais cliniques et lors de l’utilisation quotidienne. La fréquence est indiquée comme suit: «très fréquents» (≥ 1/10), «fréquents» (≥ 1/100, < 1/10), «occasionnels» (≥ 1/1 000, < 1/100), «rares» (≥ 1/10 000, < 1/1 000), «très rares» (< 1/10 000).
  • +Affections hématologiques et du système lymphatique
  • +Très rare: thrombopénie.
  • +Affections psychiatriques
  • +Occasionnels: dépression, diminution de la faculté de concentration, somnolence ou insomnie, cauchemars.
  • +Rares: nervosité, anxiété
  • +Très rares: modifications de la personnalité (tels que fluctuations de l’humeur), amnésie/troubles de la mémoire, confusion mentale, hallucinations.
  • +Affections du système nerveux
  • +Très fréquents: fatigue.
  • +Fréquents: états d’épuisement, vertiges, céphalées.
  • +Occasionnels: paresthésies, crampes musculaires, faiblesse musculaire.
  • +Affections oculaires
  • +Rares: troubles visuels, sécheresse et irritation oculaires, conjonctivite, diminution de la sécrétion lacrymale.
  • +Affections de l’oreille et du labyrinthe
  • +Très rares: tinnitus.
  • +Affections cardiaques
  • +Fréquents: bradycardie, palpitations.
  • +Occasionnels: aggravation des symptômes d’insuffisance cardiaque, choc cardiogène chez les patients présentant un infarctus du myocarde aigu, bloc auriculo-ventriculaire du premier degré, Å“dèmes, douleur précordiale.
  • +Rares: insuffisance cardiaque, troubles de la conduction intracardiaque, troubles du rythme cardiaque, syndrome de Raynaud.
  • +Affections vasculaires
  • +Fréquents: troubles orthostatiques (s’accompagnant très rarement de syncopes), froideur des mains et des pieds.
  • +Très rares: gangrène chez le patient présentant des troubles circulatoires sévères préexistants.
  • +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
  • +Fréquents: dyspnée d’effort.
  • +Occasionnels: bronchospasme, même chez des patients sans antécédents anamnestiques d’affection pulmonaire obstructive.
  • +Très rares: rhinite.
  • +Affections gastro-intestinales
  • +Fréquents: nausées, douleurs abdominales, diarrhée, constipation.
  • +Occasionnels: vomissements.
  • +Rares: sécheresse buccale.
  • +Très rares: modifications du goût.
  • +Affections hépatobiliaires
  • +Rares: modification des paramètres hépatiques.
  • -Troubles cutanés
  • -Occasionnellement: exanthèmes (sous forme d’urticaire, de modifications cutanées psoriasiformes ou dystrophiques), accentuation de la transpiration.
  • -Rarement: chute des cheveux.
  • -Très rare: photosensibilité, aggravation d’un psoriasis.
  • -Troubles musculosquelettiques
  • -Très rare: arthralgies.
  • -Troubles urogénitaux
  • -Rare: troubles de la libido et impuissance.
  • +Affections de la peau et du tissus sous-cutané
  • +Occasionnels: exanthèmes (sous forme d’urticaire, de modifications cutanées psoriasiformes ou dystrophiques), accentuation de la transpiration.
  • +Rares: chute des cheveux.
  • +Très rares: photosensibilité, aggravation d’un psoriasis.
  • +Affections musculo-squelettiques et systémiques
  • +Très rares: arthralgies
  • +Affections des organes de reproduction et du sein
  • +Rares: troubles de la libido et impuissance.
  • -Occasionnel: prise de poids.
  • +Occasionnels: prise de poids.
  • +L’annonce d’effets secondaires présumés après l’autorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
  • +
  • -Les symptômes d’un surdosage peuvent englober une hypotension, une insuffisance cardiaque, une bradycardie/bradyarythmie, des troubles de l’excitabilité cardiaque, un bloc auriculoventriculaire, un choc cardiogène, un arrêt cardiaque, un bronchospasme, des perturbations de la conscience (pouvant aller jusqu’au coma), des nausées, des vomissements et une cyanose.
