56 Changements de l'information professionelle Panadol Extra |
-Principes actifs: Paracétamol, caféine.
- +Principes actifs
- +Paracétamol, caféine.
-Adultes:
-La dose maximale quotidienne indiquée ne doit pas être dépassée. Pour éviter tout risque de surdosage, il faut s'assurer que d'autres médicaments, pris simultanément, ne contiennent pas de paracétamol. Respecter un intervalle de 4 à 6 heures entre chaque prise.
- +Adultes (de plus de 40 kg):
- +La dose maximale quotidienne indiquée ne doit pas être dépassée.
- +Le poids minimum des patients dès 18 ans doit être respecté.
- +Pour éviter tout risque de surdosage, il faut s'assurer que d'autres médicaments, pris simultanément, ne contiennent pas de paracétamol.
- +Respecter un intervalle de 4 Ã 6 heures entre chaque prise.
-Les comprimés effervescents de Panadol Extra sont dissous dans un verre d'eau et bus aussitôt. Les comprimés effervescents présentent une rainure, mais ne sont pas conçus pour être fractionnés pour obtenir une demi-dose.
-
- +Les comprimés effervescents de Panadol Extra sont dissous dans un verre d'eau et bus aussitôt. Les comprimés effervescents présentent une rainure, mais ne sont pas conçus pour être divisés pour obtenir une demi-dose.
- +Enfants et adolescents de moins de 18 ans
- +Instructions posologiques spéciales:
- +Troubles hépatiques
- +Chez les patients ayant une maladie hépatique chronique ou compensée active, en particulier une insuffisance hépatocellulaire, alcoolisme chronique, déficit d'alimentation chronique (faibles réserves de glutathion hépatique) ou déshydratation, la dose quotidienne pour les adultes ne doit pas dépasser 3 g de paracétamol (voir aussi: «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»).
- +Troubles de la fonction rénale
- +Chez les patients atteint de troubles de la fonction rénale, l'intervalle minimal entre les prises doit être adapté conformément au tableau suivant:
- +Clairance de la créatinine Intervalle posologique
- +cl ≥50 ml/min 4 heures
- +cl 30-50 ml/min 6 heures
- +
- +
-·Hypersensibilité aux principes actifs paracétamol et substances apparentées ou à la caféine ou à l'un des excipients conformément à la composition;
-·hypersensibilité aux xanthines;
-·troubles sévères de la fonction hépatique/hépatite aiguë;
-·troubles sévères de la fonction rénale;
- +·Hypersensibilité aux principes actifs paracétamol et caféine et substances apparentées (par ex. du propacétamol ou xanthine) ou à l'un des excipients selon la composition;
- +·troubles graves de la fonction hépatique (cirrhose hépatique et ascite)/hépatite aiguë ou maladie hépatique décompensée active;
- +·troubles graves de la fonction rénale (clairance de la créatinine <30 ml/min);
-·anémie hémolytique en cas de carence en glucose-6-phosphate-déshydrogénase;
- +·en cas de carence en glucose-6-phosphate-déshydrogénase (peut entraîner une anémie hémolytique);
-·La prudence est de rigueur en cas de consommation excessive d'alcool. Celui-ci peut potentialiser l'hépatotoxicité du paracétamol, en particulier en cas de carence alimentaire concomitante. Dans ces cas, une dose thérapeutique de paracétamol peut déjà provoquer une lésion hépatique.
-·Il faut attirer l'attention du patient sur le fait que l'on ne doit pas prendre régulièrement des analgésiques de manière prolongée sans prescription médicale. Des douleurs persistantes nécessitent une mise au point médicale.
-·La prise prolongée d'analgésiques, en particulier en cas d'association de plusieurs principes actifs antidouleur, peut provoquer des lésions rénales durables impliquant un risque d'insuffisance rénale aiguë (néphropathie par analgésiques).
-·Il faut également signaler au patient que la prise chronique d'analgésiques peut induire l'apparition de maux de tête, qui peuvent entraîner à leur tour une nouvelle prise et contribuer ainsi à l'entretien des maux de tête (céphalée par analgésiques).
