128 Changements de l'information professionelle Ezetrol |
-Principe actif: ézétimibe 10 mg.
-Excipients: croscarmellose de sodium, monohydrate de lactose, stéarate de magnésium, cellulose microcristalline, povidone, laurylsulfate de sodium.
-Forme galénique et quantité de principe actif par unité
-Comprimés à 10 mg d’ézétimibe.
- +Principe actif
- +Ézétimibe 10 mg.
- +Excipients
- +Croscarmellose sodique, lactose monohydraté, stéarate de magnésium, cellulose microcristalline, povidone, laurylsulfate de sodium.
-Ezetrol en association avec un inhibiteur de l’HMG-CoA-Réductase (statine) ou en monothérapie diminue, en accompagnement d’un régime, les valeurs trop élevées de cholestérol total, de cholestérol LDL, d’apolipoprotéine B, de triglycérides ainsi que de cholestérol non HDL et augmente le taux de cholestérol HDL chez les patients atteints d’hypercholestérolémie primaire (familiale hétérozygote et non familiale).
-EZETROL en association avec du fénofibrate diminue, à côté d'un régime, les valeurs élevées de cholestérol total, de cholestérol LDL et d’apo-lipoprotéine B et de cholestérol non HDL chez les patients atteints d'hyperlipidémie mixte.
- +Ezetrol en association avec un inhibiteur de l'HMG-CoA-Réductase (statine) ou en monothérapie diminue, en accompagnement d'un régime, les valeurs trop élevées de cholestérol total, de cholestérol LDL, d'apolipoprotéine B, de triglycérides ainsi que de cholestérol non HDL et augmente le taux de cholestérol HDL chez les patients atteints d'hypercholestérolémie primaire (familiale hétérozygote et non familiale).
- +Ezetrol en association avec du fénofibrate diminue, à côté d'un régime, les valeurs élevées de cholestérol total, de cholestérol LDL et d'apo-lipoprotéine B et de cholestérol non HDL chez les patients atteints d'hyperlipidémie mixte.
-Ezetrol, en association avec une statine, diminue les valeurs trop élevées de cholestérol total et de cholestérol LDL chez les patients atteints d’hypercholestérolémie familiale homozygote. Les patients peuvent bénéficier d’autres traitements concomitants (comme une aphérèse LDL).
- +Ezetrol, en association avec une statine, diminue les valeurs trop élevées de cholestérol total et de cholestérol LDL chez les patients atteints d'hypercholestérolémie familiale homozygote. Les patients peuvent bénéficier d'autres traitements concomitants (comme une aphérèse LDL).
-Le patient devrait suivre un régime hypolipémiant approprié, qu’il devra maintenir pendant le traitement par Ezetrol.
-La posologie recommandée d’Ezetrol est de 10 mg d’ézétimibe une fois par jour, utilisé soit seul soit en association avec une statine ou du fénofibrate. Ezetrol peut être pris à tout moment, indépendamment des repas. Dans le cas d'une utilisation concomitante d'Ezetrol et d'une statine, veuillez consulter également l'information professionnelle du médicament en question. L'association d’ézétimibe avec une statine et un fénofibrate n'est pas permise.
-Emploi chez des patients âgés
-Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients âgés (voir également sous «Mises en garde et précautions» et «Pharmacocinétique»).
-Emploi chez des patients pédiatriques
-Enfants et adolescents à partir de 10 ans: aucune adaptation posologique n’est nécessaire (voir sous «Pharmacocinétique»).
-Enfants de moins de 10 ans: un traitement à l’ézétimibe n’est pas recommandé.
-Emploi en cas d’insuffisance hépatique
-Chez les patients atteints d’insuffisance hépatique légère (score de Child Pugh 5-6), aucune adaptation posologique n’est normalement nécessaire.
-Chez les patients atteints d’insuffisance hépatique modérée (score de Child Pugh 7-9) ou sévère (score de Child Pugh >9), le traitement à l’ézétimibe n’est pas recommandé (voir également sous «Mises en garde et précautions» et «Pharmacocinétique»).
-Emploi en cas de troubles de la fonction rénale
-Chez les patients présentant des troubles de la fonction rénale, aucune adaptation posologique n’est normalement nécessaire (voir également sous «Pharmacocinétique»).
- +Posologie usuelle
- +Le patient devrait suivre un régime hypolipémiant approprié, qu'il devra maintenir pendant le traitement par Ezetrol.
- +La posologie recommandée d'Ezetrol est de 10 mg d'ézétimibe une fois par jour, utilisé soit seul soit en association avec une statine ou du fénofibrate. Ezetrol peut être pris à tout moment, indépendamment des repas. Dans le cas d'une utilisation concomitante d'Ezetrol et d'une statine, veuillez consulter également l'information professionnelle du médicament en question. L'association d'ézétimibe avec une statine et un fénofibrate n'est pas permise.
- +Instructions posologiques particulières
- +Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
- +Chez les patients atteints d'insuffisance hépatique légère (score de Child Pugh 5-6), aucune adaptation posologique n'est normalement nécessaire.
- +Chez les patients atteints d'insuffisance hépatique modérée (score de Child Pugh 7-9) ou sévère (score de Child Pugh >9), le traitement à l'ézétimibe n'est pas recommandé (voir également sous «Mises en garde et précautions» et «Pharmacocinétique»).
- +Patients présentant des troubles de la fonction rénale
- +Chez les patients présentant des troubles de la fonction rénale, aucune adaptation posologique n'est normalement nécessaire (voir également sous «Pharmacocinétique»).
- +Patients âgés
- +Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients âgés (voir également sous «Mises en garde et précautions» et «Pharmacocinétique»).
- +Enfants et adolescents
- +Enfants et adolescents à partir de 10 ans: aucune adaptation posologique n'est nécessaire (voir sous «Pharmacocinétique»).
- +Enfants de moins de 10 ans: un traitement à l'ézétimibe n'est pas recommandé.
- +
-Hypersensibilité vis-à-vis du principe actif ou de l’un des excipients.
-Lors de l'utilisation simultanée d’Ezetrol et d’une statine ou de fénofibrate, il convient de prendre en compte l'information professionnelle du médicament en question.
-Le traitement par Ezetrol en association avec une statine est contre-indiqué pendant la grossesse ou l’allaitement.
- +Hypersensibilité vis-à-vis du principe actif ou de l'un des excipients.
- +Lors de l'utilisation simultanée d'Ezetrol et d'une statine ou de fénofibrate, il convient de prendre en compte l'information professionnelle du médicament en question.
- +Le traitement par Ezetrol en association avec une statine est contre-indiqué pendant la grossesse ou l'allaitement.
-Si l’ézétimibe doit être utilisé en même temps qu’une statine ou du fénofibrate, veuillez vous référer à l’information professionnelle du médicament en question.
- +Si l'ézétimibe doit être utilisé en même temps qu'une statine ou du fénofibrate, veuillez vous référer à l'information professionnelle du médicament en question.
-Des augmentations des transaminases (≥ trois fois la limite supérieure de la norme [LSN]) ont été observées lors d’études contrôlées sur l’association de l’ézétimibe et d’une statine. Lorsque Ezetrol est administré en même temps qu’une statine, la fonction hépatique devrait être vérifiée au début du traitement ainsi que selon les instructions de l’information professionnelle de la statine en question (voir sous «Effets indésirables»).
- +Des augmentations des transaminases (≥ trois fois la limite supérieure de la norme [LSN]) ont été observées lors d'études contrôlées sur l'association de l'ézétimibe et d'une statine. Lorsque Ezetrol est administré en même temps qu'une statine, la fonction hépatique devrait être vérifiée au début du traitement ainsi que selon les instructions de l'information professionnelle de la statine en question (voir sous «Effets indésirables»).
-En raison de l’absence de données sur les effets d’une exposition plus intense à l’ézétimibe chez des patients atteints d’insuffisance hépatique modérée à sévère, Ezetrol n’est pas recommandé chez ces patients (voir sous «Pharmacocinétique»).
- +En raison de l'absence de données sur les effets d'une exposition plus intense à l'ézétimibe chez des patients atteints d'insuffisance hépatique modérée à sévère, Ezetrol n'est pas recommandé chez ces patients (voir sous «Pharmacocinétique»).
-Des rapports de post-marketing sur Ezetrol ont fait état de cas de myopathie et de rhabdomyolyse, sans mentionner de lien de causalité. La plupart des patients ayant développé une rhabdomyolyse étaient déjà traités aux statines avant le début du traitement à Ezetrol. Il existe de très rares rapports de rhabdomyolyse sous une monothérapie à Ezetrol, et très rarement sur des cas dans lesquels Ezetrol a été administré en même temps que des médicaments qui sont un facteur de risque connu de rhabdomyolyse. Au début du traitement à Ezetrol, il faut signaler à tous les patients qu’il existe un risque de myopathie. Les patients devraient être instruits de la nécessité de communiquer au médecin les myalgies inexpliquées, une sensibilité musculaire ou une faiblesse musculaire. L’emploi d’Ezetrol et de la statine prise en même temps devrait être arrêté immédiatement si une myopathie est diagnostiquée ou suspectée. Les indices laissant supposer la présence d'une myopathie sont les symptômes mentionnés et un taux de créatine phosphokinase (CPK) >10x LSN.
- +Des rapports de post-marketing sur Ezetrol ont fait état de cas de myopathie et de rhabdomyolyse, sans mentionner de lien de causalité. La plupart des patients ayant développé une rhabdomyolyse étaient déjà traités aux statines avant le début du traitement à Ezetrol. Il existe de très rares rapports de rhabdomyolyse sous une monothérapie à Ezetrol, et très rarement sur des cas dans lesquels Ezetrol a été administré en même temps que des médicaments qui sont un facteur de risque connu de rhabdomyolyse. Au début du traitement à Ezetrol, il faut signaler à tous les patients qu'il existe un risque de myopathie. Les patients devraient être instruits de la nécessité de communiquer au médecin les myalgies inexpliquées, une sensibilité musculaire ou une faiblesse musculaire. L'emploi d'Ezetrol et de la statine prise en même temps devrait être arrêté immédiatement si une myopathie est diagnostiquée ou suspectée. Les indices laissant supposer la présence d'une myopathie sont les symptômes mentionnés et un taux de créatine phosphokinase (CPK) >10x LSN.
