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-Matière sèche pour obtenir une solution injectable intraveineuse ou intramusculaire.
- +Poudre pour la préparation d’une solution pour injection/perfusion i.v./i.m..
-1 flacon pour injection contient: benzylpénicilline 1 mio U.I. ut benzylpénicilline sodique 599 mg pro vitro.
- +1 flacon pour injection contient: benzylpénicilline 1 mio U.I. ut benzylpénicilline sodique 599 mg.
-1 flacon pour perfusion contient benzylpénicilline 10 mio U.I. sous forme de benzylpénicilline sodique 5,988 g pro vitro.
- +1 flacon pour perfusion contient benzylpénicilline 10 mio U.I. sous forme de benzylpénicilline sodique 5,988 g.
-Infections systémiques et/ou localisées à germes sensibles à la benzylpénicilline, dont surtout à streptocoques, pneumocoques, gonocoques, méningocoques et spirochètes, comme:
- +Infections systémiques et/ou localisées à germes sensibles à la benzylpénicilline, dont surtout à streptocoques, pneumocoques, gonocoques, méningocoques et spirochètes, comme p.ex.:
-Le standard biologique de référence international pour la benzylpénicilline a été donné en 1968 après que cette substance ait pu être entièrement caractérisée par méthodes analytiques. Mais pour donner quantitativement la dose, la préférence est encore aux unités (biologiques).
-Les rapports suivants sont valables entre unités et masse:
-1 mg de benzylpénicilline sodique correspond à 1670 unités.
-1 million d’unités de benzylpénicilline correspond à 598,9 mg de benzylpénicilline sodique.
- +Pour les unités internationales (U.I.) et les spécification de masse, les rapports suivants s’appliquent:
- +1 mg de benzylpénicilline sodique correspond à 1670 U.I..
- +1 million d’U.I. de benzylpénicilline correspond à 598,9 mg de benzylpénicilline sodique.
-Chez l’adulte et l’enfant de plus de 12 ans, et avec des pathogènes normalement sensibles, la dose journalière recommandée est de 1 million d’U. de benzylpénicilline (correspondant à 600 mg de benzylpénicilline sodique) toutes les 6–8 heures. En cas d’infections graves, comme endocardite ou méningite bactérienne, les doses journalières doivent être augmentées à 20–60 millions d’U. de benzylpénicilline (correspondant à 12’000–36’000 mg de benzylpénicilline sodique), réparties en 4–6 doses unitaires.
- +Adultes et enfants de plus de 12 ans
- +Contre des pathogènes normalement sensibles, la dose singulière recommandée est de 1-5 million d’U.I. de benzylpénicilline (correspondant à 600–3’000 mg de benzylpénicilline sodique) réparties en 4–6 doses unitaires. En cas d’infections graves, comme endocardite ou méningite bactérienne, les doses journalières doivent être augmentées à 20–60 millions d’U.I. de benzylpénicilline (correspondant à 12’000–36’000 mg de benzylpénicilline sodique), réparties en 4–6 doses unitaires.
-0,2–0,5 million d’U. de benzylpénicilline (correspondant à 120–300 mg de benzylpénicilline sodique)/kg PC et par jour en 4–6 administrations.
- +0,2–0,5 million d’U.I. de benzylpénicilline (correspondant à 120–300 mg de benzylpénicilline sodique)/kg PC et par jour en 4–6 doses unitaires.
-0,2–1,0 million d’U. de benzylpénicilline (correspondant à 120–600 mg de benzylpénicilline sodique)/kg PC et par jour en 3–4 administrations.
- +0,2–1,0 million d’U.I. de benzylpénicilline (correspondant à 120–600 mg de benzylpénicilline sodique)/kg PC et par jour en 3–4 doses unitaires.
-0,05–0,1 (–0,5) million d’U. de benzylpénicilline (correspondant à 30–60 [–300] mg de benzylpénicilline sodique)/kg PC et par jour en 2 administrations.
- +0,05–0,1 (–0,5) million d’U.I. de benzylpénicilline (correspondant à 30–60 [–300] mg de benzylpénicilline sodique)/kg PC et par jour en 2 doses unitaires.
-Filtration glomérulaire (ml/min) Créatinine sérique (mg/100 ml) Dose mio U de benzylpénicilline (mg de benzylpéni- cilline sodique) Intervalle entre les doses (h)
- +Filtration glomérulaire (ml/min) Créatinine sérique (mg/100 ml) Dose mio U.I. de benzylpénicilline (mg de benzylpénicilline sodique) Intervalle entre les doses (h)
- +Injection et perfusion intraveineuses
- +Les solutions pour injection ou perfusion intraveineuse doivent être isotoniques dans toute la mesure du possible.
- +Les solutions isotoniques contiennent env. 100’000 U.I. de benzylpénicilline (équivalant à 60 mg de benzylpénicilline sodique)/ml d’eau pour injection (correspondant à 1 million d'U.I. d'un volume de 10 ml, pour 10 millions d'U.I. d'un volume de 100 ml).
- +Les doses de plus de 2 millions d’U.I. de benzylpénicilline (équivalant à 1200 mg de benzylpénicilline sodique) doivent être injectées lentement (maximum 0,5 millions d’U.I. ou 300 mg/min) de manière à prévenir les troubles nerveux centraux.