  • -La prise concomitante d’alcool, d’antihypertenseurs, de quinidine ou de barbituriques peuvent accentuer les signes et les symptômes.
  • +Les symptômes d’un surdosage peuvent englober une hypotension, une insuffisance cardiaque, une bradycardie/bradyarythmie, des troubles de l’excitabilité cardiaque, un bloc auriculo-ventriculaire, un choc cardiogène, un arrêt cardiaque, un bronchospasme, des perturbations de la conscience (pouvant aller jusqu’au coma), des nausées, des vomissements et une cyanose.
  • +La prise concomitante d’alcool, d’antihypertenseurs, de quinidine ou de barbituriques peut accentuer les signes et les symptômes.
  • -Propriétés / Effets
  • -Code ATC:C07A B02
  • -Le métoprolol, le principe actif de Beloc i.v., est un béta-1cardiosélectif. Il agit sur les récepteurs bêta-1, situés principalement dans le cÅ“ur, à des doses plus faibles que celles qui seraient nécessaires pour agir sur les récepteurs béta-2, qui prédominent dans les bronches et les vaisseaux périphériques.
  • -Le métoprolol est dénué d'effet stabilisant de membrane et d'activité agoniste partielle (intrinsic sympathomimetic activity = ISA).
  • -Le métoprolol diminue ou inhibe les effets agonistes des catécholamines qui aboutissent à une augmentation de la fréquence cardiaque, du débit cardiaque, de la force de contraction et de la pression artérielle. Quand les taux d'adrénaline endogène sont élevés, le métoprolol modifie moins la pression artérielle que ne le font les bêtabloquants non sélectifs.
  • -En règle générale, les hypertendus qui présentent en même temps une maladie respiratoire obstructive ne doivent pas recevoir de bêtabloquants. Dans les cas où les autres médicaments antihypertenseurs tels que diurétiques ne sont pas supportés ou sont inefficaces, on peut cependant administrer du métoprolol en association avec un agoniste bêta-2 aux patients présentant une maladie respiratoire obstructive. Dans la fourchette des doses thérapeutiques, le métoprolol neutralise moins l'effet bronchodilatateur des agonistes bêta-2 que ne le fait un bêta-bloquant non sélectif (voir «Précautions»).
  • -Le métoprolol affecte moins la libération d'insuline et le métabolisme glucidique que ne le font les bêtabloquants non sélectifs. Le métoprolol affecte moins la réaction cardio-vasculaire à l’hypoglycémie que ne le font les bêtabloquants non sélectifs, mais la prudence est néanmoins de mise. La sensibilité à l'insuline peut diminuer sous traitement prolongé par le métoprolol.
  • -Des études de courte durée montrent que le métoprolol peut provoquer une légère augmentation du taux sanguin de triglycérides et une diminution du taux sanguin d'acides gras libres. Dans quelques cas, on a observé une légère diminution de la fraction HDL, mais cette diminution était moindre que sous traitement par des bêtabloquants non sélectifs. Une étude de longue durée, poursuivie pendant plusieurs années, a montré une diminution significative du taux de cholestérol.
  • -Pendant un traitement par le métoprolol, la qualité de vie reste inchangée ou peut même s’améliorer, dans certains cas. On a observé une amélioration de la qualité de vie chez des patients après un infarctus du myocarde.
  • -On a constaté qu'en cas d'hypertension légère à modérée, le traitement par le métoprolol diminuait le risque de mort par maladie cardio-vasculaire, surtout en raison de la diminution du risque de «mort subite d'origine cardio-vasculaire». Chez ces patients, le traitement diminue aussi le risque d'infarctus du myocarde non mortel ou mortel ou d'accident vasculaire cérébral.