-·Chez les patients ayant une réserve réduite de glutathion, par exemple en cas de sepsis, l'utilisation de paracétamol peut augmenter le risque d'une acidose métabolique.
-·Toute consommation excessive de caféine sous forme de café, de thé ou de boissons en canettes, doit être évitée pendant la prise de Panadol Extra.
-·En raison du potentiel arythmogène de la caféine, une prudence particulière s'impose chez les patients souffrant d'arythmies et/ou de palpitations.
-·Les comprimés pelliculés contiennent les conservateurs parahydroxybenzoate de méthyle sodé (E219), parahydroxybenzoate d'éthyle sodé (E215) et parahydroxybenzoate de propyle sodé (E 217), qui sont susceptibles de provoquer des réactions allergiques (éventuellement aussi de type retardé).
-·En cas de régime pauvre en sel, il faut tenir compte du fait qu'un comprimé effervescent de Panadol Extra contient 427 mg de sodium.
-·Les patients présentant une intolérance héréditaire rare au fructose ne doivent pas utiliser les comprimés effervescents de Panadol Extra car ils contiennent 50 mg de sorbitol par comprimé effervescent.
- +Les dosage dépassant la posologie recommandée présentent le risque d'endommager très gravement le foie. Les symptômes cliniques d'une lésion hépatique surviennent généralement 1 à 2 jours après un surdosage de paracétamol. Une lésion hépatique maximale s'observe généralement après 3 à 4 jours. Le traitement avec un antidote doit débuter le plus vite possible (voir «Surdosage»).
- +Des cas de pancréatites aiguës ont été rapportés, généralement combinées avec une atteinte de la fonction hépatique et une hépatotoxicité.
- +Dans de cas très rares, le paracétamol peut entraîner des réactions cutanées graves (tels que le syndrome de Stevens-Johnson (SJS), une nécrolyse épidermique toxique (NET)), qui peuvent entraîner le décès. Les patients doivent être informés dès symptômes de réactions cutanées graves, et l'utilisation du médicament doit être interrompue dès la première apparition de réactions cutanées ou d'autres signes d'hypersensibilité.
- +La prudence est de rigueur en cas de consommation excessive d'alcool. Celui-ci peut potentialiser l'hépatotoxicité du paracétamol, en particulier en cas de carence alimentaire concomitante. Dans ces cas, une dose thérapeutique de paracétamol peut déjà provoquer une lésion hépatique.
- +Il faut attirer l'attention du patient sur le fait que l'on ne doit pas prendre régulièrement des analgésiques de manière prolongée sans prescription médicale. Des douleurs persistantes nécessitent une mise au point médicale.
- +Il faut également signaler au patient que la prise chronique d'analgésiques peut induire l'apparition de maux de tête, qui peuvent entraîner à leur tour une nouvelle prise et contribuer ainsi à l'entretien des maux de tête (céphalées dues aux analgésiques).
- +La prise prolongée d'analgésiques, en particulier en cas d'association de plusieurs principes actifs antidouleur, peut provoquer des lésions rénales durables impliquant un risque de défaillance rénale (néphropathie par analgésiques).
- +Chez les patients présentant un statu de déplétion en glutathion, par ex. en cas de septicémie, l'administration du paracétamol peut renforcer le risque d'une acidose métabolique.
- +Toute consommation excessive de caféine sous forme de café, de thé ou de boissons en canettes, doit être évitée pendant la prise de Panadol Extra.
- +En raison du potentiel arythmogène de la caféine, une prudence particulière s'impose chez les patients souffrant d'arythmies et/ou de palpitations.
- +Les comprimés pelliculés contiennent les conservateurs parahydroxybenzoate de méthyle sodé (E219), parahydroxybenzoate d'éthyle sodé (E215) et parahydroxybenzoate de propyle sodé (E 217), qui sont susceptibles de provoquer des réactions allergiques (éventuellement aussi de type retardé).
- +En cas de régime pauvre en sel, il faut tenir compte du fait qu'un comprimé effervescent de Panadol Extra contient 427 mg de sodium.
- +Les patients présentant une intolérance héréditaire rare au fructose ne doivent pas utiliser les comprimés effervescents de Panadol Extra car ils contiennent 50 mg de sorbitol par comprimé effervescent.