- +Injection intramusculaire
- +Les solutions contenant jusqu’à 100’000 U.I. de benzylpénicilline (équivalant à 60 mg de benzylpénicilline sodique)/ml d’eau pour injection sont les mieux tolérées. L’administration intramusculaire de solutions plus concentrées de benzylpénicilline, p.ex. 0,5–1,0 million d’U (équivalant à 300–600 mg de benzylpénicilline sodique)/ml d’eau pour injection est possible, mais du fait qu’elles sont hypertoniques, l’injection ne sera pas totalement indolore. Cela est particulièrement le cas pour les solutions de benzylpénicilline diluée dans du chlorure de sodium isotonique.
- +Il n’est pas recommandé d’injecter par voie intramusculaire des doses unitaires de plus de 10 millions d’U de benzylpénicilline (équivalant à 6000 mg de benzylpénicilline sodique) dissoutes dans 10–20 ml d’eau pour injection.
- +Préparation de la solution d'injection ou de perfusion: cf. «Autres informations, mode d'emploi».
-Voir également rubriques «Pharmacocinétique pour des groupes spéciaux de patients/Précautions dans les groupes à risque».
-Le traitement antibiotique peut provoquer une prolifération de germes non sensibles.
-Des réactions neurotoxiques (voir rubriques «Effets indésirables/Effets sur le système nerveux») sont possibles lors d’un traitement par pénicillines à hautes doses. Si une crise épileptique survient, un traitement par diazépam (5–10 mg i.v) est indiqué. Dans les cas graves, procéder à une hémoperfusion avec charbon.
-Les réactions anaphylactiques de choc surviennent chez 1–5 patients sur 10’000 traités par une pénicilline (voir rubrique «Effets indésirables/Réactions d’hypersensibilité»).
-Traitement du choc anaphylactique
-En plus des mesures d’urgence de routine (maintenir la perméabilité des voies respiratoires!), médicaments d’urgence:
-Immédiatement: adrénaline i.v.
-Après dilution de 1 ml de la solution standard du commerce (1:1000) dans 10 ml, ou en utilisant une seringue d’adrénaline prête à l’emploi (1:10’000), injecter d’abord 1 ml (0,1 mg d’adrénaline) lentement en intraveineuse en contrôlant la fréquence cardiaque et la tension artérielle (attention: arythmies!). L’injection d’adrénaline peut se poursuivre.
-Ensuite: antihistaminiques; substitution volumique i.v., p.ex. expandeur plasmatique, albumine humaine, solution électrolytique.
-Puis: glucocorticoïdes i.v., p.ex. 250–1000 mg de prednisolone (ou dose équivalente d’un dérivé). L’administration de glucocorticoïde peut être renouvelée.
-Chez l’enfant, adapter la dose des médicaments cités au poids corporel ou à l’âge.
-D’autres mesures thérapeutiques sont à envisager, p.ex. ventilation assistée, inhalation d’oxygène.
-Une surveillance étroite du patient est indispensable car les symptômes peuvent récidiver.
-Chez un patient souffrant d’une cardiopathie ou de graves troubles électrolytiques d’autre étiologie et chez un patient atteint d’insuffisance rénale sévère, ne pas négliger l’apport supplémentaire de sodium fourni par Pénicilline «Grünenthal». La formule sanguine, la fonction rénale et les électrolytes sériques devront être contrôlés à intervalles réguliers, notamment en cas de traitement prolongé à fortes doses et chez les patients présentant les affections susmentionnées.
-Chez un patient souffrant d’une dermatomycose, des réactions para-allergiques sont possibles après la première administration de Pénicilline «Grünenthal».
-Adaptation des doses chez les patients en insuffisance rénale, voir rubrique «Posologie/Mode d’emploi».
-
- +Voir également «Pharmacocinétique» cinétique pour des groupes spéciaux de patients.
- +La pénicilline G n'est pas le médicament de choix pour le traitement de l'otite moyenne et l'exacerbation aiguë de la bronchite chronique, car elles sont aussi fréquemment causées par des pathogènes résistants souvent (Staphylococcus aureus) ou toujours (Moraxella catarrhalis, chlamydia, mycoplasme, légionelle) à la benzylpénicilline ou contre lequel la benzylpénicilline n'est que partiellement efficace (Haemophilus influenzae). Pour cette raison, l'agent causal doit être identifié et la sensibilité de la maladie doit être identifiée si nécessaire avant le début du traitement par la pénicilline G pour ces pathologies. Chez les patients atteints de pneumonie communautaire avec des facteurs de risque supplémentaires (p. ex. altération structurale des poumons, prétraitement aux antibiotiques), un traitement empirique à la benzylpénicilline ne doit pas être recommandé en raison du spectre prévu de pathogènes.
- +Réactions d'hypersensibilité aiguë
- +Des réactions de choc anaphylactique surviennent chez 1 à 5 des 10’000 patients traités par la pénicilline (voir «Effets indésirables», «Réactions d'hypersensibilité»).
- +En cas de choc anaphylactique, les procédures d'urgence appropriées doivent être déclenchées immédiatement. Une surveillance étroite du patient est indispensable car les symptômes peuvent récidiver. Une réaction urticarienne immédiate doit toujours être considérée comme un symptôme d’alarme et impose un arrêt strict du traitement.
- +Réaction de Jarish-Herxheimer
- +Dans le traitement des infections à spirochètes (luès, borréliose), une réaction de Jarish-Herxheimer peut survenir (en général 2–12 heures après la première dose), caractérisée par fièvre, frisson, symptômes généralisés et focalisés (voir «Effets indésirables»).