-L'administration simultanée avec d'autres fibrates, à l'exception du fénofibrate, n'a pas été examinée. C'est pourquoi l'administration d’Ezetrol avec d'autres fibrates (à l'exception du fénofibrate) n’est pas recommandée (voir sous «Interactions»).
- +L'administration simultanée avec d'autres fibrates, à l'exception du fénofibrate, n'a pas été examinée. C'est pourquoi l'administration d'Ezetrol avec d'autres fibrates (à l'exception du fénofibrate) n'est pas recommandée (voir sous «Interactions»).
-L'association d’ézétimibe avec une statine et le fénofibrate n'est pas recommandée aussi longtemps que son emploi n'a pas été étudié.
- +L'association d'ézétimibe avec une statine et le fénofibrate n'est pas recommandée aussi longtemps que son emploi n'a pas été étudié.
-Lors d'un traitement simultané à la warfarine ou à un autre antagoniste de la vitamine K (p. ex. Marcoumar, Sintrom), le temps de Quick ainsi que l’INR devraient être déterminés à intervalles rapprochés (voir sous «Interactions»).
- +Lors d'un traitement simultané à la warfarine ou à un autre antagoniste de la vitamine K (p.ex. Marcoumar, Sintrom), le temps de Quick ainsi que l'INR devraient être déterminés à intervalles rapprochés (voir sous «Interactions»).
-Des études précliniques ont montré que l’ézétimibe n’induit pas les enzymes du métabolisme contrôlé par le cytochrome P450. Lors des études cliniques de pharmacocinétique, l’ézétimibe n’a influencé ni l’activité métabolique du cytochrome P450-1A2, -2D6, -2C8/9 et -3A4 ni l’activité de la N-acétyltransférase.
-L’ézétimibe utilisé en même temps que la dapsone, le dextrométhorphane, la digoxine, des contraceptifs oraux (éthinylestradiol et lévonorgestrel), le glipizide ou le midazolam IV n’a eu aucune influence sur la pharmacocinétique de ces derniers. La cimétidine utilisée en même temps que l’ézétimibe n’a eu aucune influence sur la biodisponibilité de ce dernier.
- +Des études précliniques ont montré que l'ézétimibe n'induit pas les enzymes du métabolisme contrôlé par le cytochrome P450. Lors des études cliniques de pharmacocinétique, l'ézétimibe n'a influencé ni l'activité métabolique du cytochrome P450-1A2, -2D6, -2C8/9 et -3A4 ni l'activité de la N-acétyltransférase.
- +L'ézétimibe utilisé en même temps que la dapsone, le dextrométhorphane, la digoxine, des contraceptifs oraux (éthinylestradiol et lévonorgestrel), le glipizide ou le midazolam IV n'a eu aucune influence sur la pharmacocinétique de ces derniers. La cimétidine utilisée en même temps que l'ézétimibe n'a eu aucune influence sur la biodisponibilité de ce dernier.
-L’utilisation simultanée d’antacides a diminué le taux d’absorption de l’ézétimibe, sans toutefois modifier la biodisponibilité de ce dernier. Aucune signification clinique n’est accordée à cette diminution du taux d’absorption.
- +L'utilisation simultanée d'antacides a diminué le taux d'absorption de l'ézétimibe, sans toutefois modifier la biodisponibilité de ce dernier. Aucune signification clinique n'est accordée à cette diminution du taux d'absorption.
-L’utilisation simultanée de cholestyramine a diminué la surface sous la courbe de la concentration plasmatique en fonction du temps (AUC) de l’ézétimibe total (ézétimibe et glucuronide d'ézétimibe) d’environ 55%. La prise d’Ezetrol devrait se faire au moins 2 heures avant ou 4 heures après l'utilisation de cholestyramine.
- +L'utilisation simultanée de cholestyramine a diminué la surface sous la courbe de la concentration plasmatique en fonction du temps (AUC) de l'ézétimibe total (ézétimibe et glucuronide d'ézétimibe) d'environ 55%. La prise d'Ezetrol devrait se faire au moins 2 heures avant ou 4 heures après l'utilisation de cholestyramine.
-Lors d'un traitement simultané à la ciclosporine et à l'ézétimibe, des augmentations des taux d’ézétimibe (en moyenne d'un facteur 3,4, chez un patient atteint d'insuffisance rénale sévère d'un facteur 12) ont été observées chez des patients ayant subi une transplantation rénale, et des élévations des taux de ciclosporine ont été observées chez des volontaires sains (+15%, après des doses répétées de 20 mg d'ézétimibe).
- +Lors d'un traitement simultané à la ciclosporine et à l'ézétimibe, des augmentations des taux d'ézétimibe (en moyenne d'un facteur 3,4, chez un patient atteint d'insuffisance rénale sévère d'un facteur 12) ont été observées chez des patients ayant subi une transplantation rénale, et des élévations des taux de ciclosporine ont été observées chez des volontaires sains (+15%, après des doses répétées de 20 mg d'ézétimibe).
-La sécurité et l'efficacité de l'utilisation simultanée d’ézétimibe en association avec du fénofibrate a été examinée dans le cadre d'une étude clinique (voir sous «Effets indésirables» et «Propriétés/Effets»). L'administration simultanée d'ézétimibe en association avec d’autres fibrates n'a pas été examinée. L’association d’ézétimibe et d'autres fibrates (à l'exception du fénofibrate) n’est pas recommandée.
- +La sécurité et l'efficacité de l'utilisation simultanée d'ézétimibe en association avec du fénofibrate a été examinée dans le cadre d'une étude clinique (voir sous «Effets indésirables» et «Propriétés/Effets»). L'administration simultanée d'ézétimibe en association avec d'autres fibrates n'a pas été examinée. L'association d'ézétimibe et d'autres fibrates (à l'exception du fénofibrate) n'est pas recommandée.
-Au cours d'une étude pharmacocinétique, l'utilisation simultanée d’ézétimibe en association avec le fénofibrate a augmenté la concentration de l’ézétimibe total de près de 1,5 fois.
- +Au cours d'une étude pharmacocinétique, l'utilisation simultanée d'ézétimibe en association avec le fénofibrate a augmenté la concentration de l'ézétimibe total de près de 1,5 fois.
-Au cours d'une étude pharmacocinétique, l'utilisation simultanée d’ézétimibe en association avec le gemfibrozil a augmenté la concentration de l’ézétimibe total de près de 1,7 fois.
- +Au cours d'une étude pharmacocinétique, l'utilisation simultanée d'ézétimibe en association avec le gemfibrozil a augmenté la concentration de l'ézétimibe total de près de 1,7 fois.
-Aucune interaction pharmacocinétique cliniquement significative n’a été observée lors de l’utilisation simultanée d’ézétimibe et d’atorvastatine, de simvastatine, de pravastatine, de lovastatine, de fluvastatine ou de rosuvastatine.
- +Aucune interaction pharmacocinétique cliniquement significative n'a été observée lors de l'utilisation simultanée d'ézétimibe et d'atorvastatine, de simvastatine, de pravastatine, de lovastatine, de fluvastatine ou de rosuvastatine.
-L'emploi simultané d’ézétimibe (10 mg par jour) au cours d'une étude ayant fait appel à 12 volontaires du sexe masculin n'a pas eu d'effet significatif sur la biodisponibilité de la warfarine et sur le temps de prothrombine. Il existe toutefois des rapports de post-marketing sur des patients ayant pris Ezetrol en plus d'un traitement à la warfarine, c’est pourquoi l’INR devrait être déterminé à intervalles rapprochés (voir sous «Mises en garde et précautions»).
- +L'emploi simultané d'ézétimibe (10 mg par jour) au cours d'une étude ayant fait appel à 12 volontaires du sexe masculin n'a pas eu d'effet significatif sur la biodisponibilité de la warfarine et sur le temps de prothrombine. Il existe toutefois des rapports de post-marketing sur des patients ayant pris Ezetrol en plus d'un traitement à la warfarine, c'est pourquoi l'INR devrait être déterminé à intervalles rapprochés (voir sous «Mises en garde et précautions»).
-Grossesse:
-Il n’existe pas de donnée clinique concernant l’utilisation en cas de grossesse. Les études de monothérapie avec l’ézétimibe menées sur des animaux n’ont pas mis en évidence, directement ou indirectement, d’effet nocif sur la grossesse, le développement embryonnaire/foetal, la naissance ou le développement post-natal (voir sous «Données précliniques»). Toutefois, la prudence est de rigueur en cas de prescription d’ézétimibe à des femmes enceintes.
-L’utilisation simultanée d’ézétimibe et de lovastatine, de simvastatine, de pravastatine ou d’atorvastatine dans le cadre d’études sur le développement embryonnaire/foetal chez des rates gravides n’a pas mis en évidence d’effet tératogène. Chez des lapines gravides, un faible nombre de malformations squelettiques a été observé (voir sous «Données précliniques»). Lors de l'utilisation simultanée d’ézétimibe et de fénofibrate, aucun effet tératogène n’a été observé chez les rats et les lapins.
-Si l’ézétimibe doit être administré en même temps qu’une statine, veuillez vous référer aux instructions s’y rapportant dans l’information professionnelle de la statine en question.
-Période d’allaitement:
-Des études chez des rates ont montré que l’ézétimibe passe dans le lait maternel. On ignore si l’ézétimibe passe également dans le lait maternel humain. C’est pourquoi l’utilisation d’ézétimibe chez des femmes qui allaitent n’est pas recommandée, sauf si l’avantage attendu justifie le risque potentiel pour l’enfant.