-·Les inducteurs enzymatiques tels le phénobarbital, la phénytoïne, la carbamazépine, l'acide isonicotinique hydrazide (INH) et la rifampicine majorent l'hépatotoxicité du paracétamol.
- +·Les inducteurs enzymatiques tels le phénobarbital, la phénytoïne, la carbamazépine, l'acide isonicotinique hydrazide (isoniazide, INH) et la rifampicine majorent l'hépatotoxicité du paracétamol.
-·Les préparations qui ralentissent le transit gastrique (p.ex. propanthéline) diminuent la vitesse d'absorption.
-·Les préparations qui accélèrent le transit gastrique (p.ex. métoclopramide) augmentent la vitesse d'absorption.
- +·Les médicaments qui ralentissent la vidange gastrique (p.ex. propanthéline) diminuent la vitesse d'absorption.
- +·Les médicaments qui accélèrent la vidange gastrique (p.ex. métoclopramide) augmentent la vitesse d'absorption.
- +·Chlorzoxazone: lors de l'administration concomitante de paracétamol et de chlorzoxazone majore l'hépatotoxicité des deux substances.
- +·Zidovudine: le risque d'une neutropénie se trouve renforcé par une administration concomitante de zidovudine et de paracétamol.
- +
-·Chlorzoxazone: l'administration concomitante de paracétamol et de chlorzoxazone majore l'hépatotoxicité des deux substances.
-·L'administration simultanée de zidovudine et de paracétamol accroît la tendance à une neutropénie.
-·Lors d'une prise quotidienne prolongée de paracétamol, l'effet anticoagulant des coumarines peut potentialiser et, par conséquent, augmenter le risque d'hémorragies. Les prises occasionnelles n'ont aucun effet significatif.
- +·Probénécide: le probénécide inhibe la conjugaison du paracétamol à l'acide glucurionique, d'où une clairance réduite du paracétamol. En cas d'administration concomitante de ces deux produits, la dose de paracétamol doit être diminuée.
- +·Cholestyramine réduit l'absorption du paracétamol.
- +·L'effet anticoagulant des coumarines peut être renforcé en cas d'utilisation quotidienne prolongée de paracétamol et ainsi augmenter le risque de saignments. Des prises occasionnelles n'ont pas d'effet significatif.
-Des études de reproduction chez l'animal n'ont pas mis en évidence de risque pour le fœtus, mais on ne dispose d'aucune étude contrôlée menée chez les femmes enceintes. Le risque lié à la prise de paracétamol correctement dosé pendant la grossesse concernant des lésions fonctionnelles et organiques, des malformations et des troubles de l'adaptation, est actuellement considéré comme réduit.
- +Des études de reproduction chez l'animal n'ont pas mis en évidence de risque foetal, mais on ne dispose d'aucune étude contrôlée menée chez les femmes enceintes. Le risque lié à la prise de paracétamol à la dose correcte pendant la grossesse est actuellement considéré comme minime en termes de troubles fonctionnels et de lésions organiques, des malformations et des troubles de l'adaptation.
-Le paracétamol et la caféine passent dans le lait maternel et franchissent la barrière placentaire (cf. «Pharmacocinétique»). La concentration de paracétamol dans le lait maternel est comparable à son taux du moment dans le plasma maternel. Aucune conséquence préjudiciable pour le nourrisson n'a toutefois été rapportée.
- +Le paracétamol et la caféine passent dans le lait maternel et franchissent la barrière placentaire (cf. «Pharmacocinétique»). La concentration de paracétamol dans le lait maternel est comparable à son taux du moment dans le plasma maternel. Des cas de rashs cutanés chez les nourrissons allaités ont été rapportés. Aucune conséquence préjudiciable pour le nourrisson n'a toutefois été rapportée.
-Fréquences: «Occasionnel» (≥1/1000, <1/100), «Rare» (≥1/10'000, <1/1000), «Très rare» (<1/10'000).
- +Très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 à <1/10), occasionnels (≥1/1000 à <1/100), rares (≥1/10'000 à <1/1000), très rares (<1/10'000).