- +Effets sur le système sanguine et lymphatique
- +Après un traitement encore plus long par benzylpénicilline à hautes doses, il peut se produire une neutropénie dose-dépendante. Avec des doses totales de plus de 200 millions d’U.I. (équivalant à 120 g) de benzylpénicilline, son incidence est de 5–15%, mais très faible en dessous de cette dose. Après interruption du traitement, la guérison est la règle dans 90% des cas rapidement, en l’espace de 2–8 jours. Mais si le traitement est poursuivi, cela peut aller jusqu’à l’agranulocytose totale.
- +Les troubles de la coagulation sur inhibition de l’agrégation des thrombocytes sous traitement de benzylpénicilline sont également dose-dépendants. Chez des patients dont les reins fonctionnent normalement, une prolongation significative du temps de saignement s’observe en dessus d’une dose journalière de 20 millions d’U.I. (équivalant à 12 g) de benzylpénicilline. Ce problème se déclenche dans les 24 heures suivant la mise en route du traitement et persiste jusqu’à 4 jours après l’interruption de la benzylpénicilline. A des concentrations plus élevées, peuvent en outre se produire des troubles de la coagulation plasmatique, par anomalie de la polymérisation de la fibrine, par une activité antithrombine-III plus marquée et une inhibition de l’activation du facteur Xa.
- +Seul un faible pourcentage de patients recevant un traitement prolongé à dose élevée évoluera vers une anémie hémolytique immune. La dose moyenne totale a été calculée à 411 millions d’U (équivalant à 246,6 g) de benzylpénicilline, administrée au cours d’un traitement d’une durée de 20 jours en moyenne. Les autres manifestations allergiques sont habituellement absentes. Après l’arrêt de la pénicilline, l’hémolyse peut persister encore 6–8 semaines.
- +Effets sur le système nerveux
- +Dans le cadre d’une thérapie à haute dose de benzylpénicilline, en particulier chez les patients présentant une insuffisance rénale ou une susceptibilité épileptique (épilepsie), des réactions sous forme de somnolence, d'hallucinations, d'hyperréflexie et de myoclonies sont possibles (voir «Effets indésirables»). Ces dernières peuvent évoluer vers une épilepsie focale, plus tard généralisée, et des états comateux. De rares cas d’évolution fatale ont été signalés. Si une crise épileptique survient, un traitement par diazépam (5–10 mg i.v) est indiqué. Dans les cas graves, procéder à une hémoperfusion avec charbon.
- +Ces réactions neurotoxiques ont été observées à des doses journalières de benzylpénicilline de 40–60 millions d’U (équivalant à 24–36 g) chez des patients dont les reins fonctionnaient normalement, de 20 millions d’U (équivalant à 12 g) chez des patients en insuffisance rénale légère à modérée et de 10 millions d’U (équivalant à 6 g) chez des patients en insuffisance rénale sévère.
- +Des dispositions particulières doivent être prises chez les nourrissons et les vieillards, les patients ayant une septicémie à germes Gram négatifs, une endocardite ou ayant subi une intervention cardiaque avec machine coeur-poumon.
- +En présence de réactions neurotoxiques, qui surviennent généralement 12–72 heures après la mise en route du traitement, interrompre immédiatement Pénicilline «Grünenthal» ou réduire la dose le cas échéant.
- +Effets sur le tractus gastro-intestinal
- +Si de graves diarrhées aqueuses surviennent pendant ou après le traitement, pouvant s’accompagner de fièvre ou de douleurs abdominales, penser à une entérocolite pseudomembraneuse (c.f. «Effets indésirables», pouvant mettre en danger la vie du patient. Dans de telles situations rares, interrompre Pénicilline «Grünenthal» et mettre en route un traitement approprié. Les antipéristaltiques sont contre-indiqués.
- +Effets sur le rein
- +Occasionnellement et après traitement par benzylpénicilline prolongé et à hautes doses, une néphrite interstitielle a été rapportée. La dose journalière de benzylpénicilline oscillait entre 12 et 60 millions d’U.I., ou entre 7,2 et 36 g (en moyenne 28 millions d’U.I. ou 16,8 g), et la durée de traitement entre 7 et 42 jours (17 jours en moyenne). En plus de la protéinurie et de l’hématurie, il y avait généralement fièvre, éosinophilie et exanthèmes. Mais une insuffisance rénale grave avec anurie peut également s’installer. Ont également été décrites des lésions angéitiques et glomérulonéphritiques, de même qu’une insuffisance rénale aiguë avec anurie totale après une seule injection de pénicilline.
- +Troubles électrolytiques
- +Des intoxications au sodium (hypokaliémie, alcalose métabolique) ont été décrites après administration de 100 millions d’U.I. (équivalant à 60 g) de benzylpénicilline sodique/jour.
- +Précautions dans les groupes à risque
- +Chez un patient souffrant d’une cardiopathie ou de graves troubles électrolytiques d’autre étiologie et chez un patient atteint d’insuffisance rénale sévère (p. ex. sous traitement de dialyse), ne pas négliger l’apport supplémentaire de sodium fourni par Pénicilline «Grünenthal». La formule sanguine, la fonction rénale et les électrolytes sériques devront être contrôlés à intervalles réguliers, notamment en cas de traitement prolongé à fortes doses et chez les patients présentant les affections susmentionnées.
- +Chez les diabétiques, il faut prévoir une résorption plus lente à partir du dépôt intramusculaire.
- +Il peut y avoir des antigènes communs entre pénicillines et produits métaboliques de certains dermatophytes, ce qui fait que chez des patients souffrant de dermatomycoses, des réactions allergiques peuvent survenir après la première administration de Pénicilline «Grünenthal» déjà.
