184 Changements de l'information professionelle Abilify 10 mg |
-Principe actif: Aripiprazolum.
- +Principe actif
- +Aripiprazolum.
-Comprimés: Lactosum monohydricum, Maydis amylum, Cellulosum microcristallinum, Hydroxypropylcellulosum, Magnesii stearas, Color: E172 (10 mg, 15 mg et 30 mg), E132 (seulement 5 mg).
-Comprimés orodispersibles: Calcii silicas, Carmellosum natricum conexum, Crospovidonum, Silicii dioxidum, Xylitolum, Cellulosum microcristallinum, Aspartamum, Acesulfamum kalicum, Acidum tartaricum, Magnesii stearas, Lactosum monohydricum, Ethylvanillinum, Vanillinum, Aromatica, Color: E172.
-Sirop: Saccharum (400 mg/ml), Fructosum (200 mg/ml), Dinatrii edetas, Glycerolum, Acidum lacticum, Propylenglycolum, Natrii hydroxidum, Aqua purificata, Aromatica: Vanillinum et alia; Conserv.: Methylis parahydroxybenzoas (E218), Propylis parahydroxybenzoas (E216).
-1 dose unitaire de sirop à 10 ml resp. à 15 ml contient 6 resp. 9 g de glucides assimilables (= 0,6 g/ml).
- +Comprimés
- +Lactosum monohydricum, Maydis amylum, Cellulosum microcristallinum, Hydroxypropylcellulosum, Magnesii stearas, Color: E172 (10 mg, 15 mg et 30 mg), E132 (seulement 5 mg).
- +Comprimés orodispersibles
- +Calcii silicas, Carmellosum natricum conexum, Crospovidonum, Silicii dioxidum, Xylitolum, Cellulosum microcristallinum, Aspartamum, Acesulfamum kalicum, Acidum tartaricum, Magnesii stearas, Lactosum monohydricum, Ethylvanillinum, Vanillinum, Aromatica, Color.: E172.
- +Sirop
- +Saccharum (400 mg/ml), Fructosum (200 mg/ml), Dinatrii edetas, Glycerolum, Acidum lacticum, Propylenglycolum, Natrii hydroxidum, Aqua purificata, Aromatica: Vanillinum et alia; Conserv.: Methylis parahydroxybenzoas (E218), Propylis parahydroxybenzoas (E216).
- +1 dose unitaire de sirop à 10 ml resp. à 15 ml contient 6 resp. 9 g de glucides assimilables (=0,6 g/ml).
-Comprimés contenant 5 mg, 10 mg, 15 mg ou 30 mg d'aripiprazole.
-Comprimés orodispersibles contenant 10 mg ou 15 mg d'aripiprazole.
-Sirop: 1 ml contient 1 mg d'aripiprazole.
-Indications/Possibilités d’emploi
- +Comprimés contenant 5 mg, 10 mg, 15 mg ou 30 mg d'aripiprazole
- +Comprimés orodispersibles contenant 10 mg ou 15 mg d'aripiprazole
- +Sirop: 1 ml contient 1 mg d'aripiprazole
- +Indications/Possibilités d'emploi
-Abilify est indiqué dans le traitement des épisodes maniaques modérés à sévères des troubles bipolaires de type I et dans la prévention de récidives d'épisodes maniaques chez les adultes ayant bien réagi à un traitement antérieur de leurs épisodes maniaques par aripiprazole.
- +Abilify est indiqué dans le traitement des épisodes maniaques modérés à sévères des troubles bipolaires de type I et dans la prévention de récidives d’épisodes maniaques chez les adultes ayant bien réagi à un traitement antérieur de leurs épisodes maniaques par aripiprazole.
-Posologie/Mode d’emploi
- +Posologie/Mode d'emploi
-En général, un tranquillisant (benzodiazépine, par exemple) doit accompagner le début du traitement.
- +En général, un tranquillisant (benzodiazépine, p.ex.) doit accompagner le début du traitement.
-Afin de prévenir les récidives d'épisodes maniaques chez les patients préalablement traités par l'aripiprazole, le traitement doit être poursuivi avec la même posologie.
- +Afin de prévenir les récidives d'épisodes maniaques chez les patients préalablement traités par l’aripiprazole, le traitement doit être poursuivi avec la même posologie.
-Schizophrénie: La posologie recommandée d'Abilify est de 10 mg par jour en une seule prise au cours ou en dehors des repas. Le traitement doit commencer par une dose de 2 mg par jour pendant deux jours (Abilify 1 mg/ml, sirop), puis de 5 mg par jour pendant deux autres jours avant de passer à la dose recommandée de 10 mg par jour. Si nécessaire, les augmentations posologiques suivantes seront administrées paliers de 5 mg, sans toutefois dépasser la posologie quotidienne maximale de 30 mg.
- +Schizophrénie: La posologie recommandée d’Abilify est de 10 mg par jour en une seule prise au cours ou en dehors des repas. Le traitement doit commencer par une dose de 2 mg par jour pendant deux jours (Abilify 1 mg/ml, sirop), puis de 5 mg par jour pendant deux autres jours avant de passer à la dose recommandée de 10 mg par jour. Si nécessaire, les augmentations posologiques suivantes seront administrées paliers de 5 mg, sans toutefois dépasser la posologie quotidienne maximale de 30 mg.
-Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique légère à modérée. Chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique sévère, les données disponibles sont insuffisantes pour établir des recommandations posologiques. En conséquence, la posologie doit être établie avec prudence chez ces patients. Cependant, la dose maximale de 30 mg doit être prescrite avec prudence chez les patients atteints d'insuffisance hépatique grave (voir «Pharmacocinétique»).
- +Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique légère à modérée. Chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique sévère, les données disponibles sont insuffisantes pour établir des recommandations posologiques. En conséquence, la posologie doit être établie avec prudence chez ces patients. Cependant, la dose maximale de 30 mg doit être prescrite avec prudence chez les patients atteints d'insuffisance hépatique grave (voir «Pharmacocinétique»).
-Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients atteints d'insuffisance rénale (voir «Pharmacocinétique».
- +Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients atteints d'insuffisance rénale (voir «Pharmacocinétique».
-Aucun ajustement posologique n'est nécessaire en fonction du sexe du patient (voir «Pharmacocinétique»).
- +Aucun ajustement posologique n’est nécessaire en fonction du sexe du patient (voir «Pharmacocinétique»).
-Environ 8% des Caucasiens sont des «métaboliseurs lents» des substrats du CYP2D6 (voir «Pharmacocinétique»).
-Lors d'une co-administration d'Abilify et d'un inducteur puissant de CYP3A4, on augmentera la dose d'aripiprazole (voir «Interactions»). Les augmentations supplémentaires de la dose d'Abilify se baseront sur une appréciation clinique. Après l'arrêt de l'inducteur du CYP3A4, on réduira le dosage d'Abilify (voir «Interactions»).
-L'emballage d'Abilify sirop contient un gobelet gradué (de 5 ml à 30 ml) et une pipette de mesure (graduations de 0,5 ml à 2 ml par incréments de 0,5 ml).
-Abilify sirop peut être utilisé comme alternative à Abilify comprimés. Toutefois, dans des études auprès de volontaires sains recevant la même dose de principe actif, les concentrations plasmatiques maximales étaient plus élevées et la tolérance gastro-intestinale était moins bonne avec le sirop qu'avec les comprimés. Il est donc conseillé d'initier le traitement à la plus faible dose de départ recommandée et de l'augmenter ensuite, le cas échéant. Pour les patients passant d'Abilify comprimés à Abilify sirop, la posologie doit éventuellement être réduite. Les patients prenant auparavant 30 mg sous forme de comprimés devraient prendre 25 ml de sirop.
-Les comprimés orodispersibles ou la solution buvable d'Abilify peuvent être utilisés comme une alternative aux comprimés chez les patients ayant des difficultés à avaler les comprimés d'Abilify.
- +Environ 8 % des Caucasiens sont des «métaboliseurs lents» des substrats du CYP2D6 (voir «Pharmacocinétique»).
- +Lors d'une coadministration d'Abilify et d’un inducteur puissant de CYP3A4, on augmentera la dose d'aripiprazole (voir «Interactions»). Les augmentations supplémentaires de la dose d'Abilify se baseront sur une appréciation clinique. Après l'arrêt de l'inducteur du CYP3A4, on réduira le dosage d'Abilify (voir «Interactions»).
- +L'emballage d’Abilify sirop contient un gobelet gradué (de 5 ml à 30 ml) et une pipette de mesure (graduations de 0,5 ml à 2 ml par incréments de 0,5 ml).
- +Abilify sirop peut être utilisé comme alternative à Abilify comprimés. Toutefois, dans des études auprès de volontaires sains recevant la même dose de principe actif, les concentrations plasmatiques maximales étaient plus élevées et la tolérance gastro-intestinale était moins bonne avec le sirop qu'avec les comprimés. Il est donc conseillé d'initier le traitement à la plus faible dose de départ recommandée et de l'augmenter ensuite, le cas échéant. Pour les patients passant d’Abilify comprimés à Abilify sirop, la posologie doit éventuellement être réduite. Les patients prenant auparavant 30 mg sous forme de comprimés devraient prendre 25 ml de sirop.