- +Grossesse
- +Il n'existe pas de donnée clinique concernant l'utilisation en cas de grossesse. Les études de monothérapie avec l'ézétimibe menées sur des animaux n'ont pas mis en évidence, directement ou indirectement, d'effet nocif sur la grossesse, le développement embryonnaire/fœtal, la naissance ou le développement post-natal (voir sous «Données précliniques»). Toutefois, la prudence est de rigueur en cas de prescription d'ézétimibe à des femmes enceintes.
- +L'utilisation simultanée d'ézétimibe et de lovastatine, de simvastatine, de pravastatine ou d'atorvastatine dans le cadre d'études sur le développement embryonnaire/fœtal chez des rates gravides n'a pas mis en évidence d'effet tératogène. Chez des lapines gravides, un faible nombre de malformations squelettiques a été observé (voir sous «Données précliniques»). Lors de l'utilisation simultanée d'ézétimibe et de fénofibrate, aucun effet tératogène n'a été observé chez les rats et les lapins.
- +Si l'ézétimibe doit être administré en même temps qu'une statine, veuillez vous référer aux instructions s'y rapportant dans l'information professionnelle de la statine en question.
- +Allaitement
- +Des études chez des rates ont montré que l'ézétimibe passe dans le lait maternel. On ignore si l'ézétimibe passe également dans le lait maternel humain. C'est pourquoi l'utilisation d'ézétimibe chez des femmes qui allaitent n'est pas recommandée, sauf si l'avantage attendu justifie le risque potentiel pour l'enfant.
-Des études concernant les effets sur l’aptitude à conduire et à utiliser des machines n’ont pas été menées. En raison des effets indésirables possibles, la capacité de réaction, l'aptitude à conduire et à utiliser des outils et des machines peuvent être altérées.
- +Des études concernant les effets sur l'aptitude à conduire et à utiliser des machines n'ont pas été menées. En raison des effets indésirables possibles, la capacité de réaction, l'aptitude à conduire et à utiliser des outils et des machines peuvent être altérées.
-Des études cliniques d’une durée allant jusqu'à 112 semaines, au cours desquelles l'ézétimibe 10 mg a été administré seul (N=2396), en association avec une statine (N=11'308) ou avec le fénofibrate (N=185), ont montré: Ezetrol était généralement bien toléré. Chez 1691 patients traités en monothérapie, l’incidence totale des effets indésirables de l’ézétimibe par comparaison avec le placebo était de 13,9% par rapport à 15,5% et le taux d’abandons thérapeutiques en raison d’effets indésirables dus au traitement était de 2,3% sous ézétimibe et de 2,1% sous placebo.
- +Des études cliniques d'une durée allant jusqu'à 112 semaines, au cours desquelles l'ézétimibe 10 mg a été administré seul (N=2396), en association avec une statine (N=11'308) ou avec le fénofibrate (N=185), ont montré: Ezetrol était généralement bien toléré. Chez 1691 patients traités en monothérapie, l'incidence totale des effets indésirables de l'ézétimibe par comparaison avec le placebo était de 13,9% par rapport à 15,5% et le taux d'abandons thérapeutiques en raison d'effets indésirables dus au traitement était de 2,3% sous ézétimibe et de 2,1% sous placebo.
-Monothérapie à l’ézétimibe
-Investigations
-Occasionnels: augmentation d'ALAT et/ou ASAT, de CPK, de γ-GT ou des tests fonctionnels hépatiques.
-Organes respiratoires (troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux)
-Occasionnels: toux.
-Troubles gastro-intestinaux
-Fréquents: douleurs abdominales, diarrhées, flatulence.
-Occasionnels: dyspepsie, reflux gastro-oesophagien, nausées.
-Troubles du système immunitaire
- +Monothérapie à l'ézétimibe
- +Affections du système immunitaire
-Troubles musculosquelettiques, du tissu conjonctif et des os
-Occasionnels: arthralgie, crampes musculaires, douleurs cervicales.
-Troubles vasculaires
-
- +Affections vasculaires
- +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
- +Occasionnels: toux.
- +Affections gastro-intestinales
- +Fréquents: douleurs abdominales, diarrhées, flatulence.
- +Occasionnels: dyspepsie, reflux gastro-œsophagien, nausées.
- +Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif
- +Occasionnels: arthralgie, crampes musculaires, douleurs cervicales.
-Autres effets sous traitement associant l'ézétimibe et une statine
-Fréquents: augmentation d'ALAT et/ou ASAT.
-Troubles du système nerveux
- +Occasionnels: augmentation d'ALAT et/ou ASAT, de CPK, de γ-GT ou des tests fonctionnels hépatiques.
- +Autres effets sous traitement associant l'ézétimibe et une statine
- +Affections du système nerveux
-Troubles gastro-intestinaux
- +Affections gastro-intestinales
-Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés
- +Affections de la peau et du tissus sous-cutané
-Troubles musculosquelettiques, du tissu conjonctif et des os
- +Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif
-Traitement associant l’ézétimibe et le fénofibrate
-Troubles gastro-intestinaux
- +Investigations
- +Fréquents: augmentation d'ALAT et/ou ASAT.
- +Traitement associant l'ézétimibe et le fénofibrate
- +Affections gastro-intestinales
-Au cours d'une étude clinique multicentrique, menée en double-aveugle, contrôlée par placebo, chez des patients atteints d'hyperlipidémie mixte, 625 patients ont été traités durant 12 semaines au maximum, et 576 durant une année au maximum. La fréquence (intervalle de confiance de 95%) d’augmentations cliniquement significatives (>3x LSN successives) des transaminases sériques était de 4,5% (1,9; 8,8) pour la monothérapie au fénofibrate et de 2,7% (1,2; 5,4) pour l’ézétimibe en association avec le fénofibrate, adapté à la durée du traitement. Les fréquences correspondantes de cholécystectomies étaient de 0,6% (0,0; 3,1) pour la monothérapie au fénofibrate et de 1,7% (0,6; 4,0) pour l’ézétimibe en association avec le fénofibrate (voir sous «Mises en garde et précautions»).
- +Au cours d'une étude clinique multicentrique, menée en double-aveugle, contrôlée par placebo, chez des patients atteints d'hyperlipidémie mixte, 625 patients ont été traités durant 12 semaines au maximum, et 576 durant une année au maximum. La fréquence (intervalle de confiance de 95%) d'augmentations cliniquement significatives (>3x LSN successives) des transaminases sériques était de 4,5% (1,9; 8,8) pour la monothérapie au fénofibrate et de 2,7% (1,2; 5,4) pour l'ézétimibe en association avec le fénofibrate, adapté à la durée du traitement. Les fréquences correspondantes de cholécystectomies étaient de 0,6% (0,0; 3,1) pour la monothérapie au fénofibrate et de 1,7% (0,6; 4,0) pour l'ézétimibe en association avec le fénofibrate (voir sous «Mises en garde et précautions»).
-Lors des études cliniques contrôlées sur la monothérapie, l’incidence des augmentations cliniquement significatives des transaminases sériques (augmentations d’ALAT et/ou ASAT ≥ trois fois la limite supérieure de la norme) était similaire sous ézétimibe (0,5%) et sous placebo (0,3%). Lors des études cliniques contrôlées sur des associations, cette incidence était de 1,3% chez les patients qui recevaient l’ézétimibe en même temps qu’une statine et de 0,4% chez les patients traités par une statine seule. Ces augmentations étaient en général asymptomatiques, n’étaient pas en rapport avec une cholestase et revenaient aux valeurs d’avant traitement soit à la fin du traitement, soit au cours de celui-ci (voir sous «Mises en garde et précautions»).
-Les augmentations cliniquement significatives de CPK (≥ dix fois la limite supérieure de la norme) chez les patients sous ézétimibe en monothérapie ou sous traitement associant l’ézétimibe et une statine étaient similaires aux augmentations observées sous placebo ou sous monothérapie avec une statine.
- +Lors des études cliniques contrôlées sur la monothérapie, l'incidence des augmentations cliniquement significatives des transaminases sériques (augmentations d'ALAT et/ou ASAT ≥ trois fois la limite supérieure de la norme) était similaire sous ézétimibe (0,5%) et sous placebo (0,3%). Lors des études cliniques contrôlées sur des associations, cette incidence était de 1,3% chez les patients qui recevaient l'ézétimibe en même temps qu'une statine et de 0,4% chez les patients traités par une statine seule. Ces augmentations étaient en général asymptomatiques, n'étaient pas en rapport avec une cholestase et revenaient aux valeurs d'avant traitement soit à la fin du traitement, soit au cours de celui-ci (voir sous «Mises en garde et précautions»).
- +Les augmentations cliniquement significatives de CPK (≥ dix fois la limite supérieure de la norme) chez les patients sous ézétimibe en monothérapie ou sous traitement associant l'ézétimibe et une statine étaient similaires aux augmentations observées sous placebo ou sous monothérapie avec une statine.
-Troubles de la circulation sanguine et lymphatique
- +Affections hématologiques et du système lymphatique
-Troubles du système immunitaire
-Réactions d’hypersensibilité, y compris anaphylaxie, angio-œdème, éruptions cutanées et urticaire.
-Troubles du système nerveux
- +Affections du système immunitaire
- +Réactions d'hypersensibilité, y compris anaphylaxie, angio-œdème, éruptions cutanées et urticaire.
- +Affections psychiatriques
- +Dépression.
- +Affections du système nerveux
-Troubles gastro-intestinaux
- +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
- +Dyspnée.
- +Affections gastro-intestinales
-Troubles hépato-biliaires
-Hépatite, ictère, cholélithiase, cholécystite.
-Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés
-Erythème polymorphe.
-Troubles musculosquelettiques, du tissu conjonctif et des os
- +Affections hépatobiliaires
- +Hépatite, ictère, cholélithiase, cholécystite, lésions hépatiques induites par un médicament.
- +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
- +Effets indésirables cutanés sévères (Severe Cutaneous Adverse Reactions, SCARs), incluant syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), nécrolyse épidermique toxique (NET), réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS) et érythème polymorphe.