-Thrombopénie d'origine allergique (parfois avec formation d'épanchements sanguins et d'hémorragies), leucopénie, agranulocytose, pancytopénie, neutropénie, anémie hémolytique Rare
- +Thrombopénie de nature allergique (parfois avec formation d'épanchements sanguins et d'hémorragies), leucopénie, agranulocytose, pancytopénie, neutropénie, anémie hémolytique Rare
-Anaphylaxie, réactions allergiques tels que l'œdème de Quincke (angio-œdème), dyspnée, bronchospasme, suée, nausées, chute de la pression artérielle jusqu'au choc. Rare
-Un petit pourcentage (5–10%) des patients souffrant d'asthme induit par l'acide acétylsalicylique ou d'autres manifestations de ce que l'on appelle une intolérance à l'acide acétylsalicylique peuvent également présenter une réaction similaire au paracétamol (asthme dû aux analgésiques).
- +Anaphylaxie, réactions allergiques telles que l'œdème de Quincke (angio-œdème), dyspnée, bronchospasme, accès de sueur, nausées, chute de la pression artérielle jusqu'au choc. Rare
- +Une petite partie (5–10%) des patients souffrant d'asthme induit par l'acide acétylsalicylique ou d'autres manifestations d'une intolérance à l'acide acétylsalicylique peuvent réagir de même au paracétamol (asthme dû aux analgésiques). Rare
- +Valeurs de transaminases hépatiques augmentées Rare
-Syndrome de Stevens Johnson, syndrome de Lyell Très rare
- +Des cas de réactions cutanées graves tels que la nécrolyse épidermique toxique (NET; syndrome de Lyell) et syndrome de Stevens-Johnson (SJS) ont été rapportés. Très rare
-Après la prise orale de 7,5 à 10 g de paracétamol chez l'adulte et de 150 à 200 mg/kg chez l'enfant (déjà à dose plus faible chez les patients prédisposés, comme p.ex. ceux dont la consommation d'alcool est excessive ou dont la réserve de glutathion est réduite du fait d'une carence alimentaire), des symptômes d'intoxication aiguë des cellules du foie et des tubules rénaux se manifestent sous la forme de nécroses cellulaires menaçant le pronostic vital.
-Des concentrations plasmatiques de >200 µg/ml après 4 h, de >100 µg/ml après 8 h, de >50 µg/ml après 12 h et de >30 µg/ml après 15 h entraînent des lésions hépatiques avec une issue fatale dans un coma hépatique. L'hépatotoxicité dépend directement de la concentration plasmatique.
- +Après la prise orale de 7,5 à 10 g de paracétamol chez l'adulte et de 140 à 200 mg/kg poids corporel chez l'enfant (déjà à faibles dose chez les patients prédisposés, comme p.ex. ceux dont la consommation d'alcool est excessive ou dont la réserve de glutathion est réduite du fait d'une carence alimentaire), des symptômes d'intoxication aiguë des cellules du foie et des tubules rénaux se manifestent sous la forme de nécroses cellulaires menaçant le pronostic vital.
- +Des concentrations plasmatiques de >200 µg/ml après 4 h, de >100 µg/ml après 8 h, de >50 µg/ml après 12 h et de >30 µg/ml après 15 h entraînent des lésions hépatiques avec une issue fatale par coma hépatique. L'hépatotoxicité dépend directement de la concentration plasmatique.
- +Les premiers signes de symptômes cliniques d'une lésion hépatique surviennent généralement après 1 à 2 jours, atteignant leur maximum en 3 à 4 jours.
- +
-1re phase (= 1er jour): Nausées, vomissements, douleurs abdominales, manque d'appétit, sensation générale de malaise.
-2e phase (2e jour): Amélioration subjective, augmentation du volume du foie, taux de transaminases et de bilirubine élevés, allongement du temps de thromboplastine.
-3e phase (3e jour): Taux des transaminases fortement augmentés, ictère, hypoglycémie, coma hépatique.
- +1re phase (= 1er jour): Nausées, vomissements, douleurs abdominales, manque d'appétit, sensation générale de malaise, pâleur, transpiration.