- +Les comprimés orodispersibles ou la solution buvable d’Abilify peuvent être utilisés comme une alternative aux comprimés chez les patients ayant des difficultés à avaler les comprimés d’Abilify.
-Le risque d'un comportement suicidaire est inhérent aux psychoses et aux troubles de l'humeur et, dans quelques cas, ce risque a été rapporté au début d'un traitement antipsychotique ou en cas de changement de ce dernier, y compris avec un traitement par aripiprazole (voir «Effets indésirables»). Le traitement médicamenteux des patients à haut risque doit être accompagné d'une surveillance étroite. Pour minimiser le risque d'un surdosage, il convient de prescrire le nombre minimal de comprimés d'Abilify.
-Une étude épidémiologique a montré que le risque de suicide chez les patients schizophrènes ou bipolaires traités par l'aripiprazole n'était pas différent de celui présenté par d'autres neuroleptiques.
- +Le risque d'un comportement suicidaire est inhérent aux psychoses et aux troubles de l’humeur et, dans quelques cas, ce risque a été rapporté au début d'un traitement antipsychotique ou en cas de changement de ce dernier, y compris avec un traitement par aripiprazole (voir «Effets indésirables»). Le traitement médicamenteux des patients à haut risque doit être accompagné d'une surveillance étroite. Pour minimiser le risque d'un surdosage, il convient de prescrire le nombre minimal de comprimés d'Abilify.
- +Une étude épidémiologique a montré que le risque de suicide chez les patients schizophrènes ou bipolaires traités par l’aripiprazole n'était pas différent de celui présenté par d'autres neuroleptiques.
-Étant donné que le risque de dyskinésie tardive augmente lors d'un traitement antipsychotique prolongé, il faut envisager une réduction de la dose voire l'arrêt du traitement en cas d'apparition des signes et symptômes correspondants (voir «Effets indésirables»). Ces symptômes peuvent provisoirement s'aggraver ou même survenir ou réapparaître après l'arrêt du traitement.
- +Étant donné que le risque de dyskinésie tardive augmente lors d'un traitement antipsychotique prolongé, il faut envisager une réduction de la dose voire l'arrêt du traitement en cas d'apparition des signes et symptômes correspondants (voir «Effets indésirables»). Ces symptômes peuvent provisoirement s’aggraver ou même survenir ou réapparaître après l'arrêt du traitement.
-Comme pour d'autres antipsychotiques, l'aripiprazole doit être utilisé avec prudence chez les patients ayant des antécédents de convulsions ou présentant une pathologie comportant des convulsions associées (voir «Effets indésirables»).
- +Comme pour d'autres antipsychotiques, l’aripiprazole doit être utilisé avec prudence chez les patients ayant des antécédents de convulsions ou présentant une pathologie comportant des convulsions associées (voir «Effets indésirables»).
-Des cas de SMN, un syndrome potentiellement mortel, ont été associés à la prise de traitements antipsychotiques, dont l'aripiprazole (voir «Effets indésirables»).
-Les manifestations cliniques d'un SMN sont les suivantes: hyperthermie, rigidité musculaire, altération/variabilité de l'état de conscience, signes d'instabilité neurovégétative (instabilité du pouls ou de la pression artérielle, tachycardie, hypersudation et troubles du rythme cardiaque), élévation de la créatine-phosphokinase, myoglobinurie (rhabdomyolyse) et insuffisance rénale aiguë. En cas de signes ou de symptômes évoquant un SMN, ou d'une hyperthermie inexpliquée non accompagnée d'autres signes de SMN, tous les médicaments antipsychotiques, y compris l'aripiprazole, doivent être arrêtés.
- +Des cas de SMN, un syndrome potentiellement mortel, ont été associés à la prise de traitements antipsychotiques, dont l’aripiprazole (voir «Effets indésirables»).
- +Les manifestations cliniques d'un SMN sont les suivantes: hyperthermie, rigidité musculaire, altération/variabilité de l'état de conscience, signes d’instabilité neurovégétative (instabilité du pouls ou de la pression artérielle, tachycardie, hypersudation et troubles du rythme cardiaque), élévation de la créatinephosphokinase, myoglobinurie (rhabdomyolyse) et insuffisance rénale aiguë. En cas de signes ou de symptômes évoquant un SMN, ou d'une hyperthermie inexpliquée non accompagnée d’autres signes de SMN, tous les médicaments antipsychotiques, y compris l’aripiprazole, doivent être arrêtés.
-L'aripiprazole doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une affection cardiovasculaire connue (antécédent d'infarctus du myocarde ou de cardiopathie ischémique, insuffisance cardiaque, ou troubles de la conduction), une maladie cérébrovasculaire, toute pathologie pouvant favoriser une hypotension (déshydratation, hypovolémie ou traitement par antihypertenseurs) ou une hypertension artérielle (y compris les formes accélérées ou malignes).
- +L’aripiprazole doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une affection cardiovasculaire connue (antécédent d’infarctus du myocarde ou de cardiopathie ischémique, insuffisance cardiaque, ou troubles de la conduction), une maladie cérébrovasculaire, toute pathologie pouvant favoriser une hypotension (déshydratation, hypovolémie ou traitement par antihypertenseurs) ou une hypertension artérielle (y compris les formes accélérées ou malignes).
-Allongement de l'intervalle QT
-Dans les études cliniques avec l'aripiprazole, l'incidence de l'allongement du QT était comparable au placebo. Comme avec les autres antipsychotiques, l'aripiprazole doit être utilisé avec prudence chez les patients avec des antécédents familiaux d'allongement du QT.
- +Allongement de l’intervalle QT
- +Dans les études cliniques avec l’aripiprazole, l’incidence de l’allongement du QT était comparable au placebo. Comme avec les autres antipsychotiques, l’aripiprazole doit être utilisé avec prudence chez les patients avec des antécédents familiaux d’allongement du QT.
-Dans les études à court terme contrôlées contre placebo, la somnolence est rapportée chez 11% des patients traités par l'aripiprazole contre 6% des patients recevant le placebo. Pour 0,2% (5/2096) des patients traités par l'aripiprazole, le traitement a été arrêté à cause de la somnolence. Bien que la fréquence de la somnolence ne soit relativement guère plus élevée que celle du placebo, l'aripiprazole peut, comme c'est le cas des autres antipsychotiques) altérer les facultés de jugement et de raisonnement, ou les capacités motrices (voir aussi la rubrique «Effet sur l'aptitude à la conduite et l'utilisation de machines»).
- +Dans les études à court terme contrôlées contre placebo, la somnolence est rapportée chez 11 % des patients traités par l’aripiprazole contre 6 % des patients recevant le placebo. Pour 0,2 % (5/2096) des patients traités par l'aripiprazole, le traitement a été arrêté à cause de la somnolence. Bien que la fréquence de la somnolence ne soit relativement guère plus élevée que celle du placebo, l’aripiprazole peut, comme c'est le cas des autres antipsychotiques) altérer les facultés de jugement et de raisonnement, ou les capacités motrices (voir aussi la rubrique «Effet sur l'aptitude à la conduite et l'utilisation de machines»).
-Le risque de mortalité par rapport au placebo est plus élevé chez les patients âgés qui présentent un état psychotique associé à une démence et qui sont généralement traités par des antipsychotiques (l'aripiprazole inclus).
-Dans trois études contrôlées aripiprazole contre placebo, menées pendant 10 semaines sur des patients âgés présentant une psychose associée à la maladie d'Alzheimer (n = 938; âge moyen: 82,4 ans, intervalle: 56-99 ans), le taux de mortalité enregistré pendant la phase en double aveugle de l'étude ou dans les 30 jours suivant la fin de l'étude a été de 3,5% pour les patients sous Abilify et de 1,7% pour les patients sous placebo.
- +Le risque de mortalité par rapport au placebo est plus élevé chez les patients âgés qui présentent un état psychotique associé à une démence et qui sont généralement traités par des antipsychotiques (l’aripiprazole inclus).
- +Dans trois études contrôlées aripiprazole contre placebo, menées pendant 10 semaines sur des patients âgés présentant une psychose associée à la maladie d'Alzheimer (n = 938; âge moyen: 82,4 ans, intervalle: 56-99 ans), le taux de mortalité enregistré pendant la phase en double aveugle de l'étude ou dans les 30 jours suivant la fin de l'étude a été de 3,5 % pour les patients sous Abilify et de 1,7 % pour les patients sous placebo.
-Les réactions cérébrovasculaires indésirables (par exemple, AVC, accident ischémique transitoire), en incluant les décès, sont apparues chez 1,3% des patients traités par aripiprazole contre 0,6% des patients sous placebo (âge moyen: 84 ans, intervalle: 78-88 ans). Cette différence n'est pas statistiquement significative. Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec une fréquence ≥5% et au moins deux fois plus souvent pour l'aripiprazole que pour le placebo: léthargie, somnolence et incontinence urinaire.