- +Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif
-Investigations
-Augmentation des transaminases, augmentation des taux de CPK.
-Troubles psychiatriques
-Dépression.
-Organes respiratoires (troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux)
-Dyspnée.
- +Investigations
- +Augmentation des transaminases, augmentation des taux de CPK.
- +L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
-Au cours d’études cliniques, l’utilisation de 50 mg/jour d’ézétimibe chez 15 volontaires sains pendant une période pouvant aller jusqu’à 14 jours, de 40 mg/jour jusqu'à 56 jours chez 18 patients atteints d’hypercholestérolémie primaire et 40 mg/jour jusqu'à 26 semaines chez 27 patients atteints de sitostérolémie homozygote a été en général bien tolérée. Chez les animaux, aucun effet toxique n’a été observé lors de l’administration de doses uniques de 5000 mg/kg d’ézétimibe à des rats et des souris ainsi que de 3000 mg/kg d’ézétimibe à des chiens.
-De rares cas de surdosage à l’ézétimibe ont été rapportés, et la plupart d’entre eux n’ont pas été associés à un effet indésirable. Les effets indésirables rapportés n’étaient pas sévères. En cas de surdosage, des mesures symptomatiques et de soutien devraient être prises.
- +Au cours d'études cliniques, l'utilisation de 50 mg/jour d'ézétimibe chez 15 volontaires sains pendant une période pouvant aller jusqu'à 14 jours, de 40 mg/jour jusqu'à 56 jours chez 18 patients atteints d'hypercholestérolémie primaire et 40 mg/jour jusqu'à 26 semaines chez 27 patients atteints de sitostérolémie homozygote a été en général bien tolérée. Chez les animaux, aucun effet toxique n'a été observé lors de l'administration de doses uniques de 5000 mg/kg d'ézétimibe à des rats et des souris ainsi que de 3000 mg/kg d'ézétimibe à des chiens.
- +De rares cas de surdosage à l'ézétimibe ont été rapportés, et la plupart d'entre eux n'ont pas été associés à un effet indésirable. Les effets indésirables rapportés n'étaient pas sévères. En cas de surdosage, des mesures symptomatiques et de soutien devraient être prises.
-Code ATC: C10AX09
-Mécanisme d’action
-Ezetrol appartient à une nouvelle classe de substances hypolipémiantes. Il a été démontré chez l’homme qu’Ezetrol inhibe l’absorption intestinale du cholestérol et des phytostérols apparentés. Ezetrol est efficace après prise orale, alors que son mécanisme d’action se différencie de celui d’autres classes de médicaments qui diminuent le cholestérol (p.ex. statines, échangeurs anioniques [résines], dérivés de l’acide fibrique et phytostérols). L’ézétimibe se lie à la protéine de transport des stérols, Niemann-Pick C1-Like 1 (NPC1L1), responsable de l'absorption de cholestérol et de phytostérols dans l’intestin grêle.
-Dans des études précliniques, l’ézétimibe se déposait sur la bordure en brosse de l’intestin grêle et inhibait l’absorption de cholestérol, ce qui conduisait à une diminution du transport depuis l’intestin vers le foie. Moins de cholestérol est ainsi stocké dans le foie et la clairance du cholestérol à partir du sang est augmentée. L’ézétimibe n’augmente pas l’élimination par voie biliaire (comme les échangeurs d’anions), ni n’inhibe la synthèse du cholestérol dans le foie (comme les statines).
-Pharmacodynamie
-Au cours d’une étude clinique d’une durée de deux semaines chez 18 patients atteints d’hypercholestérolémie, l’ézétimibe a inhibé l’absorption intestinale d’environ 54% en comparaison avec le placebo. L’ézétimibe diminue le passage du cholestérol intestinal vers le foie en inhibant son absorption. Les statines diminuent la synthèse de cholestérol dans le foie. Ces mécanismes se conjuguent pour permettre une diminution complémentaire du cholestérol. En association avec une statine, l’ézétimibe a non seulement permis la diminution des taux de cholestérol total, de cholestérol LDL, d’apolipoprotéine B, de cholestérol non HDL et de triglycérides, mais a de surcroît entraîné une augmentation du taux de cholestérol HDL allant au-delà des résultats obtenus par monothérapie. L’ézétimibe en association avec le fénofibrate améliore les taux élevés de cholestérol total, de cholestérol LDL, d’apo-lipoprotéine B, de triglycérides, de cholestérol HDL et de cholestérol non HDL chez les patients atteints d'hyperlipidémie mixte.
-Des études cliniques montrent que des taux trop élevés de cholestérol total, de cholestérol LDL et d’apolipoprotéine B, la composante protéinique principale du cholestérol LDL, favorisent le développement de l’athérosclérose chez l’homme. De surcroît, des valeurs basses de cholestérol HDL participent au développement de l’athérosclérose. Des études épidémiologiques ont montré l’existence d’une corrélation directe entre les taux de mortalité et de morbidité cardiovasculaires et les taux de cholestérol total et LDL ainsi qu’une corrélation inverse avec le taux de cholestérol HDL. Tout comme le cholestérol LDL, les lipoprotéines, qui sont riches en cholestérol et en triglycérides, parmi elles également les VLDL (very low density lipoproteins), les IDL (intermediate density lipoproteins) et les remnants, peuvent favoriser une athérosclérose. Il n’existe à ce jour aucune étude clinique à long terme sur l’effet de l’ézétimibe sur la mortalité et la morbidité.
-La sélectivité de l’ézétimibe pour l’inhibition de l’absorption du cholestérol a été étudiée dans une série d’études précliniques. L’ézétimibe inhibe l’absorption du [14C]-cholestérol sans agir sur l’absorption des triglycérides, des acides gras, des acides biliaires, de la progestérone, de l’éthinylestradiol ou des vitamines liposolubles A et D.
- +Code ATC
- +C10AX09
- +Mécanisme d'action
- +Ezetrol appartient à une nouvelle classe de substances hypolipémiantes. Il a été démontré chez l'homme qu'Ezetrol inhibe l'absorption intestinale du cholestérol et des phytostérols apparentés. Ezetrol est efficace après prise orale, alors que son mécanisme d'action se différencie de celui d'autres classes de médicaments qui diminuent le cholestérol (p.ex. statines, échangeurs anioniques [résines], dérivés de l'acide fibrique et phytostérols). L'ézétimibe se lie à la protéine de transport des stérols, Niemann-Pick C1-Like 1 (NPC1L1), responsable de l'absorption de cholestérol et de phytostérols dans l'intestin grêle.
- +Dans des études précliniques, l'ézétimibe se déposait sur la bordure en brosse de l'intestin grêle et inhibait l'absorption de cholestérol, ce qui conduisait à une diminution du transport depuis l'intestin vers le foie. Moins de cholestérol est ainsi stocké dans le foie et la clairance du cholestérol à partir du sang est augmentée. L'ézétimibe n'augmente pas l'élimination par voie biliaire (comme les échangeurs d'anions), ni n'inhibe la synthèse du cholestérol dans le foie (comme les statines).
- +Pharmacodynamique
- +Au cours d'une étude clinique d'une durée de deux semaines chez 18 patients atteints d'hypercholestérolémie, l'ézétimibe a inhibé l'absorption intestinale d'environ 54% en comparaison avec le placebo. L'ézétimibe diminue le passage du cholestérol intestinal vers le foie en inhibant son absorption. Les statines diminuent la synthèse de cholestérol dans le foie. Ces mécanismes se conjuguent pour permettre une diminution complémentaire du cholestérol. En association avec une statine, l'ézétimibe a non seulement permis la diminution des taux de cholestérol total, de cholestérol LDL, d'apolipoprotéine B, de cholestérol non HDL et de triglycérides, mais a de surcroît entraîné une augmentation du taux de cholestérol HDL allant au-delà des résultats obtenus par monothérapie. L'ézétimibe en association avec le fénofibrate améliore les taux élevés de cholestérol total, de cholestérol LDL, d'apo-lipoprotéine B, de triglycérides, de cholestérol HDL et de cholestérol non HDL chez les patients atteints d'hyperlipidémie mixte.
- +Des études cliniques montrent que des taux trop élevés de cholestérol total, de cholestérol LDL et d'apolipoprotéine B, la composante protéinique principale du cholestérol LDL, favorisent le développement de l'athérosclérose chez l'homme. De surcroît, des valeurs basses de cholestérol HDL participent au développement de l'athérosclérose. Des études épidémiologiques ont montré l'existence d'une corrélation directe entre les taux de mortalité et de morbidité cardiovasculaires et les taux de cholestérol total et LDL ainsi qu'une corrélation inverse avec le taux de cholestérol HDL. Tout comme le cholestérol LDL, les lipoprotéines, qui sont riches en cholestérol et en triglycérides, parmi elles également les VLDL (very low density lipoproteins), les IDL (intermediate density lipoproteins) et les remnants, peuvent favoriser une athérosclérose. Il n'existe à ce jour aucune étude clinique à long terme sur l'effet de l'ézétimibe sur la mortalité et la morbidité.
- +La sélectivité de l'ézétimibe pour l'inhibition de l'absorption du cholestérol a été étudiée dans une série d'études précliniques. L'ézétimibe inhibe l'absorption du [14C]-cholestérol sans agir sur l'absorption des triglycérides, des acides gras, des acides biliaires, de la progestérone, de l'éthinylestradiol ou des vitamines liposolubles A et D.
-L’ézétimibe a été étudié chez 1719 patients atteints d’hypercholestérolémie primaire dans le cadre de deux études multicentriques, menées en double-aveugle, contrôlées par placebo, d’une durée de douze semaines. En comparaison avec le placebo, l’ézétimibe 10 mg a diminué significativement les taux de cholestérol total, de cholestérol LDL, d’apolipoprotéine B, de cholestérol non HDL et de triglycérides et a augmenté le taux de cholestérol HDL (voir le Tableau 1). La diminution du cholestérol LDL était indépendante de l’âge, du sexe, de l’appartenance ethnique et du taux initial de cholestérol LDL. De plus, l’ézétimibe n’a eu aucune influence sur les concentrations plasmatiques des vitamines liposolubles A, D et E, ni sur le temps de prothrombine, et n’a pas inhibé la synthèse des corticostéroïdes par les glandes surrénales.