  • +Propriétés/Effets
  • +Code ATC
  • +C07AB02
  • +Mécanisme d’action
  • +Le métoprolol, le principe actif de Beloc i.v., est un β1-bloquant cardiosélectif. Il est efficace sur les récepteurs β1, situés principalement dans le cÅ“ur, à des doses plus faibles que celles qui seraient nécessaires pour agir sur les récepteurs β2 qui prédominent dans les bronches et les vaisseaux périphériques.
  • +Le métoprolol est dénué d’effet stabilisateur des membranes ou d’activité agoniste partielle (intrinsic sympathomimetic activity = ISA).
  • +Le métoprolol diminue ou inhibe les effets agonistes des catécholamines qui aboutissent à une augmentation de la fréquence cardiaque, du débit cardiaque, de la force de contraction et de la pression artérielle. Quand les taux d’adrénaline endogène sont élevés, le métoprolol modifie moins la pression artérielle que ne le font les bêtabloquants non sélectifs.
  • +En règle générale, les hypertendus qui présentent en même temps une maladie respiratoire obstructive ne doivent pas recevoir de bêtabloquants. Dans les cas où d'autres médicaments équivalents tels que les diurétiques ne sont pas supportés ou sont inefficaces, on peut cependant prescrire du métoprolol en association avec un agoniste β2 chez les patients présentant une maladie respiratoire obstructive. Dans la fourchette des doses thérapeutiques, le métoprolol neutralise moins l’effet bronchodilatateur des agonistes β2 que ne le fait un bêtabloquant non sélectif (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Le métoprolol affecte moins la libération d’insuline et le métabolisme glucidique que ne le font les bêtabloquants non sélectifs. Le métoprolol affecte moins la réaction cardio-vasculaire à l’hypoglycémie que ne le font les bêtabloquants non sélectifs. Il faut néanmoins être prudent. La sensibilité à l’insuline peut diminuer sous traitement prolongé par le métoprolol.
  • +Des études de courte durée montrent que le métoprolol peut provoquer une légère augmentation du taux de triglycérides et une diminution du taux sanguin d’acides gras libres. Dans quelques cas, on a observé une légère diminution de la fraction HDL, mais cette diminution était moindre que sous traitement par des bêtabloquants non sélectifs. Une étude de longue durée, poursuivie pendant plusieurs années, a montré une diminution significative du taux de cholestérol.
  • +Pendant un traitement par métoprolol, la qualité de vie reste inchangée ou peut même s’améliorer dans certains cas. On a observé une amélioration de la qualité de vie chez des patients après un infarctus du myocarde.
  • +On a constaté qu’en cas d’hypertension légère à modérée, le traitement par métoprolol diminuait le risque de mort par maladie cardio-vasculaire, surtout en raison de la diminution du risque de «mort subite d’origine cardio-vasculaire». Chez ces patients, le traitement diminue aussi le risque d’infarctus du myocarde non mortel ou mortel ou d’accident vasculaire cérébral.
  • -En cas de tachycardie supraventriculaire, de fibrillation auriculaire ou d'extrasystoles ventriculaires, le métoprolol ralentit le pouls et diminue les extrasystoles ventriculaires.
  • -Effet en cas d'infarctus du myocarde
  • -En cas d'infarctus du myocarde suspecté ou confirmé, le métoprolol diminue la mortalité en réduisant le risque de mort cardiaque subite. Cet effet repose peut-être sur une action préventive contre la fibrillation ventriculaire. Cet effet inhibiteur de la fibrillation s'explique vraisemblablement par un double mécanisme: d'une part, un effet vagal qui a des incidences favorables sur la stabilité électrophysiologique du cÅ“ur et, d'autre part, un effet anti-ischémique à médiation sympathique, qui améliore la contractilité et la fréquence cardiaque et stabilise la pression artérielle. Après un traitement précoce aussi bien que plus tardif, on a observé une réduction de la mortalité tant chez des patients exposés à un risque élevé et présentant des antécédents de maladie cardio-vasculaire que chez des diabétiques. On a également constaté que le métoprolol diminuait la fréquence des récidives d'infarctus non mortelles.