- +Les réactions cérébrovasculaires indésirables (par exemple, AVC, accident ischémique transitoire), en incluant les décès, sont apparues chez 1,3 % des patients traités par aripiprazole contre 0,6 % des patients sous placebo (âge moyen: 84 ans, intervalle: 78-88 ans). Cette différence n'est pas statistiquement significative. Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec une fréquence ≥ 5 % et au moins deux fois plus souvent pour l'aripiprazole que pour le placebo: léthargie, somnolence et incontinence urinaire.
-Des cas d'hyperglycémie, parfois extrêmes et associés à une acidocétose ou un coma hyperosmolaire, avec une issue fatale pour certains, ont été rapportés chez des patients traités par les médicaments antipsychotiques atypiques, l'aripiprazole inclus. Les études épidémiologiques indiquent un risque élevé d'effets indésirables en ce qui concerne l'hyperglycémie en cas de traitement par des principes actifs antipsychotiques atypiques.
- +Des cas d'hyperglycémie, parfois extrêmes et associés à une acidocétose ou un coma hyperosmolaire, avec une issue fatale pour certains, ont été rapportés chez des patients traités par les médicaments antipsychotiques atypiques, l’aripiprazole inclus. Les études épidémiologiques indiquent un risque élevé d'effets indésirables en ce qui concerne l'hyperglycémie en cas de traitement par des principes actifs antipsychotiques atypiques.
-Les signes et symptômes d'hyperglycémie (tels que polydipsie, polyurie, polyphagie et faiblesse) doivent être recherchés chez les patients traités par antipsychotiques atypiques, y compris l'aripiprazole. Une surveillance régulière est recommandée afin de détecter toute anomalie de la glycémie chez les patients diabétiques ou ayant des facteurs de risque pouvant favoriser le développement d'un diabète.
- +Les signes et symptômes d'hyperglycémie (tels que polydipsie, polyurie, polyphagie et faiblesse) doivent être recherchés chez les patients traités par antipsychotiques atypiques, y compris l’aripiprazole. Une surveillance régulière est recommandée afin de détecter toute anomalie de la glycémie chez les patients diabétiques ou ayant des facteurs de risque pouvant favoriser le développement d'un diabète.
-Des troubles de la motilité œsophagienne et des cas d'aspiration ont été associés à l'utilisation des traitements antipsychotiques, y compris l'aripiprazole. L'aripiprazole et les autres substances actives antipsychotiques doivent être utilisés avec prudence chez les patients à risque de pneumonie de déglutition.
- +Des troubles de la motilité œsophagienne et des cas d’aspiration ont été associés à l’utilisation des traitements antipsychotiques, y compris l’aripiprazole. L’aripiprazole et les autres substances actives antipsychotiques doivent être utilisés avec prudence chez les patients à risque de pneumonie de déglutition.
-Une prise de poids est souvent observée chez les patients schizophrènes et les patients bipolaires ayant des épisodes maniaques en raison de comorbidités, de l'utilisation d'antipsychotiques connus pour entraîner des prises de poids ou d'une mauvaise hygiène de vie, pouvant conduire à des complications graves. La prise de poids a été rapportée chez des patients auxquels on avait prescrit l'aripiprazole après sa commercialisation (fréquence indéterminée, voir «Effets indésirables/après la commercialisation»). Lorsqu'une prise de poids a été observée, il s'agissait généralement de patients qui présentaient des facteurs de risque significatifs tels qu'un antécédent de diabète, de trouble thyroïdien ou d'adénome hypophysaire. Dans les études cliniques, l'aripiprazole n'a pas entraîné de prise de poids cliniquement significative (voir «Propriétés/Effets»).
- +Une prise de poids est souvent observée chez les patients schizophrènes et les patients bipolaires ayant des épisodes maniaques en raison de comorbidités, de l’utilisation d’antipsychotiques connus pour entraîner des prises de poids ou d’une mauvaise hygiène de vie, pouvant conduire à des complications graves. La prise de poids a été rapportée chez des patients auxquels on avait prescrit l’aripiprazole après sa commercialisation (fréquence indéterminée, voir «Effets indésirables/après la commercialisation»). Lorsqu’une prise de poids a été observée, il s’agissait généralement de patients qui présentaient des facteurs de risque significatifs tels qu’un antécédent de diabète, de trouble thyroïdien ou d'adénome hypophysaire. Dans les études cliniques, l’aripiprazole n’a pas entraîné de prise de poids cliniquement significative (voir «Propriétés/Effets»).
-Des cas de jeu pathologique ont été rapportés chez des patients traités par l'aripiprazole après sa commercialisation, que ces patients aient ou non des antécédents de jeu pathologique. Les patients ayant des antécédents de jeu pathologique peuvent présenter un risque plus élevé et doivent être étroitement surveillés (voir «Effets indésirables»).
- +Les patients prenant de l’aripiprazole peuvent subir une augmentation de leurs addictions – en particulier de l’addiction au jeu – et de leur incapacité à les contrôler.
- +Les autres comportements addictifs rapportés comprennent: hypersexualité, achats compulsifs, fringales compulsives ou hyperphagie et autres comportements impulsifs ou compulsifs. Il est important pour le médecin prescripteur de questionner le patient traité par l’aripiprazole ou la personne qui s’occupe du patient sur l’apparition ou l’intensification de comportements de jeu pathologique, d’hypersexualité, d’achats compulsifs, de fringales compulsives ou d’hyperphagie. Il faut considérer que les symptômes de troubles du contrôle des impulsions peuvent aussi être en rapport avec la maladie de base, mais on a rapporté certains cas dans lesquels les addictions ont diminué ou cessé après une réduction de la dose ou après l’arrêt d’administration du médicament.
- +Les troubles du contrôle des impulsions non identifiés peuvent nuire au patient ou à d’autres personnes. Envisager une réduction de la dose ou un arrêt du médicament si un patient développe les addictions susmentionnées dans le cadre du traitement par l’aripiprazole (voir «Effets indésirables»).
-1 ml d'Abilify sirop contient 200 mg de fructose. Les patients présentant une intolérance génétique rare au fructose ne doivent pas prendre ce médicament.
- +1 ml d’Abilify sirop contient 200 mg de fructose. Les patients présentant une intolérance génétique rare au fructose ne doivent pas prendre ce médicament.
-1 ml d'Abilify sirop contient 400 mg de saccharose. Les patients présentant une intolérance génétique rare au fructose, une malabsorption du glucose-galactose ou un déficit en sucrase-isomaltase ne doivent pas prendre Abilify sirop.
- +1 ml d’Abilify sirop contient 400 mg de saccharose. Les patients présentant une intolérance génétique rare au fructose, une malabsorption du glucose-galactose ou un déficit en sucraseisomaltase ne doivent pas prendre Abilify sirop.
-Interactions médicamenteuses potentielles ayant un effet sur l'aripiprazole
- +Interactions médicamenteuses potentielles ayant un effet sur l’aripiprazole
-L'aripiprazole est métabolisé par de multiples voies impliquant les enzymes CYP2D6 et CYP3A4, mais pas les enzymes CYP1A. Par conséquent, aucun ajustement posologique n'est nécessaire pour les fumeurs.
- +L’aripiprazole est métabolisé par de multiples voies impliquant les enzymes CYP2D6 et CYP3A4, mais pas les enzymes CYP1A. Par conséquent, aucun ajustement posologique n'est nécessaire pour les fumeurs.
-Dans une étude clinique sur des volontaires sains, un inhibiteur puissant du CYP2D6 (la quinidine) a augmenté l'ASC de l'aripiprazole de 107%, alors que la Cmax restait inchangée. L'ASC et la Cmax du métabolite actif, le déhydro-aripiprazole, ont diminué respectivement de 32% et 47%. La dose prescrite d'aripiprazole doit être réduite de moitié environ en cas d'administration concomitante d'aripiprazole et de quinidine. D'autres inhibiteurs puissants du CYP2D6, tels que la fluoxétine et la paroxétine, sont susceptibles d'avoir des effets similaires, et par conséquent, les mêmes réductions de dose s'appliquent.
- +Dans une étude clinique sur des volontaires sains, un inhibiteur puissant du CYP2D6 (la quinidine) a augmenté l'ASC de l'aripiprazole de 107 %, alors que la Cmax restait inchangée. L'ASC et la Cmax du métabolite actif, le déhydro-aripiprazole, ont diminué respectivement de 32 % et 47 %. La dose prescrite d'aripiprazole doit être réduite de moitié environ en cas d'administration concomitante d'aripiprazole et de quinidine. D'autres inhibiteurs puissants du CYP2D6, tels que la fluoxétine et la paroxétine, sont susceptibles d'avoir des effets similaires, et par conséquent, les mêmes réductions de dose s'appliquent.