- +L'ézétimibe a été étudié chez 1719 patients atteints d'hypercholestérolémie primaire dans le cadre de deux études multicentriques, menées en double-aveugle, contrôlées par placebo, d'une durée de douze semaines. En comparaison avec le placebo, l'ézétimibe 10 mg a diminué significativement les taux de cholestérol total, de cholestérol LDL, d'apolipoprotéine B, de cholestérol non HDL et de triglycérides et a augmenté le taux de cholestérol HDL (voir le Tableau 1). La diminution du cholestérol LDL était indépendante de l'âge, du sexe, de l'appartenance ethnique et du taux initial de cholestérol LDL. De plus, l'ézétimibe n'a eu aucune influence sur les concentrations plasmatiques des vitamines liposolubles A, D et E, ni sur le temps de prothrombine, et n'a pas inhibé la synthèse des corticostéroïdes par les glandes surrénales.
-Changement moyen sous l’ézétimibe chez des patients atteints d’hypercholestérolémie primaire
- +Changement moyen sous l'ézétimibe chez des patients atteints d'hypercholestérolémie primaire
-Un total de 1187 patients atteints d’hypercholestérolémie ont été examinés au cours de 4 études multicentriques réalisées en double-aveugle, contrôlées par placebo, d’une durée de douze semaines. L’ézétimibe 10 mg a été utilisé soit en monothérapie, soit en association avec l’atorvastatine, la simvastatine, la pravastatine ou la lovastatine à différents dosages. La diminution du taux de cholestérol LDL obtenue par l’association de l’ézétimibe avec le dosage correspondant le plus faible (10 mg) de toutes les statines était similaire ou supérieure à la diminution du cholestérol LDL obtenue avec la dose la plus élevée de chacune de ces statines en monothérapie (voir Tableau 2).
- +Un total de 1187 patients atteints d'hypercholestérolémie ont été examinés au cours de 4 études multicentriques réalisées en double-aveugle, contrôlées par placebo, d'une durée de douze semaines. L'ézétimibe 10 mg a été utilisé soit en monothérapie, soit en association avec l'atorvastatine, la simvastatine, la pravastatine ou la lovastatine à différents dosages. La diminution du taux de cholestérol LDL obtenue par l'association de l'ézétimibe avec le dosage correspondant le plus faible (10 mg) de toutes les statines était similaire ou supérieure à la diminution du cholestérol LDL obtenue avec la dose la plus élevée de chacune de ces statines en monothérapie (voir Tableau 2).
-Changement moyen de la concentration plasmatique du cholestérol LDL, calculé après adjonction d’ézétimibe aux statines, en pour cent par rapport à la valeur initiale
- +Changement moyen de la concentration plasmatique du cholestérol LDL, calculé après adjonction d'ézétimibe aux statines, en pour cent par rapport à la valeur initiale
-Données groupées: tous les dosages d’ézétimibe + statines -56 -51 -39 -40
- +Données groupées: tous les dosages d'ézétimibe + statines -56 -51 -39 -40
-Dans une analyse groupée de tous les dosages de l’association ézétimibe-statine, l’ézétimibe avait un effet positif sur les taux de cholestérol total, d’apolipoprotéine B, de cholestérol non HDL, de triglycérides et de cholestérol HDL (voir Tableau 3).
- +Dans une analyse groupée de tous les dosages de l'association ézétimibe-statine, l'ézétimibe avait un effet positif sur les taux de cholestérol total, d'apolipoprotéine B, de cholestérol non HDL, de triglycérides et de cholestérol HDL (voir Tableau 3).
-Analyse groupée du changement moyen en pour cent par rapport aux taux initiaux de cholestérol total, d’apolipoprotéine B, de cholestérol non HDL, de triglycérides et de cholestérol HDL
- Cholestérol total Apo B Cholestérol non HDL Triglycéridesa Cholestérol HDL
- +Analyse groupée du changement moyen en pour cent par rapport aux taux initiaux de cholestérol total, d'apolipoprotéine B, de cholestérol non HDL, de triglycérides et de cholestérol HDL
- + Cholestérol total Apo B Cholestérol non HDL Triglycérides a Cholestérol HDL
-L’ézétimibe ajouté à un traitement par statine préexistant
-Un total de 769 patients atteints d’hypercholestérolémie ont été examinés dans le cadre d’une étude multicentrique, menée en double-aveugle, contrôlée par placebo, d’une durée de huit semaines. Ces patients étaient déjà traités avec une statine, sans avoir atteint la valeur cible en termes de cholestérol LDL fixée par le National Cholesterol Education Program (NCEP) (100-160 mg/dl selon la situation de départ). Ils ont été randomisés et traités soit par l’ézétimibe 10 mg, soit par le placebo, en plus de leur traitement par statine en cours.
-Parmi les patients dont le taux initial au moment de l’inclusion n’avait pas atteint la valeur cible en termes de cholestérol LDL sous traitement par statine (environ 82%), une proportion de 72% sous ézétimibe et de 19% sous placebo a atteint le taux cible de cholestérol LDL à la fin de l’étude.
-L’ézétimibe associé à un traitement par statine en cours a diminué significativement les taux de cholestérol total, de cholestérol LDL, d’apolipoprotéine B, de cholestérol non HDL et de triglycérides et a augmenté le taux de cholestérol HDL en comparaison avec le placebo (voir Tableau 4). Les diminutions des taux de cholestérol LDL étaient similaires pour toutes les statines.
- +L'ézétimibe ajouté à un traitement par statine préexistant
- +Un total de 769 patients atteints d'hypercholestérolémie ont été examinés dans le cadre d'une étude multicentrique, menée en double-aveugle, contrôlée par placebo, d'une durée de huit semaines. Ces patients étaient déjà traités avec une statine, sans avoir atteint la valeur cible en termes de cholestérol LDL fixée par le National Cholesterol Education Program (NCEP) (100-160 mg/dl selon la situation de départ). Ils ont été randomisés et traités soit par l'ézétimibe 10 mg, soit par le placebo, en plus de leur traitement par statine en cours.
- +Parmi les patients dont le taux initial au moment de l'inclusion n'avait pas atteint la valeur cible en termes de cholestérol LDL sous traitement par statine (environ 82%), une proportion de 72% sous ézétimibe et de 19% sous placebo a atteint le taux cible de cholestérol LDL à la fin de l'étude.
- +L'ézétimibe associé à un traitement par statine en cours a diminué significativement les taux de cholestérol total, de cholestérol LDL, d'apolipoprotéine B, de cholestérol non HDL et de triglycérides et a augmenté le taux de cholestérol HDL en comparaison avec le placebo (voir Tableau 4). Les diminutions des taux de cholestérol LDL étaient similaires pour toutes les statines.
-Changement moyen sous l’ézétimibe associé à un traitement en cours par statinea chez des patients atteints d’hypercholestérolémie primaire (changement moyen en pour cent par rapport au taux initial)
- +Changement moyen sous l'ézétimibe associé à un traitement en cours par statinea chez des patients atteints d'hypercholestérolémie primaire (changement moyen en pour cent par rapport au taux initial)
-a Pourcentage de patients par statine: 40% atorvastatine , 31% simvastatine, 29% autres (pravastatine, fluvastatine, cérivastatine, lovastatine)
- +a Pourcentage de patients par statine: 40% atorvastatine, 31% simvastatine, 29% autres (pravastatine, fluvastatine, cérivastatine, lovastatine)
-L’ézétimibe ajouté à un traitement par statine a diminué le taux médian de protéines C réactives de 10%, et le placebo de 0% par rapport à la valeur initiale.
-Une étude multicentrique, menée en double-aveugle, d’une durée de 14 semaines, a examiné 621 patients atteints d’hypercholestérolémie, présentant un taux de cholestérol LDL supérieur à 130 mg/dl malgré un traitement par l’atorvastatine 10 mg par jour. Les patients ont été randomisés et ont reçu soit l’ézétimibe 10 mg en association avec soit l'atorvastatine 10 mg, soit l'atorvastatine 20 mg. La posologie de l’atorvastatine pouvait être augmentée jusqu’à 80 mg dans le bras atorvastatine et jusqu’à 40 mg dans le bras avec association à l’ézétimibe dans le cas où les patients n’atteignaient pas la valeur cible de cholestérol LDL (<100 mg/dl). Le taux moyen initial pour le cholestérol LDL était de 187 mg/dl; environ 60% des patients présentaient une hypercholestérolémie familiale hétérozygote. À la fin de l’étude, la différence entre les deux bras de l’étude était significative en ce qui concerne l'obtention de la valeur cible de cholestérol LDL; 22% des patients dans le bras associant l’ézétimibe ont atteint le taux de cholestérol LDL visé en comparaison avec 7% des patients sous monothérapie à l’atorvastatine. La différence entre les deux bras en ce qui concerne la diminution du taux de cholestérol LDL était significative après 4 semaines; chez les patients sous association (ézétimibe + atorvastatine 10 mg), cette valeur avait diminué de 24%, chez les patients sous monothérapie (atorvastatine 20 mg) par contre de 9%. Des résultats similaires du taux de cholestérol LDL visé et de la diminution des taux de cholestérol LDL ont été obtenus dans le sous-groupe des patients atteints d’hypercholestérolémie familiale hétérozygote.