- +Adaptation des doses chez les patients en insuffisance rénale, voir «Posologie/Mode d’emploi».
- +Remarques concernant l’utilisation topique
- +La benzylpénicilline, comme toutes les autres pénicillines, ne doit pas être utilisée en traitement topique, p.ex. sous forme d’onguents, poudres ou gouttes, car le potentiel allergisant est particulièrement grand en application topique.
- +Remarque sur l'utilisation à long terme et répétée
- +L’administration prolongée et répétée de Pénicilline «Grünenthal» peut donner lieu à des surinfections par bactéries résistantes et levures.
- +Grossesse
- +
-La diffusion de la benzylpénicilline dans le lait maternel est minime. Sa concentration peut y atteindre 2–15% de la concentration plasmatique maternelle. Bien qu’aucun effet indésirable n’ait été signalé jusqu’ici chez des nourrissons allaités, il ne faut pas négliger l’éventualité d’une sensibilisation ou d’une modification de la flore intestinale (voir rubrique «Données précliniques, caractéristiques toxicologiques»).
- +Allaitement
- +La diffusion de la benzylpénicilline dans le lait maternel est minime. Sa concentration peut y atteindre 2–15% de la concentration plasmatique maternelle. Bien qu’aucun effet indésirable n’ait été signalé jusqu’ici chez des nourrissons allaités, il ne faut pas négliger l’éventualité d’une sensibilisation ou d’une modification de la flore intestinale.
-Aucune étude n’a été effectuée avec Pénicilline au sujet de l’effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines. Une influence sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines est peu probable. Toutefois pendant l’utilisation à hautes doses on a rapporté des effets neurotoxiques (par ex. apathie) qui peuvent influencer négativement l’aptitude à conduire ou utiliser des machines (voir rubrique chapitre «Effets indésirables»).
- +Aucune étude n’a été effectuée avec Pénicilline au sujet de l’effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines. Une influence sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines est peu probable. Toutefois pendant l’utilisation à hautes doses on a rapporté des effets neurotoxiques (par ex. apathie) qui peuvent influencer négativement l’aptitude à conduire ou utiliser des machines (voir «Effets indésirables»).
-Réactions d’hypersensibilité
-Les données sur l’incidence des réactions allergiques oscillent dans un vaste domaine, 0,6–10%. Les réactions anaphylactiques de choc surviennent chez 1–5 patients sur 10’000 traités par une pénicilline.
-Des formes modérées se manifestent par un exanthème polymorphe (morbilli- ou scarlatiniforme) avec ou sans éosinophilie.
-Les formes plus graves sont des exanthèmes urticariens ou oedémateux, un oedème angioneurotique, un oedème laryngé, une vasculite allergique, un érythème noueux, un purpura allergique, des occlusions artérielles, des infiltrats pulmonaires à éosinophiles, un bronchospasme, une fièvre médicamenteuse, un syndrome de maladie sérique et des réactions anaphylactiques.
-Une réaction urticarienne immédiate doit toujours être considérée comme un symptôme d’alarme et impose un arrêt strict du traitement.
-De rares cas de choc anaphylactique potentiellement mortel peuvent se produire.
-De rares cas de réactions cutanées bulleuses, dont certaines potentiellement fatales, ont été signalés en relation avec un traitement de benzylpénicilline, généralement avec implication des muqueuses (syndromes de Stevens-Johnson, de Lyell).
-Il peut y avoir des antigènes communs entre pénicillines et produits métaboliques de certains dermatophytes, ce qui fait que chez des patients souffrant de dermatomycoses, des réactions allergiques peuvent survenir après la première administration de Pénicilline «Grünenthal» déjà.
-Pour le traitement du choc anaphylactique, voir rubrique «Mises en garde et précautions».
-Effets sur le sang et les éléments figurés
-Dans de rares cas, à hautes doses et en traitement prolongé, il peut y avoir des effets sur la formule sanguine, sous forme de leucopénie, neutropénie, granulocytopénie, agranulocytose, thrombocytopénie, éosinophilie et pancytopénie. Des troubles de la coagulation, une positivation du test de Coombs et une anémie hémolytique peuvent également se présenter.
-Un test de Coombs positif est présent chez env. 3% des patients recevant 10 millions d’U (équivalant à 6 g) de benzylpénicilline par jour, ou davantage. Seul un faible pourcentage évoluera vers une anémie hémolytique immune. La condition à cela est un traitement prolongé à hautes doses. La dose moyenne totale a été calculée à 411 millions d’U (équivalant à 246,6 g) de benzylpénicilline, administrée au cours d’un traitement d’une durée de 20 jours en moyenne. Les autres manifestations allergiques sont habituellement absentes. Après l’arrêt de la pénicilline, le test antiglobulinique direct peut rester positif et l’hémolyse persister pendant encore 6–8 semaines.
-Après un traitement encore plus long par benzylpénicilline à hautes doses, il peut se produire une neutropénie dose-dépendante. Avec des doses totales de plus de 200 millions d’U (équivalant à 120 g) de benzylpénicilline, son incidence est de 5–15%, mais très faible en dessous de cette dose. Après interruption du traitement, la guérison est la règle dans 90% des cas rapidement, en l’espace de 2–8 jours. Mais si le traitement est poursuivi, cela peut aller jusqu’à l’agranulocytose totale.