-Dans une étude clinique sur des volontaires sains, un inhibiteur puissant du CYP3A4 (le kétoconazole) a augmenté l'ASC et la Cmax de l'aripiprazole respectivement de 63% et 37%. L'ASC et la Cmax du déhydro-aripiprazole ont augmenté respectivement de 77% et 43%. Chez les métaboliseurs lents du CYP2D6, l'utilisation concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 peut conduire à une élévation des concentrations plasmatiques d'aripiprazole, comparativement aux métaboliseurs rapides du CYP2D6. L'administration concomitante de kétoconazole ou d'autres inhibiteurs puissants du CYP3A4 avec l'aripiprazole n'est envisagée que si les bénéfices escomptés sont supérieurs aux risques encourus. La dose prescrite d'aripiprazole doit être réduite de moitié environ lors de l'administration concomitante d'aripiprazole et de kétoconazole. D'autres inhibiteurs puissants du CYP3A4, tels que l'itraconazole et les antiprotéases du VIH, sont susceptibles d'avoir des effets similaires, et par conséquent, les mêmes réductions de dose s'appliquent.
- +Dans une étude clinique sur des volontaires sains, un inhibiteur puissant du CYP3A4 (le kétoconazole) a augmenté l'ASC et la Cmax de l'aripiprazole respectivement de 63 % et 37 %. L'ASC et la Cmax du déhydro-aripiprazole ont augmenté respectivement de 77 % et 43 %. Chez les métaboliseurs lents du CYP2D6, l'utilisation concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 peut conduire à une élévation des concentrations plasmatiques d'aripiprazole, comparativement aux métaboliseurs rapides du CYP2D6. L'administration concomitante de kétoconazole ou d'autres inhibiteurs puissants du CYP3A4 avec l’aripiprazole n'est envisagée que si les bénéfices escomptés sont supérieurs aux risques encourus. La dose prescrite d'aripiprazole doit être réduite de moitié environ lors de l'administration concomitante d'aripiprazole et de kétoconazole. D'autres inhibiteurs puissants du CYP3A4, tels que l'itraconazole et les antiprotéases du VIH, sont susceptibles d'avoir des effets similaires, et par conséquent, les mêmes réductions de dose s'appliquent.
-Lors de l'administration concomitante de carbamazépine, un inducteur puissant du CYP3A4, les moyennes géométriques de la Cmax et de l'ASC de l'aripiprazole ont diminué respectivement de 68% et 73%, comparativement à l'aripiprazole (30 mg) en monothérapie. De la même façon, les moyennes géométriques de la Cmax et de l'ASC du déhydro-aripiprazole ont diminué respectivement de 69% et 71% lors de l'administration concomitante de carbamazépine, comparativement à l'aripiprazole en monothérapie.
-La dose d'aripiprazole doit être multipliée par deux en cas d'administration concomitante d'aripiprazole et de carbamazépine. D'autres inducteurs puissants du CYP3A4 (rifampicine, rifabutine, phénytoïne, phénobarbital, primidone, éfavirenz, névirapine et millepertuis) sont susceptibles d'avoir des effets similaires, et par conséquent, les mêmes augmentations de dose sont recommandées. A l'arrêt du traitement par l'inducteur puissant du CYP3A4, la dose d'aripiprazole doit être ramenée à la posologie recommandée.
- +Lors de l'administration concomitante de carbamazépine, un inducteur puissant du CYP3A4, les moyennes géométriques de la Cmax et de l'ASC de l'aripiprazole ont diminué respectivement de 68 % et 73 %, comparativement à l'aripiprazole (30 mg) en monothérapie. De la même façon, les moyennes géométriques de la Cmax et de l'ASC du déhydro-aripiprazole ont diminué respectivement de 69 % et 71 % lors de l'administration concomitante de carbamazépine, comparativement à l'aripiprazole en monothérapie.
- +La dose d’aripiprazole doit être multipliée par deux en cas d'administration concomitante d'aripiprazole et de carbamazépine. D'autres inducteurs puissants du CYP3A4 (rifampicine, rifabutine, phénytoïne, phénobarbital, primidone, éfavirenz, névirapine et millepertuis) sont susceptibles d'avoir des effets similaires, et par conséquent, les mêmes augmentations de dose sont recommandées. A l'arrêt du traitement par l'inducteur puissant du CYP3A4, la dose d'aripiprazole doit être ramenée à la posologie recommandée.
-Des cas de syndrome sérotoninergique ont été rapportés chez des patients traités par l'aripiprazole. Des signes et symptômes évocateurs de ce syndrome peuvent survenir notamment en cas d'administration concomitante avec des médicaments sérotoninergiques tels que les ISRS/IRSN ou des médicaments connus pour augmenter les concentrations de l'aripiprazole (voir «Effets indésirables»).
-Effets potentiels de l'aripiprazole sur d'autres médicaments
-Dans les études cliniques, l'aripiprazole à des doses allant de 10 à 30 mg/jour n'a pas eu d'effet significatif sur le métabolisme des substrats du CYP2D6 (dextrométhorphane), du CYP2C9 (warfarine), du CYP2C19 (oméprazole) et du CYP3A4 (dextrométhorphane). De plus, l'aripiprazole et le déhydro-aripiprazole n'ont pas démontré in vitro de potentiel d'altération du métabolisme dépendant du CYP1A2. Par conséquent, il est peu probable que l'aripiprazole soit à l'origine d'interactions cliniquement significatives impliquant ces enzymes.
- +Des cas de syndrome sérotoninergique ont été rapportés chez des patients traités par l’aripiprazole. Des signes et symptômes évocateurs de ce syndrome peuvent survenir notamment en cas d’administration concomitante avec des médicaments sérotoninergiques tels que les ISRS/IRSN ou des médicaments connus pour augmenter les concentrations de l’aripiprazole (voir «Effets indésirables»).
- +Effets potentiels de l’aripiprazole sur d'autres médicaments
- +Dans les études cliniques, l'aripiprazole à des doses allant de 10 à 30 mg/jour n'a pas eu d'effet significatif sur le métabolisme des substrats du CYP2D6 (dextrométhorphane), du CYP2C9 (warfarine), du CYP2C19 (oméprazole) et du CYP3A4 (dextrométhorphane). De plus, l'aripiprazole et le déhydro-aripiprazole n’ont pas démontré in vitro de potentiel d'altération du métabolisme dépendant du CYP1A2. Par conséquent, il est peu probable que l'aripiprazole soit à l'origine d’interactions cliniquement significatives impliquant ces enzymes.
-Dans les études chez l'animal, l'aripiprazole n'a pas eu d'effet préjudiciable sur la fertilité. Une toxicité sur le développement, notamment des effets tératogènes potentiels, a été observée: chez les rats pour des doses correspondant à une exposition infra-thérapeutique (basée sur l'ASC) et chez les lapins pour des doses correspondant à une exposition égale à 3-11 fois l'ASC moyenne à l'état d'équilibre à la dose maximale recommandée chez l'homme. Une toxicité maternelle a été observée à des doses similaires à celles responsables de la toxicité sur le développement.
-Le risque potentiel chez l'homme n'est pas connu. Les patientes doivent être averties de la nécessité d'informer leur médecin de toute grossesse ou désir de grossesse au cours du traitement par l'aripiprazole. En raison d'informations insuffisantes sur la tolérance chez l'homme et des interrogations suscitées par les études de reproduction chez l'animal, le médicament ne doit pas être administré pendant la grossesse, sauf si le bénéfice attendu justifie clairement le risque potentiel pour le fœtus.
- +Dans les études chez l'animal, l'aripiprazole n'a pas eu d'effet préjudiciable sur la fertilité. Une toxicité sur le développement, notamment des effets tératogènes potentiels, a été observée: chez les rats pour des doses correspondant à une exposition infra-thérapeutique (basée sur l'ASC) et chez les lapins pour des doses correspondant à une exposition égale à 3--11 fois l'ASC moyenne à l'état d'équilibre à la dose maximale recommandée chez l'homme. Une toxicité maternelle a été observée à des doses similaires à celles responsables de la toxicité sur le développement.
- +Le risque potentiel chez l'homme n'est pas connu. Les patientes doivent être averties de la nécessité d’informer leur médecin de toute grossesse ou désir de grossesse au cours du traitement par l'aripiprazole. En raison d'informations insuffisantes sur la tolérance chez l'homme et des interrogations suscitées par les études de reproduction chez l'animal, le médicament ne doit pas être administré pendant la grossesse, sauf si le bénéfice attendu justifie clairement le risque potentiel pour le fœtus.
-Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont l'aripiprazole) pendant le troisième trimestre de la grossesse, présentent un risque de réactions indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes de sevrage après l'accouchement (voir «Effets indésirables»). Ces symptômes peuvent être les suivants: agitation, hypertonie ou hypotonie inhabituelles, tremblements, somnolence, détresse respiratoire, troubles de l'alimentation. Ces complications variaient en termes de sévérité. Si les symptômes étaient autolimitatifs dans certains cas, d'autres cas ont nécessité une surveillance en soins intensifs ou une hospitalisation prolongée. De tels événements ont été très rarement rapportés lors d'une exposition à l'aripiprazole.