-Dans le cadre d’une étude au design similaire, 100 patients atteints d’hypercholestérolémie qui n’avaient pas atteint la valeur cible en termes de taux de cholestérol LDL sous simvastatine 20 mg ont été examinés. L’adjonction d’ézétimibe 10 mg a apporté des avantages similaires par rapport à la titration de la dose de simvastatine seule, tels qu’ils sont décrits plus haut pour l’atorvastatine. C’est ainsi que des différences significatives ont été obtenues quant à l’obtention de la valeur cible de cholestérol LDL (27% pour l’ézétimibe + simvastatine contre 3% pour la monothérapie avec simvastatine) et à la diminution du taux de cholestérol LDL (24% pour l’ézétimibe + simvastatine par rapport à 11% pour la monothérapie à la simvastatine).
-L’ézétimibe en association avec un fénofibrate
-Au cours d'une étude clinique multicentrique, menée en double aveugle, contrôlée par placebo, 625 patients atteints d'hyperlipidémie mixte ont été traités durant 12 semaines au maximum, et 576 durant une année au maximum. Les patients ont été randomisés et ont reçu soit du placebo, soit de l’ézétimibe seul, soit 160 mg de fénofibrate seul soit de l’ézétimibe en association avec 160 mg de fénofibrate.
-L’ézétimibe en association avec le fénofibrate a diminué de manière significative les taux élevés de cholestérol total, de cholestérol LDL et d’apo-lipoprotéine B et de cholestérol non HDL par rapport au fénofibrate seul. La diminution en pour cent des taux de triglycérides et l'augmentation du taux de cholestérol HDL sous le traitement à l’ézétimibe en association avec le fénofibrate était comparable à celle observée sous le traitement au fénofibrate seul (voir le Tableau 5).
- +L'ézétimibe ajouté à un traitement par statine a diminué le taux médian de protéines C réactives de 10%, et le placebo de 0% par rapport à la valeur initiale.
- +Une étude multicentrique, menée en double-aveugle, d'une durée de 14 semaines, a examiné 621 patients atteints d'hypercholestérolémie, présentant un taux de cholestérol LDL supérieur à 130 mg/dl malgré un traitement par l'atorvastatine 10 mg par jour. Les patients ont été randomisés et ont reçu soit l'ézétimibe 10 mg en association avec soit l'atorvastatine 10 mg, soit l'atorvastatine 20 mg. La posologie de l'atorvastatine pouvait être augmentée jusqu'à 80 mg dans le bras atorvastatine et jusqu'à 40 mg dans le bras avec association à l'ézétimibe dans le cas où les patients n'atteignaient pas la valeur cible de cholestérol LDL (<100 mg/dl). Le taux moyen initial pour le cholestérol LDL était de 187 mg/dl; environ 60% des patients présentaient une hypercholestérolémie familiale hétérozygote. À la fin de l'étude, la différence entre les deux bras de l'étude était significative en ce qui concerne l'obtention de la valeur cible de cholestérol LDL; 22% des patients dans le bras associant l'ézétimibe ont atteint le taux de cholestérol LDL visé en comparaison avec 7% des patients sous monothérapie à l'atorvastatine. La différence entre les deux bras en ce qui concerne la diminution du taux de cholestérol LDL était significative après 4 semaines; chez les patients sous association (ézétimibe + atorvastatine 10 mg), cette valeur avait diminué de 24%, chez les patients sous monothérapie (atorvastatine 20 mg) par contre de 9%. Des résultats similaires du taux de cholestérol LDL visé et de la diminution des taux de cholestérol LDL ont été obtenus dans le sous-groupe des patients atteints d'hypercholestérolémie familiale hétérozygote.
- +Dans le cadre d'une étude au design similaire, 100 patients atteints d'hypercholestérolémie qui n'avaient pas atteint la valeur cible en termes de taux de cholestérol LDL sous simvastatine 20 mg ont été examinés. L'adjonction d'ézétimibe 10 mg a apporté des avantages similaires par rapport à la titration de la dose de simvastatine seule, tels qu'ils sont décrits plus haut pour l'atorvastatine. C'est ainsi que des différences significatives ont été obtenues quant à l'obtention de la valeur cible de cholestérol LDL (27% pour l'ézétimibe + simvastatine contre 3% pour la monothérapie avec simvastatine) et à la diminution du taux de cholestérol LDL (24% pour l'ézétimibe + simvastatine par rapport à 11% pour la monothérapie à la simvastatine).
- +L'ézétimibe en association avec un fénofibrate
- +Au cours d'une étude clinique multicentrique, menée en double aveugle, contrôlée par placebo, 625 patients atteints d'hyperlipidémie mixte ont été traités durant 12 semaines au maximum, et 576 durant une année au maximum. Les patients ont été randomisés et ont reçu soit du placebo, soit de l'ézétimibe seul, soit 160 mg de fénofibrate seul soit de l'ézétimibe en association avec 160 mg de fénofibrate.
- +L'ézétimibe en association avec le fénofibrate a diminué de manière significative les taux élevés de cholestérol total, de cholestérol LDL et d'apo-lipoprotéine B et de cholestérol non HDL par rapport au fénofibrate seul. La diminution en pour cent des taux de triglycérides et l'augmentation du taux de cholestérol HDL sous le traitement à l'ézétimibe en association avec le fénofibrate était comparable à celle observée sous le traitement au fénofibrate seul (voir le Tableau 5).
-Modification moyenne sous l’ézétimibe en association avec le fénofibrate chez des patients atteints d'hyperlipidémie mixte (modification moyennea en pour cent par rapport à la valeur initialeb après 12 semaines)
- +Modification moyenne sous l'ézétimibe en association avec le fénofibrate chez des patients atteints d'hyperlipidémie mixte (modification moyennea en pour cent par rapport à la valeur initialeb après 12 semaines)
-Une étude en double aveugle, randomisée, d’une durée de 12 semaines, a été réalisée pour documenter l’efficacité de l’ézétimibe dans le traitement de l’hypercholestérolémie familiale homozygote. 50 patients diagnostiqués cliniquement et/ou génétiquement comme ayant une hypercholestérolémie familiale homozygote, déjà sous traitement à l’atorvastatine ou à la simvastatine 40 mg avec ou sans aphérèse d’accompagnement, ont été inclus. Ces patients ont été randomisés en trois groupes de traitement: l’atorvastatine ou la simvastatine (80 mg), l’ézétimibe 10 mg avec l’atorvastatine ou la simvastatine (40 mg), l’ézétimibe 10 mg avec l’atorvastatine ou la simvastatine (80 mg). Les résultats sont présentés dans le Tableau 6. L’ézétimibe en association avec l’atorvastatine (40 ou 80 mg) ou la simvastatine (40 ou 80 mg) a diminué significativement les taux de cholestérol LDL par comparaison avec une augmentation de la posologie de la monothérapie à la simvastatine ou à l’atorvastatine de 40 mg à 80 mg.
- +Une étude en double aveugle, randomisée, d'une durée de 12 semaines, a été réalisée pour documenter l'efficacité de l'ézétimibe dans le traitement de l'hypercholestérolémie familiale homozygote. 50 patients diagnostiqués cliniquement et/ou génétiquement comme ayant une hypercholestérolémie familiale homozygote, déjà sous traitement à l'atorvastatine ou à la simvastatine 40 mg avec ou sans aphérèse d'accompagnement, ont été inclus. Ces patients ont été randomisés en trois groupes de traitement: l'atorvastatine ou la simvastatine (80 mg), l'ézétimibe 10 mg avec l'atorvastatine ou la simvastatine (40 mg), l'ézétimibe 10 mg avec l'atorvastatine ou la simvastatine (80 mg). Les résultats sont présentés dans le Tableau 6. L'ézétimibe en association avec l'atorvastatine (40 ou 80 mg) ou la simvastatine (40 ou 80 mg) a diminué significativement les taux de cholestérol LDL par comparaison avec une augmentation de la posologie de la monothérapie à la simvastatine ou à l'atorvastatine de 40 mg à 80 mg.
-Changement moyen sous l’ézétimibe chez des patients atteints d’hypercholestérolémie familiale homozygote
-(changement moyen en pour cent par rapport au taux initial)
- +Changement moyen sous l'ézétimibe chez des patients atteints d'hypercholestérolémie familiale homozygote (changement moyen en pour cent par rapport au taux initial)
-Analyse des sous-groupes: Ézétimibe + atorvastatine (80 mg) ou simvastatine (80 mg) 17 -27
- +Analyse des sous- groupes: Ézétimibe + atorvastatine (80 mg) ou simvastatine (80 mg) 17 -27
-Une étude multicentrique, randomisée, d’une durée de huit semaines, réalisée en double aveugle, a été menée afin d’étudier l’efficacité de l’ézétimibe dans le traitement de la sitostérolémie homozygote. Au total, 37 patients atteints de sitostérolémie homozygote ont été randomisés et ont reçu l’ézétimibe 10 mg (n = 30) ou le placebo (n = 7). L’ézétimibe a diminué significativement les taux des deux plus importants phytostérols, le sitostérol de 21% et le campéstérol de 24% en comparaison avec les valeurs initiales. Chez les patients sous placebo, par contre, les taux ont augmenté par rapport aux valeurs initiales, le sitostérol de 4% et la campéstérine de 3%. La diminution des taux de phytostérols s’est maintenue pendant toute la durée de l’étude chez les patients sous l’ézétimibe.
-Les diminutions des taux de sitostérol et de campéstérol chez les patients sous l’ézétimibe en association avec des échangeurs anioniques (n = 8) étaient similaires à celles observées chez des patients sans traitement supplémentaire par échangeurs anioniques (n = 21).
- +Une étude multicentrique, randomisée, d'une durée de huit semaines, réalisée en double aveugle, a été menée afin d'étudier l'efficacité de l'ézétimibe dans le traitement de la sitostérolémie homozygote. Au total, 37 patients atteints de sitostérolémie homozygote ont été randomisés et ont reçu l'ézétimibe 10 mg (n = 30) ou le placebo (n = 7). L'ézétimibe a diminué significativement les taux des deux plus importants phytostérols, le sitostérol de 21% et le campéstérol de 24% en comparaison avec les valeurs initiales. Chez les patients sous placebo, par contre, les taux ont augmenté par rapport aux valeurs initiales, le sitostérol de 4% et la campéstérine de 3%. La diminution des taux de phytostérols s'est maintenue pendant toute la durée de l'étude chez les patients sous l'ézétimibe.