  • +En cas de tachycardie supraventriculaire, de fibrillation auriculaire ou d’extrasystoles ventriculaires, le métoprolol ralentit le pouls et diminue les extrasystoles ventriculaires.
  • +Effet en cas d’infarctus du myocarde
  • +En cas d’infarctus du myocarde suspecté ou confirmé, le métoprolol diminue la mortalité en réduisant le risque de mort cardiaque subite. Cet effet repose peut-être sur une action préventive contre la fibrillation ventriculaire. Cet effet inhibiteur de la fibrillation s’explique vraisemblablement par un double mécanisme: d’une part, un effet vagal qui a des incidences favorables sur la stabilité électrophysiologique du cÅ“ur et, d’autre part, un effet anti-ischémique à médiation sympathique qui améliore la contractilité et la fréquence cardiaque et stabilise la pression artérielle. Après un traitement aussi bien précoce que tardif, on a observé une réduction de la mortalité tant chez des patients exposés à un risque élevé et présentant des antécédents de maladie cardio-vasculaire que chez des patients diabétiques. On a également constaté que le métoprolol diminuait la fréquence des récidives d’infarctus non mortelles.
  • +Pharmacodynamique
  • +Voir «Mécanisme d’action»
  • +Efficacité clinique
  • +Aucune donnée disponible
  • +
  • -Le taux de liaison du métoprolol aux protéines plasmatiques est d'environ 5-10%, le volume de distribution d'environ 5,6 l/kg.
  • +Le taux de liaison du métoprolol aux protéines plasmatiques est d’environ 5-10 %, le volume de distribution d’environ 5,6 L/kg.
  • -Le métoprolol subit une dégradation oxydative dans le foie principal par le CYP2D6. Les trois principaux métabolites n'ont qu'un effet pharmacologique faible ou nul. Une élévation de la concentration plasmatique de métoprolol est possible en cas de prédisposition génétique due à un polymorphisme pour la débrisoquine, chez les «métaboliseurs lents».
  • -Elimination
  • -L'élimination a lieu essentiellement par les reins (env. 95%).
  • -En moyenne, environ 5% de la dose sont excrétés sous forme inchangée dans les urines. Chez les sujets qui hydroxylent mal, jusqu'à 30% de la dose peuvent être excrétés sous forme inchangée.
  • -La demi-vie d'élimination moyenne du métoprolol est de 3,5 heures (avec des valeurs extrêmes de 1 et 9 heures). La clairance totale est d'environ 1 l/min.
  • +Le métoprolol subit une dégradation oxydative dans le foie, principalement par CYP2D6. Les trois principaux métabolites n’ont qu’un effet pharmacologique faible ou nul. Une concentration plasmatique élevée en cas de ralentissement de la métabolisation est possible lors de prédisposition génétique due à un polymorphisme pour la débrisoquine.
  • +Élimination
  • +L’élimination est principalement rénale (env. 95 %).
  • +En moyenne, environ 5 % de la dose sont excrétés sous forme inchangée dans les urines. Chez les sujets qui hydroxylent mal, jusqu’à 30 % de la dose peuvent être excrétés sous forme inchangée.
  • +La demi-vie d’élimination moyenne du métoprolol est de 3,5 heures (avec des valeurs extrêmes de 1 et 9 heures). La clairance totale est d’environ 1 L/minute.
  • -Perturbations de la fonction rénale
  • -Les perturbations de la fonction rénale n’ont pratiquement pas d'influence sur la biodisponibilité ou l’élimination du métoprolol. En revanche, l'excrétion des métabolites est réduite. Une accumulation significative des métabolites a été observée chez des patients dont le taux de filtration glomérulaire était inférieur à 5 ml/min. Toutefois, cette accumulation des métabolites ne renforce pas l'effet bêta-bloquant du métoprolol.
  • -Perturbations de la fonction hépatique
  • -Une augmentation du taux de métoprolol inchangé est prévisible lors de cirrhose du foie, suite à la diminution du taux de métabolisation qui résulte de cette pathologie.