- +Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont l'aripiprazole) pendant le troisième trimestre de la grossesse, présentent un risque de réactions indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes de sevrage après l’accouchement (voir «Effets indésirables»). Ces symptômes peuvent être les suivants: agitation, hypertonie ou hypotonie inhabituelles, tremblements, somnolence, détresse respiratoire, troubles de l’alimentation. Ces complications variaient en termes de sévérité. Si les symptômes étaient autolimitatifs dans certains cas, d'autres cas ont nécessité une surveillance en soins intensifs ou une hospitalisation prolongée. De tels événements ont été très rarement rapportés lors d'une exposition à l'aripiprazole.
-L'allaitement est donc à proscrire en cas de traitement par l'aripiprazole.
-Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines
-Comme avec d'autres antipsychotiques, les patients traités par l'aripiprazole doivent être mis en garde contre la conduite de véhicules ou de machines dangereuses tant qu'ils n'ont pas la certitude que le médicament n'a pas d'effet indésirable. ll n'a pas été possible de démontrer qu'aripiprazole altère les fonctions cognitives.
- +L'allaitement est donc à proscrire en cas de traitement par l’aripiprazole.
- +Effet sur l'aptitude à la conduite et l'utilisation de machines
- +Comme avec d’autres antipsychotiques, les patients traités par l’aripiprazole doivent être mis en garde contre la conduite de véhicules ou de machines dangereuses tant qu'ils n'ont pas la certitude que le médicament n’a pas d’effet indésirable. ll n'a pas été possible de démontrer qu'aripiprazole altère les fonctions cognitives.
- +Dans des études contrôlées versus placebo, les effets indésirables les plus souvent rapportés chez les patients ayant pris de l’aripiprazole par voie orale étaient des insomnies, des maux de tête et des nausées.
- +
-Les effets indésirables suivants ont été rapportés plus fréquemment (≥1%) que sous placebo, ou ont été identifiés comme des effets indésirables pouvant être cliniquement significatifs (*).
-Fréquences: «très fréquents» (≥1/10), «fréquents» (≥1/100, <1/10), «occasionnels» (≥1/1'000, <1/100), «rares» (≥1/10'000, <1/1'000), «très rares» (<1/10'000).
- +Les effets indésirables suivants ont été rapportés plus fréquemment (≥ 1 %) que sous placebo, ou ont été identifiés comme des effets indésirables pouvant être cliniquement significatifs (*).
- +Ils sont classés par classes de systèmes d’organes (MedDRA) et par fréquence décroissante: «très fréquents» (≥ 1/10), «fréquents» (≥ 1/100, < 1/10), «occasionnels» (≥ 1/1'000, < 1/100), «rares» (≥ 1/10'000, < 1/1'000), «très rares» (< 1/10'000).
-Occasionnel: hyperprolactinémie.
- +Occasionnel: hyperprolactinémie
-Très fréquent: insomnie (11%).
-Fréquent: anxiété, agitation.
-Occasionnel: hypersexualité.
- +Très fréquent: insomnie (11 %),
- +Fréquent: anxiété, agitation
- +Occasionnel: hypersexualité
-Très fréquent: céphalées (15%).
-Fréquent: akathisie, étourdissements, sédation, tremblements, somnolence, symptômes extrapyramidaux (par exemple, dystonie, parkinsonisme, akathisie, dyskinésie).
-Occasionnel: dyskinésie tardive*, convulsions*.
-Rare: syndrome malin des neuroleptiques (SMN)*.
- +Très fréquent: céphalée (15 %)
- +Fréquent: akathisie, étourdissements, sédation, tremblements, somnolence, symptômes
- +extrapyramidaux (p.ex. dystonie, parkinsonisme, dyskinésie)
- +Occasionnel: dyskinésie tardive*, crise de convulsions*
- +Rare: syndrome malin des neuroleptiques (SMN)*
-Fréquent: vision floue.
-Occasionnel: diplopie.
- +Fréquent: vision floue
- +Occasionnel: vue double
-Fréquent: tachycardie*.
- +Fréquent: tachycardie*
-Fréquent: hypotension orthostatique*.
- +Fréquent: syndrome de tachycardie orthostatique posturale*
- +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
- +Occasionnel: hoquet
-Très fréquent: nausées (11%).
-Fréquent: vomissements, dyspepsie, constipation, salivation accrue.
- +Très fréquent: nausées (11 %)
- +Fréquent: vomissements, dyspepsie, constipation, hypersalivation
-Fréquent: asthénie/fatigue.
-Description d'effets indésirables sélectionnés
- +Fréquent: fatigue
- +Description d’effets indésirables sélectionnés
-Schizophrénie: dans une étude clinique contrôlée à long terme de 52 semaines, l'incidence des symptômes extrapyramidaux, comprenant parkinsonisme, akathisie, dystonie et dyskinésie, a été globalement plus faible chez les patients traités par aripiprazole (27,1%) comparativement aux patients traités par halopéridol (59,2%). Dans une étude clinique à long terme de 26 semaines, contrôlée contre placebo, l'incidence des symptômes extrapyramidaux était de 20,3% chez les patients traités par aripiprazole et de 13,1% chez les patients recevant le placebo. Dans une autre étude clinique contrôlée à long terme de 26 semaines, l'incidence des symptômes extrapyramidaux était de 16,8% chez les patients traités par aripiprazole et de 15,7% chez les patients traités par olanzapine.
-Épisodes maniaques des troubles bipolaires de type I: dans une étude clinique contrôlée de 12 semaines, l'incidence des symptômes extrapyramidaux était de 23,5% chez les patients traités par aripiprazole et de 53,3% chez les patients traités par halopéridol. Dans une autre étude de 12 semaines, l'incidence des symptômes extrapyramidaux était de 26,6% chez les patients traités par aripiprazole et de 17,6% chez les patients traités par lithium. Pendant la phase d'entretien de 26 semaines de l'étude clinique contrôlée contre placebo, l'incidence des symptômes extrapyramidaux était de 18,2% chez les patients traités par aripiprazole et de 15,7% chez les patients du groupe placebo.
- +Schizophrénie: dans une étude clinique contrôlée à long terme de 52 semaines, l'incidence des symptômes extrapyramidaux, comprenant parkinsonisme, akathisie, dystonie et dyskinésie, a été globalement plus faible chez les patients traités par aripiprazole (27,1 %) comparativement aux patients traités par halopéridol (59,2 %). Dans une étude clinique à long terme de 26 semaines, contrôlée contre placebo, l'incidence des symptômes extrapyramidaux était de 20,3 % chez les patients traités par aripiprazole et de 13,1 % chez les patients recevant le placebo. Dans une autre étude clinique contrôlée à long terme de 26 semaines, l'incidence des symptômes extrapyramidaux était de 16,8 % chez les patients traités par aripiprazole et de 15,7 % chez les patients traités par olanzapine.
- +Épisodes maniaques des troubles bipolaires de type I: dans une étude clinique contrôlée de 12 semaines, l’incidence des symptômes extrapyramidaux était de 23,5 % chez les patients traités par aripiprazole et de 53,3 % chez les patients traités par halopéridol. Dans une autre étude de 12 semaines, l’incidence des symptômes extrapyramidaux était de 26,6 % chez les patients traités par aripiprazole et de 17,6 % chez les patients traités par lithium. Pendant la phase d'entretien de 26 semaines de l’étude clinique contrôlée contre placebo, l’incidence des symptômes extrapyramidaux était de 18,2 % chez les patients traités par aripiprazole et de 15,7 % chez les patients du groupe placebo.
-Dans les essais cliniques pour les indications approuvées et après la commercialisation une augmentation et une diminution du taux de prolactine sérique par rapport à la valeur initiale ont été toutes deux observées sous aripiprazole. Le taux de prolactine a été évalué pour toutes les doses d'aripiprazole dans tous les essais (n = 28242). L'incidence d'hyperprolactinémie ou d'augmentation du taux de prolactine sérique chez les patients traités par l'aripiprazole (0,3%) était similaire à celle observée sous placebo (0,2%). L'incidence d'hypoprolactinémie ou de diminution du taux de prolactine sérique chez les patients traités par l'aripiprazole était de 0,4% contre 0,02% chez les patients recevant le placebo.
- +Dans les essais cliniques pour les indications approuvées et après la commercialisation une augmentation et une diminution du taux de prolactine sérique par rapport à la valeur initiale ont été toutes deux observées sous aripiprazole. Le taux de prolactine a été évalué pour toutes les doses d’aripiprazole dans tous les essais (n = 28242). L’incidence d’hyperprolactinémie ou d’augmentation du taux de prolactine sérique chez les patients traités par l’aripiprazole (0,3 %) était similaire à celle observée sous placebo (0,2 %). L’incidence d’hypoprolactinémie ou de diminution du taux de prolactine sérique chez les patients traités par l’aripiprazole était de 0,4 % contre 0,02 % chez les patients recevant le placebo.