- +Les diminutions des taux de sitostérol et de campéstérol chez les patients sous l'ézétimibe en association avec des échangeurs anioniques (n = 8) étaient similaires à celles observées chez des patients sans traitement supplémentaire par échangeurs anioniques (n = 21).
-Absorption:
-Après administration orale, l’ézétimibe est rapidement absorbé et principalement conjugué en un phényl-glucuronide (glucuronide d'ézétimibe) pharmacologiquement actif. La concentration plasmatique maximale moyenne (Cmax) est atteinte en 1-2 heures pour le glucuronide d'ézétimibe et après 4-12 heures pour l’ézétimibe. La biodisponibilité absolue de l’ézétimibe ne peut pas être déterminée, car la substance est pratiquement insoluble dans les solutions aqueuses convenant aux injections.
-Une prise simultanée de nourriture (repas à haute teneur en graisses ou repas sans graisses) n’avait aucune influence sur la biodisponibilité orale de l’ézétimibe, utilisé sous forme de comprimés d’ Ezetrol 10 mg. Ezetrol peut être pris indépendamment des repas.
-Distribution:
-Chez l’homme, l’ézétimibe est lié à hauteur de 99,7% aux protéines plasmatiques, le glucuronide d’ézétimibe à hauteur de 88-92%.
-Métabolisme:
-L’ézétimibe est principalement métabolisé dans l’intestin grêle et au niveau du foie par glucuronyl-conjugaison (une réaction de phase II) puis éliminé par la bile. Dans toutes les espèces étudiées, un métabolisme oxydatif minime a été observé (une réaction de phase I). L’ézétimibe et le glucuronide d'ézétimibe sont les deux substances principales identifiées dans le plasma, l’ézétimibe représentant env. 10-20% et le glucuronide d’ézétimibe env. 80-90% de la concentration plasmatique totale. L’ézétimibe et le glucuronide d'ézétimibe sont éliminés lentement du plasma, ce qui est un signe laissant clairement supposer l’existence d’un cycle entéro-hépatique. Le temps de demie-vie de l’ézétimibe et du glucuronide d'ézétimibe est d’env. 22 heures.
-Élimination:
-Après administration orale d’une dose marquée radioactivement de 20 mg de [14C]-ézétimibe à des volontaires sains, env. 93% de la radioactivité totale plasmatique était à mettre sur le compte de l’ézétimibe total. Sur une période d’observation de 10 jours, env. 78% de la dose radioactive administrée a été retrouvée dans les fèces et 11% dans l’urine. Après 48 heures, la radioactivité avait disparu du plasma.
-Cinétique pour certains groupes de patients:
-Patients pédiatriques
-L’absorption et le métabolisme de l’ézétimibe chez les enfants et les adolescents (10-18 ans) sont similaires à ceux chez l’adulte. Il n’existe pas de différence entre la pharmacocinétique de l’ézétimibe total chez les adolescents et celle chez les adultes. A ce jour, on ne dispose d’aucune donnée concernant la pharmacocinétique chez les enfants de moins de 10 ans. L’expérience clinique concernant le traitement des enfants et des adolescents (9-17 ans) se limite aux cas de patients atteints d’hypercholestérolémie familiale homozygote ou de sitostérolémie.
- +Absorption
- +Après administration orale, l'ézétimibe est rapidement absorbé et principalement conjugué en un phényl-glucuronide (glucuronide d'ézétimibe) pharmacologiquement actif. La concentration plasmatique maximale moyenne (Cmax) est atteinte en 1-2 heures pour le glucuronide d'ézétimibe et après 4-12 heures pour l'ézétimibe. La biodisponibilité absolue de l'ézétimibe ne peut pas être déterminée, car la substance est pratiquement insoluble dans les solutions aqueuses convenant aux injections.
- +Une prise simultanée de nourriture (repas à haute teneur en graisses ou repas sans graisses) n'avait aucune influence sur la biodisponibilité orale de l'ézétimibe, utilisé sous forme de comprimés d'Ezetrol 10 mg. Ezetrol peut être pris indépendamment des repas.
- +Distribution
- +Chez l'homme, l'ézétimibe est lié à hauteur de 99,7% aux protéines plasmatiques, le glucuronide d'ézétimibe à hauteur de 88-92%.
- +Métabolisme
- +L'ézétimibe est principalement métabolisé dans l'intestin grêle et au niveau du foie par glucuronyl-conjugaison (une réaction de phase II) puis éliminé par la bile. Dans toutes les espèces étudiées, un métabolisme oxydatif minime a été observé (une réaction de phase I). L'ézétimibe et le glucuronide d'ézétimibe sont les deux substances principales identifiées dans le plasma, l'ézétimibe représentant env. 10-20% et le glucuronide d'ézétimibe env. 80-90% de la concentration plasmatique totale. L'ézétimibe et le glucuronide d'ézétimibe sont éliminés lentement du plasma, ce qui est un signe laissant clairement supposer l'existence d'un cycle entéro-hépatique. Le temps de demie-vie de l'ézétimibe et du glucuronide d'ézétimibe est d'env. 22 heures.
- +Élimination
- +Après administration orale d'une dose marquée radioactivement de 20 mg de [14C]-ézétimibe à des volontaires sains, env. 93% de la radioactivité totale plasmatique était à mettre sur le compte de l'ézétimibe total. Sur une période d'observation de 10 jours, env. 78% de la dose radioactive administrée a été retrouvée dans les fèces et 11% dans l'urine. Après 48 heures, la radioactivité avait disparu du plasma.
- +Cinétique pour certains groupes de patients
- +Troubles de la fonction hépatique
- +Après administration d'une dose unique de 10 mg d'ézétimibe à des patients atteints d'insuffisance hépatique légère (score de Child Pugh 5 ou 6), l'AUC pour l'ézétimibe total était environ 1,7 fois plus élevée que chez les volontaires sains. Dans une étude d'une durée de 14 jours avec administrations multiples (10 mg par jour) chez des patients atteints d'une insuffisance hépatique modérée (score de Child Pugh 7-9), l'AUC moyenne pour l'ézétimibe total au premier et au quatorzième jour était environ 4 fois plus élevée que celle de volontaires sains. Pour les patients atteints d'insuffisance hépatique légère, aucune adaptation posologique n'est normalement nécessaire. Étant donné que les suites d'une exposition accrue à l'ézétimibe total des patients présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère (score de Child Pugh >9) ne sont pas connues, l'ézétimibe n'est pas recommandé chez ces patients (voir sous «Mises en garde et précautions»).
- +Troubles de la fonction rénale
- +Après administration d'une dose unique de 10 mg d'ézétimibe à des patients (n = 8) atteints d'insuffisance rénale sévère (clairance moyenne de la créatinine ≤30 ml/min), l'AUC moyenne pour l'ézétimibe total était augmentée d'environ 1,5 fois en comparaison avec celle chez des volontaires sains (n = 9).
- +Un patient (après transplantation rénale, sous traitements médicamenteux multiples dont la ciclosporine) a présenté une exposition 12 fois supérieure à l'ézétimibe total.
-Les concentrations plasmatiques de l’ézétimibe total sont environ deux fois plus élevés chez les patients âgés (plus de 65 ans) que chez les patients plus jeunes (18-45 ans). La baisse de la valeur du cholestérol LDL et le profil de sécurité de l’ézétimibe sont toutefois similaires chez les volontaires âgés ou plus jeunes. C’est pourquoi aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients plus âgés, mais aucune étude clinique spécifique n’a été réalisée chez des patients plus âgés atteints d’insuffisance hépatique ou rénale.
-Insuffisance rénale
-Après administration d’une dose unique de 10 mg d’ézétimibe à des patients (n = 8) atteints d’insuffisance rénale sévère (clairance moyenne de la créatinine ≤30 ml/min), l’AUC moyenne pour l’ézétimibe total était augmentée d’environ 1,5 fois en comparaison avec celle chez des volontaires sains (n = 9).
-Un patient (après transplantation rénale, sous traitements médicamenteux multiples dont la ciclosporine) a présenté une exposition 12 fois supérieure à l’ézétimibe total.
-Insuffisance hépatique
-Après administration d’une dose unique de 10 mg d’ézétimibe à des patients atteints d’insuffisance hépatique légère (score de Child Pugh 5 ou 6), l’AUC pour l’ézétimibe total était environ 1,7 fois plus élevée que chez les volontaires sains. Dans une étude d’une durée de 14 jours avec administrations multiples (10 mg par jour) chez des patients atteints d’une insuffisance hépatique modérée (score de Child Pugh 7-9), l’AUC moyenne pour l’ézétimibe total au premier et au quatorzième jour était environ 4 fois plus élevée que celle de volontaires sains. Pour les patients atteints d’insuffisance hépatique légère, aucune adaptation posologique n’est normalement nécessaire. Étant donné que les suites d’une exposition accrue à l’ézétimibe total des patients présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère (score de Child Pugh >9) ne sont pas connues, l’ézétimibe n’est pas recommandé chez ces patients (voir sous «Mises en garde et précautions»).
- +Les concentrations plasmatiques de l'ézétimibe total sont environ deux fois plus élevés chez les patients âgés (plus de 65 ans) que chez les patients plus jeunes (18-45 ans). La baisse de la valeur du cholestérol LDL et le profil de sécurité de l'ézétimibe sont toutefois similaires chez les volontaires âgés ou plus jeunes. C'est pourquoi aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients plus âgés, mais aucune étude clinique spécifique n'a été réalisée chez des patients plus âgés atteints d'insuffisance hépatique ou rénale.