-Les troubles de la coagulation sur inhibition de l’agrégation des thrombocytes sous traitement de benzylpénicilline sont également dose-dépendants. Chez des patients dont les reins fonctionnent normalement, une prolongation significative du temps de saignement s’observe en dessus d’une dose journalière de 20 millions d’U (équivalant à 12 g) de benzylpénicilline. Ce problème se déclenche dans les 24 heures suivant la mise en route du traitement et persiste jusqu’à 4 jours après l’interruption de la benzylpénicilline. A des concentrations plus élevées, peuvent en outre se produire des troubles de la coagulation plasmatique, par anomalie de la polymérisation de la fibrine, par une activité antithrombine-III plus marquée et une inhibition de l’activation du facteur Xa.
-Effets sur le rein
-Dans de rares situations, et après traitement par benzylpénicilline prolongé et à hautes doses, une néphrite interstitielle a été rapportée. La dose journalière de benzylpénicilline oscillait entre 12 et 60 millions d’U, ou entre 7,2 et 36 g (en moyenne 28 millions d’U ou 16,8 g), et la durée de traitement entre 7 et 42 jours (17 jours en moyenne). En plus de la protéinurie et de l’hématurie, il y avait généralement fièvre, éosinophilie et exanthèmes. Mais une insuffisance rénale grave avec anurie peut également s’installer. Ont également été décrites des lésions angéitiques et glomérulonéphritiques, de même qu’une insuffisance rénale aiguë avec anurie totale après une seule injection de pénicilline. Mais le rapport de cause à effet avec le traitement de pénicilline n’a pas été prouvé.
-Effets sur le foie
-De rares cas d’hépatite et/ou de cholestase ont été déclarés. Ces réactions se sont produites à la suite ou en même temps que choc, exanthème, dermatite exfoliative, fièvre et/ou éosinophilie, ou syndrome de maladie sérique.
-Effets sur le système nerveux
-Sous traitement par benzylpénicilline à hautes doses, et surtout chez des patients en insuffisance rénale ou épileptiques, des effets neurotoxiques peuvent se produire fréquemment sous la forme d’apathie, hallucinations, hyperréflexie et myoclonies. Ces dernières peuvent évoluer vers une épilepsie focale, plus tard généralisée, et des états comateux. De rares cas d’évolution fatale ont été signalés.
-Ces réactions neurotoxiques ont été observées à des doses journalières de benzylpénicilline de 40–60 millions d’U (équivalant à 24–36 g) chez des patients dont les reins fonctionnaient normalement, de 20 millions d’U (équivalant à 12 g) chez des patients en insuffisance rénale légère à modérée et de 10 millions d’U (équivalant à 6 g) chez des patients en insuffisance rénale sévère.
-Des dispositions particulières doivent être prises chez les nourrissons et les vieillards, les patients ayant une septicémie à germes Gram négatifs, une endocardite ou ayant subi une intervention cardiaque avec machine coeur-poumon.
-En présence de réactions neurotoxiques, qui surviennent généralement 12–72 heures après la mise en route du traitement, interrompre immédiatement Pénicilline «Grünenthal» ou réduire la dose le cas échéant.
-Pour le traitement symptomatique des crises d’épilepsie, voir rubrique «Surdosage».
-Troubles électrolytiques
-Des intoxications au sodium (hypokaliémie, alcalose métabolique) ont été décrites après administration de 100 millions d’U (équivalant à 60 g) de benzylpénicilline sodique/jour. Bien que des intoxications au sodium soient improbables si la dose quotidienne maximale décrite de 60 millions d’U est respectée, des contrôles réguliers des électrolytes, notamment du taux de sodium, sont recommandés chez les patients nécessitant une restriction sodique (p.ex. maladies cardiaques, insuffisance rénale terminale, déséquilibres électrolytiques sévères).
-Pour l’influence sur les méthodes de diagnostic, voir rubrique «Remarques particulières».
-Effets sur le tractus gastro-intestinal
-Glossite, stomatite, langue scrotale, nausée, vomissement et diarrhée sont possibles dans de rares situations. Si de graves diarrhées aqueuses surviennent pendant ou après le traitement, pouvant s’accompagner de fièvre ou de douleurs abdominales, penser à une entérocolite pseudomembraneuse, pouvant mettre en danger la vie du patient. Dans de telles situations, très rares, interrompre Pénicilline «Grünenthal» et mettre en route un traitement approprié, p.ex. vancomycine 250 mg 4× par jour par voie orale. Les antipéristaltiques sont contre-indiqués.
-Réaction de Jarish-Herxheimer
-Dans le traitement des infections à spirochètes (luès, borréliose), une réaction de Jarish-Herxheimer peut survenir (en général 2–12 heures après la première dose), caractérisée par fièvre, frisson, symptômes généralisés et focalisés.
-Réactions locales
-Après injection intramusculaire, des douleurs peuvent s’installer fréquemment au site d’injection. Les injections intraveineuses peuvent provoquer des irritations de la paroi veineuse pouvant aller jusqu’à une thrombophlébite.
-Autres effets indésirables
-L’administration prolongée et répétée de Pénicilline «Grünenthal» peut donner lieu à des surinfections par bactéries résistantes et levures.
- +Indications de fréquence des effets indésirables classés en fonction des systèmes du corps: très fréquent (≥1/10), fréquent (<1/10, ≥1/100), occasionnel (<1/100, ≥1/1000), rare (<1/1000, ≥1/10'000), très rare (<1/10'000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
- +Voir aussi «Mises en garde et précautions»
- +Infections et infestations
- +Inconnu: Superinfections avec bactéries résistantes et levures.