-Des élévations des CPK, généralement transitoires et asymptomatiques, ont été observées chez 3,5% des patients traités par aripiprazole et chez 2,0% des patients recevant le placebo.
- +Des élévations des CPK, généralement transitoires et asymptomatiques, ont été observées chez 3,5 % des patients traités par aripiprazole et chez 2,0 % des patients recevant le placebo.
-Dans une étude clinique à court terme contrôlée contre placebo et impliquant 302 adolescents schizophrènes (âge: 13-17 ans), la fréquence et la nature des effets indésirables étaient similaires à celles des adultes, à l'exception des réactions suivantes qui ont été rapportées plus fréquemment chez les adolescents sous aripiprazole que chez les adultes sous aripiprazole (et plus fréquemment que sous placebo): la somnolence/sédation et les symptômes extrapyramidaux ont été très fréquents (≥10%). Sécheresse de la bouche et augmentation de l'appétit ont été fréquemment rapportés (≥1%, <10%).
- +Dans une étude clinique à court terme contrôlée contre placebo et impliquant 302 adolescents schizophrènes (âge: 13-17 ans), la fréquence et la nature des effets indésirables étaient similaires à celles des adultes, à l’exception des réactions suivantes qui ont été rapportées plus fréquemment chez les adolescents sous aripiprazole que chez les adultes sous aripiprazole (et plus fréquemment que sous placebo): la somnolence/sédation et les symptômes extrapyramidaux ont été très fréquents (≥ 10 %). Sécheresse de la bouche et augmentation de l'appétit ont été fréquemment rapportés (≥ 1 %, < 10 %).
-La fréquence et la nature des effets indésirables chez des adolescents présentant des épisodes maniaques ou mixtes d'un trouble bipolaire de type I et traités par 10 mg d'aripiprazole par jour, ont généralement été similaires à celles des adultes, à l'exception des réactions suivantes qui ont été rapportées plus fréquemment chez les adolescents: somnolence (17,8%), fatigue (11,7%) et akathisie (12,1%) ont été très fréquemment rapportés (≥1/10) et une dyskinésie a été fréquente (≥1/100, <1/10).
- +La fréquence et la nature des effets indésirables chez des adolescents présentant des épisodes maniaques ou mixtes d'un trouble bipolaire de type I et traités par 10 mg d'aripiprazole par jour, ont généralement été similaires à celles des adultes, à l’exception des réactions suivantes qui ont été rapportées plus fréquemment chez les adolescents: somnolence (17,8 %), fatigue (11,7 %) et akathisie (12,1 %) ont été très fréquemment rapportés (≥ 1/10) et une dyskinésie a été fréquente (≥ 1/100, < 1/10).
-Très fréquent (≥1/10): trouble extrapyramidal (28,8%), somnolence (20,3%) akathisie (16,9%).
-Fréquent (≥1/100): dystonie, troubles gastriques, augmentation de la fréquence cardiaque et troubles de l'attention.
- +Très fréquent (≥ 1/10): trouble extrapyramidal (28,8 %), somnolence (20,3 %) akathisie (16,9 %)
- +Fréquent (≥ 1/100): dystonie, troubles gastriques, augmentation de la fréquence cardiaque et troubles de l'attention.
-Leucopénie, neutropénie, thrombocytopénie.
- +Leucopénie, neutropénie, thrombocytopénie
-Réactions allergiques (par exemple, réactions anaphylactiques, œdème de Quincke comprenant œdème de la langue et œdème de la face, prurit, urticaire, éruption cutanée, spasme laryngé).
- +Réactions allergiques (par exemple, réactions anaphylactiques, œdème de Quincke comprenant œdème de la langue et œdème de la face, prurit, urticaire, éruption cutanée)
-Hyperglycémie, diabète sucré, diab��te acidocétosique, coma hyperosmolaire diabétique.
- +Acidocétose diab��tique, coma hyperosmolaire diabétique
-Prise de poids, perte de poids, hyponatrémie, anorexie.
- +Prise de poids, perte de poids, hyponatrémie, anorexie, hyperglycémie, diabète sucré
-Agitation, nervosité, idées suicidaires, tentatives de suicide, suicide (voir «Mises en garde et précautions»), dépression, agressivité, jeu pathologique.
- +Agitation, nervosité, idées suicidaires, tentatives de suicide, suicide (voir «Mises en garde et précautions»), dépression, agressivité, trouble du contrôle des impulsions (p.ex. jeu pathologique, achats compulsifs, crises de fringale ou hyperphagie)
-Troubles de l'élocution, crise grand mal, syndrome sérotoninergique, troubles de l'attention, léthargie.
- +Troubles de l'élocution, crise grand mal, syndrome sérotoninergique, troubles de l'attention, léthargie
-Allongement du QT, arythmie ventriculaire, mort subite inexpliquée, arrêt cardiaque, torsades de pointes, bradycardie.
- +Allongement du QT, arythmie ventriculaire, mort subite de cause inconnue, arrêt cardiaque, torsades de pointes, bradycardie
-Syncope, hypertension, évènements thromboemboliques veineux (incluant embolie pulmonaire et thrombose veineuse profonde), voir «Mises en garde et précautions».
-Affections respiratoires
-Pneumonie de déglutition, spasme oropharyngé.
- +Syncope, hypertension, évènements thromboemboliques veineux (incluant embolie pulmonaire et thrombose veineuse profonde), voir «Mises en garde et précautions»
- +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
- +Pneumonie de déglutition, spasme oropharyngé, spasme laryngé
-Pancréatite, dysphagie, salivation accrue, maux de ventre, troubles gastriques, diarrhée, sécheresse de la bouche.
- +Pancréatite, dysphagie, salivation accrue, maux de ventre, troubles gastriques, diarrhée, sécheresse de la bouche
-Hépatite, ictère, élévation de l'alanine aminotransférase (ALAT), élévation de l'aspartate aminotransférase (ASAT), élévation de la γ-glutamyltransférase (γ-GT).
-Affections de la peau
-Hyperhidrose, réaction de photosensibilité, alopécie.
-Affections musculo-squelettiques et systémiques
-Myalgie, rhabdomyolyse, raideur.
- +Hépatite, ictère, élévation de l'alanine aminotransférase (ALAT), élévation de l'aspartate aminotransférase (ASAT), élévation de la γglutamyltransférase (γ-GT)
- +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
- +Hyperhidrose, réaction de photosensibilité, alopécie
- +Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
- +Myalgie, rhabdomyolyse, raideur
-Rétention urinaire, incontinence urinaire.
- +Rétention urinaire, incontinence urinaire
-Symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes de sevrage chez les nouveau-nés (voir «Grossesse/Allaitement»).
- +Symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes de sevrage chez les nouveau-nés (voir «Grossesse/Allaitement»)
-Priapisme.
- +Priapisme
-Douleurs thoraciques, trouble de la régulation de la température (par exemple hypothermie, fièvre), œdème périphérique, douleurs.
- +Douleurs thoraciques, trouble de la régulation de la température (par exemple hypothermie, fièvre), œdème périphérique, douleurs
-Augmentation des CPK, augmentation de la glycémie, variation de la glycémie, augmentation de l'hémoglobine glycosylée.
- +Augmentation des CPK, augmentation de la glycémie, variation de la glycémie, augmentation de l’hémoglobine glycosylée
-Dans les études cliniques et après la commercialisation, des surdosages, accidentels ou intentionnels avec l'aripiprazole seul, à des doses allant jusqu'à 1260 mg, ont été rapportés chez des patients adultes, sans conséquence létale. Les signes et symptômes potentiellement importants incluaient léthargie, élévation de la pression artérielle, somnolence, tachycardie, nausées et vomissements. De plus, des cas de surdosage accidentels ont été rapportés chez des enfants. Aucun de ces cas de surdosage avec de l'aripiprazole en monothérapie, à des doses allant jusqu'à 195 mg, n'a entraîné le décès d'un enfant. Les signes et symptômes cliniques potentiellement graves qui ont été rapportés incluaient la somnolence, une perte de connaissance transitoire et des symptômes extrapyramidaux. En ce qui concerne les patients hospitalisés, il n'a été rapporté aucun effet clinique significatif relatif aux signes vitaux, aux analyses biologiques ou à un ECG.
- +Dans les études cliniques et après la commercialisation, des surdosages, accidentels ou intentionnels avec l'aripiprazole seul, à des doses allant jusqu'à 1 260 mg, ont été rapportés chez des patients adultes, sans conséquence létale. Les signes et symptômes potentiellement importants incluaient léthargie, élévation de la pression artérielle, somnolence, tachycardie, nausées et vomissements. De plus, des cas de surdosage accidentels ont été rapportés chez des enfants. Aucun de ces cas de surdosage avec de l'aripiprazole en monothérapie, à des doses allant jusqu'à 195 mg, n'a entraîné le décès d'un enfant. Les signes et symptômes cliniques potentiellement graves qui ont été rapportés incluaient la somnolence, une perte de connaissance transitoire et des symptômes extrapyramidaux. En ce qui concerne les patients hospitalisés, il n'a été rapporté aucun effet clinique significatif relatif aux signes vitaux, aux analyses biologiques ou à un ECG.