  • -Chez des patients présentant une cirrhose du foie grave et une anastomose porto-cave, la biodisponibilité du métoprolol peut être augmentée et sa clairance totale être diminuée. En cas d'anastomose porto-cave, la clairance totale est d'environ 0,3 l/min et les valeurs de l'AUC sont jusqu'à 6 fois plus élevées que chez des sujets sains.
  • +Troubles de la fonction rénale
  • +Les perturbations de la fonction rénale n’ont pratiquement pas d’influence sur la biodisponibilité ou l’élimination du métoprolol. En revanche, l’excrétion des métabolites est réduite. Une accumulation significative des métabolites a été observée chez des patients dont le taux de filtration glomérulaire était inférieur à 5 mL/min. Toutefois, cette accumulation des métabolites ne renforce pas l’effet bêta-bloquant du métoprolol.
  • +Troubles de la fonction hépatique
  • +Une augmentation de la concentration plasmatique de métoprolol inchangé est prévisible en cas de cirrhose du foie, suite à la diminution du taux de métabolisation qui résulte de cette pathologie.
  • +Chez des patients présentant une cirrhose du foie sévère et une anastomose porto-cave, la biodisponibilité du métoprolol peut être augmentée et sa clairance globale peut être diminuée. En cas d’anastomose porto-cave, la clairance totale est d’environ 0,3 L/min et les valeurs de l’AUC sont jusqu’à 6 fois plus élevées que chez des sujets sains.
  • -Toxicité de reproduction
  • -Des essais réalisés chez deux espèce animales (rat, lapin) n’ont pas révélé d’indice de tératogénicité du métoprolol.
  • +Toxicité pour la reproduction
  • +Des essais réalisés chez deux espèces animales (rat et lapin) n’ont pas révélé d’indice de tératogénicité du métoprolol.
  • -Dextran (p.ex. Macrodex)
  • -Stabilité
  • -Les solutions diluées de Beloc i.v. doivent être utilisés en l’espace de 12 heures. Une fois l’ampoule entamée, jeter le reste de la solution non diluée.
  • +Dextran (par ex. Macrodex)
  • +Conservation
  • +Ce médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
  • +Stabilité après ouverture
  • +Après avoir ouvert l’ampoule, jeter toute solution résiduelle non diluée. Utiliser les solutions diluées dans les 12 heures.
  • -Conserver à température ambiante (15- 25 °C).
  • +Conserver à température ambiante (15-25 °C) et hors de portée des enfants.
  • -Normalement, la solution injectable de tartrate de métoprolol à 1 mg/ml est administrée non diluée. 40 ml de solution injectable (= 8 ampoules de Beloc i.v. à 5 ml, soit 40 mg de tartrate de métoprolol) peuvent cependant être ajoutés aux solutions de perfusion suivantes (1000 ml): soluté physiologique de chlorure de sodium, mannitol à 15%, glucose à 5%, glucose à 10%, fructose à 20%, sucre inverti à 10%, solution de Ringer, solution de Ringer avec glucose à 2,5% et Ringer-acétate.
  • -Pour les incompatibilités et la conservation, voir plus haut.
  • -
  • +Normalement, la solution injectable de tartrate de métoprolol à 1 mg/mL est administrée non diluée. 40 mL de solution injectable (= 8 ampoules de Beloc i.v. à 5 mL, soit 40 mg de tartrate de métoprolol) peuvent cependant être ajoutés aux solutions de perfusion suivantes (1 000 mL): solution physiologique de chlorure de sodium, mannitol à 15 %, glucose à 5 %, glucose à 10 %, fructose à 20 %, sucre inverti à 10 %, solution de Ringer, solution de Ringer avec glucose à 2,5 % et Ringer-acétate.
  • -Solution injectable 5 mg/5 ml: 5 ampoules de 5 ml. [B]
  • +Solution injectable 5 mg/5 mL: 5 ampoules de 5 mL. [B]
  • -Mars 2015
  • +Septembre 2020
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