- +Affections hématologiques et du système lymphatique
- +Très rare: leucopénie, granulocytopénie, neutropénie, agranulocytose, thrombocytopénie, pancytopéie, éosinophilie, anémie hémolytique, troubles de la coagulation.
- +Affections du système immunitaire
- +Occasionnel à fréquent: réactions allergiques, par ex. vascularite allergique, œdème angioneurotique, bronchospasme, œdème laryngé, infiltrats pulmonaires éosinophiles, syndrome de la maladie sérique, éruption polymorphe (morbilliforme ou scarlatiniforme) avec ou sans éosinophilie, urticaire, affections cutanées œdémateuses, érythème noueux, purpura allergique.
- +Rare: choc anaphylactique (très rare mortelle).
- +Très rares : Syndromes de Stevens-Johnson, de Lyell.
- +Fréquence indéterminée: Réaction de Jarish-Herxheimer.
- +Troubles du métabolisme et de la nutrition
- +Fréquence indéterminée: sous haute dose de thérapie: hypokaliémie at alcalose résultant d’une intoxication au sodium.
- +Affection psychiatriques
- +Fréquence indéterminée: sous haute dose de thérapie: hallucinations.
- +Affection du système nerveux
- +Fréquent: sous haute dose de thérapie : effets neurotoxiques tels que somnolence, hyperréflexie et myoclonie.
- +Fréquence indéterminée : sous haute dose de thérapie: coma, épilepsie.
- +Affection vasculaire
- +Fréquence indéterminée: occlusions artérielles.
- +Affections gastro-intestinales
- +Occasionnel : Glossite, stomatite, langue scrotale, nausée, vomissement et diarrhée.
- +Rare : Entérocolite pseudomembraneuse.
- +Affections hépatobiliaires sur le foie
- +Très rare : Hépatite acute, et/ou de cholestase. Ces réactions se sont produites à la suite ou en même temps que choc, exanthème, dermatite exfoliative, fièvre et/ou éosinophilie, ou syndrome de maladie sérique.
- +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
- +Très rares : Dermatite exfoliative.
- +Affections du rein et des voies urinaires
- +Occasionnel : néphrite interstitielle.
- +Fréquence indéterminée: Insuffisance rénale aiguë avec anurie (voir «Mises en garde et précautions»).
- +Troubles généraux et anomalies au site d’administration
- +Fréquent: Fièvre médicamenteuse, après injection i.m. des douleurs au site d’injection. Après injections i.v. irritations de la paroi veineuse, thrombophlébite.
- +Investigations
- +Fréquent: test de Coombs positif.
-La benzylpénicilline est un antibiotique biosynthétique, non résistant aux pénicillinases, à effet bactéricide, qui inhibe la biosynthèse de la membrane des micro-organismes en phase de prolifération en bloquant la transpeptidase bactérienne. Les germes en phase de repos ne sont pas sensibles à cet effet bactériostatique.
- +La benzylpénicilline est un betalactamantibiotique démi synthétique, non résistant aux betalactamases.
- +Le mécanisme d'action de la benzylpénicilline est basé sur une inhibition de la synthèse de la paroi cellulaire bactérienne (dans la phase de croissance) en bloquant les protéines de liaison à la pénicilline (PBP). B. la transpeptidase. Cela entraîne un effet bactéricide. L'efficacité dépend essentiellement de la durée pendant laquelle le niveau d'ingrédient actif est supérieur à la CMI du pathogène.
- +Mécanismes de résistance
- +La résistance à la benzylpénicilline peut être due aux mécanismes suivants:
- +Inactivation par les bêta-lactamases: La benzylpénicilline n'est pas stable aux bêta-lactamases et ne fonctionne donc pas contre les bactéries productrices de bêta-lactamases (par exemple les staphylocoques ou les gonocoques). Affinité réduite des PBP pour la benzylpénicilline: La résistance acquise aux pneumocoques et à certains autres streptocoques vis-à-vis de la benzylpénicilline est due à des modifications des PBP existantes à la suite d'une mutation. En revanche, la résistance aux staphylocoques résistants à la méthicilline (oxacilline) est causée par la formation d'une PBP supplémentaire avec une affinité réduite pour la benzylpénicilline.
- +- Une pénétration inadéquate de la benzylpénicilline à travers la paroi cellulaire externe peut empêcher les bactéries Gram négatives d'inhiber suffisamment les PBP.- Les pompes d'efflux permettent de transporter activement la benzylpénicilline hors de la cellule.Une résistance croisée partielle ou complète de la benzylpénicilline existe avec d'autres pénicillines et céphalosporines.
- +Limites
- +L'essai de la benzylpénicilline est effectué en utilisant les séries de dilution habituelles. Les résultats sont évalués sur la base des valeurs limites pour la benzylpénicilline.