-L'administration de 50 g de charbon activé une heure après l'administration d'aripiprazole a diminué la Cmax de l'aripiprazole d'environ 41% et l'ASC d'environ 51%, ce qui suggère que le charbon activé peut être efficace en cas de surdosage.
- +L’administration de 50 g de charbon activé une heure après l’administration d’aripiprazole a diminué la Cmax de l’aripiprazole d’environ 41 % et l’ASC d’environ 51 %, ce qui suggère que le charbon activé peut être efficace en cas de surdosage.
-L'aripiprazole a montré une grande affinité in vitro pour les récepteurs dopaminergiques D2 et D3, sérotoninergiques 5-HT1a et 5-HT2a, et une affinité modérée pour les récepteurs dopaminergiques D4, sérotoninergiques 5-HT2c et 5-HT7, α1-adrénergiques et histaminiques H1. L'aripiprazole a également montré une affinité modérée pour le site de recapture de la sérotonine et pas d'affinité notable pour les récepteurs muscariniques. Une interaction avec des récepteurs autres que les sous-types dopaminergiques et sérotoninergiques pourrait expliquer certains autres effets cliniques de l'aripiprazole.
-Dans des modèles animaux, l'aripiprazole a montré des propriétés antagonistes d'hyperactivité dopaminergique et des propriétés agonistes d'hypoactivité dopaminergique.
- +L'aripiprazole a montré une grande affinité in vitro pour les récepteurs dopaminergiques D2 et D3, sérotoninergiques 5-HT1a et 5-HT2a, et une affinité modérée pour les récepteurs dopaminergiques D4, sérotoninergiques 5-HT2c et 5-HT7, α1-adrénergiques et histaminiques H1. L'aripiprazole a également montré une affinité modérée pour le site de recapture de la sérotonine et pas d’affinité notable pour les récepteurs muscariniques. Une interaction avec des récepteurs autres que les sous-types dopaminergiques et sérotoninergiques pourrait expliquer certains autres effets cliniques de l'aripiprazole.
- +Dans des modèles animaux, l'aripiprazole a montré des propriétés antagonistes d’hyperactivité dopaminergique et des propriétés agonistes d’hypoactivité dopaminergique.
-Dans une étude multinationale de 26 semaines en double aveugle sur la schizophrénie (314 patients), contrôlée contre olanzapine, un gain pondéral ≥7% par rapport au poids initial est apparu chez un nombre significativement plus faible de personnes sous aripiprazole que chez les patients sous olanzapine.
- +Dans une étude multinationale de 26 semaines en double aveugle sur la schizophrénie (314 patients), contrôlée contre olanzapine, un gain pondéral ≥ 7 % par rapport au poids initial est apparu chez un nombre significativement plus faible de personnes sous aripiprazole que chez les patients sous olanzapine.
-Dans une étude de 3 semaines, contrôlée versus placebo, avec administration d'une dose fixe en monothérapie chez des patients présentant des épisodes maniaques ou mixtes dans le cadre de troubles bipolaires de type I, l'aripiprazole n'a pas démontré une efficacité supérieure au placebo.
- +Dans une étude de 3 semaines, contrôlée versus placebo, avec administration d'une dose fixe en monothérapie chez des patients présentant des épisodes maniaques ou mixtes dans le cadre de troubles bipolaires de type I, l’aripiprazole n’a pas démontré une efficacité supérieure au placebo.
-Épisodes maniaques des troubles bipolaires de type I: Dans une étude de 4 semaines, contrôlée contre placebo, incluant 296 enfants et adolescents (10-17 ans) qui remplissaient les critères DSM-IV d'un trouble bipolaire de type I avec épisode maniaque ou mixte aigu (avec ou sans symptômes psychotiques) et présentaient une valeur initiale Y-MRS ≥20 points, l'aripiprazole a été supérieur au placebo en termes de réduction du score Y-MRS sur 4 semaines (critère d'évaluation principal de l'efficacité):
- +Épisodes maniaques des troubles bipolaires de type I: Dans une étude de 4 semaines, contrôlée contre placebo, incluant 296 enfants et adolescents (10-17 ans) qui remplissaient les critères DSM-IV d'un trouble bipolaire de type I avec épisode maniaque ou mixte aigu (avec ou sans symptômes psychotiques) et présentaient une valeur initiale Y-MRS ≥ 20 points, l'aripiprazole a été supérieur au placebo en termes de réduction du score Y-MRS sur 4 semaines (critère d'évaluation principal de l'efficacité):
-10 mg d'aripiprazole 65 -13,9* 53 -14,9*
-30 mg d'aripiprazole 59 -16,8** 45 -17,9*
- +10 mg d’aripiprazole 65 -13,9* 53 -14,9*
- +30 mg d’aripiprazole 59 -16,8** 45 -17,9*
-* p<0,05 et ** p<0,001 comparés au placebo
- +* p< 0,05 et ** p< 0,001 comparés au placebo
-* p<0,05 et ** p<0,001 comparés au placebo
- +* p< 0,05 et ** p< 0,001 comparés au placebo
-Les effets indésirables suivants ont montré une relation dose-effet: trouble extrapyramidal (fréquence: à 10 mg: 9,1%, à 30 mg: 28,8% et avec le placebo: 1,7%) et akathisie (fréquence: à 10 mg: 12,1%, à 30 mg: 20,3% et avec le placebo: 1,7%).
- +Les effets indésirables suivants ont montré une relation dose-effet: trouble extrapyramidal (fréquence: à 10 mg: 9,1 %, à 30 mg: 28,8 % et avec le placebo: 1,7 %) et akathisie (fréquence: à 10 mg: 12,1 %, à 30 mg: 20,3 % et avec le placebo: 1,7 %).
-Les pics plasmatiques de l'aripiprazole sont atteints dans les 3 à 5 heures suivant son administration. La biodisponibilité absolue du comprimé après administration orale est de 87%. La prise de l'aripiprazole pendant un repas n'a aucune incidence sur sa biodisponibilité.
- +Les pics plasmatiques de l'aripiprazole sont atteints dans les 3 à 5 heures suivant son administration. La biodisponibilité absolue du comprimé après administration orale est de 87 %. La prise de l'aripiprazole pendant un repas n'a aucune incidence sur sa biodisponibilité.
-L'aripiprazole est distribué dans tout l'organisme avec un volume apparent de distribution de 4,9 l/kg. Aux concentrations thérapeutiques, l'aripiprazole est lié à plus de 99% aux protéines plasmatiques, et principalement à l'albumine.
- +L’aripiprazole est distribué dans tout l'organisme avec un volume apparent de distribution de 4,9 l/kg. Aux concentrations thérapeutiques, l'aripiprazole est lié à plus de 99 % aux protéines plasmatiques, et principalement à l'albumine.
-L'aripiprazole est largement métabolisé par le foie, principalement par trois voies de biotransformation: la déshydrogénation, l'hydroxylation et la N-désalkylation.
-Des études in vitro ont montré que les enzymes CYP3A4 et CYP2D6 sont responsables de la déshydrogénation et de l'hydroxylation de l'aripiprazole, la N-désalkylation étant catalysée par le CYP3A4.
-L'aripiprazole est l'entité principale du médicament dans la circulation systémique. A l'état d'équilibre, le déshydro-aripiprazole représentait environ 40% de l'ASC de l'aripiprazole dans le plasma.
- +L’aripiprazole est largement métabolisé par le foie, principalement par trois voies de biotransformation: la déshydrogénation, l'hydroxylation et la Ndésalkylation.
- +Des études in vitro ont montré que les enzymes CYP3A4 et CYP2D6 sont responsables de la déshydrogénation et de l'hydroxylation de l'aripiprazole, la Ndésalkylation étant catalysée par le CYP3A4.
- +L'aripiprazole est l'entité principale du médicament dans la circulation systémique. A l'état d'équilibre, le déshydro-aripiprazole représentait environ 40 % de l'ASC de l'aripiprazole dans le plasma.
-Environ 8% de la population blanche n'a pas la capacité de métaboliser le substrat du CYP2D6. Ils sont classés dans la catégorie des «métaboliseurs lents», tandis que le pourcentage restant fait partie des «métaboliseurs rapides». Par rapport aux métaboliseurs rapides, les métaboliseurs présentent une augmentation d'environ 80% de leur exposition à l'aripiprazole et une réduction d'environ 30% de l'exposition au métabolite actif. Par conséquent, l'exposition des métaboliseurs lents à la fraction active totale d'une dose d'aripiprazole administrée est approximativement de 60% supérieure à celle des métaboliseurs rapides.