- +2e phase (2e jour): Amélioration subjective, augmentation du volume du foie, taux de transaminases (AST, ALT) et de bilirubine élevés, allongement du temps de thromboplastine, augmentation de la lactate déhydrogénase.
- +3e phase (3e jour): Taux des transaminases (AST, ALT) fortement augmentés, ictère, hypoglycémie, coma hépatique.
-·Lavage gastrique (utile seulement dans les 1 à (2) premières heures), ensuite administration de charbon actif.
-·Administration orale de N-acétylcystéine ou de méthionine. Dans les situations dans lesquelles l'administration de l'antidote par voie orale n'est pas réalisable ou difficile (p.ex. en raison de vomissements violents, de troubles de la conscience), celle-ci peut avoir lieu par voie intraveineuse.
-·Déterminer la concentration plasmatique de paracétamol (pas plus tôt que 4 heures après l'administration).
- +·Lavage gastrique (utile seulement dans les 1 à 2 premières heures), ensuite administration de charbon actif.
- +·Administration orale de N-acétylcystéine ou de méthionine. Dans les situations dans lesquelles l'administration de l'antidote par voie orale n'est pas réalisable ou difficile (p.ex. en raison de vomissements violents, de troubles de la conscience), celle-ci peut avoir lieu par voie intraveineuse, si possible en l'espace de 8 heures. La N-acétylcystéine peut encore apporter une certaine protection après 16 heures.
- +·Détermination de la concentration plasmatique de paracétamol (pas plus tôt que 4 heures après l'administration).
- +Les tests hépatiques doivent être réalisés au début du traitement et répétés toutes les 24 h. Dans la plupart des cas, les transaminases hépatiques se normalisent après 1 à 2 semaines, la fonction hépatique étant entièrement rétablie. Toutefois, dans les cas très grave, une transplantation hépatique peut être nécessaire.
- +Pour de plus amples informations sur le traitement, vous pouvez contacter Tox Info Suisse.
- +
-Son mécanisme d'action n'est pas complètement élucidé.
-En ce qui concerne l'effet analgésique, il a été démontré que l'inhibition de la synthèse des prostaglandines était plus forte au niveau central que périphérique. L'effet antipyrétique repose sur une inhibition de l'effet des pyrogènes endogènes sur le centre thermorégulateur de l'hypothalamus. Le paracétamol n'exerce pas d'effet antiphlogistique prononcé et est dénué d'influence sur l'hémostase et sur la muqueuse gastrique.
- +Le paracétamol est un analgésique et un antipyrétique agissant aux niveaux centrale et périphérique. Le mécanisme d'action n'est pas complètement élucidé.
- +En ce qui concerne l'effet analgésique, il a été démontré que l'inhibition de la synthèse des prostaglandines était plus forte au niveau central que périphérique. L'effet antipyrétique se base sur une inhibition de l'effet des pyrogènes endogènes sur le centre thermorégulateur dans l'hypothalamus. Le paracétamol n'a pas d'effet antiphlogistique marqué et n'influe ni sur l'hémostase ni sur la muqueuse gastrique.
-Le paracétamol a un volume de distribution d'env. 0,9 l kg–1 et une liaison aux protéines de près de 35%. Le volume de distribution et la liaison aux protéines plasmatiques de la caféine sont de respectivement 0,6 l kg -1 et <50%. Le paracétamol et la caféine sont distribués dans tous les liquides corporels. Ils traversent la barrière placentaire et passent dans le lait maternel.
- +La distribution du paracétamol est quasiment uniforme dans la plupart des liquides organiques. Aux posologies thérapeutiques de paracétamol, la liaison aux protéines s'élève à environ 10% alors qu'elle peut atteindre 50% avec des doses supérieures. Le volume de distribution de paracétamol s'élève à environ 1 l/kg.
- +Le volume de distribution et la liaison aux protéines plasmatiques de la caféine sont de respectivement 0,6 l/kg et <50%. La caféine est distribuée dans tous les liquides corporels. Le paracétamol et la caféine traversent la barrière placentaire et passent dans le lait maternel.
-Le paracétamol est métabolisé principalement dans le foie par conjugaison. Après administration orale de 1 g, 50–60% sont éliminés sous forme de glucuronide, 25–35% sous forme de sulfate et jusqu'à 5% sous forme inchangée dans les urines.