- +Les résultats sont évalués sur la base des valeurs limites pour la benzylpénicilline. Les concentrations minimales inhibitrices suivantes pour les germes sensibles et résistants ont été établies, selon EUCAST (Comité européen sur les tests de sensibilité aux antimicrobiens)
- +Pathogène Sensible Résistent
- +Staphylococcus aureus ≤ 0,12 mg/l > 0,12 mg/l
- +Streptococcus spp. (groupes A, B, C, G) ≤ 0,25 mg/l > 0,25 mg/l
- +Streptococcus pneumoniae (Infections sauf Méningites) ≤ 0,06 mg/l > 2 mg/l
- +Streptococcus pneumoniae (Méningites) ≤ 0,06 mg/l > 0,06 mg/l
- +streptocoque du groupe „Viridans“ ≤ 0,25 mg/l > 2 mg/l
- +Neisseria meningitidis ≤ 0,06 mg/l > 0,25 mg/l
- +Neisseria gonorrhoeae ≤ 0,06 mg/l > 1 mg/l
- +Anaérobies à gram-négatif ≤ 0,25 mg/l > 0,5 mg/l
- +Anaérobies à gram-positif ≤ 0,25 mg/l > 0,5 mg/l
- +Limites spécifiques non-spécifiques*1) ≤ 0,25 mg/l1) > 2 mg/l1)
- +
- +* Basé principalement sur la pharmacocinétique du sérum
- +1) Les valeurs limites sont basées sur une dose de 600 mg × 4 (2,4 g/jour) et 2,4 g × 6 (14,4 g/jour).
-Le spectre d’action de la benzylpénicilline englobe les germes suivants:
-Actinomyces spp., Arachnia propionica, Bacillus anthracis, Bifidobacterium, Borreliae, Clostridium perfringens, Corynebacterium diphtheriae, Erysipelothrix rhusiopathiae, Fusobacterium spp., Gaffkya anaerobius, Gardnerella vaginalis, Lactobacillus sp., Listeria monocytogenes, Neisseria gonorrhoeae, Neisseria meningitidis, Pasteurella multocida, Peptococcus spp., Peptostreptococcus spp., Propionibacterium spp., Streptococcus agalactiae, Streptococcus pneumoniae, Streptococcus pyogenes, streptocoques des groupes C et G, streptocoques du groupe viridans, Treponema pallidum, Veillonella parvulva.
-Sont variablement ou peu sensibles:
-Actinobacillus actinomycetem-comitans, Bacteroides melaninogenicus, Eikenella corrodens, Leptospira spp., Staphylococcus aureus, Staphylococcus epidermidis, Enterococcus faecalis, Enterococcus faecium.
-Sont toujours ou la plupart résistants:
-Bacteroides fragilis et autres Bacteroides spp., Brucella, chlamydies, Enterobacteriaceae (Enterobacter, Escherichia coli, Klebsiella etc.), Haemophilus influenzae, légionelles, mycoplasmes, nocardies, Pseudomonas spp., vibrions.
-Il y a une résistance croisée entre benzylpénicilline et pénicillines orales, et partielle avec l’ampicilline.
-
- +Espèces généralement sensibles
- +Microorganismes aérobies à Gram positif
- +Actinomyces israelii °
- +Corynebacterium diphtheriae °
- +Erysipelothrix rhusiopathiae °
- +Gardnerella vaginalis °
- +Streptococcus agalactiae
- +Streptococcus pneumoniae
- +Streptococcus pyogenes
- +Streptococcus dysgalactiae subsp. Equisimilis (streptocoque des groupes C & G)
- +streptocoque du groupe „Viridans“ ° ^
- +Microorganismes aérobies Gram négatif
- +Borrelia burgdorferi °
- +Eikenella corrodens ° $
- +Haemophilus influenzae $
- +Neisseria meningitidis °
- +Micro-organismes anaérobies
- +Clostridium perfringens °
- +Clostridium tetani °
- +Fusobacterium spp. °
- +Peptoniphilus spp. °
- +Peptostreptococcus spp. °
- +Veillonella parvula °
- +Autres micro-organismes
- +Treponema pallidum °
- +Espèces dans lesquelles la résistance acquise peut poser problème dans l'application
- +Microorganismes aérobies Gram positif
- +Enterococcus faecalis $
- +Staphylococcus aureus +
- +Staphylococcus epidermidis +
- +Staphylococcus haemolyticus +
- +Staphylococcus hominis +
- +Microorganismes aérobies Gram négatif
- +Neisseria gonorrhoeae $
- +Espèces naturellement résistantes
- +Microorganismes aérobies Gram positif
- +Enterococcus faecium
- +Nocardia asteroides
- +Microorganismes aérobies Gram négatif
- +Toutes les espèces d'Enterobacteriaceae
- +Legionella pneumophila
- +Moraxella catarrhalis
- +Pseudomonas aeruginosa
- +Micro-organismes anaérobies
- +Bacteroides spp.
- +Autres micro-organismes
- +Chlamydia spp.
- +Chlamydophila spp.
- +Mycoplasma spp.
- +
- +° Il n'y avait pas de données à jour lorsque la table a été publiée. La littérature primaire, les travaux standard et les recommandations thérapeutiques supposent une sensibilité.
- +$ La sensibilité naturelle de la plupart des isolats réside dans la gamme intermédiaire.
- ++ Dans au moins une région, le taux de résistance est supérieur à 50%.
- +^ Nom collectif pour un groupe hétérogène d'espèces streptococciques. Le taux de résistance peut varier en fonction de l'espèce streptococcique actuelle.
- +La prévalence de la résistance acquise d'espèces individuelles peut varier localement et au fil du temps. Par conséquent, des informations locales sur la situation de résistance sont nécessaires, en particulier pour le traitement adéquat des infections sévères. Si l'efficacité de la benzylpénicilline est mise en question en raison de la situation de résistance locale, un conseil expert doit être recherché. En particulier dans le cas d'infections graves ou d'échecs thérapeutiques, un diagnostic microbiologique avec détection du pathogène et sa sensibilité à la benzylpénicilline doit être recherché.