- +Environ 8 % de la population blanche n'a pas la capacité de métaboliser le substrat du CYP2D6. Ils sont classés dans la catégorie des «métaboliseurs lents», tandis que le pourcentage restant fait partie des «métaboliseurs rapides». Par rapport aux métaboliseurs rapides, les métaboliseurs présentent une augmentation d'environ 80 % de leur exposition à l'aripiprazole et une réduction d'environ 30 % de l'exposition au métabolite actif. Par conséquent, l'exposition des métaboliseurs lents à la fraction active totale d'une dose d'aripiprazole administrée est approximativement de 60 % supérieure à celle des métaboliseurs rapides.
-Après administration orale unique de 14C-aripiprazole, environ 27% de la radioactivité administrée a été retrouvée dans les urines et environ 60% dans les selles. Moins de 1% d'aripiprazole inchangé a été éliminé dans les urines et approximativement 18% ont été retrouvés inchangés dans les selles.
- +Après administration orale unique de 14C-aripiprazole, environ 27 % de la radioactivité administrée a été retrouvée dans les urines et environ 60 % dans les selles. Moins de 1 % d’aripiprazole inchangé a été éliminé dans les urines et approximativement 18 % ont été retrouvés inchangés dans les selles.
-L'aripiprazole est bien absorbé sous forme de sirop lors d'une administration orale. A la même posologie, le sirop présente des concentrations plasmatiques maximales (Cmax) légèrement supérieures à celles des comprimés, mais l'exposition systémique (ASC) reste équivalente. Des études de biodisponibilité réalisées avec des volontaires sains ont comparé la pharmacocinétique de 30 mg d'aripiprazole sous forme de sirop avec celle de 30 mg d'aripiprazole sous forme de comprimés. Le rapport sirop/comprimé des valeurs géométriques de la Cmax a été de 122% (n = 30). La pharmacocinétique de l'aripiprazole en dose unique est linéaire et proportionnelle à la dose.
- +L'aripiprazole est bien absorbé sous forme de sirop lors d'une administration orale. A la même posologie, le sirop présente des concentrations plasmatiques maximales (Cmax) légèrement supérieures à celles des comprimés, mais l'exposition systémique (ASC) reste équivalente. Des études de biodisponibilité réalisées avec des volontaires sains ont comparé la pharmacocinétique de 30 mg d'aripiprazole sous forme de sirop avec celle de 30 mg d'aripiprazole sous forme de comprimés. Le rapport sirop/comprimé des valeurs géométriques de la Cmax a été de 122 % (n = 30). La pharmacocinétique de l'aripiprazole en dose unique est linéaire et proportionnelle à la dose.
-Adolescents (13-17 ans)
- +Adolescents (13--17 ans)
-Les caractéristiques pharmacocinétiques de l'aripiprazole et de l'OPC-14857 sont comparables chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <30 ml/min) et chez les sujets sains jeunes en ce qui concerne l'exposition (ASC).
- +Les caractéristiques pharmacocinétiques de l'aripiprazole et de l'OPC-14857 sont comparables chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) et chez les sujets sains jeunes en ce qui concerne l'exposition (ASC).
-Une étude administrant une dose unique (15 mg d'aripiprazole) chez des sujets présentant une cirrhose hépatique de différents degrés (classes A, B, et C du score de Child-Pugh) n'a pas montré d'effet significatif de l'insuffisance hépatique sur la pharmacocinétique de l'aripiprazole et de l'OPC-14857.
- +Une étude administrant une dose unique (15 mg d'aripiprazole) chez des sujets présentant une cirrhose hépatique de différents degrés (classes A, B, et C du score de Child-Pugh) n’a pas montré d'effet significatif de l'insuffisance hépatique sur la pharmacocinétique de l'aripiprazole et de l'OPC-14857.
-La pharmacocinétique de l'aripiprazole n'est pas différente chez les sujets âgés sains et les sujets adultes plus jeunes. De même, aucun effet détectable lié à l'âge n'a été établi lors d'une analyse pharmacocinétique de population chez des patients schizophrènes.
- +La pharmacocinétique de l'aripiprazole n'est pas différente chez les sujets âgés sains et les sujets adultes plus jeunes. De même, aucun effet détectable lié à l'âge n’a été établi lors d’une analyse pharmacocinétique de population chez des patients schizophrènes.
-L'analyse de population n'a pas révélé de différence cliniquement significative liée à l'origine ethnique ou d'effet lié au tabac sur la pharmacocinétique de l'aripiprazole.
- +L'analyse de population n’a pas révélé de différence cliniquement significative liée à l'origine ethnique ou d'effet lié au tabac sur la pharmacocinétique de l'aripiprazole.
-Les données précliniques sur la pharmacologie de sécurité, la toxicologie en administration répétée, la génotoxicité, la cancérogénicité, la toxicité sur la reproduction n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme. Des effets toxicologiquement significatifs ont été observés seulement à des doses ou à des expositions largement supérieures à la dose ou à l'exposition maximale chez l'homme, montrant que ces effets étaient limités ou non significatifs en pratique clinique.
-À une posologie de 20-60 mg/kg/jour (6,5 à 19,5× la dose humaine maximale recommandée, calculée en mg/m2 de surface corporelle), une toxicité cortico-surrénalienne dose-dépendante a été observée chez le rat après 104 semaines (accumulation du pigment lipofuscine et/ou perte cellulaire parenchymateuse).
- +Les données précliniques sur la pharmacologie de sécurité, la toxicologie en administration répétée, la génotoxicité, la cancérogénicité, la toxicité sur la reproduction n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme. Des effets toxicologiquement significatifs ont été observés seulement à des doses ou à des expositions largement supérieures à la dose ou à l'exposition maximale chez l'homme, montrant que ces effets étaient limités ou non significatifs en pratique clinique.
- +À une posologie de 20-60 mg/kg/jour (6,5- à 19,5 x la dose humaine maximale recommandée, calculée en mg/m2 de surface corporelle), une toxicité cortico-surrénalienne dose-dépendante a été observée chez le rat après 104 semaines (accumulation du pigment lipofuscine et/ou perte cellulaire parenchymateuse).
-Le métabolisme présystémique de l'aripiprazole étant nettement plus faible chez l'homme que chez le singe, les concentrations de ces sulfoconjugués dans la bile humaine à une dose journalière de 30 mg n'ont pas dépassé 6% de celles relevées chez le singe et se sont situées bien au-dessous de leurs valeurs limites de solubilité in vitro (6%).
- +Le métabolisme présystémique de l'aripiprazole étant nettement plus faible chez l'homme que chez le singe, les concentrations de ces sulfoconjugués dans la bile humaine à une dose journalière de 30 mg n'ont pas dépassé 6 % de celles relevées chez le singe et se sont situées bien au-dessous de leurs valeurs limites de solubilité in vitro (6 %).
-Remarques concernant la manipulation des comprimés orodispersibles d'Abilify
-Les comprimés orodispersibles d'Abilify ne doivent être sortis de leur plaquette thermoformée que juste avant leur administration en procédant comme suit (voir aussi les illustrations sur la boîte):
- +Remarques concernant la manipulation des comprimés orodispersibles d’Abilify
- +Les comprimés orodispersibles d’Abilify ne doivent être sortis de leur plaquette thermoformée que juste avant leur administration en procédant comme suit (voir aussi les illustrations sur la boîte):
-Numéro d’autorisation
-56209, 57348, 57831 (Swissmedic).
-Présentation
-Abilify, comprimés à 5 mg: boîte de 28 comprimés [B]
-Abilify, comprimés à 10 mg: boîte de 28 comprimés [B]
-Abilify, comprimés à 15 mg: boîte de 28 comprimés [B]
-Abilify, comprimés à 30 mg: boîte de 28 comprimés [B]
-Abilify, comprimés orodispersibles à 10 mg: boîte de 28 comprimés orodispersibles [B]
-Abilify, comprimés orodispersibles à 15 mg: boîte de 28 comprimés orodispersibles [B]
-Abilify, 1 mg/ml Sirop: boîte de 150 ml par flacon [B]
-Titulaire de l’autorisation
-Otsuka Pharmaceutical (Switzerland) GmbH, 8152 Opfikon.
-Mise à jour de l’information
-Juin 2016.
- +Numéro d'autorisation
- +56209, 57348, 57831 (Swissmedic)
- +Présentations
- +Abilify, comprimés à 5 mg: boîte de 28* comprimés
- +Abilify, comprimés à 10 mg: boîte de 28* comprimés
- +Abilify, comprimés à 15 mg: boîte de 28* comprimés
- +Abilify, comprimés à 30 mg: boîte de 28* comprimés
- +Abilify, comprimés orodispersibles à 10 mg: boîte de 28* comprimés orodispersibles
- +Abilify, comprimés orodispersibles à 15 mg: boîte de 28* comprimés orodispersibles
- +Abilify, 1 mg/ml Sirop: boîte de 150 ml* par flacon [B]
- +Titulaire de l'autorisation
- +Otsuka Pharmaceutical (Switzerland) GmbH, 8152 Opfikon
- +Mise à jour de l'information
- +Juin 2017
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