- +Le paracétamol est métabolisé principalement dans le foie par conjugaison (métabolisme enzymatique). Après administration orale de 1 g, 50–60% sont éliminés sous forme de glucuronide, 25–35% sous forme de sulfate et jusqu'à 5% sous forme inchangée dans les urines. Des métabolites toxiques tels que le p-aminophénol et la N-acétyl-p-benzoquinonimine sont produits en petites quantités par hydroxylation. Ces métabolites toxiques sont fixés par le glutathion et la cystéine puis éliminés.
-L'élimination se produit essentiellement par voie rénale, seules de faibles quantités de paracétamol et de caféine étant retrouvées dans les urines sous forme inchangée. La demi-vie est de 1–4 h pour le paracétamol et d'env. 4 h pour la caféine.
-Cinétique pour certains groupes de patients
- +L'élimination se produit essentiellement par voie rénale, seules de faibles quantités de paracétamol (2-5%) et de caféine étant retrouvées dans les urines sous forme inchangée. La demi-vie est de 1–3 h pour le paracétamol et d'env. 4 h pour la caféine aux posologies thérapeutiques. Jusqu'à 98% de la dose de paracétamol administrée sont excrétés en 24 heures avec les urines, et plus de 80% le sont sous forme glucuroconjuguée et sulfoconjuguée.
- +Cinétique dans des situations cliniques particulières
-·Insuffisance hépatique: la demi-vie plasmatique est pratiquement inchangée chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique légère. Elle est par contre considérablement allongée chez les sujets atteints d'insuffisance hépatique grave.
-·Insuffisance rénale: on ne dispose que de peu de données chez des patients présentant une insuffisance rénale, aucun indice ne laissant supposer l'existence d'une demi-vie prolongée. Malgré cela, une adaptation de la dose est recommandée. Chez les patients nécessitant des hémodialyses, la demi-vie après l'administration de doses thérapeutiques de paracétamol peut être réduite de 40 à 50%.
-·Personnes âgées: chez les personnes âgées, la demi-vie peut être allongée et s'accompagner d'une baisse de la clairance du médicament.
-·Enfants: aucune modification significative de la demi-vie par rapport aux adultes n'a été rapportée ni chez les nouveau-nés, ni chez les enfants.
- +Insuffisance hépatique:
- +La demi-vie plasmatique reste pratiquement inchangée chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique légère. Elle est toutefois nettement prolongée chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique grave.
- +Des études cliniques avec le paracétamol orale, en raison de concentrations plasmatiques accrues de paracétamol et d'une demi-vie d'élimination prolongée chez les patients atteints de maladies hépatiques chroniques notamment cirrhose hépatique d'origine alcoolique ont mis en évidence un métabolisme modérément altéré du paracétamol. Toutefois, aucune accumulation significative de paracétamol n'a été observée. La demi-vie plasmatique accrue du paracétamol a été liée à une réduction de la capacité métabolique hépatique. Pour cette raison, le paracétamol doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints de maladie hépatique, la dose quotidienne maximal étant limitée à 3 g. Le paracétamol est contre-indiqué en cas de maladie hépatique active décompensée, notamment d'hépatite due à l'abus d'alcool (en raison de l'induction CYP2E1 qui augment la formation de métabolites hépatotoxiques du paracétamol).
- +Insuffisance rénale:
- +En cas d'insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine 10-30 ml/min), l'élimination du paracétamol est peu ralentie chez les mono-préparations de paracétamol, la demi-vie d'élimination se situant entre 2 et 5,3 heures. La vitesse d'élimination des glucuronides et conjugés sulfates est 3 fois plus lente chez les patients atteints d'insuffisance rénale grave que chez les personnes saines. Cependant, il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie du mono-préparations de paracétamol dans cette population, les glucuronides et conjugés sulfates n'étant pas toxiques. Il est toutefois recommandé de prolonger l'intervalle minimal entre les administrations conformément aux recommandations de dosage si le paracétamol est utilisé chez des patients atteints d'insuffisance rénale (clairance de la créatinine ≤50 ml/min) (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
- +Panadol Extra (préparation combinée fixe) est contre-indiqué chez les patients atteints d'insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine <30 ml/min).