- +Cinétique de groupes de patients spéciaux
- +
-Cinétique pour certains groupes de patients/Précautions dans les groupes à risque
-Chez les diabétiques, il faut prévoir une résorption plus lente à partir du dépôt intramusculaire.
-Caractéristiques toxicologiques
-Pour reconstituer la solution pour injection ou perfusion, dissoudre la substance sèche dans de l’eau pour injection. Pour obtenir 20 ml d’une solution pour infusion contenant 10 Mega Pénicilline G il faut dissoudre la substance sèche dans 16 ml d’eau pour injection à 20 °C.
- +Pour reconstituer la solution pour injection ou perfusion, dissoudre la poudre dans de l’eau pour injection. Pour obtenir 20 ml d’une solution pour perfusion contenant 10 millions U.I. de, il faut dissoudre la poudre dans 16 ml d’eau pour injection à 20 °C. A partir de cette solution concentrée, de plus petites quantités peuvent être prélevées proportionnellement et diluées. Pour éviter de faire sortir les particules de caoutchouc du bouchon, n'utilisez que des aiguilles d'un diamètre de 0,8 mm ou moins (type G21).
-Injection et perfusion intraveineuses
-Les solutions pour injection ou perfusion intraveineuse doivent être isotoniques dans toute la mesure du possible.
-Les solutions isotoniques contiennent env. 100’000 U de benzylpénicilline (équivalant à 60 mg de benzylpénicilline sodique)/ml d’eau pour injection.
-Les doses de plus de 2 millions d’U de benzylpénicilline (équivalant à 1200 mg de benzylpénicilline sodique) doivent être injectées lentement (maximum 0,5 millions d’U ou 300 mg/min) de manière à prévenir les troubles nerveux centraux.
-Injection intramusculaire
-Les solutions contenant jusqu’à 100’000 U/ml de benzylpénicilline (équivalant à 60 mg de benzylpénicilline sodique)/ml d’eau pour injection sont les mieux tolérées. L’administration intramusculaire de solutions plus concentrées de benzylpénicilline, p.ex. 0,5–1,0 million d’U (équivalant à 300–600 mg de benzylpénicilline sodique)/ml d’eau pour injection est possible, mais du fait qu’elles sont hypertoniques, l’injection ne sera pas totalement indolore. Cela est particulièrement le cas pour les solutions de benzylpénicilline diluée dans du chlorure de sodium isotonique.
-Il n’est pas recommandé d’injecter par voie intramusculaire des doses unitaires de plus de 10 millions d’U de benzylpénicilline (équivalant à 6000 mg de benzylpénicilline sodique) dissoutes dans 10–20 ml d’eau pour injection.
-Remarques concernant l’utilisation topique
-La benzylpénicilline, comme toutes les autres pénicillines, ne doit pas être utilisée en traitement topique, p.ex. sous forme d’onguents, poudres ou gouttes, car le potentiel allergisant est particulièrement grand en application topique.
-La pénicilline est instable en présence d’acides, d’alcalis, d’oxydants, d’alcools, de métaux lourds et à des températures élevées. L’adjonction d’autres médicaments à la solution de pénicilline est proscrite. Les seringues ayant contenu de l’alcool doivent être soigneusement rincées à l’aqua ad iniectabilia avant tout traitement par pénicilline.
- +Pour éviter les réactions chimiques indésirables ou les effets indésirables, ne pas mélanger et administrer la solution de pénicilline reconstituée avec d'autres seringues ou perfusions (par exemple, la solution de lactate de Ringer, etc.).
- +La pénicilline est instable en présence d’acides, d’alcalis, d’oxydants, d’alcools, de métaux lourds et à des températures élevées. L’adjonction d’autres médicaments à la solution de pénicilline est proscrite.
-Chlorpromazine-HCl.
-Héparine-Na.
-Hydroxyzine-HCl.
-Lincomycine-HCl.
-Oxytétracycline-HCl.
-Mésylate de prochlorpérazine.
-Tétracycline-HCl.
-Thiopental-Na.
- +Cytarabin, Dopamin, Chlorpromazine-HCl, Héparine-Na, Hydroxyzine-HCl, Lincomycine-HCl, Oxytétracycline-HCl, Mésylate de prochlorpérazine, Tétracycline-HCl, Thiopental-Na, Vancomycin.
- +Un test de Coombs positif est présent chez env. 3% des patients recevant 10 millions d'U.I. (équivalant à 6g) de benzylpénicilline par jour, ou davantage. Après l'arrêt de la pénicilline, le test antiglobulinique direct peut rester positif et l'hémolyse persister pendant encore 6-8 semaines.
-La substance sèche Pénicilline «Grünenthal» ne doit plus être utilisée après la date de péremption «EXP» figurant sur l’emballage.
- +La poudre Pénicilline «Grünenthal» ne doit plus être utilisée après la date de péremption «EXP» figurant sur l’emballage.
-Pénicilline «Grünenthal» subst sèche 1 Mega fl inj 10. (A)
-Pénicilline «Grünenthal» subst sèche 10 Mega fl perf 5. (A)
- +Pénicilline «Grünenthal» poudre pour la préparation d'une solution pour injection/perfusion i.v./i.m. 1 Mega fl inj 10. (A)
- +Pénicilline «Grünenthal» poudre pour la préparation d'une solution pour injection/perfusion i.v./i.m. 10 Mega fl perf 5. (A)
-Juin 2012.
- +Juillet 2018.
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