- +Enfants et adolescents
- +L'absorption et le métabolisme de l'ézétimibe chez les enfants et les adolescents (10-18 ans) sont similaires à ceux chez l'adulte. Il n'existe pas de différence entre la pharmacocinétique de l'ézétimibe total chez les adolescents et celle chez les adultes. A ce jour, on ne dispose d'aucune donnée concernant la pharmacocinétique chez les enfants de moins de 10 ans. L'expérience clinique concernant le traitement des enfants et des adolescents (9-17 ans) se limite aux cas de patients atteints d'hypercholestérolémie familiale homozygote ou de sitostérolémie.
-La concentration plasmatique de l’ézétimibe total est légèrement plus élevée chez les femmes que chez les hommes (<20%). La diminution du taux de cholestérol LDL et le profil de sécurité de l’ézétimibe sont similaires chez les hommes et les femmes. C’est pourquoi aucune adaptation posologique n’est nécessaire en fonction du sexe.
- +La concentration plasmatique de l'ézétimibe total est légèrement plus élevée chez les femmes que chez les hommes (<20%). La diminution du taux de cholestérol LDL et le profil de sécurité de l'ézétimibe sont similaires chez les hommes et les femmes. C'est pourquoi aucune adaptation posologique n'est nécessaire en fonction du sexe.
-La méta-analyse des études de pharmacocinétique n’a pas montré de différence en termes de pharmacocinétique entre les sujets noirs et les Caucasiens.
- +La méta-analyse des études de pharmacocinétique n'a pas montré de différence en termes de pharmacocinétique entre les sujets noirs et les Caucasiens.
-L’ézétimibe a été bien toléré par les souris, les rats et les chiens. Au cours d’études à long terme avec des posologies pouvant aller jusqu’à 1500 mg/kg chez les rats et 500 mg/kg chez les rates, jusqu’à 500 mg/kg chez les souris et jusqu’à 300 mg/kg chez les chiens, aucune organotoxicité spécifique n’a été retrouvée. Chez des chiens traités par l’ézétimibe (≥0,03 mg/kg/jour), la concentration de cholestérol dans le liquide biliaire était environ 2 à 3 fois plus élevée. Toutefois, l’administration de 300 mg/kg/jour pendant plus d’un an à des chiens n’a pas entraîné de lithiase biliaire ni d’autres effets hépato-biliaires. Chez des souris traitées par l’ézétimibe (0,3 à 5 mg/kg/jour) et nourries avec un régime normal ou riche en cholestérol, la concentration de cholestérol dans la vésicule biliaire était soit inchangée soit diminuée dans les limites de la normale. La signification de ces données précliniques pour l’homme n’est pas connue.
-L’ézétimibe n’a eu aucune influence sur la fertilité des rats ou rates, n’a pas eu d’effet tératogène chez les rates ou les lapines et n’a pas influencé le développement pré- ou post-natal. L’ézétimibe n’a montré aucun potentiel de génotoxicité dans une série d’études menées in vivo et in vitro. L’ézétimibe ne s’est pas avéré être cancérigène dans des études de deux ans menées chez des souris et des rats.
-L’innocuité de l'association d'ézétimibe et de statines ainsi que d’ézétimibe et de fénofibrate a été étudiée chez des rats et des chiens. Lors d'associations d'ézétimibe avec l’atorvastatine, la simvastatine, la pravastatine, la lovastatine ou le fénofibrate sur trois mois, les données toxicologiques correspondaient aux données observées sous des monothérapies de statines ou de fénofibrate. Dans une série d'essais in vivo et in vitro, l'ézétimibe en association avec l’atorvastatine, la simvastatine, la pravastatine, la lovastatine ou de fénofibrate n'a pas montré de potentiel génotoxique.
-L’administration simultanée d’ézétimibe et de statines n’est pas tératogène chez les rats. Chez des lapines gravides, un faible nombre de malformations squelettiques (vertèbres soudées au niveau thoracique et caudal, diminution du nombre de vertèbres caudales) a été observé. Ces lapines ont été traitées à l’ézétimibe (1000 mg/kg; ≥146 fois l’exposition humaine thérapeutique avec 10 mg/jour sur la base de l’AUC0-24 h pour l’ézétimibe total) et à la lovastatine (2,5 mg/kg et 25 mg/kg), à la simvastatine (5 mg/kg et 10 mg/kg), à la pravastatine (25 mg/kg et 50 mg/kg) ou à l’atorvastatine (5 mg/kg, 25 mg/kg et 50 mg/kg). L’exposition à la forme pharmacologiquement active des statines à une posologie de 10 mg/jour (simvastatine ou atorvastatine) ou 20 mg/jour (lovastatine et pravastatine) était équivalente à 1,4 fois (atorvastatine) jusqu’à 547 fois (lovastatine) l’exposition thérapeutique humaine sur la base de l’AUC0-24 h.
-L'administration simultanée d’ézétimibe (1000 mg/kg) et de fénofibrate (150 mg/kg chez des rats ou 100 mg/kg chez des lapins) ne s'est pas avérée tératogène. L'exposition totale d’ézétimibe correspondait à 5 fois (rats) ou 91 fois (lapins) l'exposition chez l'être humain sous la dose journalière de 10 mg, mesurée sur la base de l’AUC0-24 h. L'exposition au fénofibrate correspondait à 38 fois (rats) et à 32 fois (lapins) l’exposition chez l’être humain mesurée sur la base de l’ AUC0-24 h.
- +L'ézétimibe a été bien toléré par les souris, les rats et les chiens. Au cours d'études à long terme avec des posologies pouvant aller jusqu'à 1500 mg/kg chez les rats et 500 mg/kg chez les rates, jusqu'à 500 mg/kg chez les souris et jusqu'à 300 mg/kg chez les chiens, aucune organotoxicité spécifique n'a été retrouvée. Chez des chiens traités par l'ézétimibe (≥0,03 mg/kg/jour), la concentration de cholestérol dans le liquide biliaire était environ 2 à 3 fois plus élevée. Toutefois, l'administration de 300 mg/kg/jour pendant plus d'un an à des chiens n'a pas entraîné de lithiase biliaire ni d'autres effets hépato-biliaires. Chez des souris traitées par l'ézétimibe (0,3 à 5 mg/kg/jour) et nourries avec un régime normal ou riche en cholestérol, la concentration de cholestérol dans la vésicule biliaire était soit inchangée soit diminuée dans les limites de la normale. La signification de ces données précliniques pour l'homme n'est pas connue.
- +L'ézétimibe n'a eu aucune influence sur la fertilité des rats ou rates, n'a pas eu d'effet tératogène chez les rates ou les lapines et n'a pas influencé le développement pré- ou post-natal. L'ézétimibe n'a montré aucun potentiel de génotoxicité dans une série d'études menées in vivo et in vitro. L'ézétimibe ne s'est pas avéré être cancérigène dans des études de deux ans menées chez des souris et des rats.
- +L'innocuité de l'association d'ézétimibe et de statines ainsi que d'ézétimibe et de fénofibrate a été étudiée chez des rats et des chiens. Lors d'associations d'ézétimibe avec l'atorvastatine, la simvastatine, la pravastatine, la lovastatine ou le fénofibrate sur trois mois, les données toxicologiques correspondaient aux données observées sous des monothérapies de statines ou de fénofibrate. Dans une série d'essais in vivo et in vitro, l'ézétimibe en association avec l'atorvastatine, la simvastatine, la pravastatine, la lovastatine ou de fénofibrate n'a pas montré de potentiel génotoxique.
- +L'administration simultanée d'ézétimibe et de statines n'est pas tératogène chez les rats. Chez des lapines gravides, un faible nombre de malformations squelettiques (vertèbres soudées au niveau thoracique et caudal, diminution du nombre de vertèbres caudales) a été observé. Ces lapines ont été traitées à l'ézétimibe (1000 mg/kg; ≥146 fois l'exposition humaine thérapeutique avec 10 mg/jour sur la base de l'AUC0-24 h pour l'ézétimibe total) et à la lovastatine (2,5 mg/kg et 25 mg/kg), à la simvastatine (5 mg/kg et 10 mg/kg), à la pravastatine (25 mg/kg et 50 mg/kg) ou à l'atorvastatine (5 mg/kg, 25 mg/kg et 50 mg/kg). L'exposition à la forme pharmacologiquement active des statines à une posologie de 10 mg/jour (simvastatine ou atorvastatine) ou 20 mg/jour (lovastatine et pravastatine) était équivalente à 1,4 fois (atorvastatine) jusqu'à 547 fois (lovastatine) l'exposition thérapeutique humaine sur la base de l'AUC0-24 h.
- +L'administration simultanée d'ézétimibe (1000 mg/kg) et de fénofibrate (150 mg/kg chez des rats ou 100 mg/kg chez des lapins) ne s'est pas avérée tératogène. L'exposition totale d'ézétimibe correspondait à 5 fois (rats) ou 91 fois (lapins) l'exposition chez l'être humain sous la dose journalière de 10 mg, mesurée sur la base de l'AUC0-24 h. L'exposition au fénofibrate correspondait à 38 fois (rats) et à 32 fois (lapins) l'exposition chez l'être humain mesurée sur la base de l'AUC0-24 h.
-Ne s’applique pas.
-Remarques concernant le stockage
-Ne pas conserver au-dessus de 30 °C.
-Tenir dans l’emballage d’origine.
-Le médicament doit être conservé hors de la portée des enfants.
- +Non pertinent.
- +Stabilité
- +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
- +Remarques particulières concernant le stockage
- +Ne pas conserver au-dessus de 30°C.
- +Conserver dans l'emballage d'origine.
- +Conserver hors de portée des enfants.
-Les comprimés d’ Ezetrol sont disponibles en emballages blister à 28 et 98 comprimés (B).
- +Les comprimés d'Ezetrol sont disponibles en emballages blister à 28 et 98 comprimés (B).
-Décembre 2012.
-WPC-EZE-T-112011/0653-CHE-2012-005413
- +Février 2024
- +S-WPC-OG-0653-T-062023-scars-and-liver-injury-RCN100003106-CH
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