- +Pour les patients sous hémodialyse, la durée de demi-vie peut diminuer de 40-50% après la prise de dose thérapeutiques de paracétamol.
- +Personnes âgées:
- +Chez les personnes âgées, la demi-vie peut être prolongée et s'accompagner d'une diminution de la clairance du médicament. Normalement aucune adaptation de posologie n'est nécessaire pour ce groupe.
-Des études de toxicologie n'ont montré aucun effet sur la reproduction et aucun effet tératogène chez des animaux traités au paracétamol.
-Plusieurs études ont permis de constater l'existence d'un potentiel génotoxique. Au vu des mécanismes auxquels on attribue ces effets, on peut toutefois partir du principe que les doses inférieures à une certaine valeur limite ne déclenchent pas d'effet génotoxique, des seuils plus faibles étant toutefois possibles lors de réserves diminuées de glutathion. Les seuils à partir desquels un effet génotoxique a pu être démontré dans le cadre d'essais sur l'animal se situent toutefois clairement dans la fourchette des doses toxiques, qui provoquent des lésions du foie et de la moelle osseuse. En outre, les doses non hépatotoxiques (jusqu'à 300 mg/kg chez le rat et 1'000 mg/kg chez la souris) ne sont pas carcinogènes.
-Il peut par conséquent être pratiquement exclu que les doses thérapeutiques exercent des effets génotoxiques ou cancérigènes.
- +Les doses aiguës très élevées de paracétamol sont hépatotoxiques. Au cours des différentes études sur la génotoxicité, un potentiel mutagène a été constaté. Ce potentiel doit toutefois être relativisé car il est dose-dépendant. Etant donné les mécanismes susceptibles de déclencher ces effets, on peut partir du principe qu'aucun effet génotoxique n'apparaît si la dose est inférieure à certaines valeurs limites. Toutefois, si les réserves de glutathion sont réduites, les valeurs-seuil peuvent être plus basses. Les valeurs-seuil à partir desquelles un effet génotoxique a été mis en évidence chez l'animal se situent clairement au niveau des doses toxiques entraînant des lésions hépatiques ou médullaires. De plus, les doses non hépatotoxiques (jusqu'à 300 mg/kg chez le rat et 1000 mg/kg chez la souris) ne sont pas carcinogènes. On peut donc pratiquement exclure tout effet génotoxique ou carcinogène si les doses thérapeutiques sont respectées.
- +Des études toxicologiques n'ont montré aucun effet sur la reproduction et aucun effet tératogène sur les animaux traités par le paracétamol.
- +L'administration multiple de doses élevées (hépatotoxiques) de paracétamol a abouti à une atrophie testiculaire chez les souris et les rats. L'administration répétée à des rats mâle de doses très élevées de paracétamol (≥500 mg/kg) a entraîné une fertilité réduite (perte de la libido et de la performance sexuelle ainsi que de la motilité des spermatozoïdes).
-Le paracétamol peut perturber la détermination de l'acide urique, des acides aminés et du glucose. La caféine peut perturber la détermination de l'acide urique, de la bilirubine et de l'acide vanylmandélique.
- +Le paracétamol peut induire des perturbations dans la mesure de la glycémie par la méthode dite à la glucose oxydase. Il peut également être responsable d'une élévation apparente de l'uricémie lorsqu'elle est dosée par la méthode de réduction du phosphotungstate.
- +La caféine peut perturber la détermination de l'acide urique, de la bilirubine et de l'acide vanylmandélique.
-Les comprimés pelliculés et comprimés effervescents de Panadol Extra ne doivent pas être utilisés au-delà de la date imprimée sur l'emballage avec la mention «EXP».
- +Panadol Extra ne doit pas être utilisés au-delà de la date figurant sur l'emballage avec la mention «EXP».
-Emballages à 10 comprimés pelliculés (D), emballages à 10 comprimés effervescents (D)
- +Emballages à 10 comprimés pelliculés (D),
- +Emballages à 10 comprimés effervescents (D)
-Octobre 2015.
- +Octobre 2017.
|
|